Quasiment un siècle après Cervantes (qui avait fait preuve d’une très, très haute éthique) , un autre témoigne des mêmes choses.
L’activité de pirate preneur d’otages était donc une profession à part entière.
Il n’y a pas grand chose à retenir sur le plan technique mais beaucoup d’enseignements à tirer sur le plan de la psychologie de l’homme.
Quand quelqu’un était donc pris en otage, (qu’il fût Maure, Turc, Juif ou Chrétien) il passait un premier temps à espérer que les siens lui viendraient en aide en payant la rançon. Puis, cette rançon n’arrivant pas, il commençait à considérer qu’au fond, tout le monde auquel il croyait apartenir, ce monde où il se croyait utile voire indispensable, se désintéressait de son sort. Il basculait alors dans l’autre camp.
A l’ époque l’expression n’existait pas encore mais aujourd’hui on parlerait du syndrome de Stockholm (que l’on considère négatif et dont il faut guérir à tout prix)