Il est bien dommage de ne pas avoir cité Jacques Cheminade, déjà candidat à la présidentielle de 1995, qui dénonçait déjà à l’époque les mécanismes mortifères de la finance, et prédisait déjà que nous nous acheminions vers la catastrophe économique que nous commençons à vivre. Il était assez visionnaire, mais malheureusement le peuple n’aime pas les cassandres. Il préfère qu’on lui chante des berceuses : c’est moins angoissant, et ça permet de mieux dormir. Alors il se laisse doucement bercer, béatement bien-heureux.
Par contre, voici venir le réveil : ça va fichtrement secouer !