Bonjour, Pastori.
Bonjour, Gabriel.
Cela fait quelques années que les abords de la Porte d’Aix sont abandonnés de facto par la municipalité marseillaise. D’abord devenus effectivement un marché aux puces où des pauvres vendaient à moins pauvres qu’eux leurs modestes biens ou des objets de récupération, ce lieu a progressivement été mis sous la coupe de voyous tandis qu’il se transformait peu à peu en amorce de bidonville, dans unn e indescriptible saleté.
C’est inacceptable ! D’autant plus inacceptable que, comme à Paris mais avec des conséquences moindres, les effectifs et le zèle de la police sont inversement proportionnels à la « qualité » des gens qui habitent les quartiers. Autrement dit, la tranquilité et les droits des bourgeois priment sur ceux des classes populaires, a fortiori lorsque la proportion d’immigrés est importante.
Cordialement.