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jcm - Freemen (---.---.0.86) 23 mai 2006 12:43

En somme quels outils permettraient à la France, mais aussi au Monde, de devenir viable environnementalement, viable socialement et viable économiquement ?

Comment s’exerce Le Pouvoir, sous quelles contraintes et au bénéfice de qui ?

« Si aujourd’hui nous ressentons un profond déséquilibre, si nous entendons certains parler de crise démocratique, c’est parce que le pouvoir du peuple s’est peu à peu effacé. Il a eu affaire à plus habile et plus caché que lui. Et endormi à coup de consommation et de publicité, il n’a rien vu venir. » ecrit l’auteur du texte en lien.

Il n’est donc pas certain que vin et outres soient si anciens que cela, et le changement de l’un et l’autre s’est peut-être produit insidieusement à l’insu de la plupart.

Mais un changement qui ne profite qu’à ceux qui auraient su l’initier, ceux qui détiennent le plus de pouvoir, veulent le conserver et l’accroître à tout prix.

La dynamique que vous dévrivez, Paul Agius (« ...un cercle vicieux : on licencie, pour être compétitifs...), me semble assez nouvelle par rapport à ce qui se faisait il y a 50 ou même 25 ans et la mentalité qui la sous-tend et mène à ce »capitalisme sans projet" dénoncé par P Artus est apparue récemment.

Tout simplement outres et vin sont assez neufs mais incompatibles avec le souci d’un plus grand bien commun : les politiques ont laissé les puissances financières réduire leur pouvoir (de façon inconsciente car si l’on considère l’acharnement avec lequel ils s’étripent pour la moindre parcelle de pouvoir supplémentaire on ne peut s’imaginer qu’ils se seraient laissés amputer consciemment sans réagir), et « le(s) peuple(s) » ont tout autant manqué de clairvoyance et de volonté pour infléchir le cours des choses.

En vérité il me semble que tout cela repose sur un manque de vision claire des questions les plus fondamentales, manque inhérent au fait que l’on consacre beaucoup de temps et d’énergie à TENTER DE PLAQUER DES EMPLÂTRES INCERTAINS SUR DES CONSÉQUENCES, ce qui nous prive de la lucidité, de l’énergie et du temps qu’il nous faudrait consacrer à travailler SUR LES CAUSES.

Pour citer un exemple prenons celui du racisme : France : une forteresse vieillissante qui cherche à fermer ses portes mais qui s’effondre en réalité sur elle même.

A lui seul le titre illustre cette problématique cause / conséquence, l’erreur de procédure, et l’erreur de casting qui nous a donné ce ministre de l’intérieur qui, en fait, agit « comme un sauvage » (voir lien ci-dessous).

Ce ministre qui veut l’Immigration choisie Sarkozy en tombeur des trouillards... travaille pour SON élection et non dans le sens du plus grand bien commun : voilà un vieux vin dans une vieille outre, un « combat » sans la moindre chance de succès mais très bien - trop bien - relayé par des médias sans clairvoyance ni esprit critique (à la solde « des politiques » ?), un combat sur les conséquences...

Il reste donc de vieux vins dans de vieilles outres, paradoxalement ce serait ce que l’on nous présente comme le plus « en pointe », le plus « nouveau », le plus « porteur »...

Vieilles ou neuves, toutes ces outres me semblent fort douteuses, ces vins plus que frélatés, et les buveurs bien malades...


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