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eric 22 août 2011 22:18

« Nous » sommes en Afghanistan parce que quand il y a des gens qui s’entretuent chez les voisins, soit on laisse gagner les plus forts, soit on essaye d’intervenir. Quand en plus les violences commencent à déborder en dehors du domicile des voisins, cela devient aussi un problème pour d’autre pays. Après, il y a ceux qui participent à ce maintient de l’ordre et ceux qui payent, soit au propre, soit au figuré. Notamment, il est plus facile de faire valoir ses intérêts ou de faire entendre sa voix quand on participe.
En fonction de ces éléments, le gouvernement démocratiquement élu décide ou non de participer à des interventions sur les théâtres extérieurs. Ainsi les socialistes ont voulu aller en Irak, La droite non. La droite au pouvoir a décider de participer à l’intervention en Afghanistan et en Libye. On ne sait pas encore ce que ferait la gauche si elle parvenait à nouveau aux responsabilités, mais au moins sur la Libye, elle était plutôt pour. ( je parle évidemment de la gauche qui existe démocratiquement, quel que soit le jugement que l’on porte sur son degré de « gauche ».
Si on partage vos analyse, on fait campagne, on tente de convaincre les électeurs on gagne les élections et on change de politique. C’est ce qu’on fait les Espagnol pour l’Irak par exemple.

Que l’on soit d’accord ou pas avec vos analyse de la situation, il n’y en a pas moins une première réponse claire à votre question. Nous sommes en Afghanistan parce que notre pays, au sens démocratique, constitutionnel de terme, suivant les procédures en vigueur, en a décidé ainsi.

Plus encore, il arrive que des minorités s’estiment tellement mal représentées qu’elle passent à des modes d’action plus directes pour faire entendre leur voix. Sous cet angle , en dehors de quelques articles sur internet, on ne voit à peu prêt rien. Pas de manifs de masse ( façon guerre du Vietnam ou d’Algérie) pas de violence contre la violence.

On peut donc confirmer que l’écrasante majorité de notre pays, est soi défavorable soit favorable à cette intervention mais n’en conteste pas au fond la légitimité. Que ceux qui la conteste n’y attachent pas assez d’importance pour faire quoi que ce soit. Leur opinion, quantitativement corpusculaire, est donc également qualitativement de peu d’intérêt.

Il y a accessoirement une seconde réponse. Ces soldats français montre aussi par leur mort qu’il existe au contraire des gens capables de mettre leurs paroles, à tous les sens du terme, en acte, y compris au prix le plus élevé. Cela force un peu plus le respect que ceux qui « savent » que le gouvernement Bush" est composé d’assassins capable d’éliminer 3000 de leurs concitoyens et décident en tout et pour tout de réagir vigoureusement sur leur clavier.
La disproportion entre leurs actes et leurs paroles est telle qu’on est partagé entre deux hypothèses : ils ne croient pas vraiment à ce qu’ils disent ; ce sont des mous. dans les deux cas, il n’est pas sur qu’ils soient très respectables mais on comprend bien pourquoi ils peinent à convaincre.


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