Vous ne semblez pas comprendre la définition du mot démocratie : pour qu’un régime puisse recevoir le nom de démocratie, il faut que ce soit le peuple qui dispose effectivement du pouvoir législatif (et budgétaire), directement. Celà ne saurait se confondre avec l’anarchie qui est l’absence d’institutions étatiques, car le fait que le peuple ait le pouvoir législatif et budgétaire en démocratie ne l’empêche pas de se doter d’un gouvernement, pourvu que celui-ci soit uniquement chargé d’un pouvoir exécutif sur mandat impératif et révocable du corps législatif, à savoir, en démocratie, le peuple lui-même, dans son ensemble.
Dès qu’un gouvernement empiète sur le pouvoir législatif, on n’est plus en démocratie.
Enfin, vous dites des sornettes sur l’ancien régime : le royalisme était un régime totalitaire ultra-hiérarchiste, soumis à l’arbitraire des tyrans, sans aucune démocratie, sans justice indépendante, où les pouvoirs législatif, exécutif, et judiciaire n’étaient pas indépendants mais concentrées dans les mains d’un seul homme : le roi. Ce système féodal s’est caractérise par son inefficacité et sa barbarie. Personne n’en veut plus, sauf peut-être les descendants de ces rois fainéants et leurs valets n’ayant pas encore compris l’importance d’une séparation des pouvoirs.