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Bovinus Bovinus 3 septembre 2011 01:13

lechoux :
Bon article, bien qu’un peu à l’emporte pièce par moments. La révolution verte, qui est surtout boboiste actuellement vous avez raison, déterminera le nouveau paradigme pour la continuité de notre mode de vie. Cela se fera sous 5 à 10 ans.

Ce n’est en aucun cas une révolution, mais plutôt une nouvelle arnaque, qui ne déterminera rien du tout. Au mieux, cela ne fera que précipiter la chute d’un système déjà bien ébranlé par ailleurs. Parler d’énergie renouvelable est déjà en soi une insulte à l’intelligence : la deuxième loi de la thermodynamique interdit tout renouvellement de l’énergie. Faut vraiment avoir séché l’école ou bien être devenu amnésique pour gober une connerie pareille. Si l’on peut « économiser » quelque part, ce n’est surtout pas sur l’énergie, mais bien en réduisant la consommation de superflu, et en économisant les ressources (le recyclage, ça vous parle ? ou encore, certaines pratiques suicidaires comme l’obsolescence programmée, qu’il conviendrait de bannir avec la diligence la plus grande ?)

lechoux :
En ce qui concerne le communisme, qui transpire lors de votre conclusion(concussion ?) mais que vous ne nommez pas, n’oubliez jamais que c’est le dernier acte pour voler un pays en volant le bien privé.

D’une part, on ne « vole » pas un pays (vous voulez probablement dire : État ?) en « volant » un bien privé ; par définition, la propriété d’un pays / État est forcément publique (si l’on admet qu’on peut être « propriétaire » d’un pays ou d’un État... ce qui en soi est déjà douteux et révélateur d’une certaine façon de penser). D’autre part, « voler » un bien privé qui a lui-même été volé ne me gêne pas, personnellement. Si ce « vol » est réalisé via une nationalisation, en supposant que c’est bien ce à quoi vous pensiez, alors il ne s’agit pas d’un vol, mais d’une redistribution, ce qui est moralement tout à fait honorable, à condition d’être justifié. Sinon, ce n’est pas une redistribution mais une confiscation au profit de la bureaucratie. C’est ce qui s’est finalement passé en URSS : au bout d’un moment, la richesse a simplement été accaparée par les nouveaux maîtres, qui ont eux-mêmes été dépouillés pendant les années 1990. Le seul à n’en avoir tiré que très peu profit a été, comme d’habitude, le peuple.

Puisqu’on parle de communisme, prenez l’exemple suivant : un oligarque quelconque possède un hôtel particulier à St Pétersbourg, et il y loge avec sa famille (disons 4 personnes). Pendant ce temps, 10 familles d’ouvriers meurent de froid dans des cabanes mal chauffées et mal isolées en banlieue. Si l’on réquisitionne l’hôtel particulier et qu’on le découpe en appartements, on pourra loger aussi bien l’oligarque que les 10 familles d’ouvriers. Mais si l’on décide de protéger la propriété de l’oligarque à tout prix, on risque d’avoir 40 morts : l’hiver, à St Pétersbourg, il fait -30. Alors, que faire ? Nationaliser, ou bien, assassiner ?

En dernier ressort, les problèmes de cette sorte se règlent par la force. Quand il s’agit de vie ou de mort, le droit, les usages, les idéologies sont bien vite balayés, et le « litige » se règle entre les principaux intéressés, c’est à dire ceux qui n’ont rien, et ceux qui ont tout (ou plutôt, ceux qui les protègent), sans passer par le tribunal (de toute façon corrompu, puisqu’il a laissé une telle chose se produire). En général, ceux qui ont tout, et même beaucoup plus sont perdants ; d’une part, parce qu’ils sont extrêmement peu nombreux, d’autre part, parce que les misérables n’ont rien à perdre. C’est mécanique. Cela ne débouche pas nécessairement sur le communisme total, mais les régimes post-révolutionnaires sont toujours, à un degré variable, socialistes.


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