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mara 21 mars 2009 00:10

La princesse de Clèves est un roman,certes, mais qui déjà s’impose parce qu’il témoigne de tout un temps et de son milieu, ainsi, des moeurs de la France à la fin du règne d’Henri II. Puis, ce style d’écriture lent, détaillé jusqu’à l’ennui, pour conter une passion complètement explosive, à travers le destin rigide que s’inflige volontairement l’héroïne pour un idéal de conscience personnelle et que l’on subit à petit feu avec ce Duc De Nemours pour lequel on finit par verser des larmes... Un roman génialissime dans sa forme d’expression, d’apparence conventionnelle, alors que le texte frôle l’impudeur par les sentiments de mal être et en même temps d’extase qu’il procure à la lecture. Je comprends qu’il ait pu mettre mal à l’aise, même le Président.

Je me sens moins seule de savoir que d’autres que moi ont lu ce roman et l’ont apprécié




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