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Accueil du site > Tribune Libre > 11 Septembre : Abu Zubeidah, la doublure ratée d’un Ben Laden hors (...)

11 Septembre : Abu Zubeidah, la doublure ratée d’un Ben Laden hors service (4)

La CIA aurait-elle manipulé un bon nombre de terroristes ? C'est plus qu'évident, comme il est évident aussi que bien avant l'an 2001, d'aucuns avaient tout dévoilé des manigances d'un Ben Laden plus prétentieux que réellement organisé. L'homme était avant tout à la tête d'un trafic d'armes et d'opium fort juteux, créé avec l'aide de la CIA et auquel participaient les américains (voir l'épisode précédent) et même... les allemands. La plaque tournante en étant la Bosnie, où de nombreux avions militaires US ont été vus en train de charger des tonnes de Kalachnikovs vers des destinations inconnues, ou plutôt vers Sharjah, le "hub" aéroportuaire desservant ensuite l'Irak ou l'Afghanistan (*). S'y joignaient des avions aux noms de compagnies changeant toutes les semaines ou presque, ceux de Viktor Bout. Pour masquer tout ça, on invente alors une autre "terreur" : un ancien caïd de quartier bombardé première cible "jihadiste" américaine : Al-Zarqaoui, autre fabrication complète des médias US. Son rôle : faire diversion dans les médias US pour qu'on ne se rende pas compte du trafic d'armes, ou des liens avec les amis du mouvement de Ben Laden, déjà sur la touche.

 

CHAPITRE 4 : d'autres Gladio, et d'autres marionnettes

L'incroyable récit de Juie

Une personne travaillant pour la DIA avait flairé le trafic d'armes et d'opium de Ben Laden, et ce dès 1998. Elle s'appelle Julie Sirrs. Ben Lade, avait d'abord utilisé son Sabreliner personnel ; notamment pour transporter des Stingers offerts par les américains (ils les reprendront plus tard en les payant !). L'avion sera préparé par Evergreen, paravent connu de la CIA ; à Marana, en Arizona, Mais aussi via les Boeing 727 d'Ariana, société afghane qu'il a racheté. "Les avions revenaient des Emirats  (de Sharjah) chargés d’armes", a déclaré Julie Sirrs, une spécialiste de l’Afghanistan à la US Defense Intelligence Agency au moment de l’administration Clinton." C’était surtout des armes soviétiques, des armes légères – des Kalachnikovs (fusils) et des RPG-7s (des lance-roquettes antichars tirés à l’épaule)" a-t-elle écrit. Un de ces pilotes, Sayed Navi Hashimi, 54 ans à The Independent : témoignera  : Mais parfois, nous amenions autres chose ... Nous avons eu un directeur de station à Sharjah qui était un mollah et qui avait beaucoup de connexions avec certains cheikhs. Nous avons volé de Sharjah avec comme fret de grandes et lourdes caisses en bois. Ce n'est pas la responsabilité du pilote de savoir ce qui est à l'intérieur de la cargaison qu'il transporte, mais elles ressemblaient à des boîtes dans lesquelles les armes et les munitions étaient transportées. Nous avons également pris sur les pneus pour les hélicoptères, de l'huile et des pièces de moteurs à réaction de rechange". Un trafic qui fonctionnait au jour le jour, à savoir pour répondre à la demande : "Tous nos vols étaient du jour au lendemain. Nous allions nous reposer et quand nous étions revenus, l'avion était déjà chargé. Lorsque nous avons atterri à Kandahar, l'avion a été accueilli sur le côté militaire de l'aéroport pour le déchargement.'' Ceci pour les armes. Pour les soldats-mercenaires, idem :"comme le trafic commercial de passagers d'Ariana était en train de s'effondrer à court terme sous la pression de convoyage de fret dans la région, Ariana a commencé à embarquer des militants d'Al-Qaïda dans et hors de l'Afghanistan "Nous avons apporté toutes les nationalités du Golfe à l'Afghanistan : Tchétchènes, Arabes et autres, '' raconte M. Hashimi, qui effectue un bilan implacable sur ce qu'on peut appeler aussi un hold-up mené sur une entreprise aérienne, détournée de son but premier par Ben Laden... Julie Sirrs qui avait énoncé tout le trafic, constatant qu'elle n'était pas entendue, avait démissionné en 1999. A noter que d'autres chefs de guerre afghans faisaient la même chose au même moment. Ainsi le redoutable et brutal Abdul Rashid Dostum, qui louait au même moment l'appareil de Phœnix aviation, société américaine bien connue également. Une société appartenant à Christopher Barratt-Jolley, avec son petit BAC 111 LE-ALD destiné au départ à la destruction à Ostende, qu’il avait retapé sur place et repeint et enregistre au Liberia sous le nom de Balkh Air. On prendra à bord une photo saisissante : celle des caisses de Kalachnikovs disposées à la place des passagers, pour conserver le centrage de l'avion... Dostum, cet ancien plombier, pourtant ancien allié des USA, verra un B-1 viser un jour sa maison... (une menace sans suite) mais on pense qu'il va revenir bientôt... une fois Karzaï parti. La spécialité de Dostum était d'enfermer des prisonniers dans un container à bateau, et de les laisser ainsi rôtir au soleil. En 2008, il était parti s'installer... en Turquie. A Kaboul, il recevra 70 000 dollars par mois... de l'argent de la CIA fournie à Karzaï, pour qu'il n'attente pas à la vie de ce dernier...

Autre évidente manipulation

Des foyers de tueurs ou de poseurs de bombe, il n'y en a pas qu'en Bosnie. Au Pakistan aussi, il en reste. Eux aussi "visités" par d'étranges envoyés américains. Le 1er mai 2010, le jeune Faisal Shahzad, refaisait la même tentative que Zazi, mais en plein Times Square... Shahzad s'était rendu au Pakistan, pour y rencontrer... David Headley. Comme l'avait écrit Marie-France Calle, en effet : "parmi les Américains qui viennent au Pakistan pour le djihad, il y a de vrais « pros », comme David Coleman Headley, et des « amateurs ». Le cas, sans doute, des cinq étudiants fraîchement débarqués de leur État de Virginie, dans la banlieue de Washington. Tous musulmans, certains d’origine pakistanaise, ils étaient bien « venus pour la guerre sainte », comme l’a déclaré l’un d’entre eux à la police pakistanaise. Ils ont été arrêtés lundi à Sargodha, au Pendjab pakistanais, au domicile d’un homme soupçonné d’appartenir au Jaish-e-Mohammed (JeM), l’un des groupes djihadistes les plus virulents du pays. Le JeM s’en prend aussi bien aux responsables et aux civils pakistanais qu’aux Occidentaux." Lors de son arrestation, on découvrira que le véhicule présenté comme bourré d'explosifs était tellement mal préparé qu'il n'aurait jamais pu détoner. Une grande partie des explosifs à bord consistaiernt en des feux d'artifices enfermés dans un coffre. Selon un expert, jamais ce dispositif n'aurait pu fonctionner. La photo du "testament" de Faizhal, présentée comme faite par lui, en uniforme de combattant et avec une Kalachnikof était un montage fait à la va-vite, dont on ignore toujours si il avait vraiment été fait de sa main, ou l'œuvre de médias en mal d'images... ou celui d MEMRI. De la mamipulation, là encore, à l'évidence. Faizal était le fils d'un vice air marshal de l'armée de l'air pakistanaise. A son procès, venu méconnaissable, il vociférera des attaques verbales claquées sur celles d'Al-Qaida, et déclarera avoir appris à faire des bombes lors de son séjour au Pakistan... (avec Michael Headley ?).

Un troisième larron

Des manipulations qui auraient commencé avant le 11 Septembre, passant de la Californie à la Bosnie ? Ce ne sont pas les seules. Si Zubeidah montrera assez vite des problèmes psychologiques, une fois arrêté, que dire d'un autre larron de l'affaire, le troisième après Khalil Deek. De toutes les personnes liées au complot du 11 Septembre, c'est bien le plus... perturbé ou le plus... perturbant. Luai Sakra ,ce syrien d'origine, qui possède aussi d'autres alias,“Louia Sakka", sera vu (sous ce pseudonyme) en Allemagne dès l'an 2000 dans la région de Stuttgart. Il s'y était réfugié en raison d'une demande de recherche de la justice jordanienne qui l'a condamné par contumace en 2002 pour participation au complot du Millemnium, en liaison avec le groupe canadien de Ressam. Autrement dit, nous sommes bien dans le cadre d'un activisme ayant débuté avant le 11 Septembre. Recherché... mollement, par les allemands, donc, notre Sakra. Le falot George Tenet, dans ses dépositions, fera fait une allusion à lui en 2007, en affirmant "qu'il avait reçu une alerte le 10 septembre 2001" (la veille même des attentats !) d'un "informateur", comme quoi "quelque chose de très gros était en préparation" (dans son livre "Au centre de la tempête" sorti en 2007, p. 160). Les américains, qui faisaient de facto de Sakra un de leurs informateurs attitrés, auraient alors demandé aux services secrets syriens ce qu'il en était, car ces derniers "suivaient" également Sakra. Ils auraient été mis au courant d'une attaque par des avions sur des bâtiments, mais n'auraient avertis la CIA que le lendemain du 11 Septembre, selon le magazine Der Spiegel.

Un séjour en Allemagne

A moins qu'ils l'aient fait avant... et qu'on ait laissé faire, comme certains le pensent. Le 24 juin 2001, Lui Sakra perdait son droit d'asile allemand et repartait vers.. la Turquie. Or selon le magazine de TV Panorama, habituellement plutôt bien informé, le BND allemand (les services secrets) l'auraient effectivement aidé à quitter l'Allemagne via la France vers la Syrie, mais au lendemain des attentats américains seulement, lui accordant donc deux mois et demi supplémentaires de répit. C'est le le BKA allemand (Bureau fédéral des enquêtes criminelles) qui avait dénoncé en quelque sorte son collègue du BND, les deux services se détestant autant que le FBI et la CIA... Le Bundestag réuni pour juger en 2005 si le BND avait mal agi déclarera que non. En tout cas, l'homme semble bien protégé : par les syriens, les allemands... et la CIA, auxquels on ajoutera la Turquie. De retour en Turquie, en effet, Luai Sakra est brièvement arrêté par les services secrets turcs en Turquie, qui le laisser repartir sans encombre... Selon Der Spiegel, c'est donc alors un espion... quadruple.

Les allemands aussi fournissaient des armes à la Bosnie

Les allemands avaient de quoi minimiser en effet les apparitions de Ben Laden dans un circuit dans lequels il étaient impliqués : ceux d'envois d'armes en Bosnie ou dans le poches bosniaques en Croatie. Le trafic d'armes est bien au cœur du système Ben Laden, on le sait, associé étroitement aux opérations "noires" des américains, avec l'aide... des allemands. On en a confirmation en 2010, via l'Alllemagne, justement : "le Daily Telegraph rapporte que le service des renseignements de l'Allemagne, le BND, a fournit des armes aux musulmans bosniaques en 93-94 en infiltrant les missions de surveillance de l'UE. On a ainsi dit que M. Christoph von Bezold, le chef des observateurs de l'UE allemands, était un agent du BND qui effectuait la contrebande des armes vers des Musulmans de Bosnie à travers la poche de Bihac dans des cartons contenant du lait en poudre. Après que l'embargo sur les armes ait été mis en place, l'Iran, aidé par la Turquie, a commencé à armer les musulmans de Bosnie. Muhammed Cengic a négocié des contrats d'armement pour les Musulmans de Bosnie avec la Turquie en 1992. Également en 1992, le Front national islamique au Soudan (dirigé par Hassan al-Tourabi), au moment ou Oussama Ben Laden vivait à Khartoum, a facilité l'expédition des armes vers Maribor, en Slovénie, où elles ont été conditionnés et transportées par avion d'aide humanitaire à la Croatie et pour la contrebande en Bosnie". Le journal allemand Junge Welt fera le lien le 29 novembre 2004 avec les mercenaires sous contrat en titrant "Les Chiens de guerre : Abu Ghraib, Krajina, Kosovo : les entreprises mercenaires faire le sale boulot pour le Pentagone".

L'armée américaine et son représentant futur broyeur de cassettes d'interrogatoires

Une rencontre marque cet investissement US dans la lutte des musulmans en Bosnie : celle où apparaît un simple brigadier américain, nommé Michael Hayden"L'ambassadeur américain Charles Thomas, le secrétaire d'État adjoint pour l'Europe, Richard Holbrooke, son adjoint Robert Frasure, chef du renseignement des États-Unis pour le Commandement européen, le brigadier général Michael Hayden, aux États-Unis le général Charles Boyd, du Corps des Marines des États-Unis, le général David Mize, le lieutenant-général Edward Hanlon Jr, des Marine Corps, ont rencontré le commandant musulman de l'armée bosniaque pour la Bosnie centrale, Mehmet Alagic, dans la ville de Gornji Vakuf. Le groupe américain s'est rendu également à Mostar, qui est également contrôlé par les musulmans de Bosnie. Le Pentagone affirme que les diplomates américains sont là pour se familiariser avec la situation sur le terrain et les généraux "passaient par là par hasard », mais il paraît, qu'en réalité ces réunions font partie d'un effort des États-Unis pour aider les Croates et les musulmans à travailler ensemble dans les offensives à venir". Suite à cette visite, des "conseillers de la logistique" des États-Unis ont aménagé dans des endroits clés dans toute la Bosnie, y compris l'aéroport de Tuzla, contrôlée par l'ONU.  Les forces spéciales américaines aident à construire une piste d'atterrissage secrète à Visoko, en Bosnie centrale, destinée aux avions de transport lourd, et les vols mystérieux ont commencé à arriver dans les aéroports de Tuzla quelques mois plus tard (Scotsman, 12 mars 1995). Hayden deviendra plus tard chef de la NSA, puis chef de la CIA". Tuzal disposera ainsi d'une piste de 8,100 pieds (2470 m), la plus longue de l'ancienne Yougoslavie. Un Hayden qui se révélera plus tard un acteur-clé de la duplicité US, en ordonnant de broyer les cassettes des interrogatoires musclés des détenus de Guantanamo, dont beaucoup avaient avoué tour et n'importe quoi sous la torture, notamment avec le "waterboarding". 

Deux cents contractants de DynCorp

Aux armes dévoyées s'ajoutent en effet les mercenaires. "En Bosnie-Herzégovine, la société (Dyncorp) a aidé le dite stabilisation du pays après l'Accord de Dayton à la fin de 1995. Deux employés ont été au centre d'un scandale sexuel - ils ont acheté, vendu et maltraités des mineures comme esclaves sexuelles. Certaines des victimes étaient âgées de seulement 13 ans. Les responsables n'ont jamais été poursuivis et au lieu de ça se sont envolés seulement aux Etats-Unis (nota : leur sinistre manège avait été découvert en 1999 âr Kathryn Bolkovac, une policière U.S. au service de l'ONU travaillant pour DynCorp, et qui s'était vue licencier pour avoir dénoncé les faits) - le scandale deviendra un film de Rachel WeiszThe Whistleblower). À leur place, deux employés ont été licenciés, qui avaient affiché des activités criminelles. La société elle-même n'a pas été blâmée pour ça : elle a été chargée de créer le contingent américain de la Mission de vérification au Kosovo (MVK) à l'automne 1998. 150 des 200 employés observateurs KVM amércains provenaient de cette société. Dans de nombreux cas, il existe des preuves que les vérificateurs américains pour surveiller le couvre-feu dans la province en crise étaitent utilisés pour marquer des cibles pour de futures frappes aériennes américaines. En outre, tous les vérificateurs qui affirmaient avoir découvert un massacre des Serbes dans le village de Racak dans la mission de l'OSCE au Kosovo à la mi-Janvier 1999 (ce que l'OTAN a ensuite fourni comme prétexte pour la guerre) provenaient du contrat DynCorp. Après la guerre contre la Yougoslavie en 1999, DynCorp a reçu 628 millions de dollars pour la formation des forces de police des États-Unis au Kosovo". Dyncorp n'était pas seul à prendre sa part de gâteau : "après DynCorp probablement l'auxiliaire le plus rentable de l'armée américaine est la précitée Military Professional Resources Inc. (MPRI). Dans les guerres des Balkans des années 90, la société a joué un rôle crucial et a été plus importante que n'importe quel concurrent. MPRI a été fondée en 1987 par huit généraux américains à la retraite et a maintenant "plus généraux quatre étoiles que le Pentagone lui-même" sur son site Internet la société à l'été 2004 a annoncé fièrement qu'elle avait 1500 employés dans le monde et en usage à l'intérieur et en dehors des États-Unis 150 programmes de réalisés."  Une société privée envahie par d'ex-généraux  : à la tête de la société, Carl Vuono, qui a été chef d'état-major de l'armée américaine, notamment lors de l'invasion du Panama (1989) et dans la première guerre contre l'Irak (1991). Dans la suite exécutive de son siège à Alexandrie (Virginie) siégeaiant également dans les années 90 le général Crosbie « Butch »Saint et Frédéric Kroesen, tous deuxcommandants en service actif de l'armée américaine en Europe. Dans les années 90 également le général Harry E. Soyster (*) dirigeait le département international de la MPRI, partiellement en accord avec Saint. Soyster 1982 avait été le commandant adjoint de l'armée américaine en Europe de 1988 à 1991 et le chef de l'Agence Américaine de Defense Intelligence (à noter que Saint était aussi conseiller au Jewish Institute for National Security Affairs, and membre du bureau de direction de chez DRS Technologies). Alors, il ne cachait pas que pour lui des agents du gouvernement devaient engager avec des éléments douteux. « Je pense que s'ils ne se déplacent pas dans ces milieux, nous ne devrions pas les payer," Et en ajoutant nouveau. "Lorsque vous avez affaire à des gens qui nourrissent les porcs, vous vous tenez pas loin d'où ça pue" avait-il confié à la Gazette de Montreal".

Des attentats, et des pistolets égarés

Deux ans après son retour en Turquie, deux synagogues sont attaquées dans le pays le 15 novembre 2003 par des camions bourrés d'explosifs conduits par des Kamikazes. Le 20 qui suit, c'est une banque HSBC et le consulat britannique à Istanbul qui subissent le même sort. Au total, la terrible vague d'attentats fait 58 morts et 750 blessés. Parmi eux, le consul général britannique Roger Short, au mauvais endroit au mauvais moment. Deux ans plus tard, on arrête les responsables, avec parmi eux ... l'ineffable Luai Sakra, quelle surprise ! Lors de l'enquête sur la vague d'attentats, on découvrira que deux terroristes étaient munis de pistolets Glock appartenant à l'armée américaine (ils en ont perdu un en route !), d'origine irakienne, laissant entendre un trafic d'armes volées dans des dépôtsavec la complicité de militaires US dont certains seront retrouvés "suicidés", les fameux dépôts contrôlés par Petraeus. J'en ai fait part à deux reprises ici-même.  Trois responsables des attaques seront arrêtés : Erkan Kargin, 26 ans et Raif Topçıl, 20 ans, deux de la ville et Bülent Çınar, 23 ans. Il sera indiqué qu'un fusil de chasse utilisé par Erkan Kargin et deux pistolets automatiques Glock ont été achetés avec un prêt de 4,000 YTL, retirés d'une succursale d'une banque d'Istanbul, par Kadir Özmen. Özmen avait initialement prévu d'assister à l'attaque, mais ce plan avait été abandonné (l'homme évoque fort un manipulateur de la CIA !). Les deux attentats d'Istanbul sur la HSBC dans le quartier financier et sur le consulat britannique étaient, selon les rapports des médias, "programmée pour coïncider avec la visite d'Etat du président George Bush à Londres." Les attaques avaient eu lieu en effet un jour après la fin de la réunion du Groupe de défense conjoint turco-américaine annuelle (du 17 au 19 Novembre 2003). Bref, ils tombaient pile-poil pour faire le lien avec un ressentiment anti-US...provoqué. Voilà qui rappelle autre chose... car pour la BBC, c'est net : "ce sont des agents d'al-Qaïda locaux" qui ont commis les attentats "après avoir obtenu l'approbation d'Oussama ben Laden" (cf le 20 décembre 2003, une information reprise telle quelle le 16 février 2007). La manipulation, toujours la même, celle de tout attribuer à un mouvement fantasque ne possédant pas la capacité à commettre tous les attentats cités.

Un autre Gladio turc

Lors des attentats turcs, aux étrangetés flagrantes, certains ont évoqué, je pense à juste raison, la possibilité d'une opération Gladio sur le territoire turc, selon le principe de ""la stratégie de la tension" propre aux conseillers américains avant la fin du XXe siècle.. Le but étant de secouer l'opinion pour engager davantage la Turquie vers la lutte contre Al-Qaida. Des éléments d'extrême droite turques vont en être les piliers. Des documents secrets découverts plus tard le laissent entendre, citant un groupe nommé Ergenekon, une organisation fasciste secrète en Turquie, fortement lié à des militaires turcs de haut rang. Ergenekon est aussi lié à la contrebande d'héroïne en provenance d'Afghanistan via la Turquie, qui est la plaque tournante du trafic. La Turquie est un raffinage et de transit point majeur pour le flux d'héroïne d'Asie du Sud vers l'Europe occidentale. "Selon le quotidien Hürriyet, l'héroïne de la traite de la Turquie apporté 25 milliards de dollars 1995 et 37,5 milliards de dollars et en 1996 ... réseaux Seulement criminelles travaillant en étroite collaboration avec la police et l'armée pourrait éventuellement organiser le trafic d'une telle ampleur. Des barons de la drogue ont déclaré publiquement, à la télévision turque et dans l'Ouest, qu'ils ont travaillé sous la protection du gouvernement turc et à son avantage financier. les trafiquants se déplacent sur les passeports diplomatiques. les drogues sont transportées par des hélicoptère militaires de la frontière iranienne ". Utilisant le Parti fasciste et ultra-nationaliste d'action nationale et son aile de la jeunesse, les fameux Loups Gris, les turcs auraient donc bien aussi leurs "Stay behind". C'est Mehmet Baran, journaliste au journal turcTaraf qui avait découvert le complot, dont les traces numériques remontaient selon lui aux militaires cités. Dans le complot, appelé "Sledhammer", il était même prévu d'abattre un avion civil et d'en rejeter la responsabilité sur la Grèce pour démarrer un conflit. Le complot avait été imaginé bien avant les attaques de 2003. sur les synagogues. L'armée turque n'avait pas du tout appréciée d'avoir été écartée du pouvoir en 1996, lors de l'arrivée au pouvoir d'Erbakan Necemettin.

Une crainte toujours possible

Le soupçon d'activistes dans l'armée turque demeure encore aujourd'hui, et Erdogan peut toujours le craindre. Le 30 janvier 2010, par exemple, des éléments de l'armée turque auraient prévu de faire un carnage dans une école ; lors d'une Opération Cage révélée par la presse turque en novembre 2009. Y étaient cités Kadir Sagdic, Ilgar et Mehmet Ali et l'amiral à la retraite Feyyaz Ögütçü, Ögütçü a été impliqué dans la mise en place des explosifs au fond d'un sous-marin exposé au Rahmi Koç Musée. Les explosifs ont été trouvés par la police en juillet 2009. Une lettre envoyée au bureau du procureur a affirmé que les explosifs placés dans le sous-marin visent à tuer 200 à 300 jeunes visiteurs du musée. L'European Stability Initiative (ESI) évoquera le rôle de l'amiral, Ögütçü comme responsable de l'Operation Cage, ainsi que la découverte d'une cache d'arme à Poyrazköy, dans la banlieue d'Istanbul.

Les "aveux" sidérants de Sakra

A peine arrêté (ici la scène de son arrestation musclée), Luai Sakra se répand en fort surprenants aveux : "je suis l'une des personnes qui connaissaient les auteurs du 11 Septembre, et qui ont eu connaissance du timing et du plan avant les attentats. J'ai aussi participé à la préparation des attaques par rapport au WTC et le Pentagone. J'ai fourni de l'argent et passeports ". Il citera par exemple Mohamed Atta, qu'il aurait connu lors de son séjour allemand. Il se présente lors de ses interrogatoires comme le "5eme homme" de l'organigramme d'Al-Qaida, dit qu'il tient ses ordres de Zubeidah, Et de Sakra de citer, quatre ans après les faits, un bon nombre de terroristes de la liste de ceux qui auraient participé au 11 Septembre... Il affirme même avoir fabriqué et tenu un camp d'entraînement turc d'Al-Qaida. En somme, il tombe à pic pour inclure à nouveau Zubeidah dans le même organigramme, alors qu'Al-Qaida n'a jamais déclaré avoir Sakra comme dirigeant ! Sidérant  ! N'était pas plutôt tombé sur un informateur, qui, coincé, avait décidé de mouiller tout le monde ? Sentant le danger de possibles "révélations", voilà que le Pentagone se dégotte un autre terroriste de pacotille...

La marionnette sortie de son placard syrien

C'est en effet le moment où l'administration Bush, juste réélue, peine alors à convaincre de l'existence même de Ben Laden, face aux incohérences des attentats du 11 septembre, et il lui faut relancer la machine à haine. Elle vient de s'en trouver un nouveau avec Zarqawi, mais il est tellement grotesque qu'il peine sérieusement à convaincre l'auditoire US : "nous avions besoin d’un méchant, quelqu’un d’identifiable par le public afin qu’il puisse s’y attacher et nous en avons trouvé un ", reconnaît dès 2004 un agent des services américains à un journaliste du quotidien britannique The Telegraph. Quand Donald Rumsfeld, secrétaire américain à la Défense, compare le rebelle jordanien à " Hitler qui, dans son bunker, [est] incapable de satisfaire ses objectifs politiques mais apparaît maintenant décidé à tout détruire autour de lui", il tente de façonner une représentation bien particulière, faisant appel à des références historiques partagées par ses auditeurs. Dans le même discours, il assimile les attentats des partisans d’al- Zarqawi à des actes de désespoir semblables à ceux des kamikazes japonais de la fin de la Seconde guerre mondiale"...

Une petite frappe au quotient intellectuel très bas devenu leader sans charisme

Le territoire d'origine de Zarqawi, qui posait parfois comme Ben Laden, étant aussi la Syrie, ne l'oublions pas ! Un nouveau venu, ou plutôt un "nouveau N°3" qui questionne tout le monde en en effet :  "comment une ancienne petite frappe du djebel jordanien, sans argent, sans profession ni viatique intellectuel, devient-elle, en moins de trois ans, l’ennemi public numéro un de l’hyperpuissance en Irak ? Comment réussit-on si vite, avec quelques centaines de fanatiques, à rendre ingouvernable une bonne partie d’un vaste pays en guerre, patrouillé nuit et jour par 160 000 soldats étrangers et au moins 130 000 autres militaires et policiers nationaux ? Comment obtient-on à 39 ans, sans titre ni bagage religieux, la notoriété quasi mythique qui est celle de Zarqawi dans tous les milieux, islamistes et au-delà ? Beaucoup d’Irakiens pensent que c’est l’Amérique elle-même qui a en quelque sorte “fabriqué” Zarqawi »... peut-on lire à ce moment là (en juin 2005) dans le journal Le Monde, pas fervent complotiste, à ce que l'on sache. Un Zarqawi qui avait été si pratique (d'abord car c'était le seul lien supposé entre Saddam et Al-Qaida !), pour contrecarrer le choc du scandale de la prison d’Abou Ghraib, en étant présenté comme le décapitateur de l’entrepreneur américain porté disparu, Nick Berg. Une disparition fortement entachée de... manipulation (ce que démontrera Wikileaks !). On se débarrassera de Zarqawi, devenu trop ridicule, par le largage  deux bombes laser de 500 kilos par deux F-16 sur sa villa. "Oblitéré" comme disent les généraux US. Et non jeté à la mer, celui-là, de cadavre, qui sera exhibé. Des voisins affirmeront que Zarqawi, retrouvé enseveli sous les décombres de sa villa, avait été battu par les soldats US arrivés sur place "peu après". Les médecins légistes parleront d'une mort par asphyxie, provoquée par la suppression d'oxygène des bombes larguées. Car lui aussi, bien qu'activement recherché, habitait dans une villa de grande taille, reconnaissable de loin. A peine si on relevéra que dans l'enquête sur Berg, on avait découvert qu'il communiquait étrangement par mail avec un certain Zacarias Moussaoui... et que son "apparition" sur un obscur site jihadiste (Al-Hesba) avait été reprise in extenso par l'armée américaine.. Al-Hesba, seul connu de SITE, ou presque bien entendu. Chez Al-Hesba, fermé en 2008, on trouvera Humam Al-Balawi comme administrateur du site. Un agent double (il avait été retourné par les jordaniens, lui aussi !) qui sera cependant l'auteur de l'attaque du camp Chapman le 30 novembre 2009... contre un bâtiment de la CIA !!! Il y venait alors pour donner des renseignements... sur Zarqawi ! Sa femme révélera qu'il était au Pakistan alors qu'on l'imaginait en Turquie !

De drôles de musulmans

Le hic, en prime, c'est que Luai Sakra est un drôle de paroissien, sinon de musulman, : il fume et boit de l'alcool, en effet, et a déjà été arrêté plusieurs fois, dans plusieurs pays sans jamais rester pour autant en prison. Arrêté en 2005 à Diyarbakir, dans le sud-est de la Turquie, il prétend vouloir attaquer leurs navires. Des photos le montrent vociférant... mais elles intriguent : on a du mal à le reconnaître. Car Luai Sakra s'est en effet fait refaire complètement le visage ! Dans le lot de tous ceux cités comme s'étant revendiqués d'Al-Qaida c'est le seul à l'avoir fait ou à avoir songé à le faire ! Qu'est-ce que cet informateur qui joue aux espions, qui cherche à disparaître des radars comme le ferait... un mafieux ? Pourquoi avoir recours à un tel stratagème et dans quel intérêt exactement ? Lors de son arrestation, selon Der Spiegel, on découvre chez lui de faux documents en pagaille, une tonne d'explosif liquide (du peroxyde d'hydrogène), avec lequel il comptait attaquer selon lui les paquebots de croisières israéliens, dans des ports turcs, et 120 000 dollars en cash. Lors de son arrestation mouvementée, une partie des explosifs a même soufflé les fenêtres de son appartement. On sait pourtant que ces explosifs sont quasiment instransportables en de telles quantités, étant bien trop instables. Pour la presse, il était toujours à ce moment-là... bel et bien un informateur de la CIA !

De sacrés dons, qui frisent la magie

Les turcs affirment dans le Turkish Weekly du 15 août 2005 que les israéliens ont gâché l'occasion de remonter tout le réseau en l'arrêtant : en somme que ça s'est fait trop tôt. C'est au travers des barreaux de sa cellule que Luai Sakra crie à la presse qu'il connaissait toute l'organisation du 11 Septembre et que c'est bien lui qui a fomenté les attentats de novembre 2003 à Istanbul. S'il a bien visité le camp de Khalden en 1997, il ajoute aussi qu'il a combattu à Falloujah avec Abou Moussab al-Zarqaoui en Irak, en 2004, qui laisse songeur sur ses grandes facultés d'ubiquité. Si certains de ses propos paraissent être des affabulations notoires, certaines intriguent fort : Sakra se vante par exemple d'avoir participé à l'exécution d'un chauffeur de camion turc enlevé en août 2004. Le pilote avait effectivement été enlevé d'une laverie située sur une base américaine en Irak, et à un moment, Sakra avait justement travaillé dans le service de blanchisserie de la base. En fait, comme les assertions de Sakra paraissent vraiment trop délirantes, toute une bordée d'articles médiatiques dans la presse américaine va tenter de corriger le tir. Le programme Mockinbird de Cord Meyer sait très bien faire ça depuis l'ère Kennedy, ce n'est pas nouveau. Un responsable américain affirme par exemple dans le United Press International, le 17 août 2005] que "nous prenons très au sérieux les rapports qu'il était à Falloujah, et qu'il était lié à al-Zarqawi.  Puis c'est le Washington Post qui "confirme" le 20 février que Sakra était bien "un collaborateur clé d'al-Zarqaoui à Falloujah à partir de mars 2004", et "qu'il a fourni des coordonnées pour des attaques au mortier sur des bases américaines à Mossoul, Samarra, Bagdad et dans la province." Enfin c'est son propre avocat... qui le charge (?), dans le Guardian, le 20 avril, en prétendant que "c'est lui qui a détenu Kenneth Bigley, un entrepreneur britannique en Irak, pendant trois semaines, et qu'il l'a assassiné en octobre 2004". On a bien affaire à une offensive ciblée, proche de ce qui est fait au même moment pour diaboliser au maximum un fantomatique al-Zarqaoui !!! La manipulation de l'opinion est bien présente, et laisse planer le doute sur l'ensemble des attentats du 11 Septembre, à voir ceux qui auraient pu y être mêlés être tous des informateurs de la CIA. Comment auraient-il pu passer au travers de l'organisation de telles attaques imputées à Al-Qaida alors qu'ils faisaient partie des infiltrés du groupe ? Non, décidément, rien ne tient debout dans la version officielle des faits.

L'amalgame à la louche de Posner

On l'a vu hier, Zubeidah avait de bien étranges amis, tous liés à la CIA, dont ils étaient les informateurs. Evidemment, la presse n'évoquera pas ses liaisons douteuses lorsqu'on poussera en avant le cas de Zubeidah, bombardé 3eme homme d'Al-Qaida alors qu'il n'avait aucun lien direct avec le groupe terroriste. La presse va au contraire tisser toute une trame lourdement chargée pour fabriquer des habits neufs à Zubeidah, une écriture dans l'urgence correspondant à la "défaillance" de Ben Laden, placé en avant depuis le début des opérations en Afghanistan. Un journaliste va s'efforcer de faire de Zubeidah un leader d'Al-Qaida présentable, en farcissant sa fausse biographie d'anecdotes en en faisant un organisateur-né de sanglants attentats, y compris ceux du 11 Septembre, auxquels il va être associé en responsabilité. Le problème étant que celui choisi comme doublure de Ben Laden présente des troubles de la personnalité que Gerald Posner, à qui on a demandé d'écrire vite, ne connaît pas ou ne prend pas en compte. L'homme a la réputation en effet de travailler vite, en effet, en pompant tout ce qu'il peut trouver sur le net, ce qui lui avait déjà valu quelques déboires avec la profession, et il ne s'embarrasse pas plus de détails que Nicolas Schmidle, qui rédigera après lui le storytelling de la fin présumée de Ben Laden (voir mes articles à son égard). Posner sera le principal artisan du mélange des genres, en attribuant à Al-Qaida un bon nombre d'actions réalisées par le GPSC algérien, notamment. Comme tout américain, qui ne connaît rien aux divers mouvements islamistes, il pratique un amalgame simplificateur en attribuant tout à un seul mouvement, présenté comme fédérateur alors qu'il ne l'est pas. C'est lui le principal artisan d'un Zubeidah présenté abusivement comme "troisième homme" au sein du mouvement Al-Qaida. 

Un Zubeidah devenu en fort peu de temps un "leader" d'Al-Qaida, ce mouvement flou qui a envahi les écrans du monde entier, alors qu'il ne compte que fort peu d'adeptes vérirtables... sauf si on ajoute ceux que les médias raccrochent comme des wagons au train du terrorisme mondial, faute de comprendre les arcanes des centaines de groupuscules terroristes apparus comme des champignons. Al-Qaida n'est qu'un étiquetage simplificateur.

 

(*) Dans le concert de pro-tortures, Syster se démarquera en montrant une vive opposition au procédé, en évoquant le cas de Zubeidah notamment :

"Les militaires Expérimentés et les professionnels du renseignement savent que la torture, en plus d'être illégalle et immoralle, est un moyen peu fiable pour obtenir des informations de prisonniers. Beaucoup de cas a été fait de la déclaration de l'ancien responsable de la CIA John Kiriakou comme quoi le waterboarding aurait "cassé" un terroriste de grande valeur impliqués dans le complot du 11 Septembre. Il y en a toujours qui, soit par peur ou de l'inexpérience, se précipitent pour appuyer sur le bouton de panique au lieu d'appuyer sur ce que nous savons qui fonctionne le mieux et le plus fiable dans les situations de synthèse. Je voudrais mettre en garde ceux qui voudraient s'appuyer sur cet exemple. C'est une information qui est loin d'être claire, obtenue à partir ce prisonnier par des moyens illégaux, impossible à obtenir par des méthodes légales. Le FBI avait fait un bon travail avec ce prisonnier avant que la CIA ne prenne le relais. Et il ya de nombreux exemples de cas où des informations obtenues par la torture ont eu des conséquences désastreuses. La réalité est le fait que l'usage de la torture produit des résultats contradictoires qui ne sont pas fiables. Le consensus écrasant de professionnels du renseignement est que la torture ne produit pas d informations fiables. Et le consensus écrasant de hauts dirigeants militaires est le fait que de recourir à la torture est déshonorant. L'utilisation de ces méthodes primitives met effectivement nos propres troupes et notre pays en danger."

(*) un jour un de ses avions va même se tromper de livraison. Des militaires américains, pas mis au courant du trafic, vont être fort surpris d'avoir à déballer un lot de Kalachnikovs qui ne leur était pas destiné, visiblement. Les armes sorties de l'avion seront "saisies" et stockées dans un hangar. d'où elles disparaîtront le lendemain même.

Document : Sharjah en 2000, où les avions de Viktor Bout

http://forums.airshows.co.uk/viewtopic.php?f=40&t=39954


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12 réactions à cet article    


  • soi même 30 décembre 2014 15:23

    Il faut aimer les uniformes pour lire tes articles, je reconnais ton analyse n’est visiblement pas à la porté du pékin moyen qui sent fou comme l’an 40 de tes considérations philosophiques !


    • popov 30 décembre 2014 16:11

      @soi même


      qui sent fou ?

      Une perle à ajouter dans une future édition de « La foire aux cancres ».

    • colere48 colere48 30 décembre 2014 18:06

      qui sent fou ?

      Moi j’aime mieux quand ça sent la « foufoune » !!!  smiley  smiley


    • Fabret 31 décembre 2014 09:01

      Auquel on pourrait ajouter le « ça ne tien pas debout »...de l’ancien enseignant.


    • morice morice 30 décembre 2014 15:34

      Il faut aimer les uniformes pour lire tes articles


      non pour ça faut simplement regarder les photos, ce que vous faites, sans lire l’article, à voir vos commentaires débiles.

      • soi même 30 décembre 2014 15:36

        Bon ton gazoduc , il prend la source où dans le gaz de schite ?


      • MagicBuster 30 décembre 2014 16:51

        Pourquoi ne pas considérer que les américains et les russes ont toujours été alliés ?

        Il y a le bon et le mauvais flic, chacun peut choisir le bon qu’il préfère (ce qui ne change rien).
        NB : Demandez au peuple d’Afghanistan

        Dans cette hypothèse, les régulières tensions théâtrales (un peu partout dans le monde) entre ces deux géants n’auraient pour unique but que maintenir un équilibre.
        Si un nouveau pays (n’importe lequel) ou n’importe quelle organisation veut diriger le monde, il apparait impossible de se mettre les deux grands à dos.

        Que se passerait-il si un état disposant de bons renseignements, et dotés de moyens militaires efficaces et discrets découvrait le pot aux roses ?

        Il lui serait indispensable d’agir masqué, voire de faire diversion en orientant vers un (autre) ennemi.
        Ce qui est cool et divertissant, c’est que ça fait causer chez le coiffeur ou sur @vox ...


        • morice morice 30 décembre 2014 16:55

          Pourquoi ne pas considérer que les américains et les russes ont toujours été alliés ?


          ça ne tien pas debout...

          • ahtupic ahtupic 30 décembre 2014 17:47

            « Ca ne tien ? pas debout »
            Tiens, tiens
            Une pensée profonde. Du Morice, quoi, professeur athée.


          • colere48 colere48 30 décembre 2014 18:13

            ça ne tien pas debout...

            quoique.... le bon et le méchant c’est un scénario vieux comme le monde.
            même Dieu s’en sert :
            les Anges contre les Démons
            le Paradis versus l’Enfer
            Jésus contre Lucifer

            A la belle époque on appelait cela être « alliés objectifs » , mais çà c’était avant !!!  smiley


          • Montdragon Montdragon 31 décembre 2014 02:44

            Avant Après  ?
            Il ne s’agit pas des mêmes personnes tout simplement ...
            Il suffit de bien regarder.


            • Pyrathome Pyrathome 31 décembre 2014 11:55

              La CIA aurait-elle manipulé un bon nombre de terroristes ?
              .
              La réponse se trouve dans la question, et cette phrase résume assez bien la synthèse de tous vos écrits sur ces agences du terrorisme d’état....
              La vraie et bonne question maintenant :
              Qui donne ses ordres à la cia ??? mmmh ?
              .
              Qui a « embauché » les anciens nazis à la fin de la guerre au lieu de tous les juger ??
              Qui sont les « actionnaires » majoritaires des banksters us ( et autres ) ???
              Les mêmes qui ont financé le nazisme ??
              Quel le rôle des « sociétés secrètes » , des sectes de tout poil, des loges et autres obédiences malfaisantes déguisés en agneaux ??
              Bref, qui tire réellement les ficelles des marionnettes au « pouvoir » dans le monde occidental, dont notre propre pays fait partie ??
              .
              Vous donnez du factuel, très bien, maintenant il serait grand temps d’en tirer quelques patentes conclusions, après plus de 1200 articles sur le sujet, vous devriez avoir une réponse évidente.....
              Faites-nous en part un peu pour voir qui se cache derrière le vilain méchant loup.....

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