• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > A commencé ses vacances menotté

A commencé ses vacances menotté

 Un 22 décembre

Je l’avais senti, enfin il y avait quelque chose. Ce policier en uniforme au checking, j’en avais parlé à C et R. "il y a un policier, je pense qu’ils vont expulser quelqu’un". Il y avait déjà eu cet antécédent, avec la même compagnie, TAP airlines, le même voyage : Paris Lisbonne. Des policiers à l’entrée de l’avion, sur la passerelle, et j’avais demandé à l’équipage de quoi il s’agissait. "Un simple contrôle". Je n’avais alors aperçu aucun uniforme dans l’avion, et m’était assis.

Cette fois, le check-in. Et ce retard, pour "grève des contrôleurs". Quasiment le seul retard. J’appelle C et R, je pense qu’ils vont expulser quelqu’un. Mais sans aucune certitude, comme ça, comme pour me faire peur.

 

J’embarque le dernier, 4A, fenêtre. Et quatre policiers sur la passerelle, trois gendarmes et un de la PAF (police aux frontières). Cette fois je ne demande rien, je veux voir par moi-même. J’avais prévenu R : "s’ils expulsent un gars, je fous le feu à l’avion". Façon de parler, on s’amuse à se faire passer pour des anarchistes. Je m’assois, et de ma fenêtre un fourgon de la PAF. J’attends alors que les policiers rentrent avec l’expulsé, et je me lèverai alors, mais la porte se ferme. Ils partent, je les vois rentrer dans le fourgon, qui ne bouge pas. Cela fait un moment que je n’arrête pas de me retourner, de chercher des yeux ces tissus bleus entourant une personne. Mais l’équipage est souriant et tranquille, et personne ne bouge...

Le fourgon reste là, et ne pars qu’au moment où l’avion se détache de la passerelle. Il y a quelque chose qui ne va pas, pourtant je ne vois rien, il n’est pas rentré, je cherche bien en première classe, tire le rideau, 

rien. J’hésite à demander, mais on me répondra que c’était un contrôle. Je ne sais pas quoi faire, je suis coincé, nerveux. L’avion prend du temps à décoller, la nuit est magnifique, les lumières de l’aéroport également. On part, et transperce une couche de brouillard au-dessus de laquelle on surnage un certain temps, avec sur le fond un ciel bleu-noir aux teintes d’orange. Je me surprends de la beauté de ce départ, alors que je prends l’avion si souvent. J’attends qu’enfin le signal des ceintures s’éteigne, et que je puisse me lever. J’avancerai doucement, regarderai rang après rang, m’assurerai qu’il n’y a personne. Je ne peux faire autrement.

Le signal met longtemps à s’éteindre, bien plus que d’habitude, et je suspecte injustement une manoeuvre. Ding, je me lève immédiatement, pardon voisin, et m’avance. Regarde rang après rang. Plus rapidement que je le voulais, je ne sais pas pourquoi, je n’arrive pas à ralentir. J’arrive au dernier rang, et je le vois, avec deux personnes habillées normalement, l’une plutôt vieille. Dernier rang, deux hommes et un noir. Mais ils sont en civil, il n’est pas attaché. Le doute dure une demi-seconde, jusqu’à ce que j’aperçoive le vieux lui donner des lacets. Du centre de rétention à l’avion, il ne pouvait se les mettre, évidemment. C’est lui. Je rentre aux toilettes, je ressors, m’assieds, appelle de suite le chef de cabine. Nerveux.

-"Este senhor, ao fundo, ta a ser expulso ?" 

(Cette personne, au fond, il est en instance d’expulsion" ?

Le chef de cabine acquiesce presque inconsciemment, pris au dépourvu par la question quasi-affirmative.

-Je ne peux pas rester dans l’avion.

Je le sais, c’est comme ça, je n’ai pas eu le temps de réfléchir. Je simule une panique, une énorme angoisse, je hausse le ton. Il essaie de négocier, m’amène à côté de la cabine du commandant. Mon réflexe premier a été de simuler un problème de santé, mais ce serait impossible à simuler et puis ça prendrait trop de temps, ça ne servirait à rien. Je n’ai pas vraiment réfléchi, j’ai été pris de cette impulsion, il faut que j’arrête cet avion. Je ne peux pas y rester. Alors j’invoque l’antécédent familial, mon père a été expulsé, et le transforme en souvenir traumatique. Je deviens menaçant, je lui dit que ça risque de mal se finir, j’ai des problèmes psychologiques voyez-vous. "Monsieur, ils ne font que leur travail, et moi le mien". Alors de mes entrailles, "et moi mon devoir de citoyen". Vociféré.

Il a compris que ce n’est pas pour rigoler, les passagers nous entendent, et me dit qu’il va en parler avec le commandant, qu’il faut que je me rasseye. "Pas question, je reste là". Il veut gagner du temps, je lui donne cinq minutes en échange de mon obéissance. Cinq minutes de vive tension, les premiers cris ont déjà avivé l’attention. Ils vont nous faire descendre, ils ne peuvent faire autrement, ils ne peuvent pas prendre le risque de me voir devenir fou, . J’ai le souvenir de ces rebellions de la part des passagers, des équipages. Je ne peux pas laisser faire ça, je ne peux surtout pas participer à ça. Le chef de cabine tarde à venir. Je cherche déjà tout objet suffisamment pointu pour me transpercer les veines. J’essaye et réessaye avec mes stylos, j’en suis déjà à la phase suivante. Il arrive, il a fallu que je l’appelle, je ne sais pas trop ce qui c’est passé, je dois oublier une phase : "Le commandant est en train de voir". Il gagne du temps, encore et encore. Alors Je vous ai prévenu, je suis prêt à tout, soit vous prenez la décision d’arrêter ce vol, soit vous endosser la responsabilité de ce qui pourra arriver". Je vais loin, je sais que je n’ai pas le choix, c’est ça ou ce sera inutile. Le ton hausse. J’avais dans un premier temps pensé à menacer de faire sauter le vol, le plus efficace, mais suicidaire, et totalement incongru. Ça ne rigole plus lorsqu’il revient, il me crie dessus, il ne supporte pas que je le force à parler en français alors qu’il m’a entendu parler portugais, je lui arrache le contrôle de la situation. "Vous continuez alors ? Vous allez voir, je vous préviens une dernière fois, vous vous calmez ou à partir de maintenant vous assumez vos actes et vous passerez devant le tribunal" il me lit mes droits, et me préviens que si je veux aller plus loin, si je perturbe la sécurité du vol j’en assumerai toutes les conséquences : il est violent. Je prends alors ma montre, je lui dis "je ne menacerai la sécurité d’aucun vol, c’est de ma vie qu’il s’agit à partir de maintenant", et me plante la partie pointue et métallique de la montre sur les veines de mon avant-bras. À lui de voir, il est encore temps, nous venons à peine de décoller. Il me prend, essaye de m’arracher des mains mon ustensile, n’y arrive pas. Il appelle alors les deux policiers, qui me montrent leur carte, me demandent de lâcher, je les envoie chier. Me voilà écrasé en deux temps trois mouvement, un genou sur la tête et la carotide écrasée. ça dure, je n’oppose aucune résistance, ils sont sur le point de me casser un bras. Je suis entrain de me faire menotter, par des policiers français, sans aucun mandat sur territoire portugais, au milieu d’une foule impassible. Ils me saucissonnent à mon siège. Voilà, je ne peux plus rien. Je suis menotté. Au chef de cabinet qui me parle dans le même temps et me dit "vous êtes plus calme maintenant, vous êtes plus calme ?", qu’un mot, un seul qui me vient, qui ne me lâche pas : vergonnha, vergonha, voce devia ter vergonha". Honte, et les pleurs sont déjà là. Indifférence. Pas une personne pour s’inquiéter, pour se demander ce qui se passe, pour sortir de son autisme. Qu’on l’envoie en Guinée Bissau et qu’on le menotte tant que je peux passer mes vacances en paix. À deux jours de noël, c’était un enfant : un visage plus jeune que le mien, et je le verrai plus tard, à peine 1M70, le regard un peu hagard dans son sweat bien trop grand. Envoyé dans le désert, fêter noël, lui n’a opposé aucune résistance.. Je pleure, je pleure, j’étouffe, crise d’angoisse, réelle celle-ci. Et l’impassibilité générale, et surtout ces enfants derrière moi, ces voix d’enfants qui demandent "qu’est-ce qui se passe maman, qu’est-ce qui se passe ?" "rien, rien.." Rien. Un de mes voisins, celui qui avait exigé du steward qu’il s’occupe de moi avant qu’il ne le fasse lui même, rigole maintenant avec sa voisine.

Le chef de cabine vient demander à mes deux voisins immédiats, 4C et 4E (couloirs) s’ils sont prêts à témoigner contre moi. Oui oui, tout ce qu’il faudra. Voulez-vous porter plainte ? s’il le faut. Je ne peux m’éviter de me tourner vers eux, encore en larmes. De rage, comment pouvez-vous ? N’avez vous pas un minimum de sens commun ?. J’ai porté atteinte à la sécurité du vol, en menaçant de me couper les veines. 

Silence, et on me renvoie à mes sanglots, à mes idéaux dépassés. Individualistes forcenés, ils me tiennent un discours paternaliste auquel je ne peux que répondre par mépris. J’aurais voulu leur cracher dessus. Le voisin me parle, pas la brute, l’autre qui est resté neutre. Vous n’auriez pas du faire le con, vous êtes dans la merde, ça se règle sur terre ça, ça ne se règle pas dans un avion. Je vous le dis, je pourrais être votre père, je vous le dis comme ça, vous n’auriez pas dû.

⁃ comment pouvez-vous me dire ça ?Comment peut-il. Quel âge aviez-vous en 68, et le 25 avril, ou étiez vous ? Que vous avez vieilli vite...

⁃ mais ce n’est pas la faute de la TAP, c’est une décision administrative, ils ne font que leur travail, vous ne pouvez pas les perturber comme ça... il me redonne le sourire, un sourire narquois, un sourire désespéré. Dire que la TAP n’avait pas le choix... alors que l’aberration est qu’ils aient accepté, qu’ils aient accepté des policiers français, de participer à une politique qui n’est même pas celle de son état...

Puis il insiste, c’est sur terre qu’il faut agir, ce n’est pas dans un avion, je mélange tout, ici je ne pouvais rien. Mais c’est moi qui mélange ? Qui mélange les genres en expulsant, en mettant deux policiers dans un avion civil, en mettant dans le même avion celui qui s’en va retrouver la poussière avec ceux qui rejoignent leur famille pour un noël au soleil ?

⁃ Mais ce n’est pas ici qu’il faut agir, c’est dans des associations, c’est à l’ambassade, regardez vous êtes dans la merde maintenant, et ça n’a rien changé, vous vous rendez compte, vous vous êtes foutu dans la merde, vous aviez pas mieux à faire, vous étiez seul, vous ne pouviez rien faire...

⁃ Combien de personnes sont dans cet avion ? Combien sommes nous dans cet avion ? La TAP aurait pu à n’importe quel moment refuser ces tristes convois, pourquoi s’y prêtent-ils ? comment seul, combien étions nous dans ce vol ?Comment pouvez vous accepter ça, vous qui avez connu une situation similaire ? Quel âge ont vos enfants ? Savez vous quel âge a la personne derrière ? 18, peut-être 19 ans. Vos enfants, ç’aurait pu être vos enfants s’ils étaient nés vingt ans auparavant, vous qui pourriez être mon père. Vous comprenez, que ce n’est que vingt ans de différence ? Qu’est-ce que ça veut dire décision administrative ? Vous auriez accepté alors, ces arguments, si ça avait été vos enfants ? vous auriez accepté qu’on vous dise "on ne peut rien faire, on n’a pas le choix, c’est administratif, et puis on est que des voyageurs ?" Vous l’auriez accepté ?Nous n’avions pas le choix, "c’est l’administration ?", on ne peut rien changer seul ? mais combien étions nous dans l’avion ? combien ? Pourquoi n’avez vous rien fait ?

Je crois au dialogue de sourds, mais je n’y peux rien, je ne peux pas ne pas lui répondre. Il témoignera contre moi, je dois lui faire comprendre, je dois lui expliquer.

Une heure de débat que je croyais stérile, jusqu’à ce que, peu avant l’atterrissage... "oui c’est vrai que la TAP aurait pu refuser"... et puis, un temps... " nous aurions pu faire quelque chose...je comprends"

Je lui avais parlé, je lui ai dit "ne soyez pas surpris par ce qui arrive en Grèce, attendez vous à ce que ça arrive en France, face à une génération dégueulasse comme la votre, si individualiste, si ancrée dans son confort, il n’y a pas d’autre choix, d’autre possibilité pour cette jeunesse. Vous êtes dégueulasse". Mais c’était tout, s’il me prenait pour un anarchiste quelconque, j’étais foutu face au tribunal... alors je lui ai parlé, durement, mais je lui ai parlé, je ne l’ai pas lâché. Jusqu’à ce je comprenne, suivant un long silence.

Puis nous arrivons, je suis un peu plus calme, un peu plus lucide. J’ai entre temps réfléchi, j’ai peur que ma mère use de ses contacts pour m’éviter la procédure normale. Je l’ai fait par intime conviction, c’était quelque chose de juste, je n’ai besoin d’autre défense que celle-là. Je veux que les médias s’emparent de cette histoire, que ces contacts-là soient utilisés, que soit mise en avant l’absolue lâcheté de 200 personnes, l’absolue froideur d’âmes terrorisées. Je veux que l’on fasse de mon procès un cas d’exemplarité, que soient jugés à travers celui-ci tous les torts de notre société, qu’elle ne puisse s’y soustraire. Je n’ai pas eu le temps de réfléchir aux conséquences, elles seront quoi qu’il arrive infimes face à ce que je viens de vivre, et lorsqu’arrivent les policiers, lorsque je vois ces trois voitures de policier aux pieds de l’avion, et que je les vois signaler mon hublot du doigt, je n’ai toujours aucune autre pensée que de tristesse et de désespoir. Je ne comprends pas la société qui nous entoure, je ne comprends pas ce degré d’individualisme, de refus de l’autre, je ne comprends pas ce qui m’y rattache encore. Je ne pense qu’à ça, qu’à l’absence de sens que ma vie a entourée de gens pareils. Et à ma profonde inutilité, à l’immense détresse de n’avoir rien pu faire, d’avoir été seul, et de n’avoir rien changé.

Huit policiers montent les escaliers, on annonce qu’il faut rester assis le temps qu’un passager soit évacué par les forces de l’ordre, ce n’est plus la grève des contrôleurs. On vient me chercher, on me fait lever, les mains derrière le dos. J’aurai voulu demander à mon voisin d’appeler mes parents avec mon portable, les prévenir, il ne l’aurait pas fait. Les policiers me sortent devant tout le monde, dans le silence, impassible silence. Alors je me retourne et les regarde. J’ai honte. Honte pour eux.

 

Moyenne des avis sur cet article :  3.12/5   (98 votes)




Réagissez à l'article

60 réactions à cet article    


  • Sébastien Sébastien 30 décembre 2008 11:20

    Mouais... C’est pas avec des comportements comme ca qu’on change le monde. Ca ressemble plus a l’action d’un psychotique que d’une personne sensee. Les personnes violentes comme vous ne comprennent pas que la situation qu’ils produisent est exactement l’inverse de ce qu’ils voudraient produire.

    Si j’ai un mec qui hurle comme vous dans l’avion, ca ne me donne pas vraiment l’envie d’etre de son cote.


    • Juan P Branco Juan 30 décembre 2008 15:14

       je n’ai fait montre d’aucune violence à un quelconque instant, le geste même d’atteinte à ma propre personne ayant été fait le bras tendu vers le sol, du fond de mon siège, afin que seul le chef de cabine le voit. 

      Je me suis au contraire beaucoup reproché ma discrétion après coup, me demandant si je n’aurais pas du "haranguer" les passagers plus. Mais il est facile, après coup, confortablement installé (et je le dis pour moi même), de dire ce qu’il aurait fallut faire. Comme je l’ai dis, mon action relevait d’une impulsion par aspects irréfrénable, d’une nécessité d’agir. Et dans la dite situation, il n’y avait guère d’autres possibilités pour être effectif, pour réussir à effrayer au mieux le chef de cabine afin d’arrêter ce vol, ce qui était mon seul but. 
      Croyez moi, les passagers n’avaient aucune raison d’avoir peur de moi, et ce serait chercher des excuses à leur leur lâcheté (et donc la reconnaître implicitement) que de raisonner comme vous le faites.


    • Oui bien sûr 30 décembre 2008 16:19

      Supposons qu’avec l’aide d’autres passagers vous arretiez le vol.
      Une fois le vol arrêté, que se passe-t-il pour l’homme assis entre deux policiers ?
      Car c’est bien de lui qu’il s’agit à la base non ?
      Il prend un nouvel avion tout comme vous.
      Vous partirez en vacance heureux d’avoir empêcher avec l’aide des autres passagers l’expulsion de cet homme.
      Il ira peut-être passer une autre nuit en centre de rétention puis sera à nouveau reconduit le lendemain pour des sommes faramineuses...
      Cet homme qu’on expulse ne sert que d’illustration ou de prétexte à l’expression de notre mauvaise conscience peut-être et rien de plus...


    • Sébastien Sébastien 30 décembre 2008 16:42

      Je prends alors ma montre, je lui dis "je ne menacerai la sécurité d’aucun vol, c’est de ma vie qu’il s’agit à partir de maintenant", et me plante la partie pointue et métallique de la montre sur les veines de mon avant-bras


    • Zygomar 30 décembre 2008 18:15

      "Croyez moi, les passagers n’avaient aucune raison d’avoir peur de moi..."


      A priori, à lire votre propre description de votre comportement agité, on est en droit de se poser la question....


    • Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 30 décembre 2008 11:22

      BOYCOTTONS AIR FRANCE, LA TAP ET TOUTE LES COMPAGNIES AERIENNES QUI PRÊTENT LEURS CONCOURS A DES EXPULSIONS ARBITRAIRES ET BARBARES...


      • Yohan Yohan 30 décembre 2008 11:26

        Vous l’avez bien cherché, non ?


        • bobbygre bobbygre 30 décembre 2008 12:21

          cerveau reptilien...


        • Sébastien Sébastien 30 décembre 2008 12:13

          A noter aussi que beaucoup de clandestins sont condamnes pour differents delits en France et sont renvoyes par la suite... Me battre pour defendre les "droits" d’un voleur clandestin, c’est plutot cocasse.


        • Philou017 Philou017 30 décembre 2008 14:56

          Les droits d’une personne sont inaliénables. C’est dans la déclaration des droits de l’homme. Mais Sébastien & co ont des appréciations à géométrie variable.


        • Sébastien Sébastien 30 décembre 2008 16:44

          on ne peut decement pas en vouloir a quelqu’un qui "vole" de la nourriture

          Actias, les voleurs de nourriture sont rares... Generalement ce sont des sacs a mains ou des cambriolages.


        • Deneb Deneb 30 décembre 2008 17:41

          Actias : ce n’est pas une condamnation à mort.

          Parfois si, hélas


        • Bois-Guisbert 30 décembre 2008 12:48

          Fantasmes d’ado boutonneux qui ne sait pas quoi faire pour taper dans l’oeil de la prof’ de physique-chimie, du moment qu’il a conscience de ne pouvoir l’éblouir par ses performances scolaires smiley

          il faut que j’arrête cet avion

          T’as pas pensé à tirer le signal d’alarme smiley smiley


          • foufouille foufouille 30 décembre 2008 12:59

            je comprends mal ce genre de reactions
            l’etranger a pas ete maltraite, donc il etait d’accord pour rentrer dans son pays


            • Oui bien sûr 30 décembre 2008 13:20

              Bonté divine !!!

              BHL doit se sentir rassuré...
              La relève est en marche !


              • caramico 30 décembre 2008 13:43

                Tu as bien fait Juan, si tu as réussi à insérer une larmichette de mauvaise conscience aux boeufs. Les petits ruisseaux font de grandes rivières.
                Mais c’est vrai aussi que tu vas être critiqué, comme un " enfant gâté qui se la joue rebelle tout en ne risquant pas grand chose" et qu’ils vont tout faire pour te faire passer pour un hystérique irresponsable.


                • jakback jakback 30 décembre 2008 13:49

                  Mais c’est ce qu’il est !


                • jakback jakback 30 décembre 2008 13:48

                  @ juan,
                  je trouve que ton voisin siège a été très patient ou pas assez courageux pour te calmer, finalement tu as beaucoup de chance que les passagers soient des individualistes veules, sinon le fils a maman qui a des relations pour lui éviter des poursuites et autres outrages réservés au citoyens lambda, serait descendu en marche.
                  Tu est tellement imbu de toi même que tu dis tout et n’importe quoi, jusqu’a reconnaitre avoir perdu ta lucidité.
                  Mais je pense surtout que tu es mythomane, égocentrique, narcissique, ta place est en psychiatrie pas a sciences -po.


                  • Juan P Branco Juan 30 décembre 2008 15:06
                    je vois beaucoup d’insultes personnelles, et peu d’argumentation... je ne fais que livrer un témoignage, qui a l’air de vous déranger beaucoup tiens. Mais pourquoi ? 
                    Je tiens seulement à dire que je n’ai rien omis (ni rajouté) dans ce texte, j’ai tenu à raconter telle quelle une expérience très désagréable, où j’en suis arrivé à me demander ce que je faisais dans une société pareille, entourée de centaines de personnes ne réussissant pas à voir plus loin que le bout de leur nez. Alors mythomane si ça vous arrange, si vous préférez fermer les yeux. Il y a un an seulement, c’était l’ensemble des passagers qui bloquaient les avions. Aujourd’hui, à coups de 25000 expulsions annuelles, force est de constater que ça passe comme une lettre à la poste, quitte à menotter "l’hystérique" marginal qui continue à ne pas accepter cette situation.
                    Je m’attendais à vos réactions, ne serait-ce que parce que je n’ai pas cherché à me défausser dans cet article et à cacher mes torts dans cette histoire. Mais qu’il est facile de juger de votre position de ce qui aurait du être fait ou n’aurait pas du. Et quant à ceux qui osent dire que la personne expulsée était peut être heureuse, trois jours avant noël !, c’est qu’ils n’ont certianement jamais entendu parler du Guinée Bissau et, mais ça on ne peut leur en vouloir, n’ont pas vu son visage au moment des faits. J’ai conscience de l’inutilité de mon acte, mais j’ai sincèrement cru sur le moment pouvoir faire quelque chose. Et j’aurai pu, si je n’étais pas tombé sur ce mur d’indifférence. Mais je ne m’attendais certainement pas au cynisme de certains autres passagers, et certainement pas au votre.
                    Je n’aurai peut être pas du décrire les faits tels que je les ai vécus, en ouvrant sur mes doutes sur mon action et en ne déguisant pas le profond sentiment d’inutilité et de tristesse qui m’a envahi, peut-être alors vos analogies avec BHL auraient été un peu plus justifiées. Mais avec la distance, je reste certain d’avoir agis comme il le fallait, et que c’est aux autres de se poser des questions. Au lieu d’insulter.

                  • Juan P Branco Juan 30 décembre 2008 15:09

                     pardon pour les multiples fautes, notamment concernant le masculin de la guinée bissau.


                  • jako jako 30 décembre 2008 15:20

                    Juan, oui vous avez bien agis. Le problème pour beaucoup de gens , dont moi en premier est de répondre à la question : qu’aurais-je fait moi ?
                    Car aujourd’hui pour s’opposer à un état de fait pitoyables il faut un immense courage.
                    Tout le monde constate que cela va mal, que l’on recule à grande vitesse en démocratie.
                    Chaque semaine apporte son lot de turpitudes et de prévarications diverses mais rien ne se passe, il n’y a que très très peu de voix pour oser même souligner que ce qui se passe n’est pas bien.
                    Bravo à vous moi je n’aurais pas osé


                  • jakback jakback 30 décembre 2008 16:17

                    Juan,
                    pouvez vous admettre que l’on ne partage ni vos idées, ni vos méthodes pour tenter de les imposées, avoir raison seul contre tous, les lois de la république sont faites pour être respectées, vos bouffées humanitaires de bourgeois élevé dans la soie, devrait vous posez questions, d’ou vient le statut familial dont je jouis, la fortune familialle blanc/bleue 100% garantie, l’hérédité pas trop lourde a porter ? comment un humaniste de votre trempe supporte le fait que maman a suffisament d’influence a un niveau élévé de décisions, sans engendrer certaines compromissions ?
                    Balayez devant votre porte, avant de vous présenter en Monsieur propre de la démocratie, des droits de l’homme et du citoyen, que vous foulez aux pieds des l’instant ou ces derniers représentent une majoritée qui ne vous sied pas.


                  • Juan P Branco Juan 30 décembre 2008 16:49

                     c’est drôle, je vous incite à dialoguer, à poser vos arguments, et vous répondez encore et encore par des attaques personnelles. Vous ne savez rien de moi, ni moi rien de vous. Alors évitez, évitons, les jugements personnels et stériles. Le sujet de cet article, ce n’est pas moi, ce sont les autres passagers qui ont non seulement accepté que l’on expulse quelqu’un dans le même avion que le leur, mais aussi que l’on menotte un passager qui "osait" refuser de rester dans le même vol.

                    Et si l’on débattait sur l’opportunité de mélanger déportations et voyages de plaisir, que ce soit au niveau de la décision étatique que de l’acceptation intéressée des compagnies aériennes ? Et si l’on débattait sur le fait que 25000 expulsions de ce genre, parfois beaucoup plus violentes, 80 vols par jour, c’est peut-être un coût humain et matériel inconsidéré ? Et si l’on se demandait pourquoi l’on commence à distribuer dans les aéroports des feuillets prévenant les personnes des risques légaux d’une opposition à une expulsion ? et si cela révélait une tentative d’étouffer des poussées citoyennes qui se sont multipliées, mais à laquel on oppose l’inamovibilité de "l’acte administratif", de l’arbitraire ? 

                    Et si vous vous demandiez si la violence de vos propos et cette injonction à me taire n’entre pas en contradiction avec votre demande de respect d’autrui et de respect la démocratie, démocratie qui ici se résume à pouvoir profiter en paix de ses vacances sans avoir à se préoccuper du sort d’autrui, fusse-t-il victime d’une injustice ?


                  • Redj Redj 30 décembre 2008 17:32

                    Bonjour Juan,

                    Ne t’inquiètes pas, ils insultent ils insultent, car ils ne comprennent pas qu’on puisse s’opposer à ça. Car vois-tu, s’ils pouvaient, s’ils avaient eux-même le droit de le faire, ils ne se priveraient pas de bien bastonner ce clandestin. Et s’ils avaient le droit de tirer à vue, ils s’économiseraient même un voyage pour ce genre de choses vois-tu...
                    Alors ils ne leur restent que des attaques personnelles.


                  • jakback jakback 30 décembre 2008 17:32

                    Quelle injustice ? la décision justice : est reconduite a la frontière, pensez vous que les magistrats Français soient enclins a favoriser un gouvernement, dont pour la majorité d’entre eux rejettent profondément la politique.
                    Ce n’est jamais sans raison, que les reconduites a la frontière sont décidées, de quel droit, sans connaitre le dossier, vous vous arrogez le droit de contester une décision de justice.
                    Nous sommes un état de droit, que vous estimez bafoué en raison de votre philosophie toute personnelle de la démocratie, la majorité des Français ont choisis une politique correspondant a leur sensibilité politique, désolé si elle n’est pas en accord avec celle que vous souhaitez.


                  • jakback jakback 30 décembre 2008 17:37

                    Il faut raison garder, renvoyez chez eux les indésirables, ne sous entends pas, ni de les bastonner, encore moins de les tirer a vue, stopez l’usage de stupéfiant, vous délirez !


                  • Zygomar 30 décembre 2008 17:44

                    "....j’en suis arrivé à me demander ce que je faisais dans une société pareille....."


                    Et aller jusqu’au bout de tes convictions et accompagner l’expulsé jusqu’au bout du voyage et rester avec lui, chez lui, là las pour voir si des fois çà ne serait pas mieux qu’ici ??


                  • Zygomar 30 décembre 2008 18:20

                    "J’espère bien que ton amende sera corsée. "


                    Sa maman a des relations et également de moyens à l’évidence.......


                  • Oui bien sûr 30 décembre 2008 14:24

                    Je prends alors ma montre, je lui dis "je ne menacerai la sécurité d’aucun vol, c’est de ma vie qu’il s’agit à partir de maintenant", et me plante la partie pointue et métallique de la montre sur les veines de mon avant-bras.

                    Peut-être est-ce du second degré...

                    Ce qu’on pourrait prendre pour l’autoglorification et la suffisance du rebelle messianique autoproclamé(seul contre tous... Rachetant les péchés de l’homme moderne individualiste en s’auto-affligeant un chemin de croix par delà les nuages, chemin qui culmine dans la beauté transcendantale d’un poignet transpercé par une montre et ce dans l’unique but de sauver l’âme du vacancier égaré...) n’est peut-être qu’une parodie visant ces monstres de bien pensance qui depuis trop longtemps déjà vérouillent, appauvrissent et standardisent toute éthique et toute morale, vivant dans la représensation constante de leur extraordinaire courage, de leur humaniste bienveillance et surtout de la divine (au sens laïque du terme...) vérité qu’ils portent et pronent avec tant de talent et de panache et d’abnégation et tout et tout et tout... Ces grands hommes, ces auto-masturbés.

                    Seigneur, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font !

                    N’aurait-il pas été plus sage et constructif de parler à ce fameux clandestin ?
                    Essayer de comprendre ce qu’il ressent, ce qu’il veut ?
                    Peut-être était-ce le seul réconfort à lui apporter ?
                    Peut-être est-ce la seule révolution à apporter, celle demeurant à notre portée dans un avion en vol du moins... ?

                    La question est de savoir si les charmants policiers auraient toléré cette discussion... Il n’y a aucune raison qu’ils la refusent en tout cas et peut-être même auraient-ils participé.

                    A bon entendeur...



                    • Raoul Schol 30 décembre 2008 15:16

                      Je sais pas ce qui m’angoisse le plus, la réaction des flics ou bien celle des voyageurs. Les flics, surtout en France, sont des fachos et on le sait, je ne suis donc pas étonné de leur comportement. Ces vaillants petits soldats qui ont abandonnés leur esprit critique à l’entrée de l’école de police appliquent scrupuleusement le règlement et ne reculent devant aucune infamie pour protéger la sacro-sainte notion d’ordre public, pas étonnant donc qu’ils expulsent les "bougnoules" et menottent les dissidents c’est à dire ceux qui par miracle ont sus conserver un minimum d’humanité pour désapprouver la politique fasciste du gouvernement et assez de courage pour le signifier. Que dire en revanche du comportement des voyageurs ? Qu’ils ne soient pas choqués par l’expulsion d’un sans papier passe encore, admettons qu’après toutes ces années l’honnête père de famille ait perdu son humanité et ne soit pas dérangé par le fait que dans l’avion qui l’emmène passer Noël au soleil les forces de police de son pays renvoient un pauvre quidam dans son ghetto. Ce qui me bouleverse en revanche c’est que personne n’ait eu le courage de se lever et de protester lorsqu’ils t’ont menotté. Pourquoi ? Parce-que cela prouve d’une part que nous ne sommes plus choqués par une telle mesure, que notre confiance dans les forces de police est presque aveugle et que d’autre part, même choqués, nous n’avons pas le courage de le montrer et de protester. En somme nous préférons fermer les yeux devant l’injustice plutôt que se poser des questions embarrassantes qui pourraient nous amener à critiquer le système dans lequel nous évoluons. Triste constatation.

                      Quant à toutes vos réactions je ne veux même pas y prêter attention, quelle importance peuvent avoir les remarques de bourgeois qui , refugiés derrière leurs ordinnateurs, trouvent le courage d’assassinner verbalement un malheureux qui a eu l’audace de contester les valeurs et l’ordre qu’ils défendent.
                      Les voleurs de pomme en prison, les bougnoules dans leurs mourroirs, les dissidents aux goulags ! Vive la Démocratie, vive la République, vive la France !


                      • Oui bien sûr 30 décembre 2008 15:38

                        Je ne vois qu’un "malheureux" dans cette histoire c’est le type qu’on ramène de force dans sa patrie.
                        Les états d’âme de tous ceux qui l’entourent ne sont que dérisoires même un hypothétique remord ou malaise de la part d’un policier qui, ne l’oublions pas, ne fait que suivre les ordres d’une hiérarchie subordonnée (et c’est logique) à la politique du moment.
                        De la même façon que vous etes impitoyables envers ce policier, qui rappelons le est un être humain, et que la carricature (fasciste, etc etc etc) pointe tout de suite le bout de son nez, je me permets également de caricaturer la réaction de notre bienveillant et civique passager (bien qu’il se soit déjà carricaturé lui même).
                        Il me semble que toute cette comédie ne peut rien apporter de bon pour personne et c’est peut-être pour cela que les passagers ne bloquent plus les avions...
                        Plutôt que de refuser en signe de révolte l’aide des relations de maman il faudrait à mon sens utiliser ces mêmes relations, cette aubaine, pour faire entendre sa voix et protester plus efficacement qu’avec une simple crise de nerf.


                         


                      • Zygomar 30 décembre 2008 17:49

                        "Les flics, surtout en France, sont des fachos ...."


                        Ben oui, sinon ils ne seraient pas flics évidemment..... Même ceux de la Stasi, ils étaient des fachos, pas vrais.
                        Raisonnement (enfin, si on peut appeler çà un raisonnement) de beauf aviné......


                      • Jorge Atlan 30 décembre 2008 15:19

                        Ho là camarades, je vous très durs avec le jeune homme !
                        Pas facile dans ce genre de situation de réagir, de savoir quoi faire. il a essayer !
                        Juan c’est peut être trompé de cible, de lieux sans doute pas, de citoyennetée ?
                        On ne peut en tout cas pas lui reprocher d’avoir des convictions, du courage. Mais pourquoi, pour éviter qu’un sans papier ne rentre pas chez lui ? 
                        Qu’auriez vous fait a sa place ? Je me suis posé la question et je suis bien en peine d’y répondre. Pour une raison simple pour commencer, je n’ai jamais pris l’avion. 
                        Mais cela empeche t il d’agir ?
                        il est vrai que son article est a fleur de peau. Tout est dans le ressentie, dans le pathos, et un peu perte de contrôle et de réalisme, mais ne peut on mettre cela sur le compte de la jeunesse ? 
                        Après, après, il est, il semble a certaines informations qu’il donne, le produit de son milieu. 
                        c’est un très bon témoignage d’une réalité sociale, de classe, et il n’a pas les mêmes préoccupations que le lecteur lambda. Je m’étonne de tous ces gens qui, içi et ailleurs, on assez de temps pour entretenir un blog et pondre des articles a la chaîne. Quand je vois le temps que je mets a vous répondre.. 
                        J’ai parcourus rapidement un autre de tes écris, Juan, et je m’étonne que quelqu’un qui peut écrire une lettre ouverte a un ou une jeune de Neuilly, et l’y invite a descendre dans la plèbe, soit si imprégné de son environnement. 
                        Tu (Tu permettras a un compagnon de langue, de la quarantaine, de te tutoyer) portes un regard bien dur sur ton voisin de siège. Je t’invite à non pas lui argumenter tes convictions mais à l’écouter sur son Etrangeté, sur son assimillation, sur les souffrances qu’ont pu entrainer son déracinement. Et si il es un peu plus vieux sur ses souvenirs de l’atmosphère de suspicion et de craintes pendant la période de salazar. tu auras un autre ressentie, d’autres mots et d’autres horizon. 
                        En tout cas ne perd pas ta capacité a d’indigné. Elle te gardera les yeux ouverts. 


                        • Zygomar 30 décembre 2008 17:51

                          ".....je n’ai jamais pris l’avion....."


                          Cà au moins c’est bien, c’est écolo. Pas d’émissions carbone !!!


                        • emilie 30 décembre 2008 15:50

                           Quelle erreur de penser et de croire que l’etre humain vaut encore quelque chose. Face à la majorité désapprobatrice que fait-on ? On se tait et on se rassoit ! Par peur des vagues ! Surtout eviter les problemes ! Quitte à renoncer à ses idées et à ses principes.
                          Ce garçon devait bien etre d’accord puisqu’il n’ y avait QUE deux flics pour le ramener et un pays entier qui le rejette ! Il avait forcement fait quelque chose de mal, hein ? puisqu’on le renvoie, puisque l’administration et notre justice ont statué ! Et elles ont toujours raison. Apres tout on est pas le dépotoir du monde, virons les dechets !
                          On se dit aujourd’hui citoyen du monde, mais surtout chacun chez soi ! Pas trop de mélange, on va finir par etre ENVAHI !!
                           La misère on la veut pas trop proche. On l’ecarte. Sinon on pourrait bien se mettre à realiser qu’on a pas tellement le droit de se plaindre, nous. On a un boulot, un toit, de quoi bouffer, une famille, des amis, des attaches, une identité. Il en faut du courage a ces mecs pour tout risquer, tout lacher de ce qu’il connaisse et s’aventurer dans un pays completement etranger, dont ils ne savent rien, avec le seul espoir d’ameliorer un peu leur sort.
                          Nous, on a le droit de se poser en penseur quand lui, il pense à survivre.

                          Si tout le monde estime que c’est normal, continuons sur notre lancée... après tout, on est tellement bien parti !!


                          • Oui bien sûr 30 décembre 2008 16:01

                            Quelle est votre échelle de valeur ?
                            L’être humain a-t-il déjà valu quelque chose ?
                            Quoi et quand selon vous ?
                            Quelle est donc cette vérité, cette morale supérieure qui vous permets de juger l’être humain sans valeurs ?
                            Vous incluez-vous parmis ces "êtres humains" ?


                          • maxim maxim 30 décembre 2008 16:07

                            article de mythomane !

                            ça vaut même pas un coup de cidre !


                            • Kobayachi Kobayachi 30 décembre 2008 16:38
                              @ l’auteur,

                              Par pitié, dites moi que vous n’etes pas vraiment en science-po !  smiley

                              C’est impossible, ou bien vous n’y avez strictement rien appris... comment quelqu’un en science-po peut-il avoir un comportement aussi puéril ?

                              N’y avait-il vraiment pas d’autre moyen plus efficace pour se battre contre les expulsions ?

                              Demandé à vos profs, je suis sure qu’ils pourront vous éclairer.

                              • Raoul Schol 30 décembre 2008 17:13

                                Un moyen plus efficace ! Qu’est ce qui peut être plus efficace que de s’opposer directement à l’expulsion d’un immigré dans le vol qui le reconduit vers son gettho ? Si tu penses aux moyens habituels (démocratie, vote, etc) je pense que Juan les utilisent aussi !

                                C’est fou comme les réactions sont violentes, allant même jusqu’à qualifier l’auteur de mythomane. Je comprends pas ce qu’il vous a fait, si ce n’est de ne pas aller dans votre sens. Vous réagissez comme des bourgeois protégeant leurs maigres intérêts mais ce que je ne comprends pas c’est quels sont justement ces intérêts. Voyez vous dans tous les immigrés des salauds de pauvre qui viennent piquer les jobs des français et ébranler l’ordre public ? C’est selon moi l’explication la plus plausible à vos réactions. J’en vois une autre, la méchanceté bête et méchante, on condamne ce qu’on croit être un petit bobo en mal de révolte, un anarchiste boutonneux un peu mégalo sur les bords. Défendre de tels arguments prend tout son sens si l’on est fasciste ou que l’on appartient à une élite dont les intérêts convergent avec ceux du gouvernement mais je ne pense pas que vous apparteniez ni à l’une ni à l’autre de ces catégories. J’aimerai donc savoir ce qui vous pousse à prendre position contre l’auteur de l’article et à défendre bec et ongle la politique du gouvernement.

                                Serait-ce la naïveté de Juan qui vous rappelle celle que vous avez perdu ou peut-être son courage qui fait apparaître votre lacheté ?? A mon avis vos réations servent à consolider la vision que vous vous faîtes de la réalité et à justifier votre vil comportement en vous reposant sur une forteresse idéologique sans faire le moindre effort intellectuel. Si seulement son article avait pu vous ébranler quelque peu et introduire le doute dans les raisonnements bien huilés que vous déféndez et dans la propagande des gouvernements dont vous êtes les plus fervents défenseurs...


                              • pascaline 30 décembre 2008 16:52

                                Je suis consternée par la plupart des commentaires ...
                                En tout cas, je salue le courage de ce jeune homme qui n’a pas pu rester indifférent, qui a eu le courage de se lever, de faire ce qu’il pensait le mieux, la seule chose à faire à ce moment-là, pour lui.
                                Bien sûr, il eut mieux valu .... que ... et après coup, c’est toujours facile de le dire. Qu’aurais-je fait de mieux à sa place ? Il a agit du mieux qu’il pouvait ... Au moins, il a fait quelque chose...Bravo !
                                Par contre, maintenant, si la situation des gens qui n’ont pas Le Papier, ce fameux papellard, le touche, il peut se renseigner pour essayer d’aider au mieux. Et je commence à croire que au mieux, c’est certes parfois en agissant avec son coeur, ses tripes, comme on peut (comme là) mais aussi en se renseignant, en sachant que les gens n’ont pas à payer pour circuler avec des personnes menottées, baillonnées (au pire) et étouffées (comme cela s’est malheureusement déjà vu). Il n’a pas payé pour voyager dans ces conditions (cela a suffit heureusement parfois pour que un argument de ce type permette à des gens de l’avion de soutenir le passager pas content de ces conditions de voyage et fasse descendre l’escorte et le terrible criminel "sans papier" ). 
                                C’est aussi par exemple en rejoignant des groupes d’aide aux sans papiers ...
                                Je pense que dans un pays de libertés (comme le nôtre) on peut quand même poser des questions pour savoir ce qui se passe. On peut quand même dire que l’équipage, le commandant n’est pas obligé d’accepter cette situation, qu’ils ont le choix. Ce courage se pait parfois : la preuve est que 3 philosophes qui ont osé poser des questions au sujet d’une personne en voie d’expulsion se sont retrouvées menottées et en garde à vue, il y a quelques jours ...
                                Ce jeune homme a agit avec coeur et courage ! C’est déjà ça, même si il n’a pas réussi à entraîner des gens avec lui.
                                Quand à l’argument des sans papiers qui auraient commis des délits : je pense qu’effectivement, il vaut mieux se dire cela devant l’abjection de cette situation ... Traiter ainsi en criminel un homme qui ne cherche qu’à travailler pour vivre et nourrir les siens. Traiter en criminel un jeune homme qui est solidaire de ce monsieur. Quand on s’informe un peu, on se rend compte qu’une bonne partie des gens sur cette planète n’ont pas vraiment d’autres choix que celui de l’exil parce que c’est une question pour eux de survie. Tout simplement. Et très tristement.
                                Encore une fois, jeune homme, je dis bravo à votre courage et à votre coeur.
                                Merci de votre humanité. Merci de ne pas vous résigner.
                                Si un jour j’ai un gros problème dans la vie, je préferai vous croiser vous que vos voisins d’avion, prêts à témoigner contre vous .... Je dis cette dernière phrase un peu pour sourire ...mais en vérité, toute cette histoire me rend plutôt triste. Heureusement que vous êtes là ...


                                • foufouille foufouille 30 décembre 2008 16:52

                                  quand on fait sciences po, c’est pour etre ploutocrate comme ses parents
                                  apres cette experience a mettre sur le CV "numanitaire", il faudrait

                                  - fumer un gros petars

                                  - manifester

                                  - s’engager dans une asso numanitaire pour aider les pauvres etrangers (pas blanc !)

                                  ensuite le nauteur pourra detourner une montre a 35000


                                  • Olga Olga 30 décembre 2008 17:11

                                    foufouille,
                                    Vous êtes sans conteste le roi du raccourci... smiley 
                                    Alors que David Vincent cherche encore, lui : " Pour lui, cela a commencé par une nuit sombre, le long d’une route de campagne, tandis qu’il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva... "


                                  • foufouille foufouille 30 décembre 2008 17:34

                                    @ olga
                                    certains dirigeants de manifs ont fait ............ ploutorates
                                    donc science po ..........
                                    en plus ca fait bien sur le CV du petit bobo bourgeois
                                    il suffit de chercher eco village .......... tous des tres riches bobos


                                  • Zygomar 30 décembre 2008 17:39

                                    Devriez écrire des romans, vous semblez avoir un don pour l’affabulation.....
                                    Une expulsion de Paris à Lisbonne ? De quelle nationalité était donc cette personne "expulsée " d’un Etat Membre de l’Union européenne vers un autre Etat Membre ??? Etait-elle initialement entrée illégalement sur le territoire européen par le Portugal ? Vous semblez vous être agité sans réellement savoir pourquoi.

                                    Si votre histoire est vraie, vous avez eu de la chance que le commandant de bord ne vous fasse pas arrêter par la police portugaise à l’arrivée comme il en avait le droit pour avoir perturbé le vol par des manifestations intempestives qu’il aurait pu qualifier de dangereuses pour la sécurité du vol.....

                                    ".....au moment où l’avion se détache de la passerelle. Il y a quelque chose qui ne va pas, pourtant je ne vois rien, il n’est pas rentré, je cherche bien en première classe, tire le rideau....."

                                    A ce moment vous auriez dû être assis et attaché et pas en train de vous ballader en fouinant .

                                    La description de votre comportement pendant ce vol dénote clairement un état psychique sérieusement perturbé mon vieux, faudrait mieux vous faire soigner.


                                    • Agoravocs 30 décembre 2008 17:54

                                      Je comprends parfaitement le sentiment d’impuissance de l’auteur, et suis complement d’accord avec le fait de dire que les gens ne voient plus plus loin que le bout de leur nez.
                                      Neanmoins je pense en effet qu’il y avait certainement d’autres moyens de manifester son desaccord avec cette expulsion. La menace de l’auto-mutilation n’est certainement pas la meilleure facon de proceder...
                                      Depuis son arrivee a la porte d’embarquement Juan avait senti ce qui se tramait, il ne peut donc legitimement pas invoquer une reaction "sur l’instant" pour expliquer son geste.
                                      Par contre, ce qui est plus desolant, ce sont les reactions limites racistes qui amalgament expulsions avec delinquance. En effet, 99% des reconduites a la frontieres ne sont pas des"peines" pour avoir commis un acte de delinquance, comme semble insinuer Sebastien, le seul tord des ces expulses est d’avoir mis un pied en France sans y avoir ete invite.
                                      Pour finir c’est clair que l’erreur de Juan est d’avoir parseme son article de details tentant a montrer son niveau social. Tout le monde sait que la rangee 4 est en premiere (tout du moins dans un avion de 200 places). Ce detail n’a aucun interet dans l’histoire, de meme le fait que sa mere ait des relations haut placees qui pourraient influencer la decision juridique...

                                      Mais je suis content de savoir que des personnes comme Juan existent encore, ce genre d’utopistes qui, confrontes a une situation revoltante, se bougent encore pour essayer de changer les choses. C’est beaucoup trop rare de nos jours...


                                      • Zygomar 30 décembre 2008 18:06

                                        ".....j’ai peur que ma mère use de ses contacts pour m’éviter la procédure normale...."

                                        "....Ce detail n’a aucun interet dans l’histoire, de meme le fait que sa mere ait des relations haut placees qui pourraient influencer la decision juridique...

                                        Mais je suis content de savoir que des personnes comme Juan existent encore, ce genre d’utopistes qui, confrontes a une situation revoltante, se bougent encore pour essayer de changer les choses. "


                                        C’est évidemment beaucoup plus facile de se faire remarquer en faisant le guignol de façon à se donner des airs de sauveur de l’humanité souffrante, lorsque l’on sait qu’on peut le faire en toute impunité puisque "sa mère usera de ses contacts pour éviter la procédure normale".... Faire la révolution est effectivement beaucoup plus confortable dans ce contexte. Révolutionnaire en peau de lapin (ou ne serait-pas plutôt du vison ?....)


                                        • Deneb Deneb 30 décembre 2008 18:20

                                          C’est normal qu’il soit expulsé. Il a peut-être commis le crime de ne pas avoir ses papiers en regle !


                                          • Zygomar 30 décembre 2008 18:33

                                            Avez-vous déjà essayé d’entrer dans un pays quel qu’il soit mais de préférence africain et après avoir réussi de séjourner dans le dit pays (même sans commettre aucun délit) sans aucun titre vous autorisant à le faire ?

                                            Vous ne tarderez pas à goûter des délices des geoles tropicales. Et pourtant vous n’aurez commis que le crime de ne pas avoir vos papiers en règle.

                                            Si vous n’avez pas de gros moyens pour "adoucir" le crime en question et "faciliter" les procédures, vous aurez tout le temps de réfléchir à l’intérêt qu’il y a à respecter les lois et réglements du pays d’accueil.

                                            Et à ce moment vous vous prendrez à regretter que les flics facistes du pays en question ne vous expulsent pas vers votre pays d’origine.

                                            Je ne vois pas pourquoi ce qui marche dans un sens ne marcherait pas aussi dans l’autre. A moins que vous ayez une bonne raison pour expliquer pourquoi on doit respecter la loi à un endroit et pas à l’autre.


                                          • Deneb Deneb 30 décembre 2008 19:51

                                            @ Zygomar

                                            Mossieu, siuplait, me denoncez pas, je n’ai pas mes papiers en règle. Je suis naturalisé français depuis 18 ans, mais je n’arrive pas à renouveller ma carte d’identité. L’extrait de naissance de Nantes ne suffit pas, c’est pourtant ecrit dessus "nationalité française". On m’a demandé un tas de papiers, et je n’arrivais pas les rassembler tous. Alors problème pour prendre l’avion, etc. J’en ai eu marre, j’ai demandé une carte d’identité et un passeport lors des vacances dans mon pays natal, un membre récent de l’EU, et je les ai eu en 3 jours. Je suis donc de nouveau un immigré.

                                            Je pense tout de même que l’auteur préferé de nos fonctionnaires doit être indiscutablement Franz Kafka, qu’ils ont dû prendre comme modèle pour organiser leur administration.

                                            Ceci dit, s’il m’expulsent, ça va toujours me payer un voyage à l’oeil (et sous bonne escorte en plus) pour aller voir ma famille.


                                          • Caius Bifidus 30 décembre 2008 19:29

                                            Bravo Juan !

                                            Que m’importe votre origine sociale ; que m’importe si votre réaction n’a peut-être pas été la meilleure qu’il eut fallut qu’elle soit dans ce cas ; je suis pour ma part ouvrier ("petit" technicien SAV), et je ne suis plus vraiment tout jeune ; je pourrait même peut-être être votre père, mais par tous les dieux, que je préfère votre geste de VIE, de DESIR DE VIE, que la lâcheté dont ont fait preuve les "autres", comme il y a plus de 60 ans, ici en France, face à des régimes qui terrorisaient presque tout le monde, sauf les plus courageux, les plus vivant d’entre les gens d’alors !
                                            Il faut que nous réagissions face à la politique inique du "gouvernement" actuel afin de dénoncer, d’empècher, les expulsions de personnes dont la plupart du temps, l’unique "faute" c’est de venir chercher un avenir meilleur dans un pays dont le système économique monstrueux n’en a aucun besoin ("immigration choisie" qu’y disent ).
                                            Quand aux commentaires de certains ici.........ils salissent l’éthique citoyenne d’AV !!!!!!!!!!!!! et démontrent la lâcheté qui est l’un des thèmes de cet article, ainsi que le manque manifeste d’humanité dont font preuves certains gugusses.( Ehh les mecs....on est sensé être en démocratie....et la démocratie, c’est d’abord les valeurs humanistes que l’on est sensé y défendre )
                                            Résistance résistance !


                                            • Zygomar 31 décembre 2008 09:27

                                              ".....et la démocratie, c’est d’abord les valeurs humanistes que l’on est sensé y défendre ) ...."


                                              Certes ! Mais c’est AUSSI le respect des lois et réglements, des us et coutumes du pays qui vous accueille.... Cà marche (ou plutôt çà devrait marcher) dans les deux sens si chacun jouait le jeu honnêtement. 
                                              Le fait d’être entré illégalement dans un pays ne donne strictement pas plus de droits que ceux
                                              dont bénéficient ceux qui respectent les lois...... 


                                            • Zygomar 31 décembre 2008 09:31

                                              ".....et la démocratie, c’est d’abord les valeurs humanistes que l’on est sensé y défendre ) ...."Certes ! Mais c’est AUSSI le respect des lois et réglements, des us et coutumes du pays qui vous accueille.... Cà marche (ou plutôt çà devrait marcher) dans les deux sens si chacun jouait le jeu honnêtement. Le fait d’être entré illégalement dans un pays ne donne strictement pas plus de droits que ceux dont bénéficient ceux qui respectent les lois...... 


                                            • Sébastien Sébastien 30 décembre 2008 20:50

                                              L’expression sans-papier est une trouvaille geniale. Il me semble que c’est le DAL qui l’a trouvee. Peu importe. Sans-papier, c’est beaucoup mieux que clandestin. Un clandestin c’est pas bien. Un sans-papier c’est attendrissant, il a peut-etre perdu ses papiers ou ne les a pas sur lui.

                                              Oui je sais, je suis un monstre. On devrait accueillir toute la misere du monde. Apres tout, France terre d’accueil. Sauf que c’est pas possible. Il y a un moment ou la reverie doit rencontrer la realite. Et puis serait-ce utile d’accueillir des personnes de pays pauvres qui vivront une vie de merde en France, loges dans des conditions lamentable, avec un boulot de merde ou ils triment pour gagner 3 francs 6 sous ? Je ne crois pas.

                                              Les occidentaux preferent piller les pays pauvres, filer des thunes aux dictateurs et fermer les yeux en echange de juteux marches. C’est la d’ou vient le probleme. S’opposer a une expulsion dans un avion est inutile mais surtout ne s’attaque qu’aux symptomes et pas a la cause profonde du probleme.


                                              • Emmanuel Aguéra LeManu 30 décembre 2008 21:49

                                                "Oui je sais, je suis un monstre."

                                                Exact.


                                              • Jorge Atlan 31 décembre 2008 01:59

                                                Si tu es un monstre, hé bien tu n’es pas le seul !
                                                Je m’interroge aussi sur l’ouverture des frontières. Et c’est d’autant plus déstabilisant que je suis aussi un immigré. Européen, mais avec une carte de séjour encore valide et je suis conscient d’avoir pu moi aussi à une époque bénéficier des capacités d’accueil de la France. Mais est ce pour autant, que l’on doit accepter un déferlement d’immigration économique venu essentiellement d’Afrique ?
                                                Je n’ai pas de réponse, juste des questions.
                                                Les richesses des pays africains ont été pillées dès leur découverte par mes ancêtres, de l’or, aux diamants, les bois, les humains. Y a t il quelque chose de changer ?
                                                Que fait-on pour permettre à ces pays de pouvoir profiter pleinement de ces richesses ? Enrayer ce flux ne peut se faire que si ce créé des conditions de vies acceptables sur place. L’aide économique institutionnelle est une mascarade qui cache de nouvelles exploitations. Les quelques projets associatifs sont anecdotiques et dérisoires, mais ils ont le mérite d’exister et de rendre un peu de dignité à l’exploiteur.
                                                Certes nous ne pouvons pas rester indifférents ces problèmes puisqu’à terme c’est nous qui nous condamnons. Le travail au noir est une pression de plus sur les emplois et les salaires. La Désindustrialisation continuelle de nos politiques nous emmènent aussi sur des chemins de pauvretés et d’affaiblissement du modèle occidentale.
                                                Curieusement peu d’étude ou de point de vue esclavagiste sur les formes "modernes" de l’économie. Nous constatons tous les jours la faillite du néo libéralisme et de la globalisation. Et rien, rien que de petits fluets qui se drainent par ci par là. Rien sur la formidable aberration d’un système qui se condamne à une fuite en avant de plus en plus catastrophique.
                                                Que ferons nous quand les pauvres français seront devenus la majorité, qui fera fonctionner une économie de service et pour qui ?
                                                De la délocalisation de la sidérurgie, du textile, de la chaussure, au clandestin menotté dans un avion, il y a une logique, une suite ininterrompue de points qui nous ancrent dans une nouvelle société féodale ou les politiques sont aux services des banquiers et de certaines compagnies internationales.
                                                Mes compétences s’inscrivent dans le champ de la psyché humaine, d’économie je ne connais rien mais faut il être aveugle pour ne pas voir les conséquences de ce qui est mis en pratique.
                                                Aujourd hui l’on s’attaque au vivant, humains, avec les brevets sur les gènes, les miennes, les vôtres ; plantes avec les tentatives d’imposition de plantes transgéniques ; des graines infécondes qui ne peuvent se reproduire. L’on tient le paysan captif, s’il veut replanter l’année suivante, il faut payer. Mais cela ne suffit pas il faut contaminer les autres plantes, les proliférations des génomes transgéniques font que plus aucunes plantes ne sera saines et viables !
                                                Pourquoi, la fondation privée de Bill Gates, Monsanto et d’autres ont ils procédés a l’édification d’une banque fortifier des graines en arctique ? Par pur Altruisme ? Allons quel formidable investissement que celui de quelques graines ne coutant rien, et saines quand toutes les autres seront génétiquement modifiées et stériles.
                                                Il ne s’agit pas de se battre pour ce sans papier la, même pas pour qu’il soit un sans papier mais qu’il soit un homme capable de nourrir sa famille et de se créer un futur d’espoir et de prospérité.
                                                Dans notre folie, et nos certitudes de "modernes" nous oublions l’essentiel, l’équilibre entre l’humain et la nature, entre l’humain et l’humain. Avec des territoires définis, des langues à eux, et une terre et un peuple auquel nous pouvons nous identifier, ou nous assimiler. La théorie du nomadisme a l’échelle globale, ne produira même pas les hordes de Gengis Kan, juste l’errance d’une humanité d’apatrides sans consciences ni savoir.. Juste une foule immense de désespérés. Et l’on sait ce que les foules désespérées sont capable de faire.
                                                Après ce témoignage d’émotion, je me demande ce que pourrait donner une réflexion sur ce que tu as vécu, avec les outils que l’on te donne à science po, le savoir que tu as pu accumuler au cours de ton cursus.
                                                Pour poser un acte, il faut en connaitre les tenants et les aboutissants. Pour tendre la main a ce jeune expulsé, il faut connaitre ce dont il a besoin.
                                                L’immigration n’est pas un choix, c’est une fuite, une échappée vers la vie, vers l’espoir de jours meilleurs.


                                              • Deneb Deneb 31 décembre 2008 08:58

                                                George (not my piece of) Cake : ...inventions technologiques occidentales...

                                                J’imagine que vous parlez des armes de destruction massive ? Ou du crédit à la consommation et autres innovations bancaires ?


                                              • tom81 31 décembre 2008 05:53

                                                Lisez le camp des saints de jean Raspail... Personnellement je juge ce témoignage navrant et irresponsable.
                                                La France n’a pas vocation à accueillir toute la misère du monde.


                                                • hgo04 hgo04 31 décembre 2008 09:38

                                                  Ben je ne vois qu’une solution. Un fichier international des fauteurs de troubles en avion... Vous deviez être interdit dans un avion, comme certains le sont dans les casinos... Il vous restera le train et le bateau...

                                                  Je suis aussi issu de l’immigration... A votre avis pourquoi ma famille n’a jamais été expulsée ?? pourquoi ne vois je rien d’inhumain au retour chez EUX des gens qui se trouvent illégalement en France ??

                                                  Maintenant, vous pouvez faire une action d’éclat, une action que tous, même ceux qui ordonnent ces expulsions, ne vous critiqueront jamais... ADOPTEZ un enfant de ces pays la, monsieur.. Même plusieurs.. Donnez leur logis, nourriture, protection et éducation.... et ne laissez pas cette tache à la "société".. Vous aurez alors une certaine crédibilité...

                                                  Cela dit, avant de critiquer ce pays pour ce que vous qualifiez d’injuste, dites nous pourquoi ces pays, d’où ces gens sont originaires, pourquoi ils n’arrivent pas à garder leur popultaion ???

                                                  Cela me fait souvenir de CASTRO, qui profitait de ces bateaux d’émmigrants, pour vider ses prisons...

                                                  Etes vous surs que nous avons que le haut du panier parmis ces immigrants ??

                                                  Les dirigeants de leurs pays sont ils si respectueux qu’aucune critique ne leur est adressée par vous même et ceux qui se "révoltent" de la situation ?? Ben non... C’est ce qu’il y a de comique dans cette situation : notre démocratie est critiquée et attaquée à tous va, tandis que ces pays sont épargnés par votre fougue..

                                                  Manifestez donc dans les capitales de ces pays, votre action sera alors remarquée.. et en attendant ne touchez pas à nos avions...


                                                  • vivelecentre 31 décembre 2008 18:54

                                                    vers quelle destination était expulsé ce clandestin ? Le Brésil ?

                                                    comment s’est finie votre histoire au niveau judiciaire ?


                                                    • Iren-Nao 1er janvier 2009 13:23

                                                      @ L’auteur

                                                      Mon petit bonhomme. Je te trouve un peu emotif, avant de prendre l’avion gobe un lexomil.

                                                      Un garcon qui fait science po devrait avoir compris que en Democratie le gouvernement elu est en principe legitime pour tous et quand en plus on se veut probablement adepte de l’etat de droit il parait logique de s’incliner devant les decisions de justice.

                                                      On peut trouver a redire a ce qui se passe en France, mais si on est democrate on accepte le pouvoir de l’etat.

                                                      Bref chochotte a ses nerfs et pour exprimer sa sensiblerie est prete a emmerder tous les autres passagers qui peut etre n’ont pas envie de se manger qq jheures de retard et qui peut etre ont tres besoin d’arriver a destination.

                                                      Reaction infantile de mec qui sait ne pas risquer grand chose, pueril et sans effet.

                                                      Quant aux autres passagers, il n’en avait sans doute rien a foutre de l’expulsion en question, et pour certains sans doute relativement satisfait, mais clairement personne ne savait pourquoi.

                                                      Quant a ce comportement de chantage, ca peut se faire dans un avion europeen sans grand risque, plus au sud tu te retrouves aussi bien rosse et pas mal abime voire avec du plomb car les gens sont vite nerveux avec les mecs qui deconnent en avion.

                                                      Et puis il va s’egorger avec sa montre a la J.Dray, clown va. T’aurais mieux fait d’en faire cadeau avec qq biftons au gars menotte.

                                                      Ca merite surement bien une fessee cul nu.

                                                      Tchao

                                                      Iren-Nao



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès