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Accès à la justice

De tous les problèmes qui peuvent se poser à une société, il y en a un au moins dont la France semble avoir été tenue indemne, puisque l'on n'en entend jamais parler. C'est celui d'un accès équitable à la justice.

J'en suis heureux pour les Français, et je ne viens donc ici que chercher un peu de commisération pour les maux dont sur ce plan nous sommes affectés, nous, au Quebec.

Parler ici d'une solution pour nous au Québec ne m'empêchera pas pas de m'instruire de celles que vous avez trouvées, vous, en France, et j'apprécierai donc tous les commentaires que vous pourriez me faire parvenir pour me guider dans ma recherche. Bon, comme disait Foch, de quoi s'agit-il ?

S’il y a une chose que le gouvernement du Québec pourrait faire tout de suite et qui serait un grand bond en avant tout en lui valant un capital de sympathie énorme, ce serait de faciliter l’accès à la justice. 

 On parle beaucoup du « médecin de famille », mais il n’y a pas que la santé qui laisse à désirer au Québec : il y a aussi la justice. Le citoyen ne se reconnaît plus dans le système judiciaire qu’on lui offre. Il est de plus en plus convaincu qu’il n’y a pas de justice au Québec. À cause de quelques « bavures » bien ostensibles, mais surtout parce que c’est trop long et que c’est trop cher.

Le peuple dit « bavure », quand le droit ou les décisions des tribunaux ne correspondent pas à son sens de la justice et de l’équité. Entre les affaires Turcotte, Lacroix, Robinson et les cas de quelques innocents qui au contraire ont écopé – comme Michel Dumont et le désormais célèbre Monsieur Hinse – la confiance du citoyen est devenue bien mince. Quand on préfère faire appel à des « justiciers » plutôt qu’à la justice, la societe a un problème.

La justice en a un encore plus gros, quand l’État et les compagnies d’assurance, mais aussi quiconque a du fric, est de fait au dessus des lois, puisque quiconque veut obtenir justice de lui devra entreprendre un parcours du combattant dont il sortira ruiné, brisé, détruit, qu’il ait eu tort ou raison. Comment, dans un État qui se dit « de droit », peut on tolérer qu’il faille PAYER pour obtenir justice !

Obtenir justice ne doit rien coûter celui plaide à raison. Il y a diverses façon d’y arriver, mais la meilleure serait en deux (2) étapes

1. De la même façon que chacun doit avoir son medecin de famille, chacun doit avoir son « juriste », payé par l’État par capitation. Capitation ? Le fournisseur de services reçoit un montant forfaitaire mensuel pour chaque citoyen inscrit comme client à ses registres… et il s’en occupe. L’avantage de cette approche est qu’elle laisse à l’individu le choix du professionnel et lui permet de manifester son insatisfaction en changeant de fournisseur, celui-ci étant alors privé du montant forfaitaire mensuel correspondant.

Cette approche évite la concurrence au niveau des honoraires, élimine toute tentation pour le professionnel de rendre le service autrement que de la façon la plus efficace et permet à l’État de déterminer précisément le budget qu’il entend consacrer à la satisfaction de toute demande sociale dont il choisit d’assumer les coûts.

Ce paiement par capitation s’applique parfaitement aux besoins en expertise légale de la population. Chacun a son juriste avec lequel il maintient une relation personnelle continue. S’il ne donne pas satisfaction à son client, le client change de juriste et le revenu du ce dernier baisse. Un litige ne n’apporte pas de revenus supplémentaires au juriste, seulement une charge de travail additionnelle, un litige long une charge plus lourde qu’un litige court. Vous voulez parier qu’il y aura moins de litiges et qu’ils dureront moins longtemps ?

Et c’est aussi une approche de prévention. Rien n’oblige un individu à consulter son juriste avant de conclure une entente, mais, ce service ne lui coûtant rien, il le fera ; qui veut des ennuis ? Des contrats conclus entre parties dont chacune a son juriste à ses cotés donneront lieu à moins de contestations. Mais on peut faire encore mieux : l’arbitrage

2. En matières contractuelles – la majorité des litiges – le recours de première instance serait toujours l’arbitrage. Ce sont les parties qui choisissent un arbitre. L’arbitre peut-être n’importe qui sur lequel les parties s’entendent et il juge en équité. Les arbitres ne seraient pas payés par capitation par l’État, mais selon entente, par ceux qui recourent à leurs services.

Si un litige survient, les parties doivent se choisir un arbitre. Si les parties ne peuvent s’entendre en dix (10) jours sur le choix d’un arbitre, le Tribunal en désignera un sur requête de l’une ou l’autre des parties et ce sera alors un juriste. Ses honoraires seront forfaitaires, fixés selon un barème relié au montant en litige. Ils ne devraient représenter qu’un petite fraction des coûts actuels et seraient imputés aux parties selon leur responsabilité, telle que déterminée par l’arbitre

La décision de l’arbitre serait exécutoire. Chacune des parties peut demander la révision par le Tribunal Civil et même s’adresser ensuite à la Cour d’Appel, mais l’introduction d’une demande de révision ou d’un appel, toutefois, ne retarderait jamais sauf injonction l’exécution de la décision initiale. Exécution sans préjudice au droit à des dommages réellement compensatoires, si cette décision initiale était finalement renversée.

Un juriste “de famille” en soutien permanent, un arbitrage en équité, une révision au niveau du Tribunal et une possibilité d’appel. Tout ça réglé “toutes affaires cessantes », sans interruptions, et sans frais pour quiconque a plaidé a bon droit. Ce serait enfin la justice.

Seul obstacle ? Les intérêts corporatistes des avocats. Comme les intérêts corporatistes des professionnels de la santé sont le seul obstacle à ce que nous ayons les ressources médicales et infirmières nécessaires et en recevions les services dont nous avons besoin.

C’est bête qu’on ne le fasse pas au Québec. Mais il y aussi autres solutions. Il y en a en France, sans doute...

Pierre JC Allard

 

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25 réactions à cet article    


  • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 10:04

    « surtout parce que c’est trop long et que c’est trop cher. »

    Je ne sais si vous avez des avocats prodéo au Québec. fin de gratuité aussi. Une grève de ces avocats en a décidé ainsi.
    Traiter de la justice avec un article aussi court, c’est comme parler de la création du monde sous forme de reader digest sur une page.
    Il y a à traiter ce qui vient avant la justice, la criminalité et ce qui vient après, le milieu carcéral.
    Tout cela impacte toute la justice et un ministre qui en aurait la charge.
    La réduction des coûts, le low-cost interviennent comme partout.


    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 10:10

      En voilà 3 volets et je n’ai amorcé qu’une partie des problèmes à l’époque, en 2008

      La lenteur était aussi reprise.

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 10:20
      Nous sommes donc, en Belgique, solidaire avec la Justice québecoise. 
      Mais vous Pierre qui êtes dans la branche, vous allez nous apporter des solutions pour accélérer la justice. smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 11:01

      « Un juriste “de famille” en soutien permanent, un arbitrage en équité, »

      Je suppose que cela existe aussi au Québec.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 15:15

      @ L’enfoire


      Oui. il y a une assistance juridique (pro deo) accordée selon le revenu et la fortune du justiciable, avec le résultat pervers qu’il vaut parfois mieux etre très pauvre et recevor cette aide que ne l’être qu’un peu et en être privée. Cette distortion du rapport revenus- demande effective peut créer des situations cocasses quand on plaque des seuils arbitraires sur une courbe continue et qu’on crée des zone grises. Elt pas seulement pour les frais de justice. Il peut etre avantageux de « perdre » son emploi« et de »devoir céder« une propriété avant d’entreprendre des travaux de dentisterie considérables., pris en charge par l’État si vous etes »assez" pauvre. L’indigence est souvent la seule façon d’être traité comme un riche.

       PJCA

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 15:34

      @ Enfoiré (10h10) Ces situations que vous décrivez sont caricaturalement inéquitables. Ce sont donc celles qui recèlent le plua grand potentiel d’irritation pour Quidam lambda. Je parierais que c’est le meurtre d’un medecin, d’un avocat ou d’un fonctionnaire par un client frustré qui marquera formellement la fin de l’État de droit et le retour a une justice pour et par soi-même qui sera un retour aux habitudes du Moyen-âge.


       PJCA

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 15:49

      @ Enfoiré (10h20) 

       
      Vous avez ici la solution que je crois parfaite au problème de l’accès à la justice ; je suis prêt à en discuter. Il y a d’autres aspects à règler dont je parle ailleurs. Des solutions encore imparfaites en droit civil et contractuel http://nouvellesociete.wordpress.com/justice/ . Des pistes de solution en droit pénal http://nouvellesociete.wordpress.com/ordre-securite/

      PJCA

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:10

      Tout d’abord, merci Pierre pour la réponse et de nous informer de ce qui se passe de l’autre côté de l’Atlantique


      «  L’indigence est souvent la seule façon d’être traité comme un riche. »

      Bien d’accord avec cela. C’est peut-être ce que je reproche le plus à un système dit socialisant.
      Cette règle absolue entre ce qui est riche et ce qui est pauvre qui est totalement fictif et arbitraire. 

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:16

      « caricaturalement inéquitables. »


      Tout à fait. Et qui donne l’esprit que l’argent peut tout. 
      Définir un Etat de droit est peut-être la pire des difficultés. Trop dépendante de l’endroit où vous vivez, comme je le disais, si vous m’avez lu. La loi du Tallion n’est en principe plus appliquée légalement, pourtant, en esprit, elle subsiste chez beaucoup de personnes.
      La vie a un prix qu’aucun montant ne peut équilibrer.


    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:18

      « Vous avez ici la solution que je crois parfaite au problème de l’accès à la justice »


      Je vais lire tout cela et je reviens... smiley

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 16:20

      @ Enfoiré 11h01


       Oui on peu trouver, non ce n’est pas une bonne solution. Les possibilité de connivence et de fraude sont ingérables, comme dans tous les marché triangulaires où celui qui paye n’est pas celui qui reçoit. L’assistance au tiers-monde, dont les ventes d’armes ne sont que le volet le plus sordide et le plus juteux, en était la meilleure illustration, jusqu’a ce qu’on ait le cynisme de créer les CDS, la grand’mere de toutes les arnaques où l’on ne fait meme plus semblant que ce n,en est pas une.  L’assistance juridique mene a chacun, avec son avocat copain, plaidant ad nauseam contre n’importe qui pour n’importe quoi et faisant payer l’assureur l’assureur. Encore mieux si l’avocat adverse est aussi un copain... et le fin du fin si l’avocat de l’assureur touche aussi sa part...

      PJCA




    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 16:29

      @ Lenfoiré


       je ne vous repondrai plus, car ça resemble trop a un coup monté comme à la TV quand on pose les bonnes questions pour que Dracula ou le Chaoelier Fou puisse expliquer son programme ... Un vieil avocat doit etre auss itransparent que la femme de Cesar smiley

       PJCA

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:39

      «  Un vieil avocat doit être aussi transparent que la femme de Cesar »


      Là, vous m’amusez et j’aime.
      Dès le début de la lecture des liens mentionné, j’ai une question.
      Vous dites ; « Le droit de la personne doit toujours être respecté autant que celui de la collectivité ».
      D’où ma question et quand il est en opposition, que faites vous en tant qu’avocat et si vous étiez juge ’(ce qui peut être totalement différent d’ailleurs).

      2ème question : n’avez-vous jamais fait de contacts et donc de collusion avec « l’ennemi », cad la partie adverse dans un procès pour des raisons personnelles, de carrière ou simplement comme partie remise, d’un autre procès pour vous donner des raisons d’équité ? 
      (ne répondez pas tout de suite, « non », évidemment) 

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:46

      Pourquoi cette opposition de concepts entre un citoyen et un individu ?


      La définition « La citoyenneté est le fait pour une personne, pour une famille ou pour un groupe, d’être reconnu comme membre d’une cité (aujourd’hui d’un État) nourrissant un projet commun auquel ils souhaitent prendre une part active. La citoyenneté comporte des droits civils et politiques et des devoirs civiques définissant le rôle du citoyen dans la cité et face aux institutions. Au sens juridique, c’est un principe de légitimité : un citoyen est un sujet de devoir. »

      « L’individualisme est une conception politique, sociale et morale qui tend à privilégier les droits, les intérêts et la valeur d’un individu par rapport à ceux du groupe. »

      Cela voudrait dire qu’en tant qu’individu qui n’est pas membre de la cité, n’aurait pas droit à la même justice ?

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:57

      Vous dites d’abord «  »je suis prêt à en discuter.« et plus loin »je ne vous répondrai plus, car ça ressemble trop a un coup monté"


      Un peu contradictoire, Pierre. Pas de coup monté. S’il y en a un, je ne vois pas où.
      Pas de demi mesure, même en justice. Ressaisissez-vous... smiley

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 17:06

      Il faut se rappeler qu’un avocat est là pour défendre un client et rien d’autre. Peu importe si le client est du bon côté de la barre ou du mauvais.

      Un jour, il entre par l’un, le lendemain par l’autre et c’est là qu’un avocat peut donner du souci au citoyen-individu.
      C’est cela la différence avec un médecin.
      Celui-ci doit défendre un client contre une tierce entité, la maladie.

    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 17:25

      @ Lenfoiré


       Je voulais dire : Je ne repondrai plus a VOS questions... Un fil ne doit pas devenir un dialogue, Je reviendrai a vous plus tard, si d’autres s’exoriment et quand ils se seront exorimés et que je leur aurai répondu
       PJCA

    • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 17:36

      « Je reviendrai a vous plus tard, si d’autres s’exoriment et quand ils se seront exorimés et que je leur aurai répondu »


      Je ne sais si c’était intentionnel, mais le mot « exorimer » n’est pas mal trouvé en la circonstance. smiley
      Bien sûr. Faites à votre aise. Les questions posées ne s’effacent pas. smiley





    • alinea Alinea 11 juin 2013 11:39

      On peut passer une vie sans avoir de litiges ! Pourquoi avoir un juriste ?
      Il y a une chose qu’on ne dit jamais et dont on ne se rend pas compte tant qu’on ne le vit pas : accuser est gratuit et relève du service public ; se défendre est payant et relève du privé !
      J’ai été accusée à tort par une personne qui avait la volonté de « me détruire ». Plus de trois ans de procédure déjà sans que j’aie pu dire quoique ce soit ; courrier, témoignages, etc, sont restés lettres mortes. J’ai pris un avocat à mes frais ! J’ai demandé une expertise : 15 mois plus tard, toujours rien, alors qu’à la plainte, j’ai été convoquée trois semaines après !!
      Les petites affaires n’intéressent personne et pourtant elles sont destructrices...


      • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 16:50

        « On peut passer une vie sans avoir de litiges ! Pourquoi avoir un juriste ? »


        On peut passer une vie sans avoir de maladies ! Pourquoi avoir un médecin ?

        « Les petites affaires n’intéressent personne et pourtant elles sont destructrices.. »

        Absolument. 
        Pourquoi ai-je appelé mes articles « Ote ton bandeau et ajuste ta balance » ?




      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 11 juin 2013 17:18

        Vous le dites mieux que je ne pourrais le dire. On le fait maintenant comme une forme de chantage automatique Plaignez vous de Monsanto et une action vexatoire - dite SLAPP aux USA. pour Strategic Lawsuit Against Public Participationvous fermera la gueule et vous ruinera. Tout le système est une abomination. 


        C’est pour ca que de plus en plus de gens jugent plus raisonnable de s’en remettre a un fusil de chasse pour régler leurs différends. 


        Ce que je condamne fermement, bien sûr. Mais il faut en tenir compte et remettre en place un État de droit. C’est la base de tout. Il faut croire qu’il existe quelque par un juge et une justice incorruptible, sans quoi nous irons vers la désintégration pure et simple de la société et une violence aveugle et illimitée, comme dans un pays conquis soumis au pillage. Nous entrerons en vendetta permanente. Je suis sür qu’il y chaque matitin a Athenes des genss qui y songent... et ailleurs aussi,


        PJCA



      • L'enfoiré L’enfoiré 11 juin 2013 17:27

        Autre question qui a accès au dossier d’une affaire au Québec ?

        Les deux parties ou uniquement l’une d’entre elle ? 

      • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 11 juin 2013 17:56

        Salut,
        J’ai bien peur que la rémunération par capitation, si elle aura pour effet évident d’amoindrir le coût d’ester, n’influe en rien le fonctionnement de l’institution elle-même. Cela pourrait marcher pour la défense, mais cette dernière reste démunie par rapport au fonctionnement de l’institution, qu’elle n’intègre et dont elle dépend.

        Le seul exemple de capitation que je connaisse, n’étant pas maçon(!), est le système du NHS britannique, et malgré l’indéniable et inégalée facilité d’accès au médecin qui en résulte, la lourdeur et l’inertie du dinosaure hospitalier restent bien d’actualité, files d’attente à l’appui.

        En deux mot, l’accès facile à la justice, oui. mais laquelle ?


        • L'enfoiré L’enfoiré 12 juin 2013 10:37

          «  Les questions posées ne s’effacent pas. » disais-je.


          Mais l’article, lui, est descendu de la page de garde.
          Le temps est, peut-être, venu de répondre aux questions posées.
          Vous pensez bien que quand j’ai un avocat, en plus économiste, en ligne, j’en profite. smiley

          Une affaire récente s’est terminée en eau de boudin à cause du fait d’un « oubli » de condamner la partie adverse à verser au requérant la somme provisionnelle d’un euro au titre du préjudice qu’il a subi à la suite de l’adoption des actes contestés.
          Oubli d’’avocat ou erreur volontaire de celui-ci ? 

          Hier, l’émission « Cash investigation » de France2 relevait aussi quelques différences d’approches de la justice en fonction des interlocuteurs. 
          L’importance des cachets des avocats étaient relevés pour faire comprendre comment les « fraudes fiscales » devenaient des « ajustements fiscaux ».

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