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Accueil du site > Tribune Libre > Anno perso - Année perdue

Anno perso - Année perdue

Une année perdue sur le plan politique et citoyen, voire même bien pire. En Italie comme en France. Mais dont on peut, au moins, tirer quelques enseignements.

Cette semaine a été animée pour la CIA. Mais, tout compte fait, elle s’en sortira sans doute très bien.

Le 26 juin, la CIA a rendu publiques deux collections de documents parmi lesquels, dans la série « Family Jewels » figurent entre autres des évidences : d’une tentative d’assassiner Fidel Castro avec l’aide d’un mafieux ; d’écoutes électroniques de journalistes ; de l’enlèvement de ressortissants étrangers et de leur détention dans des prisons secrètes ; de l’implication de la CIA dans le scandale du Watergate ; de nombreuses activités d’espionnage (y compris, dans les pays dits « occidentaux »), etc. Mais l’Agence plaidera que c’est du passé et qu’elle « évolue ».

Le 27 juin, les membres de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ont apporté leur soutien aux conclusions du rapport de Dick Marty sur l’existence en Europe (Pologne, Roumanie) de centres de détention secrets dirigés par la CIA. Mais, d’après ce rapporteur du Conseil de l’Europe, le gouvernement de Romano Prodi adopte la même attitude de blocage que celui de Silvio Berlusconi. En particulier, il «  sabote le procès des kidnappeurs d’Abou Omar, (...) tente de faire annuler l’ordonnance de renvoi des prévenus et n’a toujours pas transmis à Washington les demandes d’extradition des agents de la CIA concernés ». Il ne semble pas que le rapporteur européen exagère en l’occurrence. Déjà en février dernier, la présidente de l’Osservatorio sulla Legalità e sui diritti, Rita Guma, soulignait : « I magistrati milanesi hanno richiesto l’estradizione di 26 agenti della CIA e il governo Berlusconi - con il ministro Castelli - rifiutò di sostenere in USA la richiesta. Prodi ha affermato che non ci sono cambiamenti rispetto alla linea del suo predecessore. Mi chiedo se il presidente del Consiglio ricordi l’art. 10 della Costituzione... »

C’est vrai que, dans ce genre d’affaires, ni Berlusconi ni Prodi ne semblent s’être guère souciés du respect de la Constitution italienne. D’après le rapporteur Dick Marty, un accord secret conclu entre les pays membres de l’Otan en 2001 a créé le cadre permettant à la CIA de procéder en Europe à des détentions et à d’autres activités illégales. En 2001, les gouvernements de plusieurs puissances européennes influentes (Grande-Bretagne, Allemagne, France...) étaient de « gauche », et d’autres gouvernements (Italie, Espagne...) étaient de « droite ». Quelle différence ? Pour Dick Marty, Romano Prodi a même été « encore plus loin » que Silvio Berlusconi. Normal : un « grand Européen » comme Prodi n’allait pas « trahir les siens »... Mais pour ceux qui réclamaient une politique nouvelle après son arrivée à la présidence du conseil des ministres italien en mai 2006, la période qui s’est écoulée depuis cette date aura été une année perdue. Un anno perso.

Pourtant, d’après Dick Marty, qui semble incarner une sorte de réveil très tardif des institutions européennes, « des Etats qui ont une tradition démocratique séculaire limitent les libertés citoyennes en invoquant le prétexte sécuritaire de la lutte contre le terrorisme pour rassurer les citoyens et préserver leurs relations avec Washington ». Ce n’est pas un scoop, même si, à la veille de la mise en place d’une mégapuissance européenne, « nos » institutions continentales ont intérêt à montrer patte blanche. Mais il est toujours intéressant de constater que l’avènement d’un gouvernement de « gauche » avec à sa tête une « grande personnalité » comme Romano Prodi, à la place de Berlusconi, n’a rien changé à la politique de l’Etat italien sur les questions essentielles.

Ce n’est pas de nature à surprendre les citoyens français, habitués à la même situation après de nombreuses « alternances » depuis 1981. Et la lamentable campagne électorale de 2006-2007 en France n’a-t-elle pas été une année perdue ? Si ce dont il s’agissait, c’était d’en arriver à des gouvernements avec des ministres de « droite », de « gauche » et du « centre » réunis, avec en prime une sarkopposition « à statut », aucun besoin d’organiser des élections. Les « élites » auraient pu se mettre d’accord d’emblée et le faire savoir par un communiqué ou, mieux encore, par un décret. Sauf que les apparences électorales jouent un rôle important dans l’endormissement des citoyens.

Pour le reste, les deux gouvernements Sarkozy - Fillon, incluant une "sarkogauche" et un "sarkocentre", n’ont été que le reflet de la « transversalité » générale qui règne en France et dans le monde depuis quelques décennies, et qu’incarnent entre autres des groupes comme le Siècle ou la Commission Trilatérale. Quant au caractère « totalement involontaire » de la prétendue « boulette » de Jean-Louis Borloo sur la TVA sociale, il me semble qu’on peut se poser quelques questions (mes articles du 16 juin et du 18 juin). Le soir du premier tour des législatives, la majorité UMP était pratiquement acquise et, pour Nicolas Sarkozy, ce n’était pas une mauvaise chose que le débat sur la TVA sociale soit relancé avant le second tour. Quitte à ce que l’UMP perde quelques dizaines de députés. Le « président de tous les Français » peut à présent plaider que cette question a fait l’objet de débats animés, au cours de la campagne présidentielle comme pendant celle des législatives, et que les résultats électoraux ont intégré une telle donnée. Quant aux négociations sur le nouveau traité européen, Sarkozy tenait-il vraiment à se trouver en présence d’une majorité UMP écrasante, alors que tout au long de la campagne présidentielle le « centre » et la « gauche » (Bové compris) avaient fait la campagne la plus « ultra-européenne » ?

Quoi qu’il en soit, le "magicien de Sarkoz" a une bonne baguette et sait faire de jolis tours. Après les remous générés par son voyage à Malte avec des moyens très coûteux, appartenant d’après les médias à Vincent Bolloré ou à son groupe, Nicolas Sarkozy a réussi à faire passer comme une lettre à la poste la nomination de Valérie Pécresse à la fonction stratégique de ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Mariée à Jérôme Pecresse, directeur général adjoint d’Imerys, numéro un mondial des minéraux de spécialité, Valérie Pécresse est également fille de Dominique Roux, professeur à l’université Paris Dauphine devenu président de Bolloré Télécom en janvier dernier. Dans ces conditions, il paraît légitime de soulever la question de l’apparence d’impartialité, par rapport aux intérêts des lobbies industriels, d’une ministre chargée de la « réforme des universités » avec un projet de loi aux conséquences très importantes pour la recherche scientifique et technologique. Il n’y a là aucune attaque personnelle. Pourtant, qui en a parlé ?

Non seulement le silence sur les circonstances de la nomination de Valérie Pécresse semble avoir été général, mais au même moment où l’opposition de monsieur le Président était officialisée par l’accès de Didier Migaud à la présidence de la Commission des Finances, de l’Economie générale et du Plan de l’Assemblée nationale, Jack Lang apportait publiquement son soutien à la deuxième mouture du projet de loi de la nouvelle ministre.

Une année perdue ? Pas seulement. On a encore régressé, et la responsabilité des médias est très lourde dans les opérations de mystification dont les citoyens ont été victimes depuis plus d’un an. Mais les médias dits « citoyens » ont-ils mieux fonctionné que les médias professionnels ?

J’ai cessé d’écrire dans Agoravox depuis le mois de mars, en pleine période de course au noyautage politicien préélectoral dans tous les médias à façade « citoyenne ». On se trouvait dans ce genre de situations où il est, tout simplement, impossible de discuter. Celui qui contrôle un média le blinde pour y faire passer sa salade, et peu importe si d’autres se plaignent du manque d’impartialité. Il paraît évident que rien, si ce n’est des intérêts partisans et des rapports de forces de fait, ne justifiait la censure de mes articles du 5 mars intitulé « François Bayrou, candidat entre deux eaux et à coloration variable » (quel outrage à un futur président !) et du 10 mars : « Nicolas Sarkozy, l’Etat et l’identité nationale (1) ». Le premier analysait la politique réelle de la divinité d’Agoravox qu’était devenu François Bayrou. Le deuxième s’inscrivait en faux par rapport aux discours de l’époque d’un Nicolas Sarkozy que les parlementaires de l’UDF ont soutenu quasiment en bloc après le premier tour des présidentielles. Il me semble que, quatre mois plus tard, la lecture de ces deux articles présente encore un intérêt. Dans le premier, j’écrivais par exemple : « Le sénateur socialiste Jean-Marie Bockel n’est pas opposé à l’idée d’un gouvernement d’union nationale défendue par l’UDF. Mais le citoyen peut demander : L’union nationale, pour quoi faire ? ». Jean-Marie Bockel est devenu secrétaire d’Etat de la sarko-ouverture. Et si mes articles de l’époque ont été censurés parce qu’ils dénonçaient les réseaux d’influence, la « transversalisation » au grand jour de la politique française opérée par Nicolas Sarkozy en justifie largement le contenu.

Ces deux articles ont été publiés dans d’autres médias, comme tous ceux que j’ai écrits par la suite et qui sont également accessibles sur mon blog. Le lendemain du premier tour des présidentielles, Bellaciao a décidé de soutenir Ségolène Royal et, depuis, a entrepris de censurer mes articles. Mais je continue à m’en porter très bien. Mes articles du 15 mai et du 18 mai de la série « Sarkozy, opium du « peuple de gauche » » (1 - La « grande illusion » royaliste et 2 - Le buffet sans frontières de Bernard Kouchner) sont passés, depuis un média alternatif, dans la revue de presse de Yahoo ! Actualités qui en général ne propose que des articles de la « presse professionnelle ». Je ne le signale pas pour m’en vanter, mais tout simplement pour montrer que les « petits internautes » qui n’acceptent pas que quelques manitous des « médias citoyens » les mènent par le bout du nez peuvent encore, s’ils en ont la volonté, trouver d’autres voies pour s’exprimer et être lus sans renoncer en rien au contenu de ce qu’ils ont à dire.

Mais à présent, quel bilan faut-il tirer des pratiques de noyautage politicien des médias dits « libres » et de censure faussement « citoyenne » de l’expression des Français lambda sur la Toile ? Une censure qui n’a pas agi uniquement sur les articles mais même sur les commentaires, de la manière la plus obsessionnelle qui soit et de façon à bien bâillonner les « voix discordantes ».

Le forcing médiatique pro-Bayrou a été, dans un premier temps, utile aux milieux influents pour combattre l’abstention qui « dérangeait » dans la perspective d’un nouveau traité européen et d’une longue série de mesures antisociales prévisibles. François Bayrou a été « abandonné » entre les deux tours des présidentielles comme un prophète trahi et malchanceux, mais ce revirement paraît logique. Pourquoi soutenir la création d’un troisième grand parti du système, alors que l’oligarchie a d’autres « urgences » (mise en place d’une superpuissance européenne, avalanche de mesures antisociales...) pour lesquelles la « droite » et la « gauche » existantes font parfaitement l’affaire ? Toutefois, l’effet anti-abstention n’a pas survécu jusqu’aux législatives, où des records d’abstention ont à nouveau été battus. Les transactions politiciennes du mois de mai ont sans doute fait réfléchir beaucoup d’électeurs, et les campagnes « virtuelles » n’ont pas pu empêcher cette saine réflexion des Français. Les « internautes attitrés » et les « blogueurs notoires », on commence à les connaître...

Dans l’ensemble, les « superblogueurs », machin-blogs et autres vedettes improvisées de la Toile fabriquées par les médias influents n’ont pas réussi leur coup. Entre autres, parce que les montages étaient trop voyants et trop arrogants. Et les contenus, trop nuls, trop serviles, trop imbus de vedettisme et de copinage primitif, et trop calqués sur la propagande des candidats aux présidentielles. Depuis l’automne dernier, les espaces médiatiques à façade « citoyenne » n’avaient plus grand-chose de citoyen. Ils étaient noyautés par des sympathisants briefés et reproduisaient à peu de chose près le débat électoral standard. La censure gratuite y était trop voyante. Les chouchous de ces montages faisaient un pub primaire, prenaient les Français pour des crétins et ne pouvaient qu’inspirer des réactions de rejet. A la fin, ils ont perdu. Anno perso.


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15 réactions à cet article    


  • Sans buffet ni culotte 2 juillet 2007 16:59

    Déjà avant, ce n’était pas triste. Mais le coup de la nomination de Pécresse aux universités après le voyage à Malte est énorme.

    Imerys est un groupe très actif dans le domaine de la recherche et développement, et le mari de cette Dame en est directeur général adjoint.

    Quant à Bolloré Télécom, présidé par le père de la nouvelle ministre, c’est un groupe récent et en pleine expansion dont les besoins dans les technologies de pointe ne cessent de se développer.

    Et le groupe Bolloré dans son ensemble, ou ses alliés, ne seraient-ils pas intéressés par l’achat d’universités, laboratoires... ?

    C’est donc une ministre dont la famille dirige des « clients naturels » des universités et de la recherche, qui va présenter et diriger une réforme dont la perspective est très clairement la privatisation de ce domaine encore public.

    Autant dire devant tout le monde aux holdings industriels et financiers : « prenez vos postes ministériels, servez-vous ».

    PECRESSE, DEMISSION !


    • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 5 juillet 2007 22:33

      Il ne faut pas rater Direct Soir (Bolloré) d’aujourd’hui, un gros tract sarkoziste avec deux photos « format total » du président, plus je ne sais combien d’autres de moins grandes.


    • Universitaire 1995 7 juillet 2007 20:02

      Vu. C’est en effet édifiant. D’ailleurs, Bolloré fait partie des « habituels » du Siècle depuis une quinzaine d’années. Comme Sarkozy, Strauss-Kahn et plein d’autres. Dati, plus récemment.


    • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2007 19:41

      @L’Auteur,

      J’ai aimé ton article mais il a un goût de trop peu. Tu ne t’es pas demandé : « mais qu’est-ce qui aurait fait une année perso gagnée ? ».

      Je vais essayer de t’en donner une idée. Nous avons voulu faire l’Europe et nous parlons tous Français, Allemand, Anglais, Italien... et j’en passe, mais jamais de ce nouveau langage l’Européen.

      Qui est convaincu que se réunir, c’est grandir ? Cela ne veut pas dire que c’est s’endormir mais c’est se réveiller avec un peu plus de force pour répondre aux problèmes qui viennent d’un ailleurs envahissant. Si AV me le laissera paraître, il y aura un article sur ce problème. Un de plus évidemment. Il viendra du froid (mais un peu moins depuis le réchauffement...) smiley


      • Ingrid du Midi 30 août 2007 13:14

        Je pense que l’auteur répond en partie à ce commentaire dans deux articles récents :

        http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=228

        http://blog.360.yahoo.com/blog-hemwnYcgbq_SQcISKczR?p=230


      • Djanel 2 juillet 2007 20:35

        Comment Monsieur vous qui écrivez si bien, vous fûtes censuré jadis sur Agoravox. Ha ! Ha !!! Heureux de l’apprendre. Les belles apparences sont trompeuses. Démosthène va se retourné dans sa tombe.

        Celui qui défendait sur Agora si bien les idéaux de la démocratie d’Athènes contre la tyrannie de Philippe de Macédoine, sert-il de modèle au modérateur charger de la censure. La censure est-elle admissible sur Agora ? Les citoyens doivent-ils être considéré comme des irresponsables ? Pourquoi nous avoir donné le droit de vote puisse qu’on ne peut plus débattre entre nous loyalement sans qu’un censeur partisan n’intervienne pour nous enlever notre droit de connaître la pensée des autres.

        Dans notre constitution, il est écrit que ce qui n’est pas interdit par une loi est autorisé. Il y en a qui en abuse puisse qu’il n’y a pas de loi interdisant la censure. Je veux bien qu’on m’arrache la langue, qu’on me coupe la main et ainsi l’impossibilité de parler et d’écrire supprimera la nécessité de censurer. La morale sera sauvée et la liberté d’expression aussi puisse qu’il n’y aura plus d’interdit.


        • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2007 21:07

          @Djanel,

          Si je pouvais te mettre +10 à ton commentaire, je le ferais. Je crois que tu te trompes de bouc émissaire. Je te dirais que je ne me sens pas visé du tout. Tu m’excuseras mais j’ai aussi mes idées. Donc, j’écris. Ha ha... La tromperie, si elle existe, vient d’ailleurs mais pas de mon côté.

          Démosthène ne s’est retourné dans sa tombe. Ca se saurait, j’ai bien regardé dans les actualités.

          « La censure est-elle admissible sur Agora ? Les citoyens doivent-ils être considéré comme des irresponsables ? »

          >>> Je ne suis pas sûr. J’ai pourtant un soupçon que si tu viens de par ici, c’est parce que tu ne trouves pas nécessairement trop d’idioties.

          « le droit de vote puisse qu’on ne peut plus débattre entre nous loyalement sans qu’un censeur partisan n’intervienne pour nous enlever notre droit de connaître la pensée des autres. »

          >>> Là, mon cher, tu te contredis dans la même phrase. Ca fait beaucoup pour quelques mots.

          « Dans notre constitution, il est écrit que ce qui n’est pas interdit par une loi est autorisé. Il y en a qui en abuse puisse qu’il n’y a pas de loi interdisant la censure. »

          >>> Modérer n’est pas censurer. Va vérifier, ce n’est même pas des synonymes.

          "Je veux bien qu’on m’arrache la langue, qu’on me coupe la main et ainsi l’impossibilité de parler et d’écrire supprimera la nécessité de censurer.

          >>> Ca, cela me gênerait. Car les mots m’ont toujours été des alliés et lire j’adore.

          « La morale sera sauvée et la liberté d’expression aussi puisse qu’il n’y aura plus d’interdit. »

          >>> Ouf, on est arrivé à destination ensemble. smiley

          Au fait, je t’ai mis +1 tout de même.


        • Djanel 2 juillet 2007 22:11

          Sacré enfoiré !!! Il ne faudrait pas exagérer en trouvant des contradictions là ou il n’y en a pas. Où est la contradiction dans cette phrase. Excusez moi ! dans cette question qui exige une réponse. « Pourquoi nous avoir donné le droit de vote puisse qu’on ne peut plus débattre entre nous loyalement sans qu’un censeur partisan n’intervienne pour nous enlever notre droit de connaître la pensée des autres. » J’ai oublié le point d’interrogation. Pas fait exprès. Ce n’est pas une contradiction mais un oubli. Dans la phase, il est fait mention de trois personnes. Que vient faire la tierce qui se permet d’autoriser ou d’interdire. Ne suis-je pas assez majeur pour ne pas savoir ce que je peux dire ou ne pas dire. Je suis souverain comme un roi dans son plumard. Et que veut dire le mot souverain ? Point d’interrogation, je ne lai pas oublié celui-là. Souverain veut dire qui décide de lui même ce qu’il doit faire. Si on doit demander la permission d’agir à un supérieur, on est plus souverain. On est vassal ou servi ou esclave ou bon à rien.

          Je me suis trompé. J’ai cru envoyer mon message à l’auteur de l’article mais comme c’est vous qui m’aviez répondu, je vous remercie de me donner l’illusion d’exister sur agora vox que je connaissais pas. Je suis novice et intimidé par le talent des intervenants. La censure existe malheureusement sur ce forum comme partout ailleurs. Il faut faire avec. ...................................................................... ..............Bon jour chez vous


        • L'enfoiré L’enfoiré 2 juillet 2007 23:08

          @Djanel,

          Vous avez dit « contradictions » Comme c’est étrange ! « Pourquoi nous avoir donné le droit de vote puisse qu’on ne peut plus débattre entre nous loyalement sans qu’un censeur partisan n’intervienne pour nous enlever notre droit de connaître la pensée des autres. »

          >>> « entre nous » et « pensée des autres ». Cher Djanel, mais tu veux le beurre et l’argent du beurre. Le « entre nous » est avec ou « sans les autres ». Tu ne veux voir que les commentateurs qui t’intéressent et tu sembles oublier que les autres sont aussi ceux qui peuvent modérer. Ce n’est une question de point d’interrogation.

          « Ne suis-je pas assez majeur pour ne pas savoir ce que je peux dire ou ne pas dire. »

          >>> J’en suis sûr. C’est pourquoi je me permets de ressentir le besoin de te montrer là où tu n’es pas conforme avec toi même.

          « souverain »

          >>> N’oublie pas que nous avons un roi chez nous.

          « Si on doit demander la permission d’agir à un supérieur, on est plus souverain. On est vassal ou servi ou esclave ou bon à rien. »

          >>> Moi aussi, je pense ainsi.

          « Je me suis trompé. J’ai cru envoyer mon message à l’auteur de l’article mais comme c’est vous qui m’aviez répondu, je vous remercie de me donner l’illusion d’exister sur agora vox que je connaissais pas. Je suis novice et intimidé par le talent des intervenants. »

          >>> Là, je te donne tout à fait raison et je fais l’éloge de beaucoup d’article que j’aurais aimé avoir écrit. Donc, il s’agit d’un quiproquo. Ton commentaire suivait le mien. J’efface tout. Je repepepette depuis le début. Je suis un modeste modérateur bénévole qui consacre beaucoup de temps à cette modération. Quand tu dis que la censure existe sur ce forum. Sois sans crainte, je suis à la veille d’une discussion avec Carlo qui a reçu mon mail à la suite du départ de Panda.

          Je n’ai pas de problème avec toute discussion et tous les commentaires. J’y réponds. Mais de cela je crois que tu l’as déjà ressenti.

          Une très bonne soirée. smiley


        • Djanel 3 juillet 2007 22:03

          Il faut donc atteindre l’excellence pour être publié sur Agora vox. Je suis d’accord avec ce principe car il faut donner le meilleurs de soi-même dans nos écrits afin d’en être fier par la suite. Tout compte fait, je commence à me plaire ici. Quant à l’auteur de cet article, il brille par son absence. Sans vous, je ne serais pas revenu ici pour perdre mon temps.

          Les contradictions sont souvent révélatrices d’un vice dans le raisonnement. Vous dîtes que je me contredis dans cette phrase :

          ___« Pourquoi nous avoir donnés le droit de vote puisse qu’on ne peut plus débattre entre nous loyalement sans qu’un censeur partisan n’intervienne pour nous enlever notre droit de connaître la pensée des autres ? »

          Et comme je vous demandai où était la contradiction, vous m’avez envoyé ceci. Un petit copier coller fera l’affaire. Amusant les ordinateurs, quand çà marche :

          ___ « >>> « entre nous » et « pensée des autres ». Cher Djanel, mais tu veux le beurre et l’argent du beurre. Le « entre nous » est avec ou « sans les autres ». Tu ne veux voir que les commentateurs qui t’intéressent et tu sembles oublier que les autres sont aussi ceux qui peuvent modérer. Ce n’est une question de point d’interrogation. »

          Le modérateur est un arbitre comme dans les matchs de boxe, il ne participe pas combat pas. Il n’est que le garant de son bon déroulement. Mais vous affirmez qu’il participe d’où la contradiction mais ce n’est pas mon sophisme mais le votre. Je ne me contredit pas moi-même en excluant le modérateur du débat. Vous n’êtes pas d’accord parce que vous portez les deux casquettes. Vous avez raison d’autant plus que je ne peux connaître avec qui j’ai affaire sur les forums. Les modérateurs peuvent être aussi des animateurs parce que l’autre couillon d’auteur n’est pas là. Il accuse et refuse le procès. Pas très courageux.

          Quant à nous pour votre information, sachez que j’ai envoyé un article vendredi soir ou samedi sur Agoravox, il n’est toujours pas publié. Silence radio. Pas grave votre concurrent Bellaciao la fait lundi en lui retirant toute les insultes qu’il contenait encore après mes corrections parce qu’il a eu peur pour moi et pour lui-même d’un procès en diffamation. Si vous voulez me connaître voici un lien pour que vous puissiez apprécier mon style et çà dégage. ....................................................Bon jour chez vous et amicalement votre.


        • Djanel 3 juillet 2007 22:12

          j’ai oublié le lien. Quel con, connard, tu veux une baffe sur la tronche. Je m’insulte j’en ai le droit parce que je ne suis pas assez fou pour porter plainte contre moi-même. Voici le lien. Il faut que j’aille le chercher.

          http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=50257


        • L'enfoiré L’enfoiré 6 juillet 2007 17:59

          Cher Djanel,

          Je t’ai oublié. Ces RSS ne fonctionnent pas ou quoi.

          « Il faut donc atteindre l’excellence pour être publié sur Agora vox. Je suis d’accord avec ce principe car il faut donner le meilleurs de soi-même dans nos écrits afin d’en être fier par la suite. Tout compte fait, je commence à me plaire ici. »

          >>> Excellence ? Non, avoir quelque chose à dire. Avec raison ou sentiment. Sinon on bloc un blog et on oublie.

          « l’auteur de cet article, brille par son absence. Sans vous, je ne serais pas revenu ici pour perdre mon temps. »

          >>> Ce problème précis a été remonté à qui de droit. J’espère qu’il ne restera pas lettres mortes. J’aimerais en faire des statistiques de fréquentation des commentaires par les auteurs. Ce serait riche de découvertes.

          ___« Pourquoi nous avoir donnés le droit de vote puisse qu’on ne peut plus débattre entre nous loyalement sans qu’un censeur partisan n’intervienne pour nous enlever notre droit de connaître la pensée des autres ? »

          ___ « >>> « entre nous » et « pensée des autres ». Le modérateur est un arbitre comme dans les matchs de boxe, il ne participe pas au combat. Il n’est que le garant de son bon déroulement. Mais vous affirmez qu’il participe d’où la contradiction mais ce n’est pas mon sophisme mais le votre."

          >>> Ok. Vrai. Les exceptions confirment la règle. smiley J’étais rédacteur bien avant d’être modérateur. Devais-je fermer la première boutique ? Mes idées sous le bras ? Sois sûr que quand je lance un article, je ne le modère pas. Je change casquette, c’est tout et j’assume la différence. La contradiction je la voyais ailleurs mais n’y revenons pas. Pas grave.

          « article envoyé vendredi soir ou samedi sur Agoravox, il n’est toujours pas publié. Silence radio. »

          >>> J’ai souvent été dans le cas. Encore une contestation remontée. Je n’ai aucun problème de ramasser un 2 sur 20, du moment que je sais précisément ce qu’on me reproche. Cela doit cogiter en haut. Je vais voir ton lien.

          Amicalement votre.


        • La Taverne des Poètes 2 juillet 2007 23:00

          Vous perdez votre temps ! L’auteur pond ses articles et ne discute jamais. Il commet un commentaire péremptoire tous les six mois sous les articles des autres. Son dernier est signé Mireille et date du 2 octobre.

          Encore un auteur qui n’a pas le courage de ses opinions.


          • Little Scarlet Pimpernel Little Scarlet Pimpernel 4 juillet 2007 10:58

            Si des auteurs qui emploient des pseudos ne répondent pas aux commentaires, on peut les comprendre. Quelqu’un qui écrit avec un pseudo n’aime pas que son adresse IP soit montrée en public, comme c’est le cas dans les commentaires ici.

            Je me suis permise d’adresser un mot à l’auteur : il peut répondre, soit sur son blog, soit à l’occasion d’un prochain article.

            Quant à Mireille, je ne vois pas très bien quel sorcier peut deviner si ce pseudo a à voir avec un autre pseduo. Peut-être des amis du Magicien de Sarkoz ?

            Salutations

            Little


          • Universitaire 1995 7 juillet 2007 19:59

            Avec ce qu’il écrit, il a de quoi faire preuve d’une certaine prudence. Lui et ceux qui écrivent comme lui. La « démocratie » dans laquelle nous vivons n’est « démocratique » que de façade.

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