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Accueil du site > Tribune Libre > Après Karachi (Agosta) Ryiad (Sawari 2)

Après Karachi (Agosta) Ryiad (Sawari 2)

Le 30 novembre dernier Médiapart nous apprenait que le juge van Ruymbeke souhait élargir son enquête au contrat Sawari 2. En effet il se trouve que les deux mêmes intermédiaires (le Libanais Ziad Takieddine et le Syrien Abdul Rahman el-Assir) du contrat Agosta sont mêlés à d’autres contrats d’armement dont Sawari 2 et que là aussi on soupçonne des rétro-pots-de-vin en direction de la France et plus précisément le clan Balladur.

L’enjeu du juge est de taille : éviter que l’appel du parquet (Marin) ne soit validé par la cour en décembre. Une course contre la montre afin de prouver qu’il y a des éléments à charge et que ces éléments sont nouveaux et qu’ils permettront de continuer les investigations jusqu’à une possible vérité. Or des témoignages nouveaux il y en a eu : 
«  MM. Aris et Menayas, respectivement vice-président commercial de la DCN-I et directeur financier à l’époque des faits,
– M. Mazens, nommé président de Sofresa par le ministre de la défense en décembre 1995,
– M. Charles Millon, ministre de la défense en 1995/1996,
– M. Dominique de Villepin, secrétaire général de l’Elysée en 1995/1996.  »
 
Cette fois-ci, la demande du juge est une extension de ses investigations au contrat Sawari 2 pour un montant voisin de 3 milliards d’euros avec l’Arabie saoudite. Associé aux deux compères d’Agosta on retrouve un sulfureux saoudien, mort depuis (dans ces affaires-là la grippe espagnole est virulente) : le cheikh Ali Bin Mussalam, un richissime Saoudien mis en cause par les Etats-Unis dans plusieurs affaires de financement du terrorisme. Il est mort en 2004 dans des conditions qui n’ont jamais été totalement tirées au clair, malgré le fait qu’il vivait alors sous assistance respiratoire, selon plusieurs sources.
 
On ne peut passer à côté du fait que cet homme est soupçonné de financer le terrorisme ce qui ajoute l’horreur à l’immoralité. Dans le cas où nos hommes politiques auraient favoriser le versement de ces corrupt-funds, ils auraient aider à financer le terrorisme. Je vous laisse juge de leur sens de l’honneur, de leur conscience, de leur moralité, de leur plus qu’intégrité selon la norme woerthienne.
 
Le juge veut donc instruire pour des faits nouveaux comme il l’écrit dans sa demande : faits nouveaux d’abus de biens sociaux, complicité et recel, relatifs aux contrats conclus avec le réseau M. Takieddine/El-Assir :
– Par la DCN-I dans le cadre du contrat Agosta (Pakistan) pour environ 33 millions d’euros ;
– Par la Sofresa dans le cadre du contrat Sawari II (Arabie saoudite) pour environ 200 millions d’euros selon le président de la Sofresa
 
Les sommes sont colossales et le lien est évident au moins par les deux intermédiaires imposés par le ministère de la défense.
 
Le nouveau témoin, Aris, confirme l’opacité volontairement organisé du mécanisme à deux plateformes à tel point qu’il déclare que Boivin allait donner les ordres de vive voix pour ne pas laisser des traces dans ces pays exotiques (îles vierges, îles caïmans, île de Man, Bahamas) en plus de l’Irlande, de la Suisse et du Luxembourg également. Il confirme tout autant cette demande de 8 millions d’euros de Boivin, ce chantage à l’état, comme il confirme que c’est bien Donnedieu de Vabres qui a imposé les deux intermédiaires.
 
Le Point (ici cité par Juan) relève les données suivantes : 
1. Les deux intermédiaires imposés par le gouvernement Balladur dans la vente des 3 sous-marins au Pakistan (le contrat « Agosta ») étaient aussi parties prenantes des contrats militaires avec l’Arabie Saoudite, dont le contrat Sarawi II sur la cession de frégates par la France à décidée en 1993 sous le même gouvernement Balladur. 
 
2. Les commissions promises à ces deux intermédiaires, sobrement baptisés « Réseau K », étaient autrement plus conséquentes dans le seul contrat pakistanais : 288 millions d’euros au total, qui transitaient via deux sociétés dénommées ESTAR et RABOR. 
 
3. Avant la décision de Jacques Chirac d’interrompre le versement de ces commissions, confirmée par Dominique de Villepin lors de son audition devant le juge Van Ruymbeke, et exécutée en son temps par Michel Mazens, quelques 53 millions d’euros (sur les 288) avaient déjà été payés. Le réseau K avait également perçu 33 millions d’euros sur le contrat Agosta, rappelle le Point. 
 
4. L’hebdomadaire relate enfin qu’en janvier 1997, M. Mazens avait alerté Charles Millon sur ses difficultés à « convaincre » ces deux intermédiaires de renoncer à leurs prétentions contractuelles : « les pressions n’ont pas encore produit les résultats définitifs espérés. » 
 
5. Mais deux mois plus tard, les deux hommes cèdent. Le Point révèle que le versement de ces commissions a été effectivement interrompu en 1997. L’hebdomadaire a même publié un extrait d’un courrier de Michel Mazens, le directeur de la SOFRESA (Société Française d’Exportation de Systèmes d’Armements, en charge du suivi de ces contrats), adressé aux autorités saoudiennes le 3 mars 1997, dans lequel il les prévenait de l’arrêt du versement par la France des commissions au Réseau K. 
 
6. Cette lettre publiée par le Point confirme implicitement que les commissions du réseau K n’étaient pas destinées à des officiels saoudien. 
 
Nous savons maintenant comment la Pravda a voulu exonérer Sarkozy dont je tiens à rappeler la déclaration (enregistrement sonore à l’appuis, ainsi nos bons sarkoziaques ne pourront-ils pas dire que ce ne sont que des on-dits) à Lisbonne en marge de la réunion de l’Otan (on devrait dire Nato pour Sarkozy l’américain, celui qui annonce aux USA 16 mois avant sa déclaration de candidature et qui critique notre pays à l’étranger et voulait envoyer des soldats en Irak, qui ment pour la libération de Clotide Reiss en flattant dans le sens du poil un de ces dictateurs du désert) : Deuxième chose, j’ai jamais été ministre de la Défense, je suis pas au courant des contrats de sous-marins négociés à l’époque avec un président qui s’appelle M. Mitterrand, un Premier ministre qui s’appelle M. Balladur, avec un ministre de la Défense qui s’appelle M. Léotard, en tant que ministre du Budget, je n’ai jamais eu à en connaître ni de près ni de loin puisque même la procédure de validation, vous savez par le ministre du Budget sur proposition du directeur général des impôts, a été supprimée en 1992 par M. Charasse, octobre 1992, j’ai même pas eu à le faire. Vous voyez ce que je veux dire.
 
Si le juge peut poursuivre ses investigations, on découvrira peut-être que Karachi, hors le drame, était qu’une petite partie de la vaste machine à phynances mise au pont par la clan Sarkozyo-balladurien.
 
Cependant, ces contrats-là sont sans couleur politique. Bakchich nous révèle que la justice jusqu’alors ne s’est pas vraiment intéressée aux carnets de Ménayas, pourtant riches d’enseignements : Rédigés jusqu’en mars 2008, ces écrits ne constituent que « des allégations non vérifiées », comme le constate une note de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), dont Bakchich a pu prendre connaissance. Reste qu’à l’Élysée, mais aussi chez les socialistes, on suit comme le lait sur le feu l’évolution de ce dossier judiciaire explosif. Passionnants à décrypter, les cahiers Menayas comportent de nombreuses initiales  : « NS », pour Nicolas Sarkozy, « JPP », pour Jean-Paul Perrier, président de Thalès International. Des codes apparaissent également « Bacchus », pour Jean-Marie Boivin, grand manitou des commissions  ; « DD » pour Andrew Wang, l’intermédiaire flamboyant qui reçut près d’un demi milliard de dollars pour le contrat des frégates.
BALLADUR ET GUIGOU MIS EN CAUSE
 
À propos du contrat des frégates, les cahiers Menayas révèlent que « l’un des principaux bénéficiaires […] serait Édouard Balladur. L’autre, Élisabeth Guigou, grâce à un système élaboré de prêts adossés ».
 
Toujours d’après les cahiers Menayas, « les masses financières dont Andrew Wang assurait la circulation occulte étaient destinées à la France et, pour une part substantielle, à l’Allemagne. Pour notre pays, elles devaient revenir au parti socialiste, à des membres du parti républicain et des balladuriens, via Charles Pasqua… ».
 
Notons qu’une des rares traces de rétro commission retrouvée par le juge suisse Paul Perraudin concernait Étienne Leandri qui, jusqu’à son décès en 1995, fut le grand argentier de Pasqua. Ailleurs, Menayas note : « Les rétros JMP/Bravo (nom de code du procès des frégates) ont été rétrocédées à J.Y Le Drian », ancien maire de Lorient.
 
Enfin, « JPP [Jean Paul Perrier] a utilisé la société Lobbying Transasia Développement présidée par Jean-Marie Cambacérès. […] » Jean-Marie Cambacérès, ancien député socialiste, était un spécialiste de l’Asie.
 
L’ÉLYSÉE SUIT LE DOSSIER DE PRÈS
 
« Les autorités luxembourgeoises auraient découvert que NS aurait été intéressé à SW2 [le contrat de vente de frégates à l’Arabie Saoudite] avec le concours de Nicolas Bazire, voire de JL Lagardère, dont il a fréquenté les haras… », note Menayas.
 
Le nom de Nicolas Bazire, à l’époque directeur de cabinet d’Édouard Balladur, n’apparaît pas par hasard. Un rapport de la DNIF (Division nationale des investigations financières), daté du 5 mars 2007 et versé au dossier des juges Hullin et Desset, revenait sur la création de Heine, une des officines luxembourgeoises créées par la DCNI. «  Une chronologie fait apparaître que la création de la société Heine, au deuxième semestre 1994, s’est faite après accord de Nicolas Bazire et du minisre Nicolas Sarkozy », notait le rapport des flics financiers. D’après les cahiers Menayas, Nicolas Sarkozy aurait envoyé deux émissaires rencontrer Bacchus, l’homme clé des commissions des constructions navales. Cette initiative, pouvons-nous préciser à Bakchich, date de l’époque où Nicolas Sarkozy était ministre de l’Intérieur. L’enquête préliminaire qui devait aboutir à l’ouverture d’une instruction judiciaire était engagée. Il y avait le feu au lac apparemment.
 
Par ailleurs, Bacchus aurait reçu plus tard un courrier à l’en-tête de la présidence de la République, de Claude Guéant, bras droit de Sarkozy, « s’excusant que le numéro 1 n’ait pas le temps de recevoir Bacchus », mais s’engageant « sur un RV avec Hervé Morin », ministre de la Défense.
 
Avez-vous noté le dernier paragraphe ? Guéant qui répond à un obscur intermédiaire au nom de Sarkozy, et le petit Morin qui a bloqué l’enquête notamment la dernière demande de Trévidic de mai 2010 qui n’avait reçu aucune réponde jusqu’à son départ du ministère alors que la loi en impose une en deux mois.
 
Rappelons que dans le livre d’Arfi et Lhomme, Le Contrat, publié en mai aux éditions Stock parle de ce témoignage : le contrôleur général Jean-Louis Porchier, qui a enquêté sur les dessous d’Agosta, rapporte une confidence qu’il recueillit en 1997 d’un haut responsable du secrétariat général de la défense nationale (SGDN).
 
Voici ce que lui aurait confié son interlocuteur à propos du marché des sous-marins : « C’est simple, 10% des commissions versées aux intermédiaires étaient destinés aux rétrocommissions en France, soit à peu près 50 millions de francs. La moitié de cette somme a servi à financer la campagne d’Edouard Balladur, l’autre moitié à renflouer les caisses du Parti républicain. »
 
Du reste on le sait que le pouvoir fait tout pour empêcher les enquêtes d’aboutir. Le député Cazenave dit même que l’entrave était organisée au pouvoir (Désir d’avenir Estérel) : S’agissant des dirigeants de DCN-I (branche commerciale de la DCN), ils ont témoigné d’une amnésie visiblement contagieuse », a ironisé le député socialiste.
« Notamment le président de DCN-I, Dominique Castellan, qui, à plusieurs reprises, n’a pas été en mesure de répondre à nos questions précises, sa mémoire lui faisant cruellement défaut. En revanche, la plupart des dirigeants de DCN-I et des autres sociétés d’Etat impliquées dans la négociation du contrat ont confirmé l’existence d’un double circuit de commissions, sans pour autant confirmer l’existence de rétrocommissions. »
« Pour ce qui concerne les responsables de l’Etat, a repris Bernard Cazeneuve, ils ont fait obstacle au travail parlementaire en ne transmettant pas à la commission les documents dont elle avait besoin pour conduire ses investigations. Nous n’avons obtenu que des documents de seconde main et il ne nous a pas été possible de travailler sur le contrat lui-même car le ministre de la défense (Hervé Morin) a refusé de nous le communiquer. »
 
Ce n’est pas tout. Pour achever de convaincre le juge, d’autant plus intéressé qu’il est saisi du délit d’« entrave », que l’obstruction fut totale, il a ajouté : « Quant aux fonctionnaires de Bercy ayant eu à connaître ce contrat au moment de sa négociation et qui pouvaient être informés des flux des commissions y afférents, le ministre de l’économie et des finances (Christine Lagarde) n’a pas autorisé leur audition par la commission parlementaire. J’ai donc dénoncé, dans le rapport, l’entrave organisée par le gouvernement de la mission de contrôle que se proposait d’exercer le parlement. »
« Le gouvernement a-t-il justifié sa position auprès de la commission parlementaire ? », a demandé M. Van Ruymbeke. « Oui, le gouvernement a d’abord (dit) qu’il ne pouvait transmettre à la commission des documents couverts par le secret de l’instruction », a raconté M. Cazeneuve.
« La séparation des pouvoirs était également évoquée comme un principe à respecter rigoureusement. Nous avons donc demandé des documents qui n’étaient pas couverts par le secret de l’instruction puisque le juge n’avait pas demandé leur transmission et que leur déclassification n’avait fait l’objet d’aucune saisine de la commission consultative sur le secret de la défense nationale (CCSDN). Je pense notamment ici au contrat passé avec le gouvernement pakistanais en vue de la vente de sous-marins Agosta au Pakistan mais également à un certain nombre de télégrammes diplomatiques qui auraient pu nous être utiles. »
« Le gouvernement a alors refusé de nous transmettre ces documents sous prétexte que le juge pourrait un jour ou l’autre les lui demander. Il a d’ailleurs saisi la CCSDN d’une demande en déclassification de ces documents demandés par l’assemblée nationale en vue de leur transmission au juge d’instruction. Mais en l’absence de saisine du juge, la CCSDN n’a pu légalement se prononcer. A la fin de l’enquête parlementaire, le juge Trévidic a demandé ces documents, ce qui a donné à la CCSDN la possibilité de se prononcer en toute légalité. Je considère donc que l’entrave du travail parlementaire était organisée par le gouvernement. »
 
On le savait déjà par ce qu’en disait Bakchich. En effet il sort le rapport complet de Marin (ici) qui date du 22 novembre 2007 (notez la date) où nous pouvons lire page 10 : 
- un document chronologique (1994-2004) d’une page, non daté ni signé, retrace, notamment, de manière succincte et imprécise, les circonstances de la création de la société Heine fin 1994, mentionnant l’aval du directeur de cabinet du Premier Ministre et celui du Ministre du budget, et laisse supposer des relations ambiguës avec les autorités politiques en faisant référence au financement de la campagne électorale de M. BALLADUR pour l’élection présidentielle de 1995 ("pour payer campagne BAL, AGO [Alain Gomez ?] refuse de payer 2ème réseau. Loi spéciale de BAL pour 4éme mandat") (scellé DCNI 7 page 40)
On y parle également des menaces des dirigeants de Heine.
 
C’est page 12 que l’on voit que la justice décide d’écarter l’orage d’au-dessus du château : 
Comme il a déjà été indiqué, le périmètre le plus pertinent d’une éventuelle information judiciaire exclut en l’état les faits relatifs à la création par la DCNI des structures écran qu’ont constitué Heine puis Eurolux.
 
On ne peut être plus clair. On a des documents et on décide de ne rien faire.
 
Plus que peu de temps à attendre afin de savoir si la France a une parcelle d’indépendance dans sa justice et si le juge van Ruymbeke va faire ici avec Agosta et Sawari 2 ce qu’il n’a pu faire avec Taiwan qui en plus de faire de nous un pays corrupteur et corrompu va nous coûter un milliard d’euros pour justement avoir corrompu ajoutant l’indignité à la catastrophe financière, et du sang sur les mains.
 
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Si vous êtes intéressés par les textes ci-dessous, vous pouvez les retrouver en cliquant sur les liens et ce totalement gratuitement car il est hors de question que je touche un Kopek sur le dos de la Sarkozye qui, étant le règne du bling bling et de l’argent roi et corrupteur, sera combattue par son contraire : la gratuité (ou en compensation faire un don à Agoravox ou vous abonnez à Médiapart). Pour simple information, si vous êtes sur iPhone ou iPad, sans flash, en haut de la page dans le bandeau vous pouvez télécharger les textes en pdf, et pour tous les diffuser le plus possible autour de vous. Pour le télécharger il y a un onglet sous le texte. Il faut vous inscrire à Issuu ce qui permet aussi de télécharger tous les textes nombreux et intéressants de ce site. Sinon vous pouvez toujours vous désinscrire ensuite. Si tout cela vous gêne je pourrais vous les envoyer par e-mail ([email protected])). Le texte sur Woerth est régulièrement mis à jour (aujourd’hui 6é version du 16 novembre 2010) :
 N’oublions jamais :
  • l’affaire Karachi
  • l’affaire GDF
  • l’affaire Tapie
  • l’affaire Clearstream
  • l’affaire Bettencourt
  • l’affaire Wildenstein
  • l’affaire de Compiègne
  • l’affaire Peugeot
  • l’affaire de la Jatte
  • l’affaire Pérol
  • l’affaire de l’Epad
  • la proposition de loi sur la déchéance de la nationalité française et son extension
  • l’affaire de la rémunération illégale de septembre au 31 décembre 2007
  • la circulaire Hortefeux
  • l’affaire des sondages
  • les classements du parquet
  • l’affaire de l’espionnage par le contrespionnage des journalistes
 
Sarkozya delenda est !
 
Vignette frégate saoudienne
 

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4 réactions à cet article    


  • Imhotep Imhotep 3 décembre 2010 12:35

    Voilà qui est intéressant (Juppé nouveau ministre de la défense, Morin ancien ministre qui, il faut le dire, a signé un accord en février 2007 pendant la campagne électorale avec Nicolas Sarkozy, la traitrise venait de loin et non sans raison) Le Monde :



    Selon M. Léotard, d’autres membres du gouvernement Balladur avaient également suivi les péripéties du contrat. « J’évoquais souvent avec Alain Juppé, alors ministre des affaires étrangères, les contrats d’armement en cours de négociations,rappelle-t-il. J’ai toujours informé l’Elysée et Matignon du nom des intermédiaires. » Il a nommément désigné ceux qui, à son cabinet, traitaient le dossier Agosta, parlant de Renaud Donnedieu de Vabres, son conseiller spécial, et de Hervé Morin, conseiller parlementaire et futur ministre de la défense de Nicolas Sarkozy.

    • LOKERINO LOKERINO 3 décembre 2010 19:25

      Faudra m’expliquer ce qui est surprenant dans ces discutions entre ministres .. ??

      . mme Michu de la chronique judiciaire , vous ne savez pas qu’il y a des intermediaires dans ces contrats internationnaux ? pourtant , vous nous avez informé etre un grand specialiste des marchés etrangers ... !


      • LOKERINO LOKERINO 4 décembre 2010 18:56

        Voila un sujet qui fait flop  !
        Ou pschitt diraient les chiraquiens !

        Désolé mon Imhomo, j’ai pourtant essayé de l’animer !

        Au fait vous ne m’avez pas répondu sur les pianos moches moches dans le fil precedent 


        • Defrance Defrance 7 décembre 2010 12:39

          En fait, toutes les carambouilles sont connues et l’information semble toujours obsolete, je pense que l’on est en cours d’approche du point de DIVORCE entre le monde pourri de la politique et du monde des citoyens, encore un petit effort ... on y arrive ,

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