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Accueil du site > Tribune Libre > Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs (...)

Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets

En astronautique, ce que les américains vont faire avec Apollo au millième de millimètre, les russes vont le faire à la louche. Même chose pour le nucléaire : si les américains ont ravagé une bonne partie de leur pays, les russes vont faire bien pire, en gérant de façon dantesque leur flotte colossale de sous-marins, dont l’équipement nucléaire va laisser la sécurité bien au delà des normes de santé de leurs équipages. Beaucoup d’équipages soviétiques reviendront chez eux irradiés et développent aujourd’hui encore des cancers, dans l’indifférence générale. Faute de crédits à l’effondrement de l’URSS, les sous-marins déclassés ne seront pas démantelés mais resterons à pourrir à quai pendant parfois près de quinze années, contaminant toute la baie où on les avait stockés. Cela se terminera par l’apothéose du K-159, un tas de ferraille qui n’arrivera même pas à rejoindre son chantier de démantèlement, et coulera en route en 2003, emportant avec lui au fond ses deux réacteurs nucléaires. Les russes, sur le sujet, ont été de véritables irresponsables !

Si les zones bombardées seront dévastées et guère plus nettoyées que chez les américains, c’est la gestion des sous-marins qui chez les soviétiques va présenter problème : des engins eux-mêmes peu protégés et irradiant leur équipage au découpage au chalumeau et en plein air d’acier contaminé, les russes vont ignorer royalement tous les critères de sécurité et fabriquer des cimetières à sous-marins dantesques, ou des engins pourriront véritablement sur place, en contaminant les eaux avoisinantes. Une absence totale de prise de conscience des dangers et un mépris des populations avoisinantes assez phénoménal. Les russes ne songeront que tardivement à démanteler : ils laisseront des années pourrir sur place !
 
Et ce n’est pas tout, car on a jeté en mer de Kora un nombre important de futs contaminés provenant des 270 réacteurs civils russes. "La question tourne autour d’un seul problème : où la compagnie navale de Mourmansk et la flotte militaire russe ont-elles déposé, en Nouvelle Zemble, 11000 containers de déchets radioactifs, 15 réacteurs retirés (?) des sous-marins nucléaires et du brise-glace "Lénine", et cinq autres réacteurs officiellement "immergés" ? Il semblerait que ceux-ci seraient déposés ou immergés le long des côtes de la Nouvelle Zemble, de l’autre côté du polygone de tir Mais il n’est pas possible de les localiser avec précision car l’armée refuse l’accès de l’île du côté de la mer de Kara, à une mission indépendante pour enquêter sur ces restes. De plus le responsable du site et la direction de la 6ème flotte russe refusent d’endosser la responsabilité des actes d’un autre service de la même marine : "le secteur de l’entretien et de la maintenance". Une poubelle nucléaire, voilà ce qu’est devenue la mer à cet endroit.
 
Tout est apparu au grand jour avec Gorbatchev, et enfin une communication digne de ce nom sur les pratiques russes, et s’est accéléré à la chute de l’empire soviétique. "La politique de « glasnost » (transparence) lancée par le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, à la fin des années 1980 a révélé des informations inquiétantes sur les pratiques russes, notamment dans le domaine nucléaire, et sur leurs conséquences sur l’environnement : graves accidents dans des centrales et à bord de vaisseaux nucléaires, réseau de villes secrètes dédiées à la fabrication d’armes, immersion ou enfouissement de déchets sans contrôle… C’est sur ce secteur de l’héritage environnemental soviétique que la communauté internationale, qui se sentait directement menacée par les risques de contamination nucléaire à ses frontières, s’est le plus mobilisée au cours des années 1990". 
 
Le lieu privilégié étant cette fameuse île vitrifiée par les explosions : la Nouvelle Zemble ; dont les côtes vont servir de dépotoir. On y trouve par exemple du côté de la mer de Kara (vers la Russie donc) les vestiges du cargo Nicolaï Baumann, ancien Empire Connah, sabordé avec les trois réacteurs en panne du brise-glace Lénine. L’un des trois avait fondu, tout simplement en 1967. On pense que la fusion d’un des réacteurs a entraîné la mort d’au moins 30 marins, irradiés à mort. A partir de l’incident, les russes ont décidé de créer le navire Lepse pour servir de stockage aux matériaux fissiles du réacteur des brises-glaces. Lui aussi, après, a donc posé problème lors de son retrait du service, terminé en 2008. En fait, il était resté à quai des années , depuis 1994 où son décommissionnement avait dû s’interrompre faute de fonds ! Tout le secteur est devenu décharge nucléaire... depuis que l’on a commencé à "nettoyer" dans les années 90, et où d’autres problèmes sont survenus. "Au printemps 1990, les fissures ont été découvertes dans le mur de l’un des sites d’enfouissement, ce qui a laissé fuir les rayonnements . Les bâtiments et les tranchées se trouvent à environ 200 mètres de la mer. Une enquête commandé par l’administration régionale du Kamchatka de 1991 a détectée de la contamination sur les rives . À la fin de Juin 1994, la fonte des neiges a littéralement lessivé la contamination radioactive d’un enterrement du site d’enfouissement de Seldevaya Bay (situé juste au sud de la ville de Primorskiy), conduisant à une augmentation des niveaux de rayonnement à 8 milliroentgens / h".
 
La péninsule de Kola a centralisé les retraitements : c’est aussi le coin le plus irradié, à vrai dire. "Depuis 1994, un total de 29 trains de déchets nucléaires ont apporté un stockage d’urgence à Andreyev Guba sur la Péninsule de Kola, à l’usine de retraitement de Mayak, près de Chelyabinsk. Les déchets de près de 100 réacteurs sont temporairement stockées à Andreyev Guba". Tous les déchets devaient être retirés de la région de Kola en 2007, enfin c’est ce qu’on promettait : on en est loin encore. A l’époque, l’inquiétude portait surtout sur une épave. "La plus grande source de danger qui a été signalé est celle du sous-marin PM-32, situé dans un port du Kamtchatka. Utilisé comme une installation de stockage provisoire de combustible irradié des autres sous-marins " le sous-marin ne sera vidé en définitive qu’en 2002. "Au 1er Janvier 2000, le PM-32 présentait encore 47m3 de déchets émissifs, larguant toujours 5 556,58 curies de radiations". Restait encore sue place en 2002 le BTB (avec 833.5m3 émettant 1599,9 curies), le TNT-23 (1.2m3 émettant 1.87 curies), et le PM-32 (5m3, pour 0,9 curies).
 
En 2002, il faudra aussi commencer à se débarrasser des monstrueux Typhoon, qui, lorsqu’ils étaient apparus en service en 1981 avaient provoqué un bel émoi par leurs dimensions gigantesques. Six exemplaires seulement, mais de 172 m de long et munis deux énormes réacteurs PWR de 100 000 ch. En 1996, le TK-12 et le TK-202 avait été mis en réserve et le TK-13 en 1997, les TK-17 et TK-20 l’étant progressivement jusque 2002 et ne faisant presque plus de missions. Tous restés à la base de Nerpichya, puis transférés à Severodvinsk pour y être décommissionnés. Il était temps vu leur état de délabrement actuel. Ils ont été remplacés depuis par des engins encore plus grands, et ressemblant davantage à leurs collègues américains, avec un bossage fort reconnaissable pour les missiles et une baignoire plus large en haut qu’à la base. Tel le Yuri Dolgoruky. D’autres ont été découpés en attendant, tel le scrap ici du Project 671découpédémontédésossé, mis en morceaux. Et tout cela sans même parler des bases secrètes, telle celle dBalaklava, en Ukraine.
 
Même avant d’être envoyé au chalumeau, les sous-marins russes ont fait des leurs. De nombreux incidents de réacteur ont eut lieu (on en compte 13 sans pertes de l’appareil). Mais des sous-marins ont aussi coulé. Le premier fut le K-8 (le Project 627 A, de la classe November) qui sombra en baie de Biscaye le 8 avril 1970, en emportant à 4680 mètres de profondeur 22 marins, dont leur capitaine. L’accident ne fut révélé qu’en 1991. Le second fut le K-429, de la classe Charlie, coulé en raison de ballasts défectueux et d’ordres contradictoires, dans la baie de Savannah dans le détroit de Behring le 24 juin 1983 avec 16 hommes à bord (sur 120). A 40 m de profondeur seulement, deux capsules de sauvetage ce qui permit à deux marins de sortir et d’alerter les autorités. Remonté en août 1983, retourné en usage (?), le sous-marin coula à nouveau sur son quai en 1985 avant d’être enfin retiré du service ! On s’était aperçu que durant son séjour au fond son réacteur ne s’était pas totalement éteint et fonctionnait encore à 0,5% de ses capacités ! Nikolay Suvorov, le commandant, se prit 10 années de prison pour avoir coulé son sous-marin par ses manœuvres inconsidérées.
 
Le troisième le 6 octobre 1986 fut le K-219 (Project 667 A - de classe Yankee), disparu au large des Bermudes avec 4 marins à bord, les autres ayant eu le temps de s’échapper et de rejoindre un navire d’assistance. A bord, des missiles balistiques. Encore le K-431, (Project 675) de Classe Echo II, qui, le 10 août 1985, durant un ravitailement à Chazhma Bay près de Vladivostok a subi une explosion tuant 10 marins et en irradiant 49 : une importante quantité de gaz radio-actif était partie dans l’atmosphère durant l’accident. Lors du nettoyage des dégâts, près de 2 000 marins participèrent, dont 290 reçurent des doses au dessus de la moyenne. Une forêt à 6 km du quai fut elle aussi contaminée, et la ville de Shkotovo-22 y échappa de peu. L’épave du sous-marin fut remorquée jusque Pavlovsk Bay ou elle resta à quai. Puis en avril 1989 le K-278, Komsomolets, (Project 685, de classe Mike), qui après un terrible incendie à bord sombra en mer de Norvège avec 41 marins à bord, à 1685 mètres de profondeur. L’engin rejoignait alors sa base de Zapadnaya Litsa, et était le fleuron de la technologie russe : il était entièrement en titane ! A bord, deux réacteurs nucléaires, mais aussi deux têtes nucléaires sur deux torpilles avant. Ne pouvant les remonter, les russes ont décidé en 1993 de sceller l’avant du sous-marin contenant les torpilles intactes. Le compartiment de torpilles avait en effet explosé, à cause de leurs batteries à hydrogène sans doute. Le hic, c’est que l’espèce de gelée dans lequel on a enrobé l’avant n’est garantie que jusqu’en 2025...
 
Du travail il y en a, en effet, tant la quantité de matière fissile à bord est titanesque : il y en a pour 30 fois Tchernobyl à bord des sous-marins à décommissionner ! "L’Union soviétique avait construit au total 247 sous-marins nucléaires et cinq navires de guerre à propulsion nucléaire. Les deux tiers étaient affectés à la Flotte du Nord, devenue ainsi du temps de l’Union soviétique la plus grosse flotte nucléaire du monde, et un tiers à la Flotte du Pacifique. 192 sous-marins ont été désarmés (dont 116 pour la Flotte du Nord et 76 pour la Flotte du Pacifique), mais seulement 91 d’entre eux ont été démantelés (c’est à dire notamment délestés de leur moteur, et parfois de leur combustible nucléaire). Les autres, soit 71 unités, attendent leur démantèlement, conservant à bord propulseurs et résidus de combustible nucléaires (chiffres 2004). Ils contiendraient 30 fois la quantité de combustible nucléaire du réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl lorsqu’il a explosé en 1986".
 
En août 2009, on verra ainsi un étrange attelage sortir de la baie d’Ussuri, direction Bolshoi Kamen, près de Vladivostok : le bateau porteur hollandais Transshelf, avec sur le dos deux sous-marins Schuka (deux sous-marins d’attaque de la classe Akula, nucléaires eux aussi décommissionnés, couverts d’algues et de coquillages. C’est la même compagnie qui avait transporté l’USS Cole. Le décommissionnement est une tâche onéreuse, et plusieurs pays ont aidé les russes à le faire, les ateliers Zvezda responsables dju démantélement ayant des difficultés finacières dans les années 90. Les américains, avec le traité US Cooperative Threat Reduction (CTR) et les japonais. Ces derniers après avoir découvert que les russes avaient balancé 800 tonnes de déchets radioacitfs en pleine mer du Japon ! La gestion catastophique des sous-marins décommissionnés avaient été dénoncé par le capitaine Grigory Pasko, qui avait révélé au grand public les rejets clandestins et sera envoyé en prison pour l’avoir fait. Emprisonné en 1997, il ne sortira qu’en 2003.  
 
Une barge spécialisée avait dû être construite en 1993 par Babcox and Wilcox Division of McDermott, avec leurs équivalents russes de Komsomolsk-on-Amur et de Bolshoi Kamen. "Dans un documentaire diffusé à la télévision japonaise en 1993, M. Pasko dénonçait la menace pour l’environnement que représentaient les sous-marins nucléaires en état de dégradation avancée et le déversement massif de déchets radioactifs et autres objets ou bâtiments dangereux (munitions, navires de guerre) en mer du Japon. Dans ce documentaire, ainsi que dans près de 100 articles publiés dans « Vigilance militaire » et d’autres journaux russes et internationaux, il dénonçait également la pénurie de capitaux et la corruption omniprésente comme étant l’origine probable de ces problèmes. En 1997, peu avant son arrestation, il enquêtait sur la prétendue disparition d’une subvention japonaise de 100 millions de dollars US, destinée à l’assainissement des déchets radioactifs." Le démantèlement se fait, certes, mais pas du tout au rythme prévu, faute d’argent : "Les tâches principales de Zvezda Extrême-Orient impliquent dans le chantier naval la réparation et le démantèlement des sous-marins nucléaires. Zvezda est le site START déclaré des installations de démantèlement de la Russie de la Flotte du Pacifique, et tous les SNLE démantelés doivent y être visible pour la vérification par satellite de la suppression de leurs missiles dans les tubes. Les sous-marins mis à la ferraille dans ce site comprennent des sous-marins de classe Echo, des sous-marins de classe Novembre, et des SNLE de la classe Yankee. Zvezda aurait la capacité de démanteler de cinq à six sous-marins par an, mais est actuellement en démolition seulement un à deux bateaux par an."
 
Les travaux de démantèlement, frayeux, avancent donc trop lentement. Au point d’inquiéter sérieusement les voisins proches : "en juin 2007, la fondation norvégienne pour la protection de l’environnement Bellona a lancé un appel au président russe, Vladimir Poutine, à propos des risques d’explosion nucléaire spontanée sur le plus grand site d’Europe pour le stockage de déchets radioactifs et de combustible radioactif usagé, situé à 100 km de Mourmansk et à seulement 45 km de la frontière russo-norvégienne, dans la baie d’Andreïeva. Selon un rapport d’experts et de scientifiques russes, un accident de ce type pourrait répandre dans l’atmosphère pas moins de 20 millions de curies".
 
Dans la presqu’île de Kola, Gremikha (Iokanga) se situe le second site important de démantèlement des sous-marins russes. On comptait en 2003 qu’il y avait là 800 éléments divers en provenance du démontage des submersibles, représentant 1,4 tonnes de matériaux nucléaires. Le site est aberrant : aucune route ni de chemin de fer n’y mène : tout se fait par bateau. On y trouvait, regroupés, les classes November : les K-3, K-21, K-60 (et le K-159), un classe Hôtel, le Project 658 ou K-54 et 12 Project 671 (de la classe Victor) : les B-53, B-306, B-323, B-369, B-513, B-517, B-398, B-438, B-367, B-387 et B-370. Sur les 17 engins, les 34 réacteurs avaient été démontés, sauf sur le K-159, visiblement trop dangereux d’abord. Un dock flottant, le dock SD-10 de 147m sur 17 m avait été spécialement dédié à l’ouvrage en baie de Chervyanaya : or il n’a pas servi à ce pourquoi il était destiné, devenant le dépôt des réacteurs à sodium liquide du Project 705 de la classe Alfa. "À l’heure actuelle, aucune partie du site de stockage ne répond aux exigences normatives concernant la sûreté radiologique" indiquait en 2003 Bellona. Depuis, on ne sait si ça s’est amélioré.
 
En août 2009, une information surprenante arrivait : une firme américaine, RI Recycled Metals, LLC rachetait le modèle Juliett 484, pour le scrapper définitivement : il avait coulé lui aussi dans le musée US de Saratoga où on l’avait amené, en avril 2007, lors d’une tempête, dans le Collier Point Park près de la rivière Providence. L’engin n’avait tien de nucléaire : c’était un des plus grands sous-marins diesel jamais construit. Personne ne sait comment le musée avait fait pour en hériter.
 
Un autre plus grand sujet d’inquiétude étant l’épave du K-159, ce sous-marin de la classe November en difficultés, remorqué et qui avait fini par couler en Mer de Barents. L’un des occupants des docks de Gremikha ."Le K-159, un sous-marin de la classe November avait été désarmé de la flotte russe du Nord à la fin des années 80. Il avait une quarantaine d’années et ne naviguait plus depuis 1989. Il était en train d’être remorqué de la base navale de Gremikha pour rejoindre le chantier naval de Polyarny où il devait être démantelé. Les pontons de remorquage se sont détachés en raison d’une tempête, le sous-marin a perdu sa stabilité et a coulé, a expliqué en 2003 le porte-parole du ministère de la Défense, le colonel Nikolaï Deriabine. "Les réacteurs nucléaires étaient neutralisés et les munitions nucléaires avaient été enlevées", a-t-il assuré. Les 2 réacteurs nucléaires contiennent toujours les barres de combustible nucléaire usagé, hautement radioactives. A cause du contenu mortel des réacteurs, et de la corrosion qui se poursuit sur la coque qui était déjà très attaquée par la rouille, le sous-marin est considéré comme l’un des plus dangereux de la zone arctique". L’engin est toujours à 238 m de fond. Sur les 10 malheureux marins choisis pour le dernier voyage de l’engin, 9 sont morts à son bord lorsqu’il a subitement coulé. L’ancien responsable russe Eduard Baltin avait déclaré à leur propos que c’était de l’inconscience de les avoir laissé à bord, car "c’était comme de les avoir mis dans un tonneau percé de trous".
 
L’engin était en fait déjà un véritable sous-marin maudit : "le 2 Mars 1965, K-159 a subi un accident concernant des rejets radioactifs dans la vapeur de ses générateurs, presque certainement en raison de fuites de liquide de refroidissement primaires et des turbines, contaminant jusqu’à ses arbres de propulsion. Les fuites aux tubes ont été simplement bouchées, et il continué à fonctionner pendant encore deux ans avant d’entrer au chantier naval de 1967 à 1968 pour une révision et d’avoir ses générateurs de vapeur remplacés. Il est retourné au chantier naval de 1970 à 1972 pour d’autres réparations et de ravitaillement, et puis de nouveau de 1979 à 1980 pour encore plus de réparations". On peut supposer que l’engin, mal réparé, depuis 1965, présentait un taux de contamination dépassant la norme. On n’a nulle trace de ses équipages successifs, bien entendu, mais il a dû en tuer une bonne partie.
 
Retiré du service en 1989 seulement, le sous-marin est resté 14 ans tel quel dehors, avec ses réacteurs complets toujours à bord. Toujours chargés de combustible. Le fait que l’on n’ait osé aucune manipulation à son bord durant toute la période laisse entrevoir une contamination massive de tout l’engin. Remorqué comme ses prédécesseurs pour être démantelé (c’était le treizième du lot), il a coulé le 28 Août 2003, après avoir tué presque l’intégralité des marins qui avaient mis une dernière fois le pied dessus. On n’ose imaginer ce qui serait arrivé à ceux qui se seraient attaqués au découpage de ses tôles. Du Koursk, on avait relevé l’arrière complet avec les réacteurs nucléaires. Le danger au fond de l’eau est donc plus grand avec le K-159. Une "décision" devait être prise pour le K-159 en 2008... on l’attend toujours... l’inconscience russe perdure.

 
 
Une très belle liste des incidents nucléaires ici...
http://www.all-science-fair-projects.com/science_fair_projects_encyclopedia/List_of_nuclear_accidents
 
Le dossier complet sur le legs de la flotte russe ici
http://www.iiasa.ac.at/Admin/PUB/Documents/IR-03-009.pdf
 
Les accidents de sous-marins sont ici
http://spb.org.ru/bellona/ehome/russia/nfl/nfl8.htm

Documents joints à cet article

Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets Atom Heart Fucker (saison 10) : les sous marins rouillés russes et leurs déchets

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36 réactions à cet article    


  • mokhtar h 30 juillet 2010 12:36

    Effrayant.
    C’est çà, l’arrière cour du progrès technologique.
    Je ne suis plus loin de penser maintenant que ceux qui font çà vont à leur propre destruction, et que, entre autres cela a concouru à la chute de l’Empire soviétique, en soulevant de tels océans de haine populaire.
    Conclusion toute personnelle : c’est à l’Intérieur de tels systèmes que réside le plus grand danger de chute des empires et des puissances.
    Pour la première fois de ma vie, j’avais entrevu l’enfer en cliquant sur le lien de la photo de l’explosion de la plateforme pétrolière de BP.


    • ELCHETORIX 30 juillet 2010 14:15

      bonjour l’auteur et merci pour ce billet !
      Quel gâchis , j’en arrive à penser que la guerre froide a été manigancée pour enrichir les grandes banques et ceux du complexe militaro-industriel !
      Cet argent aurait mieux servi pour le bien des peuples : soins - culture -éducation -
      logements etc..
      Non cela continue , sous une autre forme en créant un ennemi , par exemple le terrorisme islamique .
      Ces déchets , comme ceux de l’industrie nucléaire civile contribuent au saccage de la planète , comme la catastrophe pétrolière dans le golfe du Mexique , bien sûr , les médias , aux ordres , occultent ces risques mortels pour les terriens , animaux comme les êtres humains !
      RA .


      • kitamissa kitamissa 30 juillet 2010 15:12

        chez nous quand l’extrême gôche arrivera au pouvoir ,en vue de la guerre froide avec Monaco et Andorre,on mettra en chantier les sous marins « Olivier Besancenot » et le « Arlette Laguillier »

        et dans dans un deuxime temps la frégate « Robert Hue » et le cuirassé « Georges Marchais ».....

        pourvu qu’on les laisse pas pourrir trop longtemps dans le lac du Bois de Vincennes quand il seront hors service si l’on veut éviter une pollution .


        • ELCHETORIX 30 juillet 2010 15:29

          si j’en crois tes écris tu as été militaire de carrière , encore un travailleur qui a su se retrousser les manches pour gagner sa vie , en apprenant aux bidasses comment viser un ennemi qui est un homme comme soi et qui n’aime pas les conflits ( la guerre ) , surtout coloniaux ou pour répandre la « démocratie » occidentale et conforter le pillage des multinationales dans les lointaines contrées !
          Moi , je ne me reconnais dans aucune gauche actuelle en l’hexagone , par contre changer le système à la façon du CHE , je suis pour !
          Entiendes , tovaritch ?
          RA .


        • Shaytan666 Shaytan666 30 juillet 2010 16:34

          Vous avez oublié le porte-avions Maurice Thorez  smiley


        • ELCHETORIX 30 juillet 2010 17:25

          INUTILE et trop cher , satan , puis tu peux me tutoyer , je ne fais pas partie de la « haute »
          RA .


        • krolik krolik 30 juillet 2010 15:46

          Il y a des choses qu’il faut arriver à comprendre.
          Le dogme marxiste-léniniste s’appuyait sur la « PRODUCTION » , le niveau de production qui pouvait expliquer les révolutions suivant Marx ; base du « matérialisme historique »
          Alors ils se sont employés à construire et construire, en oubliant : l’entretien, la maintenance, le démantèlement, la récupération...
          Et comme l’URSS avait de grandes ressources , et bien c’est devenu une société de gaspillage et de pollution.
          Mais d’une façon générale un Communiste se focalise sur : « Le Capital »« , l’investissement, mais il est hors de son champ de pensée de prévoir la maintenance ultérieure et de prévoir les coûts de maintenance. cela peut se voir(un peu moins maintenant) dans la gestion des municipalités de la »banlieue rouge« de Paris, aussi..

          Les sousmarins rentrent dans ce cadre de la production sans maintenance.
          Mais dans le système militaire soviet ce n’est pas le seul cas. Au titre de l’aide à la Russie pour le démantèlement des armes, a France a demandé l’outillage dont ils avaient besoin pour faire les démantèlements. Dans la liste d’outillages demandés il y avait un tour parallèle de 17 mètres de longueur de banc !! Pourquoi ?
          Tout simplement, parce que les vecteurs étaient soudés aux têtes qui n’étaient pas prévues pour être démontées. La seule finalité envisagée pour une bombre c’était son fonctionnement. le recyclage , démantèlement n’était pas prévu. Alors il fallait un tour pour tronçonner la charge militaire du vecteur !!!
          La France a fourni un atelier »AIDA« (Assistance Industrielle au Démantèlement des Armes » localisé dans un institut de Novosibirsk en 1994, ave le tour parallèle en question.

          Mais l’article sur les sous-marins est « fouilli » de chez « fouilli ». Si l’on ne connait pas la géographie on peut penser que la péninsule de Kola est à côté du Kamtchatka, alors qu’il y a des heures de décalage horaire.
          Et puis quitte à rentrer dans les détails on aurait aimé savoir la différence qu’il y avait entre un « classe Akula », « classe Yankee », « classe Hotel », « classe Typhoon »... et de savoir que c’était les projets 637 ou 642 vraiment cela ne fait ni chaud ni froid, si l’on n’est pas un lecteur assidu du Jane’s Defence Naval Forces.
          De tous les accidents cités, celui qui pose vraiment problème c’est le Komsomolets, avec ses têtes nucéaires et ses réacteurs, mais surtout les têtes, les réacteurs se mettent en sécurité. Les têtes ne sont pas conçues piour les naufrages, alors que les réacteurs le sont.
          Les Russes ont demandé de l’aide pour intervenir sur le Komsomolets, (j’étais présent en tant que consultant extérieur lors de la demande) , mais cela n’a pas suscité chez nous un enthousiasme fou. Comme il est dit dans l’article des mesures temporaires sur les têtes ont été prises. Ce sont des têtes avec de l’U très hautement enrichi, alors tant qu’il n’y a pas de neutron qui ballade dans le coin ça va. Mais il y a des sources potentielles de tpe alpha-n qui pourraient bien s’exciter toutes seules avec la corrosion de l’eau de mer..
          Donc mettre du revêtement mangeur de neutrons, ça limite......

          Par contre dans l’article à vouloir en mettre trop, c’est un peu trop, et peindre tout en catastrophe, c’est facile, mais c’est trop. Le brise glace Lénine par exemple a eu des ennuis un fois arrêté, et pas en fonctionement. Ce qui fait qu’ils ont eu une fiabilité remarquable sur leurs brises glaces qui fonctionnent régulièrement dans des conditions climatiques épouvantables.
          Et cela leur a fait de l’expérience inégalable dans le domaine.
          Alors ils se sont lancés dans la fabrication de réacteurs sur barges application civile, ils se rapprochent du « marché ».
          Il se trouve que je connaissais le concepteur des barges en question, il a pu venir à Paris pour faire une conférence devant une centaine de personnes touchant de plus ou moins près ce métier du nucléaire.
          Je vous mets ici à suivre un copier -coller du compte -rendu que j’ai fait à la suite de cette conférence .

          @+

          Hier avait lieu la conférence du Pr Larion Lebedev, auteur du concept de barges nucléaires flottantes, devant environ 90 personnes.
          Conférence organisée par le groupe professionel « nucléaire » des ingénieurs A&M.
          Je vous place ici un petit compte-rendu qui reprend, en gros, les points qui me sont apparus importants dans le laïus.Je ne donne pas d’avis personnel, je vous écris seulement ce qui a été dit lors de la présentation et des questions/réponses de l’assistance.
           _____________

          L’idée a germé lors d’une rencontre entre Larion Lebedev et les Présidents du Guatemala, Nicaragua, Salvador, en 1990, alors que les Russes démilitarisaient un grand nombre de sous marins. Les Présidents ont demandé à ce que l’on mette deux sous-marins sur leurs côtes pour produire de l’électricité et de l’eau douce.

          Mais cela n’est pas possible pour différentes raisons :

          - les réacteurs de sous marins ne sont pas conçus pour faire du suivi de charge.

          - L’équipage vivant à longueur d’année dans le sous-marin, ce n’est pas bon.

          - L’enrichissement des combustibles de sous marins russes est de 95%, valeur complètement militaire, et ça ne peut rester sur place, comme cela pour une application civile.

          Mais l’idée a fait son chemin. Larion Lebedev a soutenu un projet de barge auprès de 5 ministres successifs. Et finalement Kirienko, l’actuel ministre de Rosatom a lancé l’affaire.

          Le programme actuel porte sur la construction de sept barges toutes, destinées au développement des côtes du Nord de la Sibérie et à l’extrême Orient.

          La première barge sera installée au Kamtchatka qui devra être développé avec son important potentiel touristique et ses ressources pétrolières (Kamtchatka = Islande mais en plus grand, plus sauvage, plus « formidable »).

          Cinq autres barges seront placées le long des côtes, la septième fera les remplacements intérimaires lors des grandes révisions et rechargements..

          Chaque barge comporte deux réacteurs pouvant fournir chacun 37MW ou l’énergie thermique pour le dessalement de 240 000m3 d’eau par jour.

          La barge neuve emporte avant sa mise en place un réacteur cœur chargé et du combustible neuf pour trois rechargements de cœur.

          Il y a un rechargement de cœur sur place tous les 3 ans.

          Les quatre cœurs étant épuisés au bout de 12 ans, la barge et les réacteurs doivent rentrer au port d’attache pour déchargement complet et grande révision duodécennale.

          Une barge aura pris le relais pendant les au moins 6 mois / 1 an de cette opération.
          La durée de vie d’une barge est de 38 ans

          Les combustibles des réacteurs KLT-40S sont enrichis à 14%.

          Une version plus puissante « Rhythm » aura du combustible enrichi à 18%, sous la barre des 20% imposée par l’AIEA comme étant la limite d’enrichissement entre le combustible civil et le matériau militaire.

          Mais pour l’instant, la première barge a été construite à Séverodvinsk (près de Mourmansk) et ramenée à St Petersbourg pour l’équipement de son réacteur, en faisant le tour de la Scandinavie. Elle sera mise en place au Kamtchatka en 2011. Le lancement en fabrication des 6 autres barges sera fait après au moins 6 mois d’exploitation de la première barge.

          La promotion de ces barges a été faite dans de nombreux pays, Lebedev qui n’était pas sorti de son pays avant la Perestroïka a fait plusieurs fois le tour du monde avec son ministre pour présenter ce projet.

          Les pays les plus intéressés sont : Amérique latine, les îles du Cap vert, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Indonésie, les Philippines.. En tout une vingtaine de pays ont manifesté un intérêt soutenu. La Chine a montré de l’intérêt, mais les Russes ne veulent pas leur en installer, ils seraient capables de copier toute l’installation rapidement.

          Le maximum de puissance de réacteur installé sur une barge pourrait atteindre 300MW électrique, au-delà les dimensions d’un circuit primaire sont trop grandes et la barge serait déstabilisée.

          Un problème est le règlement international qui dit que chaque pays doit conserver ses propres déchets. Alors au moment de la signature d’un possible contrat il faut signer un traîté avec le pays-client pour que la barge bénéficie de l’ex-territorialité. La barge reste territoire de la Russie, la Russie conserve son combustible usé et ses déchets. Le personnel d’exploitation est complètement russe.Le fait que les réacteurs soient sur une barge facilite grandement cette possibilité par rapport à un petit réacteur qui serait installé à terre.

          Et puis avec une barge, le client paie, il a son électricité ou son eau potable, s’il ne paie pas la barge peut aller ailleurs ; alors qu’un réacteur à terre n’est pas déménageable facilement, démantèlement, déchets..

          Les réacteurs sur barges ne sont économiquement valables que dans les contrées reculées où l’énergie est très chère et rare.

          Le coût d’installation est de l’ordre de 4000 $US/kW.

          Le prix de revient du kWh est de l’ordre de 0,05$US à rapprocher du prix de revient du kWh aux îles du Cap Vert qui est de 0,20 $US.

          Si le kWh est vendu à 0,10$US le retour sur investissement est de 6 ans. Ce qui en fait un investissement très rentable.

          Ces réacteurs bénéficient de l’expérience accumulée quant aux opérations de 460 sous-marins totalisant plus de 6 000 réacteur.an de fonctionnement, ainsi que du fonctionnement de 15 brise glaces. Certains réacteurs ayant fonctionné pendant environ 200 000 heures. Ce qui en fait une expérience unique au monde.

          Lorsque le Koursk a sombré suite à une explosion à l’avant, le réacteur s’est mis en sûreté tout seul. Après la récupération de l’épave, il a été constaté que le réacteur était en parfait état et aurait pu être remis en route.

          Les barges sont à double coque, et sont prévues pour l’attaque d’une torpille.

          La chute d’avion est également prévue.

          Es réacteurs comportent 6 systèmes de sécurité active et 4 systèmes de sécurité passive.

          Un réacteur laissé à lui-même sans personne se mettra en arrêt sécurité de lui-même.

          Il est évident qu’après l’accident de Tchernobyl, les questions de sécurité / sûreté sont celles qui sont le plus examinées.

          Une barge fonctionne avec 58 personnes. L’équipage qui vit sur la barge est renouvelé chaque trois mois.

          Il faut 4 ans pour construire une barge.

          Actuellement la capacité de construction est 4 barges en même temps.

          Mais les Russes attendent les premières mises en service sur leur territoire pour exporter ce matériel.

          Pour équiper complètement le Nord-Sibérie et l’extrême orient russe il faudrait 20 barges, mais tout cela dépendra de l’intérêt commercial à l’exportation.

          En ce qui concerne le premier développement de l’exploitation du champ gazier gigantesque de Chtockman, la banquise est trop épaisse et trop fluctuante à cet endroit. Il est envisagé une version sous-marine, posée par 100 mètres de fond, c’est plus tranquille.


          Certains d’entre nous ont été frustrés, car le Pr Larion Lebedev n’a pas été capable de répondre à quelques questions du style :
          - motoristation des barres de contrôle ?
          - Comment sont organisées les entrées/sorties d’eau de mer autour de la barge pour éviter le réchauffement de la source froide ?
          - Qu’est-ce que vous injectez dans le circuit primaire du réacteur pour l’arrêter ? Bore ? Gadolinium ? Europium ?
          Sa réponse a une réponse d’autorité : - ce qui est le plus adapté.
           On a bien voulu le croire, vu l’expérience grandeur nature du Koursk.
          Mais le réponse fleurait la langue de bois.
          Pour se rattraper, et un peu désolé, après la conférence il a proposé de faire venir en France pour une conférence similaire, le responsable de la construction des réacteurs...
          On verra plus tard..

          D’ici deux ans il sera temps d’organiser un voyage in-situ au Kamtchatka et examiner les détails sur pièce...
          On pourra en reparler si cela intéresse certains.


          • Pyrathome pyralene 30 juillet 2010 16:21

            Écoutez cher Krolik , vous pouvez nous abreuver d’explications pertinentes ou non , je le dis et le répète , le nucléaire miltaire et civil ( l’un ne va pas sans l’autre...) sont une totale hérésie et encore un crime majeur contre l’humanité , il n’y a strictement rien à défendre et surtout pas ,comme vous avez l’habitude de l’argumenter régulièrement ici, d’un point de vue économique.....
            Ni pétrole, ni gaz, ni nucléaire pour produire de l’électricité.....l’hydraulique seulement sur de petites unités, il va falloir se retourner sérieusement les méninges pour trouver autre chose, c’est tellement évident....( se pencher plus sérieusement sur Tesla et ses nombreux brevets qui dorment dans les placards de certaines multinationales et de certaines institutions....)
            pour l’heure, la géothermie profonde et les énergies renouvelables sont les seuls remparts contre les catastrophes futures du nuke qui ne manqueront pas de se produire, hélas...il faudra peut-être même passer par là pour enfin que l’on prenne conscience de l’erreur absolue....


          • krolik krolik 30 juillet 2010 16:37

            @Pyralène,
            Mais le sujet n’est pas la production d’électricté, le sujet c’est le nucléaire russe des sous-marins.
            Si vous trouvez que cela n’est pas intéressant vous devirez dire à Morice de ne pas faire de série d’articles sur ces sujets.
            Au cas où vous n’auriez pas remarqué je n’ai jamais produit un seul article sur AV.
            Je me content de donner des précisions sur le nucléaire.

            Mais vous aimez bien l’énergie hydraulique, vous devriez stationner en aval du barrage des trois gorges en ce moment, le niveau des 660km de long du bassin de rétention est monté de 4 mètres en une nuit et dépasse de 13m la cote d’alerte du barrage.
            Vivons à l’abris des barrages, comme à Fréjus ...
            L’hydraulique c’est du renouvelable, sans danger, et puis ces étendues d’eau.. bucoliques pour taquiner le goujon..
            Il y a le rsique d’une part et la préhension du risque dans l’esprit des gens, ce qui n’a rien à voir surtout chez vous l’impression.
            @+


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 30 juillet 2010 16:44

             et non moins idiot commentaire de pyralene , hors sujet , démontrant sa non-lecture du billet , trollant celui-ci avec ses innombrables bêtises dont l’ ignorance le dispute au vide sidéral .

            Peut mieux faire , c’ est pas dur .


          • Pyrathome pyralene 30 juillet 2010 18:05

            Krolik,

            J’ai parlé de petites unités hydraulique, pas de l’ineptie des trois gorges ou d’autres....
            Maintenant, question nuke,vous n’avez pas de l’air vraiment de comprendre de quoi il s’agit.. :
            DE LA SURVIE DE LA FAUNE ET DE LA FLORE TERRIENNE (y compris nous-même..)
            ni nucléaire civil et à fortiori encore bien moins de nucléaire militaire....il en va de notre avenir !!

            Rocla,
            J’ai pas envie de répondre à ta vulgarité, va te cultiver avant, tu en as bien besoin.....


          • krolik krolik 30 juillet 2010 18:35

            @Pyralène,

            En ce qui concerne la biodiversité, il y a eu une émission le mois passé sur ARTE, (chaîne télé que l’on ne peut soupçonner d’être pronucléaire), concernant le thème de la biodiversité sur la zone d’exclusion de Tchernobyl, 24 ans après. je vous la conseille, elle est instructive.

            Ah vous ne voulez pas du grand hydraulique !! Alors installer du « petit hydraulique », j’ai gratté sur l’installation d’une microcentrale sur le Golo, fleuve côtier corse près de Bastia.
            C’est ininstalable entre :
            - le droit d’accès au terrain.
            - la prévision des crues et les déversoirs. afférents.
            - les escaliers à truites..
            Le fait qu’un site hydraulique potentiel est forcément un accident géographique particulier, donc site touristique, donc le syndicat d’initative n’est pas d’accord..en sus..
            J’ai une expérience négative sur le sujet du petit hydraulique. mais vous devez avoir des expériences positives , vous êtes enthousiastes.. Donnez des exemples précis.
            Merci, je veux apprendre.
            @+


          • Pyrathome pyralene 31 juillet 2010 14:06

            Tenez l’ami Krolik , l’hydraulique n’est pas l’avenir.....et encore bien moins le nucléaire....
            Cependant , la bloom-box pourrait l’être....
            et laissez tomber vos barges nuke....faut être barge pour ne serait-ce qu’imaginer une telle ineptie....


          • krolik krolik 31 juillet 2010 14:33

            @Pyralène,

            Je vous passe mon exprience personnelle sur le petit hydraulique et vous demande la vôtre..
            A propos d’hydraulique Malpasset pour vous c’était du petit ou du gros hydraulique ? (427 morts tout de même).
            Vous ne répondez pas et vous renvoyez sur un truc sensé faire le buzz, mais dont on ne parle pas !!! et qui est apparenté à une pile à combustible, c’est à dire une simple transformation d’énergie et pas une source d’énergie...
            Ah !! demain onrase gratis c’est bien connu...
            @+


          • Pyrathome pyralene 31 juillet 2010 15:19

            Ah !! demain onrase gratis c’est bien connu...

            La pire solution pour les poseurs de compteur et pour les défenseurs des lobbyes comme vous... smiley
            bloom box ......Ebay Fedex et gogole ne tarissent pas d’éloges...ils l’utilisent de puis un an, K. R. Sridhar déclare pouvoir la fabriquer et la vendre pour 3000 dollars ( de quoi alimenter une maison totalement y compris le chauffage ou la clim..), Krolik, vous êtes surclassé avec vos barges complétement barges....ah ah ah ah !


          • krolik krolik 31 juillet 2010 18:53

            Et vous ne lisez pas complètement les pages sur lesquelles vous mettez des liens.
            Bon, ils font un pile à combustible, et après ?
            Une piule à combustible consomme du méthane ou de l’hydrogène... c’est un transformateur d’énergie et pas une source.
            Pour alimenter la box en question lui fournir de l’hydrogène obtenu par électrolyse fonctionnant avec une centrale... !!
            Vous soutenez les centrales.
            Mais vous ne répondez pas aux questions :
            - votre expérience dans le « petit hydraulique » ?
            - Malpasset c’était du « gros » ou du « petit » hydraulique ?
            Parler c’est bien, encore faut-il savoir de quoi on parle et avoir un minimum d’expérience sur un sujet..

            @+


          • Pyrathome pyralene 31 juillet 2010 22:34

            Malpasset n’était pas un barrage hydroélectrique mais une retenue d’eau pour irrigation.....
            une erreur de plus qui a coûté la vie à 500 personnes..
            Je suis contre ces gros barrages.....je l’ai déjà dit, l’hydraulique n’est pas l’avenir et encore bien moins le nucléaire !
            Je suis pour l’autonomie de tout un chacun concernant l’énergie, ne vous déplaise, c’est l’avenir, une production non-polluante, peu onéreuse , et abondante , c’est possible dès maintenant !! le concept de la bloom-box est un excellent début tout en sachant qu’elle pourra tourner à l’envers et fabriquer son propre hydrogène .....STOP AUX LOBBYES , AUX MONOPOLES DU CRIME ET DE LA CUPIDITÉ...
            cdt smiley


          • krolik krolik 1er août 2010 12:41

            Contrairement à ce que vous pourriez penser, Malpasset était clasé dans les « petits barrages », les « gros » c’est « plus gros »..
            Quant à la solution merveilleurse de la blomm-box qui est réversible et fabriquer son hydrogène, ça semble être une solution du type :
            - On met une éolienne sur sa voiture et lorsque la voiture avance et bien cela fait du courant pour faire avancer la voiture..
            Le truc merveilleurs qui fonctionne en autarcie sans apport extérieur.
            Félicitations !
            Conseillez moi l’école où vous avez appris cela ..
            @+


          • Pyrathome pyralene 1er août 2010 16:57

            Ah la mauvaise foi , vous n’en manquez pas.....relisez l’article sur la bloom-box , et arrêtez de défendre l’indéfendable, vous êtes repéré avec votre propagande à trois sous...


          • kitamissa kitamissa 30 juillet 2010 15:48

            vas y camarade !...

            on te regarde faire ...tu prends le maquis où ,dans l’arrière salle du Balto,ou au Pmu ?


            • ELCHETORIX 30 juillet 2010 16:19

              Non , le maquis c’est inefficace et démodé , non camarade , de la contre information face à la désinformation , pour démarrer une 1ère résistance par la désobéïssance civile , puis le boycott et la conso à minima etc , je ne vais pas te dévoiler les modalités de desserrer l’étau du système « libéral » , sache seulement que je suis jeune retraité , en forme , ayant tout le temps pour démolir au propre comme au figuré ce système inique , puis je ne vais jamais porter mes deniers au bistrot pour alimenter cette machine qu’est ce système oppresseur et spoliateur , entre-autres jamais d’alcool , c’est facile ma femme est musulmane , puis je n’attrape jamais de PV en conduisant - elle est pas belle la vie , hein , le militaire qui veut faire travailler les autres pour un salaire dérisoire  !
              Entiendes , « camarade »
              RA .


            • rocla (haddock) rocla (haddock) 30 juillet 2010 16:48

              Très bon commentaire d’ El Chétorisque et périls , la lutte contre la désinformation étant de nos jours le cheval de bataille d’ un pan entier de la population circulant dans l’ hexagone surtout autour de Lyon , la ville des gones .

              Très contents de savoir que Madame a une religion si intéressante sur le plan de l’ épargne-logement et de la lutte contre l’ obcurantisme surtout aux endroits les plus sombres .

              Merci encore de cet éclairage .


              • Pyrathome pyralene 30 juillet 2010 18:23

                La déchéance et la sénilité dans ses oeuvres.........


              • rocla (haddock) rocla (haddock) 30 juillet 2010 16:52

                De plus il ne va jamais au bistrot est un détail dans la vie de tous les jours de ce combattant contre les iniquités ne nous quittant pas d’ une semelle .

                Conseil : allez boire un coup au bistrot , ça inique la torpeur qui vous envahit .


                • ELCHETORIX 30 juillet 2010 17:19

                  merci de tes conseils , si si cela m’arrive de déguster comme le week-end dernier un rosé au pamplemousse , étendu sur un hamac aux saintes maries de la mer , donc je fais , seulement une entorse à mon régime à l’eau pure et filtrée SVP, losrque je suis en farniente !
                  cela te la coupe hein ! je profite donc avec modération , justement pour garder la forme et éviter d’être taxé en impôts indirect , entiendes cap’tain !
                  RA .


                • brutaltruth brutaltruth 30 juillet 2010 21:24

                  Un peu de Morice-bashing, il semble que c’est la mode ici : Morice, vos articles sont limite illisibles. Je vous lis depuis au moins 3 ans, et pour celui-là, j’ai renoncé, me limitant à la première phrase de chaque paragraphe.


                  C’est dommage, vos sujets sont en général intéressants et bien documentés.

                  Sur ce que j’ai vu du fond, maintenant : tout ça me rappelle une nouvelle de SF que j’avais lu étant jeune. La voici de mémoire :

                  Un Messager Galactique se présente devant le Grand Scribe de L’Univers, pour lui annoncer que les hommes-singes de la Terre viennent de faire leur premier essai nucléaire.

                  Le Grand Scribe ouvre alors son Grand Livre des Civilisations Galatiques et y inscrit le nom de la Terre, espèce Humaine, dans la Grande Liste des Civilisations Avancées.

                  Puis il demande au Messager : combien de mondes ont-ils conquis, ces Terriens ?
                  Le Messager : heu... aucun. Ils n’occupent que leur planète d’origine.
                  Le Grand Scribe : mais alors, où ont-ils fait leurs essais nucléaires ?
                  Le Messager : sur leur propre planète ! Ils ne maîtrisent pas encore le voyage spatial !

                  Alors, le Grand Scribe fit une chose qui n’était jamais arrivée dans la longue histoire des Civilisations Avancées de l’Univers : avec un soupir désolé, il raya le nom de l’espèce humaine de la Grande Liste.

                  FIN ;)


                  • fano 31 juillet 2010 09:14

                    C’est une nouvelle de Asimov.


                  • brutaltruth brutaltruth 31 juillet 2010 17:42

                    bien possible... j’en ai lu tellement quand j’étais ado. sans retenir les titres et les auteurs. j’aurais dû développer un google ou un wikipedia pour stocker tout ça ;)


                  • Waldgänger 30 juillet 2010 22:56

                    « En 2002, il faudra aussi commencer à se débarrasser des monstrueux Typhoon, qui, lorsqu’ils étaient apparus en service en 1981 avaient provoqué un bel émoi par leurs dimensions gigantesques. Six exemplaires seulement, mais de 172 m de long et munis deux énormes réacteurs PWR de 100 000 ch. En 1996, le TK-12 et le TK-202 avait été mis en réserve et le TK-13 en 1997, les TK-17 et TK-20 l’étant progressivement jusque 2002 et ne faisant presque plus de missions. Tous restés à la base de Nerpichya, puis transférés à Severodvinsk pour y être décommissionnés. Il était temps vu leur état de délabrement actuel. Ils ont été remplacés depuis par des engins encore plus grands, et ressemblant davantage à leurs collègues américains, avec un bossage fort reconnaissable pour les missiles et une baignoire plus large en haut qu’à la base. Tel le Yuri Dolgoruky. D’autres ont été découpés en attendant, tel le scrap ici du Project 671, découpé, démonté, désossé, mis en morceaux. Et tout cela sans même parler des bases secrètes, telle celle de Balaklava, en Ukraine. »

                    N’importe quoi, la classe Typhoon est plus grande que ses successeurs de la classe Borei, il suffit d’aller sur Wikipedia pour le vérifier. Tout comme d’ailleurs que la classe Borei n’est pas entrée en service et que la durée de vie des Typhoon a été prolongée, qu’il en reste encore trois en service et qu’ils sont régulièrement modernisés, tout ce qui est en contradiction avec cet article qui sent l’amateurisme.

                    Et le poncif des sous marins russes qui sont des tas de ferraille c’est du grand guignol, ils sont au moins au même niveau technique que leurs équivalents occidentaux d’après les sources disponibles. 

                    Le vrai problème de la classe Typhoon, c’était le gigantisme des unités et les coûts de fonctionnement gigantesques de ces engins sans équivalents, pas leur conception technique qui est remarquable. Cette vision misérabiliste et apocalyptique des équipements militaires et nucléaires soviétiques puis russes est fausse, ce pays est un grand exportateur d’armes et certaines sont à la pointe de la technologie, comme les chasseurs, les sous marins ou les torpilles Shkval. Pareil pour les brise-glaces nucléaires qui fonctionnent très bien, n’en déplaise aux amateurs de sensationnalisme. 

                     


                    • krolik krolik 31 juillet 2010 01:39

                      @Waldganger,
                      Tout à fait, c’est pour cela que j’ai lourdement insisté sur le développement des réacteurs sur barges, qui est la chose vraiment innovante dans le domaine nucléaire, et qui me semble promie à un bel avenir.

                      @+


                    • Pyrathome pyralene 31 juillet 2010 16:07

                      Tout à fait, c’est pour cela que j’ai lourdement insisté sur le développement des réacteurs sur barges, qui est la chose vraiment innovante dans le domaine nucléaire, et qui me semble promie à un bel avenir....

                      un avenir en enfer ? AUCUN AVENIR SUR TERRE, faut être tout simplement « barge »....


                    • entrevuew 31 juillet 2010 00:58

                      Vladimir Poutine est un petit peut notre Président à tous. Vive le nucléaire qui garanti notre indépendance. 


                      • krolik krolik 31 juillet 2010 02:00

                        ourquoi on ne parle pas de cela, parce que le sujet de l’article ce sont les sous-marins soviétiques... Ne pas mélanger tout, tout le temps..
                        Faites un article et on pourra commenter. Mais ça n’a rien de secret.
                        @+


                      • slipenfer 31 juillet 2010 11:36

                        Quand le Shah n ’est pas la les Youri dance  smiley


                        • brutaltruth brutaltruth 31 juillet 2010 17:44

                          Le Shah ? Celui d’Iran ? On parle des Russes, là ! Suivez un peu c’qu’on dit !


                           ;)


                          • julius 1ER 5 février 2014 16:16

                            Alors ils se sont employés à construire et construire, en oubliant : l’entretien, la maintenance, le démantèlement, la récupération...
                            Et comme l’URSS avait de grandes ressources , et bien c’est devenu une société de gaspillage et de pollution.
                            Mais d’une façon générale un Communiste se focalise sur : « Le Capital »« , l’investissement, mais il est hors de son champ de pensée de prévoir la maintenance ultérieure et de prévoir les coûts de maintenance. cela peut se voir(un peu moins maintenant) dans la gestion des municipalités de la »banlieue rouge« de Paris, aussi..

                            @krolik
                            on se tue à vous dire que ce n’était pas du communisme, mais un capitalisme monopoliste d’état, lesté d’une bureaucratie dont tout Marxiste- Léniniste du début du siècle dernier ne voulait pas .........
                            de plus croyez-vous vraiment que la facture du démantèlement du parc de réacteurs nucléaires a été prise en compte ici en France lorsqu’il s’est agit de convaincre l’opinion que l’atome était la solution idéale et la moins chère à l’époque, ce facteur là a été sous-estimé à bon escient pour réaliser un parfait « dumping » économique, alors ne voyons pas la paille dans l’oeil du voisin, alors que l’on ne voit pas la poutre qui est dans le sien propre.....

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