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Accueil du site > Tribune Libre > Au procès Colonna... il y avait une Femme

Au procès Colonna... il y avait une Femme

Au procès Colonna, il y a une femme.

Elle regarde, elle écoute.
Elle écoute le Juge Wacogne qui n’écoute pas Yvan Colonna. Elle écoute Vinolas… et Wacogne qui ne l’écoute pas.
Elle écoute le médecin légiste et l’expert en balistique qui excluent la possibilité qu’Yvan Colonna soit le tireur… et Wacogne qui ne les écoute pas.
Elle écoute les membres du commando qui innocentent tous Yvan Colonna… mais Wacogne ne les écoute pas…
Elle écoute les témoins oculaires qui eux aussi innocentent Yvan Colonna….mais Wacogne n’ écoute toujours pas… Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre…
 
Au procès Colonna, il y a une femme.
Elle est discrète, mais elle est présente.
Elle est présente lorsque le Juge annonce qu’il y aura des absents…
Elle est présente alors que le dossier des écoutes téléphoniques … a disparu.
Elle est présente lorsque excédé, Yvan Colonna quitte son propre procès, et récuse ses avocats…
 
Elle a toujours été là ; inlassablement. Elle fait front.
Discrète, mais présente. Douce, mais forte. Triste, mais Digne.
 
Et elle se bat, avec un réalisme déconcertant, consciente que le combat est inégal, 
Elle ne baisse pourtant pas les bras.
Le combat, elle, elle le livre avec le cœur et la raison. Pour la vérité. Depuis 10 ans.
Elle est digne, elle est vraie . Spontanée aussi. Aucun avocat pour lui dicter ses mots.
Elle parle avec ses tripes, et ses mots sont des hurlements contenus.
De douleur, d’impuissance face à « la machine qui veut broyer Yvan Colonna ».
Dans ses yeux, brillants d’émotion et de sincérité, on y lit la tristesse, le désespoir, mais aussi la détermination et l’espoir.
Et elle dénonce, d’une voix posée, les dérives de ce procès.
Elle énumère les contradictions de l’accusation, les injustices de la justice, les traitements infligés à l’égard d’Yvan Colonna durant ce procès.
 
Et Il y a tant à dénoncer…
 
Peut-être devrions-nous faire de même. Pour qu’un procès soit toujours équitable, pour que les notions de la justice soient toujours respectées. Pour que l’issue d’un procès ne soit jamais décidée d’avance, pour qu’un homme ne soit jamais condamné à tort.
Parce que l’erreur judiciaire est dejà intolérable, le complot judiciaire ne doit jamais être accepté.
 
Il y avait une femme au procès Colonna.. Elle a quitté ce procès.
En même temps que son frère, Yvan.
 L’entendre s’exprimer, et voir dans ses yeux tout cet d’amour, cette émotion, cette sincérité…. et réclamer la vérité, m’ont donné envie de lui rendre hommage car son combat mérite tous les honneurs.

Courage, Christine, les masques sont tombés. Le peuple va demander des comptes. 
 

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48 réactions à cet article    


  • volpa volpa 28 mars 2009 13:03

    des âneries Monsieur.


    • laelia laelia 28 mars 2009 13:04

      Sans prendre position aucune, dire simplement qu’une Justice qui décide qu’une personne est coupable sans aucune preuve... me fait peur.

      Vous vous souvenez de la superbe chanson de Becaud : "tu as volé l’orange" ?
      "Ca ne peut être que toi... "


      • Fergus fergus 28 mars 2009 13:47

        Copie d’un commentaire que je viens de laisser sur un autre article consacré à ce sujet :

        L’exemple donné par la Justice dans cette affaire est terrible car il offre à l’ensemble de la population, y compris et surtout aux jeunes, un exemple de condamnation à perpétuité qui ne s’appuie que sur UN SEUL élement : magistrats et policiers ont estimé que les autres condamnés étaient CREDIBLES lorsqu’ils sont désigné Colonna, mais n’était PLUS CREDIBLES lorsqu’ils sont revenus sur leurs aveux. Autrement dit crédibles uniquement lorsque cela allait dans le sens voulu par Sarkozy et ses relais judiciaires !

        Si l’on doit désormais, en conformité avec ce jugement, fonder nos actions sur une notion aussi fumeuse que cette crédibilité à géométrie variable, alors attendons-nous à de terribles bavures.

        Quand la Justice française admettra-t-elle qu’une condamnation ne doit être prononcée que sur la présentation de preuves indiscutables et non sur de vagues présomptions ? Au risque de me répéter, je réaffirme ici qu’il est extrêmement choquant que ces preuves soient nécessaires en Correctionnelle mais facultatives aux Assises alors que les peines encourues y sont infiniment plus lourdes. On marche décidément sur la tête, et la Cour qui vient de rendre son verdict aura encore un peu plus enfoncé le monde judiciaire dans ses contradictions, ses dénis et ses turpitudes politiques aux relents nauséabonds.


      • vivi vivi 28 mars 2009 17:48

        Vous avez raison Lealia, moi aussi ça me fait peur. Condamné sans preuves, On lui inflige en plus une peine digne d’un serial killer

        Cf l’article d’olivier Toscer

        http://dossierssignales.blogs.nouvelobs.com/archive/2009/03/27/colonna-serial-killer.html


      • fg 28 mars 2009 13:18

        Vous oubliez qu’au procès Colonna il y avait aussi madame Erignac.

        Les assassins politiques sont des gens qui assument leurs actes. On peut penser tout le mal qu’ils meritent des gens d’action directe mais eux ils assument et revendiquent.

        La avec les tueurs d’Erignac nous avons affaire à des droits communs qui se condamnent entre eux. Si il ya des responsables du fiasco de ce procès ce n’est pas la justice, c’est cette bande de minables et ceux qui ont condamné Colonna se sont ses potes.


        • Philippe Antonetti 28 mars 2009 14:00

          Visiblement, FG ne s’est pas intéressé aux débats. Les membres du commando ont dédouané nettement Yvan Colonna et donné des débuts d’explication sur le fait qu’ils l’aient impliqué. La recherche de la vérité auraient exigé que la cour approfondisse la question, mais la cour n’a que faire de la vérité.

          Quand un président cache des pièces importantes et qu’un avocat général demande à l’accusé de faire la preuve de son innocence, ou est le droit, ou est la justice ? Et qui veut cacher la vérité ?


        • vivi vivi 28 mars 2009 17:32

          Philippe, c’est certainement vrai, FG comme beaucoup d’autres, ne se s’est pas intéressé aux débats. Là oùu c’est grave, c’est que les juges ne s’y sont pas intéressés non plus... 

          FG autour de ce procès il devait effectivement y avoir d’autres femmes. Celle qui m’a touchée, c’est Christine Colonna. Je dis pourquoi dans l’article.

        • Emmanuel Aguéra LeManu 28 mars 2009 17:53

          FG fait plus que ne pas s’interresser aux débats. Ils les cautionne et les enterinne. Un jour, on brûlera des livres et FG ira chercher des allumettes.FG est un juste. Il tondra la femme qui fit l’amour quand il fallait faire la guerre. Mais FG est un lâche qui se permet de donner des leçons sans ni s’interesser ni même faire semblant. Comme tant d’allemands l’étaient d’avoir voté Adolf Hitler, FG est aujourd’hui fier d’avoir voté Sarkozy .

          Yvan Colonna c’est moi. Yvan Colonna, c’est vous. La justice française est devenu une arme totalitaire en l’espace d’un procès. L’Etat n’a même plus honte de confisquer la dignité à l’être humain. la dignité, ce qui vous reste quand vous n’avez plus rien et réussi à éviter le fanatisme.

          Ma honte d’être français me serre la gorge depuis hier soir et ne n’ai plus l’impression d’être utile qu’en laissant des messages de soutien à la Yvan et à sa famille, notamment sur www.yvan-colonna.com, et s’il vous plaît à tous, je vous en conjure, faites en autant. Il y a presque 50.000 signatures et il ce sont tous des Yvan Colonna.

          Il y aura toujours des FG ou des Volpa, il faut faire avec. Soyez Yvan Colonna et criez-le et rendez a la Justice la dignité qu’on lui a volée, qu’on nous a volée. L’histoire s’écrit aujourd’hui. On lira Sollacaro dans l’affaire Colonna comme on a lu Balzac dans l’affaire Dreyfus.

          Pardon Yvan, cette France n’est pas la mienne ; mais elle le redeviendra un jour ; courage à toi et aux tiens.

          Merci Vivi. Tu devrais poster ton billet tel quel sur http://www.yvan-colonna.com/ il y fera pas tâche. Mais c’est peut-être déjà fait ?


        • fg 28 mars 2009 23:06

          A quel moment ont ils dédouané Colonna ? après avoir été condamnés, ils jouent au petit du jeu du c’est pas moi c’est l’autre, puis ils se déjugent. Quelle est la valeur de leur parole ?

          et cela ne répond pas au fait que ces gens qui se prétendent politiques n’assument rien et se comportent comme des voyous de bas étage.

          sans parler du comportement de Colonna et de ses défenseurs qui n’avaient qu’un objectif se poser en martyr, piéger le procès, une fois de plus fuir devant leurs responsabilités et surtout pas d’essayer d’aller dans le sens de la justice qui est de permettre enfin à Madame Erignac de connaitre la vérité.

          La principale victime est et reste le préfet Erignac et sa famille et vous l’oubliez trop rapidement.



        • fg 28 mars 2009 23:21

          Pour qu’il y ait débat, il faut deux parties, une des deux à décider de ne pas participer.

          Le délire sur ce que j’ai pu voter ou pas ne répond pas à la question que je pose et qui est la suivante : quand on va jusqu’à abattre un préfet pour des raisons que l’on dit politique : on assume et dans ce procès comme dans le précédent, personne n’assume cet assassinat.

          Quand à la défense de la démocratie elle n’est surement pas du côté de ceux qui tirent dans le dos et les amalgames avec le pétainisme n’y changent pas grand chose.


        • norbert gabriel norbert gabriel 29 mars 2009 00:29

          c’est pas faux, mais quand même, ce procès est une caricature, indigne d’un pays moderne. ce qui me gêne le plus, c’est de penser qu’il y a peut-être un coupable en liberté, en se contentant de complices sans savoir exactement qui a tué.
          Le système qui consiste à dire "condamnez-les tous, on fera le tri plus tard... peut-être... ce n’est pas le meilleur. C’est un principe moyen âgeux.


        • vivi vivi 29 mars 2009 09:00

          @fg
          Vous dites :"Pour qu’il y ait débat, il faut deux parties, une des deux à décider de ne pas participer. "

          Non, Fg, une des 2 parties a décidé de ne pas participer, oui, mais c’est la conséquence de l’absence de débat, et non la cause. Si la défence avait été écoutée, entendue, Yvan Colonna n’aurait pas quitté son procès. Vous semblez oublier, ou ne pas savoir, que jusqu’au 11 mars, tous les jours, à chaque demande de la défense c’etait un refus, à chaque élément soulevé par la défense, c’était tourné en dérision, (de façon arrogante si possible) et le mépris que juge Wacogne affichait à l’égard de l’accusé n’est un secret pour personne.
          Alors ne dites pas qu’une partie a décidé de ne pas participer, car c’est bien cette partie qui a demandé un procès en appel, et qui demande la cassation aujourd’hui. C’est qu’elle a des choses à dire, encore faut-il tomber sur une cour qui ait envie d’écouter.


        • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 12:47

          Exactement.
          Et même au délà : dans un débat, 2 parties : ok.
          Dans un procès, 2 parties, plus un juge, dit-on.
          Le garant de la règle du jeu, si l’on peut dire. Non seulement ce rôle ne fut pas assumé, mais il a été distordu jusqu’à se confondre avec l’accusation.
          On s’apercevra un jour que ce qui s’est passé (aux 2 audiences) est tout simplement inouï du point de vue du strict droit. Un cas d’école qui fera référence, à mon avis.
          J’espère que la cassation saura garder indépendance et sérénité. Idéalement, il faudrait que Sarko saute d’ici-là.
          Les débats pourraient enfin commencer. Il est évident que ses déclarations empêche la sérénité des débats, les juges n’aimant pas, en général, les sièges éjectables...
          Et si la cassation est du même tonneau, on verra ce qu’en pense la cour européenne. L’histoire est en marche et rien n’arrête ça. Mais pendant ce temps là, Christine pleure.


        • xray 28 mars 2009 16:33

           

          Yvan Colonna : 
          Il faut toujours un coupable. Colonna est le coupable idéal. 

          De plus, il est défendu par des crétins d’intellectuels incapables de fausser le jeu de l’adversaire. Ils ne savent que valoriser le système et ses Institutions images. 

          Colonna dérange moins en prison que s’il était en liberté. Il est donc logique qu’il reste en prison. 
          (La dictature de l’image) 


          L’euro « justice »  
          http://echofrance36.wordpress.com/2008/10/22/leuro-justice-un-immense-neant-dans-une-coquille-dillusion/ 

          La Cour européenne de justice 
          http://echofrance23.wordpress.com/2008/08/09/la-cour-europeenne-de-justice/ 

          L’injustice est un métier. 
          http://echomonde2.wordpress.com/ 

          Une solution simple n’est pas obligatoirement mauvaise. 
          http://une-solution-simple.over-blog.com/ 



          • Emmanuel Aguéra LeManu 28 mars 2009 18:09

            Xray, je ne suis pas d’accord et tiens au contraire à rendre ici hommage au travail méticuleux et exemplaire de M° Maisonneuve, M° Sollacaro, M° Garbarini et M° Siméoni.

            Votre défense restera dans l’histoire, que Sarkozy le veuille ou non. C’est le lot des précedents. Mais elle n’est pas finie. Nous comptons sur vous, ne lachez rien. Merci.

            Xray, je vous invite à aller sur le site dont j’ai laissé un lien un peu + haut et dire votre soutien à ces "crétins" avant que vous ne fassiez de mauvais rêves... Vous attaquez sa défense, vous attaquez Yvan, vous jouez dans l’équipe au pouvoir.
            L’innocence intellectuelle n’existe pas. L’apolitique n’existe pas, ça s’appelle de la complicité. Sinon, je déduirai qu’Yvan en prison vous arrange tout autant que ceux que vous tentez de denoncer.

            Enfin, il est bon de construire, dans la vie.


          • meridien meridien 28 mars 2009 17:11

             votre article,sans pouvoir prendre partie est très émouvant et plus efficace que les vociférations

            j’ai vu cette femme en télé ,et l’ai touvé digne

            ce serait terrible si cet homme n’est pas coupable...meridien


            • vivi vivi 28 mars 2009 17:26

              Ce n’est pas tant l’article qui est émouvant, mais bien cette femme qui continue de se battre malgré les difficultés dûes à l’immense inégalité des armes.


            • Fergus fergus 28 mars 2009 17:53

              Il y a, dans cette affaire, une question qui a été largement occultée dans les débats : en quoi (et par quels moyens) les détenus du commando qui se sont récusés après leurs aveux initiaux auraient-ils subi une pression de la part des proches de Colonna ?
              Sauf erreur de ma part, Yvan Colonna n’était qu’un membre lambda de la mouvance nationaliste et l’on ne voit absolument pas dans quel but les condamnés auraient eu intérêt à se rétracter si ce n’est tout simplement pour disculper Colonna d’un acte dont ils savent pertinemment qu’il est innocent.


              • Emmanuel Aguéra LeManu 28 mars 2009 18:35

                La clé des débats et de la cellule d’Yvan ne peut que se trouver dans les déclarations de l’indigne Marion qui au premier procès est aller prendre ses instructions chez Sarko et Guéant avant de pérorer à la barre sous serment. Surréaliste. C’était déjà là un cas d’annulation de procédure, aggravé par les accusations péremptoire de Sarko alors chef de la Police en 2004.

                Mais à l’audience en Appel, il ne manqua rien, sinon l’application de la loi, tout simplement. Tout était à l’audience, ne manqua que la reconstitution que, fait extraordinaire reconnu de tous, le juge a refusée alors que la logique judiciaire la plus à charge l’aurait exigée. Et là, sûr de son coup, l’accusé la réclame... A nouveau Surréaliste.

                Ce qui m’affole et m’effraie, c’est que ni la justice ni le gouvernement, ni même B.Lefebvre, ne s’est même donner la peine d’expliquer ou de justifier la sélectivité de la recevabilité des innombrable arguments à décharge, les rejetant tous en bloc sans aucune forme de "procès", ne retenant que les ridicules aveux désavoués pour enfoncer Yvan. NOUS n’avons pas bronché.
                Un pas vient dêtre franchi et il ne faut pas l’enterriner.
                Je pense à Julien Coupat, au scandale de la préventive abusive, est-il encore permis d’espérer un procès équitable ?
                Paris-Match et TF1seront contents, on a vengé la veuve.

                J’ai envie de révolution.


              • moebius 28 mars 2009 22:05

                vraiment trés émouvant.. on en pleurerait, snif snif


                • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 13:16

                  @Gazoduc : Vous transportez de l’explosif, vous, c’est le moins qu’on puisse dire !

                  J’ignorais cette version et cette diffusion. Même si ça paraît énorme, elle vient d’apporter une réponse à une question récurrente que je me pose depuis longtemps sur le pourquoi de cette parodie de justice.

                  Car dans mes délires les redoutés des modérateurs, je me suis souvent pris à penser qu’en effet, un coup monté de l’intérieur expliquerait toute cette mascarade. Et notamment cet espèce de "change" à donner absolument à cette pauvre Mme Erignac, manipulée de bout en bout, au point que la vindicte vengeresse nous a été présentée come quasi-légitime.

                  Alors, monesprit tordu me poussait à me demander pourquoi l’on tenait tant à conforter une version contredite par pratiquement tous les éléments à charge et à décharge. Quel était la nécessité de se jeter sur le berger fuyard si elle n’était pas la protection d’un tiers ? D’un tiers connu, à protéger, mesurant peut-être 1.82 m comme un expert inconscient l’affirma (certainement un dangereux nationaliste) ?

                  La théorie de "l’Inside Job" me semble depuis longtemps en effet une clé possible. Est-ce celle que je cherche ? Et pour ceux qui ont suivi mes réflexions diverses depuis le début du procès, voilà bien un des sujets dont auraient pu parler les Grands Inquisiteurs Sarko et Guéant à Marion avant qu’il n’aille prêter sous serment le lendemain. Je m’envais de ce pas soulever le débat au comité de soutien (au fait, avez-vous signé ?)


                • MarcoH 28 mars 2009 22:53


                  PARODIE DE PROCES
                  LE DROIT FRANCAIS BAFFOUE DU DEBUT A LA FIN
                  HONTE POUR NOTRE PAYS !!!!


                  • fifilafiloche fifilafiloche 28 mars 2009 23:27

                    Personne pour rendre hommage à Madame Erignac dont le mari a été accusé et éxécuté sans procès ? Il me semble que s il devait y avoir une solidarité féminine, elle devrait commencer par elle...


                    • vivi vivi 29 mars 2009 08:44

                      Madame Colonna a perdu son mari et ce ne sont pas les hommages qui lui ont manqué.
                      Seulement moi je pars du principe qu’Yvan Colonna est innocent, (jusqu’à preuve du contraire), et dans ce cas l’injustice dont il est victime, lui et sa famille, est plus que revoltant.
                      Je ne me sens pas obligée de penser ou d’écrire quoi que ce soit pour Madame Erignac, je crois que ses avocats ont très bien travaillé en ce sens.
                      Ma solidarité va vers Christine Colonna, parce que je peux aisement me mettre à sa place. Un jour mon frère, ou un être cher, peut être accusé à tort d’un crime et condamné pour rien, et alors mes armes seraient les mêmes que celles de Christine Colonna.
                      Je ne peux me mettre à la place d’une veuve de préfet, car quoi qu’il en soit je n’aurai jamais les memes armes qu’elle pour faire condamner qui je veux.


                    • vivi vivi 29 mars 2009 14:52

                      Pardon je voulais dire Madame Erignac (en première phrase)


                    • fifilafiloche fifilafiloche 29 mars 2009 18:01

                      Le principe de la confiance envers la justice de son pays est tout aussi respectable que celui de défendre de façon arbitraire un homme jugé responsable de l assassinat d un représentant de cet Etat suite à une instruction fouillée ayant duré une décade et qui, après avoir essayé de se soustraire à la justice en la dans le maquis, reste cohérent avec lui même en poursuivant sa stratégie de fuite en prison. N inversons pas les rôles SVP.
                       
                      Il y a ici une victime, la famille d un homme assassiné dans le dos. La famille de Colonna, tout comme la famille des 6 autres mercenaires, n est victime que l absence d humanité de ces hommes qui ont volé une vie sans exprimer aucun regret à leur famille et voudraient s octroyer des indulgences pour bons et loyaux sévices.


                    • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 18:24

                      C’est pas une raison pour laisser qqun en taule sans preuves.


                    • arturh 29 mars 2009 10:20

                      Il y avait bien plus d’une femme au procès de Colonna. Il yavait la femme du préfet, les femmes corses qui avaient témoigné que Colonna vait participé contraintes de revenir sur leurs déclarations. pauvres malheureuses aux vies brisées par cette folie machiste criminelle qu’est la totalitarisme indépendantiste corse qui n’a finalement, pour seul programme que la mort.

                      Pauvre soeur de Colonna désormais obligée à afficher ce mensonge comme mode de vie. C’est vraiment pas de chance pour la pauvre femme d’avoir un frère comme ça.


                      • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 13:56

                        Artuhrthr
                        Encore une fois t’as tout compris.
                        Merci d’être passé. La prochaine fois lis au moins l’article, des fois ça aide.
                        T’es clown dans la vie ?


                      • frédéric lyon 29 mars 2009 10:27

                        Au procès de l’assassin Yvan Colonna, il y avait surtout Madame Erignac.

                        Quant à l’assassin, il a préféré rester dans sa cellule, car ce n’est pas le courage qui l’étouffe.

                        Rappelons qu’il a assassiné le Préfet Erignac dans des conditions particulièrement scandaleuse : Il s’est approché de sa victime par derrière et il lui a tiré une balle dans la nuque, alors que le Préfet se promenait tranquillement dans la rue avec sa femme à son bras.

                        Justice est faite. Une justice que la société devait à Madame Erignac.

                        Quant à ceux qui prennent la défense de l’assassin, laissons les se couvrir de merde. S’il suffisait aux assassins de se réfugier dans leur cellule afin de ne pas affronter la justice et la famille de leurs victimes ( et les affronter en face à face, pour changer un peu) ce serait un peu facile, non ?

                         


                        • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 13:58

                          Naïf... Quand je pense qu’on vote dans les mêmes urnes...


                        • frédéric lyon 29 mars 2009 10:45

                          J’ai eu l’occasion fortuite d’assister à une réunion des "amis" d’Yvan Colonna, il y a quelques mois, dans un café à Paris, au moment où le procès de l’assassin débutait (c’était à la Brasserie Lorraine, place des Ternes, pour être précis).

                          J’étais seul et assis à la table d’à côté et j’entendais très bien la conversation, tous ces gens étaient des Corses et parlaient avec un fort accent. Ils parlaient de la tactique que la défense allait employer au procès et ils évoquaient les manoeuvres qu’ils allaient mettre au point pour tenter de faire dérailler le procès.

                          Ils évoquaient notamment la possibilité d’obtenir, sans difficulté, la rétractation des témoins à charge (! !!).

                          Ils avaient tous de bonnes têtes de mafiosi.

                          Au bout d’un moment, l’un d’entre eux c’est aperçu de ma présence, ils ont commencé à me regarder d’un drôle d’air et ont commencé à parler plus discrètement.

                          Je me suis levé et je suis parti. Parfois on se trouve au mauvais endroit et au mauvais moment, sans l’avoir fait exprès !


                          • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 13:59

                            Naïf et mytho...
                            Atterrant.


                          • vivi vivi 29 mars 2009 14:51

                            Il y a quelques mois... au début du procès.. soit un mois et demi. ... et bien sûr ces gens là parlaient français ? c’est clair Lemanu, vous avez raison, quel mytho !!!!


                          • Emmanuel Aguéra LeManu 29 mars 2009 18:21

                            Vous pouvez m’appeler Manu, mais ne le dites à personne...


                          • vivi vivi 29 mars 2009 21:13

                            Vous inquietez pas. Manu..je dirai rien ... omerta oblige !!!



                          • chmoll chmoll 29 mars 2009 11:25

                            pourkoi refaire une parodie de" justice"

                            la faucheuse avit déjà decidé du sort de yvan

                            comme d’hab a ki l’tour, personne n’est a l’abri de la faucheuse


                            • vivi vivi 29 mars 2009 15:16

                              Certains commentaires, encore une fois, me sidèrent.
                              En effet, cet article, n’est ni une provocation ni la mise en évidence d’un parti pris qu’est le mien (car en effet, je suis convaincue de l’innocence d’Yvan Colonna, mais ce n’est pas le sujet). J’ai juste voulu tirer mon chapeau face au combat que mène courageusement Christine Colonna. Qui peut être contre ça ??
                              Pourquoi râbacher "et Madame Erignac ? et Madame Erignac ? 
                              Les réponses à cet articles sont bien souvent des : Yvan Colonna est coupable, c’est lui l’assassin, etc etc... plaignez plutot madame Erignac.

                              Dans la tête de certains, il n’y a donc pas d’éloges à faire pour la soeur du "coupable" puisque c’est sa soeur, elle est coupable aussi. Et puisqu’il est Corse, ce sont les Corses qui ont tué le préfet.
                              Je comprends bien qu’aujourd’hui on a ceux qui sont indignés par cette parodie de procès, et ceux qui, à travers la condamnation d’Yvan Colonna, condamnent les Corses, car si c’est pas lui.. c’est un autre.


                              • andré 30 mars 2009 03:24

                                Le regard que vous posez sur Christine Colonna est grand, Vivi, parce que Christine Colonna est grande. La presse, qui n’a d’yeux que pour Cala, n’a pas remarqué. Pourtant entre Christine Colonna et l’effeuilleuse, y a pas photo. Heureusement que vous êtes là, Vivi, pour mettre en lumière la véritable beautée.

                                Le comportement de Christine Colonna me fait penser à celui de trois grandes dames qui ont plus que mérité leur place dans l’histoire de France, dans l’histoire qui s’écrit dans la dignité s’entend. Je parle ici de Marie-Jeanne, Marie-Anne et Jeanne Seznec, respectivement épouse, mère et fille de Guillaume Seznec.

                                Merci Vivi d’avoir les yeux si près du coeur.


                              • vivi vivi 30 mars 2009 16:36

                                Vos remerciements me vont droit au coeur. smiley


                              • frédéric lyon 29 mars 2009 18:29

                                Il n’y a pas de mytho ici, à part ceux qui veulent nous faire croire à l’innocence d’un assassin qui a tué en tirant dans le dos de sa victime, et qui a passé ensuite son temps à tenter d’échapper à la justice.

                                Quant aux mafiosi qui discutaient du procès à la Brasserie Lorraine, ils étaient bien réels et ils parlaient Français, probablement parce qu’ils ne comprenaient pas tous le Corse. J’ai compris aussi en les écoutant qu’ils aimaient beaucoup le foot !

                                Ces idiots pensaient sans doute qu’obtenir la rétractation des témoins à charge suffirait à semer le doute sur l’accusation, alors que c’est, bien sûr le contraire qui s’est produit.Toutes ces forts opportunes, mais tardives, rétractations en chaine ont confirmé plutôt la culpabilité de l’assassin.

                                Mais ça, il faut être intelligent pour le comprendre !


                                • Philippe Antonetti 29 mars 2009 21:54

                                  @ frédéric lyon et à quelques autres, une seule réponse :
                                  "Je ne parle pas aux cons, ça les instruit"
                                  Michel Audiard


                                • Emmanuel Aguéra LeManu 31 mars 2009 00:00

                                  Revoilà, le Fredo.... Il ne doit plus vous rester grand-chose à boire, à ce stade de réflexion, j’imagine ? Remarquez, je devrais vous remercier. Tous les gens comme vous. Y’en a plein. Merci de conforter, de vos puissantes déductions, les opinions les plus contraires à celles dont vous tentez la défense, la double-peine, en quelque sorte... Le net ne serait pas le net sans des spécimens comme vous. Vos thèses le don d’édulcorer mes journées, et plus c’est gros meilleurs c’est. J’aime rire.
                                  Et puis votre style !
                                  Comme ça, sans prévenir, vous nous servez l’apothéose... "Mais ça, il faut être intelligent pour le comprendre"... Vous avez de l’avenir, Fred.
                                  Au cirque, évidemment.


                                • Daniel Arnaud Daniel Arnaud 29 mars 2009 22:48

                                  Merci pour ce très joli texte.
                                  Yvan Colonna, ses proches et la Corse sont tellement diabolisés dans cette affaire que certains aimeraient faire oublier le courage et la dignité de cette femme. Je l’ai croisée lors de quelques réunions publiques, et l’émotion qu’il y avait dans sa voix m’a beaucoup touché.
                                  Il serait bon de rappeler au passage à quelques commentateurs butés que dénoncer la Justice lorsqu’elle est injuste ne consiste nullement à oublier, ni même à bafouer, la mémoire du préfet Erignac. Hier, à Ajaccio, certains manifestants étaient de ceux qu’on pouvait déjà voir dans la rue en 1998 pour protester, après l’assassinat.



                                    • epicure de samos 2 avril 2009 12:29

                                      Vous avez bien raison Vivi !

                                      Quelle dignité que celle de Christine, sœur d’Yvan Colonna mais aussi ancienne épouse de feu Joseph Caviglioli qui, avant de trouver la mort dans un malencontreux accident de moto, fut l’impitoyable dirigeant du FLNC Canal habituel dans le secteur Vico-Sagone et à ce titre, principal prercepteur de l’impôt révolutionnaire.

                                      C’est sans doute
                                      du temps où Christine partageait la vie (et les revenus) de ce grand patriote et humaniste qu’elle apprit cette haute tenue morale qui fait l’admiration de tous aujourd’hui…

                                      Un temps où les récalcitrants payaient quelque fois de leur vie leur refus du racket dans le triangle Cargèse-Vico-Sagone qu’on avait fini par appeler le Triangle des Bermudes.
                                      Un temps béni où nombre d’entreprises liées au tourisme tombèrent durablement
                                      par le plasticage, l’incendie ou l’assassinat sous le contrôle de son si sympathique compagnon et de son petit groupe de gentils copains.
                                      Des entreprises qui demeurent aujourd’hui encore propriété
                                      de l’honnête famille Caviglioli and friends.

                                      Oui, décidément, cette Christine Colonna est un exemple à suivre pour les femmes de notre île et pour toutes celles et ceux qui aimeraient y faire carrière ou fortune dans la plus grande des dignités !


                                      • Roseau Roseau 8 avril 2009 00:10

                                        Chère Vivi, j’avais raté votre article lors de sa publication et je tombe dessus aujourd’hui. Je vous redis donc que votre texte est très juste, très beau, et toujours d’actualité 10 jours plus tard. Merci.

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