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Accueil du site > Tribune Libre > Big Brother je te vois...

Big Brother je te vois...

Bonjour, je vous propose de disséquer un peu le cœur de la Bête Immonde, « la source unique » de toutes les polémiques et le véritable enjeu de pouvoir, LE big Brother, the real, autrement dit « puissance d’émission dans l’espace médiatique », en regardant ces effets secondaires néfastes sur l’individu, la population, l’autodétermination des peuples et la démocratie, dans cette suite de ma série des « critiques de la pensée de droite dans l’UMPS ».

 

L’histoire de la propagande aussi vieille que la guerre, lire Sun Tzu, et qui s’y intéresse constate qu’il n’y a aucun humain, aucune organisation humaine, aucune idéologie, aucune culture ni religion qui n’en émet pas une en concordance avec sa perception de son intérêt. Perception qui peut être faussée et nocive pour l’intérêt général. La grande différence entre avant et après la mise en place du grand miroir déformant, tourné vers l’attention des peuples qu’est l’espace médiatique, c’est l’importance de la puissance d’émission.

Si l’on se demande pourquoi le nom de Paris Hilton est plus connu que celui du Dr Gregory Pincus, l’inventeur de la pilule contraceptive qui a changé le cours de l’histoire de l’humanité, pourquoi l’identité juive focalise autant d’opinions pendant que l’identité kanak se meurt dans un même espace francophone qui lui même étouffe sous l’anglophone ? Pourquoi Alain Soral et Dieudonné ? Pourquoi le nom de Susan Boyle est plus mondialement connu en une et pendant quelques semaines que celui de milliers de chanteurs après des années de carrière ?

A chaque fois un même constat, il y a inégalité de puissance d’émission dans l’espace médiatique. Le rayonnement géographique d’une célébrité ou d’une opinion, but en soi de plus d’une ambition, est proportionnel non pas au talent ni à d’autres critères la légitimant, mais à la puissance d’émission dans l’espace médiatique qui la génère ou la diffuse. Il en est de même pour tout évènement médiatisé, toutes découvertes et toute expressions qui en découlent.

Dans une culture comme la nôtre, où l’on se pique de liberté d’expression en lutte dans une démocratie, la réalité sous la puissance d’émission dans l’espace médiatique, est que le citoyen mue par le besoin d’exprimer une réalité qu’il estime importante, même en groupe d’affinité, peut émettre n’importe quoi, de la vérité fondée et de possible utilité publique à la plus stupide propagande de secte, voire les deux en même temps.

Il est finalement toujours, après possible stratégie de déni de détention d’objectivité et de vérité, dans une inégalité de puissance d’émission dans l’espace médiatique. D’ignoré à nié, de faussement écouté à noyé sous les procès d’intentions identitaires puis étouffé par quantité de messages dispersant l’attention jusqu’à être émis 10 sc le temps d’une brève news. S’il est critique du pouvoir d’émettre majoritaire, et s’il dispose de temps, d’efforts et d’argent, il sera cantonné et soumis a être réduit a un fragment d’opinion négligeable loin des bastions du pouvoir, les endroits à forte concentration d’attention de la population cible.

Encore un effort et si on ne le jette pas dans l’oubli, si décidément il existe médiatiquement ( ce qui exclut déjà tous ceux qui d’une manière ou d’une autre sont précaires ou faibles dans l’espace média), alors il deviens une part de marché ( économique ou électoral) d’une possible rentabilité ou utile comme moyen d’affaiblir d’autres adversaires.

Il suffit alors qu’une plus grande puissance d’émission médiatique reprenne pour partie et après analyse les mêmes messages en choisissant son casting et les textes d’acteurs à leur faire apprendre par cœur. La récupération de la marche des beurs par le PS, la récupération des votes FN pendant la dernière élection, José Bové qui rejoint Cohn Bendit, sont de bon exemples de récupération d’un faible émetteur médiatique par un plus puissant qui en modifie le message source.

Les citoyens engagés émetteurs, souvent exténués après des années a émettre en plus de toutes les autres contraintes de la vie, pour partie se rangent alors docilement dans la catégorie des « enfin on le dit dans ce journal, à la radio, puis à la télévision, enfin c’est pris en compte... « , se retourne vers son entourage humain avec le contentement du « vous voyez je vous l’avais bien dit »

Et puis il s’aperçoit que même là son message, surtout s’il n’est pas raccord avec l’histoire raconté aux gens depuis l’école primaire, enchaînés qu’ils sont à leurs problèmes au fond de la grotte de Platon le regard tourné vers le théâtre d’ombres devenues colorées, est peu traité, noyé dans la masse, discuté sans vrai débat et à 23H. Il n’est pas sous la plume des story tellers, scénaristes, auteur de chanson ou de roman, qui n’en feront quelque chose que s’il y a un débouché financier « sécure ».

L’acte de communiquer n’étant pas l’action directe sur le réel, si notre citoyen exemplaire n’est pas déjà assagi après tant d’effort pour être entendu, il se met à espérer que d’autres réagiront et passe le flambeau autant qu’il peu. Souvent il y dissout sa motivation dans l’espoir inactif « de faire masse d’opinions » issue de la culture démocratique dans sa version impuissante à l’action pendant qu’individuellement il rejoint le fan club de untel qui émet sa vérité en achetant le livre, en regardant l’émission où il passe, etc... alors qu’il lui a fourni son contenu, les raisons de ses ventes et de son audience média... et finalement il se confronte et constate d’autres réalités du pouvoir d’émission dans l’espace médiatique.

Techniquement, il y a aucun rapport entre la proportionnalité démographique réelle d’une propagande idéologique ou d’une identité et sa puissance d’émission dans l’espace médiatique. Il y a plus de noirs américains dans ses films et séries que d’hispaniques, alors que démographiquement dans la masse de la population américaine, il sont largement moindre.

Il y a plus de musulmans en France que de bouddhistes, mais la notoriété du Dalaï lama et le volume d’ensemble des livres, magazines, vidéo, etc.. de culture bouddhiste ou tibétaine ou new age, mis en vente est quasi identique, voire supérieur, aux mêmes types d’offres musulmanes. Il suffit d’aller dans une librairie généraliste pour s’en rendre compte. L’espace internet n’est pas exclu de ce phénomène, entre l’inégalité d’accès a une connexion, et d’autres paramètres comme les barrières de langues, le besoin de sites d’être peu nombreux pour drainer de l’audience, etc...

Dans une interprétation psycho simplifiée du rapport de l’humain au pouvoir lié a la puissance d’émission médiatique, c’est comme si le citoyen émetteur/ récepteur était une forme d’enfant qui modèle son comportement pour être « tel qu’il aimerait qu’on le voit dans tel clip, film, série, émission, s’il devient célèbre » et qui passe son temps à faire sa liste de doléances en répondant aux sondages ou à crier qu’il a bobo mais vers l’unique miroir déformant des médias pour atteindre l’attention de papa.

Il a souvent besoin de joindre son cri à d’autres pour être entendu, excluant les cris trop isolés ou minoritaires, et si c’est compatible, on finit par lui fournir devant des caméras ou derrière des micros des spécialistes ou des outragés professionnels, ou des publicités correspondant à ces besoins, et finalement il se rassure quand papa lui dit après dans une émission grand public qu’il a bien entendu. Bon si papa et ses copains ne sont pas rassurant ou ne fait rien de probant après, on tournera un peu le miroir déformant...

C’est comme ça qu’avant l’élection présidentielle, après une hausse continue du volume d’émission du sujet de la violence, on parlait ouvertement de zones non droits, les années précédentes de banlieues à « problèmes  », et maintenant on reparle de « problème des » banlieues ou de « bande ».

Pendant ce temps la réalité c’est qu’avant comme maintenant, les bandes existaient, que le droit n’y est pas revenu comme par magie, et que la hausse des violences faites aux personnes, autant en quantité qu’en intensité, continue. Des réalités comme le racisme anti-blanc ne sont évidemment pas traitées médiatiquement, ni la hausse de l’illettrisme, ni les effets du THC sur le développement du cerveau du nourrisson, ni aucun autre facteur concret d’aggravation de la situation.

Quand on ne peut changer les choses, avant on changeait juste les mots, maintenant on change surtout le volume de puissance médiatique pour abuser l’esprit sur la réalité du pouvoir. On prend un vrai problème, on commence par augmenter le volume, jusqu’à créer un caisson de résonance médiatique encerclant la conscience unique de l’individu, puis la réaction attendue obtenue dans les sondages, voter sécuritaire, faire passé la loi pour telle cause, etc.. par exemple.

Puis on lui fait croire que le pouvoir a agi, que cela « s’est calmé », qu’on « fait quelque chose » alors « qu’on » à juste baissé le volume d’émission dans l’espace médiatique comme si le sujet était traité ou en cours de traitement et qu’il est normal de passé à un autre.

Avec un regard anthropologique d’inspiration religieuse, ou plutôt d’inspiration René Girard laïque, explicite lui aussi , il y a culturellement enraciné dans la conscience collective une proportion entre la puissance d’émission d’un message et la proximité de la parole de Dieu tel qu’on se la représente en volume, puissance, hauteur, fiabilité, étendue et autorité. Plus le message semble fort et venir de haut, plus il impose aux consciences et plus les intermédiaires porte-parole entre Dieu et la conscience unique de l’individu sont légitimés dans leur autorité.

Des cloches d’églises aux minarets en passant par « la grande voie » de la kabbale on retrouve cet aspect du pouvoir d’émission dans l’espace dans toutes les racines des cultures inspirées de visions méditatives. Aujourd’hui on a les satellites mais la réaction animale humaine reste la même que l’homme des cavernes face au grondement d’un orage médiatique et d’un éclair évènementiel. Cette puissance d’émission de messages est plus haute, plus intense, plus environnante, et s’y comparant individuellement, l’homme n’a aucun mal à s’y soumettre, en cherchant comment exister face à son sentiment d’insignifiance et plaire aux dieux du vent, du soleil, ou les combattre, etc...

Plus le message est continu, plus il sert de repère envers lequel on veut plaire ou déplaire pour être perçu par « Dieu ». Plus il est affirmatif plus il fait plier les incrédules et taire les opposants les moins aptes. Plus il est intense et englobant en volume et plus « Dieu » gronde et dit des choses importantes. Plus il se calme et se disperse comme l’orage, plus on retourne a la normalité du temps qui passe.

Je vous laisse réfléchir sur comment vous imaginez que Dieu parle et comment vous imaginez la puissance d’émission médiatique des USA ou de la chine par exemple, sur une seule conscience. Dans une autre proportion, un précaire illettré entouré d’un chant ou d’une lecture religieuse sur haut parleur subit le même effet.

C’est d’ailleurs par ce même réflexe culturel d’inspiration religieuse que les opposants et les diabolisés par le pouvoir des médias prennent automatiquement un dosage de postures christiques entre le martyr et le rebelle. Ils dénoncent les faux prophètes et les faux Dieu de l’autre coté du miroir médiatique, ce qui revient à dénoncer les mauvaises autorités et les fausses échelles de valeurs imposant leur autorités. Comme des prophètes, ils montrent leurs stigmates et leur foi/ force de conviction et vont prêcher à l’ancienne, d’humain à humain, essayant de lutter contre la puissance médiatique en semant des convictions individuelles à taille humaine, aussi fragiles et éphémères que soient ces dernières maintenues dans le flot continue de la puissance émettrice.

Qu’ils se réfugient dans le silence en coupant la télévision pour se créer ou rêver un autre espace de vie parallèle ( tendance sectaire), pensent une révolution par l’exemplarité d’un mode de vie alternatif ( tendance semi sectaire), ou qu’ils essayent de rivaliser via internet et de la comm’ pour jouer le jeu du pouvoir ( tendance politisée), ils sont néanmoins dans la case du citoyen engagé et en lutte de mes arguments précédents, dont le fait de gloire finale est d’être récupéré par une puissance émettrice plus forte déjà en place ou d’être condamné au silence et à la dissolution dans le temps, aidé au besoin par l’usage de la loi.

Inutile de dire que dans l’idéal républicain d’un Condorcet, par exemple, il est un devoir d’émanciper l’homme de ce pouvoir, de ne pas le laisser sans contre pouvoir véritable, d’en combattre les abus sur la conscience humaine, comme par exemple se sentir tellement inexistant qu’on est prêt à faire n’importe quoi d’avilissant, de destructeur ou d’auto-destructeur, pour exister dans le miroir des médias.

Mais bien au contraire, entre les bases de l’esprit critique des racines grecs et de la pensée formelle que l’on enlève de l’école publique ( la grammaire et le latin en premier lieu) à la décomposition valorisée de la Famille tout en noyant l’individualité dans une fragmentation des repères, favorisant par la même le besoin de l’enfant pour se construire de s’orienter vers la puissance émettrice la plus forte, et autres constats, la société part dans une direction encore plus fragilisée,

générant encore plus de citoyens sans recours intérieur à une éducation sécure et en la confiance en des vérités logiques fiables, lui permettant de s’extraire pour parti du volume d’émission médiatique, de ne pas laisser aux journalistes le monopole des questions, bref, de rester debout et aussi lucide que possible avec ses opinions pendant l’orage, les élections, et autres moments incluant une incidence sur sa vie.

Au lieu de cela nous tendons vers une régulation comportementale orientée vers la puissance émettrice la plus forte, qui n’a rien de divin et peu mentir, comme l’a démontré le coup des armes de destruction massive. Seulement même ces mensonges, sur le temps noyé dans l’émission d’autres messages, ne l’empêche en rien, tant que la puissance d’émission dans l’espace médiatique n’est pas régulée, de rester la plus puissante, constante, et de faire office de repère sur lequel se situent et se modèlent les esprits.

Si on utilise cet angle critique sur l’UMPS, et que l’on regarde la dernière élection présidentielle Française, on s’aperçoit que le volume de puissance médiatique utilisée a été tel qu’il a engendré des sarkophobies et des réactions ségolâtres, signe indiquant bien à quel point on l’a imposé aux consciences. Cela engendre sur certain types de personnalités des syndromes de soumission dérégulée et de résignation acquise, mais aussi évidemment une confusion entretenue entre le pouvoir d’exister médiatiquement et le pouvoir de gouverner la réalité.

S’il y a quantité d’ aspects de cette campagne électorale qui font écho dans l’ADN de la mémoire collective Française avec les effets de la propagande d’Hitler sur les allemands c’est tout simplement parce que ce sont pour partie les mêmes méthodes de communication version soft qui ont été utilisées. Des slogans simplistes répétées, et surtout une surexistence médiatique d’un seul persona sur une société où il est admis qu’exister c’est être médiatisé.

Si vous placez la conscience d’être quelqu’un dans un caisson de résonance médiatique de ce genre, elle en ressort avec l’impression d’être presque personne ou insignifiante face à l’entité surexistante qui est partout où il écoute, parle, regarde, pense, etc... pendant un laps de temps. Seulement pour supporter cet enfermement et pour se supporter néanmoins, l’ego développe des contre mesures. Certains prêtent des qualités supérieures ou des pouvoir divins à l’entité surexistante, ce qui permet a l’ego d’accepter qu’il n’est que, mais qu’il est. D’autres se sentent littéralement agressés, et vont de l’envie de ne plus jamais la revoir à celle de la tuer, violence, etc.. mais de toute façon cela engendre des réactions et des dégâts proportionnelles à la puissance du volume d’émission dans l’espace médiatique de la population ciblée et à la durée du caisson de résonance que cela engendre.

Quand on se demande pourquoi des allemands ont continué d’avouer qu’ils ont « cru » en Hitler, même après la défaite, et pourquoi le gouvernement reçoit des menaces de mort, que Sarkozy ne peut pas sortir sans plus de CRS que ces prédécesseurs, que l’on redescend autant qu’on peu la pression qu’exerce son image tant on a du mal à imposer la conscience qu’il est président, ni calmer les ardeurs belliqueuses que non pas lui mais son persona médiatique entré de force dans les esprits engendre, etc... ( il ne faut pas se tromper, N.S n’est en rien comparable à Hitler, et si ça ce trouve, c’est un type sympa, un peu pauvre con mais sympa, et coincé par la méthode médiatique utilisée pour son élection qui elle seule a des similitudes avec la propagande nazi)

C’est la conséquence directe de la puissance du volume médiatique utilisé dans la façon dont il a été élu. Les esprits les plus marqués ne peuvent pas se sentir libre sous son image. Sa marge de manœuvre présidentielle en est atteinte, et le PS n’a pas que laissé faire mais y a contribué et continue de le faire parce qu’un opposant crédible d’un véritable parti présidentiel ou un vrai révolutionnaire n’aurait aucun mal à soulever une partie active de la population sur ce terreau de rejet d’apparence irrationnelle.

Et si on se demande pourquoi a bénéficié de cette méthode le candidat au discour le plus bushiste en plein problème d’image de la France aux Etats-unis, c’est aussi sous un angle anthropologique para religieux la réaction normale d’une population de croyants au « dieu média » qui envoi son émissaire le plus semblable ( N.S) à celui qui est encore plus proche de « Dieu » ( Bush) puisqu’il détient une puissance d’émission dans l’espace médiatique plus puissante.

Il y a beaucoup de domaines qui trouvent arguments avec cette angle critique, de l’Europe qui ne fais pas contre-poids dans sa puissance d’émission médiatique, et du coup n’est pas un guide repère à suivre pour les peuples, au pourquoi le PS, le féminisme sur médiatisé engendre une hausse des violences conjugales et l’anti-racisme la fragmentation identitaire des repères.

Pourquoi des réactions d’hommes à la sensibilité médiatiques comme celles d’Alain Soral et de Dieudonné, pourquoi le rejet de la médiatisation de la mémoire de la Shoah aujourd’hui n’a rien à voir avec celui cumulé au mur d’incompréhension rencontré par les juifs survivants à leur retour, (comme le raconte très bien Simone Veil dans son excellent livre « Une Vie ) », etc, etc...

Il n’y a pas de régulation de la puissance d’émission dans l’espace médiatique et il faut voir ce que cela engendre. Il suffit à chaque fois de regarder quel groupe/ identité fait de la puissance d’émission dans l’espace médiatique un enjeu de pouvoir véritable, à quel volume il accède, quel volume de puissance médiatique est utilisé, par qui, pour faire quoi, et quels sont les effets du seuil de saturation engendrée sur les esprits, donc sur la population réelle tel qu’elle réagit dans la réalité.

Amicalement, Barbouse. Rmiste en quête d’un job de « prêcheur de la fin de la France » à mi temps. Aussi voilà mon CV simplifié : déjà mort une fois donc deux fois né et le plus béni des hommes, j’ai déjà entendu la grande voix comme Shimon Bar Yochaï, vit avec les affres d’un éveil de Kundalini comme Gopi krishna et discute avec des muses comme Platon.

Pour une fois je précise que cet article est issu de ma petite tête, sans aucune légitimité puisque c’est issue de transes méditatives et des voix qui me parlent dans cette même petite tête. Seul un fou peu voir les choses comme ça, mais parfois seule la folie libère, et permet d’accéder a l’amour inconditionné et par la même permet d’avoir un angle de vue de l’esprit si distant que cela permet de voir le sens du vent du présent et de l’histoire. Comprenne qui voudra :))

 


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52 réactions à cet article    


  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 11:07

    oui, c’est bien pour ça que montrer du doigt l’inégalité de puissance d’émission dans l’espace médiatique et ces abus, c’est un vrai enjeu et un vrai risque, peu de gens « au pouvoir » aiment à ce dire que si ce type d’argument étaient repris politiquement, cela poserai un vrai problème...

    amicalement, barbouse


  • Michael Jordan Manson (MJM) Michael Jordan Manson (MJM) 30 juillet 2009 11:07

    A laquelle vous pouvez croiser « puissance d’influence dans l’espace médiatique ». Les deux ne sont pas forcément proportionnels.


    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 11:15

      certes, mais je suis parti du principe que sans puissance d’émission, point de puissance d’influence, il n’y a pas proportionalité mais néanmoins dépendance de la deuxième a le première. Et le vrai pouvoir est dans l’insispensable...

      amicalement, barbouse.


    • jondegre jondegre 30 juillet 2009 11:23

      Bonjour,

      Brillant article !

      je ne vois pas la folie là-dedans, juste du talent d’avoir pu transmettre par écrit des choses qui ont du sens pour beaucoup ou que beaucoup ressentent.


      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 11:47

        merci :))

        la folie est dans la façon dont j’arrive a écrire cet article, mais c’est un autre débat

        amicalement, barbouse.


        • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 12:40

          bonjour, merci pour votre réaction

          j’abonde complètement dans votre conclusion :

          « Car, savoir est comprendre, c’est déjà se révolter »,


        • Patapom Patapom 30 juillet 2009 12:16

          Intéressant.

          Ce que je ne parviens toujours pas à comprendre toutefois c’est ce besoin incessant qu’ont la plupart des gens à vouloir se « faire connaître ».
          Qu’est-ce qui les gène à être juste ce qu’ils sont ? Quel besoin ont-ils de vouloir paraître plus grands qu’ils ne le sont ?
          Hubert Reeves a dit qu’on était tous de la poussière d’étoile... De la poussière à la poussière, de la terre à la terre...
          Nous SOMMES insignifiants quoi qu’il arrive. Pourquoi encore croire qu’untel est supérieur à un autre ?

          Si on pouvait, ne serait-ce que l’espace d’une année, arrêter de péter plus haut que notre cul et se moquer de l’opinion, je pense qu’on accomplirait plus de choses que ces 30 dernières années...

          Mais tout le monde veut sa place au Soleil apparemment... Et ce faisant, chacun marche sur la gueule de son voisin pour l’obtenir.
          Si les gens s’estiment malheureux, c’est parce qu’ils l’ont voulu : on a la société qu’on mérite !


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 12:50

            bonjour,

            pourquoi vouloir « etre connu » ?

            à la base, les deux besoin primaire de l’humain qui nécèssite d’etre « connu » c’est celui de pallier par la parole à la faiblesse du corps féminin en période de grossesse et celui de coordonner la chasse a plusieurs hommes pour ne pas rentrer sans rien et mourir de faim.

            aprés si vous naissez dans un monde où on vous explique que si tu es connu tu as droit a toutes les jolies filles ou tous les beau mec, les meilleurs restaurants, etc... bref le paradis sur terre version MTV, et que celui de pleurer comme un(e) geek solitaire dans ta misère sexuelle, affective, et financière, alors oui, en général, on préfère être connu.

            et oui bien sur qu’on a la société qu’on mérite, mais en même temps on a un tel décalage entre l’enfant qui né ignorant et les technologies/ rouages de la société pour le « ground control », on a aussi la société qu’on subit.

            amicalement, barbouse


          • geo63 30 juillet 2009 12:32

            Bonjour, super article !

            Nous sommes vraisemblablement très éloigné en âge, et pourtant je vous rejoins TOTALEMENT dans votre analyse très fouillée de la résonance médiatique. Il me semble qu’il y a un lien avec les interprétations de Bernard Stiegler, notamment dans ses premiers livres consacrés au terrible rôle des médias (FN, assassinat dans un conseil municipal..).
            A titre personnel j’ai essayé de comptabiliser le nombre de citations sur une heure du nom : « Nicolas Sarkozy » pendant la campagne présidentielle (France Info en boucles), on était toujours dans la fourchette de 50 à 80 (en période de pointe). La vieille technique publicitaire inaugurée dans le métro avec Dubo..Dubon..Dubonnet, il y a un certain temps ! Comment résister psychologiquement ?
            J’ai protesté auprès de France Info, on (pas de nom, chut...) m’a répondu : « Je vous comprends absolument... » était-ce du cynisme ou un aveu d’impuissance ?
            Le problème, et il est énorme, c’est que tout ceci conduit à une attitude nihiliste absolue ou à des réactions incontrôlées.
            Amicalement


            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 12:54

              bonjour geo63

              j’ai 35 ans et plus toutes mes dents.

              j’admire votre réaction pour avoir appelé France Info en notant la fréquence, c’est un vrai réflexe de survie en milieu médiatique hostile. Si vous me permettez une question vous lisez beaucoup ? j’ai souvent eut l’impression que les personnes les plus réactives a ce genre d’attaques sont des personnes qui en général aime la lecture, penser, réfléchir, et se sentent directement privé d’un bien qui leur est chère quand on augmente le volume d’émission médiatique


            • chlegoff 30 juillet 2009 15:02

              Comme l’auteur l’a écrit il médite. Point besoin de lecture pour réveiller la perception du réel, seulement se ré-approprier ce que l’éducation enlève, c’est à dire la relation avec Soi. C’est tellement simple, pour ne pas dire simpliste, c’est tellement connu depuis des millénaires que l’humanité à juger bon de s’en passer.


            • Emmanuel Goldstein Emmanuel Goldstein 30 juillet 2009 13:38

              Merci pour cet exceptionnel article. Le PS est d’ailleurs victime de cette nouvelle ère médiatique dans laquelle nous sommes entrés, où 80% des médias soutiennent le Président, le gouvernement et la majorité...

              J’ajouterais juste qu’en ce qui concerne big brither, il y a bien la puissance d’emission médiatique, mais il y a aussi la puissance d’absorption d’information sur les individus, autrement dit, la surveillance.


              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 13:56

                Bonjour,

                si un co gestionnaire est co responsable, alors le PS est...

                je vous rejoind sur le fait qu’il a d’autres paramètres, je n’ai pas voulu rentrer dans le détail des échelles de puissances et des contre mesures, seulement a partir d’un certain stade, si on s’intéresse au marketing viral par exemple, on s’aperçoit qu’a moins de rendre une population sourde, aveugle, etc.. ; il n’y a pas moyen de résister a une puissance d’émission qui dépasse un certain seuil, on ne fait que retarder l’échéance sans puissance émettrice équivalente.

                amicalement, barbouse.


              • Nobody knows me Nobody knows me 30 juillet 2009 17:15

                Quel galimatias.....Barbusse ?..... c’est de la bonne ?....fais tourner.

                J’en veux aussi.
                Calmos, buvez pas tout le Ricard, laissez-en un peu aux autres !!!


              • Walden Walden 30 juillet 2009 13:50

                Bonjour @ l’auteur !
                Je sens aussi une parenté d’inspiration avec B. Stiegler ?
                Article très dense qui demande une grande attention de lecture : en ce sens il milite intrinsèquement contre une certaine superficialité médiatique. Pour ma part j’y retrouve enfin la « patte » qui m’avait plu dans vos premiers articles. En plus le titre, avec sa référence implicite, est excellement trouvé (sourire).

                Beaucoup de réflexions justes et bien tournées - mais pas toujours, par exemple :
                « ... pourquoi le PS, le féminisme sur médiatisé engendre une hausse des violences conjugales et l’anti-racisme la fragmentation identitaire des repères. » Sans même parler du PS, j’avoue ne pas bien voir le lien causal :
                - entre un féminisme pas si mediatisé que ça et les violences conjugales, qui correspondent bien souvent à l’expression fruste de frustrations, puis à l’intolérance de voir désormais contestés des comportements traditionnels de domination mâle au sein du couple ;
                - entre l’antiracisme et la « fragmentation des repères » ? Quels repères ? Ceux qui distinguent artificiellement des races inexistantes ?
                A ce propos, quand vous estimez que le « racisme anti blanc » n’est pas assez médiatisé, pourquoi devrait-on discriminer les types de racismes ? Quand on dénonce et condamne le racisme, c’est sous toutes ses formes !

                Enfin, une petite remarque pour le mystique : vous qui parlez de cette « bête immonde », qui est « comme un grand miroir déformant tourné vers l’attention des peuples »... la bête à l’image de la bête, que tous adoreront, ça ne vous rappelle rien ?


                • Massaliote 30 juillet 2009 14:13

                  Le racisme anti-blanc n’est pas du tout stigmatisé. Il est toujours passé sous silence. Citez moi un cas médiatisé !


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 14:34

                  bonjour walden,

                  oui j’ai raté ce passage sur les effets secondaires d’une surmédiatisation, j’ai « péché » par impression que c’était déja sut et qu’il y avais pas besoin de revenir sur ces sujets.

                  mais pour être explicite, le féminisme période Isabelle alonso a19h sur France 2, un peu avant et un peu aprés, a dépassé la dose en ce sens qu’il a constamment dénié la douleur masculine, les douleurs issuent de la paternité, et autres réalités comme les prisons pour femmes, et a partir d’un certain seuil, ce qui était censé servir a sensibilisé les hommes et à les culpabiliser a fini dans l’outrance, engendrés des réactions hostiles a l’égard du féminisme, a l’autorité féminine ( notamment juge et avocate, divorce oblige)

                  et quantité d’autres réactions qui pour certaines n’ont rien a voir avec un homme fort et une femme faible physiquement, mais une femme qui utlise immodérément les lois et les médias comme une force contre l’homme forcément présumé coupable et sans accès aux médias pour défendre sa cause.
                   
                  Pour l’anti racisme c’est pareil en plus complexe : 

                  quand vous dites a quelqu’un non, tu n’as pas ta nationalité issue de ton lieu de naissance ni issue de la façon dont tu vies dans ton pays, tu dois t« intègrer, alors il y a relativisme identitaire, et quand on se construit son individualité au travers non pas de certitude acquise mais dans une nationalité relative, alors on en prend on en laisse relativement, et on obtient une fragmentation idenditaire. 

                  Quand depuis votre plus tendre enfance, le seul endroit ou vous voyez un noir ou un arabe comme vous etre le chef ou donner un ordre a un blanc ou une blanche c’est dans un clip de rap ou sur la mafia, il y a comme qui dirais l’impression permanente qu’on ne vous donnera jamais un poste décisionnel dans une bonne boite rien qu’en regardant sa tronche le matin.

                  pour le blanc ayant l’exclusive du role de raciste,alors que le rejet de l’autre est une constante humaine, lorsque ce dernier ce fait agressé parce que blanc avant tout autre critère expliquant pourquoi c’est lui la cible, genre le type en maillot de bain savaté gratuitement,

                  il était complètement en décalage avec la puissance du discours anti raciste, et ramené a être et coupable présumé en permanence, devant donner des signes de soumission, de gentillesse, etc... pour prouver qu’il n’est pas raciste,bref être un pigeon volontaire ou une » bonnasse«  et victime sans que ça douleur soit prise en compte. médiatiquement ; d’ailleurs c’est toujours le cas.

                  MAis si le racisme anti blanc n’est pas médiatisé, au delà du fait que le blanc est encore majoritaire en France et que s’il réagit on sortirait des illusions et des fausses peurs,

                  c’est parce que qui réfléchie sous cet angle fini par dévelloper une résistance et à la culpabilisation médiatisée et aux discours politiques. Ce qui engendre des individus pret a pas mal de choses, le genre de personne qui écoutent un BHL comme le type qui cri »sale français de merde« dans la vidéo de l’agressé du BUS avec un constant, » ce sont mes ennemis« en tête.
                   
                  je regrette que cet aspect du racisme ne soit pas médiatisé parce que et d’une ça obligerais chaque identité a se calmer un peu,fini le temps des blanchettes qui se font défoncer sans broncher pris entre tous les feux et les contradictions de la machine, 

                   ça permettrai a la loi de ne pas faire 2 poids 2 mesures en fonction du raciste et de sa victime, on sortirais des délires » moi je suis victime, et vous que bourreau« , etc... Bref, ça ne ferai que remettre par effet levier un’ équilibre et ramenerai un peu plus la faute sur le criminel, pas sur les identités qu’ils utilise pour ce faire pardonné, excusé, etc...

                  mais ça c’est ma théorie, trop de gens ont peur et tirent intéret a ce que le » blanc" se divisie entre plutot antisémite ou plutot islamophobe, gauche ou droite, etc... mais surtout pas qu’il fasse identité et communauté lui aussi, on ne pourrais plus le traire.









                • Walden Walden 30 juillet 2009 15:42

                  Sur le féminisme, Mme Alonso (que j’entends peu, en même temps je ne la guette pas vraiment :- ) ne représente qu’elle-même ; mais je ne crois pas que le discours de quelques individualités isolées, même médiatisé, suffise à expliquer les violences conjugales...

                  Sur le racisme, ce qui ressort clairement de vos propos, c’est qu’il est vécu comme une violence, que ce soit pour le type à qui on refuse un emploi (voire un logement) à cause de son nom ou de sa physionomie, comme pour celui qui se fait agresser dans la rue à cause de sa tenue ou de la couleur de sa peau... c’est donc le racisme comme atteinte à l’intégrité de la personne qu’il s’agit de stigmatiser, et non pas telle forme plutôt que telle autre.

                  En outre, connaissant le milieu judiciaire, je n’ai pas connaissance que des auteurs de violences ou d’autres délits soit excusés sous prétexte qu’ils seraient victimes de racisme ! Que certains croient pouvoir s’exonérer eux-mêmes de leurs responsabilités sous ce motif, c’est autre chose, mais ça ne convainc personne... comme vous le dites justement, ce sont des « délires ».

                  Enfin, méfions-nous des comportements de repli identitaire qui amènent au communautarisme. C’est faire à fond le jeu de la stratégie du « diviser pour mieux régner » menée par le pouvoir actuel, et auparavant par le ministre de l’intérieur en campagne présidentielle. Or à ce jeu là, personne n’est gagnant, sauf bien entendu ceux qui tirent les ficelles depuis leurs ministères, ou derrière les micros...


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 16:30

                  ok,

                  on s’est calmé sur la médiatisation « période d’alonso »,( elle n’est qu’une outrée professionel sans talent), a partir du moment où on c’est rendu compte que le féminisme sur médiatisé engendre une hausse des violences conjugales, exactement comme a chaque fois que vous parlez de l’adoption par des couples homosexuels vous avez une recrudescence d’acte homophobes,

                  c’est principalement parce que la société médiatique dénie la douleur masculine et la paternité. Mon voisin qui a son gamin à la DDASS, qu’il a eut aprés une soirée en boite avec une nana qui l’a gardé pour les allocs et finalement placé pour se remettre en ménage plus libre, cumul avec son petit casier de voleur de mobylette, meme sans violence, et n’a aucune aide, rien, pour pouvoir sortir son gamin de là.

                  Et il est loin d’etre le seul dans ce type de configuration, quand on viens lui expliquer que deux hommes ou deux femmes sont plus aptes que lui a élever son enfant pendant que cette même société l’empeche de le faire, il a comme qui dirais une réaction primaire entre sa paternité détruite d’un coté et l’idée que d’autres qui ne font pas d’enfant vont toucher le sien.

                  si vous vous demandez un jour pourquoi la société explose, regarder a quel point les pères y sont malheureux, soumis a la moindre menace de divorce, et jetable.

                  pour la violence faite aux femmes c’est la même chose, vous aimez vos enfant en tant que père, vous n’avez pas vocation a laisser les mains d’un beau père, d’un voisin, etc.. s’approcher de vos gosses, et on vous menace de divorce.

                  aussi vous avez le choix d’allez au tribunal, ( qui est habituellement contre vous quand vous habitez certain quartiers) de perdre, de payer une pension alimentaire et la possibilité de veiller et d’élever vos enfants a plein temps, de toute façon vous etes coupable médiatiquement, de toute façon, etc.. mais se sont vos gosses et vous vous savez quel genre de chacal il y a autour.

                  alors il vous reste l’unique option : frapper votre femme et la faire vivre dans la peur de partir, d’appeler les flics et autres démarches où de toutes façon vous perdrez la possibilité d’aimer vos enfants a plein temps.

                  voilà pourquoi le féminisme médiatisé engendre la hausse des violences conjugales, c’est parce que la violence directe est la seule solution trouvée pour sortir de la peur de ne pas pouvoir élever ses gosses.

                  quand au racisme anti blanc, rien ne fait plus peur a un blanc qu’un autre blanc, parce que nous savons tous ce dont nous sommes capables, tel que nos ancêtres occidentaux l’ont démontré avant nous, et c’est cette peur qui paralyse tout et laisse passer les actes de violences, les injures, etc, anti blanc, parce qu’on considère que c’est un moindre mal que si « ça pète ».

                  pour ma part je considère que ce n’est pas sain, et qu’il faut éviter d’atteindre le seuil ou se sentant envahie, acculée et détestée, le recours a la violence se libère avec toute la hargne d’années a enduré sans rien dire, un peu comme quand on lache les CRS aprés une journée a se faire insulter.

                  je pense qu’il faut des vrai soupapes, lucides, et surtout une véritable médiatisation des intérêts masculins français ( pour moi français c’est sans distingo de ceci ou cela, c’est penser écrire et parler français) pour compenser et libérer la paternité vers l’exemplarité.
                  Quand l’ivrogne qui tabasse sa femme élève ses gosses et que le sobre qui bossent en heure sup perd les siens, il y a comme qui dirait perte de repères fiables.

                  pourquoi etre un honnète homme, constructif, engagé, sain de corps et d’esprit, aimant, etc.. pour finir séparer de ses gosses quand le dealer et autres violent eux les voient quand ils veulent, les élèves comme ils ont envie, etc... ?

                  et enfin pour le communautarisme et le pouvoir qui l’utilise pour se maintenir au dessus de la masse, c’est vrai, mais de toute façon le processus est enclenché, et pour retrouver une sensation de sécurité partagée entre les identités, la base d’une société ou enfin on peut espèrer que chacun trouvera sa voie sans être arréter pas sa couleur de peau,

                  il faut une dose d’affirmation virile idenditaire blanche. Ce qui n’est pas du alain soral, ni du nazime délirant, ni rien de passéiste.

                  sinon pour le mystique, l’avantage de l’apocalypse c’est que ça reprend des symboles et des sensations que l’on retrouve dans tous les siècles, ce qui fait le génie de cet oeuvre :))

                  amicalement, barbouse.


                • Walden Walden 31 juillet 2009 08:37

                  « il faut une dose d’affirmation virile idenditaire blanche. »
                  Même si je ne vous suis pas dans ce besoin d’affirmation, je le comprends de la manière dont vous l’expliquez, non sans talent. Mais lorsqu’on lit cette phrase, il est difficile de ne pas y voir une demande de réhabilitation du modèle hégémoniquement dominant durant des siècles. Les autres identités ont du se construire contre lui pour que la société devienne enfin plurielle. C’est pourquoi, comme pour toute identité, il apparaît suffisant de ne pas la nier, sans nécessité de l’affirmer particulièrement. Il me semble qu’au-delà, tout discours victimaire relèverait du même « délire » que celui que vous relevez chez ceux qui invoquent abusivement le racisme pour justifier leurs actes.

                  A mon sens, notre époque a encore davantage besoin de l’affirmation que rien ne saurait justifier les violences conjugales. Elle a aussi certainement besoin d’évoluer vers la parité dans la reconnaissance des droits parentaux, alors qu’un déséquilibre s’est creusé au détriment des pères. Pour ma part, j’y vois davantage un résultat de l’hyperféminisation de la profession de magistrat que l’effet de la médiatisation (Mais il est vrai que je n’ai pas la télé : -)

                  « sinon pour le mystique, l’avantage de l’apocalypse c’est que ça reprend des symboles et des sensations que l’on retrouve dans tous les siècles, ce qui fait le génie de cet oeuvre :)) »
                  Absolument d’accord. C’est le cas de beaucoup de passages bibliques, qui, indépendamment de la question (intime) de la foi, contiennent une richesse symbolique très puissante. Leur lecture féconde de sens, demeure potentiellement porteuse pour chacun d’une part de révélation personnelle, au-delà de tout dogme.

                  amicalement


                • barbouse, KECK Mickaël barbouse 31 juillet 2009 11:22

                  bonjour walden

                  le retour hégémonique, etc... c’est un peu comme le retour de la peste brune, et de bien autres formats désignant le danger que représente l’autorité masculine blanche organisée. Les courants d’opposition et de craintes issuent des courants idéologiques d’aprés guerre visant a combattre intellectuellement le nazisme, de ses fondements a sa structuration, et la pensée mécaniste dont il est issue et la vision de l’homme machine qui en découle, etc.. 

                  Depuis l’aprés guerre, toutes les constructions intellectuelles mises en avant sont anti capacité d’organisation saine et autorité masculine occidentale ( dedans cela englobe le français musulman), et surtout sur des critères d’optimisation et d’efficacité fiables empiriquement et cognitivement acquises.

                  Sarte et son existentialisme, pour n’en citer qu’un, qui sur les fondamentaux est ( selon moi) une récupèration endoctrinée du taoïsme, et rien de moins qu’une construction sur l’être et le non être, le vide et le plein, et bien sur le féminin/ masculin en pronant l’importance du féminin, qui pour finir la dessus, si le taoisme était des mathématique, sartes n’a pas découvert plus loin que l’addition/ soustraction pour ne flirter qu’avec les divisions qui l’arrangeaient.

                  Et ça a marché, ça marche encore, ça fait partie du cursus normatif de l’éducation, etc... mais a tel point que l’on arrive aujourdh’ui à l’excés inverse, les effets néfastes de l’autorité féminine dérégulée. Les plus directement évident sont la surestimation de l’affect dans le décisionnel (le systeme de notation scolaire, les jugements sans conscience de ce que c’est d’être un homme, etc...), l’infantilisation des esprits en coupant les têtes masculines qui dépassent parce que l’autorité féminine ne s’exerce à plein que sur les enfants ( voir les hommes du PS) et la négociation du savoir formel par le prisme de l’émotionnel. ( de la prof qui négocie un point d’histoire pour ne pas déplaire à sa classe à l’avocat(e) qui ne va pas insister sur tel argument formel parce qu’il déplaira a la juge là où cet argument moral a une chance).

                  Donc, a mon humble avis, au lieu d’avoir peur d’un retour du modèle ancien, il faut plutot avoir un regard plus taoiste, voir qu’effectivement le « ying engendre le yang », et que l’art c’est plutot d’éviter le basculement d’un excés a l’autre mais plutot chercher l’équilibre, la concorde, et d’une certaine manière une véritable harmonisation des décisionnel vers le juste ou la justice.

                  il n’y a aucun endroit sur cette planète ou l’espace de liberté, d’autorité et de sécurité des femmes n’est pas organisée par des forces masculines, lorsque ces dernières démolissent au nom de leur lutte pour le pouvoir la vaillance des bras pour les défendre et le coeur des pères, elles se condamnent elle même, et c’est ailleurs bien pour cela que le féminisme s’essouffle a mesure qu’organiquement la violence augmente, surtout en dehors des groupes de penseuses a haute densité de femmes fonctionnaire relativement à l’abris, mais où néanmoins les policiers ont de plus en plus de facilité a coopérer avec l’école, etc..

                  la violence augmente organiquement parce que chaque homme et notamment père se sentant jetable devant la loi, est obligé pour se sécuriser dans sa situation de famille, de désigner d’autres hommes comme dangereux, nocif, privant de liberté, etc... et de créer des conflits, de dire à voix haute de quoi exorcisé ses peurs a elle et stigmatiser sa dignité a elle, pour être son bras protecteur, etc... chacun finalement, en jouant le jeu du conflit identitaire, se garantie un peu plus de sécurité vis à vis de la faucheuse du divorce, subissant tous une même loi délirante et une même mise sous tutelle de l’expression saine de leur amour paternel.

                  Ensuite, je ne crois pas qu’il faille casser le modèle d’organisation masculine occidental pour faire place au pluriel mais le renforcé, je pense qu’au contraire, comme à l’armée, comme dans les mines et les usines d’antan, c’est en pateugeant dans la même gadoue que les conflits identitaires s’estompent, que l’estime des hommes les uns pour les autres augmente, et que chacun s’estime plus heureux de la qualité qu’il trouve en l’autre et dans sa différence dans l’alliance objective que dans le conflit stérile. 

                  vous parlez de recours à la violence conjugale comme inadmissible, mais constatons de fait qu’il existe et que sa tentation est forte, pourquoi ?

                  Si on enlève la partie glauque des ego et délires de domination masculine, etc... et le fait qu’effectivement nombre d’hommes ne savent pas se controler, ni avant ni aprés leur tentative de faire couple, etc.. où il n’y pas de débat, ils sont déja auto destructeur et destructeur. En même temps de nombreuses femmes sont dans la même catégorie et gardent les enfants néanmoins...

                  je vous décris une situation réelle, et vous me dites comment vous réagissez si ce sont vos enfants. vous êtes un homme enfant du divorce en banlieue, vous savez au travers de votre propre expérience que du coup vous avez prie en charge la sécurité de votre mère, préférer faire peur pour avoir moins peur, négliger vos études pour mieux se faire dans l’urgence et la peur « une réputation » et une place dans la bande en espérant que cela protège votre mère ( mue par la pulsion de survie issue de l’instinct nourricier),

                  et autres conséquences qui font qu’un jour, vous avez un casier, vous etes coupable, peu ou pas de diplome, mais que votre mère est safe. En attendant vous avez appris a connaitre la libido masculine, les tarés, les chacals, ceux qui ne respectent rien et ne veulent y voir que des putes, etc..

                  quelque années aprés vous devenez père d’une fille, et vous savez ce qui l’attend si on ne la respecte pas, si votre réputation et votre bande ne la protège pas. vous savez que si il lui arrive quelque chose, la police, la justice, l’ambulance même, n’arrivera qu’aprés, que tout le systeme est contre vous d’une certaine manière, mais de toute façon il n’est que de réparation, hors votre instinct et votre amour paternel, c’est qu’il ne lui arrive rien, pas une égratignure, et vous dévelloppez le besoin de dissuasion/ prévention/ controle.

                  alors oui s’il faut lui mettre un voile pour pas qu’on la prenne pour une pute, vous lui mettez, s’il faut ceci ou cela, vous le faite ou l’imposer, parce que c’est ça ou le risque avérée. Et puis un jour, votre femme, pour X raison, vous dit qu’elle en peu plus, vous etes trop ceci, pas assez cela, bref, veux divorcer ou rompre et vous faire partir.

                  Alors, vous savez que si vous partez, votre fils va devoir prendre en charge la sécurité de sa mère, etc.. vous savez que sa vie est aussi foutu que la votre, et qu’il va subir les mêmes affres que quand votre père est parti, de l’autre si c’est votre fille, vous savez que vous ne supporterez pas d’aller la voir aprés son viol à l’hopital, ou baisée comme une pute, ou soumise et exploitée par « des chiens »d’autres façon, aprés que la police, la justice, la moral des « autres », a estimé bon de vous jeter loin d’elle.

                  Vous avez le choix, vous frapper votre femme, lui faite la frayeur de sa vie, la dissuader de toutes vos forces de vous faire partir, et avec un peu de chance, vous gagner du temps, ça passe, et vous vivez vous aussi l’enfer d’etre obligé d’etre une brute, de vous dégoutez d’avoir fait ça, etc... et de vous consolez en pensant ne pas avoir eut le choix, 

                  ou vous laissez faire la justice, et entre votre casier, et le reste, vous accèpter que ces mêmes gens, un jour, condamne votre fils ou celui qui aura violée votre fille, aprés vous avoir privé non seulement de la possibilité de veiller sur eux, mais d’être là au bon moment pour eux.

                  voilà la réalité aberrante de la tentation de l’usage de la violence conjugale en banlieue. 

                  amicalement, barbouse



                   





                • plancherDesVaches 30 juillet 2009 13:53

                  Trés bon article. Comme d’hab, Barbouze.
                  Et merci d’avoir exprimé ce que j’écris sur Hitler depuis un paquet de temps, maintenant.

                  Je suis par contre surpris que le Notre Président ait manipulé les foules pour se faire élire... lol


                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 14:51

                    a ce stade ce n’est plus manipulé mais abasourdir :))


                  • Le péripate Le péripate 30 juillet 2009 14:04

                    Est-ce que ça veut dire que si les Français sont antilibéraux, c’est parce que on leur bourre le crâne de slogans simplistes ?
                    Il y a quelque chose qui cloche là dedans, j’y retourne immédiatement.


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 14:49

                      bonjour péripate,

                      ça veux dire quoi « Français » et « anti libéraux » ?


                    • Le péripate Le péripate 30 juillet 2009 15:14

                      Heuuu...Pour Français c’est assez simple, habitants de la France, et anti-libéraux la liste est constituée de ceux qui ont construit des idéologies en réaction au libéralisme du 19eme siècle, les socialismes, communismes, fascismes... D’une manière générale, les idéologies collectivistes et étatistes.


                    • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 15:33

                      alors je pensais que la France votante était majoritairement de « droite », et que l’espoir a gauche de mitterrand était aussi une aspiration libéral d’une autre style, mais libéral, 

                      les français anti libéraux sont tout aussi soumis au bourrage de crane que les libéraux, la différence c’est comment ils réagissent à un meme message. non ?

                      d’une certaine façon, quand un anti libérale est constamment soumis a une multitude de message visant a dérégulée ses pulsions d’achats, certain finissent pas craquer et se dire, oui, le libéralisme j’en croque, le collectivisme, bof...

                      et a l’inverse, vous prenez un homme repus de consumérisme, vous le culpabilisez sur le mal que ça fait dans le monde ce qu’il consomme, et certain craque et se disent, oui, en collectivisant, on partage la faute et on pollue moins...

                      non ?

                      amicalement, barbouse,




                    • chlegoff 30 juillet 2009 14:50

                      Très bon article.

                      La fin de ton article est très pertinente. Je fais allusion aux mystiques célèbres que tu évoques et à ta citation « déjà mort une fois donc né deux fois et le plus béni des hommes ». Cela me rappel également deux livres de Krishnamurti, La révolution du silence et la Première et la dernière liberté. Il faudra encore attendre un peu, l’humanité n’est pas prête et moi non plus d’ailleurs.

                      En filigrane de ton article se pose l’épineux problème de la liberté de la presse, qu’on appelait jadis le quatrième pouvoir. La volonté d’assurer la liberté de la presse était présente dans le Programme du Conseil National de la Résistance, fort de l’expérience combattante de ses membres l’article était rédigé comme ceci : "la liberté de la presse, son honneur et son indépendance à l’égard de l’Etat, des puissances de l’argent et des influences étrangères ;". Malheureusement cette partie du programme n’a jamais pu être appliquée.

                      Se pose également le problème de la liberté et de la diversité culturelle. Qu’on pourrait appeler le cinquième pouvoir. Problème qui n’existait pas encore à la libération en France. Laisser la pseudo culture à quelques multinationales est autant attentatoire aux droits fondamentaux que le non-respect de la liberté de la presse.

                      Rétablir la liberté de la presse et instaurer celle de la culture semble être un minima démocratique acceptable.

                      Pour rappel le programme sarkosien de l’UMP, avait été rédigé à (85%) par une grosse boite étasunienne de markéting, ainsi que le pilotage de sa campagne présidentielle. J’ai malheureusement oublié le nom de cette officine privée. Ne perdons pas de vue que pour des raisons obscures, la presse française s’était associé à cette officine pendant la campagne électorale.


                      • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 15:16

                        bonjour,

                        la partie mystique de la fin de mon article, c’est mon véritable CV,

                        autant dire qu’avec ça je suis pas pret de retrouver un job, et que les quelques rares religieux ou mystiques capables de s’en rendre compte dans le texte, non seulement ne lisent sans doute pas internet et encore moins cet article, mais même si c’était le cas ne pourrais pas me retrouver ni m’approuver :))

                        la boite Etatsuinenne dont vous parlez a aussi fait la campagne d’obama, d’un point de vue professionnel, elle a utlisé la campagne de sarko comme un play test sur notamment les méthodes internet utilisées, l’impact de la chanson un peu créole chanté pour sarkozy pendant la campagne, etc..

                        ce qui veut dire qu’il est probable qu’on ne change pas une équipe qui gagne et que la prochaine élection française se fera avec la meme équipe.

                        amicalement


                        • Pendragon 30 juillet 2009 16:56

                          Le mec qui commence son article par « Bonjour ».

                          C’est la preuve même que les articles de ce journal c’est le niveau courrier des lecteurs ailleurs. MDR !


                          • Nobody knows me Nobody knows me 30 juillet 2009 17:10

                            Ca c’est de la critique. Barbouse, vous pouvez tout arrêter, on l’a trouvé...


                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 17:13

                            lol, c’est sur que c’est pas vous que la politesse étouffe :)) Et même avec un poil de jugeotte on se rend compte que la dimension de proximité interactive du « courrier du lecteur » est le véritable plus de la presse en ligne.

                            rancunier pendragon ? Rien a dire sur le fond juste sur la forme, comme d’hab avec vous ?

                            amicalement barbouse.


                          • Nobody knows me Nobody knows me 30 juillet 2009 17:07

                            Barbouse,

                            Je rédige un petit post à la va-vite, car j’aurai fini de digérer votre article dans à peu près 4 ans... Comme vos commentaires : quel pavé !! Comme on dit, « ça poutre ». Chapeau
                            Juste une petite remarque, l’article gagnerait je pense à être coupé en 2, ça structurerait le tout et on aurait moins l’impression de lire un fou (cf votre conclusion)...
                             ; - )

                            Je ne vois pas grand chose à dire de plus, excepté mes qqs maigres références auxquelles votre texte me fait penser. Tout d’abord, ça doit pas être les seuls, La fabrique du consentement de Noam Chomsky & Edward Herman. D’ailleurs, voici un autre exemple : comment un Chomsky peut-il être moins connu qu’un Henry-Levy ??!!

                            Votre passage sur les prêcheurs en rade me fait cruellement penser à une industrialisation de leur métier. Les médias sont les nouvelles églises et elles ont des moyens colossaux au delà de ce que pourrait imaginer les prophètes. A côté de cela, notre bon vieux prêtre, rabbin, imam va chercher des croyants dans son voisinage avec les moyens qu’il a.
                            Cependant, certaines églises se dotent de moyens pharaoniques et adaptent leur idéologie au besoin de la clientèle.

                            Pour finir, l’approche que vous adoptez est basée fortement sur le pouvoir et l’influence. Mais les médias fonctionnent tout de même énormément en fonction du pognon, ce qui j’en conviens est à peu près pareil. Mais il y a je trouve dans cette quête du profit une attitude moins philosophique que la vision que vous nous donnez. Un rédac chef de nos jours, cherche la notoriété certes, on peut le vérifier avec pas mal de guignols. Mais il est surtout contraint de faire de la thune, de faire vendre son bousin, car sinon son patron va le faire dégager pour non respect des objectifs. Et là on est moins dans la recherche d’influence, mais plus dans la recherche de profit bête et méchant.
                            On pourrait conclure que les deux plus fourbes salopes se sont retrouvées dans le même pieux : média et argent.

                            Bien à vous


                            • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 17:40

                              hello nobody

                              tu vois tu as une marge de manoeuvre que je n’ai pas, je tente d’éviter certains mots pour ne pas laisser leur poid cacher ce que je veux dire,

                              tu as raisons, en deux articles ça passait peut etre mieux mais que veux tu, emporter par la folie, les doigts frénétiquement ... ou plus sérieusement, je me suis dit que l’ensemble gagnais en sens sur le double point de vue plutot qu’un seul, celui du citoyen/ humain et de la puissance émettrice, et que l’avantage d’agora c’est que les articles disparaissent pas vite des archives, donc si quelqu’un y trouve une base de réflexion ou d’envie de le lire plus tard et moins vite, ça reste accessible même si c long.

                              pour la thune, tu remarqueras que les journaux , la télé, etc.. dépendent déja non pas des clients, mais de la pub et de l’état, et donc qu’ils sont moins « obligé de vendre » mais seulement de continuer a être bien diffusé, a fourguer des abonnements par ci par là a des société, etc..

                              c’est le net le véritable enjeu de demain de ce point de vue, et c’est là où la différence de puissance d’émission dans l’espace médiatique risque d’etre délirante de manoeuvres de contournements.

                              amicalement, barbouse.


                            • Nobody knows me Nobody knows me 30 juillet 2009 17:52

                              tu as raisons, en deux articles ça passait peut etre mieux mais que veux tu, emporter par la folie, les doigts frénétiquement ...

                              Il m’arrive la même chose lors de la rédaction de commentaires. Le temps de lire une phrase et l’idée est passée à la trappe. Donc : « Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud »...
                              ++


                            • Gabriel Gabriel 30 juillet 2009 17:30

                              Salut Barbouze,

                               Toujours un réel plaisir de vous lire. Votre façon brute et humoristique de couchée votre vérité sur le papier donne une certaine élégance à vos textes. Mais dites moi votre côté mystique, vu les références que vous citez, me laisse penser que votre culture n’est pas négligeable. Alors attention Barbouze, qui accroît son savoir, accroît sa souffrance.

                              Ceci dit, toutes présentations médiatiques sont le fait des princes. Elles servent le plus souvent leurs envies de pouvoir et d’argent. Les médias ne font que suivre et courber l’échine par souci de durée. L’aliénation des masses est nécessaire à la minorité gouvernante et pour cela ils se servent des supports à la mode en créant l’envie (Ecran plat HD, Abonnement multi chaîne, TV sur portable etc...) Il est plus facile de somnoler devant un écran que d’ouvrir un livre de philo. Les sociétés de communications sont là pour faire du business et je suis toujours étonné que l’on y cherche un côté moral (Et puis, vous le savez bien, ce qu’il y a d’emmerdant avec la morale c’est que c’est toujours celle des autres). Retrouver un certain équilibre ne pourra se faire qu’au niveau individuel. Chacun de nous doit faire le tri dans l’échelle de ses valeurs afin dans extirper les futiles. Etant donné la léthargie collective actuelle et la facilité à ne plus réfléchir ce n’est pas gagné. Les médias donnent le plus souvent ce qui est réclamé. Céline écrivait déjà à l’époque : »La merde à de la valeur, vous verrez, demain, on en écrira » Quant au troupeau qui acclama le soir des résultats celui qui s’est fait roi, je te citerais Diderot : » De ma fenêtre je les voyais l’acclamer et le hisser sur leurs épaules pour l’emmener au sommet de la montagne, à cet instant je n’éprouvais que du mépris pour tous ce qui élève l’homme sans le rendre meilleur. « 

                              Amicalement


                              • Nobody knows me Nobody knows me 30 juillet 2009 17:45

                                Il est plus facile de somnoler devant un écran que d’ouvrir un livre de philo.

                                Fort juste. A ce propos, les classes les plus aisées devraient être de vrais crétins incultes lobotomisés et les classes populaires devraient être hyper cultivées. Non pas que ce soit le contraire, mais il y a un certain équilibre dans la répartition, je trouve.
                                Cela montre l’efficacité du pouvoir dissuasif mis en place pour faire acheter des choses chères par des gens qui n’en ont pas les moyens et les faire consommer des crédits... Double gain.


                              • barbouse, KECK Mickaël barbouse 30 juillet 2009 18:08

                                bonjour gabriel,

                                c’est gentil de me prévenir mais cela arrive un peu tard pour ce qui est du domaine de la souffrance et de la mort et même un peu aprés, si j’ai trouvé la force d’écrire un roman/ essai philosophique sur les douleurs masculines c’est parce que j’ai traversé bien des douleurs intérieurs qui m’ont permis d’en regarder lucidement d’autres, par un vécu, pas part l’effet d’exploration du lecture.

                                je te rejoind sur l’importance de faire le tri intérieur, mais c’est une forme de luxe, comme prendre du recul, qu’il n’est pas toujours aisé d’avoir et cela fait vivre parfois en disharmonie trop forte avec son entourage humain, et parfois encore, lorsqu’on est entouré de gens persuadés que la terre est plate, on finit par se dire qu’ils ont raison et qu’on est pas galilée.

                                merci pour tes citations, c’est toujours un art de savoir les placer pour faire sens, et pour ne pas petitement resté en reste, je te livre mes préférées du moment  :

                                « on est plus souvent dominé par le souci d’avoir raison que celui d’être juste » disait Paolo


                                 Malebranche « 

                                 »il y a encore un défaut de trés grande conséquence, dans lequel les gens d’études tombent ordinairement, c’est qu’ils s’entêtent de quelque auteur. S’il y a quelque de chose de bon et vrai dans un livre, ils se jettent aussitot dans l’excès : tout en est vrai, tout en est bon, tout est admirable. Ils se plaisent même a admirer ce qu’ils n’entendent pas, et ils veulent que tout le monde l’admire avec eux. Ils tirent leur gloire des louanges qu’ils donnent a ces auteurs, parce qu’ils persuadent par là aux autres qu’ils les entendent parfaitement, et cela est leur sujet de vanité.

                                Ils s’estiment au-dessus des autres hommes, à cause qu’ils croient entendre une impertinence d’un ancien auteur, ou d’un homme qui ne s’entendait peut etre pas lui même. Combien de savants ont sué pour éclaircir des passages obscurs des philosophes, et même de quelques poètes de l’antiquité ; et combien y a t il encore de beaux esprits qui font leurs délices d’un mot et du sentiment d’un auteur !« 

                                et un peu plus loin dans la recherche de la vérité, de l’imagination chapitre v :

                                 » mais ils sont bien plaisant de se mettre fort en peine pour décider ce qu’Aristote a cru. Il est, ce me semble, assez inutile à ceux qui vivent présentement de savoir s’il y a jamais eut un homme qui s’appelât Aristote, si cet homme a écris les livres qui porte son nom, s’il entend une telle chose ou une autre dans un tel endroit de ses ouvrages, : cela ne peut faire un homme ni plus sage ni plus heureux ; mais il est trés important de savoir si ce qu’il dit est vrai ou faux en soi ;« 

                                et une des miennes sans fausse modestie : »Lorsque le sot mépris s’amourache du préjugé, la colère les excite mais leur couche en vain s’agite "

                                au plaisir, amicalement, barbouse






                                 


                              • dom y loulou dom 30 juillet 2009 21:37

                                comprenne qui voudra... ou pourra... ou se sera donné la peine de comprendre.

                                article très lucide, merci.


                                • cubitus cubitus 30 juillet 2009 23:55

                                  La paranoia collective créée par les médias, c’est-à-dire la peur de l’autre, de l’inconnu retrouve pour moi écho dans la paranoia individuelle. C’est-à-dire que la folie extéreieure est égale à la folie intérieure. Beaucoup de gens pensent qu’il existe un complot mondial, que quelques individus dirigent les médias, l’économie, la politique, que la crise économique a été voulue par des hommes cachés derrière le ’rideau’ ; que big brother les observe, quel que soit sa nationalité, couleur de peau, extraterrestre ou reptilien...


                                  Il est vrai que voir les mêmes informations reprises par différentes presses et différents journaux télévisés peuvent conforter certains dans cette croyance, que la crise économique est due à des bourdes aussi grosses qu’on se demande si ça n’a pas été concerté, que les frasques de certains de nos politiques peuvent nous demander s’ils foutent réellement quelque chose...

                                  La réalité est plus complexe. La théorie du complot est une explication très simpliste à un monde qui est devenu très compliqué, trop compliqué peut-être.

                                  ça me fait penser que le peuple grec de l’antiquité n’avait peut-être pas internet mais qu’ils étaient, au niveau des idées, bien plus avancés que nous ne le sommes aujourd’hui. On ne peut nier qu’un certain crétinisme est entretenu par certains médias pour des motifs financiers.

                                  La couverture de Dieudonné par les médias est intéressante à ce titre puisqu’elle prouve par A+B que les médias ne sont pas contrôlés en secret puisqu’ils ont fait le relais de la liste anti-sioniste.

                                  Sarkozy, que j’admire pour son coté « action plutot qu’inaction », a dit dans un discours devant l’OIT je pense il y a quelques mois : 

                                  « Ou nous aurons la raison, ou nous aurons la révolte,
                                  Ou nosu aurons la justice ou nous aurons la violence »

                                  Je préfère dire ceci :

                                  "Ou nous aurons la raison, ou nous aurons - enfin - l’amour,
                                  Ou nous aurons la justice, ou nous aurons - enfin - la vérité.


                                  Je mets aussi un lien vers une tite vidéo qui résume bien le problème aujourd’hui posé par les médias :


                                  • Halman Halman 31 juillet 2009 07:35

                                    « La théorie du complot est une explication très simpliste à un monde qui est devenu très compliqué, trop compliqué peut-être. »

                                    Cubitus, avec un tout petit peu de recul on se rend compte très vite qu’au contraire même pour les problèmes les plus simples les gens se font un malin plaisir à tout compliquer eux mêmes.

                                    Chez beaucoup cela devient pathologique, une sorte de réflexe de se créer son petit monde de noirceur bien a soi dans lequel on se complait.

                                    Chez d’autre le plaisir d’intellectualiser, de cartésianiser à outrance en se donnant à soi même l’image d’être un grand intellectuel, alors qu’il s’agit le plus souvent d’un petit détail bénin d’une facilité enfantine à résoudre.

                                    On a tous l’exemple de réunions de services où mêmes de séminaires pour simplement résoudre le problème de savoir si dans tel service on doit plutôt utiliser des ordinateurs portables ou des desktop, avec analyses économiques, ergonomiques, psychologiques, (celle là qui veut pas parce que le touchpad elle n’y arrive pas, l’autre qui est persuadé qu’il n’aura pas la même puissance et les mêmes logiciels qu’il connait, ma collègue elle a un neuf et pas moi, etc et autres gonfleries professionnelles) organisationnelles, et toutes ces bouffonneries de pseudos intellos de bureaux qui ne savent plus quoi inventer pour se la péter et pour se donner de l’importance.

                                    Des usines à gaz décisionnelles qui prennent plus de temps et d’argent que le reglement du problème lui même.

                                    On vit tous ça au quotidien, et même à la maison, et même dans les sorties entre amis.

                                    On a tous vécu une simple ballade à Fontainebleau qui prend la journée alors qu’en deux heures ça pourrait être fait.

                                    Parce que problèmes relationnels entre machin et machine, parce que celui ci ceci cela, parce que ceux ci qui pioncent jusqu’à midi, parce que ceux là évitent celle là, parce que celle ci considère que machin truc bidule alors et patati et patata.

                                    Les ethnologues le savent bien. Quand ils comparent le comportement des singes aux humains sur toute une vie en société, l’humain : un grand fouteur de merde devant l’Eternel, un grand parano, mythomane, qui intellectualise à l’absurde des rien du tout.


                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 31 juillet 2009 08:02

                                    « Le monde est un revolver pointé sur ma tempe » P. K .Dick :))

                                     et ce n’est pas parce que l’on est paranoïaque que l’on n’a pas d’ennemi.

                                    amicalement, barbouse



                                  • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 10:56

                                    Il doit bien exister un juste milieu entre la paranoïa et l’innocence crasse.
                                    Car quand on regarde derrière nous, juste les qqs dernières décennies, on peut s’apercevoir qu’il y a eu pas mal de manipulations médiatiques, politiques, militaires, ... Et l’histoire du monde n’est composé que de cela. Au bout d’un moment, la réaction la plus logique mais parfois exagérée est de se méfier de tout.
                                    Alors on rejoint finalement ce qu’énonce barbouze à propos des émetteurs/récepteurs. On ne fait que réagir à postériori aux évènements et aux messages qu’on a reçu.
                                    Cordialement


                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 31 juillet 2009 08:25

                                    Vous délirez complètement au milieu de la nuit pour écrire des conneries pareils ? faut sortir un peu s’aérer, respirer un bon coup, prendre le soleil,

                                    il y a plus d’un énervé identitaire qui devrai prendre exemple sur la rage de vivre et la force de toujours avancer et reconstruire de Martin Grey, surtout avant de le cité n’importe comment pour glisser un pauvre lien.

                                    amicalement, barbouse


                                  • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 10:47

                                    Alors Bob, on vient rajouter ses ingrédients dans la soupe, y cracher et la goûter ensuite ?
                                    Vous pourriez m’expliquer comment on parle des médias sans aborder les marronniers que vous citez ?

                                    Pour la peine, vous allez m’écrire un article sur le Tour de France, sans parler de vélo, ni de dopage, ni de Contador, ni d’Armstrong... Et interdit aussi de parler des châteaux et des abbayes croisées tout au long de la course, ça va bien avec France 2 déjà... Le mot « course » est également interdit.

                                    Vous me l’écrirez 20 fois pour demain. Ca vous apprendra !! Non mais !!


                                  • Nobody knows me Nobody knows me 31 juillet 2009 13:53

                                    Ils sont d’un flou artistique vos commentaires !!


                                  • barbouse, KECK Mickaël barbouse 31 juillet 2009 14:02

                                    Je préfère être trompé par un faussaire de talent et un héros en toc mais qui inspire du positif, qu’autrement, tant qu’a être trompé par des héros...

                                    ça me met quand meme une petite claque au moral votre post, j’aimais bien le symbole,

                                    et a par ça ? vous faites la promo des ogres, dénoncer les menteries, et me mettez dans la case des nostalgiques sous un article qui n’est que trés extérieur a tout ça ?



                                  • Iren-Nao 31 juillet 2009 04:31

                                    @ barbouse

                                    C’est un sacre nom de Dieu de sacre bon article.

                                    Tout les compliments ayant deja ete faits, je me contenterai d’y souscrire.

                                    Merci

                                    Iren-Nao


                                    • Halman Halman 31 juillet 2009 07:17

                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.
                                      Merde on tourne en rond.


                                      • ilian amar 31 juillet 2009 08:39

                                        la télévision nouvelle religion entre goebbels et la maladie d’alzheimer
                                        attention danger et merci barbouse


                                        • cathy30 cathy30 31 juillet 2009 10:29

                                          Barbouze
                                          Excellent article, très dense : j’ai du le lire deux fois. Mais cela ne m’étonne pas puisque nos médias sont comme un monstre tentaculaire. Chaque phrase mérite son développement, ce que vous avez un peu fait sur le fil en répondant. Merci pour cette lecture.


                                          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 31 juillet 2009 15:28

                                            ce qu’il y a d’amusant dans votre réaction c’est qu’au dela du coté psycho rigide, vous pourriez toute aussi bien vous faire manipuler par d’autres propagandes, en meme temps, sans vous en apercevoir tant une seule compte pour vous...

                                            il n’y a personnes qui ne fait de propagande, vous même, la maintenant, vous en faite une.

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