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Accueil du site > Tribune Libre > Bilan des énergies 2012 - Comparaison Allemagne - France

Bilan des énergies 2012 - Comparaison Allemagne - France

"Energiewende" en Allemagne et "Transition énergétique" en France.

En cette année 2014, les débats vont bon train : en Allemagne sur l’ « Energiewende » (littéralement : le virage énergétique) et en France sur la « transition énergétique ».

D’où l’idée d’élaborer une fiche synthétique du bilan des énergies pour chacun de ces deux pays : sur l’année 2012 dont les données statistiques sont publiées et accessibles.

Remerciements aux collègues qui m’ont aidé à accéder à ces statistiques, notamment :

  • Dr. Ing. Hartmut LAUER, pour les données allemandes,

  • Jean-Pierre PERVES.

Voir le document joint : Bilan des énergies 2012 - Comparaison Allemagne et France indice B 180614

PDF - 338.4 ko
Bilan des énergies en France / 2011
- Energies primaires consommées, produites en France et importées, en Mtep (million de tonnes équivalent pétrole)
- Energies finales utilisées, en Mtep
- Electricité répartie par énergies primaires
PDF - 559.9 ko
Bilan des énergies 2012 – Comparaison Allemagne et France
1) Un tableau des énergies primaires
2) Un tableau donnant le détail des diverses énergies renouvelables
3) un tableau des énergies finales
4) un tableau relatif à l’électricité, indiquant la répartition entre les différents moyens de production (en puissance installée [MW] et production [TWh])

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5 réactions à cet article    


  • robert 21 novembre 2014 09:02

    Bonjour et merci mais excusez moi, sur le nucléaire dans le premier tableau, je ne vois pas le taux d’importation ? parce que j’imagine que tout est importé aujourd’hui sauf la biomasse non ?
    D’autre part , c’est le salon du nuk en ce moment au Bourget et au cours du reportage aucun n’a relevé la cmmunicatrice qui affirme que nous sommes indépendants grâce au nuk, l’Afrique est comptée comme pays européen déja ?


    • JMBerniolles 21 novembre 2014 21:36

      Dans ces débats sur l’énergie sur Agoravox nous sommes souvent submergés par des arguments idéologiques qui reprennent les catalogues de faux éléments diffusés par les organisations anti nucléaires SDN, Greenpeace,...


      * on peut citer « on ne sait pas démanteler les centrales nucléaires » ce qui est complètement faux comme le montre, entre autres, l’avancement de la destruction de Super Phénix [le qualificatif exact est massacre d’un acquis scientifique et technologique de la nation française, ayant mobilisé l’équivalent de 9 milliards d’euros d’après les chiffres de 1991 - Rapport Robert Galley-]

      * « les réacteurs nucléaires ne résistent pas aux séismes ». Faux. Non seulement toutes les centrales sont calculées pour résister à un séisme de sécurité dont les accélérations sont très au-dessus de celles des séismes auxquels elles sont potentiellement exposées, mais au Japon, lors du grand séisme du 11 mars 2011, les 13 réacteurs nucléaires les plus touchés, pour 3 centrales nucléaires, ont tous résisté. Ce sont les vagues du tsunami engendrées par le séisme côtier qui ont causé les accidents nucléaires de Fukushima Daiichi. Les centrales d’Onagawa et de Fukushima Daini ayant elles résisté à tout ;

      * « le problème des déchets nucléaires est insoluble ». Faux ; La Loi Bataille de 1991,complétée en 2006, a tracé les voies pour l’élimination des déchets radioactifs les plus ennuyeux... c’est la politique anti nucléaire de nos gouvernements successifs qui a gelé les études sur ce thème de l’élimination par combustion [on élimine déjà du Plutonium de cette manière] et transmutation. Avec l’arrêt du réacteur Phénix à Marcoule, et le noninvestissement dans des installations d’essais : réacteur rapide d’irradiation et réacteur dédié à la transmutation dont un exemple est engagé à Mol en Belgique. 

      Donc recentrer le débat sur des chiffres et des données techniques, ce que fait cet article, est absolument indispensable pour l’honnêteté des débats.

      Il y a bien sûr d’autres éléments à prendre en compte.

      Notamment, quand on parle d’indépendance et compte tenu de l’état catastrophique de notre balance commerciale, il faut aussi prendre en compte l’importation de matériels.

      Ainsi l’EPR de Flamanville est quasiment entièrement fabriqué en France [cuve primaire et composants combustibles par Areva Creusot Loire, alternateurs Alsthom .. ] ; pour l’éolien et le Photovoltaïque quasiment tous les matériels, qui pèsent le maximum dans le coût de MWh, sont importés.

      Au niveau du combustible, on achète de l’uranium en Afrique, Australie et Kazakstan, ensuite la transformation en gaz, la séparation isotopique, la fabrication des pastilles de combustible puis des éléments combustibles sont réalisées en France.

      Compte de la très faible incidence du coût de l’uranium sur le coût final du MWh, on peut dire que sur le nucléaire nous sommes indépendants.

      Le marché de l’uranium est très ouvert et pour l’instant sans tensions. Utiliser le Plutonium comme combustible renforce cette indépendance ; Et la meilleure manière de brûler du Plutonium se trouve dans les réacteurs rapides ; 

      Donc il faut remercier l’auteur de fournir ces données, ce qui demande un effort personnel. 













      • christophe nicolas christophe nicolas 22 novembre 2014 10:37

        Alstom écrit Alsthom, je vois qu’on a affaire à un ancien...


        Quel est l’intérêt du « nucléaire chaud » ? La recherche militaire mais comme tout le monde a arrêté les essais, ce n’est plus un argument. L’énergie bien sur car nous souhaitons notre indépendance ce qui est bien normal mais n’est pas logique avec la politique de transfert de souveraineté à Bruxelles.

        Finalement on garde une énergie très dangereuse sous le motif de l’autonomie et on balance l’autonomie politique et il reste l’énergie très dangereuse. Nous sommes très cons.

        La question est donc fort simple. Peut-on faire mieux, moins cher, plus autonome, moins risqué, moins compliqué, moins polluant en terme de déchets ?

        Il n’y a pas d’autres questions, l’éolien et le solaire ne répondent pas correctement pour des raisons évidentes de coûts et du fait que c’est aléatoire.

        La réponse reste cependant positive, il existe depuis quelques années des gens qui ont trouvé la solution en maîtrisant le nucléaire basse énergie. Ils ont eu du mal à convaincre car la physique n’est pas comprise vue que tout ingénieur nucléaire va chercher des neutrons rapides et qu’il n’y en a pas. Néanmoins des réactions de fusion sont scientifiquement prouvées et ont peut dire entérinées. Ces résultats datent de quelques mois et signent sans conteste la fin du nucléaire chaud. Logiquement Flamanville devrait être le premier et le dernier EPR de France mais ont sait qu’après la seconde guerre mondiale, les Américains n’ont pas arrêté la production des armes immédiatement...

        Vous avez le rapport technique et vous pouvez vérifier. Un récent brevet de l’inventeur donne un COP de 11.

        Il y a une très importante opposition scientifique car cela contredit la nucléosynthèse primordiale de l’univers et tous les modèles cosmologistes. Ceci dit, un des scientifiques à l’origine de cette découverte était un des patrons du nucléaire Italien, Sergio Focardi donc ce n’est pas une découverte de « neuneu ».

        En fait, il y a pas mal d’autres possibilités de produire de l’énergie très efficacement une fois que la physique qui se cache derrière tout cela est comprise.

      • JMBerniolles 22 novembre 2014 10:53

        Bonjour,

        Ancien oui, cela permet d’avoir de l’expérience !

        Je n’ai absolument rien contre les recherches sur la Fusion froide, je connais mieux par expérience la voie Tokamak très mal embarquée par un bluff intercontinental...

        Les réactions de fusion émettent des neutrons, de manière notable ; Dans le plasma d’un Tokamak 80% de l’énergie part avec les neutrons très rapides d’ environ 14 Mev .... 

        Il y a périodiquement des chercheurs qui annoncent avoir réalisé des fusions froides... la vraie signature est l’émission de neutrons... 

        Mais comment ne pas souhaiter qu’une telle possibilité de source d’énergie émerge un jour !


        • christophe nicolas christophe nicolas 22 novembre 2014 13:36

          Il n’y a rien de péjoratif dans le mot ancien, au contraire.


          Cette espèce de « fusion basse énergie » en est à son balbutiement et on l’a jugé avec les critères de la science nucléaire classique qui finalement n’a prouvé qu’une chose : les mécanismes physiques à l’oeuvre sont différents de ceux connus par les spécialistes. Apprécie t-on l’intelligence d’un inuit qui vit sur la banquise en lui faisant passer un contrôle de math ? Non, ce serait idiot...

          Ces idées ne sont pas nouvelles mais heurtent de front la cosmologie des pontes de la science et certains grands programmes de recherche dont les budgets sont fixés pour les 10 prochaines années. Si le CEA a le nez fin, ils plongeront sur ce sujet et Areva également... En tout cas, la Suède le fait.

          Ils ne m’ont pas cru quand je leur ai démontré que le big bang, l’expansion de l’univers, l’énergie noire et la matière noire étaient des trucs foireux au possible, ils n’ont pas vu les conséquences... certains ont même menti. Dès que c’est stratégique, des gens ordonnent la mise au secret pour avancer en cachette, ce n’est plus l’amour de la vérité qui motive mais la cupidité. L’économie, science subjective, impose sa loi à la physique, science objective, ce qui est un renversement extrêmement malsain de l’ordre naturel.
          D’après ce que j’ai compris, cette nouvelles physique permettra la décontamination des déchets de longue durée de vie tout en gagnant de l’énergie. La filière a donc une opportunité en or de se reconvertir en conservant ses savoirs.

          Il faut bien lire les travaux de Focardi, le secret est dans la préparation du nickel et son dopage à l’hydrogène.

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