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Accueil du site > Tribune Libre > Bon, et maintenant ?

Bon, et maintenant ?

Que devons-nous faire de ce formidable élan ?

Quelle responsabilité avons-nous désormais ?

Et surtout... quels moyens ?

Apres cette journée historique à plus d'un titre – comme disent les journalistes, oui les mêmes qui n'ont pas dormi pendant 72 heures de suite (pour une fois qu'il se passe quelque chose bordel) et qui donc ne peuvent pas dire que des choses intelligentes –, que va-t-on devenir ?

Le champ des possible est plus qu'ouvert, il est foisonnant, multiple, bordélique, mais plein d'espoir.

Si, si, je vous assure, il y a de l’espoir. C’est l’un des nombreux paradoxes de cette semaine qui s'ouvre, comme un facétieux pied de nez aux déclinistes xénophobes : personne n’aurait pu prévoir qu’un événement d’une telle absurdité (car y’a-t-il entreprise plus absurde, plus crétine, que celle d’aller assassiner le gentil Cabu ou le coquin Wolinski ?) rassemblerait les français malgré – ou plutôt dans – toutes leurs différences, réunirait le peuple français et même du monde dans toute sa multiplicité.

Si l’acte terroriste a pour vocation à déstabiliser la nation, on ne peut que constater le mega Fail que constitue cet attentat (oui, il m’arrive de parler le djeun’s). Au lieu de perturber le pays, il a réussi ce formidable tour de force qu’aucun mouvement (politique ou autre) à l’heure actuelle n’a jamais réussi à faire : mettre 4 millions de français ce dimanche dans la rue, et qui applaudissent ses forces de l’ordre qui plus est.

 

So what ?

Après ce rassemblement citoyen inégalé – certains y ont d’ailleurs vu un défilé de moutons manipulés là où il n’y avait que des gens qui avaient envie d’être là, loin de toute étiquette, et surtout ensemble, ces mêmes gens descendant dans la rue dès mercredi soir, spontanément – et malgré les tentatives de récupération, à droite, à gauche et en diagonale, on fait quoi maintenant ?

Les premières divisions vont apparaître, les partis vont reprendre leur posture, les uns vont essayer de diviser les autres.

 

Car comment ne pas être surpris, ému même soyons fous, par l’élan populaire, non partisan, j’aurais presque envie de dire revigorant. On a même senti une progression dans le théâtre pourtant généralement assez pathétique que nous ont livré les médias pendant ces derniers jours. Ainsi, sur plusieurs plateaux Télé, on a entendu des gens s’offusquer que l’on demandât à des musulmans de se positionner sur ces actes terroristes (même Laurence Parisot, c’est dire), comme si on devait demander à chaque invité sur un plateau de se désolidariser des actes pédophiles commis par des prêtres dès lors que cet invité aurait avoué aller à l’église le dimanche.

On a donc réussi sur cette tragédie particulière à se réveiller un peu en tant qu’ensemble plus ou moins cohérent de gens, en tant que société, au-delà des différences et au-delà de ce que beaucoup aimerait faire passer pour des divisions.

Cela prouve déjà que l’on partage encore quelques valeurs universelles comme la vie, la liberté.

 

Pourquoi la vie me direz-vous ?

Mais parce que ce n’est pas la liberté d’expression qui a été bafouée ce jour funeste, mais bien la liberté de vivre. Personne ne peut s’arroger le droit de retirer la vie pour une caricature. Si nous partageons déjà ça, c’est un bon début.

 

On entend ici ou là des gens s’étonner que l’on défende la liberté d’expression que l’on aurait volée à Dieudo ou Zemmour.

 

Comment dire (tout en restant poli) ?

Sans rentrer dans un débat philosophique et historique sur la liberté d’expression, il n’aura échappé à personne qu’il y a bien deux mots ici : liberté et expression. Comme toute liberté, celle de parler ne peut s’exercer que dans un cadre reconnu par les gens qui constituent le périmètre de son expression (ah ah). Le cadre, s’agissant d’un état laïque comme la France, ne peut être que la loi française et dans laquelle subséquemment, le blasphème n’a pas de réalité juridique. C’est pourquoi, certaines personnes peuvent être condamnées lorsqu’ils font l’apologie de crimes contre l’humanité, ou lorsque leurs propos sont diffamatoires, discriminants, etc.

De même, si tout homme naît libre, cela ne veut pas dire qu’il n’ira pas croupir un peu à l’ombre s’il lui arrive d’enfreindre la loi – qui peut être différente d’un état à l’autre – et ainsi se voir priver de cette liberté que l’on promet à tous (je ne sais plus qui disait « la loi libère, et l’absence de loi contraint »).

Les sieurs Dieudo et Zemmour ont déjà plusieurs fois d’ailleurs expérimenté les joies d’une condamnation, étant sortis des clous. Lors du procès de Charlie Hebdo concernant les caricatures, il est bon de rappeler que la rédaction du journal a été relaxée. On voit bien donc que cette liberté d’expression n’est pas une autorisation à dire n’importe quoi et qu’il serait peu judicieux de mettre tout le monde dans le même sac.

Et enfin, à l’instar de Charlie et de tout journal ayant pignon sur rue, Zemmour et Dieudo sont loin d’être ostracisés (sinon, comment aurions-nous eu connaissance de leurs propos débiles ?) : Zemmour sévit encore dans plusieurs médias (radio ou journaux) et Dieudo continue ses prêches en ligne ou dans les salles qui ont encore l’envie de le recevoir.

 

Faire une comparaison entre ces différents événements relève donc d’une confusion des genres assez pathétique si elle n’était alarmante quant au manque de recul dont font preuve les défenseurs d’une parole haineuse décomplexée.

 

Là où Charlie hebdo prônait un humour potache et la volonté de se moquer des dogmes et des restrictions que certains étaient tentés d’imposer (et notamment quelques sinistres religieux ou politiques), Zemmour et consort ont toujours joué la division et la haine pour appuyer là où cela fait mal.

 

La différence, à mon sens, doit être vue comme un atout, un apport potentiel pour la vie collective. Car c’est bien de cela dont il est question aujourd’hui : vivre ensemble. Quelle autre solution avons-nous ?

 

Pourquoi la sécurité seule ne peut être la réponse

Mais nous n’avons toujours pas avancé sur la seule question qui vaille : que fait-on maintenant (cet article est interminable bordel) ?

 

On peut déjà écarter les prises de position débiles sur le contrôle aux frontières ou la double peine ou je ne sais quelle absurdité s’agissant de terroristes ayant grandi sur notre sol et étant français.

On peut aussi considérer que la pire des réponses serait une réponse uniquement sécuritaire, un patriot act à la française comme certains le demandent déjà, cela reviendrait à augmenter la taille de la serpillière sans chercher à réparer la fuite.

S’il est évident que les événements de la semaine dernière ont montré la dangerosité potentielle d’avoir des apprentis djihadistes en train de se balader, puis être attrapés, mis en prison pour qu’au final, la seule conséquence ne soit leur radicalisation, on ne peut ignorer qu’il ne s’agit là que des conséquences d’un mal plus profond de la société française qui s’appelle l’exclusion.

Si le petit Momo avait eu une réponse à ses 150 lettres de motivation envoyées à tout Paris pour décrocher un entretien d’embauche, il n’aurait sans doute pas l’impression que son avenir est bouché et il deviendrait alors totalement insensible aux sirènes de l’extrémisme, quel qu’il soit. Il n’aurait pas besoin de se replier vers d’autres valeurs si celles de la République s’appliquaient à lui.

 

La seule réponse à l’obscurantisme, c’est l’éducation, c’est le partage, c’est un projet commun.

Il faut remettre les moyens là où on ne voulait plus les mettre : dans l’éducation, dans les banlieues. Il faut réinventer l’espace urbain et décloisonner.

Comment peut-on encore aujourd’hui, au XXIème siècle, accepter que des communes refusent de respecter les lois SRU et d’accueillir en leur sol leur pourcentage de logement social ?

Peut-on continuer dans le monde qui est le nôtre aujourd’hui de parquer comme des animaux des êtres humains dans des quartiers délabrés, tout en continuant à espérer que la poudrière ne prendra pas feu à la moindre étincelle ?

Peut-on continuer sur cette voie suicidaire de la concentration des richesses d’un côté et des maux de la société d’un autre ?

 

On ne peut traiter simplement les symptômes de la maladie sinon elle reviendra à chaque fois, toujours plus forte. Et changer les antibiotiques ne fera pas grand-chose à l’affaire.

 

Alors, oui, évidemment, il faut aussi réfléchir à tous ces jeunes désœuvrés qui partent faire le djihad, ou qui sont déjà revenus.

Il faut réfléchir aux prisons, dans lesquelles on ne peut même plus séparer les prisonniers – à part les pointeurs – faute de place, dans lesquelles les aumôniers ne viennent plus – symbole sans doute de la peur et de la confusion des administrations carcérales – et où des prêches sauvages se mettent en place loin des regards.

Oui, peut-être, il faut mettre des politiques de désendoctrinement spécifiques pour tous les jeunes qui seraient perdus entre notre société et le chaos.

 

Oui. Mais pas que ça.

Ce n’est pas une vigilance paranoïaque qu’il faut. C’est une vigilance de l’autre.

 

Et enfin, last but not least, cessons de renifler le derrière des USA dans leur dangereuse attitude guerrière. Cessons de faire les apprentis sorciers au Moyen Orient. Dans le monde d’aujourd’hui, il n’y a plus de conflit étanche et toutes nos actions sont globales.

 

Ah et dernier point (j’allais oublier) : pour ceux qui ne se sont pas encore abonnés, ce mercredi, on va tous acheter Charlie, lui permettre de vivre au-delà de l’émotion et de l’hypocrisie parfois, on va continuer par un simple geste à dire « continuez ». Enfin, faites ce que vous voulez (j’suis pas votre mère), en tout cas, moi je sais où je serai mercredi : je ferai la queue chez le libraire.

 

En conclusion

Pour une fois, les moutons ont essayé de montrer la voie au berger ce mercredi en réactivant les défenses immunitaires d’une France malade et en descendant spontanément dans la rue. Profitons de ce formidable élan – bordel, c’est un mouton ou un élan ?–, ne faisons pas retomber le soufflé. Ayons un débat démocratique où on s’engueule – à la française – ou ça va dans tous les sens, mais où à la fin on arrive à une sorte de truc, de bidule qui essaye d’adresser l’ensemble du problème et pas juste les symptômes visibles.

Car c’est bien le risque : ne voir que le côté sécuritaire, liberticide, alors que c’est bien la liberté qui était descendue place de la République ce week-end

 

Franchement, même Hollande avait l’air un peu moins cake ce week-end, c’est dire.

Ce serait quand même con de pas en profiter.

 

----

 

NB : Si cet article, par mégarde, venait à contenir quelques grammes de molécule de sériosité, merci de ne pas y prêter attention, ou alors juste un peu, pour faire diversion.

 

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Retrouvez tous les articles inutiles de Jean-Fabien sur http://www.jean-fabien.fr


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10 réactions à cet article    


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2015 12:20

    Ben, maintenant que vous avez massivement défilé derrière cette belle brochette de Vampires euro-atlantistes (mettons à part la Russie), ils vont dire que vous approuvez tout ce qu’ils font.
    Cela s’appelle de la récupération.


    - Ils vont dire que vous êtes d’accord pour les interventions en Irak et en Libye.
    Hollande prépare un intervention au sud de la Libye.

    - Ils vont dire que vous êtes d’accord avec TAFTA, pas besoin de referendum.
    Ainsi qu’aux lois Macron qui vont anéantir le droit du travail.

    - Ils vont dire que vous êtes favorables aux extensions du Patriot Act :
    Le « National Authorization Act » d’ Obama, signé le 31 décembre 2011 :
    cette loi permet l’arrestation sans aucun contrôle judiciaire, l’interrogatoire, et le maintien en détention de n’importe qui, sous l’accusation de terrorisme, de soutien ou de sympathie.

    Ainsi que la déportation ou la livraison vers un pays étranger sans bénéficier d’aucune protection juridique et sans aucun procès. « Plus besoin de juges, c’est direct de la police à la prison.


    Les idiots utiles levez le doigt !

    PS : Utilisation de la stratégie du choc dans la manipulations des masses.
     »La stratégie du choc" de Naomi Klein.

    • anomail 13 janvier 2015 12:37

      « Ben, maintenant que vous avez massivement défilé derrière cette belle brochette de Vampires euro-atlantistes »

      Pas mieux.


    • Fabienm 13 janvier 2015 12:47

      C’est bien tout le sujet de l’article.

      Pour ma part, je pense que les politiques se sont greffés après sur ce mouvement citoyen spontané.
      C’est affaire de point de vue j’en ai bien conscience

    • Trelawney 13 janvier 2015 13:46

      - Ils vont dire que vous êtes d’accord pour les interventions en Irak et en Libye.
      Hollande prépare un intervention au sud de la Libye.

      L’Algérie s’oppose à ce que la France intervienne au Sud Lybie, où c’est là que ce sont repliés les terroristes Nord Maliens et c’est aussi là que figure le plus grand nombre de camp d’entrainement djihadistes. L’Algérie s’y oppose car elle estime qu’elle est la seule nation à avoir une hégémonie sur ce territoire. Elle considère que c’est son « pré carré ».

      Le terrorisme ne se combat pas à l’intérieur du pays. Et si vous laissez perdurer ses attentats vous allez avoir une division entre les différentes communautés. C’est ce que veulent les fondamentalistes ainsi que le FN.

      Si vous externationnalisez cette lutte en offrant votre aide à des pays qui en ont besoin pour éradiquer ce fondamentalisme (Yémen, Nigéria, Pakistan), vous allez à coup sur limiter les attentats à l’intérieur du pays. Par contre si vous imitez nos américains en Irak ou en Afghanistan vous allez très certainement alimenter ce fondamentalisme.

      L’intervention de la France au sud Lybie est une bonne chose comme tout ce que l’Algérie dénonce


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2015 20:30

      Fabienn,
      Naomi Klein explique que lorsqu’un peuple est en situation de choc, soit une guerre, un évènement climatique, un attentat, on peut facilement les manipuler, car on régresse au stade d’enfant.


      Les manipuler pour quoi faire ? Pour leur faire accepter ce qu’en situation normale, ils n’accepteraient jamais. Il suffit d’attendre, pour voir comment ils vont utiliser ces manifestations, en disant que les Français approuvent.

    • Trelawney 13 janvier 2015 12:27

      Quel talent ce Fabienn. Merci pour cet article qui vous réconcilie avec vous même

       

      Pour apporter de l’eau à votre moulin, il se trouve que le 28 décembre (avant les événements de Charlie), le nouveau président d’Egypte, Abd Al-Fattah Al-Sissi, s’est adressé à tous les religieux de son pays. Ce discours est passé sous silence mais voici quelques extraits

       

      Nous avons parlé plus tôt de l’importance du discours religieux, et je voudrais répéter que nous ne faisons pas assez concernant le véritable discours religieux. Le problème n’a jamais été notre foi. Il est peut-être lié à l’idéologie, une idéologie que nous sanctifions.

      […]

      Je m’adresse aux érudits religieux et prédicateurs. Nous devons considérer longuement et froidement la situation actuelle. Je l’ai déjà dit plusieurs fois par le passé. Nous devons considérer longuement et froidement la situation dans laquelle nous nous trouvons. Il est inconcevable qu’en raison de l’idéologie que nous sanctifions, notre nation dans son ensemble soit source de préoccupations, de danger, de tueries et de destruction dans le monde entier. Il est inconcevable que cette idéologie… Je ne parle pas de « religion » mais d’ «  idéologie » – l’ensemble des idées et des textes que nous avons sanctifiés au cours des siècles, à tel point que les contester est devenu très difficile. On en est arrivé au point que [cette idéologie] est devenue hostile au monde entier. Peut-on imaginer qu’ 1,6 milliard [de musulmans] tuent une population mondiale de 7 milliards pour pouvoir vivre [entre eux] ? C’est impensable.

      Je prononce ces mots ici, à Al-Azhar, devant des prédicateurs et des érudits. Puisse Allah être témoin au Jour du Jugement de la sincérité de vos intentions, concernant ce que je vous dis aujourd’hui. Vous ne pouvez y voir clair en étant enfermés [dans cette idéologie]. Vous devez en émerger pour voir les choses de l’extérieur, pour vous rapprocher d’une idéologie réellement éclairée. Vous devez vous y opposer avec détermination.

      […]

      Je le répète : Nous devons révolutionner notre religion. Honorable imam (le grand cheikh d’Al-Azhar), vous êtes responsable devant Allah. Le monde entier est suspendu à vos lèvres, car la nation islamique entière est déchirée, détruite, et court à sa perte. Nous sommes ceux qui la menons à sa perte.

      […]


      Selon moi, les deux défis des leaders musulmans dans le monde sont les suivants : 1) Rappeler régulièrement qu’il est interdit de tuer au nom de l’Islam et 2) Que l’Islam oblige ses adhérents à respecter les lois du pays dans lesquels ils vivent.

       

      4 Millions d’un coté, un discours comme cela de l’autre : Les choses avance et dans le bon sens.


      • Fabienm 13 janvier 2015 12:48

        oui, très intéressant discours en effet !


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 13 janvier 2015 18:57

        Trelawney,
        Vous croyez vous aussi que les djihadistes sont armés par le Qatar et les Saoudiens parce qu’ils sont religieux ? Bisounours. Ils sont recrutés parce que ce sont des gangsters, prêts à faire n’importe quoi pour de l’argent.
        Ils pillent, ils violent, ils terrorisent, ils tuent, ils revendent tout, les armes, le pétrole, le blé, les femmes, les antiquités....


        Ils sont recrutés comme l’ OTAN recrutait les réseaux GLADIO dans les années de guerre froide, qui recrutait d’anciens nazis.

        Ils sont organisés, entraînés par les mêmes qui étaient en tête de la manifestation de Dimanche.
        « Les sponsors du califat islamique »

        Les djihadistes, ce sont les mercenaires de l’ OTAN dans le but fixé par le projet israélo-américain de « Grand Moyen Orient ».


      • AlbertGam AlbertGam 13 janvier 2015 20:39

        Absolument ahurissant. Pendant que Vals raconte cet après-midi aux députés qu’il faut « durcir »... au même moment voilà comment Taubira comprend le sens du verbe « durcir » :

        https://fr.news.yahoo.com/exclusif-l%C3%A9norme-boulette-christiane-taubira-pleine-semaine-dattentats-104855242.html


        • AlbertGam AlbertGam 13 janvier 2015 21:33

          Ca n’a bien sûr pas été envoyé aujourd’hui mais vendredi... deux jours après l’attentat de Charlie Hebdo ! (et évidemment donc le jour de la prises d’otages porte de Vincennes).

          Pour mémoire Taubira n’en est pas à sa première tentative :
          http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/taubira-une-grande-amnistie-contre-140622

          Et justement comment appelle-t-on une personne qui n’en est pas à sa première tentative ? Devinez...

          Quelle est l’opinion de Vals sur cette nouvelle énormité de Taubira ? Il s’est exprimé ? Et... il la garde ???

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