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Accueil du site > Tribune Libre > Chasseurs et paysans... ne font pas toujours bon ménage !

Chasseurs et paysans... ne font pas toujours bon ménage !

Dans certaines régions les paysans sont au bord de la crise de nerf. Et ce n’est ni à cause des subventions européennes, ni à cause de la chute des cours des céréales ou de la sécheresse … mais à cause des sangliers et des chasseurs !

Selon certains agriculteurs, les sangliers prolifèrent à cause de l’égrainage réalisé par les chasseurs. Cette méthode qui consiste à nourrir les sangliers avec du maïs, devait à l’origine servir à protéger les cultures. Mais étant généreusement nourri, cet animal devient inévitablement plus prolifique. Et plus il prolifère, plus on installe des égrainoirs, et plus on installe des égrainoirs, plus ils prolifèrent ! Au final c’est le serpent qui se mord la queue et l’on peut raisonnablement se demander s’il est normal de modifier ainsi le régime alimentaire de la faune sauvage pour l’agrément de quelques chasseurs !

Enfin, quand on dit chasseurs, il faudrait dire tueurs, car bien souvent c’est plus de l’abattage que de la chasse. Lorsque l’on sédentarise un animal en le nourrissant, il devient beaucoup plus facile à traquer et à tuer. D’ailleurs dans les régions où l’égrainage s’est développé il est courant d’abattre 50, 60 ou 80 sangliers par saison !

Cette politique de gestion du gibier sauvage a provoqué des déséquilibres et parfois même une rupture du milieu naturel et agricole. Les conséquences en sont une augmentation considérable des dégâts sur les prairies, les cultures, mais aussi sur la régénération forestière qui met en danger l’équilibre de certains écosystèmes.

Dans certains cas les agriculteurs sont indemnisés, mais les montants ne couvrent jamais les frais de remise en état et les pertes d’exploitation. Et bien souvent les cultures sont de nouveau réduites à néant par le passage répété des hardes de sangliers. Nous sommes dans un cas de figure où l’on subventionne indirectement la chasse avec de l’argent public. Evidement vous me direz qu’en France tout le monde touche des subventions d’une façon ou d’une autre, que celui qui n’a jamais touché d’argent public lève le doigt !

Lorsque le problème devient trop important, on a recours à des battues administratives, mais tant que l’on nourrira les sangliers pour les sédentariser afin de les chasser, le problème ne sera pas résolu. Surtout qu’il n’y a pas que les cultures qui sont exposées, il y a aussi des dommages collatéraux ! Certains éleveurs ont déjà retrouvé du bétail occis par des chasseurs. Comme quoi ils ne tirent pas que sur leurs chiens, c’est vrai que ce n’est pas drôle, mais parfois ils se tirent dessus les uns sur les autres. Tout cela parce qu’il y a des bons et des mauvais chasseurs. Les mauvais chasseurs lorsqu’ils entendent du bruit, ils tirent… alors que les bons chasseurs font l’inverse !

Parfois pour passer leurs nerfs ou pour s’amuser, ils tirent sur les panneaux routiers ou les panneaux indicatifs des sentiers de randonnées ou de circuits VTT. C’est une façon de marquer leur territoire et de faire savoir qu’ils sont chez eux et que les autres sont seulement tolérés. Au final c’est vrai que c’est beaucoup moins dangereux pour tout le monde et moins fatiguant et frustrant pour les chasseurs de nourrir les sangliers et de les abattre tranquillement lorsqu’ils viennent manger… et tant pis pour les agriculteurs !

Sur Conscience Citoyenne Responsable

http://2ccr.unblog.fr/2013/01/21/chasseurs-et-paysans/

A lire : LE PROBLEME EST DANS LE PRE


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55 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 24 janvier 2013 09:46

    Bonjour Robert Gil.

    Article pertinent qui pose de bonnes questions. Le fait est que les sangliers sont d’autant plus faciles à abattre qu’ils sont plus nombreux et moins mobiles depuis qu’on les nourrit dans leur habitat. Résultat : des cartons aberrants de sangliers qui ressemblent de plus en plus aux hécatombes de faisans lâchés quelques jours avant l’ouverture et dont les comportements ressemblent à ceux de vulgaires volailles. Tout cela pour faire des tableaux de chasse impressionnants. Heureusement que le ridicule ne tue pas, lui !

    Cordialement.

     


    • Gasty Gasty 24 janvier 2013 10:41

      Pas seulement du végétarien.
      Quant à dire qu’un sanglier est plus heureux qu’un cochon industriel, certes ! Je vous propose donc un compromis : On remplace le sanglier par du cochon de ferme en liberté et les fédérations de chasse par des abattoirs conventionnés.

      Le pistolet d’abattage remplacé bien entendu par le fusil. L’ouvrier devra passer son permis d’abattage.


    • Fergus Fergus 24 janvier 2013 11:24

      Bonjour, Famine.

      Désolé de vous contredire, mais s’il existe des chasseurs dont le but est essentiellement de subvenir à des besoins alimentaires (il y en a plusieurs dans les branches rurales de ma propre famille en Auvergne), il existe également des types qui pratiquent le massacre pour le plaisir du tableau, sans même revendiquer une part des viandes disponibles.

      C’est le cas dans des chasses payantes où se rendent des notables qui payent très cher ce plaisir. Cela, je l’ai constaté en divers lieux, et notamment en Sologne et dans le Loiret. Parmi ces types, un kiné que j’ai très connu et qui reconnaissait avec le plus grand cynisme qu’il n’en avait « rien à battre » des animaux, seul comptant pour lui le plaisir de tirer. Et donc celui de tuer !


    • révolté révolté 24 janvier 2013 12:11

      Issu d’un milieu chasseur (Sologne...) mais ne pratiquant pas,,j’ai plus d’une personne dans mon entourage qui offre de la viande de « gros » à qui en veut car les congels sont pleins.

      Je suis bien sur pour le don ,surtout en matière de nourriture mais cela montre bien que les tableaux de certaines actions sont trop conséquents .
      Si on ne tuait QUE pour manger il n’y aurait pas de surplus à distribuer,donc dire que le chasseur qui au XXI ème siècle tue pour se nourrir est un peu ridicule à mon goût,il y en a surement,surtout en matière de gros gibier,mais je doute que cela soit légion.


    • ARMINIUS ARMINIUS 24 janvier 2013 10:07

      Pourquoi ne pas en faire une spécialité culinaire style Mc Cassin ; J’ai souvenir d’un restaurant de Bracieux qui servait du rôti de marcassin... un délice. Comme ça la surpopulation sanglière passerait à la casserole et on pourrait faire la fête comme dans Astérix, mais sans Obelix parti se goinfrer chez Poutinix !


      • jef88 jef88 24 janvier 2013 10:19

        que celui qui n’a jamais touché d’argent public lève le doigt

        JE LEVE LE DOIGT BIEN HAUT !

        pour revenir au problème de fond la chasse a évolué quand la pratique de la chasse avec traqueurs et ligne de chasseurs s’est établi !

        avant , le chasseur sachant chasser et son chien cherchaient le gibier !
        c’était vraiment un sport ! ! !


        • Fergus Fergus 24 janvier 2013 11:30

          Bonjour, Jef88.

          C’est exactement ce type de chasse à l’ancienne qui est encore pratiqué par divers membres de ma famille, essentiellement... paysans.

          Les battues en ligne sont une réalité, et c’est même elles qui éliminent le plus grand nombre d’animaux sans que la finalité soit alimentaire. Ces chasseurs-là veulent leur photo devant le tableau de prises, rien d’autres. Et le pire est qu’ils ne s’en cachent même pas !


        • Magma des cendres rouges rené descendre 24 janvier 2013 10:29

          enfin un article qui désacralise les arguments a la c.. des bourrins de chasseurs.

          50/60 sangliers par an, on se demande surtout qui mange 50/60 sangliers par année sauf Obelix maisça risque de faire cher en fret jusqu’a moscou...

          des sangliers y en a tellement que j’en croise tous les jours, il y aura bientot des troupeaux de sangliers si j’en crois les chasseur qui viennent gentiment défourailler un peu partout

           


          • Flo-rian Flo-rian 24 janvier 2013 11:28

            50/60 sangliers par an pas par chasseur mais par Dianes (regroupement de 20-30 chasseurs) l’auteur à omi ce renseignement...


          • alinea Alinea 24 janvier 2013 10:58

            Excusez moi de mettre un peu de désordre dans vos bons sentiments : le sanglier n’est plus un sanglier : il y a une petite vingtaine d’années, des mélanges ( involontaires ? j’en doute) ont été faits entre sangliers sauvages et cochons d’élevage ; résultats la laie n’est plus qu’une truie qui plutôt que faire une portée de trois petits par an , fait deux portées de cinq à sept petits ; il y a une surpopulation invraisemblable de cochons dans la nature ; celui-ci n’a pas de prédateurs à part l’homme et l’homme n’arrive plus à enrayer la prolifération ; oui il y a des battues qui ramènent quelquefois une dizaine de bêtes, mais c’est plutôt rare, en tout cas en Cévennes, Haut Gard, parce que les collines, les bois empêchent de « faire un carton » ; les dégâts sont énormes pour les cultivateurs au point que les plus riches d’entre eux entourent leurs cultures de deux fils bas de clôtures électriques ; le sanglier n’est plus un gibier parce qu’il mange les cultures, bien qu’aussi les glands, les châtaignes, et fouille pour trouver des vers ; les cadavres aussi bien sûr. Mais sa viande se cuit comme celle du cochon et n’a plus la saveur d’un gibier qu’il fallait laisser mariner plusieurs jours !
            Je me demande s’il y a une région en France où subsistent encore des vrais sangliers ; leurs cousins bâtards ont la particularité de n’avoir pas peur de l’homme, de s’approcher et même rentrer dans les villes et les villages et d’attaquer, chiens principalement mais hommes aussi. !! Vive les chasseurs, comment disent-ils ? régulateurs de la Nature ? smiley  smiley  smiley


            • ARMINIUS ARMINIUS 24 janvier 2013 11:13

              Donc le nouveau sanglier est arrivé et a gout de cochon, mais élevé en plein air ...donc pas sur caillebotis en respirant les vapeurs nocives de ses déjections...donc vive le « cochon nature » en jambons, saucisson, roti, rillettes etc...tout est bon dans le cochon et les bénefs pourront en partie indemniser les victimes des déprédations potagères...


            • alinea Alinea 24 janvier 2013 11:16

              Absolument Arminus !


            • alinea Alinea 24 janvier 2013 11:17

              Arminus : j’oubliais : il est absolument interdit de vendre les produits de la chasse, et quand cela se fait, c’est secret , au « black » !


            • foufouille foufouille 24 janvier 2013 13:35

              chez moi, ca ressemble pas a du cochon ou tres tres sauvage, alors


            • alinea Alinea 24 janvier 2013 13:41

              C’est où foufouille : cela me rassurerait de savoir que cette espèce n’a pas été définitivement abâtardie par le bêtise de l’homme ( voire son avidité ?) Chez nous, dans le sud, on voit des « sangliers » blancs !! Seuls les marcassins restent un peu rayés, et encore !


            • foufouille foufouille 24 janvier 2013 15:13

               nord est, plus bourgogne
              il y en avait bien qui elevait des cochons dehors et qui se sauvaient dans les bois avec les sangliers
              mais il s’est fait choppe a la revente sur le marche
              ca a pas du tout le meme gout ni la couleur

              c’est comme du coq qui a trop stresse, faut le faire au vin


            • Talion Talion 24 janvier 2013 15:31

              « Vive les chasseurs, comment disent-ils ? régulateurs de la Nature ? »

              Je dis peut-être une connerie, mais... Pourquoi ne pas confier une partie du boulot à des loups qu’on autoriserait à se réimplanter dans l’hexagone ?...


            • foufouille foufouille 24 janvier 2013 15:44

              tu as une video a fontainbleau
              on voit des sangliers fouiller les poubelles


            • foufouille foufouille 24 janvier 2013 15:45

              pas assez gros ton loup, sauf en meute
              ensuite faudra reguler les loups et chien loups


            • lulupipistrelle 24 janvier 2013 15:55

              Chez moi aussi, les sangliers ne ressemblent qu’à des sangliers...


              Ils rentrent dans les villes la nuit ...
              Il y a une dizaine d’années, une patrouille de police en a vu deux en plein Cannes,mais le temps de faire le tour pour ne pas rouler en sens interdit, les deux malins avaient disparus... (Avenue du Prado pour ceux qui veulent des repères) ...

              Ils saccagent les jardins en bord de mer (Le Trayas) etc... 

              Dans le Var, des hardes se baladent un peu partout..et on ne compte plus les accidents, la nuit . 


              Puisqu’il n’ y a plus de prédateurs pour limiter la population, il faut bien que les chasseurs s’en chargent, j’ai même vu des reportages où l’on offrait le permis de chasse à certaines catégories (les femmes, entre autres) pour recruter des effectifs afin de sauver les cultures...

              Si l’on était honnête, on ne voit pas pourquoi une économie ne s’organiserait pas autour de cette activité. Ce serait plus rationnel. Et moins dégueulasse. 


              Ceci dit...je fréquente un village du Languedoc. Il y a trois ans encore, les chasseurs du coin dépeçaient leur bêtes en pleine rue principale, et recueillait le sang dans une baignoire installée à demeure.... c’était immonde. J’ai fini par aller me plaindre et l’année d’après j’ai boycotté... la station thermale. Depuis, les chasseurs se sont rapatriés dans un garage.

              D’ailleurs il n’ y a pas que les sangliers que l’on doit limiter : j’ai vu aussi des cerfs et des biches... 

            • alinea Alinea 24 janvier 2013 16:19

              Talion : l’homme ne supporte aucun autres grands prédateurs dans les parages, parce que ce grand prédateur peut bien le prendre, à l’occasion, pour une proie ; il s’est mis en tête qu’il pouvait, à lui tout seul, régler tous les échelons de la chaîne alimentaire de la planète ; ici même, on voit où on en est : soit l’homme extermine, soit il bidouille et n’assure plus ! Cela ne m’étonne guère !
              Savez vous que les pêcheurs tuent le grand héron cendré, parce qu’il se doute qu’il est meilleur pêcheur que lui !


            • foufouille foufouille 24 janvier 2013 16:45

              le predateur a peur de l’homme car il croit qu’il est sauvage
              c’est lorsqu’il s’apercoit qu’il est incapable de se defendre qu’il l’attaquera


            • Talion Talion 24 janvier 2013 18:56

              « pas assez gros ton loup, sauf en meute »

              Moi je trouve ce genre de monstre assez gros pourtant...  smiley


            • foufouille foufouille 24 janvier 2013 20:11

              celui la est gros
              il attaquera, si il a faim, tres faim
              les predateurs se bouffent pas trop en eux (sauf nous)
              un predateur preferes une proie sans defense


            • Bilou32 Bib32 25 janvier 2013 08:59

              Foufouille, le sanglier « marque » beaucoup en se croisant avec un cochon blanc. Et puis il y a les vieilles races locales, le sanglier corse, le noir gascon, et d’autres, qui ressemblent beaucoup au sanglier, qui reste de toute façon leur grand père. Les gênes doivent se retrouver lors des croisements. Une laie qui fait 10 petits à n’importe quelle saison me semble quand même plus proche de la truie. D’ailleurs la dénomination de « cochonglier » rentre dans le langage courant par ici (sud Gers).


            • Flo-rian Flo-rian 24 janvier 2013 11:21

              Je vais un peu dans le sens d’Alinéa. Ayant été chasseur de ce gibier durant quelques années j’ai pu assister à la prolifération exponentielle de leur population d’année en année. Pourtant, dans l’hérault, où je pratiquai, aucun agrainage n’était fait. Il y a de ça tout juste 10 ans, nous ne croisions jamais la route de laie avec petit hors de la période de reproduction habituelle, à présent c’est totalement différent, les marcassins naissent à toutes periodes de l’année, été comme hiver. Les chasseurs sont simplement débordés. Cette année, la saison est loin d’être fini, et le nombre de « prises » dépasse déjà le nombre total de la saison passée.
              Je souhaiterai ajouter que contrairement à ce qu’affirme l’auteur de l’article, les indémnisations des agriculteurs en cas de dégats causés par la faune sauvage n’est en rien subventionné par vos impots, ce sont les chasseurs qui payent via leur timbre d’hadésion qu’ils doivent prendre chaque année pour pratiquer.


              • Bilou32 Bib32 25 janvier 2013 08:39

                Mais les sangliers restent la propriété des chasseurs... Le pécore du coin comme moi n’a absolument pas le droit d’aller tirer à l’affut le (ou les) sanglier qui vient dévaster son champ ou même son potager. Il me semble pourtant que ce serait une méthode de contrôle plus efficace qui n’éliminerait que les animaux trop « abâtardis ». Les viandards préfèrent se positonner tous le long de nos petites (ou grandes !) routes et tirer sur tout ce qui sort... au péril de la vie de leurs chiens et d’eux mêmes !


              • Flo-rian Flo-rian 25 janvier 2013 13:48

                Je suis d’accord avec vous, mais celà implique un droit de port d’arme pour les particuliers, pas si simple...


              • Lisa SION 2 Lisa SION 2 24 janvier 2013 11:32

                et la shoah quotidienne perdure au grand damne des musulmans qui eux se refusent à manger du cochon... ??? Bienvenue au paradis terrestre.


                • Flo-rian Flo-rian 24 janvier 2013 11:40

                  Point Godwin atteint  !!
                  Bravo Lisa Sion...


                • révolté révolté 24 janvier 2013 12:24

                  Famine,

                  « Les chasseurs ont au moins les couilles de voir la mort en face »..

                  Faudrait peut être voir à ne pas en faire trop non plus,une journée de chasse avec du 7.64 mm face à un cochon noir n’est pas Dien Bien Phu non plus...  smiley

                  Pour sortir ce genre d’ineptie vous ne l’avez surement pas déjà eu en face,croyez moi,alors
                  ne comparez pas un sanglier et un mec en face qui vous arrose... !!!


                  • Magma des cendres rouges rené descendre 24 janvier 2013 14:56

                    mais on s’en fout de vos couilles.... pour faire le jackasse faut avoir des couilles.. pour tuer un homme faut avoir des couilles, pour faire un saut en parachute faut avoir des couilles... oui et alors, on peut avoir les couilles ailleurs aussi. Avoir des couilles comme bougrain dubourg a aller main nue contre les concons sur armés, avoir des couilles comme green peace acroché aux chalutiers tueurs... avoir des couilels a un sanglier pour être face a 20/30 chasseurs armé..

                    avoir des couilles ne passe pas nécéssairement par la connerie humaine.


                  • foufouille foufouille 24 janvier 2013 15:15

                    « Je parlais de la mort de l’animal, et oui, il faut des couilles pour abattre un animal. »

                    imagines le roti, c’est plus facile au debut
                    apres tu peut tuer n’importe quoi


                  • juluch juluch 24 janvier 2013 13:02

                    Il faut tout de même préciser que la plupart des paysans sont chasseurs eux même.


                    Ceci étant, le sanglier a proliféré grâce aussi à des croisement qui a multiplié le nombres de portés.

                    Il faut dire se qui est..............il y a trop de sanglier dans certaines régions.


                    je connais une Diane d’un tout petit village qui en une seule saison ont abattus 185 sangliers !!

                    Bien loin de ceux mentionné dans l’exemple de l’article.

                    Trop de bêtes qui n’ont pas de prédateurs, chamboule tout l’écosystème.

                    Les sangliers en surnombre vont s’attaquer à tout et n’importe quoi pour se nourrir....y compris les lapereaux dans leur terrier sans parles des cultures !

                    Certains viennent dans les zones urbaines fouiller les poubelles.

                    Dans les camps militaires de Canjuers, Carpiagne ou autres, les sangliers viennent directement sur les zones bâties !!

                    Il faut changer les mentalités sans se mettre à dos les chasseurs.

                    Merci pour cet article.

                    • Anakin Anakin 24 janvier 2013 14:10

                      Bonjour monsieur juluch

                      Je crois surtout que ce qui gêne les hommes c’est que l’on ose s’en prendre à ce qu’ils pensent leur appartenir : la planète terre.

                      L’écosystème ils s’en fichent royalement. D’autant qu’ils n’ont cessé de le boulverser au fil des siècles, toujours à leur profit.

                      Car derrière tout ça que ce soit le chasse ou l’élevage, il y a l’intérêt cupide ou égoïste de l’homme. Ce capitalisme qui va finir par tuer la poule aux oeufs d’or.


                    • Bilou32 Bib32 25 janvier 2013 08:51

                      Je suis éleveur et je ne suis pas chasseur, ayant même interdit la chasse chez moi (j’ai les chasseurs à dos...), et je suis loin d’être le seul. Il faut reconnaître que les chasseurs sont responsables de la prolifération des sangliers, et vous avez raison, ils sont dépasssés par le problème.


                    • dominique 24 janvier 2013 13:04

                      Il faut tout de meme remettre certaines choses à leur place. Déjà au niveau de l’agrainage. Il me semble que de nourrir une harde de sangliers, même si ce n’est qu’avec une dizaine de bêtes, il faut en mettre pas mal du mais. Les quantités de mais qui sont permises sur un point d’agrainage sont limitées. Et au prix du mais actuellement je ne pense pas que les chasseurs aillent en mettre avec une semi-remorque. Oui les sangliers mettent bas plus que de coutume. cela est du à la plus grande quantité de nourriture qui est disponible. Il faut peut-etre regarder ce qui reste dans les cultures après le passage des moissoneuses....L’indemnisation des dégats est faite par les seuls chasseurs et l’argent du conntribuable reste dans les caisses de l’état et des collectivités locales. Les battues administratives ne règlent rien si ce n’est que de libérer de la place pour une autre harde qui va profiter de l’opportunité. Et que dire des gens bien intentionnés qui eux nourrisent les sangliers avec des restes de rpas, du pain etc... Le sanglier est un animal qui a une capacité d’adaptation énorme et qui sait que pour ne pas etre chassé il lui suffit de se raprocher suffisament des habitations pour etre tranquille.

                      Quand au nemrods qui tirent sur les panneaux ils ne valent certe pas mieux que ceux qui allument les chalets de chasse et de pêche, que ceux qui renversent les panneaux avertissant des battues en cours, que ceux qui traversent la foret en quad et autres moto de cross en dehors de tous chemins, que ceux qui laisssent courir leur chien en foret au risque que celui-ci éventre un chevreuil, que ceux qui vidangent leurs poubelles et lers pneus en foret.

                       


                      • MARMOR 24 janvier 2013 14:28

                        Ariege, 1200 metres d’altitude, pas loin des talcs de Luzenac, j’y ai traqué la perdrix grise de montagne, la caille, que l’on arretait lors de sa migration avec des plantations de blé noir, le râle des genêts, le coq de bruyère, le lievre, l’isard. Pas de lapins, pas de sangliers.
                        Il y a vingt ans environ, les sangliers sont monté de la vallée, sauvages, jamais nourris, il y en avait peu. Aujourd’hui,plus d’agriculteurs (’ agriculture vivrière), donc plus de perdreaux, plus de cailles, plus de coqs, mais beaucoup de sangliers et de chevreuils. C’est ce qu’on appelle la déterioration des biotopes, par l’exode rurale et donc le manque de chasseurs. Les isards ( ou chamois alpins) sont revenus mais trop nombreux, ils meurent souvent de maladies ( pas de prédateurs naturels pour eliminer les animaux malades) et apparition de quelques lapins, leurs predateurs naturels que sont les renards, les belettes et autres fouines ont aussi disparu. Tout ça n’est pas la faute des chasseurs, mais justement parce qu’il n’y a plus de chasseurs !! L’écologie, si chère à nos bobos defenseurs de la nature, était pratiquée par nos paysans chasseurs, sans le savoir, comme Mr Jourdain, mais l’équilibre naturel était préservé !! He oui !!


                        • MARMOR 24 janvier 2013 14:32

                          PS, la semaine dernière, j’ai croisé un sanglier place du capitole, à Toulouse, vers 19heures !! Sans parler de celui qui a traversé, l’an dernier, le magasin Virgin, rue Alsace Lorainne, à deux pas de la même place ( voir sur youtube ) impressionnant !!


                          • Magma des cendres rouges rené descendre 24 janvier 2013 15:08

                            a berlin ils ont accepté de vivre avec les animaux sauvages, sont construits des passages sous les routes pour les sangliers, mais en France le lobby des chasseurs avec leurs mythes est trop puissant


                          • vroum 24 janvier 2013 15:49

                            ah bon vous voulez parlez de berlin la seul ville d’europe qui a engager une quarantaine de chasseurs pour resoudre le probleme des sanglier ?
                             c’est aussi la seul ville d’europe ou des chasseur abbatte des sanglier au pieds des immeubles


                          • aimable 24 janvier 2013 16:45

                            des chasseurs ! non ! des frustrés de la guerre ,mais a vaincre sans périls on triomphe sans gloire . mon père chassait ,sans chien, il pistait le gibier,tout un art perdu !!


                            • viva 24 janvier 2013 18:58

                              Non, je ne peux laisser dire cela, le plaisir de la chasse c’est de travailler avec des chiens, le pistage c’est ni plus ni moins que d’attendre le gibier aux niveau des points d’eau par exemple’ ce n’est ni plus ni moins que du tir, l’animal est tranquilement en train de se nourrir ou de se désaltérer et il ce fait tirer dessus a l’arrêt. Ce que vous décrivez c’est ce que tout chasseur digne de ce nom méprise.


                              Pour en revenir aux sangliers, ils se multiplient parce qu’il’y a de moins de moins de chasseurs, de plus en plus de friches et de zones ou il est interdit de chasser. Il ne faut non plus oublier qu’il y a encore meu de temps il n’étaient pas rare de voir du grain empoisonné en bordure des champs.

                              Et que certains agriculteurs fidèle à l’image qu’ils donnent dans la societé réclament de l’argent facile est une évidence, si l’on ne veux pas d’animaux chez soi ont met des clotures facile, 

                            • aimable 24 janvier 2013 19:27

                              le pistage, c’est suivre une piste et cela peut durer plusieurs heures et souvent c’est l’échec, on ne gagne pas a tous les coups ! le gibier a toutes ses chances !!!


                            • lulupipistrelle 24 janvier 2013 20:39

                              Tiens les chiens parlons-en...des chiens de chasse, malheureuses bêtes enfermées toute l’année , à deux ou trois dans quatre m2 , faisant leurs excréments surplace...qui gémissent pour attirer votre attention quand vous passez devant, qui vous lèchent les mains à travers le grillage en pleurant d’émotion... qui vous appelle le jour suivant dès qu’elles vous reconnaissent de loin. 
                              L’homme est une ordure. 


                            • lulupipistrelle 24 janvier 2013 20:40

                              ... appellent..


                            • viva 24 janvier 2013 21:00

                              Faux, le pistage sans chien c’est attendre aux endroits ou l’on sait que les animaux vont passer pour boire ou se nourrir, c’est du 99% gagnant la bête n’est absolument pas méfiante. Surtout pour les sanglier qui sont repérable par les traces qu’ils laissent en se nettoyant dans les flaques d’eau toujous aux mêmes endroit d’ailleurs depuis des temps immémoriaux. Tout les chasseurs qui connaissent leur coin de chasse, savent ou attendre a l’affut pour simplement tuer, heureusement rare sont ceux qui font cela. Ce n’est pas comme lorsqu’elle a des chiens derrières et qu’ellee fuit a toute allure au milieu des bois et des arbustes. Ce dont vous parlez n’est pas de la chasse tout simplement c’est du braconnage pour faire de la viande.


                            • chmoll chmoll 24 janvier 2013 19:06

                              d’toute façon faut réguler pour préservé la nature
                              j’y pense , et si pour nous preserver on allait faire un tour a l’Élysée ,doit avoir du gros gibier par là


                              • viva 24 janvier 2013 19:12

                                Non là il y a des chasseurs de petits gibiers


                              • easy easy 24 janvier 2013 20:59

                                Ce sujet qui semble marginal est chatouilleux parce qu’il fait toujours de quelque père, tonton ou ami, un connard de viandard pour ceux qui ne comptent aucun chasseur dans leurs fréquentations
                                 
                                L’insulte chasseur connard est née dans la ville où chacun semble convaincu que la chasse est dépassée mais en réalité, directetement et indirectement, elle touche peut-être la moitié des gens.


                                Toujours est-il que si toute chasse était interdite chacun aurait à affronter le contact direct avec quelque bestiole sauvage.
                                 


                                Tiens je vais vous raconter un truc pas connu.
                                Des pigeons vivent dans les villes et les polluent. On le sait.

                                Mais parfois, ils entrent dans les églises et cathédrales
                                Cacas sur les prieurs, dans le Graal, pas glop 

                                Alors keskonféton ? 

                                Bin on attend qu’il n’y ait plus personne dans l’église et on appelle quelque flingueur (qui peut être celui qui installe des pièges à pigeons et rongeurs dans les mille recoins des églises). Il arrive et le voilà, sous les vitraux représentant de jolies colombes auréolées d’or, à flinguer l’insupportable colombe vivante.
                                Pan, pan, des plumes qui neigent dans la nef, du sang qui gicle. Vite la serpillère.

                                Et le lendemain, ya mariage, musique, flers toussa

                                Soudain la mariée remarque un duvet sur un banc, elle s’attendrit, le ramasse, le montre à l’assistance, à son mari, « C’est bon présage n’est-ce pas monsieur le curé ? ».
                                Oui oui lui répond-il
                                Et tout le monde de coincer une larme sur ce doux signe du ciel.


                                Autre situation
                                Seine et Marne
                                Un château entouré de 120 hectares dont 20 proches à lui et 100, plus loin, à une société de chasse qui traite le gros poil. Pas de clôture entre les deux propriétés
                                Le château loue ses salles à des mariages.
                                Les mariés arrivent, tout en blanc toussa, chacun est dans le rêve, soudain pan pan , des sangliers qui kroiiiiikkkk !!!! Kroinnnkkk !!! à 400 m seulement. Un ange passe, chacun se crispe, ambiance plombée. 
                                Il y a des choses pas compatibles



                                Un autre truc pas connu.

                                Les mustélidés font des ravages dans les armoires électriques dont celles des grosses installations-distribution d’EDF. Ainsi, l’air de rien, cette entreprise paie des piégeurs pour chaque queue rapportée

                                Dito avec les renards, les ragondins (parce qu’ils esquintent les berges)
                                Dito avec les piafs des aéroports
                                Dito avec les taupes
                                Dito avec certains poissons

                                Ensuite bin il y a toutes les sortes de tiques qui prolifèrent sur les bestioles et qui, parfois, nous sont très ennuyeuses

                                Le jour où vous êtes dans un avion en capilotade à cause d’un piaf passé dans le moteur vous aimez moins les oiseaux.


                                Il existe tout un petit monde qui vit, (chichement) de mille sortes de chasses peu connues mais à seule vocation anti-nuisible (jamais totale mais régulatrice)


                                Ce papier n’évoque que des sangliers et il pilorise alors le chasseur viandard mais si on rassemble toutes les sortes de chasses, on voit mieux qu’il existe une véritable problématique de régulation et qu’il faudra toujours des chasseurs. S’ils n’y en avait plus sous la forme actuelle, ce sera sous la forme battue de gendarmes et il faudra les payer.

                                A part ça, c’est certain, on ne discutera pas de philosophie entre chasseurs.


                                • viva 24 janvier 2013 21:15

                                  On pourrait en rajouter, la myxomatose que l’on répand pour protéger les digues et certains ouvrages en hauteur ou passe des véhicule sur rails, les graines empoisonnés pour protéger les champs des oiseaux, Les chiens et les chats trouvés qui sont piqués. Les bandes de chiens redevenus sauvages que les éleveurs doivent tuer pour protéger les troupeaux. Les cormorans qu’il faut tuer parce qu’ils viennent aussi ce servire dans les piscicultures. Les boulettes empoisonnés lachées dans la nature pour éradiquer les renards. On pourrait parler de ce qui se passe en ville parce que là ça ne rigole pas, hors de question qu’un bestiaux vienne traverser le périph, parce que les automobilistes prélèvent largement leur part de lapin, lièvre, chevreuil,, petits oiseaux sur les pare brise et aitre belette, blaireau, hérissons, ....


                                • Bilou32 Bib32 25 janvier 2013 09:11

                                  Le problème c’est justement que le seul rôle de régulation soit donné aux chasseurs, et interdit à ceux qui sont directement touchés par le problème (agriculteurs, éleveurs, ruraux...).
                                  Et le problème c’est qu’ils n’en sont pas capable. Demandez aux chasseurs de réguler les ragondins ! Vous plaisantez, « çà » ne se mange pas ! Pour réguler les renards pas de problème le renard est un terrible prédateur du gibier, un concurent (dommage qu’il ne se bouffe pas)... ! Pour le sanglier , on a recroisé pour améliorer le gabarit et la prolificité, çà a très bien marché, et le problème actuel ne touche finalement pas les chasseurs, sinon qu’ils sont obliger de pratiquer leur « sport » de plus en plus... !


                                • eau-du-robinet eau-du-robinet 25 janvier 2013 00:00

                                  L’Homme à modifié l’environnent à tel point qu’il n’y à plus d’équilibre naturel.

                                  Les Sangliers n’ont plus des prédateurs naturelles !

                                   En Europe occidentale, les prédateurs du sanglier sont rares. Les chiens errants ont peut-être un rôle dans la mortalité des marcassins. En tout cas, il est certain que les loups, dans les régions où ils sont encore abondants, ont une influence sur la dynamique des populations de sanglier. Ainsi, dans la réserve du Caucase, les loups détruisent-ils parfois des hardes entières de sangliers.

                                  Et si c’était pas les sangliers qui prolifèrent mais plutôt les humains ?

                                  Année —  Population humaine mondiale
                                  -100 000 — 0,5 million
                                  -10 000 —  1 à 10 millions
                                  -6 500 —  5 à 10 millions
                                  -5 000 —  5 à 20 millions
                                  400 —  190 à 206 millions
                                  1000 —  254 à 345 millions
                                  1250 —  400 à 416 millions
                                  1500 —  425 à 540 millions
                                  1700 —  600 à 679 millions
                                  1750 —  629 à 691 millions
                                  1800 —  0,813 à 1,125 milliard
                                  1850 —  1,128 à 1,402 milliard
                                  1900 —  1,550 à 1,762 milliard
                                  1910 —  1,750 milliard
                                  1920 —  1,860 milliard
                                  1930 —  2,07 milliards
                                  1940 —  2,3 milliards
                                  1950 —  2,519 milliards
                                  1955 —  2,757 milliards
                                  1960 —  3,023 milliards
                                  1965 —  3,337 milliards
                                  1970 —  3,696 milliards
                                  1975 —  4,073 milliards
                                  1980 —  4,442 milliards
                                  1985 —  4,843 milliards
                                  1990 —  5,279 milliards
                                  1995 —  5,692 milliards
                                  2000 —  6,085 milliards
                                  2005 —  6,5 milliards
                                  2010 —  6,842 milliards
                                  2011 —  7 milliards
                                  2012 —  7,058 milliards

                                  2050 — estimation 9 milliards
                                  2075 — estimation 12,2 milliards


                                  • morice morice 25 janvier 2013 00:02

                                    Parfois pour passer leurs nerfs ou pour s’amuser, ils tirent sur les panneaux routiers ou les panneaux indicatifs des sentiers de randonnées ou de circuits VTT.


                                    parfois sur les VTT ?? comme à Chevaline ?

                                    • oim75 29 septembre 2013 09:51

                                      De toute façon il est clair que les chasseurs ne chassent pas pour réguler quoi que ce soit ou se nourrir (les exceptions confirment la règle).

                                      Certains évoquent la beauté de la chasse avec son chien, ok mais j’ai des potes qui peuvent me parler des heures de la beauté de la corrida, du sentiment de fierté et de bien-être une fois son devoir accompli avec honneur et bravoure.
                                      Bref, les chasseurs se sont vus mettre un fusil dans les mains par leurs parents ou leurs amis et apprécient la sensation qu’apporte la traque et l’abattage un animal. Ensuite ils rejoignent « la cause » et se trouvent des excuses pour continuer à chasser en risquant la vie de personnes et d’autres animaux en toute impunité. On les a obligés à indemniser les agriculteurs (un peu), à entretenir les forêts (un peu), ils acceptent tout ça par contrainte uniquement pour continuer de pouvoir assouvir leur passion.
                                      Ils ont tout fait pendant des années pour arriver à la situation actuelle qui est qu’on a besoin de réguler les populations de gibier (croisements, nourrissage et même élevage). Je ne parle même pas de qui s’occupe de dicter le nombre de gibier à abattre.
                                      Ils sont arrivés à leur fins, bravo à eux mais je leur crache à la gueule tout de même.

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Robert GIL

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