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Choc du RSI. Le rapport parlementaire préconise une fusion complète avec le régime social des députés

A lire la conclusion du rapport, c'est un régime tellement FOR-MI-DABLE que les parlementaires veulent tous y cotiser. Tous les élus, les fonctionnaires, les salariés de France sont jaloux de ce régime social obligatoire et contraint.

Les rapporteurs, tellement euphoriques vont proposer au président de la république qu'il abandonne ses 6 régimes spéciaux qu'il cumule pour adopter et les échanger contre celui-ci auquel il n'a jamais cotisé...

Dans le rapport, il y a bien quelques critiques du RSI de posture. Avec un développement et une conclusion à l'eau de rose tellement ubuesque et décalée de la réalité, qu'il n'inspire que le dégoût de ses auteurs.

Le RSI est ce régime de sécurité sociale que le monde entier nous envie. Les avantages sociaux sont légions. Pour ne citer que les meilleurs voyez ce que vous ratez :

 

Les soins sont formidablement remboursés.

Après le premier mois de délai d'attente, et 4 appels de relance, c'est très extrêmement rapide.

 

Les retraites sont ultra généreuses.

Vous rendez-vous compte que certaines personnes vont jusqu'à toucher 800€ pour 40 années de cotisations. C'est tellement généreux que dans 3 cas sur 4, les années de référence n'ont même pas lieu d'être comptées.

 

La carence en cas d'arrêt n'est que de 30 jours.

Vous les fonctionnaires qui êtes passés de 1 à zéro jour n'êtes vous pas jaloux ? C'est vrai que pour vous c'était vachement urgent l'abandon des carences, et que vous passiez en priorité sociale dès l'élection de François Hollande pour réparer ces ziiiiiiiinégalités avec ce régime qui concerne que 5,5 millions de personne.

 

Les adhérents sont très attachés à ce régime.

Plus que tous les autres ils sont attachés, ils sont même attachés avec des chaînes. Pour être bien attaché, les pénalités, les contraintes en font la population la plus poursuivie et harcelée d’Europe par des services d'assurance sociale. Même les morts reçoivent des recommandés.

 

Les comptes sont transparents, fiables et géré au cordeau.

Pour preuve, le commissaire aux compte a refusé de signer le bilan du RSI. Voyez cette chance de faire des économies. Dans les prochains bilans le RSI peut se passer de commissaire aux comptes. Tout le monde s'en fout. Quelle idée absurde et perte de temps un commissaire aux compte......

 

Le RSI est un bon contribuable.

Si, si, si c'est dans le compte de résultats... Le rapporteur de la république ne s'en est pas vanté mais au nom de la solidarité envers les régimes spéciaux payés par l'état, le RSI paye des impôts sur les bénéfices. Remercions l'artisan qui prend sur sa plus mauvaise retraite que la votre pour donner à celles qui sont meilleures.

 

Le RSI rémunère des actionnaires et participe à l'économie.

Vous imaginiez qu'avec toutes ces E-NOR-MES dépenses sociales envers les affiliés, il ne restait pas d'argent ? Détrompez-vous. Si, si si, le RSI paye des impôts sur les bénéfices, c'est qu'il y a des actionnaires heureux qui touchent des dividendes. 18 Millions d'euros encaissés. L'état actionnaire peut combler un peu sa dette avec.

Quand on sait qu'en France 7 entreprises sur 10 ne distribuent aucun bénéfice, il est rassurant de savoir la contribution des affiliés du RSI contribue à payer indirectement des actionnaires.

 

 Les rapporteurs :

Le gouvernement à confié une mission à deux apparatchiks députés PS : Fabrice Verdier et Sylviane Bulteau très bien connus pour......Bah heu, heu pour rien. (Des transparents et invisibles de la vie politique).

Mission visant à évaluer le fonctionnement et les dysfonctionnements du Régime Social des Indépendants (RSI) dans sa relation avec ses assurés et bénéficiaires...

En Français, « mission de faire un rapport pour faire croire qu'on s'occupe d'un problème qui a tendance à revenir dans l'actualité et donner les moyens de l'enterrer avec des réformettes de posture. »

De toute façon Valls et Hollande s'en foutent, les indépendants ne votent généralement pas pour des partis collectivistes.

 

Il n'y a que des socialistes qui peuvent nommer un rapporteur qui sort en première interview la phrase extraordinaire devant les médias : « je ne veux pas savoir s'il y a des responsables ».....

 

Le rapport RSI

Encore un énième rapport pour faire du vent. Logique pour des rapporteurs spécialisés en écologie ? Peut-être ont-ils confondu le RSI en champ d'éoliennes ?

La conclusion de ce rapport a été pré-écrite à base de clichés avant même de faire l'étude du RSI.

Les députés PS avaient ordre de ne pas « faire de vagues ». Mission accomplie, ils ont passé plus de temps à faire le rapport qu'a lire le bilan du RSI.

Le problème c'est qu'à force de tirer la ficelle de rapports bidons, les gens ne sont plus dupes.

Les propos du rapporteur à la radio ont tous les symptômes de l'enfumage socialiste.

 

 

Il répond au cahier des charges classique d'un rapport socialiste. Le cahier des charges socialiste est toujours le même en matière d’assurances sociales.

1 - Toujours faire les rapports sur les assurances sociales avec des auditeurs bénéficiaires de régimes spéciaux et ne jamais laisser entrer un tiers de la société civile dans sa rédaction.

2 - Ne jamais comparer ou montrer les différences avec les régimes spéciaux qui font la rente de la majorité des votants socialistes et des élus parachutés.

3 - Ne jamais mettre en cause les gens du système. Depuis Thomas Thévenoux ou Agnès Saal, la France sait que les fumistes sont intouchables.

4 - Exposer systématiquement que ce système social est « FORMIDABLE ».

5 -Trouver un bouc émissaire consensuel qui ne pourra pas se défendre.

6-Trouver une solution qui ne remet pas en cause le système.

 

Le résultat est donc exactement conforme au cahier des charges.

 

Le point numéro 1 « Toujours faire les rapports sur les assurances sociales avec des bénéficiaires de régimes spéciaux et ne jamais laisser entrer la société civile,  »

Ce point chez les socialistes n'est pas difficile à réaliser, 80% des élus socialistes sont issus de la fonction publique. Ils n'ont que l’embarras du choix pour trouver des élus fonctionnarisés. Après avoir fait une réforme des retraites avec l'exploit d'avoir mis autour de la table 100% des haut fonctionnaires des régimes spéciaux et aucun assujetti à un régime général, les 2 rapporteurs sont du « bon coté » de la gamelle sociale. Ce n'était pas bien compliqué à trouver. Ils n'ont pas pris un Alain Madelin qui a proposé par le passé un alignement des régimes, ou un Bruno Lemaire qui a donné démission de la fonction publique, le curieux unique et seul député qui a pris conscience du conflit d’intérêt d'être fonctionnaire et élu du peuple.

 

Le point numéro 2 « Ne jamais comparer ou montrer les différences avec les régimes spéciaux qui font la rente de la majorité des votants socialistes et des élus parachutés.  »

Le rapport n'aborde jamais une comparaison avec un régime spécial. Jamais, jamais jamais. C'est le doigt sur la couture du pantalon que les rapporteurs ont respecté cette règle de base.

 

Le point numéro 3 « Ne jamais mettre en cause les gens du système »

Le rapporteur Bruno Verdier a précisé que «  Je ne veux pas savoir qui est responsable de ces dysfonctionnements ». Oui, oui, ce sont exactement ses mots. C'est pas un blague ! Vous comprenez ma bonne dame « trouver un coupable physique » trop dangereux politiquement. Ces 2 députés veulent bien la gamelle et cachetons de présence pour faire le rapport, pas prendre le risque de « dénoncer » des camarades de promotion. « Responsables mais pas coupable », cette belle phrase de gôôche morale sera respectée.

 

Le point numéro 4 «  Exposer que ce système social est « FOR-MI-DABLE  ».

Observez les interview du rapporteur. Le rapporteur joue sur l'émotion et les clichés qui n'ont rien d'une analyse mais plus de la propagande. La jolie Phrase qui coûte rien, « les adhérents sont très attaché au RSI  » phrase évidement sortie entre le café et la poire du digestif, et répété comme un leitmotiv qui rassure.

 On se demande pourquoi par centaines, les adhérents quittent le RSI s'assurent chez des assureurs privés et prennent le risque d'être en conflit avec l'état. Rien de moins. Il y a même actuellement un auteur (Laurent C) qui a écrit un best-seller dans le top 20 de meilleures ventes de livres et éditions téléchargées. « Je quitte la sécu  », et dispose d'un blog avec seulement 550 000 visites.

Dans la planète des élus chargés de faire des rapports mielleux, peut-être n'ont-ils pas accès à Internet et ne vont jamais à la Fnac ni de compte Amazon ? Livre certainement trop cher, les indemnités d'élus ne doivent pas suffire. Le rapport occultera ce livre de critiques construites en haut des ventes actuellement. Évidemment.

 

Le point numéro 5 « Trouver un bouc émissaire consensuel qui ne pourra pas se défendre ».

Ce qui est génial avec les coupables immatériels, c'est qu'ils ne peuvent jamais se défendre car ils n'ont pas de bouche ni de parole. L'immatériel a l'avantage de ne pas apporter la contradiction. Accusez et frappez autant que vous voulez. Aucun risque de recevoir des coup. Ce n'est pas une matière physique. C'est une technique socialiste éculée mais qui fait ses preuves dans tous les médias. Une valeur sure pour ne pas faire de vagues et enterrer les problèmes. Cette technique est éprouvée depuis plus d'un siècle. Écoutez cette haine contre « le capitalisme ». Des problèmes de budget ? Accusez la finance. Avec le RSI l'accusé immatériel c'est... L'informatique. Quel beau bouc émissaire. Conforme à la religion socialiste l'informatique, elle n'a pas le sens de la contradiction argumentée.

Et puis datons la période des problèmes à la fusion des caisses en 2008....

Sauf que ! Mon expérience personnelle m'a démontré que le bordel est bien plus antérieur, et que l'excuse de la fusion de 2008 est un beau baratin.

J'ai monté ma 1ère boite à l'age de 23 ans, et donc me suis affilié dans une caisse qui précédait la fusion qui deviendra le RSI. C'était déjà il y a plus de 30 ans. C'était déjà un gloubiboulga. Trouver à cette époque une mutuelle complémentaire relevait de l’exploit, tellement ces assurances ne voulaient pas avoir à faire avec ces caisses d'indépendants.

J'ai profité de la prise de majorité et de mon rachat des parts sociales pour sortir du régime des indépendants 3 ans plus tard et prendre un statut de salarié de moi-même en me jurant de ne plus jamais, jamais y revenir. 

 

Le point numéro 6- « Trouver une solution qui ne remet pas en cause le système. »

La solution trouvée par les rapporteurs ? Fusion éventuelle avec le régime MSA. Vous savez le régime des agriculteurs qui promet une retraite 8 fois plus petite que celle d'un agent SNCF. L'agent SNCF pourra gagner sa retraite majorée de 30% à la Guadeloupe, même si à Pointe à Pitres il n'y a pas de gare, et les habitants de l’île n'ont jamais vu la cheminée d'un train ni des rails. L'agent SNCF ayant un système calqué sur les avantages du secteur public, (même pour les DOM-TOM), mais l’adhérent du RSI ou de la MSA cumuleront eux le strict contraire, les inconvénients que personne ne veut calquer et ne calqueront. Un alignement des sécus les plus mauvaises. Les sécus plus merdiques ensembles.

Bien entendu le titre est une plaisanterie. Quand on a goutté aux privilèges, on ne peut plus s'en passer. Les députés ne voudraient pas cotiser au RSI et il ne leur est jamais venu une seule seconde à l'esprit cette idée de fusionner leur régime avec les moins favorisés. Ils préfèrent leur régime spécial pour eux et rien que pour eux. Jouer avec l'argent des autres est le centre de la pensée socialiste, mais jamais avec le sien....

 

Autre solution trouvée : embaucher des « médiateurs ». Peut-être que les députés PS ont été chargé d'un plan banlieues avant ? Les indépendants auraient besoins de « médiateurs », comme les zones de non-droit dans les banlieues ? Ridicule, et certainement pas à la hauteur. C'est même insultant pour les employés actuels du RSI, que l'on prend pour des ânes incapables de dialoguer avec leurs affiliés.

 

 Si le monde entier envie ce régime, que le député PS trouve que ce régime est « attachant », pourquoi ne le réclame-t-il pas pour lui au nom de cette célèbre phrase socialiste « nous nous battons contre les inégalités » ?

A la différence des auteurs de ce rapport d'auditeurs qui ne « veulent pas trouver de coupable », moi vil capitaliste libéral enragé qui mange des communistes comme croissants au petit déjeuner, je les accuse de voler l'argent pour lequel ils sont grassement payés. C'est une honte.

 

Allez faire le client-mystère pour amuser les médias et faire croire que c'est ça un audit, un replay de l'émission TV « undercover the boss », c'est prendre les affiliés clients comme les salariés du RSI pour des cons.

En fait il n'y pas besoin de faire un rapport. De chez vous si vous savez lire un bilan vous pouffez de rire. (en pièce jointe).

Vous rendez-vous compte que le bilan comptable du RSI est en ligne et téléchargeable ? Comptes disponibles ici

Le rapport du commissaire aux comptes et le bilan désignent déjà les problèmes. Il est simple clair édifiant et ne fait pas dans la prose politiquement correcte.

On apprend que les comptes ne sont pas certifiés par le cabinet KPMG organisme privé mandaté comme commissaire aux compte pour :

- Exhaustivité des inexactitudes des prélèvements.

- Exhaustivité des inexactitudes des remboursements maladie.

- Contrôles internes défaillants

- Absence de maîtrise des risques

- Processus d’affiliation défaillant

- Collecte défaillante

- Processus de liquidation des retraites défaillant

- Imputations de « fausses recettes » (Oui vous avez bien lu « fausses recettes »), des autres sécu dans le bilan.

PAS DE CERTIFICATION COMPTABLE.

N'importe quel gestionnaire et son équipe de direction, dans n'importe quelle entreprise privée sans l'état à bord serait « remerciée ». Une absence de certification c'est l’exception. C'est très rare.

Le bilan comptable soulève en plus quelques ambiguïtés.

Une caisse à but non lucratif qui fait tout de même de sacrés bénéfices à hauteur de 18 millions d’euros et qui est aussi « administrateur » d'une entreprise privée d'investissement liée au Crédit Agricole : Amundi Convertible Euroland. Elle est pas rigolote celle-là ?

Imaginez que soient publiés les bilans de la MNEF, CPAM, MSA, MGEN, etc…. On en rigole d'avance.

 

En fait les systèmes sociaux en France sont abjects et font la loi des majorités ou des pouvoirs de nuisance sur le compte de minorités.

 

Le RSI qui assure la sécu des indépendant est mauvaise. La MSA la sécu des agriculteurs est mauvaise. Les assurances sociales des étudiants sont elles aussi déplorables, comme l'ensemble des sécus des minorités non représentatives. Les gôôôôchistes ne veulent voir que les sécus à régime spéciaux et celle des salariés, dont les affiliés forment la majorité des assurés et leur corporation, mais toutes les autres fournissent une véritable source de précarité et de misère pour leurs affiliés.

La sécurité sociale des salariés est chère, rembourse très bien les petites sommes (exemple consultations), mais très mal les besoins plus élevés (8€ sur des lunettes), mais les salariés sont tenus à l'écart des comptes et en situation d'ignorance et en servitude volontaire d'un monopole de droit, car ils n'ont pas accès à des comparaisons ni accès à leur salaire brut de brut. S'ils savaient ils quitteraient immédiatement.

 

Les meilleurs sont les régimes spéciaux, puisque que la charge est reportée sur contribuable et pas assis sur une balance de cotisation/dépenses comme les autres assurances sociales. Une source intarissable de financement qui entraîne tous les abus et privilèges. Vous comprenez c'est gratuit, et quand c'est gratuit on ne compte pas.

Absentéisme, calculs avantageux, départs plus tôt. Vous savez c'est dans ces régimes spéciaux qu'on trouve ceux qui s'exclament le plus fort sur les ziiiiinegalités. Oui mais pas cette inégalité structurelle, la leur, celle des régimes spéciaux....

 

Encore un rapport qui entraînera des réformes à la marge alors que c'est tout le système qui est à revoir. Ils le savent tous. Ils en ont tous conscience. Nous aussi le savons tous. Mais les chiens de garde syndicaux des privilégies statutaires veuillent devant leurs niches sociales avec le monopole du pouvoir de nuissance.

 

Comme l'a fait l'exemple du président Hollande, mieux vaut offrir 1 journée sans compter à des fonctionnaires visibles que des invisibles qui n'ont rien, mais électoralement ce sont les cibles à abattre car ils ne votent pas à collectiviste.

 

Cher députés Fabrice Verdier et Sylviane Bultteau, puisque vous trouvez que ce régime social tellement FOR-MI-DABLE et qu'il s'améliore tellement, à en devenir un paradis sur terre, selon votre rapport, à votre prochaine interview exposez la demande de bénéficier de ce régime et d'abandonner le vôtre.

Soyez autre chose que des insignifiants transparents et profiteurs de système. Interrompez votre régime spécial et montrez que vous êtes des gens qui croient en ce qu'ils disent.

Mais peut-être faites-vous partie de ces maîtres majeurs qui ne savent pas nager ?

Oui certainement !

 

PDF - 2.9 Mo
CC annexes 2013
PDF - 2.9 Mo
CC annexes 2013 2
PDF - 1.6 Mo
CC Etats complémentaires 2013
PDF - 1.3 Mo
Rapport CAC 2013 comptes annuels
PDF - 1.3 Mo
Rapport CAC 2013 comptes combinés

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18 réactions à cet article    


  • Ben Schott 9 juin 2015 14:51

     
    Ce cri de souffrance est vraiment poignant ! Allez, Spartacusse, on est de tout cœur avec vous et votre petite épicerie, no pasaran !...


    • Doume65 9 juin 2015 15:48

      @Ben Schott
      « Ce cri de souffrance est vraiment poignant ! »

      J’imagine que s’est ironique. Eh bien tu as tort ! Le RSI n’est pas un truc de riches, mais d« indépendants. Il y a une foultitude de petits commerçants et artisans qui se retrouvent sans rien une fois qu’ils ne peuvent plus bosser, soit parce qu’ils sont trop fatigués, soit parce que les charges leur coutent plus cher que leur bénéfices bruts et donc qu’ils s’appauvrissent en travaillant. Ils ne pourront pas s’assurer une retraite en vendant leur capital, parce qu’aujourd’hui, le fond de commerce, ça vaut zéro. Bref, ils partent sans rien. Connais-tu un organisme qui a pris toutes les cotisations d’un travailleur jusqu’à 77 ans et qui ne lui a jamais versé un seul centime de retraite jusqu’à sa mort (18 mois plus tard) ? C’est arrivé à un de mes amis. Heureusement pour lui, après 60 ans de dur labeur, il avait pu se construire sa maison et mettre en location celle de sa mère décédée. Il vivait là-dessus.
      J’ai tenté l’indépendance il y a quelque années pendant deux ans. Le RSI m’a pourri la vie quatre ans de plus jusqu’au procès (où l’avocat de cette s******* a prétendu que »ça y est, j’avais payé, tellement ils avaient tort) en exigeant des cotisations que je ne lui devais pas. Tout est comme ça avec ses gens. Je suppose que ta situation avec ta caisse de retraite ou d’assurance est tellement plus grave que celles que j’ai exposée que ça peut te faire marrer en comparaison, mais alors explique-la moi que je pige.

      Ou alors la compassion doit-elle être sélective, uniquement tournée vers ceux qui ont un moyen de pression sur la société et les élus ?


    • pierre 14 juin 2015 19:47

      @Doume65
      exact, ma compagne à été indépendante durant 21 ans ( bilan comptable -10.000 euros suite à deux holdhup elle tenait un presse-tabac) et bien cela lui interdit tous mécanismes sociaux et elle bosse en « ménages » pour régler ces 10.000 ros de pertes et payer ses impots ....


    • lsga lsga 9 juin 2015 14:57

      L’unicité du régime social est fondamental. Qui dit régimes spéciaux dit division du corps social.


      • Doume65 18 juin 2015 12:06

        @lsga

        Merci Isga pour cette remarque simple et de bon sens, compréhensible par tous.
        Tu sors de tes sorties absconses. Continue comme ça, tu es sur le bon chemin.


      • Robert GIL Robert GIL 9 juin 2015 15:33

        le regime des elus est effectivement un scandale que l’on devrait corriger, meme si et de loin, il nous coute moins cher que les entreprises privés ... qui cherissent ces élus, car dans ce monde ou tout le monde vit au crochet de la société la solidarité est de mise !


        • Trelawney 9 juin 2015 17:06

          Le système de protection sociale à la française qui n’a jamais changé depuis le conseil nationale de la résistance, c’est à dire les mêmes personnes qui étaient opposés au droite de vote des femmes (ça vous laisse imaginer le niveau des fossiles) est de loin le plus mauvais système en Europe. Même les anglais font mieux.

          Mais à en croire certains, tout le monde de la planète nous envie ce système. Je vous rassure il n’y a qu’en France que l’on dit cela.

          Le RSI est tout simplement une honte


          • jeanpeplu morocons 9 juin 2015 23:27

            N’importe qui doté d’une once d’intelligence voit bien que le R.S.I est une entreprise mafieuse, cela creve les yeux ! Rien d’étonnant à cela puisque l’Etat Français tout entier est une MAFIA. Lisez donc mon article où je balance cette cruelle vérité : http://www.tapa100balles.tk/2015/05/non-la-mafia-detat-le-jaccuse-dun-homme.html&nbsp ;


            • aimable 10 juin 2015 07:45

              il faut être sorti d’une grande école telle que l’ e n a pour sortir un régime social aussi efficace que le R S I !!
              des grands penseurs moi je vous dis !


              • pyjahman pyjahman 10 juin 2015 10:31

                @Spartacus

                J’ai trouvé quelque chose qui va vous plaire ! (je vous l’ai déjà posté sur un autre fil)

                Voilà ce que disais F. Bastiat au sujet de l’étatisation des caisses mutuelles sociales de santé. Et je pense qu’il avait raison !

                « Supposez que le gouvernement intervienne. Il est aisé de deviner le rôle qu’il s’attribuera. Son premier soin sera de s’emparer de toutes ces caisses sous prétexte de les centraliser et, pour colorer cette entreprise, il promettra de les grossir avec des ressources prises sur le contribuable. Mais, je le demande, que sera devenue la moralité de l’institution quand sa caisse sera alimentée par l’impôt ; quand nul, si ce n’est quelque bureaucrate, n’aura intérêt à défendre le fonds commun ; quand chacun, au lieu de se faire un devoir de prévenir les abus, se fera un plaisir de les favoriser ; quand aura cessé toute surveillance mutuelle et que feindre une maladie ce ne sera autre chose que de jouer un bon tour au gouvernement ? (...) Il nommera des vérificateurs, des contrôleurs, des inspecteurs, on verra des formalités sans nombre s’interposer entre le besoin et le secours. Bref, une admirable institution sera, dès sa naissance, transformée en une branche de police. Les ouvriers ne verront plus dans la caisse commune une propriété qu’ils administrent, qu’ils alimentent, et dont les limites bornent leurs droits. Peu à peu, ils s’accoutumeront à regarder le secours, en cas de maladie ou de chômage, non comme provenant d’un fonds limité préparé par leur propre prévoyance, mais comme une dette de la société. L’État se verra contraint de demander sans cesse des subventions au budget. Là, rencontrant l’opposition des commissions de finances, il se trouvera engagé dans des difficultés inextricables. Les abus iront toujours croissant, et on en reculera le redressement d’année en année, comme c’est l’usage, jusqu’à ce que vienne le jour d’une explosion. Mais alors on s’apercevra qu’on est réduit à compter avec une population qui ne sait plus agir par elle-même, qui attend tout d’un ministre ou d’un préfet, même la subsistance, et dont les idées sont perverties au point d’avoir perdu jusqu’à la notion du droit, de la propriété, de la liberté et de la justice »


                • Jeff84 10 juin 2015 13:26

                  @pyjahman
                  Bastiat était un visionnaire. L’Etat-providence n’existait même pas quand il a écrit ce texte.


                • pyjahman pyjahman 10 juin 2015 15:40

                  @Jeff84
                  Tout à fait, j’en ai encore le souffle coupé !


                • Garibaldi2 10 juin 2015 16:58

                  D’où sortez-vous qu’il y a 30 jours de carence au RSI ?


                  ’’Vous pouvez recevoir au total jusqu’à 360 indemnités journalières (soit pratiquement 1 an d’indemnités), suite à un ou plusieurs arrêts de travail, sur une période de 3 ans.

                  Pour chaque arrêt de travail, vos indemnités journalières vous sont versées à l’issue d’un délai de carence :

                  •  de 4 jours en cas d’hospitalisation (pas d’indemnités journalières pendant les 3 premiers jours),
                  • de 8 jours en cas de maladie ou d’accident (pas d’indemnités journalières pendant les 7 premiers jours).

                  Toutefois, elles vous sont versées dès le premier jour d’arrêt de travail pour les 2 cas suivants :

                  •  une rechute pour le même accident,
                  •  un état pathologique lié à une grossesse ou à un accouchement

                  En cas d’Affection de Longue Durée (maladie prise en charge à 100 %) ou de Soins de Longue Durée (soins continus ou arrêt de travail de plus de 6 mois), vos droits sont plus étendus :

                  •  vous pouvez bénéficier de 3 années d’indemnisation après examen par le médecin conseil du RSI,
                  • à partir de votre 2ème arrêt pour Affection de Longue Durée, vous ne subissez plus de délai de carence : vos indemnités vous sont versées dès le premier jour d’arrêt,
                  • si vous reprenez le travail pendant au moins 1 an, vous avez à nouveau droit à une période d’indemnisation de 3 ans en cas de nouvel arrêt de travail.’’ 
                  • source :

                  Pour la retraite du régime vieillesse de base elle est alignée sur celle des salariés.

                  Le RSI fait des bénéfices, C’est où dans le bilan ? Le RSI est déficitaire, il perçoit d’ailleurs des fonds venant de l’intercompensation (entre régimes).

                  Le RSI a été créé en 2006, pas en 2008, et avant cette date les 3 régimes fonctionnaient très bien chacun de son côté.

                  C’est J-P Raffarin qui a décidé la fusion, sans étude préalable sérieuse de faisabilité, en particulier sur le plan informatique. On constate maintenant les dégâts. Les syndicats d’entrepreneurs ne se sont pas opposés à cette fusion, peut-être qu’ils s’en mordent les doigts aujourd’hui.

                  Dernier point : Le RSI est géré par ses cotisants, qui élisent un conseil d’administration dans chaque caisse, lesquels élisent le conseil d’administration national. Les salariés du RSI sont des salariés du privé, et d’ailleurs le RSI est un organisme de droits privé ayant reçu une mission de service public.

                  • Spartacus Lequidam Spartacus 10 juin 2015 17:56

                    @Garibaldi2


                    Merci de ces quelques précisions. 
                    Notez la carence sélective d’une obligation de 1 an de cotisation qui vous exclus des droits.

                    Les risques « accident du travail et »maladie professionnelle« sont pris en charge à 30 jours et indemnisés comme s’ils étaient »en maladie« . La maladie à 8 jours....

                    Bénéfices : 18 Millions, c’est dans le compte de résultats. Vous trouverez aussi des impots.Téléchargez le bilan. Comptes disponibles ici.

                    L’Intercompréhension est au bilan mais comme le relève le commissaire aux comptes n’est pas confirmée par les organismes compensateurs. C’est une ligne comptable.

                    Marchait bien avant....
                    Essayez donc de vous assurer complémentairement à la poste »mission de servie public" avec la qualité d’adhérant au RSI, vous verrez si c’est si similaire au privé ou un boulet....

                    Organisme privé. effectivement. 
                    Voila pourquoi il doit être mis en concurrence au nom des principes fondateurs de l’Europe de libre circulation des biens et des services.

                    Le RSI bénéficiant de manière captive et lucrative de la clientèle des non salariés, ils n’ont guère intérêt à ce que la libre concurrence européenne puisse s’appliquer.....
                    Comme tous les organismes de sécurité sociale Français.

                  • vapulaflo 10 juin 2015 20:25

                    le RS quoi ?

                    Ah le RSI ?oui, je vois, les enculés qui me prennent 20% de ce que je gagne tous les mois et qui ne répondent jamais a leur putain de téléphone de merde ....


                    • Jeff84 11 juin 2015 14:54

                      @vapulaflo
                      20% ? Faudra faire gaffe à la régularisation, car le taux normal est d’environ 50% du net, ou 33% du brut.


                    • smilodon smilodon 10 juin 2015 22:23

                      @ l’auteur : Je bosse 38 heures par semaine 6 mois dans l’année, et 32 heures les autres 6 mois !.. Pour 1205 euros nets par mois. Qu’on mette nos « élus/élites » au même régime !... On verra bien en 2017 s’il y a encore autant de « volontaires » !!.....Pas compliqué !.. Que ceux qu’on met en place gagne autant que nous !.. Et on verra s’il y aura autant de « partis » en lice !.... On verre bien, à 1205 euros nets par moi !... Sans les TGV ou « falcon » gratis !!.... Forcément avec 30.000 euros par mois d’argent de poche, ça attire du monde !..... Et qu’après, ce « monde » ne comprenne rien ceux qui gagnent 1200 !.. Et qui les élisent, tous le 5 ans !... La politique, finalement, c’est bien la seule entreprise où les patrons gagnent 1200 et les ouvriers 20.000 !... Si on voulait regarder de plus près !...Parce qu’en fait, nos patrons sont nos élus !... C’est moi qui paye « manu » et « françois » !... Moi, le patron qui gagne 1200 !... Je paye mes « élus-ouvriers » 20.000 !.. C’est une belle idée, le suffrage universel !... La preuve !... Et mes « ouvriers » me commandent !... Moi qui les ai mis à leurs places !... C’est pas beau, çà ??... Continuons bien de voter !... Et d"élire nos ouvriers-patrons !... Vive la République !... C’est beau la démocratie !... adishatz.


                      • Jeff84 11 juin 2015 14:53

                        @smilodon
                        Ce n’est pas vous qui décidez de leur rémunération (et de tout le reste), c’est eux. Donc non, ce n’est pas vous le patron. En tant que libéral je voudrais autant que vous que ce soit le contraire, comme en Suisse par exemple où tout ce qui est important se décide par référendum, mais la France n’est pas une démocratie.

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