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Accueil du site > Tribune Libre > Comment De Gaulle a vendu la France aux États-Unis dès 1945

Comment De Gaulle a vendu la France aux États-Unis dès 1945

Sous le "chaos politique, économique et financier à n’y pas croire" produit ‒ selon le secrétaire général du Quai d’Orsay alors en fonction, Jean Chauvel ‒ par Charles de Gaulle, un phénomène particulier commençait à se manifester : la montée en puissance de Jean Monnet, l’un des pères de la future Europe, et l’intermédiaire privilégié entre les États-Unis et la France.

JPEG Tandis que Pierre Mendès France amusait le tapis, sur les ondes radiophoniques, dans la dernière émission que nous ayons reprise de lui (celle du 24 février 1945), et à l’occasion de laquelle il avait évoqué un "Plan français en préparation", Jean Monnet venait tout juste d’obtenir la signature d’accords de prêt-bail avec Washington, "inespérés" dans leur générosité, selon le commentaire de René Pleven, dès le 19 février, devant le Comité économique interministériel.

Désormais, Mendès France n’était plus rien, pour personne…, mais la prudence recommandait tout de même de ne pas lui couper le micro trop vite. On lui laisserait encore tout le mois de mars…

Plus rien, pour personne : c’est ce que confirment, auprès de Charles de Gaulle, les services d’Hervé Alphand, le secrétaire général du Comité économique interministériel, puisque ces accords de prêt-bail…
« permettent à notre économie de se relever sans qu’elle soit obligée de subir les règles sévères qu’une trésorerie appauvrie serait en droit de lui dicter ». (Michel Margairaz, II, page 792)

Ainsi Pierre Mendès France n’a-t-il plus aucun "droit" de dicter quoi que ce soit aux enrichis par la guerre. Les États-Uniens financeront le déficit… Avec leur générosité ordinaire, on s’en doute, qui revint à se faire ouvrir tous les livres de compte de l’économie française. Encore ne s’agissait-il pas d’une intervention directe de l’État US, mais d’un organisme spécialisé, l’Eximbank, qui accordera enfin, le 4 décembre 1945, à la France un prêt de 550 millions de dollars, à des conditions que Gérard Bossuat, spécialiste du plan Marshall, rapportera en ces termes :
« Après d’âpres discussions, le gouvernement français s’engageait à communiquer au Trésor américain l’état régulier des avoirs publics ou privés en or et en devises, les prévisions de la balance des paiements, celles des investissements et des obligations financières internationales de la France. Les exigences de la Banque étaient nouvelles et purement draconiennes par rapport au Prêt-Bail. Elles furent consignées dans une lettre séparée pour ménager la dignité du Gouvernement face à son Parlement. » (Gérard Bossuat, I, page 40)

Or, comme nous le savons, un mois plus tard, le 3 janvier 1946, De Gaulle créait, pour Jean Monnet, un commissariat au Plan qui serait directement rattaché au président du Gouvernement, de façon à contourner, cette fois encore… le Parlement.

Cf. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/pourquoi-de-gaulle-a-t-il-tout-169948

Or, ici également, nous pouvons entendre la voix lointaine de Jean Moulin, puisque son ami Pierre Cot déclarerait devant l’Assemblée nationale constituante, lors du débat de ratification des accords de Bretton-Woods :
« Nous aurions trouvé plus démocratique que ce soit un ministre responsable devant l’Assemblée qui soit chargé de la rédaction et de la préparation du Plan », et déplorait le fait de « rattacher à la Présidence du Gouvernement des leviers de commande de plus en plus importants ». (Michel Margairaz, II, page 818)

Or, la suite de la vente de l’économie française à la puissance américaine serait bientôt inscrite dans le programme défini par Jean Monnet qui n’avait plus rien à voir avec celui que Pierre Mendès France avait évoqué dans l’émission du 24 février 1945. Voici ce que nous en dit l’historien de l’économie, Michel Margairaz  :
« Dès janvier 1946, l’objet de la négociation est à la fois énoncé et chiffré : obtenir les quatre milliards de dollars, doublement nécessaires à la mise en œuvre du programme d’importation d’équipements prévu par le Plan et à l’équilibre de la balance des paiements, escompté pour 1950. » (page 818)

De fil en aiguille, nous en arrivons à cette constatation faite par Gérard Bossuat  :
« À partir de 1946, l’économie française devenait transparente aux Américains comme jamais elle ne l’avait été. » (Gérard Bossuat, page 95)

Et c’est dans ce contexte général que Charles de Gaulle a démissionné : l’essentiel était fait, du point de vue du sauvetage des grands intérêts économiques du temps de la collaboration, et de la promotion, pour le futur, des intérêts états-uniens en France. Or, puisque la guerre d’Indochine était engagée depuis septembre 1945, les États-Unis allaient pouvoir y engouffrer peu à peu leur propre impérialisme : ce à quoi finira pas servir l’essentiel du… plan Marshall à la française…

Tandis qu’en Allemagne, il servirait effectivement au relèvement économique dont nous savons en quel "miracle" il s’est traduit. Nous autres n’étions plus, dès lors, que les "cocus" du gaullisme. Avec encore de très beaux jours devant nous, si nous ne sortons pas, d’urgence, de cette mascarade tout simplement criminelle.


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22 réactions à cet article    


  • devphil30 devphil30 16 septembre 2015 08:41

    Torchon du jour constitué du tissu de mensonges comme d’habitude..... !!!!


    C’est tout le contraire que De Gaulle a fait  !!!!!!!!!!!!!!

    Comment on peux être un tel merdier de mensonges .............. !!!!!!!!!!!!!!!!!!


    « Le général de Gaulle s’était violemment opposé à la CED et avait fermement critiqué la mise en place de la CECA et du Traité de Rome. Bien qu’il ait ignoré le détail des intrigues que Monnet avait menées contre lui auprès de Roosevelt, l’ancien chef de la France Libre se méfiait de lui parce qu’il s’était rallié directement aux Anglo-Saxons pendant la Seconde Guerre mondiale et avait soutenu le général Giraud à Alger. Il le traitera un jour de « petit financier à la solde des Américains »9. Enfin, il voyait en ses projets la concrétisation de l’idée de supranationalité, qui mettait en danger l’indépendance de la France (« [...] une commission commune qui ne soit naturellement pas constituée avec des Jean Monnet, des apatrides soi-disant supranationaux, mais avec des fonctionnaires qualifiés »10). Néanmoins, quand il revint au pouvoir, le Général ne remit pas en cause les premiers acquis de la construction européenne, dont Jean Monnet était un des principaux instigateurs ; cependant, tout le temps que de Gaulle resta au pouvoir, la France allait demeurer hostile à tout transfert de souveraineté important. »

    Philippe 


    • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 16 septembre 2015 08:47

      @devphil30
      Merci de confirmer mon propos... par l’évocation de la période ultérieure.
      Je m’en tiens, moi, pour l’instant, à 1945.
      En tout cas, je constate que vous venez de réaliser un saut épistémologique remarquable.
      Encore merci... et bravo !


    • bakerstreet bakerstreet 16 septembre 2015 18:47

      @Michel J. Cuny

      À la Libération les Américains, avec l’AMGOT, tentent d’imposer le « billet drapeau » (« US Occupation franc »)24. Mais le général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), s’y oppose et fait retirer cette monnaie de la circulation à partir du 27 juin 194424, la considérant comme de la « contrefaçon ».

      Une question donc. En quelle monnaie le général aurait voulu être payé ?

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 16 septembre 2015 18:51

      @Michel J. Cuny
      Le plan Marshall n’était pas réservé à la France.
      C’était un plan de reconstruction européenne, 16 pays l’ont accepté.


      Relisez « C’était De Gaulle » , quand tout a été remboursé, il s’est exclamé « Enfin libres ! »
      Il a toujours combattu les USA.
      Vous confondez avec Monnet et Schuman qui étaient les employés des Américains.

    • Bilil-en-mer Bilil-en-mer 16 septembre 2015 19:07

      Papy Cuny saison 4 épisode 256

      « Je m’en tiens, moi, pour l’instant, à 1945. »

      Je n’ai pas pour habitude de tirer sur l’ambulance, mais votre jingle pour annoncer la saison 5 fait froid dans le dos !!!
       
      Dites-moi, papy Cuny, si vos textes ressemblent à une BD sans les dessins, vos commentaires humoristiques valent aussi leur pesant de cacahuètes. Il faut vraiment s’attendre à tout de la part d’un maso qui aime se faire fouetter en public. Mis à part descendre au niveau du poil de cul pour renifler la crotte historico-prout-prout sans comprendre la big picture, avez-vous d’autres spécialités ?
       
      Bref, vos techniques de vente étant aussi mauvaises que vos produits, je vous propose de les mettre en ligne gratos sur le site e-commerce www.lagrosseloose.com pour ficher la paix aux internautes.
       
      Bonnes ventes


    • devphil30 devphil30 16 septembre 2015 08:41

      Suite 

      « En effet, selon lui, la construction européenne devait se fonder « sur des réalités », c’est-à-dire sur les États et seulement sur eux. À ses yeux, l’Europe unie devait se résumer à un partenariat franco-allemand ; il aurait dit à ce propos : « L’Europe ? C’est la France et l’Allemagne ; le reste, c’est les légumes ! » Il reste ainsi fidèle à la vision de la France sur l’Allemagne qu’avaient Richelieu ou Jacques Bainville. Dès 1958, il manifeste clairement sa priorité diplomatique en nommant l’ambassadeur de France à Bonn, Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères. Puis, il reçoit le chancelier Adenauer, chez lui, à Colombey, honneur qu’il ne renouvellera jamais pour un autre. La messe solennelle célébrée dans la cathédrale de Reims avec le chancelier, la libération des derniers Allemands condamnés pour crimes de guerre en France sont autant de gestes symboliques qui doivent se conclure par le traité de l’Élysée de janvier 1963, qui scelle la réconciliation entre ce qu’il appelait « les Gaulois et les Germains ».

      Le lobbying de Monnet et des Américains auprès des parlementaires allemands parvient néanmoins à neutraliser celui-ci. Le Bundestag, en ratifiant le traité de 1963, le fait précéder d’un préambule replaçant celui-ci dans le cadre de l’Alliance atlantique et réaffirmant la priorité de l’alliance germano-américaine sur le partenariat franco-allemand11.

      Le bilan historique de ce duel est nuancé. Les autres États européens font savoir, tout de suite, qu’ils ne veulent pas de ce condominium et qu’ils préfèrent être gouvernés, pour ce qui concerne la sécurité, de loin, par les États-Unis, que de trop près par les deux géants d’Europe, même réconciliés[réf. nécessaire].

      Cependant, force est de constater que les principales réalisations concrètes de la construction européenne partent d’un accord préalable franco-allemand : la politique agricole commune, dite PAC, les programmes Ariane ou Airbus, l’euro, qui comme le dit l’un de ses principaux détracteurs, Jean-Pierre Chevènement« constitue la fusion franc-mark », sont la preuve d’une volonté politique qui permet de conserver le soutien des opinions publiques.

      Jean Monnet, qui, de son propre aveu, n’a jamais aimé les études, accordait le primat à l’économie et à l’international, qu’il connaissait bien. De Gaulle, imprégné d’une très profonde culture historique, et ayant peu d’expérience dans le domaine économique[réf. nécessaire], privilégiait les relations entre États. »

      Un dernier lien à consulter comme médecine pour la psychose

      http://www.camh.ca/fr/hospital/health_information/a_z_mental_health_and_add iction_information/psychosis/first_episode_psychosis_information_guide /Pages/fep_treatment.aspx

      Philippe 


      • Robert GIL Robert GIL 16 septembre 2015 09:13

        C’est une page peu connue de l’histoire de la seconde guerre mondiale : dès 1941-1942, Washington avait prévu d’imposer à la France – comme aux futurs vaincus, Italie, Allemagne et Japon – un statut de protectorat, régi par un Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot). Ce gouvernement militaire américain des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie, sur le modèle fourni par les accords Darlan-Clark de novembre 1942. les États-Unis pratiquèrent à la fois le veto contre de Gaulle, surtout lorsque son nom contribua à unifier la Résistance, et une certaine complaisance mêlée de rigueur...
        .
        voir :
        QUAND LES AMÉRICAINS VOULAIENT GOUVERNER LA FRANCE


        • mmbbb 16 septembre 2015 19:22

          @Robert GIL Si l AMGOT qu devait mette la France sous tutelle est un episode connu De surcroit DE Gaulle a demande aux americains de quitter les bases militaires qu ils occupaient en France Cet ultimatum fut respecte par les americains ( je me souviens plus de la date ) . Le plan marchal a servi en partie aussi a financer les guerres coloniales dont ce Cher Cluny devrait ecrire un article sur l’imperite des ministres Ces ces deputes ( communistes socialo radical socialiste enfermes dans leur compromission ) qui apres 58 en voulurent au General alors qu il furent incapable de traiter cette crise majeure Le meme proces que fait Cluny C’est Guy mollet qui intensifia la guerre Cette decolinisation fit prendre du retard dans le developpement economique à notre pays ( histoire de france prefacee par F DUBY ) et l’Allemagne qui dut se reconstruire nous depassa des les annees 1970.. etc etc nous pourrions ainsi discourir longuement . Quoi qu’il en soit je faisais remarquer a Cluny, qu’apres la demission du general au referendum la france aurait due se trouver dans un etat catastrophique au bord du chaos selon sa these Il est evident qu’il en n’en fut pas ainsi comme le noterait un prof en marge d’une copie CQFD


        • soi même 16 septembre 2015 10:54

          Comme toujours Cuny laboure en profondeur, ce que tu nous explique depuis le début tous pourries sauf toi !

          Méfier toi vous êtes pas loin de la démarche et discourt du Duce.


          • devphil30 devphil30 16 septembre 2015 11:33

            Voila ce que je pense de ces articles , c’est un déni de démocratie 

            La démocrature en marche

            La liberté d’expression mise sous le boisseau. La propagande universelle. L’Aeschlimanie préfigure cette démocrature en marche. Cela se passe à Asnières-sur-Seine. 

            Avant d’avancer plus loin dans la réflexion, voici quelques citations de grands auteurs de la première moitié du XXe siècle pour une première mis en bouche. Si on y revient, on n’en sortira pas vivant. Florilège :

            « La masse préfère le maître au suppliant, et se sent plus rassuré par une doctrine qui n’en admet aucune autre près d’elle, que par une libérale tolérance. » (Adolf Hitler)

            « La Révolution continue. Quand aux moyens, nous n’avons pas de préjugés nous acceptons ceux qui se rendront nécessaires : les moyens légaux et ceux qu’on appelle illégaux. Une période s’ouvre dans l’histoire, qu’on pourrait définir celle de la politique des masses. » (Benito Mussolini)

            « Il faut établir des bases meilleures de notre développement en s’inspirant d’un profond sentiment de responsabilité sociale. Anéantir avec une décision brutale les rejetons non améliorables. » (Adolf Hitler)

            « Il n’y a qu’un remède : tapez dur ! Et nous espérons que peu à peu, en pilant les cranes, on dégrisera les cerveaux. » (Benito Mussolini)

            « Celui qui peut régner sur la rue règnera un jour sur l’Etat, car toute forme de pouvoir politique et de dictature a ses racines dans la rue. » (Joseph Goebbels)

            « Moi, qui repousse tous les bolchevismes, si j’étais forcé d’en choisir un, je prendrais celui de Moscou et de Lénine, ne fut-ce que parce que ses proportions sont gigantesques, barbares, universelles. » (Benito Mussolini)

            « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge ; répété dix mille fois il devient une vérité. » (Adolf Hitler)

            « Nous qui détestons intimement tous les christianismes, aussi bien celui de Jésus que celui de Marx, nous gardons une extraordinaire sympathie pour cette reprise dans la vie moderne du culte païen de la force et de l’audace. » (Benito Mussolini)

            « C’est l’un des droits absolu de l’Etat de présider à la constitution de l’opinion publique. » (Joseph Goebbels)

            « A qui doit s’adresser la propagande ? Aux intellectuels ou à la masse moins instruite ? Elle doit toujours s’adresser à la masse. La tâche de la propagande consiste non à instruire scientifiquement l’individu isolé, mais à attirer l’attention des masses sur des faits, événements, nécessités, etc. Toute propagande doit être populaire et placer son niveau spirituel dans la limite d’assimilation du plus borné parmi ceux auxquels elle doit s’adresser. » (Adolf Hitler)

            « Plus le mensonge est gros, mieux il passe. » (Joseph Goebbels)


            Il reste juste à ajouter cuny dans la liste , digne héritier d’une longue lignée de manipulateur 


            Philippe 


            • mac 16 septembre 2015 14:11

              @Cuny
              Si de Gaulle était à la solde des américains alors il eut fallu lui remettre le prix d’interprétation à Cannes et un oscar du meilleur comédien car franchement rien dans son action et dans ses paroles ne corrobore ce que vous insinuez :
              -refus de participer à une commémoration pour les 20 ans du débarquement
              -Sortie du commandement intégré de l’Otan
              - récupération de l’or de la France
              - Refus de voir la GB intégrer la CEE
              - le « vive le Québec libre »
              ...
              Facile de critiquer les décisions de de Gaulle en 45 lorsque la France était un pays défait, sans voix au chapitre. Lorsqu’il était, à la fin des années 60, à la tête de la 3ème puissance mondiale on ne peut pas dire qu’il se comportait tout à fait comme un caniche...


              • Bien, possible que De Gaulle , au sortir de la guerre, ait pactiser stratégiquement avec la finance US.

                Mais il avait bien identifié l’ennemie :

                De Gaulle l’or et le dollar - YouTube


                • De Gaulle et l’OTAN  : les risques de l’implication de la France dans une guerre offensive

                  La position de la France vis-à-vis de l’OTAN en 1966 - .mov - YouTube


                  • Une toute petite partie des opérations de l’agence contre De Gaulle et la France :

                    L’Amerique contre De Gaulle, histoire secrète, 1961-1969 - YouTube


                    • Esprit Critique 16 septembre 2015 15:12

                      Allez Cuny encore un petit effort....

                      Montre nous le bon de cde et la facture de cette vente, ne garde pas ces documents pour toi tout seul.

                      Si tu as aussi le bon de livraison et le contrat de garantie, alors tu es le plus fort de tous les historiens du pays des illuminés !


                      • Bien, après quelques décennies , l’OR reviendra en France a bord des destroyers de la Marine Nationale.

                        1940, l’or de la France a disparu ! - YouTube

                        Seul l’infiltration de l’agent-espion Nicolas Sarkosy réussira a retourner une bonne partie de l’OR aux USA.....en échange de bouts de papier sans grande valeur.

                        L’OR FRANCAIS VENDU PAR SARKOZY.flv - YouTube


                        • L’OR français  : De Gaulle en lutte contre Churchill

                          ▶ 1940, l’or de la France a disparu... - YouTube


                          • Diogene86 Diogene86 16 septembre 2015 16:23

                            la psychose obsessionelle du malade mental est de retour ! heureusement, mr Cuny ne sait pas que c’est De Gaulle qui a cassé la vase de Soissons.


                            • Hector Hector 16 septembre 2015 20:03

                              Cuny, prenez quelques jours de vacances, cela vous fera du bien et nous aussi.


                              • Hervé Hum Hervé Hum 17 septembre 2015 14:23

                                Merci Michel J. Cuny, lire les réactions outrées et scandalisées des adorateurs de feu mon général est jubilatoire !

                                Ces gens là ne se rendent pas compte que ce qui est en question, c’est le culte du chef. Qu’ils seraient tout autant à adorer Hitler, Mussolini ou un autre pourvu d’avoir l’ivresse de la grandeur par procuration. Ils ne rêvent de liberté que sous le fer d’un chef autoritaire et vindicatif.


                                • Michel J. Cuny Michel J. Cuny 17 septembre 2015 15:07

                                  @Hervé Hum

                                  Merci à vous.
                                  C’est effectivement une assez parlante illustration du schéma d’analyse, proposé par Freud et Lacan, en présence du phénomène Hitler : la foule des petits a (autres) rassemblés aux pieds du grand A (Autre). Démunis des articulations symboliques (le grand Autre), ils se perdent dans la vaine identification à leur propre néant : petit a. D’où ce délire d’injures qu’ils profèrent jusqu’à en perdre haleine. C’est ma présentation de mes malades à moi... Ainsi reprends-je la tradition de Lacan à l’hôpital Sainte-Anne.

                                • mmbbb 17 septembre 2015 20:27

                                  @Hervé Hum Votre argumentation est completement debile

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