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Accueil du site > Tribune Libre > Comment éviter l’Apocalypse ? Pour la réussite de la COP (...)

Comment éviter l’Apocalypse ? Pour la réussite de la COP 22

« Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s'adaptent le mieux aux changements. »

Charles Darwin

 

La COP 22 qui se déroule sur le continent africain est passée, il faut le regretter, pratiquement inaperçue. Il faut dire que la COP 21 joue les prolongations et influe de tout son poids, jusqu'à 3 jours, avant le début de la COP 22. Les médias français n'ont pas arrêté de présenter cela comme une prouesse de la diplomatie française, voire un miracle. Nous allons voir qu'il n'en n'est rien ! L'entrée en vigueur de l'accord sur le climat fut un succès pour tous ceux qui y ont adhéré, Ainsi, les obstacles furent nombreux et la bienveillance a prévalu sur les divisions Nord-Sud, malgré les querelles intestines entre Européens, incapables de s'entendre sur l'effort de chacun. C'est aussi une victoire de la Chine et des Etats-Unis qui ont entraîné par l'exemple les autres, l'Inde, le Brésil. La COP 22 étant l'affaire de tous, il est regrettable que sur la quarantaine de dirigeants nous comptons deux tiers d'africains, pas d'américains, ni de chinois, ni d'indiens encore moins de russes ; tout ce beau monde aurait donné plus de poids à la COP 22. Le Maroc ayant développé des efforts importants pour abriter un évènement planétaire.

La consommation d'énergie : Ceux qui polluent et ceux qui en souffrent

Les réserves mondiales prouvées d'énergies (fossiles et uranium) pouvaient être estimées en 2015 à 946 milliards de (tep), au rythme actuel : la durée est de : 51 ans pour le pétrole, 53 ans pour le gaz naturel, 114 ans pour le charbon. Un Etats-Unien consomme plus du double d'un Européen : 8tep/hab/an. Ici encore, les combustibles fossiles représentent plus des trois quarts de la consommation. L'Européen consomme en moyenne 4tep/hab/an en énergie primaire. Pour les trois quarts, cette énergie est d'origine fossile, pétrole, gaz ou charbon. Un Africain consomme huit fois moins d'énergie qu'un Européen, soit 0,5 tonne/tep/hab/an avec près de 60% de biomasse qui n'intervient pas dans le bilan CO2. L'Allemagne consomme autant que l'Afrique en énergie fossile. Un Chinois consommait en 2000 environ quatre fois moins qu'un Européen (1tep/hab/an), répartis en trois quarts fossiles et un quart biomasse.

Un Indien consomme encore moins, notamment par l'utilisation des énergies non commerciales qui ne comptent pas dans le bilan carbone. Les trois quarts de l'énergie consommée en Afrique est de la biomasse qui n'intervient pas dans le bilan. En clair, sur les 38 milliards de tonnes de CO2 prévisibles en 2016, l'Afrique n'intervient que pour 250 millions de tonnes, soit moins de 700 millions de tonnes de CO2 ou encore 2% du bilan CO2 en termes de pollution-responsabilité, par contre en termes d'impact du changement climatique actuelle elle a la part du lion ; elle aura les sept plaies d'Egypte.

Vers la sixième extinction ?

Nous avons dépassé l'overshoot day (le jour du dépassement) courant août, depuis, nous vivons à crédit, il nous faut 1,6 planète Terre : « Selon le nouveau rapport « Planète Vivante 2016 » produit par WWF et dévoilé ce jeudi 27 octobre, les espèces pourraient avoir perdu 67% de leurs effectifs d'ici à 2020, par rapport à 1970. Ce sera le cas si l'humanité continue à surexploiter la Terre. Car entre 1970 et 2012, l'effectif des populations de vertébrés a déjà reculé de 58%. Dans son précédent rapport, WWF rapportait que ce déclin était de 52% entre 1970 et 2010. 2% d'animaux en moins par an. « En d'autres termes, l'abondance des populations de mammifères, d'oiseaux, de reptiles, d'amphibiens et de poissons a, en moyenne, chuté de plus de moitié en l'espace de 40 ans », écrit l'ONG. Avec une moyenne de 2% d'animaux en moins par an, en 2020, il y aura donc 67% de vie en moins sur Terre. Les principales menaces concernant les espèces terrestres et d'eau douce sont la perte et la dégradation des habitats ainsi que la surexploitation, selon WWF. Pour les espèces marines, il s'agit aussi de la dégradation des habitats et de la surexploitation, mais également du réchauffement climatique. (1)

« Les Nations unies le soulignent dans un rapport publié jeudi 3 novembre : au rythme actuel, le budget carbone à ne pas dépasser pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 0C, le seuil défendu par les Etats les plus vulnérables, sera totalement consommé bien avant 2030. Des décisions radicales devront être prises sur la dépendance de la planète aux énergies fossiles : charbon, gaz, pétrole, les trois plaies du climat, qui constituent le carburant de l'activité économique depuis l'ère industrielle. Une transition énergétique s'impose. Elle passe par le développement massif des énergies vertes, une révolution des pratiques agricoles, une révision complète des normes de construction et des moyens de transport, et une adaptation des modes de consommation. La lutte contre le dérèglement du climat est le plus grand défi posé aux nations. Chaque mois, la hausse des températures franchit des records. L'année 2015, marquée par le phénomène El Niño, s'est traduite par une succession de catastrophes : inondations, glissements de terrain, sécheresse, incendies, dégradation des récoltes. « Nous devons retrouver le sentiment d'urgence que nous avions il y a un an. Avec chaque jour qui passe, le défi du climat grandit », s'alarme Jim Yong Kim, le président de la Banque mondiale. « L'accord de Paris, est avant tout un point de départ. »

En 1972, nous étions en dessous de la capacité maximum de la Terre à supporter nos activités, à 85% environ. Aujourd'hui, nous sommes à 150%. La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, « The world is on track for disaster... », autrement dit, « tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre ». Le modèle de développement actuel s'avère inefficace et non viable, pas seulement pour l'environnement, mais aussi pour les économies et les sociétés.

Les non-dits de la COP 21

Présenté comme l'accord du siècle, l'accord de Paris n'a pas la même force que celui de Kyoto. Adopté par consensus lors de la dernière séance plénière de la COP21, l'accord de Paris est le premier accord climat non contraignant à portée universelle. Sa finalité est de contenir le réchauffement « bien au-dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels ». Cependant, les projections de l'ONU indiquent, rapport après rapport, que la courbe actuelle des émissions mondiales de gaz à effet de serre devrait se traduire par un réchauffement de l'ordre de 3 °C. « L'accord de Paris est affaibli aussi par l'absence d'objectifs chiffrés à long terme. (...)En vertu des règles onusiennes, l'accord de Paris est entré en vigueur un mois plus tard, le 4 novembre 2016. »

Cette non-contrainte s'apparente à la liberté du renard dans le poulailler. C'est au bon vouloir de chacun. Souvenons-nous : « Dans l'accord sur le climat, le mot le plus crucial est sans doute shall [« doivent »]. Car dans ce cadre, shall est juridiquement contraignant », écrivait dès le 5 décembre The New York Times sur les négociations de la COP21. (...) « Ces cinq lettres, apparues dans la version finale de l'accord, ont affolé l'administration Obama (...) la phrase en l'état aurait sans doute conduit le texte à passer devant le Sénat, ce que voulait à tout prix éviter l'administration Obama.(...) Pékin a fait pression pour que les autres nations valident l'utilisation du « should ». Si les Etats-Unis n'étaient pas partie prenante de l'accord, la Chine ne l'aurait pas non plus signé. »

Tout reste à faire à Marrakech

Lundi 7 novembre s'est donc ouverte à Marrakech, au Maroc, la 22e conférence des Nations unies (ONU) sur les changements climatiques, ou COP22. Sur la quarantaine de chefs d'État qui ont, pour le moment, confirmé leur présence, on compte 26 présidents africains. Côté européen, seul François Hollande a répondu présent pour le moment. Le secrétaire d'État américain, John Kerry, Michelle Bachelet, présidente du Chili, et le Premier ministre du Québec. En clair les pays occidentaux se désintéressent d'un problème planétaire et s'ils l'ont fait à Paris c'est plus dû au forcing de la France qu'à un engouement pour une planète vivable.

La COP22 offre un cadre global de négociations sur le climat, reconnaît l'existence d'un changement climatique d'origine humaine et rend les pays industrialisés responsables pour lutter contre ce phénomène qu'ils ont provoqué en polluant pendant un siècle, soit l'équivalent de 900 milliards de tonnes de CO2 dans l'atmosphère. Signé en 1997, le protocole de Kyoto et entré en vigueur en 2005, ce traité ne fixe des objectifs contraignants qu'à seulement 55 pays industrialisés, représentant 55% des émissions globales de CO2 en 1990. Si certains ont respecté leurs engagements, les gros pollueurs n'ont pas rempli leurs objectifs : les Etats-Unis ne l'ont jamais ratifié, le Canada et la Russie s'en sont retirés et la Chine n'est pas concernée par le protocole de Kyoto qui doit expirer en 2020 et devrait être remplacé par un nouveau texte. Ce sera la coquille vide de la COP21 que l'on présente comme un miracle.

Que doit faire la COP 22 ?

Beaucoup de faits sont laissés en héritage par la COP 21 : « Le gros sujet de la COP22 sera de préciser les règles de mise en oeuvre de l'accord de Paris et de se mettre d'accord sur la date de finalisation de ces règles communes », (...). L'autre enjeu de la COP22 est de faire le point sur les engagements volontaires pris par les pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et contrer les effets du réchauffement. Mises bout à bout, ces 189 « contributions nationales » développées à l'horizon 2025-2030 ne permettent pas de contenir le réchauffement sous le seuil de 2 °C. La COP22 devrait inviter les Etats à engager des actions additionnelles pour rehausser le niveau de leurs ambitions. (...) Au Maroc, les délégations devraient évoquer la lancinante question des financements. Les pays en développement gardent notamment en tête la promesse faite à leur égard, en 2009, par les nations industrialisées : mobiliser au moins 100 milliards de dollars (90 milliards d'euros) par an, d'ici à 2020, de financement climat du Nord vers le Sud. Rendue publique le 17 octobre, à la veille de la pré-COP22, une expertise de l'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde) estime que le financement (public et privé) pourrait atteindre entre 77 milliards et 133 milliards de dollars suivant les scénarios (2).
 
Le financement sera le grand chantier de la COP 22

Nous l'avons dit, les pays industrialisés polluent et ne veulent pas contribuer à réduire les dégâts des changements climatiques qui impactent durement les pays du Sud : « Les trois années à venir écrit Ludovic Dupin, vont demander énormément de travail pour définir quelles sont les manières de respecter l'accord de Paris. (...) Durant les trois années à venir, l'autre grand sujet sera celui du financement de la transition énergétique et de l'adaptation au changement climatique dans les pays pauvres. La communauté internationale s'est engagée à fournir 100 milliards d'euros par an à partir de 2020. Selon la dernière estimation de l'Ocde, les fonds publics atteindraient à eux seuls 67 milliards de dollars en additionnant financements publics et privés. L'ajout du secteur privé pourrait faire monter l'enveloppe entre 77 et 133 milliards d'euros, avec une somme médiane à 92 milliards d'euros. » (3)
Pour l'instant, nul ne sait vraiment comment chaque pays va réussir à tenir ses engagements. Chaque Etat doit donc présenter son plan pour arriver à réduire ses émissions de CO2 d'ici 2050. « Le problème, c'est que même si chaque pays trouve un plan lui permettant de respecter ses promesses, le compte n'y est pas. La somme des engagements actuels met la planète sur une trajectoire de +3°C, voire 3,4° selon un rapport de l'ONU paru jeudi 3 novembre, qui s'alarme de la hausse ininterrompue des émissions mondiales. Il y a aussi la question de la transparence. Les pays se sont engagés à faire un inventaire de leurs efforts et à remettre à niveau régulièrement leurs objectifs. »(3)

Que peut faire un Maghreb uni ?

Nous avons plus que jamais besoin de coopération intermaghrébine. Le Maghreb uni sera un partenaire à part entière vis-à-vis des grands regroupements mondiaux. Le Maghreb c'est 100 millions de jeunes, un immense territoire, des ressources agricoles, minières, énergétiques et des savoir-faire. Divisés, nous n'arriverons à rien. Il est temps de penser aux générations futures en leur laissant un viatique à la fois local et régional. La COP 22 pour le Maghreb aurait dû être une formidable opportunité pour faire avancer des projets communs, comme on le sait, l'avancée du désert touche tous les pays du Maghreb et une initiative visant à mutualiser les moyens pour un barrage vert maghrébin - dans le même ordre que la grande barrière verte qui va de Dakar à Djibouti et pour laquelle la BAD a financé l'essentiel du projet - aurait été une excellente initiative car elle permettrait de créer de la richesse et d'utiliser d'une façon rationnelle l'immense nappe phréatique. Il nous faut penser à former le Maghrébin de demain, favoriser les échanges universitaires maghrébins en valorisant leurs recherches par le partage.

C'est ainsi que l'on préparera le Maghreb de 2030. Plus forts et plus unis nous pouvons coopérer avec le monde, notamment avec l'Europe. Plusieurs opportunités de co-développement sont permises : l'environnement, l'immigration, le transfert des technologies, les techniques de l'information. Saint Exupéry nous y invite : « Amène-les à bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frère. » A nous d'oser la fraternité pour un monde meilleur, pour nos enfants. Il nous faut penser autrement le monde de demain. Substituons au partage du monde, un monde du partage.

Plus largement, la COP 22 ne débouchera sur rien s'il n'y a pas une prise de conscience planétaire. De plus, un mauvais scoop, Donald Trump président c'est l'enterrement en première classe de la COP 21 même si elle n'a aucun caractère contraignant. Cela rappelle la transition Clinton Bush avec les conséquences planétaires que nous savons : la mort du protocole de Kyoto ,l'ébriété énergétique qui a conduit aux guerres d'Irak et plus tard la Libye et la Syrie sous la gouvernance éclairé d'un président prix Nobel de la paix. Si cela devait advenir ce sera le prélude au dérèglement de la Terre. La fin du monde annoncée par les religions ne sera pas brutale, c'est un long délitement de la vie dans ses dimensions écologiques, culturelles, cultuelles.. L'« Apocalypse » dernier livre de la Bible révèle les grandes lignes des prophéties de la fin des temps Les signes de l'Apocalypse seraient dit on de plus en plus visibles et annoncent la parousie du Christ, ( le retour du Messie) Ces signes sont les conséquence des changements climatiques. Les inondations (déluge), les famines, les maladies (la peste)... et ce sont ceux qui en sont responsables qui seront les derniers à en souffrir Ainsi va le monde. 

 

1.Marine Le Breton http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/26/wwf-animaux-vertebres-disparition/?utm_hp_ref=fr-environnement

2.Simon Roger http://www.lemonde.fr/conferences-climat/article/2016/11/07/tocomprendre-aux-negociations-de-la-cop22_5026432_5024922.html#eYms8BRgfe1Sjwjw.99

3.Ludovic Dupin http://www.usinenouvelle.com/article/a-la-veille-de-la-cop22-l-accord-de-paris-entre-en-vigueur-et-maintenant.N458662

Article de référence http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/253778-comment-eviter-l-apocalypse.html

Pr Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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11 réactions à cet article    


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 novembre 2016 08:54

    La COP22 ne sera pas plus sérieuse et crédible que la COP21 si n’y est pas clairement affirmée la volonté de renverser l’économisme et de s’engager dans ces objectifs d’urgente nécessité :

    - décroissance de la production et de la consommation
    - décroissance de la population modiale
    - répartition radicalement différente des biens terrestres naturels et de ceux qui sont produits par l’homme, avec :
    - priorité absolue aux peuples et aux pays actuellement les plus démunis.


    • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 novembre 2016 08:56

      @Pierre Régnier

      population mondiale


    • Martha 12 novembre 2016 09:17


       Votre article prend des appuis sur des notions qui ont beaucoup évoluées et cela fait qu’il paraît maintenant dépassé.

       A vous lire il semble que vous considérez que le CO2 produit par les combustions liées à l’activité humaine, s’accumule de jour en jour : ce n’est pas le cas, la Terre est une immense machine à transformer le CO2 ou à le fixer. Et cela depuis la nuit des temps.

       Ce que vous dites sur les réserves prouvées d’énergie (fossiles et uranium) est maintenant dépassé : les hydrocarbures ne sont pas d’origine fossile et la voie de la production d’énergie par la fission nucléaire de l’uranium n’est sans doute que transitoire, elle permet chez nous d’assurer une transition. Il y a une contradiction de parler ici de cette énergie nucléaire puisqu’elle ne produit pas de CO2.

       Ce changement climatique, mis ici sans cesse en avant, existe-t-il ? Et si c’est le cas comment pourrait-il être dû au CO2 atmosphérique ? Savez-vous quelle est sa concentration dans l’air de notre atmosphère ? Qu’il s’agit d’un gaz lourd (densité par rapport à l’air 1,53) et qu’il n’est certainement pas également réparti dans l’épaisseur de notre atmosphère. Il doit se mettre en couche mince dans la partie basse de celle-ci, il se dissout bien dans l’eau ou il se transforme. La surface couverte par l’eau sur Terre représente 72% de celle du globe. Intéressez-vous au cycle du CO2, vous comprendrez mieux ce qu’il se passe.

       Dans sa campagne électorale D.Trump a annoncé qu’il ne suivrait pas ceux qui disent que le changement climatique (s’il y en a, ce qui reste à prouver) est d’origine anthropique. Les Américains sont constants sur ce sujet : ils disent cela depuis bien longtemps. A juste raison semble-t-il.


      • fred.foyn 12 novembre 2016 09:17
        Pour la réussite de la COP 22 ?...encore un article d’un expert en salons...Notre planète est FOUTUE, nous étouffons sous nos déchets..et polluons sous la connerie humaines... !

        • mmbbb 12 novembre 2016 16:43

          @fred.foyn et oui l algerie comme la france sont des pays tres sales Il faudrait commencer par le commencement ( plenonasme ) apprendre deja la civilte aux citoyens avant de se lancer dans des grands discours ! Je puis vous dire qu habitant pres de Lyon, tous ces bobos ecolos qui laissenrt leurs megots leurs capsules de biere et leurs merdes pourtant sur les bord du Rhone amenages ( pelouses vertes ) , ces memes personnes interrogées vous lanceront qu elles sont ecolos sont contre Monsanto ect etc La bonne blague



          • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 12 novembre 2016 15:46

            LES COCUS DE ZERO A 22 NE SONT QUE DU CARNAVAL, DE LA COMÉDIE SUR LE DOS DES POPULACES ! 


            En décembre 2015 j’avais dénoncé la Comédie de Hollande qui « voulait sauver la terre » sans vouloir auparavant sauver les « sans dents », « sans salaires », « sans droits », « sans avenir », cette planète française crée par le CAC40 ! 


            J’avais appelé les responsables afro-asiatiques à refuser l’invitation de Hollande, je ne suis ni naïf ni superstitieux et encore moins hypocrite, j’avais dit ce que je croyais être juste ! 

            «  »Tout reste à faire à Marrakech«  », « Que doit faire la COP 22 ? », « Que peut faire un Maghreb uni ? »

            Evidemment tout reste à faire mais pas par ces touristes sans conscience !

            Et un cirque de COCUS au Maroc lorsque des millions de gens n’ont pas accès à l’eau potable ??? 

            Que doit faire cette énième Comédie sur le dos des populaces mondiales ? Eh bien, plier bagages et ne jamais tromper les plus crédules ! 

            Quant à cette idée de « Maghreb uni ? » on se demande bien si dans ce fantôme, il y a unité, monsieur Chitour ? 

            Mais bien sur que Charles Darwin s’était gouré monsieur Chitour ! Je l’ai déjà dit il y a des années : « L’Homme ne descend pas singe, c’est impossible, mais il le deviendra certainement » ! Et c’est bien entendu les « espèces les plus fortes » et « les plus intelligentes » QUI PEUVENT S’ADAPTER !

            Il faut juste comprendre que « l’intelligence humaine » a muté en « Malice » et tout devient clair !




            • Claude Courty Claudec 12 novembre 2016 17:19

              Lettre ouverte aux participants à la COP 22

              Afin que la question démographique ne soit pas la grande exclue des débats, comme elle l’a été lors des éditions précédentes.


              Le réchauffement planétaire, les problèmes énergétiques présents et à venir, le pillage des ressources de la planète, la pollution, les atteintes à l’environnement, la faim dans le monde, les conflits, guerres et violences de toutes sortes, les flux migratoires qui en résultent qu’ils soient de nature ethnique, politique, climatique, économique, etc. avec leur cortège de misères, sont autant d’aspects d’une problématique globale ayant pour auteur premier le super prédateur qu’est l’homme.


              Nous sommes là bien loin de la vision dispersée d’une écologie moderne incapable de synthèse tant elle est prisonnière de politiques qui se la disputent démagogiquement.


              Nous somme bien loin également de la vision à laquelle Malthus – dont le seul tort est d’avoir eu trop partiellement et trop tôt raison – reconnaissait lui-même le défaut d’être limitée au risque alimentaire. Sa doctrine doit dorénavant céder la place à « l’écologie dénataliste », sans laquelle toutes les tentatives de restauration de notre environnement terrestre sont condamnées à l’échec. À quoi sert en effet le remplacement des énergies fossiles par d’autres – a fortiori renouvelables, ce qui ne peut qu’encourager production et consommation au détriment des velléités les plus sincères de frugalité –, si la prolifération de la population humaine génère des besoins, déchets et désordres croissant avec elle ?


              1 milliard d’êtres humains en 1900, 7 milliards en 2000, 9 à 10 milliards en 2050 et plus de 11 milliards à l’orée du prochain siècle, suivant une augmentation quotidienne, atteignant à ce jour plus de 280 000 individus. Et 70 % de la population inéluctablement condamnée à une pauvreté qui, pour être relative, n’en demeure pas moins la pauvreté, depuis la pire jusqu’à la moins insupportable ; situation entretenue, voire aggravée par une course à l’emploi faisant que lorsque 100 sont créés dans le monde, 200 demandeurs y prétendent, sans compter les effets du progrès technologique. Avec ou sans pétrole, robots, revenu minimum universel, réchauffement climatique ; ce seront les plus défavorisés qui continueront toujours les premiers et les plus nombreux – Il naît moyennement près de 20 pauvres pour 1 riche – à souffrir de cette évolution, en laissant à d’autres les moindres chances d’aller se réfugier sur Mars pour y échapper.


              C’est seulement par la dénatalité qu’il pourra être mis fin, dans des conditions éthiquement acceptables, à cette course au pire, au déséquilibre flagrant et grandissant entre d’une part, une population humaine d’ores et déjà pléthorique, et d’autre part les limites de son habitat, le respect des autres espèces le partageant avec elle, des ressources nécessairement comptées, et une capacité à se gouverner déjà submergée par le nombre et sa cacophonie. C’est la seule chance restant à l’homme d’éviter de se perdre dans ses contradictions, dont l’une des plus flagrantes est bien la course par les uns à de nouvelles sources d’énergie s’opposant objectivement à la décroissance prônée par d’autres – sans compter l’indigence généralisée à laquelle ne peut que conduire cette dernière.

              Une seule doctrine, mère et maîtresse de toutes les autres visions du futur des hommes doit présider à celui-ci : la dénatalité. Clé de voûte d’un avenir meilleur offert à une descendance moins nombreuse, pouvant de ce fait continuer à bénéficier d’au moins une part du progrès dont profite encore – pour combien de temps ? – la société. C’est la condition fondamentale d’un développement raisonnable, à défaut de pouvoir être durable et encore moins éternel. Aussi importe-t-il que la démographie ne soit pas la grande oubliée de la COP 22, comme elle l’a été des éditions précédents.


              Les représentants de tous les pouvoirs, à qui il arrive d’oublier que l’homme n’est pas seulement chair à canons, à boulot, à impôts, à retraites ou à conquêtes spirituelles ou idéologiques, doivent être conscients qu’ils seront jugés – peut-être même de leur vivant, à l’allure où vont les choses. Ils seront comptables devant pauvres et riches, d’un même désastre qui ne sera finalement rien d’autre que démographique.

              • Pierre Régnier Pierre Régnier 12 novembre 2016 20:12

                @Claudec


                Très bon exposé. Mais non, le désastre ne sera pas que démographique.

                 

                La répartition des moyens de vivre offerts à l’homme par la nature et ceux qu’il produit lui-même est actuellement scandaleuse et doit être radicalement changée, la priorité absolue allant aux plus déshérités, même avec adoption de l’indispensable dénatalité.


              • Martha 13 novembre 2016 10:05

                 
                 @Claudec :

                 Votre raisonnement Malthusien, cher à de nombreux écologistes me laisse dubitatif.

                 Un conseil, promenez-vous, allez évaluer les dimensions des surfaces immenses laissées à l’abandon. Que ce soit en Afrique (dont Madagascar), en Amérique du sud, en Russie ou ailleurs. Le nombre de bras et de têtes (bien faites, c’est encore mieux) est une richesse et un gage de progrès.

                 Les techniques et l’énergie qu’il faut pour mettre celles-ci en pratique on les a. On pourrait s’étendre plus sur ces deux points, mais restons bref.

                 Au lieu de chercher un développement harmonieux et intelligent, des prédateurs (soi disant humain) qui ont acquis une puissance dangereuse et démente, qui se fichent du bien être de leurs semblables, entretiennent des guerres plus ou moins permanentes, détruisent les pouvoirs légitimes en place, avec deux idées en tête : piller les ressources de leurs pays et les vassaliser pour tenir la position stratégique qu’ils constituent.

                 Ce sont eux qui mettent en avant ces idées malthusiennes pour justifier ce qu’ils font : nous sommes trop nombreux, donc nous d’abord. C’est bien normal, puisque depuis toujours, dans l’histoire des hommes, cela s’est passé comme cela ! Les désastres qu’ils entretiennent créent la misère, les migrations et l’anéantissement de tout effort de progrès.

                 Depuis Trente ans nous en avons eu tous les jours la démonstration.

                 Puisque cette situation ignoble est bien caractérisée maintenant, aux yeux de tous, grâce à internet, il faut espérer que « les choses changent ».


              • Martha 13 novembre 2016 10:11


                 PS : Lire => Les techniques et l’énergie qu’il faut pour mettre cette richesse en valeur, on les a.

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