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Comment le revenu de base peut contribuer à faire diminuer le chômage

La productivité du travail s'accroit et le produit intérieur brut stagne ou diminue dans certains pays. La richesse privée augmente et les déficits publics explosent. Le chômage et les emplois précaires se multiplient. Les politiques de relance ou d'austérité ont montré leur inefficacité . Il existe une alternative : allouer un revenu de base universel et inconditionnel qui en s'ajoutant au revenu du travail libère l'individu.

Partout le chômage explose. En Europe il côtoie les 12 ,2% de la population active des 17 pays de l’euro ( 19,35 millions étaient au chômage en avril) et atteint des sommets en Espagne ( 26.8 % ) et en Grèce (27 %). En France, le taux de chômage est de 11% de la population active. Le chômage des jeunes de 16 à 24 ans atteint des niveaux inacceptables : plus de 56 % en Espagne, 62 % en Grèce, plus de 23 % dans l’ensemble de la Communauté Européenne. Les effectifs de l’intérim ont baissé de 16 % ; l’effondrement étant particulièrement significatif dans le Bâtiment et Travaux Publics (BTP) avec une baisse de 23% et dans l’industrie avec 19,1%. On constate que cet effondrement est proportionnellement plus important chez les cadres (16,5%) et chez les ouvriers qualifiés (17,9%). ( Jacques Sapir « Chômage : la marée noire qui nous menace » - 5 mars 2013 )

Si nous ne voulons pas que la prophétie cynique (1 ), qui effleura dans le cerveau des membres de la fondation Gorbatchev, se réalise, alors il faudra bien, pour partager le travail rémunéré et diminuer le nombre de demandeurs d’emplois, faire en sorte qu’un revenu complémentaire d’existence assure la sécurité financière que tout citoyen est en droit d’attendre.

L’allocation d’un revenu de base financé par une redistribution de la richesse accumulée ( qui n’a jamais cessé d’augmenter ) et d’une partie des revenus, (2) permettrait dans un premier temps d’assurer un revenu plancher à ceux qui sont à la recherche d’un emploi rémunéré, et très rapidement, beaucoup trouveraient un nouvel équilibre entre le temps consacré à l’exercice d’un emploi salarié et le temps passé à des activités choisies, libérant des milliers d’heures de travail et offrant ainsi de nouvelles perspectives aux demandeurs d’emplois. Beaucoup oseraient abandonner partiellement ou totalement un emploi salarié pour se lancer dans la réalisation d’un projet qui ne tarderait pas à son tour à générer de la richesse.

1. Le revenu de base universel et inconditionnel : un filet de sécurité pour ceux qui sont à la recherche d’un emploi rémunéré.

 1.1. Pour les jeunes adultes qui souffrent le plus du chômage, une allocation Universelle d’Insertion (financée par une répartition différente du revenu de base entre l’enfance et les plus de 16 ans ) (3 ) s’ajouterait au revenu de base pendant cette période délicate de la vie où l’on doit étudier et apprendre un métier, acquérir une autonomie financière et s’insérer socialement. Avec le revenu de base et l’ allocation universelle d’ insertion on donne à chaque individu les moyens , de se former, d’acquérir des compétences professionnelles, d’exercer pleinement ses talents dans un monde marchand sans être contraint par le temps et par le manque de ressources financières qui conduisent, trop souvent, à accepter des emplois mal payés qui ne correspondent ni à sa formation, ni à ses goûts.

 1.2. Lier sécurité et flexibilité dans le déroulé de la carrière professionnelle avec la constitution d’un capital temps individuel.

Avec le nouveau paradigme du revenu de base, les ressources financières de l’individu ne dépendent plus seulement de l’exercice d’ un emploi rémunéré, d’un salaire. Avec le revenu de base et une assurance temps individuelle financée par une réaffectation de la cotisation chômage et la cotisation à une retraite complémentaire, on peut transformer le congé contraint ou subi (chômage partiel ou licenciement) en congé choisi sans rupture du contrat de travail ; le salarié avec l’entreprise dispose ainsi de la possibilité d’exercer ce droit à congé rémunéré. On permet à chacun de moduler son temps libéré tout au long de la vie pour réaliser un projet personnel, se reconvertir dans un autre secteur d’activité. Avec l’allocation à tous de ce « crédit temps » de l’ordre de 10 % des années d’activité, on contribuera très sensiblement à la fois à la flexibilité du marché du travail et à la diminution de la demande d’emplois par la création de nombreux postes de travail complémentaires.

Avec l’Allocation Universelle d’Insertion pour les jeunes adultes, et la constitution de ce capital-temps individuel, la discontinuité dans une carrière professionnelle n’est plus synonyme de précarité ou de marginalisation mais au contraire elle peut être source de valorisation.

A coté de ce traitement du chômage subi nous sommes convaincus que le revenu de base, par la sérénité qu’il induit, va aussi permettre à beaucoup de personnes d’oser réaliser le projet de leur vie et de créer de la valeur tout en libérant des emplois salariés qualifiés.

2. Avec le revenu de base l’énergie individuelle va se révéler et générer de nombreuses activités locales et de la richesse.

L’assurance d’un revenu plancher, variable avec la composition de la famille, va permettre de pérenniser et de développer des activités locales actuellement insuffisamment rémunératrices pour assurer les besoins matérielles d’une famille. Ainsi un couple de jeunes paysans ne sera pas contraint d’exercer une activité salariée complémentaire ; les deux adultes pourront, s’ ils le souhaitent, se consacrer entièrement à l’activité de la ferme et, à deux, la développer et commercialiser les produits par des circuits courts de distribution. Dans le même registre, des activités artisanales la petite épicerie de proximité, le bureau de poste retrouveront un équilibre économique.

Beaucoup de personnes pourront oser se lancer dans l’auto entrepreneuriat en développant une activité que l’on a toujours souhaitée exercer. Avec le revenu de base, c’est l’assurance de ne pas se trouver démuni, c’est aussi la possibilité d’avoir accès plus facilement à un crédit pour investir dans du matériel. A terme ce sont des milliers d’emplois qui seront ainsi créés, libérant aussi d’autres milliers d’emplois salariés ; c’est de la valeur ajoutée qui sera créée localement réduisant d’autant l’importation à bas coût d’objets qui deviendront économiquement réalisables sur place.

La question du travail pénible sera aussi relativisée. L’augmentation de la productivité dans ce secteur (automatisation) et la diminution du temps consacré à des tâches difficiles, par une réduction du temps de travail, rendu possible grâce au revenu de base ( 4), en introduisant par exemple des discontinuités dans l’exercice de cette activité, rendront supportable l’exercice de tels emplois et seront aussi génératrices de nouveaux postes de travail.

Enfin l’assurance de ce revenu socle va faire en sorte que des activités « marchandisées » comme la garde d’enfant, l’accompagnement des personnes âgées pourront être assurées partiellement ou totalement par des membres de la famille qui le souhaiteraient. En reprenant la main dans l’exercice de ses responsabilités familiales, le coût social de la garde d’enfant ( crèches, maisons de retraite, défiscalisation, etc...) sera allégé significativement. Si des postes de travail précaires disparaitront dans les services à la personne, des postes d’emploi qualifiés dans les secteurs tertiaires ou secondaires seront libérés.

En redonnant à l’individu la maîtrise de la conduite de sa vie nous sommes certains que les conséquences bénéfiques sur la société sont encore insoupçonnées. En diminuant l’intensité du travail subi et en le répartissant entre tous , en libérant le temps, en encourageant la création et les activités choisies et utiles pour l’ensemble de la communauté, tout le monde s’en portera mieux. En rendant autonome l’expression de la solidarité entre tous les membres d’une communauté politique, par la redistribution d’une partie de la richesse accumulée on soulage le budget de l’État et des différentes institutions politiques de nombreuses dépenses sociales, on libère un grand nombre d’agents publiques de tâches administratives de contrôle. L’État pourra mieux concentrer son effort vers l’éducation , la recherche fondamentale la santé et vers ses autres missions régaliennes.

Ce coup de main mensuel , inconditionnel et universel , de tous pour tous, sera très rapidement compensé, d’une part par la richesse créée en donnant la possibilité aux travailleurs salariés d’être aussi des créateurs et des entrepreneurs de leur propre projet, et d’autre part par la réduction des coûts dans le traitements des agressions que beaucoup subissent, dans les aides conditionnées en tout genre, dans une société où trop sont abandonnés, précarisés, stigmatisés ou exclus.

Le revenu de base , véritable dividende universel, permettrait de réorganiser harmonieusement nos sociétés en partageant d’une part une partie de la richesse produite et d’autre part les emplois salariés qualifiés.

Il redonnera à tous cette capacité à créer, à assurer les activités familiales, vitales pour l’épanouissement de l’individu.

Avec L’Initiative Citoyenne Européenne pour le revenu de base , si elle est signée par 1 million de personnes en Europe, la Commission Européenne sera tenue d’étudier la pertinence de ce nouveau paradigme.


(1) « cinq cents hommes politiques, leaders économiques et scientifiques de premier plan » se sont réunis en septembre 1995, à l’hôtel Fairmont à San Francisco. L’assemblée commença par reconnaître une évidence indiscutable - que « dans le siècle à venir (21° siècle), deux dixièmes de la population active suffiraient à maintenir l’activité de l’économie mondiale » Alors que faire pour gouverner les 80 % d’humanité surnuméraire dont l’inutilité a été programmée par la logique libérale ? La solution qui, au terme du débat, s’imposa, fut celle proposée par Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller de Jimmy Carter ) sous le nom de tittytainment. Il s’agissait de définir un « cocktail de divertissement abrutissant et d’alimentation suffisante permettant de maintenir de bonne humeur la population frustrée de la planète »

( « L’enseignement de l’ignorance » Jean Claude Michéa Editions Climats Pages41-42)

 

(2) Voir l’article sur le revenu de base et un diaporama sur le même sujet

 

(3 ) Voir l’article sur l’allocation universelle d’insertion avec son financement.

(4 ) Voir l’article sur la semaine de 4 jours et le revenu de base

 


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63 réactions à cet article    


  • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 09:42

    Karol, encore un petit nouveau né aujourd’hui ! Décidément, c’est une épidémie ! Agoravox est noyauté par le néolibéralisme ?

    Je note pour commencer,

    L’auteur écrit : ’’Si nous ne voulons pas que la prophétie cynique (voir ma note *), qui effleura dans le cerveau des membres de la fondation Gorbatchev, se réalise, alors il faudra bien, pour partager le travail rémunéré et diminuer le nombre de demandeurs d’emplois, faire en sorte qu’un revenu complémentaire d’existence assure la sécurité financière que tout citoyen est en droit d’attendre.’’

    Et pour soutenir cette relation de cause à effet saugrenue, l’auteur déroule sous nos yeux, non pas un raisonnement mais ce qui s’appelle une ’pétition de principe’ comme d’habitude dans les articles nés dans les chaudrons du libéralisme.

    La novlangue, c’est le retournement du sens. L’auteur veut nous vendre l’idée que c’est l’ombre qui déplace le marcheur.

    Si Les politiques de relance ou d’austérité ont montré leur inefficacité, c’est pour deux raisons : la relance par l’offre fondée sur la théorie grotesque du ruissellement est grotesque dans un contexte de surproduction, c’est clair. Quant aux politiques d’austérité, elle ne sont que des clones, parents pauvres des premières, puisque l’une et l’autre sont anti-keynesiennes.

    Les gains de productivité sont la propriété des travailleurs et du capital.

    Ils sont confisqués par le capital au détriment des travailleurs : c’est un abus de pouvoitr. Réclamer un revenu universel prélevé sur les plus-values, c’est cautionner cet abus de pouvoir et le préjudice fait aux travailleurs.

    La seule justice, c’est de d’utiliser les gains de productivité pour réduire la pénibilité du travail.

    Ce faisant, plus de personnes pourront accéder au travail, résolvant du même coup le chômage dont les taux excessifs sont dus à un choix historique, délibéré et consensuel entre le patronat et des syndicats.

    note * : cette citation je l’ai postée là il y deux jours, là :

    • Karol Karol 1er juin 2013 10:10

      C’est étonnant mais je souscris totalement à votre affirmation : « les gains de productivité sont la propriétés des travailleurs et du capital ». « ils sont confisqués par le capital au détriment des travailleurs » c’est bien là le problème.Je propose de redistribuer cette richesse confisquée par quelques uns avec un revenu de base inconditionnel et universel qui contribuera à redonner aux travailleurs les moyens de reconstruire un rapport de force pour récupérer des gains de productivité. Un chômeur ou un travailleur précaire à mi-temps est bien trop fragile pour inverser cette situation.
      En tout cas je ne pense pas être noyauté par le néolibéralisme car j’ai toujours lutter contre.
      Cordialement.


      • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 11:05

        Dommage que vous n’ayez pas lu jusqu’au bout !

        J’ai ajouté à la phrase que vous avez relevé, ceci qui fait toute la différence entre nous :

        ’’Réclamer un revenu universel prélevé sur les plus-values, c’est cautionner cet abus de pouvoir et le préjudice fait aux travailleurs.’’

        A qui allez vous réclamer un RU ? Et qui va vous distribuer cet argent volé ? Réfléchissez, voyons !

        Votre article n’est basé que sur le principe : ’la fin justifie les moyens’ et la fin, c’est in fine et quoi que vous en disiez, le renforcement de l’exploitation des travailleurs par le capital !

        C’est cela, votre argumentaire, que j’ai qualifié de pétition de principe.


      • Karol Karol 1er juin 2013 11:57

        Devant votre jugement sans appel, je vois que j’ai raté mon examen de bon anti-capitaliste. Je me retire humblement dans ma coquille avec mes incertitudes et mes questionnements sur cette société terriblement injuste. Et je ne vois toujours pas comment vous faites pour répartir cette richesse injustement préemptée par quelques uns.


      • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 12:00

        Si vous ne voyez pas, laissez parler ceux qui voient.

        Et ils sont légions : Sapir, Généreux, Lordon, etc, etc.


      • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 12:06

        Ps : apprenez que les CV anonymes n’ont ici aucune valeur ni sens sinon de déclarer pour le pseudo signataire, qu’il est un adepte des arguments d’autorité. Et quand on use des arguments d’autorité, on pratique les attaques ad’hominem qui n’en sont qu’une variante.

        Les seuls CV valides sont ceux de personnalités publiques ou des personnes qui se déclarent spécialistes dans un domaine et s’expriment dans ce domaine. Par exemple, un titre d’ d’ingénieur ne confère aucune autorité pour parler politique.


      • Karol Karol 1er juin 2013 12:20

        Devant tant d’intolérance et de mépris je me retire... Je vais continuer à lire Lordon, Sapir et tous les autres....


      • antitroll antitroll 1er juin 2013 13:23

        monsieur karol, vous laissez surtout pas intimider par un riche de gauche teigneux qui défend son stock de fric plus hargneusement que le faisait harpagon. 

        ici, sur agoravox, vous êtes bien au bon endroit pour parler du sujet de votre article. 
        mais attendez-vous à des réactions d’individus incapables de la moindre empathie pour les exclus, pour les miséreux. 
        pire encore, le spécimen stalinien qui cherche à vous imposer ici son point de vue en parle avec mépris. 
        ce qui le rend méprisable, et vous autorise à le mépriser.
        il croit que son autorité qu’il tire des principes de raoul vaneigem va imposer le silence à ses opposants. 
        son secret : persuader les gens qu’ils sont coupables, ou ridicules, et le plus souvent les deux. 
        quand on le place devant ses contradictions, stigmatiser ses contradicteurs est une constante de son esprit narcissique et approximatif, qu’il assimile à un universalisme, composé en réalité de ses seules croyances.


      • Karol Karol 1er juin 2013 16:11

        Merci pour vos encouragements. J’ai eu peur de ne pas être à la hauteur pour aborder des sujets politiques et sociaux.


      • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 18:15

        Karol, en montrant que pour lui, c’est le dernier qui parle qui a raison, nous prouve qu’il est influençable et que seuls comptent les arguments d’autorité.

        Bah ! Je l’avais deviné à la seule lecture de son billet.


      • Loup Rebel Loup Rebel 2 juin 2013 11:48

        « Par exemple, un titre d’ingénieur ne confère aucune autorité pour parler politique »

        Sans doute allez-vous encore mal le prendre, JL, mais avouez que dire ça à l’auteur de ce billet vous place en contradiction avec vous-même, l’informaticien à la retraite. Pour ne pas dire en totale imposture.

        Par exemple : être informaticien ne confère aucune autorité pour parler politique, et pas d’avantage pour fustiger un auteur qui parle de politique.

        Et encore moins pour parler de psychopathologies, ou de maladies auto-immunes.

        Seriez-vous un imposteur frustré, qui en guise d’arguments, ne fait que se gausser en déclarant péremptoirement ses contradicteurs dans l’imposture ?

        Bonne journée smiley


      • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 12:00

        Décidément, Rebel,

        vous n’en ratez pas une.

        J’ai fait la distinction entre arguments d’autorité et arguments. Mais il semble que vous n’en soyez pas capable. L’argument d’autorité typique c’est un maire qui prononce un mariage. L’argument c’est la personne dans la salle qui dit : ce mariage n’est pas possible, le prétendant est déjà marié. N’importe qui peut argumenter, et légitimement. Mais se parer d’un titre invérifiable n’a d’autre buts que de craner ou de faire usage d’autorité. Vous comprenez ? J’en doute.

        Et là, je vais utiliser à contre emploi un argument d’autorité : cette incapacité dont vous faites preuve, de la part d’un psychanalyste auto-déclaré est particulièrement incapacitante, pour ne pas dire : révélatrice.

        A bon entendeur, salut.


      • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 12:41

        Loup Rebel,

        où avez vous vu que je parlais des maladies auto-immunes ? Ne serait-ce pas là, par hasard  ?


      • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er juin 2013 10:20

        À l’auteur :
        Un Revenu de Base financé par la FISCALITÉ ou

        un Dividende Universel financé par l’ÉPARGNE ?

        Lire, SVP :
        Refondation du Capitalisme & Dividende Universel
        ou/et
        http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/ ... cerite.pdf

        Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

        Ce projet de « Refondation du Capitalisme et de création d’un Dividende Universel » se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

        Objectif Principal :
        Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique
        Par un effort préalable d’épargne soutenu, les « démunis » (par opposition aux « nantis ») acquerront collectivement des actions du capital des entreprises du secteur marchand, banques incluses.
        Cette participation au capital pourra être minoritaire (minorité de blocage) ou majoritaire.

        Objectifs Spécifiques :
        I)
        Transformer le « capitalisme ordinaire » en un véritable 
        Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
        Les représentants des « démunis », démocratiquement élus, géreront ce patrimoine financier de manière à infléchir Recherche, Développement, Production & Commercialisation des entreprises contrôlées : Refondation du Capitalisme.
        II)
        Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un 
        Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage ainsi que celui de la « lutte des classes ».
        II.1)
        À terme, les profits des entreprises sous contrôle des « démunis » seront partiellement distribués à l’ensemble des « démunis » sous forme de Dividende Universel.
        II.2)
        a) Ceux qui le souhaiteraient pourraient s’arrêter de travailler et se satisfaire du Dividende Universel.

        b) Ceux qui souhaiteraient gagner plus que le seul Dividende Universel pourraient travailler dans l’économie marchande et, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans être accusés d’exploiter qui que ce soit.
        II.3)
        Si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande, celle-ci s’effondrerait totalement et, avec elle, le patrimoine accumulé des « démunis » deviendrait stérile et interdirait le bénéfice du Dividende Universel.


        • Bur K Bur K 1er juin 2013 11:46
          @ Jean Pierre Llabrés, 

          Vous dites : si plus personne ne souhaitait travailler dans l’économie marchande... 

          Vous n’avez pas tort de soulever cette hypothèse ; il convient d’en discuter. 

          Mais pensez-vous que le nombre des inconditionnels de l’âpreté au gain puisse diminuer au point d’en arriver à cet extrême ?

          Plus personne, dites-vous ? Répondez franchement, même vous ?


        • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 1er juin 2013 11:58

          Par Bur K (---.---.---.21) 1er juin 11:46

          Personnellement, je souhaiterais gagner bien plus que le seul Dividende Universel et continuerais de travailler dans l’économie marchande pour, éventuellement, y gagner des rémunérations faramineuses sans être accusé d’exploiter qui que ce soit [en raison de l’existence du DU permettant à quiconque de se refuser à « être exploité »].


        • Bur K Bur K 1er juin 2013 13:38

          Merci pour votre sincérité.

          Si vous avez cette réaction, ça laisse beaucoup d’espoir pour que nombre d’autres citoyens réagissent comme vous. 

          En tout cas, j’en ai la conviction, car l’homme – à quelques exceptions près – a plus besoin de se sentir utile que riche. C’est aussi ce que disait Marx.

        • foufouille foufouille 1er juin 2013 10:38

          ca depend du montant
          trop faible et le patronat sera heureux


          • Bur K Bur K 1er juin 2013 11:27

            Bonjour Karol, 

            Votre billet vient s’ajouter – à la bonne heure ! – à ceux déjà publiés sur agoravox, pour une cause juste et profondément humaine.

            Les opposants les plus hostiles à cette mesure humanitaire pour lutter contre l’exclusion et la pauvreté avancent des arguments de clivage politique, droite-gauche, libéralisme-dirigisme, bref, clivage entre deux doctrines purement idéologiques, au détriment de la raison humanitaire. 

            Faire preuve d’empathie pour les femmes et les hommes éliminés du système du fait des gains de productivité est en effet une qualité oubliée dans la politique des gauches et compagnie. Alors si les libéraux défendent cette cause, sur ce point je me rallie à eux, comme je peux m’en désolidariser pour d’autres causes ou valeurs. Idem pour les idéaux et objectifs promus par quelque parti politique que ce soit.

            Pour le financement de ce revenu de base, des économistes d’obédiences plurielles ont proposé plusieurs scénarios. La mise en place de cette solution pour réduire les ravages sociétaux engendrés par la pauvreté ne laisse donc que l’embarras du choix. La question est de savoir qui paiera, parmi les producteurs de richesses : les esclaves, ou leurs maîtres ?

            Merci pour ce nouveau petit coup de marteau répété sur le clou du Revenu de Base qui finira bien, souhaitons-le, par s’enfoncer dans le crâne des irréductibles ennemis des « privés d’emplois », jusqu’à les stigmatiser, les accusant de fainéantise

            Bonne journée à tous.




            • cevennevive cevennevive 1er juin 2013 16:44

              Salut Bur K ! Respect !


              Ce fameux clivage « gauche vs droite » que l’on oppose à toutes les opinions sociales m’énerve au plus haut point.

              Cordialement.

            • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 18:18

              ’’des économistes d’obédiences plurielles’’ stipendiés par le Medef ou leurs rentes, leurs actions et autres outils de spoliation des travailleurs ont dit que, ’’oui le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands.


            • Philippe VERGNES 1er juin 2013 19:35

              Par JL : « ’’des économistes d’obédiences plurielles’’ stipendiés par le Medef ou leurs rentes, leurs actions et autres outils de spoliation des travailleurs ont dit que, ’’oui le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands." »

              Alors il ne faut pas hésiter une seule seconde à le mettre en place, car cela signifie exactement l’inverse de ce que ces économistes, à la solde du Medef etc., ont pu dire.

              Autrement dit, si le Medef a peur du revenu de base pour payer des économistes afin qu’ils fassent une telle déclaration, c’est un argument de plus en faveur de son adoption. Un argument de poids qui plus est.


            • foufouille foufouille 1er juin 2013 20:01

              le RU du MERDEF est a 400€, voire moins
              c’est bon pour eux a ce niveau


            • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 20:04

              @ Vergnes :

               ????

              Vous pouvez expliquer ce que vous avez voulu dire ?


            • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 20:06

              Allez Vergnes, je vous aide : je faisais du second degré suit à Bur K qui a dit : ’’Pour le financement de ce revenu de base, des économistes d’obédiences plurielles ont proposé plusieurs scénarios.’’

              Vous comprenez, maintenant ?


            • Philippe VERGNES 1er juin 2013 20:26

               smiley smiley smiley

              Vous êtes d’un tel humour JL que j’en suis tout « défrisé » !

              Aussi, ce que je vous réponds est bien juste : si des économistes à la solde du Medef « stigmatisent » le revenu de base ; alors, il ne faut pas perdre une seconde pour l’adopter.

              Vous comprenez mieux, maintenant ?


            • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 20:32

              @ Vergnes,

              Où avez-vous vu des économistes du Medef stigmatiser le RU ?

              Décidément, l’un de nous deux comprend tout de travers.


            • Philippe VERGNES 1er juin 2013 20:56

              Bhein... c’est vous qui le dîtes !

              Je copie/colle votre message ci-dessus, par JL (---.---.---.29) 1er juin 18:18 : « ’’des économistes d’obédiences plurielles’’ stipendiés par le Medef ou leurs rentes, leurs actions et autres outils de spoliation des travailleurs ont dit que, ’’oui le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands." »


            • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 21:20

              Vergnes,

              continuez à jouer au con si ça vous chante, aussi longtemps que vous voudrez, mais ne comptez pas sur moi.


            • Philippe VERGNES 1er juin 2013 22:10

              @ JL,

              Par JL (---.---.---.29) 1er juin 21:20 : « Vergnes, continuez à jouer au con si ça vous chante, aussi longtemps que vous voudrez, mais ne comptez pas sur moi ».

              Je ne joue pas au con, je lis ce que vous écrivez et j’y réponds. Or, en résumé vous dîtes : « des économistes à la solde du Medef « stigmatisent » le RU ».

              Si tel est le cas, alors le RU est une bonne chose parce qu’une solution « attaquée » de la sorte par le Medef est forcément une bonne solution. Si ce n’est pas ce que vous avez voulu dire, quel était donc le sens de votre commentaire que j’ai copié/collé par deux fois ci-dessus (par JL (---.---.---.29) 1er juin 18:18) ???


            • antitroll antitroll 1er juin 2013 22:20

              monsieur karol, vous le savez sans doute, vous pouvez cliquer sur le lien signaler un abus si vous considérez qu’un commentaire viole la charte, ou est insultant.

              faut pas hésiter smiley

              bonne soirée.


            • philouie 1er juin 2013 22:40

              signé Loup Rebel


            • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 07:38

              Bonjour Philouie,

              Cette phrase que j’ai citée est attribuée à Lacordaire : « Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c’est la liberté qui opprime, c’est la loi qui affranchit.  »

              Je ne suis pas croyant ; le psychologique et la politique sont deux de mes ’dadas’ qui se nourissent mutuellement par des allers et retours intellectuelspermanents.

              Vous avez noté la signature ci-dessus de LR, et de toute évidence vous avez vu juste. Il pourra encore pleurer qu’on parle de lui ’dans son dos’, un grand classique de la mauvaise foi.

              Mauvaise foi : vous aurez noté que PV (qui lui aussi va pouvoir pleurnicher !) est en manque de carburant et vient ici faire du foin (*). Lui si disert sur la façon dont il convient d’interpréter ses propos s’accroche ici comme un chien enragé sur son os, à sa première interprétation idiote de ma phrase écrite au second degré et qu’il voudrait imposer à tous. Il a cru que j’ignorais le sens de stipendié, et s’est jeté sur moi comme la misère sur le bas clergé.

              Sur ce sujet, je citerai ici Racamier : ’’La conduite perverse et se prépare ; sans public, la perversion narcissique n’est rien  ’’ . PV est ci-dessus entré en représentation : il vient donner à voir au public le spectacle d’une joute entre lui et JL, à l’issue de laquelle il aura toujours comme échappatoire la possibilité de déclarer qu’il s’est livré sous vos yeux et en live, ’mesdames et messieurs’, à une expérimentation.

              (*) ’Faire du foin’ est une expression qui signifie faire du raffut pour un rien.

              Cordialement.


            • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 08:54

              @ Philouie,

              la citation extraite de l’ouvrage de Racameir est : ’’La conduite perverse se projette et se prépare ; sans public, la perversion narcissique n’est rien  ’’

              En gras le mot qui manquait.


            • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 09:16

              @ Vergnes,

              non, en résumé je ne dis pas : ’« des économistes à la solde du Medef « stigmatisent » le RU ».’,

              je dis précisément le contraire.

              Je cite mon premier post : ’des économistes d’obédiences plurielles’’ stipendiés par le Medef ou leurs rentes, leurs actions et autres outils de spoliation des travailleurs ont dit que, ’’oui le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands.’

              J’ai mis en gras le ’résumé’

              Et tout mon discours et mes arguments tournent autour de cette considération.

              Vous êtes bouché ou vous le faites exprès ?

              Continuez à vous ridiculiser, je m’en moque.


            • Philippe VERGNES 2 juin 2013 10:27

              @ JL,

              Ce dernier message à l’avantage d’être plus claire que vos attaques ad hominen proférées ci-dessus en premier ressort.

              Donc, si je vous comprends bien, en résumé vous ne dîtes pas que « des économistes à la solde du Medef « stigmatisent » le RU ». Or, connaissant vos positions sur le RU, j’avais bien compris que ce n’était pas ce que vous souhaitiez exprimer, mais que c’est pourtant bien ce que vous avez fait (= paradoxe).

              Je décortique les expressions de votre commentaire que vous avez souligné en gras pour plus de clarté :

              (1) des économistes

              (2) stipendiés par le Medef

              (3) ont dit que

              (4) le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands.

              Inutile d’expliquer le (1) tout le monde le comprend.

              Le (2) : le participe passé, adjectif ou substantif « stipendié » signifie : au sens commun, (Celui, celle) qui reçoit une solde, qui est payé pour accomplir une tâche ; au sens péjoratif ou figuré : (Celui, celle) qui est payé pour accomplir une basse besogne.

              Donc le (1) + (2) se résume ainsi : « des économistes à la solde du Medef » ou « des économistes accomplissant une basse besogne pour le Medef », etc.

              Le (3) est parfaitement clair et (1) + (2) + (3) = « des économistes à la solde du Medef on dit que », etc.

              Pour le (4), cela pose une difficulté supplémentaire puisqu’il faut y appliquer un raisonnement déductif logique : si des économistes payés par le Medef déclare que « le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands » ; alors il y a tout lieu de penser que le RU est une très bonne chose, car il serait naïf de croire que le Medef perçoit ses adhérents comme des esclavagistes.

              En effet, si tel était le cas (Medef = esclavagiste), alors le Medef ferait la promotion du RU, mais si tel n’est pas le cas, alors le Medef « stigmatise » (en le diabolisant) le RU.

              Les questions qui découlent de ce raisonnement sont les suivantes : le Medef représente-t-il un « club » « d’esclavagiste » ? OUI ou NON ?

              Si oui, se perçoit-il comme « esclavagiste » ?

              Si non, qui sont les « esclavagistes » désignés par le Medef ? etc., etc., etc.

              Pour avoir lu beaucoup de vos commentaires sur le sujet, je pense que vous devez considérer le Medef comme des « esclavagistes », autrement dit vous répondez OUI à la première question, sauf que dans ce cas-là, il faut tout de même creuser un peu le sujet et se demander ensuite si le Medef se perçoit comme « esclavagiste », car de cette réponse dépend leur position sur le sujet du RU.

              Pensez-vous réellement que le Medef puisse se voir comme « esclavagiste » ?

              A croire votre réponse, apparemment OUI.

              Moi, je dis que le Medef ne se voit pas comme « esclavagiste » (c’est d’ailleurs pour cela qu’il défend aussi vigoureusement ses intérêts au détriment de celui des travailleurs et peut se permettre d’agir comme un « esclavagiste ») et que dans ces conditions, s’il annonce que « le RU est le meilleur moyen au service des esclavagistes pour spolier les travailleurs et remplacer les Services publics par des services marchands », alors il « stigmatise » le RU. Donc, adoptons-le !

              Cependant, ayant appris à vous connaître depuis mon premier billet sur lequel vous êtes intervenu et le « charmant » accueil digne d’un hystérique dégénéré que vous m’aviez alors réservé, je doute fortement que vous soyez capable de suivre ce raisonnement qui demande un peu plus de réflexion que l’analyse simpliste que vous en faites.


            • philouie 2 juin 2013 10:31

              JL,

              J’ai oublié de citer parmi les thèmes que nous avons rencontrer celui de la perversion de langage, c’est à dire non plus le refus du non du père mais le refus du « nom du père » en ce sens que le langage met à jour l’ordre symbolique qui nous inscrit dans le réel : le féminin et le masculin ayant dans cet ordre symbolique une place qui n’a rien à envier au haut et au bas ou au bien et au mal.

              Quoiqu’il en soit, ces différents thèmes que je rassemble, non pas en raison d’une signification commune mais simplement parce qu’ils proviennent de la même source, me conduit à penser que le « Revenu Universel » est alors une forme de régression infantile visant à rester accroché au sein maternel représenté par l’état nourricier.

              La où la volonté éducative doit conduire à l’autonomie, c’est à dire l’expression de la liberté dans la responsabilité, la solution du Revenu Universel vise à maintenir le peuple dans une forme de dépendance où l’espoir de la tétée brise en lui tout sentiment de révolte.

              Il s’agit, une fois de plus, de la logique du consommateur, en place de celle de citoyen.


            • Francis, agnotologue JL 2 juin 2013 10:57

              @ Philouie,

              oui, je suis à 100% d’accord avec cette analyse.


            • philouie 2 juin 2013 22:17

              A mon sens, le fond du problème du RU, viendrait qu’il n’aurait d’Universel que le nom : il augmenterait la fracture Nord/Sud et favoriserait ceux qui tirent leur fortune du différentiel de richesse entre pays développés et pays en voies de développement : Le Bangladesh , un des endroits les plus pauvres du monde d’où certains profitent de la pauvreté pour s’enrichir.

              On aurait un monde à deux niveaux, comme dans « Soleil Vert », les pays riches qui vivent dans l’oisiveté et le divertissement, et un quart monde qui marne et qui produit, pendant qu’un système sécuritaire ultra-perfectionné ferait en sorte que ces mondes ne se rencontrent pas.


            • Francis, agnotologue JL 3 juin 2013 09:25

              @ Philouie,

              ’’ (le RU ) augmenterait la fracture Nord/Sud et favoriserait ceux qui tirent leur fortune du différentiel de richesse entre pays développés et pays en voies de développement’’

              Oui, à condition que nous puissions continuer à exploiter le Sud. Mais cela ne va probablement pas durer.

              Et si nous ne pouvons plus exploiter les pays du sud, alors ce RU agira sur notre économie comme de la mauvaise graisse, et notre société éclatera entre une classe très riches d’un coté, et de l’autre, une plèbe qui n’aura le choix qu’entre la misère (un RU insuffisant pour autre chose que la bouffe et le loyer misérable) et l’esclavage, il faudra bien que quelqu’un paie pour les riches et l’entretien des oisifs.

              Le seul remède à cela c’est une meilleure répartition du travail et des revenus.


            • viva 1er juin 2013 13:01

              Sur le principe le revenu de base est un projet interressant. Peut être arrive t il trop tôt dans le débat politique ?

               L’économie est sous tension, les citoyens profondément divisés. 
              Il y a tellement de choses simples qui pourraient être faites et qui pourtant ne le sont pas.

              Ce qui empéchera à court terme la mise en place de ce revenu n’est ni plus ni moins que la distribution d’argent en contrepartie de rien.

               Les systèmes sociaux sont en train d’être laminé, ils sont pourtant utile même si parfois mal géré parce qu’il y a des surcotisants et des non cotisants.

              Conservons déjà l’assurance maladie, les retraites, l’école et les services publics gratuit ce sera déjà pas mal.



              • viva 1er juin 2013 13:19

                Il ne faut non plus se faire d’illusion, les financiers chercheront à capter cet argent, le propriétaire bailleur, augmentera le prix des loyers, le commerçant ces prix au détail, les assurances, les mutuelles feront de même......


                Cet argent se retrouvera assez rapidement dans d’autres poches ...

                • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 18:32

                  Bonjour viva,

                  vous avez tout compris.


                • miha 1er juin 2013 13:47

                  Voici le lien vers l’initiative citoyenne européenne au sujet du revenu de base :

                  http://basicincome2013.eu/ubi/fr/signer-initiative/

                  C’est plus qu’une pétition, c’est une sorte de votation ; il est donc demandé un numéro de carte d’identité ou de permis de conduire. (un peu comme si vous votiez par internet)


                  • viva 1er juin 2013 14:51

                    Je vais le faire ... 


                    • cevennevive cevennevive 1er juin 2013 16:37

                      Monsieur Karol,


                      Courage ! Ne vous retirez surtout pas ! Faites front au contraire !

                      Nous sommes bien nombreux à avoir les mêmes aspirations que vous ici. Mais vous avez à faire à notre JL, le plus féroce adversaire du RU, qui démolit toujours et chaque fois, l’argumentation des partisans, sans varier d’un iota...

                      Pour ma part, je crois qu’il aboie beaucoup, mais ne mord pas.

                      Merci pour cet article, et surtout, persistez !

                      Cordialement.

                      • Karol Karol 1er juin 2013 17:55

                        Merci pour les encouragements à continuer.
                        Cordialement.


                      • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 18:24

                        Merci cevennevive , d’admettre que je démolis toujours et chaque fois, l’argumentation des partisans du RU.

                        Sans varier d’un iota ? Dans ma détermination, oui. Dans mes arguments ? Vous manquez de perspicacité : j’essaie de varier, parce que je déteste me répéter. Et je vous assure, ici, c’est dur.


                      • soi même 1er juin 2013 16:48

                        Question, comment sortie du gouffre quant il y a mort d’eau, Ce n’est pas le revenue de base qui doit être posé en priorité, c’est le partage du travail.
                        Car qu’elle est cette logique de voir d’un coté, de plus en plus de chômeur sur le carreaux et de l’autre la pressurisation à outrance de salarié à qui non seulement on leurs demande de faire des heures supplémentaires, de sacrifie une partie de leurs salaires, et la réalité de la situation qui est qu’il y a des volontés et des forces en œuvre qui opère pour tue l’emploi
                         
                        La mort programmé du travail :

                        https://www.youtube.com/watch?v=P7G4MZnDLJM

                        France 3 La mise à mort du travail Partie 2 - YouTube
                        La Mise à mort du travail. 1) La Dépossession - 2) L’Aliénation - 3) La Destruction. Un film de Jean-Robert Viallet. 2009 - France - 68 minutes - 3 épisodes - HD ...

                        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 18:31

                          Peine perdue, soi-même,

                          on a affaire à des idéologues, des charlatans et des gens qui ne voient là qu’une occasion d’augmenter leurs revenus.

                          Ils ne lisent pas les arguments, ni les liens, ni rien qui soit un peu intelligent et qui dérangerait leurs baratin ou leurs espoirs.

                          Le RU est le meilleur moyen de flinguer les classes moyennes tout en faisant que les pauvres ne prennent pas des fourches pour trucider les riches. En somme, un projet commun au FN et aux libéraux.


                        • cevennevive cevennevive 1er juin 2013 19:31

                          Bonjour notre JL préféré,


                          Vous avez tort, en ce qui me concerne. Je lis toujours très soigneusement ce que vous dites sur le RU, et je trouve certains de vos arguments assez justes d’ailleurs.

                          C’est le « tout à jeter » qui me gène. Et aussi votre trop grande propension à colorer politiquement ce RU, pour en faire une machine infernale qui profiterait seulement aux financiers, aux patrons et aux diaboliques instincts des rois du fric.

                          Il me semble qu’une grande partie des injustices qui règnent autour de nous disparaîtrait. Mais je regrette un peu que votre constance et votre opiniâtreté vous mettent dans le camp des rigides au coeur dur.

                          Je ne crois pas que cela soit le cas. C’est juste une armure (contre quoi ?)

                          Bonne soirée. 

                        • Francis, agnotologue JL 1er juin 2013 19:40

                          cévennevive,

                          il faut savoir, et c’est un fait historique et avéré, que le Medef et les syndicats ont fait le choix du chômage au profit - si l’on peut dire ! - des salariés.

                          Tout comme les dirigeants d’avant guerre avaient choisi le déshonneur pour éviter la guerre et ont eu la guerre et le déshonneur, les syndicats on choisi la collaboration pour préserver les emplois et ont perdu leurs âmes et les emplois.

                          Mes arguments ne changent pas d’un iota ? En effet, je persiste et signe.


                        • philouie 1er juin 2013 22:59

                          JL,

                          Je n’ai aucune appétence ni pour le politique ni pour l’économique ; mes sujets de prédilection sont le religieux et le psychologique.

                          Mais je vois que les sujets que nous avons traversé dans notre dispute, vous et moi avec quelques autres, sont liés :
                          Le revenu universel, l’anarchie (ou la vrai démocratie), la France sans chef, le libéralisme, les insulteurs, mais aussi la négation de la négation, c’est à dire le refus du non du père et de la castration symbolique ont à voir avec ce que vous dites quand vous dites que c’est la liberté qui opprime et la loi qui protège.

                          Cordialement.


                        • soi même 2 juin 2013 15:09

                          @ JL, il serait temps que tu sortes de ton égoïté de la lutte de classe, et voir ce que d’autre on proposer comme réponse...


                        • Peretz1 Peretz1 1er juin 2013 19:09
                          • J.L a raison. Karol n’est pas le seul a cultiver le sophisme. Il oublie qu’à la base de l’économie il y a la rémunération du travail. Puisque dans notre monde certains gagnent de l’argent sans travailler, il devrait être possible de généraliser ce système...on est en plein fantasme. La seule chose à faire c’est d ’augmenter le pouvoir d’achat des classes défavorisées. Tout le reste, en particulier enrichir les grandes entreprises, n’est que littérature. Là est la logique économique, ce que je me permets de confirmer dans mon bouquin « En finir avec les crises et le chômage » L’auteur pourrait s’en inspirer plutôt que de reprendre à son compte des idées saugrenues, pleines de bonnes intentions, qui font florès tous les 10 ans.

                          • Loup Rebel Loup Rebel 1er juin 2013 19:41

                            Bonjour,

                            Je passe par ici, alors je mets mon grain de sel. Mon petit coup de marteau sur le clou, comme dit Bur K.

                            Je salue au passage l’auteur.

                            Franchement, Peretz1, venir faire la pub ici pour votre bouquin en contrepoint d’un auteur que vous jugez mal, selon vos critères personnels totalement dénués d’objectivité, vous avouerez que c’est « petit ». Surtout venant de vous, avec les valeurs démocratiques que vous défendez, bien maladroitement malheureusement (je défends les mêmes, dans les grandes lignes).


                          • cardom325 cardom325 1er juin 2013 19:48

                            Bienvenue Karol, ne vous laissez pas impressionner par les commentaires, qu’ils soient positifs ou négatifs. Quand on propose un premier article, on a toujours l’impression que ce qui sort de notre cerveau est tellement clair qu’il sera partagé par l’ensemble des lecteurs . Hélas, ou heureusement , la pensée humaine est multiple
                            Vous ne manquerez pas de vous faire traiter d’ahuri, d’abruti , voir pire . Que cela ne vous empêche pas de continuer à partager vos réflexions et à vous enrichir de celles des autres

                            Cordialement


                            • cardom325 cardom325 1er juin 2013 19:51

                              une dernière chose : la seule idée d’un revenu de base donne de l’urticaire à quelques uns sur ce site , alors je vous plusse rien que pour cette joie sans cesse renouvelée


                              • Karol Karol 3 juin 2013 08:43

                                Merci de m’encourager à récidiver. Cordialement.


                              • Peretz1 Peretz1 1er juin 2013 23:10

                                Lou Rebel. C"est malheureusement courant de la part d’une catégorie de frustrés qui en guise d’arguments, car ils n’en ont pas, ne font que fustiger les personnes. Je vous renvoie vos compliments démocratiques. Quant à mon bouquin, je ne suis pas le premier auteur sur Agoravox à essayer de faire passer un message citoyen à d’autres citoyens. En l’occurrence il est destiné à la jeune génération pour leur donner un peu d’espoir dans leur avenir ; de la part d’un vieux retraité.


                                • Loup Rebel Loup Rebel 2 juin 2013 11:18

                                  Peretz, vous faites allusion à qui et qui, en parlant des frustrés qui fustigent les personnes en guise d’arguments ?

                                  Qui sont les frustrés qui fustigent, et qui sont les personnes fustigées, dans le cadre de ce billet et des commentaires ?

                                  Merci de préciser votre pensée, parce que là, j’ai des doutes. On ne sait pas qui fustige qui.


                                • thepouet 3 juin 2013 19:11

                                  L’économie procède-t-elle d’un principe de fraternité, serions nous un tout, une grande famille « humanité » ? Nous le sommes, assurément, mais dans quel état ?

                                  Bien entendu, cette, utopique direz-vous, idée de l’être humain conduirait à poser les questions économiques comme se réduisant à la façon, justement, la plus « économique » physiquement de parvenir à ce que nous déterminerions ensemble d’une équation besoins / possibles. L’évidence dans ce monde aux paradigmes utopiques ( ?) serait alors d’appliquer partout où c’est possible le fameux « principe de moindre action » cher à Leibniz. J’aime particulièrement cette notion qui devrait être le paradigme physique premier guidant l’économie, pour libérer l’homme des contraintes matérielles.

                                  Bien sûr, c’est un paradigme différent qui dirige, le profit à outrance.

                                  Il s’agit de faire de l’argent d’abord, coûte que coûte, l’utilité intrinsèque du moyen importe peu, la déconnexion de l’économie physique est telle qu’on ose accepter sans réagir le terme d’activité économique quand en réalité il ne s’agit que de frétillements spéculatifs relevant plus du casino que d’une poussée des indices de niveau de développement, de recul de la pauvreté ou de n’importe quoi qui peut être appelé bien commun, ou « économie ».

                                  Des milliers de milliards pour jouer au poker, et si peu consacrés à améliorer les conditions de vie.

                                  Tout ceci est inexorable si on continue à faire l’autruche sur ce qui s’est passé depuis l’explosion des accords de Bretton Woods, le 15 août 1971.

                                  La dérégulation de la City sous Thatcher en 86,87 et l’abrogation du Glass Steagall en 1999, sont des petites cerises sur le gâteau, l’une pour chauffer la casserole dans laquelle nous sommes tous, et l’autre pour bien bien bien fermer le couvercle !

                                  En effet, accepter un système financier dans lequel la valeur de l’argent n’est plus fixe (1971) détourne fatalement les priorités physiques de l’économie, et les capitaux avec. Une économie d’abord spéculative, devient létale à un degré ou un autre, tôt ou tard.

                                  C’est cela, le vers dans le fruit, l’argent est « aimantée » autrement, le problème épistémologique, c’est cette tare systémique vieille de 42 ans, qui a entraîné ruine, désolation et pillage dans les PED, un chômage massif en occident, des salaires de misères, ( merci la course aux court terme et gains immédiats), la création massive d’un argent toujours plus fictif ( les dérivés sont passés de 5 à 750 mille milliards de $ en 20 ans, ils sont complètement cinglés !), argent fictif pas seulement, argent toxique parfois, de la bonne bulle, du bon vieux Riba à coup sûr, qui par nature, ne peut servir des projets de l’économie physique (cad notre mieux être) sauf à toujours s’y immiscer pour y introduire de « rentables » bien qu’inhumaines ou absurdes mesures.

                                  Donc, on laisse perdurer ce système monstrueux, mieux, on ne le voit pas dans ses perversions, nous contentant de le dénoncer de façon commode et passe partout le capitalisme et sous ce couvercle on invoque un RU ?

                                  Mouai …

                                  « Qu’est-ce qui peut assurer un avenir décent aux générations suivantes ? »

                                  La réponse est complexe, multiple selon que vous soyez coco, capitalo, écolo, décroissant, rien, droito, gaucho, et tous ceux que j’oublie, mais à un moment, à un niveau quelconque, on va devoir réaliser que l’argent ne se mange pas, et que ce qui mesure le vrai niveau de développement d’un pays, c’est au niveau de l’économie PHYSIQUE, réelle, que ça se passe, le reste est enfumage et lavage de cerveau, point barre. Que signifie que le CAC 40 se porte à merveille au milieu de 10 millions de pauvres ?

                                  L’idée du RU, c’est magnifique, mais pour quelles raisons un système injuste au niveau de ses paradigmes ( le deuil du long terme l’humanité fera ) produirait-il un système plus juste (RU) ?

                                  Un pas en avant, et bientôt deux en arrière ? Je souhaite de tout cœur que ce ne soit pas cela.

                                   

                                  Ce qui est de l’ordre du long terme, des infrastructures en général,de tout ce qui demande des dizaines d’années pour la conception, réalisation, le financement, tout ce qui aurait besoin de CREDIT dans un autre système financier, redonnant un sens à l’argent et du travail aux gens ( C’est ça, un nouveau Bretton Woods ), toutes ces considérations là, qui pourtant construisent l’avenir, sont laissées de côté lorsqu’on propose de ne pas parler banques, Glass Staegall, Crédit Public, cad nouveau Bretton Woods et économie physique.

                                  Et donc, je me demande quel gâteau peut-il bien rester à partager, lorsque le système qui le cuisine dévoie ce qui constitue et génère le bien commun ?

                                   

                                   

                                  Pendant ce temps, les rapaces de dépecer la Grèce, de tourner, planer sournoisement, « Eurexement », sur d’autres proies …

                                   

                                  Voilà, à moins que quelque chose m’amène à réviser mon sentiment, je dirais en résumé que le RU ne frappe pas à la cause de ce qui nous a amené à cet état de délabrement, évitant soigneusement, « merveilleusement », d’une façon « sexy » de mettre sur la table des questions qui fâchent.

                                   

                                   

                                   

                                  Je ne sais pas pourquoi, me revient une phrase de Cheminade en Bretagne 2012 :

                                  « Dire que les ressources, ça se créer, avec de l’argent qui se crée »

                                  Changer de paradigme, oui, ça peut permettre de partager un gâteau, et un plus gros surtout !


                                  • Sacha4000 8 juin 2013 09:10

                                    Pour certains libéraux, un revenu de base serait une voie vers le communisme, et pour certains communistes, une voie vers le néo-libéralisme... A force de lire sur le sujet, je me demande s’il ne serait pas préférable de dire « les revenus de base » tant les moyens de financements et leurs conséquences sont variées.
                                    3 voies semblent privilégiées par les économistes :
                                    - Cotisation RDB sur le travail, en place des cotisations sociales et impôts (voir G.Valette)
                                    - Taxation des revenus du capital
                                    -TVA sociale (de 5% sur les produits de première nécessité à 100% pour les produits dangereux)

                                    Une quatrième, création et distribution de monnaies locales reste marginale.

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