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Accueil du site > Tribune Libre > Crise de la Dette. Ne pas se tromper de cible

Crise de la Dette. Ne pas se tromper de cible

La crise fait rage et comme toujours en ce genre de circonstances, ils sont nombreux à pointer du doigt les prétendus “ coupables ” : spéculateurs et banquiers sont des cibles idéales. Mais qu’en est-il ? Faut-il suivre la direction indiquée par ces doigts vengeurs ou chercher un peu plus loin ? Il serait en la circonstance bien dommageable de se tromper et de se retrouver Gros Jean comme devant !

Ainsi, en 2008, toute l’attention s’est tournée par exemple, aux États-Unis sur Monsieur AAA, Bernard Madoff et ses placements en cavalerie, en France sur Jérôme Kerviel et ses couvertures audacieuses d’opérations à risque. On aurait pu croire que le monde financier ne souffrait que d’excès, de détournements, de fraudes... et à force de frapper sur des brebis galeuses, n’en serait-on pas arrivé à dédouaner le système lui-même, une fois débarrassé de ses “ excès ” ? Aujourd’hui que la crise (la même) s’approfondit, n’est-il pas temps de se demander ce qu’est au fond ce système financier en crise ? Et quelle est la place de cette fameuse et incommensurable Dette d’État dans le monde de la Phynance ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Pourquoi finalement cette “ Crise de la Dette ” et devant quel type d’issue nous place-t-elle ?

A la fin du XIXème siècle : le capitalisme languissant

La “ crise ” est un terme présent depuis près de deux siècles. Dans la première moitié du XIXème siècle sous la forme de brutales crises de crédit emportant le système monétaire et se répercutant sur les échanges commerciaux et la production elle-même. Des crises passagères suivies de reprises fulgurantes,… “ et l’on vit comme ça, jusqu’à la prochaine fois ”. En élargissant la base métallique du système international d’échanges, la découverte des mines d’or de Californie et la mise au point de nouvelles techniques d’affinage de l’or ont espacé ces tempêtes récurrentes. À la fin du siècle toutefois, apparaît une nouvelle forme de “ crise ”, moins percutante, mais beaucoup plus longue. C’est une sorte de langueur qui frappe le capitalisme du siècle finissant et s’étend jusqu’à la Grande Guerre. Trente années de “ fin de siècle ”, un siècle qui n’en finit pas de finir. Heureusement, il y a la conquête coloniale, le pillage du monde, sans quoi…

1914 : exubérance de l’État

La Grande Guerre n’est pas comme on la présente souvent le produit des concurrences impérialistes. Elle est avant tout marquée par une expérience nouvelle : la mobilisation générale de l’économie au service de l’État, au service des États. Un démenti formel à tous ceux qui croyaient la guerre de l’ordre du passé et ne voyaient plus que la possibilité de campagnes très courtes, tant les moyens à déployer en hommes et en matériel paraissaient immenses. Les États réussissent cette mobilisation mais sortent des années de guerre avec une dette considérable qu’il va ensuite falloir pérenniser ou éponger artificiellement, sans aucun espoir de remboursement. En Allemagne à travers l’hyperinflation de 1923 et l’évaporation du Mark.[1] Les alliés franco-anglais appuient encore leur redressement sur les réparations de guerre, dont le scénario est plusieurs fois revu et modifié jusqu’en 1928. Avec la reconstruction, le crédit renaît et gonfle dans les années vingt jusqu’à l’explosion de 1929, le Jeudi noir de Wall Street, aube de la “ grande crise ”. L’année 1929 est marquante certes, avec son effondrement boursier, mais plus encore 1931 quand fait faillite le Kreditanstalt de Vienne est que s’installe le marasme financier dont l’impact sur le monde commercial et industriel est immédiat. La grande crise s’étend jusqu’à la veille de la guerre. On ne s’en sort partiellement que par des économies impulsées par les États : le grand programme économique national-socialiste, avec ses voitures, ses autoroutes, ses T.S.F. et son industrie de guerre ; le New Deal américain qui porte son effort sur la relance de la consommation intérieure ; enfin toutes les versions s’inspirant tantôt de l’un tantôt de l’autre, souvent des deux à la fois. N’oublions pas, à côté de cela, le “ nouveau ” modèle stalinien d’une économie elle aussi impulsée par l’État, mais développée, non sur le crédit international, plutôt au crédit du peuple russe. Quant aux dettes du premier conflit, elles se sont évaporées dans une série de dévaluations. En livre ou franc-or de 1914, elles avaient un poids qui n’a pas résisté au régime d’amaigrissement des années trente.

Bretton-Woods

Le Plus jamais ça de 1918 n’aura pas tenu l’espace d’une génération. Les États se relancent dans une guerre d’une toute autre dimension, au sortir de laquelle leurs dettes sont tout simplement surréalistes. L’ampleur des moyens utilisés, sur terre, sur mer et dans les airs, la mondialisation du conflit ont fait exploser les coûts de la guerre et de la reconstruction, donc les dettes. Les Américains sont, de par leur position extérieure au conflit même, devenus les premiers créditeurs internationaux, et la guerre a dynamisé leur économie et ouvert la piste de nouvelles technologies. Mais les États-Unis ne sont intervenus militairement et financièrement qu’à la condition d’accords monétaires spécifiant notamment que l’on ne recourrait plus aux dévaluations unilatérales non contrôlées. C’est la base du système de Bretton-Woods (1944) qui doit garantir le monde financier international.

Le coût d’un emprunt, calculé sur le long terme, dépend évidemment de la monnaie dans laquelle il est libellé. Le fameux emprunt Pinay indexé sur l’or, à la Libération, a coûté cher à l’État français. La plupart des emprunts libellés en monnaie nationale, en livre sterling ou en dollar se sont évaporés dans la grande inflation des années soixante et les multiples “ ajustements de parité ” négociés selon les règles de Bretton-Woods. Il faut dire que très rapidement, les monnaies qu’on avait l’habitude de définir en équivalent-or, sont dites “ flottantes ”, étant définies les unes par rapport aux autres mais plus par rapport à l’or. Toutefois, jusque là on garde une mesure : même si la monnaie-or est de l’ordre du passé, les Banques nationales garantissent toujours la convertibilité de leur monnaie en lingots d’or.[2]

Et l’on peut dire grosso modo que jusque dans les années soixante l’extraordinaire expansion du crédit qui caractérise l’après-guerre repose sur une extension sous-jacente de la production de richesses. Même si l’on vit sous la menace permanente de crises monétaires, auxquelles on va bientôt trouver une solution “ définitive ”.

Août 1971

En 1971, les États-Unis tirent un trait sur Bretton-Woods en mettant fin à la convertibilité du dollar – entraînant celle des autres monnaies. Principale monnaie d’échange, le dollar se transforme ainsi de facto en monnaie-valeur. Vous pouvez engranger du dollar, placer en dollars (ou en d’autres monnaies), ou échanger vos dollars contre des marchandises ou d’autres monnaies, un point c’est tout. Ce qui veut dire que les États-Unis ont le privilège exorbitant de faire fonctionner librement la planche à billets, du moins tant que le reste du monde accepte le billet vert.

La crise “ pétrolière ” qui suit (1973) est l’occasion de donner un sérieux coup de pouce aux investissements des États. Il y a bien longtemps que ceux-ci ont renoncé à la logique de grand-papa : ce qu’on a emprunté, il faut le rembourser. Non, soyons modernes, on rembourse un emprunt en faisant un nouvel emprunt. La dette est permanente. Et comme on est dans une logique de croissance économique, la dette passée paraît toujours d’un bien faible poids dans le contexte élargi. Cette politique de crédit gagne même les pays tiers et loin de les développer les enfonce.[3] Mais là où cela devient fou, c’est à partir des années quatre-vingt et la politique d’argent dit “ facile ”.[4]

On ne se préoccupe plus du tout de la production de richesses. Toute la réflexion se centre sur le “ circuit ” financier : emprunter pour créer des “ emplois ” (même inutiles) qui génèrent des salaires, stimulent ainsi la consommation, laquelle favorise la croissance qui développe les revenus de l’État lui permettant d’emprunter etc.... Le caractère complètement factice de notre “ société de consommation ” s’en trouve porté à des sommets et tout ce circuit se développe dans une ambiance de “ crise ” où la réalité quotidienne est celle de la désindustrialisation, du chômage... et de la démultiplication des “ services ”.

Divers aménagements sont apportés au Système financier. Si les financiers imposent que leurs placements ne soient plus érodés en permanence par l’inflation,[5] les États ramènent les taux d’intérêt dans les marges les plus étroites. Cette politique des taux minima force les épargnants ou les fonds bancaires et fonds de pension à chercher des rémunérations plus importantes de leur capital dans le monde boursier. Voyant la clientèle s’évader, les banques diversifient leurs produits, le capital à risque s’y mêle aux obligations dans des opérations de plus en plus sophistiquées. Les Bourses montent..., cela devient même la “ nature ” de la Bourse de monter !

Les États sont obligés de soutenir en permanence la “ croissance ”, qui est le support de ce mouvement en spirale, par de grands travaux et la création d’emplois. Désormais, non seulement les États empruntent pour rembourser, mais ils empruntent pour payer les intérêts des emprunts passés, et en arrivent à s’endetter pour payer les fonctionnaires, indemniser les chômeurs et régler la facture mensuelle de chauffage des bâtiments. Et la sécurité de tels emprunts est dite absolue (AAA) puisque par définition l’État ne peut faire défaut.

Parallèlement les États se gèrent de plus en plus comme des entreprises. Non qu’ils abandonnent la moindre de leur prérogative,[6] mais qu’il leur faut utiliser leur argent non à payer des fonctionnaires mais à se transformer, par la vente des services publics, en clients de nouveaux secteurs économiques. Toujours pour faire tourner le circuit !

On en arrive à une situation que tous les spécialistes reconnaissent comme complètement folle, mais qu’importe,... puisque cela fonctionne. Personne ne sait pourquoi, mais une nouvelle fois, peu importe ! Je dirais même que ce tourniquet a l’air d’autant plus intangible que, ne voyant pas ce qui le fait tenir, on ne voit pas non plus ce qui pourrait le renverser !

Septembre 2008

C’est cette situation qui s’est retournée en 2008. Le système a brutalement montré ses limites. La Réserve fédérale américaine les a masquées en inoculant, en deux fois, deux mille milliards de dollars dans la circulation, sans que ceci ait produit le moindre résultat, si ce n’est de permettre au monde financier de tenir la tête hors de l’eau. Mais désormais les créanciers des États-Unis (comme la Chine) crient au casse-cou et les financiers qui, jouant volontiers la hausse, la favorisaient, se mettent à spéculer sur un effondrement général du crédit et semblent ainsi l’appeler... A l’image d’une mécanique parfaitement huilée et de plus en plus complexe, succède celle d’une immense superstructure de crédit reposant sur une base extrêmement réduite,... un cône reposant sur sa pointe.

Les responsables ? Faut-il s’en prendre aux intermédiaires ? Certes le monde financier et les banques se sont largement servis sur cette extraordinaire expansion du crédit qui a permis de “ remplir les poches ” non seulement des opérateurs honnêtes, mais des spéculateurs et des truands. Certes, à la faveur de cette expansion, se sont constitués des mégabanques et des groupes financiers dont le poids se révèle souvent dominant dans la gouvernance du monde. Mais qu’en est-il des responsables, c’est-à-dire non des intermédiaires, mais des commanditaires ? À savoir les États. Ces États qui ont mené successivement depuis un siècle deux croisades, la croisade de la guerre puis celle de la consommation, sans doute aussi absurdes et destructrices l’une que l’autre, ces États sont-ils ou devraient-ils être notre meilleur rempart contre un Système qu’ils ont en permanence alimenté et soutenu ? On croit rêver quand on voit dans la crise qui se développe, indignés et autres anticapitalistes se lever (ou s’asseoir) pour demander encore plus du mal dont ils souffrent, un État mondial, seul prétendument capable de résister aux appétits de la Phynance.

Certes, l’image d’Épinal des 99% opprimés par le 1% restant qui engrange ses profits est médiatiquement parlant plus payante, semble apporter une explication finale liée à la nature humaine elle-même, et ouvrir sur une solution radicale en instaurant une démocratie véritable au service des 99%...[7] Mais si on la prend au pied de la lettre, elle se traduit assez clairement par une revendication assez étrange : donner de plus grands pouvoirs aux États, à ceux-là mêmes par lequel le malheur nous arrive !

C’est ici que se place ma réflexion de départ : il est important de ne pas se tromper de cible, et l’on voit en fonction de ce qui précède que si nous nous trompons de cible, non seulement nous ne faisons rien, mais nous pourrions très bien accroître démesurément le mal dont nous souffrons.[8]

L’Histoire moderne est le long combat de l’État contre la Société. En se servant du développement du commerce et de la Phynance pour la désintégrer, l’État a éclaté la Société en une masse d’individus atomisés dont l’ensemble des fonctions vitales passent désormais par son intermédiaire, celui d’une machine politico-administrative. Bien sûr en fonction de ce développement, l’État est devenu cette Mère universelle qui prodigue nourriture, soins, transports, divertissement. Face à la crise qui l’agite, d’aucuns nous invitent à nous indigner de sa fin prochaine et à lui redonner une nouvelle vie, qui serait aussi, je le crains, la condamnation de l’espèce humaine.[9]

Nous sommes devant un choix historique. À nous de ne pas nous tromper de cible !



[1] La valeur du mark décline de 4,2 mark par dollar à 1 000 000 de marks par dollar en août 1923 et passe à 4 200 000 000 000 de marks par dollar le 20 novembre de la même année.

[2] Le gold bullion standard a remplacé le simple gold exchange standard qui garantissait l’échange des billets en monnaies d’or ou d’argent.

[3] Les banques devront largement éponger la dette des pays “ en voie de développement ” et assumer en 1987 le “ défaut ” global de l’État d’Argentine. Ceci s’avère relativement aisé dans la mesure où les montants ne représentent qu’une petite part du crédit international d’une part, et que l’on se trouve dans une situation de taux d’intérêt à deux chiffres (de 10 à 15%).

[4] Marquée en France par les deux septennats de Mitterand, ensuite par ses émules “ de droite ”.

[5] L’inflation dont on a usé et abusé dans les années soixante est soudainement transformée en ennemi public n°1. Toute la politique économique des États semble parfois se résumer au seul objectif de “ contenir l’inflation ”. Une situation qui a tendance à se renverser à nouveau depuis peu.

[6] La campagne contre l’ultralibéralisme repose sur un leurre total : l’État n’abandonne aucune de ses fonctions, il les concède et reverse tous les travailleurs du “ service public ” dans le monde de la concurrence.

[7] L’Utopie plus que jamais consiste à apporter une solution illusoire à un problème qu’on ne veut pas reconnaître.

[8] C’est bien là le propre d’une société malade : ne voir de solution à ses problèmes qu’en s’enfonçant dans la maladie.

[9] Ces thèmes sont développés dans la revue lettres fantasques. http://sites.google.com/site/fantasqueseditions


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9 réactions à cet article    


  • sto sto 5 novembre 2011 11:06

    Les causes de la dette sont claires : l’interdiction aux etats de creer leur propre monnaie les privatise de fait. Les differents « plans de sauvetage » (que j’appellerai plustot « plans de naufrage de l’euro ») ne font qu’accentuer le phenomene, et mettent de l’argent directement de nos impots vers les poches des banquiers prives.
    C’est tout bonnement de l’abus de bien sociaux a l’echelle de milliers de milliards d’euros.
    Abolissons les privileges des banques. Retablissons la creation monetaire aux etats souverains. C’est la seule solution a court comme a moyen terme.


    • jef88 jef88 5 novembre 2011 11:49

      + 100 000 000
      Faut pas mégoter ...


    • Nicolas Z NicolasZ 10 novembre 2011 12:05

      Les causes de la dette viennent de la privatisation de la création monétaire, certes. Mais du temps où les états créaient leur propre monnaie. Comme tu le dis c’est la solution basique à court terme, mais si on s’y penche un peu, une seule solution s’ouvre à notre société dans son ensemble, à long terme : la dissolution du système d’échange monétaire et la création d’une réelle économie (avec le but d’économiser nos ressources) !


      Et avant de vous dire « c’est impossible » j’aimerais que vous vous posiez plutôt la question de « comment ca serait possible ? ». Des solutions existent pour créer une société digne de ce nom, soucieuse du bien-être physique et psychologique de chaque individu, en construisant une humanité durable.
      Renseignez vous sur le Modèle Economique Basé sur les Ressources. Les récents évènements qu’ils soient un appel à la démocratie, une appel au contrôle de l’argent par le peuple, un appel à la paix... sont autant d’étincelles vers le feu d’une transition importante pour notre conscience, mais certainement pas une finalité.

    • Robert GIL ROBERT GIL 5 novembre 2011 11:06

      Pour essayer de comprendre ce qui se passe, il y a plusieur facteurs. D’abord les differentes reformes fiscales qui ont commencé en 1981 aux Etats Unis, voir cet article :
      http://2ccr.unblog.fr/2010/11/21/modele-americain/

      Ensuite, toujours dans la lignée de reformes de plus en plus liberales, il y a les mensonges des politiques et des medias, pour nous faire accepter la fatalité, mais regardez ce PPS :
      http://2ccr.unblog.fr/2011/09/18/pps-comprendre-la-dette/


      • Robert GIL ROBERT GIL 5 novembre 2011 11:09

        Excusez-moi, j’ai oublié le facteut de la creation monnetaire, impardonnable, voir ci-dessous :
        http://2ccr.unblog.fr/2011/05/07/creation-dargent-et-endettement-public/


      • jef88 jef88 5 novembre 2011 11:57

        La spéculation est le mal le plus grand !
        Des populations sont prises en otage par des malades planqués derrière leurs écrans.
        Mais n’oublions pas les accords de libre échange qui ne nous ont donné que la liberté de nous faire plumer.
        Nos politiques, de tout bord ont fait le jeu des lobbys.... On voit le résultat
        Mon programme :
        -  La spéculation est un crime
        - Le lobbying est un crime
        - Les politiques qui s’en rendent complices sont destitués d’office


        • Agor&Acri Agor&Acri 5 novembre 2011 14:10

          @ l’auteur,

          votre article n’est ni plus, ni moins qu’une ressassée de la doxa libérale
          et vos arguments sont d’une grande vacuité.

          Vous pointez l’Etat comme étant l’arme du crime, de la même façon qu’on peut identifier un couteau comme l’arme d’un crime.

          Et vous voudriez qu’on en tire comme conséquence qu’il faut souhaiter la disparition de l’Etat ?

          Laissons-le, avant de le dissoudre, promulguer une dernière loi = celle de l’interdiction de la fabrication et de la commercialisation des couteaux. smiley  smiley

          Le monde vivra tellement mieux sans ces dangereux ustensiles utilisés par des criminels.

          Vous voyez, cette banale analogie remet simlement les choses à leur place :

          Actuellement, l’Etat est utilisé à des fins criminelles...par de puissants intérêts privés (éventuellement antagonistes) qui utilisent ici la corruption et là l’asservissement, pour contrôler les richesses et le détourner de ses fonctions utiles à l’intérêt général.

          Ce qu’il nous faut, c’est une purge intégrale du système et, pour ce qui touche à l’autorité de l’Etat, une refondation qui instaurera « nativement » la disqualification de toute personne ayant dérogé aux principes de moralité publique ou d’intérêt général.

          Ainsi, c’est sur les mains habilitées à utiliser les couteaux que portera la restriction,
          et non plus sur les couteaux eux-mêmes.

          Plaçons le bon sens avant les carcans idéologiques
          et nous aurons une chance d’échapper au pire.


          • Kuota Kuota 5 novembre 2011 18:20

            Bonjour.

            Cette analyse me semble occultés certains faits qui serait intéressant
             :
            Tout d’abord que les guerres ne sont pas des conflits inévitable conduit par des Etats, mais pour des raisons inavouables d’appropriation des ressources, ou encore pour empécher les Etats de virer à gauche, voir de devenir des Etats communistes

            Voici quelque docu à consulter sur ce sujet
            http://info-resistance.org/guerres/

            Ou encore, que depuis 1971, le dollars n’a plus d’équivalent en « or » effectivement, mais c’est en pétrole que le dollars s’échange (tous le pétrole du monde se vend en $$$$$)

            Ou encore le fait que la création monétaire à été privatisé via la loi de 1973, le traité de maastrich et de lisbonne
            http://info-resistance.org/economie/


            • Ruut Ruut 7 novembre 2011 10:50

              Pourquoi les chefs d’Etats ne sont jamais responssables de leurs actes, des dettes qu’ils génèrent.

              Lorsque je fait un crédit pour ma maison, j’ai l’obligation de le remboursser sous peine de finir a la rue, pourquoi les Présidents, maires et elus n’ont pas a remboursser les crédits qu’ils fonts ?

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