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Accueil du site > Tribune Libre > De Balladur à Sarkozy

De Balladur à Sarkozy

L’attentat de Karachi, une affaire d’État

Première partie - Attentat de Karachi, contrat Agosta, rapport Nautilus : comment d’éminents dignitaires pakistanais ont perpétré l’attentat pour faire pression et se venger de Jacques Chirac, coupable d’avoir mis un terme à un mécanisme de corruption dont le grand bénéficiaire français était l’ancien Premier ministre Édouard Balladur. Vous avez dit affaire d’État ? À lire ici.

Deuxième partie : De Balladur à Sarkozy

Au contraire de celui d’Édouard Balladur, le nom de Nicolas Sarkozy n’apparaît pas dans le rapport Nautilus. Comment ce dernier pourrait-il néanmoins se trouver impliqué dans l’affaire ? Il faut commencer par rappeller le contexte.

Un peu d’histoire

En 1986, le Parti socialiste au pouvoir perd la majorité à l’Assemblée nationale et le président François Mitterrand doit donc nommer comme Premier ministre un opposant politique : cet attelage entre un président au mandat en cours mais incapable de gouverner, faute d’une majorité en sa faveur, et un Premier ministre exerçant le pouvoir réel rentrera dans l’histoire sous le terme de cohabitation. Jacques Chirac, président du principal parti d’opposition, le Rassemblement pour la République - qui sera plus tard rebaptisé UMP -, est nommé à Matignon. Deux ans plus tard, il se présente à l’élection présidentielle contre le président sortant, mais le vieux socialiste est réélu. Mais voilà que se profile, en 1993, une deuxième cohabitation : à la faveur des législatives, le RPR conquiert à nouveau l’Assemblée nationale. Chirac, demeuré malgré sa défaite le leader incontesté de la droite, refuse cette fois le poste. De nouvelles présidentielles sont au programme deux ans plus tard et il ne veut pas connaître en 1995 la même mésaventure qu’en 1988. Pas question donc de s’exposer en première ligne, à un poste si difficile, pour y devenir impopulaire et à nouveau échouer aux présidentielles suivantes. Après négociations entre l’Élysée et Chirac, Mitterrand appelle un autre RPR, Balladur, député de Paris et ancien ministre de l’Économie de Chirac pendant la première cohabitation. Les rôles semblent bien répartis : à Balladur de gouverner et de prendre les coups qui n’épargnent jamais Matignon, et à Chirac de préparer son accession à l’Élysée.

chirac ballaMais survient alors la déchirure entre ceux qui se disaient "amis de trente ans" : Balladur jouit d’une importante popularité et les sondages le donnent vainqueur de la présidentielle. Il choisit donc de se présenter face au candidat socialiste et à... Chirac, auquel il s’oppose sur la vision européenne. Le président du RPR a rejeté en bloc la construction européenne (appel de Cochin, 1978) et le Premier ministre s’en proclame un partisan convaincu, quitte à abandonner une partie de la souveraineté nationale. Chirac le traitera de traître au gaullisme - trahi une seconde fois par Sarkozy avec le retour récent de la France dans le commandement intégré de l’Otan. Plusieurs dirigeants du RPR, imités par une partie de l’autre formation de droite, l’UDF, derrière François Bayrou (eh oui !), François Léotard ou Simone Veil, se rallient à la candidature Balladur, dont les deux principaux sont Charles Pasqua et Sarkozy.

sarko ballaDans le gouvernement Balladur, Pasqua est ministre de l’Intérieur, Léotard de la Défense et Sarkozy du Budget, ainsi que porte-parole du gouvernement. La fine équipe fomente ni plus ni moins qu’un putsch sur la droite ! Et Sarkozy occupe dans le dispositif balladurien une place d’importance, comme l’un des plus proches collaborateurs du chef, dont il est du reste à la fois le porte-parole officiel et le directeur de campagne. Si, comme l’affirme le rapport Nautilus qui est, rappelons-le, la piste actuellement suivie par les juges d’instruction enquêtant sur l’attentat de Karachi, les rétro-commissions pakistanaises ont bien servi à financer la campagne présidentielle de Balladur, est-il vraisemblable que son propre directeur de campagne l’ignore ? Alors que cette question du financement, "le nerf de la guerre", est par définition cruciale ? Il nous semble que poser ainsi la question revient à y répondre. Voilà dès lors une première suspicion légitime : compte tenu de la situation personnelle du Sarkozy de l’époque, numéro 2 derrière "Balla", outre qu’il ait été formé à la politique par Pasqua, expert en magouilles de toute nature concernant les financements de campagnes - il est aujourd’hui encore aux prises avec la justice pour des faits de cette nature -, il nous semble peu probable qu’il ignorât tout du petit accord entre les dignitaires pakistanais et son champion.

"Avec l’aval du ministre Nicolas Sarkozy"

bakchichMais il y a aussi, en attendant mieux peut-être, déjà un fait concret, révélé par Bakchich dès septembre 2008, qui relie directement Sarkozy à l’affaire de Karachi : "Dans un rapport de police du 5 mars 2007, remis à deux juges d’instruction, un flic insolent écrit noir sur blanc qu’une société a été créée au Luxembourg en 1994, «  avec l’aval du ministre Nicolas Sarkozy » et de «  Nicolas Bazire, directeur de cabinet d’Édouard Balladur  », dans le but de distribuer de discrètes commissions sur des ventes de frégates, de sous-marins et autres joujoux, annonce son introduction. Comme Bakchich le révélait le 25 logojuin dernier, la justice a ouvert à Paris un dossier concernant des enquêtes effectuées par une poignée de barbouzes pour le compte de l’ancienne Direction des constructions navales, devenue aujourd’hui DCNS. Des perquisitions dans les locaux de ce saint des saints de l’armement, où sont conçus et fabriqués les bateaux, frégates et autres sous-marins, et de DCN International (DCNI), sa branche commerciale d’alors, ont permis aux flics de la Division nationale des investigations financières (DNIF, un service de la direction centrale de la police judiciaire) de ramener du gros dans leurs filets : les preuves des filières de commissions distribuées par l’appareil d’État à l’occasion de la vente à l’étranger de ses frégates et ses sous-marins. (...) Selon les documents récupérés, deux petites sociétés, Heine et Eurolux Gestion, créées au Luxembourg (...) ont joué un rôle clé pour acheminer discrètement les commissions. Heine était utilisée avant la mise en place de la convention de l’OCDE, qui interdit de graisser la patte à des ministres ou fonctionnaires étrangers. Après l’entrée en vigueur de ce texte international, la structure Eurolux a été créée. « Après 2002, Eurolux a servi à contourner la mise en place de la convention OCDE de lutte contre la corruption », a expliqué l’un des mis en examen dans le dossier, comme l’a rapporté Le Monde. Les policiers ne s’y sont pas trompés et un rapport de la DNIF du 5 mars 2007, analysant ces documents, prête un rôle clé à Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget du gouvernement d’Édouard Balladur et homme de confiance du Premier ministre. On est alors en 1994 et les équipes de Balladur se préparent à entrer en campagne. Reconnaissant à la société luxembourgeoise Heine le rôle de tuyau à commissions, les flics évoquent dans leur nbsynthèse que Bakchich a pu consulter l’un des docs mis sous scellé : « Une chronologie fait apparaître que la création de la société Heine au deuxième semestre 1994 s’est faite après accord de Nicolas Bazire, directeur de cabinet d’Édouard Balladur, et du ministre Nicolas Sarkozy, et fait un lien entre ces faits et le financement de la campagne électorale de Monsieur Balladur pour l’élection présidentielle de 1995 ». Traduction : Sarkozy et Bazire, alors les deux plus proches collaborateurs d’Édouard Balladur et aujourd’hui meilleurs amis du monde (Nicolas Bazire fut le témoin de mariage du président avec Carla Bruni) ont donné leur feu vert à la création par une société d’armement d’une structure planquée à l’étranger permettant la rémunération opaque d’intermédiaires et pouvant servir à la campagne électorale des balladuriens. Rien que ça."

Jusque-là, Bakchich ne parle pas encore du Pakistan. Rassurez-vous, ça vient : "Interrogé par les policiers de la DNIF le 4 juin 2008, l’ancien directeur financier de DCNI confirme : « Nicolas Bazire est d’accord pour la création de Heine, comme M. Sarkozy ». Et le cadre en question d’évoquer des paiements relatifs à la vente au Pakistan de sous-marins à l’intermédiaire Ziad Takieddine, dont Bakchich a déjà noté le rôle majeur à cette époque dans l’entourage de Balladur et de François Léotard, alors ministre de la Défense. Ce mégacontrat avec le Pakistan, d’un montant de 840 millions d’euros devait, selon la déposition de cet ex-cadre de DCNI, rapporter 4%, soit 32 millions de commissions à Takieddine, via sa société panaméenne Mercor Finance. De l’argent baladeur dont les destinataires réels restent mystérieux…" Le rapport direct entre ce "mégacontrat" pakistanais et l’attentat de Karachi est l’explosive révélation du rapport Nautilus. Mediapart mentionne aussi de son côté le même rapport de police : "Les enquêteurs, qui travaillent sur une affaire de corruption au sein de la DCN, indiquent qu’en tant que ministre du Budget Nicolas Sarkozy avait avalisé la création des sociétés implantées au Luxembourg, Heine et Eurolux, qui avaient notamment pour vocation d’abriter les commissions occultes versées à la faveur des principaux contrats d’armement de la DCN." Révélations venant compléter un autre article publié en septembre 2008 et titré Ventes d’armes : la corruption au cœur de la République : "Le financement de la campagne présidentielle d’Edouard Balladur, l’attentat de Karachi en 2002, l’aide au clan Pinochet au Chili, l’espionnage de magistrats et d’hommes politiques, l’affaire des frégates de Taiwan... Les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin, qui enquêtent sur un dossier de corruption dans le milieu de l’armement français, découvrent de nombreux éléments pouvant déboucher non pas sur une mais plusieurs affaires d’État. Déjà apparaissent les noms de plusieurs hommes politiques de haut rang : Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, Edouard Balladur, Charles Millon..."

cp Voilà donc un lien solide entre Sarkozy et Karachi : le ministre du Budget de l’époque a approuvé la création d’une structure destinée à siphonner des rétro-commissions de ventes d’armes, connaissant forcément par définition l’utilisation qui en serait faite - surtout, bis repetita, formé par Charles Pasqua ! -, et ladite utilisation est finalement avérée dans la transaction occulte avec les dignitaires pakistanais. Par conséquent, Sarkozy savait forcément que le financement de la campagne présidentielle dont il était le directeur provenait d’une caisse noire transitant par la société créée sous ses auspices de ministre du Budget.

Dans notre troisième partie, nous nous pencherons enfin sur la défense du chef de l’État, interrogé sur l’attentat de Karachi et les rétro-commissions à destination de Balladur, pour montrer en quoi ses dénégations n’apportent absolument aucun élément susceptible de le disculper de cette grave accusation : avoir été partie prenante d’une opération de corruption massive au sommet de l’État.


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16 réactions à cet article    


  • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 22 juin 2009 18:08

    Exact, le furtif : les « socialistes » sont mouillés aussi !


    • Echo Echo 23 juin 2009 06:27

      Calamitos,

      Arretez de nous la jouer binaire.

      Vous savez parfaitement que gauche et droite ont toujours nage dans le meme purin ?

      Simplement, la gauche est morte de n’avoir pas su s’extraire du marigot politico-financier dans lequel les politiciens de droite ont toujours joue les caids. Certains electeurs sont plus regardants que d’autres et leur verdict est tombe sous la forme d’une abstention majoritaire.

      A quand, le grand nettoyage a droite ?


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 23 juin 2009 08:11

      Pas pour bientôt, je le crains !


    • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 23 juin 2009 13:34

      C’est amusant, on ne vous entend jamais sur les malversations notoires des Pasqua, Chirac, Sarkozy, Balkany, Balladur... La paille et la poutre !


    • kotodeuxmikoto kotodeuxmikoto 23 juin 2009 17:11

      mais,calmos,veux tu me dire de quoi dray est il condamné ?
      par contre tiens pour toi
      http://www.rue89.com/2009/06/23/carignon-le-retour-de-lami-de-trente-ans-de-sarkozy


    • cathy30 cathy30 23 juin 2009 13:23

      Hé oui comment fait-on pour se faire élire dans une démocratie qui n’en est plus une.
      Et bien maintenant ne nous inquietons plus, le financement de leur campagne présidentielle est bien transparente, c’est nous qui payons, et nous les avons pour très longtemps.
      a part cela sujet très interessant, cela faisant longtemps que je me posais des questions sur le financement des campagnes présidentielles de droite et de gauche (faut bien faire plaisir à calmos de temps en temps)


      • morice morice 23 juin 2009 13:42

        Mr Bonnet, vous qui m’avez donné envie d’écrire, je vous soumets une idée d’article susceptible de vous intéressez... 


        il suffit de croiser pour ça deux infos ::

        Sarko en veut à UN journaliste :

        c’est Joseph Tual

        pourquoi ? Pour les enregistrements en douce de FR3 ?

        que nenni.

        Il est spécialiste de quoi, Tual ?

        d’un personnage :


        Non, Monsieur le président de France Télévisions, vous ne pouvez pas laisser passer une telle infamie. L’acide, pour reprendre la thèse de Boukhari, revient à dissoudre toute l’information judiciaire ouverte depuis 1975 pour l’enlèvement et l’assassinat de Mehdi Ben Barka. Et croyez moi, ce n’est pas un sujet léger qui pourrait distraire innocemment les téléspectateurs !

        J’en veux pour preuve qu’en mai 2006, notre ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, à son retour d’une tournée en Afrique noire, est sommé de se poser sur l’aéroport de Marrakech. Les sécuritaires marocains sont sur le tarmac pour l’accueillir. Au menu des discussions ? L’affaire Ben Barka. Et de cela, Sarkozy est tout estomaqué.

        L’inquiétude des officiels marocains porte sur la récente convocation de Driss Basri, leur ex-ministre de l’Intérieur sous Hassan II. La teneur exacte de leur entretien, je ne la connais pas. Mais ce dont je suis sûr, et cela m’a été confirmé par deux sources différentes, c’est qu’ils ont parlé de l’affaire Ben Barka. Bientôt, notre Président ira au Maroc. Quelles pensées le guideront ? L’application stricte de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1789 ? Ou la vision commerciale de la diplomatie française sur le régime actuel du Maroc ? Ce voyage sera-t-il précédé d’un geste de rupture qu’il affectionne tant ? Rompre avec les assassins et soutenir la famille Ben Barka après quarante-deux ans d’amnésie volontaire du pouvoir français ? Nous verrons…


        • Olivier Bonnet Olivier Bonnet 23 juin 2009 13:57

          Tual embêté par la justice pour le sommer de se taire concernant l’affaire Ben Barka ? Possible, je l’ignore. Mais j’ai d’autres sujets en cours, là. Pourquoi ne pas vous essayer vous-même à traiter celui-ci ? Il vous faudrait pouvoir interviewer Tual, savoir ce qu’il pense de cette hypothèse...

          Cordialement à vous


        • brieli67 23 juin 2009 23:20

          Ecoutez jardinier Le Furtif

          Je suis tout à fait d’accord CE JEUNOT DE LYON est une IMPOSTURE
          Il ne faut pas sortir de l’Ecole d’ULM pour le constater et en être convaincu
          le MONONEURONE comme il se fait traiter par vos soins a de l’antériorité sur le diagnostic/ et j’irai même plus loin c’est la mémé rebelle qui tient la plume et fait éclater ses valeurs « révolutionnaires » dignes de la salle d’attente des professions libérales

          Un pédagogue de votre niveau sait que par cette méthode on dresse des fous

          Si le cas du codisciple en « Histoire » Morice vous désespère pour moultes raisons, réglez celà en public en fort renforts de Renan ou de Gallo ou de Caux.
          Tout le plaisir sera pour nous les lecteurs anonymes friands de l’Histoire

          Dépassons les namours estivaux de la Pastèque et l’ambulante procession de l’objet-désir sous la pousse des Zozos
          http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/sermons/poussedescrisdejoie .htm
          zozos qui ont déposé de l’olivier sur votre front de César

          Epargnons les générations futures des tribulations du ludion « Truiton de Schubert »
          Amitiés horticoles et maraîchères !
          A bas le Mulot


        • CAMBRONNE CAMBRONNE 23 juin 2009 14:45

          SALUT

          Désolé de vous l’apprendre mais on ne peut rien vendre aux pays arabes ou africains sans payer des bakchish . J"allais oublier Taiwan !!!

          Immoral ? oui et alors ? On ne vend plus rien ?

          Ha oui et les rétro commissions ? Qui financera les partis en périodes électorales ?

          Vous n’avez pas remarqué que votre idole OBAMA a bénéficié de sommes énormes versées par les capitalistes US ?

          vive la république quand même .


          • Annie 23 juin 2009 14:55

            Pas besoin d’être arabe ou africain pour palper des commissions. http://www.nonacarignon.info/alpexpo/index.html


          • alberto alberto 23 juin 2009 15:04

            Pour l’instant le clou de ce début d’histoire reste le numéro d’artiste de clown auquel s’est livré le Président, devant les caméras, suite à la question d’un journaliste, du grand De Funès :« aujourd’hui, tout se sait..., qu’est ce que vous voulez que je vous dise..., c’est grotesque...,oui, grotesque... »

            Grotesque en effet mais triste en même temps de voir à quel niveau de mépris pour le peuple en arrive celui qui est censé le représenter !

            Continuez, M. Bonnet : les masques ( de clown) finiront bien par tomber...

            Bien à vous.


            • Georges Yang 23 juin 2009 15:56

              Hier, j’avais évoqué l’affaire Stehlin, oubliée de tous aujourd’hui. Mais il ne faut pas non plus passer sous silence la période Mitterrand Balladur 1993- 95 avec les implications dans la préparation du génocide au Rwanda, entraînement des militaires et des milices interhamwé, assistance à la fuite des criminels au travers de l’opération Turquoise et les liens « affectifs » et commerciaux du fils Mitterrand avec la famille Habyarimana. Le tout dans la plus totale opacité, accords droite /gauche en France, implication de l’armée française, ventes d’armes et marchés occultes


              • robin 23 juin 2009 16:37

                Comme prévu les médias mainstream sont d’une pudeur de violette sur cette affaire de Karachi (ils préfèrent dégoiser sur Dray c’est tellement moins dangereux pour leurs fesses). 

                Pensez : Al qaida hors du coup !!! ça leur change leurs habitudes et en plus notre roi mouillé dans l’affaire s’en est trop pour la veulerie habituelle de nos journaleux, surtout si on ajoute que ce genre d’affaire pourrait permettre de se reposer des questions sur l’abracadabrantesque théorie du complot islamiste des attentats du 11/09/2001.

                Si on otait de ce monde quelques uns des plus « prestigieux » (dangereux serait plus juste) services secrets je crois qu’on aurait un bon paquet d’attentats en moins....lol !

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