De Tipasa à Disneyland, les tribulations de la présidence Sarkozy
Ce n’est pas tant le fait que le président Sarkozy ait un nouveau béguin qui signe une ère nouvelle de la République française. C’est qu’il choisisse de le faire savoir et qu’il le fasse dans un lieu, Disneyland, que même son ennemi intime n’aurait pas songé à lui souffler pour faire une telle annonce.
La fascination du pouvoir et ses menus plaisirs
Le pouvoir séduit, fascine, rend des services. Les hommes qui y parviennent, deviennent l’objet de toutes les assiduités, tant leur rayonnement éblouit. Parmi elles, la faveur des femmes n’est pas la moindre à laquelle ils opposent bien peu de résistance, quand ils ne la recherchent pas, si l’on jette un coup d’œil simplement sur le siècle écoulé. Les palais seraient, à en croire certains, des lieux enchantés où l’on vient se donner. Comment, après tout, refuser ces offrandes empressées qui à tout instant montent de partout vers soi sans même avoir rien demandé ? C’est la définition que Camus donnait du charme, dans La Chute : « Vous savez ce qu’est le charme, écrit-il : une manière de s’entendre répondre oui sans avoir posé aucune question claire. » Le sortilège du pouvoir est de parer l’être le moins aimable de la grâce qui n’appartient qu’aux dieux. Il faut, en pareille situation, une vertu que justement la brigue du pouvoir ignore par nature. Pas d’aspiration aux plus hautes fonctions et à l’adulation des foules sans une avidité à en goûter toutes les saveurs ! Existe-t-il même des hommes qui, parvenus au faîte de la puissance et résolus à y rester, n’y aient pas succombé, mordant à pleines dents la bonne chair qui s’offrait, sans avoir à contraindre celle qui s’y refusait à la façon d’un Khadafi se jetant sur une journaliste de FR3 en 1984 ?
Une continuité monarchique et républicaine
À ce titre, l’ère qu’inaugure le président Sarkozy est en parfaite continuité avec celles qui l’ont précédée. Le président Chirac, au dire de son ancien chauffeur ou selon les silences de son épouse elle-même, aurait fait preuve d’une vigoureuse santé en la matière. Le président Mitterrand ne paraît pas lui avoir été inférieur. Avant lui, le président Giscard d’Estaing s’est vu prêter quelques rentrées tardives au logis présidentiel, parfois même contrariées à l’heure du laitier. Il n’y a guère que le général de Gaulle, un militaire pourtant, sur qui semble ne courir aucune anecdocte.
Les favorites royales étaient un signe distinctif du métier de monarque consacré par l’usage. Il semble qu’entrée en catimini dans les institutions françaises le 30 janvier 1875 par un simple amendement adopté à une seule voix de majorité, avec pour seule fonction de garder la place à une monarchie plus souple dans l’attente de la mort d’un premier prétendant réactionnaire, la République n’ait rien eu de plus pressé que d’imiter les mœurs monarchiques. Un président de la République sans maîtresses, c’est comme un roi sans favorites, une incongruité. On se raconte encore l’histoire du président Félix Faure, mourant, le 16 février 1899, dans les bras de sa maîtresse Marguerite Steinheil. La rumeur a pieusement transmis jusqu’à aujourd’hui le prétendu échange entre son secrétaire et le prêtre pour les uns, le médecin pour les autres, accouru au chevet du malade : « Le président a-t-il encore sa connaissance ? - Non, on l’a fait descendre par l’escalier de service. »
Une tradition de dissimulation apparemment congédiée
Les amours « illégitimes » étaient alors soigneusement dissimulées. Le cas du président Mitterrand montre même jusqu’à quel point pouvait être poussée la dissimulation, au mépris des libertés publiques. Un service d’écoutes à l’Élysée, installé sous couvert de lutte contre le terrorisme, a eu pour principal objet la protection des secrets de la seconde famille du président et de sa fille cachée Mazarine, puis la surveillance de tous ceux qui étaient présumés susceptibles de nuire par les informations dont ils étaient détenteurs dans des affaires où la présidence et ses agents étaient compromis, comme « l’affaire des Irlandais de Vincennes ».
Il faut un singulier concours de circonstances pour que ces secrets d’alcôve soient divulgués. Même aux Etats-Unis où les médias ont peu d’égards pour la vie privée de leurs dirigeants, les frasques sexuelles du président Clinton n’ont pu être connues que par une machination de l’opposition républicaine dont la jeune stagiaire Monica Lewinski ignorait l’existence en confiant ingénument à une amie ses rapports croustillants avec le président.
Le président Sarkozy se distingue donc de ces prédécesseurs en posant avec sa nouvelle conquête devant les photographes de presse préalablement ameutés. Il entend faire connaître au peuple sa favorite du moment et le plaisir narcissique qu’il tire de son pouvoir de séduction. C’est bien un changement d’époque et de génération. Il a beau l’avoir décrié pendant la campagne présidentielle pour sa libération des mœurs à la satisfaction de l’électorat d’extrême-droite dont il guignait les voix : Mai 68 le rattrape comme le diable...
De Tipasa à Disneyland, la descente aux enfers d’une sous-culture
Le second symptôme de cette nouvelle époque est le lieu choisi pour révéler sa liaison : le parc d’attractions de Disneyland en région parisienne. On croit d’abord à un gag. Est-il lieu moins indiqué pour une annonce qui ne se veut pas frivole ? Ce parc de loisirs pour beaufs qui s’ennuient, à la recherche d’artifices grossiers dans un décor enfantin déserté par l’esprit, et qui tuent le temps à coups de surprises infantiles, manquent singulièrement de dignité non seulement pour un président de la République mais pour l’épiphanie de son nouvel amour.
Le 4 décembre dernier, le président Sarkozy avait tenu à s’exhiber en homme de culture dans la ville romaine de Tipasa près d’Alger, avec dans les mains d’un de ses amis, Noces, le recueil de poèmes d’Albert Camus qu’il disait avoir lu. Il y était resté, c’est vrai, moins d’une heure sous l’œil des caméras, comme on l’a rappelé dans un article précédent. Par mauvais esprit, on l’avait soupçonné d’avoir voulu faire croire à une profondeur de pensée dont on ne le croyait pas capable. On n’avait sans doute pas tort.
Peut-on aimer Tipasa et Disneyland à la fois ? Les dispositions d’esprit pour goûter l’un sont si contraires à la vulgarité qui aime à s’ébrouer dans le second. On tient dans Disneyland l’exemple des sous-produits culturels dont les Etats-Unis inondent le monde pour maîtriser les esprits. Avant eux, les Romains avaient compris que la colonisation des peuples se faisaient moins par les armes que par l’adoption par les vaincus du mode de vie du vainqueur : vivre partout dans le même cadre architectural romain, s’habiller à la romaine, manger romain, se divertir à la romaine, toutes ces conduites façonnaient une manière de penser romaine. Les « romanorum mores » ont précédé l’ « american way of life ». Doit-on en déduire que par l’exemple déplorable qu’il donne, le président Sarkozy souhaite que la République qu’il préside, s’ouvre encore plus à la colonisation américaine, non dans ce qu’elle a de merveilleux d’intelligence et d’invention, mais dans ce qu’elle produit de plus vil et imbécile ?
Il avait parlé de rupture au cours de la campagne électorale : on allait voir ce qu’on allait voir. On en a, c’est vrai, plein la vue, au point de redouter ce que le président Sarkozy se réserve encore de montrer à l’avenir. Si cette exhibition d’une favorite bat heureusement en brêche une tradition d’hypocrisie, le cadre vulgaire où elle s’est produite fait craindre le pire : une accélération de la colonisation américaine des esprits par la promotion présidentielle d’une « fast food » culturelle qui éradique jusqu’au souvenir de ce que représente Tipasa. Paul Villach
57 réactions à cet article
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Bien vu, tout est dit là. Sous-culture évidente, dérive de pouvoir absolu en cours.
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« Doit-on en déduire que par l’exemple déplorable qu’il donne, le Président Sarkozy souhaite que la République qu’il préside, s’ouvre encore plus à la colonisation américaine, non dans ce qu’elle a de merveilleux d’intelligence et d’invention, mais dans ce qu’elle produit de plus vil et d’imbécile ? »
That is the (relevant)question , Paul...
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Outre l’aspect extravagant et pseudo Kennedien, je vous annonce en avant première que notre mètre soixante à penser vient de tomber dans la toile d’une mante religieuse (si si, y’en a qui tissent des toiles) qui risque de le rendre marteau, le pauvre petit...
Là il est allé trop loin, il va se faire du mal et ce sont les pauvres puretins de citoyens qui vont payer les pots cassés...
Ou va-t-on ?
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paul
Tout est dit dans ton texte sur cette « façade de Président ». Sarkozy est Président comme certains tigres sont de papier, sans fond ni loi. Il est dans la fonction comme dans un serial TV, un acteur est dans un rôle de médecin, mais n’y connaît rien à la médecine. Il a été juste bon à se faire élire par les vieux messieurs de Neuilly, puis à défaire de haute lutte les vieux messieurs de l’UMP, et il a gagné les élections par un battage sans précédent organisé autour des deux chéris des médias, les gens se sont dit : ah avec lui ça va changer.
Eh ben ça change, on est dans une série télé toute la semaine. Après Martine à la Ferme et Martine à la Plage, voici Nicolas à l’Elysée : vite, vite, on sauve des otages, on accueille des pittoresques dictateurs exotiques, on connaît l’amour, la séparation, vite, vite, l’amour encore et toujours, on signe des contrats, et hop ! on attrape la queue du Mickey. Le tout sur un fond d’inculture crasse, garanti avec fautes de goût.
Les journalistes courageux se lèvent maintenant pour dénoncer vertement la comm sarkozienne après lui avoir servi la soupe pendant plus de quatre ans. C’est un signe : si la presse tousse, le vent va tourner et les mouches vont changer d’âne.
Mais pour choisir quel âne ?
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@ Vilain Petit Canard
Je dis pas mieux...
En attendant, la nouvelle First Lady a déclaré : « Je m’ennuie follement dans la monogamie. Je suis monogame de temps en temps. L’amour dure longtemps, mais le désir brûlant deux à trois semaines » (le Figaro Madame du 17/02/2007). On ne va donc pas tarder à se marrer, dans le genre « Mon rival et Marivaux » à la sauce Sacha Guitry...
En plus la belle a même pas le nez Camus.
Ce matin j’écoutais cette andouille de BHL sur France-Inter. Il dézinguait assez méchamment le petit Nicolas, qu’il connaît très bien (forcément, entre pipoles). Il décrivait le paysage idéologique intérieur de Sarko en disant que, pour l’omniprésident, le monde était peuplé de figurines sur des étagères : un Guy Môquet, un Kadhafi, une Carla Bruni, une Liliane Bétancourt, etc, et que sa conception de la politique c’était de jouer avec ces petits soldats de plomb, euh, pardon, de platine bling-bling. C’est assez bien vu je trouve...
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marsu, eh eh, pas étonnant que BHL vomisse Sarko (vulgarité, etc.), mais il doit vomir encore plus Carla : sa propre fille Justine Lévy a été cocufiée par l’abominable croqueuse d’hommes Carla la Brunie, elle en a même pondu un livre. Curieux monde au passage : moi, je me fais plaquer, je me bourre la g..., eux ils écrivent des livres. Mon analyse, c’est qu’il prend les devants, il voit arriver la rupture et il s’apprête à rigoler un grand coup.
Curieusement, j’attends avec une certaine délectation aussi. Une petite poussée de TSS ?
Niark niark niark...
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@ Vilain Petit Canard
Juste une ou les infortunes de l’averti ? En tout cas BHL ne prenait pas le prétexte des mésaventures bruniennes de sa fille avec « quatre consonnes et trois voyennes » pour justifier son anti-sarkozysme. Non. C’est parce que l’inculte de l’Elysée avait dit du mal du café de Flore en disant une phrase superbe d’humilité (c’est BHL qui disait la phrase, pas Sarko), du genre « Moi je ne suis rien, mais quand même s’attaquer au Flore, ça craint ! ». La totale. Vive le Fouquet’s. C’est vrai que ça ne se fait pas.
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marsu
« Juste une ou les infortunes de l’averti » :
Quelle époque : le Fouquet’s contre le Café de Flore, je te jure, le niveau de l’affrontement politique... Bientôt à l’Assemblée, il y aura le Parti Prada, qui votera contre le Parti Nike, avec le Nouveau Parti Dior comme troisième force, et Besancenot rebaptisera la Ligue Communiste Révolutionnaire : la Ligue Lacoste.
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Bonjour Paul,
Oui, nous aurions aimé un Sarko citant Camus à Tipaza, évoquant par exemple un cap somnolent et massif dans l’eau claire. De quoi rebondir sur bien des considérations constructives (Camus, qui aimait tant votre pays magnifique... objectif de clarté et solidité des relations entre nos peuples, etc...). Mais il n’est que Sarko, cela aurait décalé son image. Ne mélangeons pas les genres. Nous avons échappé au fait qu’il évoque Mickey et ce n’est déjà pas si mal.
Je repasse ici le post que je viens de passer sur un autre forum d’Agoravox traitant du même sujet :
A ce niveau de provocation et de manipulation médiatique, le premier facteur à prendre en compte est l’effet d’amplification de l’annonce. Ici, il est tout à fait favorable à Sarko. L’annonce trouve en gros deux publics.
Un public « républicain » (à la louche 40% de la cible). Ce public va s’offusquer de l’annonce, considérer que cela ne le regarde pas et protester contre les atteintes à la vie privée provoquées par la « révélation scandaleuse ». Il valide ainsi le comportement dénoncé. L’effet pervers est grave : il tend à s’interdire les jugements de valeur à l’égard du chef qui les a sciemment provoqués.
Un public « concupiscent » (à la louche 60% de la cible). Il va se réjouir de l’annonce mais ne peut l’admettre en public sans dévoiler le plaisir un peu pervers qu’il en tire (Le président « couche » avec untelle). Ce public va s’astreindre à communiquer sur les détails anodins, voire sur le romantisme de l’affaire et valider ainsi le comportement provocateur. L’effet pervers est aussi grave : il conduit à éprouver une certaine complicité avec tout ce que fait le chef.
Cette recherche de complicité des « concupiscents » est le moteur le plus puissant de la communication publicitaire. L’habileté de la communication de Sarko est de le faire valider par ceux-là même qui s’en offusquent.
Résultat des courses : on valide un comportement, on s’interdit un jugement de valeur sur les actions du chef dont, de toutes façons, on se sent déjà complice donc un peu responsable (après tout, on l’a élu, hein ?). Cette attitude, de provocation en provocation, vaudra pour l’ensemble de sa politique.
Sont considérés hors de la cible les TSS dont font déjà partie tous ceux qui, dans ce forum comme ailleurs, ont pris conscience de la réelle personnalité du candidat et de ses méthodes de communication bien avant son élection.
PS. Juste un truc pour le fun, mais ses spins docteurs travaillent nécessairement déjà sur le sujet : il faut que Sarko cesse de discuter directement avec les représentants de la société civile. Trois essais (SNCF, Lorient, Lorraine), trois grosses mandales qui prouvent qu’il ne connaît rien à ses dossiers et qu’il ne sait pas faire front à des contradicteurs dès lors qu’ils tiennent un discours argumenté et agressif. S’il continue comme ça, ça va lui faire très très mal. Il apprendra vite dans ses sorties à se contraindre à un seul modèle sémantique : « j’ai compris votre message et je veillerai à vous répondre personnellement parce que je vous aime ». Il va s’enfoncer dans la peopolitique dans laquelle il excelle.
Amicalement,
Renaud Delaporte
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A Vilain petit canard : je n’ai pu plusser qu’une fois votre commentaire ! Alors je plusse encore.
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Cher Renaud, c’est finement analysé. Votre démonstration est convaincante, sauf que... les Républicains que vous jugez prisonniers d’une attitude d’inhibition, commencent à s’en libérer. La preuve - si je puis dire - ? Mon article... si vous m’accordez le titre de républicain respectueux de « la chose publique ». Cordialement, Paul Villach
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Je vous accorde ce titre bien volontiers, avec palmes.
Dès lors, vous quittez la cible visée par les communicants de Sarko. Pas trop déçu, j’espère ?
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Renaud, merci pour le plussage, d’autant que je plusse réciproquement votre commentaire assez pénétrant. Ça fait du bien de sentir entouré de gens avec qui on est d’accord... avec palmes !
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@Renaud Delaporte qui dit : « ... Nous avons échappé au fait qu’il évoque Mickey et ce n’est déjà pas si mal.... »
+1
LOL, LOL, LOL
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Encore un article d’un frustré du TSS qui n’accepte pas que le président Nicolas Sarkozy puisse faire évoluer la société par des réformes,accompagne les entreprises françaises par des contrats à l’exportation et n’accepte pas non plus qu’il puisse avoir une vie privée heureuse.
C’est vraiment de la haine que vous avez en vous contre le président Nicolas Sarkozy
Nous voyons bien votre frustration et soyez certain que vous en aurez encore durant minimum 4,ans et 6 mois et peut etre même 10 ans !
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Il n’y a que trois mois, lerma nous cassait les pieds, pratiquement à chacun de ses post avec le taux de popularité de son chéri. Maintenant que ce taux est en dessous de 50 %, pfft, on n’en entend plus parler. C’est déjà ça !
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Cher Paul Villach
Franchement , quand on a une nouvelle copine , il y a quand même mieux à faire que de l’emmener voir la parade de Noël de Mickey à Eurodisney . C’est un plan-séduction d’un ringard absolu . Sans doute Sarkozy a t-il voulu faire « peuple » ? C’est raté ! De toutes façons , les smicards ne peuvent sûrement plus se payer l’entrer à Eurodisney ( ou alors , ils faudrait qu’ils travaillent le dimanche , selon le principe Sarkozien « travailler plus pour gagner plus » , mais on ne peut pas être à la fois au four et au moulin ! ) . Il serait d’ailleurs intéressant et amusant de savoir si Eurodisney a fait payer l’entrer à Sarkozy et à sa conquête !
S’il avait vraiment voulu faire peuple , Sarkozy aurait emmené sa belle assister au défilé de majorettes et au corso fleuri organisé par la fanfare municipale de Friville-Escarbotin ( ou toute autre localité pittoresque ) . Plutôt que les journalistes de « Paris match » et de « point de vue » , il aurait fait venir le photographe du « réveil du Pays de Bray » et du « courrier Cauchois » qui se seraient presque évanouis devant le scoop de leur vie !
En tous cas , ce plan-drague foireux témoigne de l’absence totale de goût en matière culturelle de Sarkozy . Une soirée jazz au New Morning ou un week-end à Cancale dans l’hôtel restaurant 3 étoiles du coin aurait fait moins plouc !
D’ailleurs , on ne peut pas dire de Sarkozy qu’il « aime » Tipasa , « les Noces » de Camus ou Eurodisney . Je pense qu’il n’a pas le moindre intérêt pour la culture . S’il était né en banlieue , il serait comme un petit caïd se moquant d’un autre adolescent qu’il voit lire en lui disant « tu lis , toi ? Alors t’es une gonzesse ? » . La culture est probablement plus pour lui un moyen qu’une fin , il pratique le relativisme culturel , non par conviction profonde , mais par utilitarisme et pour servir ses intérêts ( Johnny , Mozart , Mireille Mathieu ou Camus , c’est la même chose , du moment que ça peut lui servir à augmenter son taux de popularité ) . La culture peut éventuellement l’intéresser comme industrie lucrative faisant remonter la « croissance » . On pourrait même se demander s’il ne fait pas partie de ces gens pour lesquels il y a quatre sortes de vins : le blanc , le rouge , le rosé et le mousseux !
D’une certaine façon , le choix de Carla Bruni est éclairant : musicalement , l’intégrale des oeuvres de Carla Bruni est à la musique ce que l’ensemble des produits de la fabrique de chewing-gums Hollywood est à la gastronomie . On peut dire également que c’est aussi un « coup » ... politique : une militante de la gauche caviar qui , il y a à peine un mois semble t-il se rendait à des meetings contre « l’amendement ADN » , ça , ça va faire encore enrager la gauche . C’est toujours ça de pris ( après Kouchner et Besson ) , doit-il se dire ....
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@ Cher Doc
N’oubliez pas de m’inviter à « assister au défilé de majorettes et au corso fleuri organisé par la fanfare municipale de Friville-Escarbotin »
Bon commentaire
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Votre scalpel, cher docdory, tranche où ça fait mal. Le problème, c’est qu’il ne reste pas grand chose du malade que vous opérez !
Il est tout de même curieux qu’un Président de la République française « habite si peu sa fonction », bien qu’il ait fait retraite dans ce but sur un yacht au large de Malte avant de son intronisation en mai dernier.
Il ne lui paraît pas indécent d’ associer l’autorité de cette fonction à un parc d’attractions, produit d’exportation de la sous-culture américaine, en choisissant se s’y faire photographier avec sa nouvelle favorite.
Je suppose que le patron de Disneyland n’en revient toujours pas, de cette campagne publicitaire gratuite parrainée par le Président de la République française « himself ». Paul Villach
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Franchement , quand on a une nouvelle copine , il y a quand même mieux à faire que de l’emmener voir la parade de Noël de Mickey à Eurodisney . C’est un plan-séduction d’un ringard absolu .
Ben oui quoi, et dire qu’elle aurait pû passer une « inoubliable » soirée pantoufles autour d’Agoravox, avec les papys Doctory, Villach et Zen de Trifouillis-les-Oies. On se demande parfois ce qui peut bien leur passer par la tête à ces stars internationales.
Une soirée jazz au New Morning ou un week-end à Cancale dans l’hôtel restaurant 3 étoiles du coin aurait fait moins plouc !
Mais que voila un programme bien bandant. Mais mon pauvre ami, ça c’est un fantasme de plouc. Pour Carla aller au new morning c’est un peu comme faire des heures sup et pour les deux les restaus 4 étoiles c’est la cantine. Allez cherchez pas les papys, c’est plus de votre âge, vous ne pouvez pas comprendre. Soyez gentils les papys, contentez-vous donc de jouer « à dire du mal » sur Agoravox.
D’une certaine façon , le choix de Carla Bruni est éclairant : musicalement , l’intégrale des oeuvres de Carla Bruni est à la musique ce que l’ensemble des produits de la fabrique de chewing-gums Hollywood est à la gastronomie .
« C’est come j’vous l’dit ma brave dame, tout ça c’est que de la musique de sauvages. Allez bobone, prenez votre donc bouillote on va jouer au docteur ce soir, je me sens une de ces formes ».
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... le parc d’attraction, c’était pour les enfants qui les accompagnaient ! ... bon c’est peut-être un peu difficile à comprendre... ?
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doc
je plusse a donf’ ton commentaire, mec...
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On voit ici et là souvent dire que cette « conquête » est ou serait une preuve de la fascination qu’exercerait Sarkozy avec ou sans son poste de monarque. Tout ceci est oublié que l’on prête à Carla Bruni plus de 100 amants avec troubles dans les ménages, maîtresse du père et du fils, de personnalités du cercle des intellectuels autoproclamés comme BHL ou des avocats show bizz comme Klarsfeld ou des stars mondiales comme Mike Jager ou de la politique comme Fabius. Mais toujours riches et/ou connus. En regard de cela on peut dire plutôt l’inverse Clara Bruni a accroché à son tableau de chasse un amateur de conquête qui joue dans la cour des Mickeys. Et de loin.
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@ Imhotep
On peut déjà s’imaginer avec délectation la future compétition des séducteurs qui mettront un point d’honneur à essayer de piquer la belle au petit Nicolas ( Kadhafi et Poutine sont ils déjà sur les rangs ? )
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Kadhafi les renverse sur les lits... Poutine dans un char
Je crois qu’elle va se servir des nouvelles « introductions » de Sarko pour aller fricoter plus haut : Bush (ou plus bas comme il vous plaira) par exemple ou le capitaine des Farc maintenant qu’ils vont devenir copains...
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Je consulte depuis peu les articles d’Agoravox.N’étant qu’un généraliste peu cultivé, je suis époustouflé par le niveau d’expertise des contributeurs et la finesse de leurs analyses. Je suis convaincu qu’ils ont tous conversé à de nombreuses reprises avec NS pour avoir, par exemple, tous observé son manque de culture . A moins que cette info ne leur vienne de la soeur de leur concierge qui connait une copine dont le mari est copain avec un gars dont la fille est femme de chambre à l’Elysée !!!
Soyez sérieux et plus modestes. Tout ce que vous écrivez de façon sentencieuse et partisane ne sont que des généralités non avérées que vous pourriez proférer de la même façon si un ou une autre ( non PS) avait été élu à sa place. Je vous laisse à votre jeu d’auto-congratulation. Continuez à tourner en rond et à vous décerner des témoignages de citoyenneté et de culture. Continuez à croire que vous êtes des gens importants dotés d’une intelligence supérieure, c’est peut-être le seul moment ou vous ressentez un peu d’estime de la part de vos semblables. Au fait, vous n’avez jamais pensé à vous faire élire pour changer ce monde crasse, c’est plus efficace que les billets confidentiels ?
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@Jacques
C’est vrai, on ne devrait pas fustiger le manque de culture de NS. Après tout, la culture Mickey, c’est une culture.
On a la culture qu’on peut.
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Jacques :
« Au fait, vous n’avez jamais pensé à vous faire élire pour changer ce monde crasse, c’est plus efficace que les billets confidentiels ? »
Si au moins on était élu sur ses idées, ses connaissances, sa volonté, son expérience du Monde, moi je dirais OUIIIIIIII. Mais se jeter dans le panier de crabe pour grimper en écrasant ses comparses en jouant avec la démagogie, le mensonge, à moins d’être vraiment ambitieux et arriviste, ça vaut pas la peine !
Ensuite, il est évident que Sarkozy a un fond culturel assez bas à en juger par son discours public. Lisez, écoutez ce qu’il disait dans ses discours. D’abord, il insultait souvent les intello, bobos 68 tard qui oint fait tant de mal à la France. On stigmatise la France qui réfléchit au lieu de bosser. Quelles sont ses références ? Le show biz, de préference le plus lourd (Johnny, Bigeard, Doc Gyneco, Clavier, Mickey...). Franchement rien de mal à aimer ça (moi aussi je me marre avec Clavier et j’aime bien Carla Brunni...alors), mais de là à s’en prévaloir comme référence primordiale et l’étaler, non ! Un président se doit au moins d’avoir une ouverture culturelle large, c’est un gage de sagesse possible, un gage comme quoi il sait de quoi il parle.
Ex : un président, chef des armées, qui avec les problèmes sempiternels du Moyen-Orient n’est pas foutu à son âge, avec son expérience, de faire la différence entre sunnites et chiites, compte tenu des implications politiques lourdes, moi ça me fait peur ! C’est tout ! Aller chercher des explications génétiques pour le suicide, la pédophilie et même l’homosexualité, le déblatérer en plus dans un magazine intello, c’est une preuve de connerie grave (sur que tous les lecteurs ont été abasourdi de lire ça) doublée d’une non connaissance scientifiques de base absolue ; ça craint !!!!
Et le fait de noter que c’est pas grave car Sarkozy n’est pas moins cultivé que la moyenne des français, ne me rassure pas plus, car à son poste il se doit d’être au dessus de la mêlée sur ces sujets sensibles. Et pour l’être il faut des connaissances éclectiques, l’envie d’apprendre, de comprendre.
L’envie de pouvoir et de plaire en politique n’est acceptable que si devant il y a de la profondeur.
Et ce n’est pas parce que l’on le déplore que l’on se croit super intelligent mon gars, surtout qu’intelligence est culture ne sont en rien synonymes. Sarko, Bush sont intelligenst, sans aucun doute. mais leur inculture les fait paraitre comme des cons au yeux de beaucoup de monde
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Spartacus1,
Mon propos ne consiste pas à trancher la question de savoir si NS est réellement cultivé ou est adepte de la culture « Mickey ». J’affirme seulement que les pseudo-intellectuels qui le déclarent inculte ne le connaissent pas et ne s’appuient que sur des ragots colportés par des personnages aigris par la défaite de leur camp.
Dans le même esprit :
- Chirac a longtemps été considéré comme un « bourrin ignare » jusqu’à ce que l’on s’aperçoive de son immense connaissance des arts premiers.
- Ségolène Royal est présentée comme une « nunuche » incompétente et inculte par ses adversaires politiques. Elle en a quand même « blousé » plusieurs, cultivés, expérimentés, compétents et aussi bardés de diplômes que certains rédacteurs d’Agoravox qui affichent en toute simplicité des CV impressionnants. -
Gilles,
Je suis d’accord mon gars :intelligence et culture sont deux choses différentes. Bonne démonstration.
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Tout à fait d’accord avec vous jacques, et de toutes façons pour critiquer la culture de qui que ce soit, il faut d’emblée avoir la prétention d’en savoir plus que cette personne sur le sujet. Ce qui n’est évidemment pas vrai dans 95% des cas sur Agoravox, même si certains font beaucoup d’efforts pour avoir l’air intelligents (un peu comme dans la fable : la grenouille et le bœuf). La critique est d’autant plus facile que les gens réellement cultivés n’éprouvent en général aucun besoin de l’étaler.
Parfois tous ces gens qui passent leurs journées à critiquer des personnalités auxquelles ils n’arrivent pas à la cheville, me font penser à tous ces « sportifs » bedonneux, imbibés de bière expliquant à leurs téléviseurs ce qu’aurait dû faire tel ou tel champion international.
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Gilles, Ne tenez pas compte de ma première réponse SVP.
Lorsque je dis « faites-vous élire », je parle d’élections locales où chacun dans sa petite commune ou pour son quartier peut participer activement à faire évoluer les choses.
Ne soyez pas étonné quand NS dénonce ce qui le choque. Vous appelez cela « fustiger » parce que vous n’êtes pas d’accord. Vous affirmez que son inculture pourrait entrainer des conséquences catastrophiques dans le moyen orient,c’est votre sensibilité particulière que vous exprimez. Enfin, vous admettez qu’il est intelligent, soit, mais aussi pragmatique et de son temps comme Blair et Zappatero. Il était temps que le style de gouvernance de notre pays s’adapte enfin au monde réel et que tous les sujets puissent être abordés normalement.
Je n’ai pas la prétention de vous influencer, c’est seulement mon avis.
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George Bush ne s’exhibe pas à Disneyland avec une chanteuse. George Bush n’a pas de problèmes familiaux semble-t-il.
Nicolas Sarkozy veut sans doute surpasser son modèle, selon la maxime de Coluche : « capable du pire comme du meilleur, mais dans le pire, c’est lui le meilleur ».
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on s’en fou de ce que fait sarkosy ce que les français veulent c’est pouvoir vivre correctement avec un pouvoir d’achat alligné sur la hausse des prix sans se moquer des travailleurs en leur proposant de travailler plus pour gagner plus et les autres ils mangent comment ? merci Mer sarkosy on l’a dans le baba
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Incroyable comme la haine sarkozyste donne des bons points !! et comme elle est mal de tout ce qu’il peut faire !!!
Mais la fange c’est tous ces commentaires de mal-baisés complexés et frustrés qui salissent la qualité de Agoravox !!
C’est vous qui mettez en épingle Sarkozy !!! foutez-lui la paix !! Comme il est dit par un rare des avisés, plus haut, il n’est pas le premier à avoir conter fleurette.
Giscard, pas un mot là-dessus sinon après son départ ; et marié... et là, le peuple français s’est plus marré qu’indigné ; pourtant le peuple français était encore bien coincé à l’époque !
Miterrand !!! on s’en doutait aussi mais on en a été sûr qu’après sa mort ; avec la révélation d’une fille adultérine... Le summum de l’hypocrisie et du mensonge ; marié, les apparences convenables pour le pouvoir ; et en coulisses, des pipes et tout le reste. Et le peuple français de l’époque, encore aveuglé ? mais allez, on l’absout pour ses fautes et sa Mazarine, on l’aime bien, elle est des nôtres.
Chirac ??? ah la bonne santé de ce président !!! et silence complice de la presse et du bon peuple français : ah !!! si Clinton avait eu un peuple gaulois !!
Mais là, avec Sarko... qui n’est plus marié, divorcé dans les règles ; qui peut donc chercher une meuf, la morale le lui permet ; eh bien non !!! le peuple français mais est-ce bien le même ? prend des airs de bigote et lui reproche d’être amoureux éconduit de Cécilia, lui reproche maintenant de courir auprès d’une autre Cécilia qui lui fera de plus belles cornes encore. Lui reproche de ne pas se cacher, c’est pas bien ; ah ?? la franchise est pire que l’hypocrisie ? il se sert des médias ?? et alors ??? vous lisez bien Voici !!! Il se sert de vos appétits sordides, de vos curiosités malsaines ?? heu, vous avez pas remarqué qu’il s’agit de vous quand on dit vos appétits et vos curiosités ? que les minables, c’est pas Sarkozy mais vous, moi, nous tous ?
Où est le peuple français qui avait de la gueule et était le plus compréhensif des peuples si son chef s’occupait un peu trop de bagatelle ??
Allez, pour m’enfoncer un peu plus dans les points négatifs, je rajouterai que c’est pas ainsi qu’on bâtira une opposition réelle à ce pouvoir pour que la démocratie soit en bonne santé. Et sois amoureux, Sarkozy !!! tu me deviens sympa avec tous ces débiles qui te crachent dessus ; elle est belle, intelligente, artiste ; certainement une adorable salope ; alors profite d’aujourd’hui ; demain, elle sera probablement avec un autre mais elle est ainsi, ya rien à y faire.
Et le peuple français, c’est pas qu’à Agoravox ; yaurait eu Ségolène, libre de son François, elle se serait affichée avec un bellâtre et à Agoravox, pareil, yaurait eu des mal-baisés pour se scandaliser de sa conduite éhontée.
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Merci de votre injure élégante qui n’implique pas pour autant que, par symétrie inversée, vous soyez plus heureux en amour ! Ce type d’injure classe celui qui la profère, comme un « beauf » ! Quant à la salissure d’Agoravox, on ne peut mieux y contribuer que vous par ce langage ordurier !
En tout cas, vous n’êtes pas très heureux en lecture. Vous faites des critiques, sans même vous en rendre compte, qui sont la copie conforme de celles que je formule dans mon article.
- Vous passez en revue, par exemple, les présidents précédents pour exonérer l’actuel. Je n’ai rien fait d’autre. Relisez.
- Vous vous élevez contre l’hypocrisie. Mais voyez ma conclusion : je reconnais au Président Sarkozy le mérite de battre en brèche une tradition de dissimulation des maîtresses et favorites.
Reste un point qui vous a échappé sans doute : la promotion sous l’autorité d’un président de la République française d’un produit, Disneyland, tiré de la sous-culture américaine répandue à travers le monde pour coloniser les esprits. Vous avez le droit d’aimer, mais ça confirme votre classement dans la catégorie susdite ! Paul Villach
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C’est fou comme tous ces gens qui passent leurs journées à critiquer tout et n’importe quoi sont incapables d’encaisser la moindre critique sans hurler au scandale et jouer les vierges effarouchées quand il s’agit de leur toute petite personne.
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La promotion d’un produit sous l’autorité d’un président français ? Il serait temps de redescendre sur terre, l’ami. Sarkozy n’a pas davantage besoin de Disneyland que Disneyland n’a besoin de Sarkozy.
Ce qu’on a là, bien que tous ces spécialistes de la masturbation intellectuelle refusent de se l’admettre, inhibés qu’ils sont par une recherche trop permanente du sens caché des événements auxquels ils sont confrontés, c’est simplement un homme qui emmène sa nouvelle conquête passer un moment de détente dans un parc d’attraction. Point. Et c’est seulement parce qu’il s’agit de Sarko que ça provoque toutes ces gesticulations.
Ah mais il a prévenu les photographes ! Il nous manipule ! Il fait de la promotion !
Ah bon ? Réfléchissons logiquement deux minutes. Vous êtes l’homme le plus exposé de France. Le moindre de vos faits et gestes est décortiqué, disséqué et analysé. Or vous êtes célibataire, et avez bien envie de trouver une compagne, de préférence celle qui vous plaît sans avoir de compte à rendre sur la question. Si cela arrive, comment allez-vous gérer l’exposition médiatique de votre liaison ? En tentant à tout prix de la dissimuler, de s’accrocher à la chimère de la protection d’une vie qui n’a plus rien de privée ? Ou par une gestion frontale du problème, en assumant d’entrée pour couper court aux rumeurs ?
Oui mais c’est Disneyland !
Et alors ? La séduction est par essence quelque chose de léger. Ca échappe peut-être à votre profond esprit philosophe, mais il y a des gens même au plus haut sommet de l’Etat que ça amuse d’emmener leur copine sur un grand huit. Je ne vois pas en quoi cela nous confère l’autorité pour les juger.
Arrêtez donc un instant de voir des complots stratégico-médiatiques partout. Et sans doute encore plus, de vous remuer le cerveau en permanence sur le moindre des faits et gestes de Sarkozy. Parce que c’est exactement ce qui constitue son intérêt politique : en donnant en permanence de la matière à gloser à ses détracteurs, il les occupe, focalise l’attention sur lui et les empêche de prendre le recul nécessaire pour une analyse à froid de son action.
C’est en cela qu’il est très fort, et la plupart des experts autoproclamés du cru tombent dans le panneau à pieds joints. En étant intimement convaincus d’y échapper d’ailleurs, c’est ça le plus drôle... et peut-être d’ici quelque temps, le plus préoccupant.
« Vous voulez vos maîtres, vous les aurez. » Lacan
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Monsieur Vilach, Je suis consterné à la lecture du dernier § de votre réponse à mojiroge, mais vous étiez peut-être énervé.
Dysneyland = sous-culture américaine. NS va à Disneyland, donc il sous-cultivé et, sous-tendu, inféodé aux USA. Démonstration compliquée !!! parce que les choses sont à mon sens plus simples.
Il ne vous a pas échappé qu’il s’agit d’un parc d’attraction pour enfants et qu’en général les enfants aiment les personnages de Walt Disney (j’ai votre âge et j’ai vu le fim "Bambi en 1951). Vous avez certainement aussi remarqué sur les photos qu’il y avait 1 enfant avec NS ou CB . Est-il anormal qu’une mère ou un père conduise ou accompagne son enfant de 6 ans ou de 9 ans à Disneyland ?
Mais je vous crois assez fin pour avoir capté les vrais symboles qui vous agacent : " je suis un citoyen comme tout le monde, je conduis ma vie comme je l’entends et au grand jour et par cette visite je réaffirme que je respecte autant monsieur et madame tout le monde que les élites.
Bien joué ,NON ?
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Aucun énervement ! Rassurez-vous ! Quand on est Président de la République, je suppose qu’on sait qu’ameuter les photographes pour se faire photographier avec sa nouvelle amourette dans un parc d’attractions de la sous-culture américaine revient à en faire la publicité !
S’il s’agissait d’amuser les gosses, était-il besoin de faire venir les photographes ?
Si la subtilité vous échappe, il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Vous semblez oublier que tous les actes des politiques sont mesurés en fonction des points susceptibles d’être gagnés dans les sondages.
Quand vous êtes allé voir « Bambi », je suppose aussi que vous n’aviez pas ameuté les photographes ! Paul VILLACH
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Curieux, ce besoin d’injure sexuelle chez ces courtisans des Princes dès qu’on a l’audace de prendre en défaut l’objet de leur adulation : pour l’un, on est « mal baisé », pour l’autre on « se masturbe l’esprit » !
La courtisanerie ne tolère pas qu’on puisse ne pas l’approuver. Sinon, il lui faudrait commencer à admettre que l’adulation dont elle entoure son idole, peut avoir quelque chose d’excessif.
La seule façon de disqualifier la dissidence, c’est de lui imputer, pour prétendre l’expliquer, une impuissance atavique qui ne peut être que de nature sexuelle, injure suprême paradoxale chez des individus qui ont abdiqué leur propre puissance dans la prosternation. Mais c’est à la fois singulier et logique de la part de courtisans que l’idole a ravalés au rang d’eunuques ! Il faut bien qu’ils déchargent cette angoisse insupportable sur ceux qui n’en sont pas et qu’ils envient malgré eux sans pouvoir se l’avouer. Cette dénégation de leur puissance est, en fait, un hommage que rend le vice à la vertu.
Ce n’est pas simple d’être courtisan. Paul Villach
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M.Villach,
Vous me croyez naif ? Relisez donc ma conclusion SVP, comment voulez-vous que les français connaissent cette affaire sans la presse et les photographes ?
Il n’y a pire aveugle......oui, mais il y a aussi ceux qui sont aveuglés. J’ai même récemment lu quelqu’un qui considérait que la liaison de NS mettait en péril la démocratie !
Je pense qu’un peu de réalisme et un peu moins de sectarisme sont nécessaires. D’ailleurs , déjà quelques pointures du PS l’ont compris et ce n’est pas fini !!
Pour conclure, je vous livre ce que me disait souvent un bon ami (hélas décédé) agrégé de maths (chaire de classe prépa), maire adjt PS chargé de la culture d’une ville de 60.000h : « Il faut tolérer mon intolérance » et j’ajouterais pour vous, votre suffisance.
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Le propre du courtisan est de trouver son idole géniale en tout point. Quant à « je suis un citoyen comme tout-le-monde », vous voulez rire.
1- Le Président de la République dans ses manifestations publiques ne s’appartient pas : il représente le pays qui l’a élu. Je ne comprends pas qu’un Président de la République française joue les VRP de la sous-culture américaine.
2- Pourquoi, d’autre part, identifiez-vous donc « le monsieur-tout-le-monde » aux beaufs qui fréquentent ce type de divertissement pour encéphalogrammes plats ? Je crois savoir en plus - mais n’étant jamais allé, je me trompe peut-être - que l’entrée n’est pas donnée, que ça coûte les yeux de la tête pour une famille. Celui qui va s’immerger dans cette sous-culture n’est donc pas « monsieur-tout-le-monde ». Paul Villach
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« ... Quand on respecte les femmes et que l’on veut paraître pour un gentleman envers les femmes, le premier devoir c’est la discrétion.... »
On voit que vous ne connaissez pas Carla Bruni. Si on veut la respecter pour ce qu’elle est, il faut au contraire lui offrir une rangée de photographes....
Carla Bruni vit une grande histoire d’amour depuis presque 40 ans avec elle-même. Et elle y est toujours extrêmement fidèle. Fidèle en cela aux enseignement de sa propre mère, un véritable monument élevé à la gloire du narcissisme.
Comme Sarkozy semble avoir pris un abonnement chez les manipulatrices perverses, il n’est pas étonnant de le retrouver à jouer les « miroir mon beau miroir ». Mais le problème des miroirs, surtout avec Carla Bruni, c’est qu’elle trouve qu’ils ternissent vite.
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Pour ceux qui voudrait avoir la mesure du narcissisme des femmes de la lignée Bruni, on peut recommander de voir les deux films qu’a « réalisé » la soeur Valéria qui se filme elle-même d’une manière quasi-psychotique. Pauvre Sarkozy, vous feriez mieux de le plaindre.
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Justement, il y en a un nouveau qui sort, « Actrices ». Pas vu, mais ça doit valoir son pesant de pop-corn ou esquimau. Et dans le genre, « le monde entier tourne autour de mon nombril (pour rester... là) et je me pose des questions », on peut lire l’interview : http://www.cinemotions.com/modules/Interviews/interview/9876
Ah il va bien s’amuser Sarkozy. Cette fois, un Trianon, ça va pas suffire....
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La vie privée du Président ne regarde que lui mais apparemment il la veut publique sa vie.
Les femmes des présidents font partie de la vie publique, surtout si elles sont appelées à devenir des premières dames.
Donc puisqu’il insiste à s’exposer et surtout dans le milieu vers lequel il semble évoluer [...]
relisez donc le commentaire plein de bon sens de Saï sur la gestion des photographes.
Quand on respecte les femmes et que l’on veut paraître pour un gentleman envers les femmes, le premier devoir c’est la discrétion.
Un peu comme Mazzarine peut être, rappelez-vous jusqu’à avait dû allez Mitterrand pour préserver le secret, c’est ce que vous voulez ?
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C’est amusant de noter que ça n’est venu à l’idée d’absolument personne que Sarkozy et Bruni étaient à Disney parce qu’ils y avaient amené leurs deux enfants, qui ont sensiblement le même âge (9 ans, je crois)....
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Mais non voyons, c’est un acte officiel d’asservissement à la culture capitalistique Disney...
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Tiens, j’aurais juré que c’était Laurent Fabius qui l’avait signé dès le départ quand il était Premier Ministre.... Je me trompe ?
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Absolument. Fabius a donné une chance à la création d’une nouvelle zone d’activités propice à l’emploi et au développement. Mais s’agissant de Sarkozy c’est un aplatissement devant l’ultra-libéralisme du maître américain.
N’est-ce pas d’une imparable logique ?
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Ah ca y est, j’ai compris, les emplois, c’est Fabius qui les a créés. Il ne s’est pas aplati devant l’ultralibéralisme américain pour qu’il s’installe en France plutôt qu’en Espagne pour créer des emplois à sa place.
Avec un opposition à ce niveau d’analyses marxistes primaires, pas étonnant que Sarkozy recueille encore 60% d’opinions favorables.
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Si ça m’est venu, mais franchement, le fond du problème n’est pas Mickey, mais les cinquante journalistes convoqués pour l’occasion - et qui sont venus, de peur de se faire piquer le scoop. Qu’est-ce que ça va être quand sa Majesté aura des hémorroïdes ?
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Je ne savais pas que Mickey provoquait tant de haine... Mais où est donc passé votre âme sensible ?
Le fait que Disney triomphe avec le film d’animation « Ratatouille », sur la cuisine française, à Paris, titre imprononçable en anglais, montre bien que le géant américain profite du désert français pour venir labourer sur les terres culturelles étrangères. Donc, pour concurrencer Disney, il faut d’abord produire quelque chose d’équivalent.
Un « Ratatouille » français ?
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N’est-ce pas une astuce médiatique pour essayer d’étouffer l’affaire Khadafi ? En rajoutant noel et jour de l’an, le peuple oubliera vite ... non ?
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Pourquoi pas ? Mais la prudence commande de s’en tenir à l’hypothèse ? Paul Villach
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