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Accueil du site > Tribune Libre > Démocratie participative et poids des lobbies

Démocratie participative et poids des lobbies

Il y a souvent une confusion entre les concepts de « démocratie représentative », « démocratie participative » et « démocratie directe ».

La « démocratie participative » est un terme marketing destiné à asseoir un système politique qui est en vérité basé sur la technocratie antidémocratique des lobbies.

Le présent article explique quelle est la différence entre les soi-disant «  démocraties » que nous imposent les politiques au pouvoir depuis des décennies et la démocratie véritable.

Qu’est-ce que la démocratie ?

La démocratie est assurée par deux conditions indissociables :

- La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.

- Toutes les décisions doivent être conformes aux désirs de la majorité des citoyens, donc toute décision doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer.

Liberté d’opinion car il n’y a pas de vérité absolue

Examinons pourquoi le liberté d’expression est indispensable à la démocratie.

Les convictions d’un individu sont partiellement le résultat de son histoire individuelle qui a pour conséquence qu’il remarque ou observe en priorité certains faits qui restent non remarqués ou non observés par d’autres.

C’est une règle générale : tout le monde fonctionne ainsi. Par exemple il y a dans le domaine de l’économie des professeurs ou même des chercheurs ayant le prix Nobel. Ils connaissent très bien leur domaine d’activité. Mais souvent, entre eux, ils ne partagent pas les mêmes points de vue, leurs opinions sur les questions d’économie divergent parfois complètement. C’est ainsi parce que quand un individu construit son analyse, parmi les faits connus il choisit les faits qui lui semblent les plus importants, pas uniquement de façon rationnelle, mais aussi par des critères inexprimés d’expérience de la vie et de sensibilité personnelle.

Les opinions opposées sont donc une chose normale. Cela ne signifie pas que pour imposer une décision dans une communauté nous devons crier les uns sur les autres ou pire. Et le fait que les opinions opposées sont donc une chose normale et que personne ne sait où est l’absolue, la suprême vérité, est la raison pour laquelle les règles de la démocratie sont nécessaires.

Chaque décision doit être conforme à ce que désirent les citoyens dans leur majorité

On peut distinguer trois types de « démocraties », mais une seule mérite le nom de démocratie.

Démocratie représentative :

Dans un système de « démocratie représentative » les politiques sont élus, ensuite ils prennent des décisions, écrivent des lois, signent les traités internationaux, engagent des dépenses que des générations futures devront rembourser etc., sans vérifier si la majorité de la population est d’accord avec chacun de leurs actes, et même souvent en sachant que la majorité de la population n’est certainement pas d’accord avec certains de leurs actes.

Un exemple qui confirme que la « démocratie représentative » qui est actuellement en place - celle où la volonté du peuple est bafouée, celle où les parlements décident ce que bon leur semble et celle où les lobbies dictent les décisions - ne respecte pas la volonté de la majorité de la population : le vote sur la Constitution de l’Union européenne, dans la version proposée aux citoyens européens en octobre 2004. En France, cette Constitution avait été approuvée par le président de la République française, puis avait été approuvée par 92 % des parlementaires de l’Assemblée nationale française, avant d’être rejetée par 55 % des électeurs français lors du référendum de mai 2005. Même en Espagne où le référendum à donné un « oui », c’était 77 % de oui alors que le Parlement avait approuvé à 94 %.

Démocratie participative :

Dans un système de « démocratie participative » les politiques sont élus, ensuite ils font appel à certains groupes qui représentent certaines catégories de la population, pour participer à la définition des actions politiques. Les groupes auxquels font appel les politiques sont des représentants socioprofessionnels (industrie, services, syndicats, agriculture, bâtiment, enseignants etc.) ou des organismes, instituts, forums professionnels ou citoyens, financés par certains groupes d’intérêts ou involontairement financés par les contribuables lorsque ces groupes ont la forme d’associations qui sont subventionnées par les municipalités, régions ou ministères. Dans ce système participatif, les politiques au pouvoir agissent aussi en fonction de l’intensité du bruit que font certains groupes. Par exemple quelques dizaines d’occupants des églises ou des salles de sport peuvent - soutenus par des associations, donc par les représentants de la démocratie participative - imposer aux municipalités de prendre en charge leur logement et leurs besoins alimentaires. Peut-être que la majorité des citoyens qui sont concernés par ce genre de décisions sont d’accord, mais peut-être qu’ils ne sont pas d’accord - en attendant ce sont les politiques et les groupes les plus bruyants ou les plus agressifs qui décident et l’opinion de la majorité qui reste silencieuse est ignorée. Tous ces groupes auxquels font appel les politiques ne sont au mieux que des lobbies. En somme, en démocratie participative, ce sont les lobbies qui ensemble avec les politiques décident ce qui doit être imposé à la majorité silencieuse : la démocratie participative est la technocratie des lobbies. Si la démocratie était respectée, les lobbies ne pourraient intervenir que pour faire des propositions. Mais en démocratie c’est toujours (il faut souligner le mot « toujours ») la volonté de la majorité de la population qui devrait être respectée pour décider quelles sont les lois qu’il faut écrire et mettre en application, quelles sont les actions à engager, quelles sont les mesures à prendre. En « démocratie » participative ce n’est pas le cas.

Les critiques de ce système le qualifient parfois par le terme qui est censé être péjoratif : « populisme ». Le terme « populisme » voudrait dire que ce système politique repose sur les décisions voulues par le peuple dans sa majorité. Mais ce système politique de « démocratie participative » permet simplement aux politiques en place de dire « le peuple a décidé que... » alors qu’en vérité le peuple, dans sa majorité, n’a pas été consulté pour « décider que ... ». En ce sens ce système politique est un déguisement de la volonté du peuple, c’est un « populisme de façade », cynique, car il justifie des décisions autoritaires, mais soutenues par certains lobbies proches du parti au pouvoir, comme étant des décisions soi-disant « voulues par le peuple » alors qu’en vérité ces décisions n’ont pas l’appui de la majorité des citoyens.

Démocratie directe :

La « démocratie directe » est la seule qui mérite vraiment le nom de démocratie. Dans ce type de démocratie, l’outil politique fondamental est le référendum, qui permet à la population d’intervenir directement dans les décisions de politique et de gouvernement, d’intervenir donc sans intermédiaires, afin de valider les décisions que les politiques doivent ensuite traduire en lois ou afin de corriger les décisions de ceux qui gouvernent.

De façon collective, la masse des citoyens n’est pas souvent génératrice d’idées constructives. Certaines grandes idées qui apportent le progrès à la communauté viennent d’individus qui sont capables d’exposer leur vision, de l’argumenter et de convaincre les citoyens. Ces individus font progresser l’humanité parfois en étant au départ contre l’opinion du plus grand nombre. Mais il est important que ces individus n’imposent pas leurs idées contre la volonté de la majorité des citoyens : ils doivent convaincre les citoyens et c’est toujours l’opinion du plus grand nombre qui doit décider.

Le droit aux référendums d’initiative populaire et aux référendums obligatoires pour certaines décisions, doit être garanti dans la Constitution de l’Union européenne et devrait être garanti dans les constitutions des États membres.

Le référendum d’initiative populaire est l’outil qui permet aux citoyens d’intervenir à tout moment pour corriger les décisions antidémocratiques prises par les politiques ou pour éviter que ces décisions ne soient prises.

Le référendum doit être obligatoire pour un certain nombre de questions qui touchent aux fondements mêmes ou à l’identité de l’UE ou des États membres. Au niveau de l’UE, ces questions concernent notamment :

- La Constitution,

- Chaque élargissement à un nouvel État membre,

- La politique d’immigration en provenance d’autres continents,

- Les règles d’attribution de la citoyenneté,

- La politique sociale,

- La globalisation de l’économie,

- etc.

La démocratie directe n’élimine pas les éléments de « démocratie représentative » ni les éléments de « démocratie participative ». La démocratie directe laisse aux uns et aux autres la possibilité de faire des propositions et laisse aux politiques la responsabilité de gérer les affaires de la communauté au quotidien. Mais elle exerce sur les politiques et sur les lobbies le contrôle du respect de la règle démocratique : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ».

Les arguments pour et contre la démocratie directe

Les arguments contre le système politique qui inclut la démocratie directe sont de deux types :

- c’est du « populisme » ;

- ça ne peut fonctionner qu’à un niveau géographique restreint ou dans une petite communauté, au niveau des municipalités ou des régions, mais un grand pays ne peut pas être gouverné d’après des décisions issues des résultats des référendums. Ça ne peut qu’engendrer des instabilités.

Le mot « populisme » fait partie du vocabulaire que les opposants à la généralisation des référendums utilisent lorsqu’ils sont à court d’arguments. C’est avec des intonations péjoratives qu’ils prononcent le terme « populisme » qui signifie que ce système politique repose sur les décisions voulues par le peuple dans sa majorité. Ils sont donc péjoratifs uniquement parce qu’ils estiment que les décisions politiques doivent être réservées à une « élite » - c’est là le véritable argument caché de ceux qui sont contre le « populisme » : ils ne disent pas clairement qu’ils sont opposés à la démocratie. Car si les décisions doivent être réservées à une élite, alors le démocratie n’existe pas. Rappel : en démocratie toutes les décisions doivent être conformes aux désirs de la majorité des citoyens, de tous les citoyens qui souhaitent exprimer leur volonté. Si la règle est que les décisions politiques doivent être seulement conformes aux désirs d’une certaine « élite », alors on ne se situe pas dans un système démocratique.

Le système politique qui fait appel aux référendums de façon généralisée peut être mis en place quelle que soit la taille ou le poids économique ou démographique du pays.

Les États Unis d’Amérique sont un exemple de grand pays qui pour certains types de décisions met en œuvre les référendums.

Le seul pays au monde qui met parfaitement en pratique les référendums, dans le respect complet de ce qu’exige la véritable démocratie, est un pays européen. Mais ce n’est pas un pays membre de l’Union européenne.

Là où la véritable démocratie est déjà en place, avec les référendums garantis aux citoyens, comme c’est le cas depuis longtemps en Suisse, existent la stabilité politique et la paix civile. En Suisse existent historiquement deux religions chrétiennes et quatre langues officielles. Les cantons suisses appliquent certaines lois ou règlements locaux, mais la plupart des lois et les orientations de politique générale sont décidées et appliquées au niveau fédéral. Le dispositif politique suisse doit sa stabilité et sa légitimité, et le peuple suisse doit sa bonne entente, à la garantie offerte aux citoyens de disposer de référendums d’initiative populaire au niveau des cantons comme au niveau fédéral. Quel autre État avec plusieurs religions et plusieurs langues se permettrait-il de demander à tous les citoyens conscrits de conserver chacun chez soi son arme de guerre avec munitions de combat ? La Suisse se le permet, elle ne craint pas les émeutes, parce que son système politique a depuis longtemps éliminé les tensions sociales par la voie de la démocratie directe, par les référendums.

Avec son système politique basé sur la démocratie directe et avec son organisation fédérale, la Suisse pourrait être un modèle pour les États membres de l’Union européenne et pour les instances de l’Union européenne (Commission européenne, Conseil de l’Union européenne) qui ont pris l’habitude de prendre des décisions non conformes à la volonté de la majorité des Européens.

Peu importe le nom que certains utiliseront pour qualifier le système politique suisse. Si dans le vocabulaire de certaines personne le mot « populisme » s’impose, alors il est certain que ce « populisme » helvétique est le modèle, l’exemple à suivre par tous ceux qui veulent instaurer la démocratie véritable.

Résumé des deux conditions de la démocratie véritable

Les deux conditions qui permettent de reconnaître la mise en place de la démocratie dans une communauté sont :

- tout citoyen a le droit d’exprimer et de propager des opinions ou des idées quelles qu’elles soient, sans censure, sans interdit ;

- les propositions qui concernent la communauté sont toujours appliquées suivant ce que décide la majorité des citoyens, donc toute décision doit pouvoir être soumise à la validation par la majorité des voix des citoyens qui désirent s’exprimer.

En démocratie, le devoir des individus qui représentent le pouvoir - politique, éducation publique, médias officiels - est de respecter la liberté d’opinion et d’appliquer systématiquement et scrupuleusement les décisions qui viennent de la volonté de la majorité des citoyens. Aucune décision politique, aucune loi, aucun traité international ne doivent être contraires à ce que veut la majorité des citoyens.


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18 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 6 avril 2007 12:15

    C’est une nouvelle methode de marketing politique qui vient des USA et qui est généralement défendue par des politiciens (ennes) qui n’ont aucunes visions ,aucun projet de société à proposer et dont la seule aspiration est d’avoir LE POUVOIR

    L’exemple type de Ségolène Royal

    J’ai pas d’idée,aucun projet,mais je fais de la démocratie participative smiley smiley smiley (j’en peu plus de rigoler)


    • (---.---.107.214) 6 avril 2007 18:49

      Tous les illuminés de la dernière heure du Bayroutisme béats, les militants qui font de l’intox sur bayrouvox ferait bien de ne pas nous faire oublier de préciser à quelle famille politique appartient leur poulain. Ex-soutien de Balladur, ministre de Chirac, ami de Madelin et on voudrait nous faire croire que celui-ci ferait mieux en matière de démocratie participative. Basse manoeuvre droitière.


    • vacciné (---.---.107.214) 6 avril 2007 18:50

      Tous les illuminés de la dernière heure du Bayroutisme béats, les militants qui font de l’intox sur bayrouvox ferait bien de ne pas nous faire oublier de préciser à quelle famille politique appartient leur poulain. Ex-soutien de Balladur, ministre de Chirac, ami de Madelin et on voudrait nous faire croire que celui-ci ferait mieux en matière de démocratie participative. Basse manoeuvre droitière.


    • (---.---.30.51) 6 avril 2007 14:48

      non ce n’est pas étonnant car les dirigeants du FN savent très bien qu’ils ne pourront pas mettre en application leur programme sans l’appui des citoyens (toute l’administration et les « forces vives de la nation » étant contre eux)


    • seb59 (---.---.180.194) 6 avril 2007 16:07

      Cela me semble assez normal dans une democratie ? Non ?

      Pourquoi un gouvernement serait il nommé et investi s’il n’etait soutenu par le peuple ?


    • Michel (---.---.68.231) 6 avril 2007 14:30

      Français vivant en suisse depuis dix ans, ayant l’experience des deux pays (france et suisse), je suis d’accord avec l’auteur, notamment sur l’exemple suisse en termes de démocratie (exemple ne signifiant pas « système parfait »), sur la poudre aux yeux que constitue la « démocratie participative » de S. Royal et sur l’abus outrancier fait du mot « populisme » par les anti-démocrates

      quand on a pris l’habitude du système politique suisse, difficile de voir la France et l’union européenne comme des espaces de démocratie.

      @seb59 : si tu as des liens sur le site du JMLP ou du FN qui confirment tes dires, j’aimerais beaucoup les avoir. J’ai déjà parcouru le programme de JMLP et je n’ai rien vu en ce sens !! Pas plus democrate que Sarkozy (qui veut faire passer la ratification d’une nouvelle constitution européenne par le parlement, trahison !) ou Royal !


      • (---.---.30.51) 6 avril 2007 14:51

        dans son programme : http://www.frontnational.com/programmefonctpubl.php

        réformer par voie référendaire (première ligne des mesures)


      • seb59 (---.---.180.194) 6 avril 2007 16:09

        Merci, ca m’a evité de chercher. smiley

        Je savais bien que j’avais lu ca quelque part.

        De plus JMLP en fait souvant un de ses grands themes de bataille.


      • RemiZ (---.---.178.10) 6 avril 2007 16:42

        « Un article sur agoravox nous expliquait il y a peu de temps, comment les representants d’associations, ou d’enseignants etaient plus ecoutés que les simples citoyens dans les debats de L’equipe de Mme royal (Mme royal n’est là que pour l’exemple). »

        En meme temps, c’est un peu normal. Ces gens ramene des opinions qui ont deja ete pensees par quantites de personnes. De meme, les debats participatifs se font par plusieurs etapes. Celles qui remontent en haut de la pyramide ont bien sur passe de nombreux filtres. L’interet de cette methode est que toutes les idees ont droit a un debat. Apres, c’est bien entendu suivant les idees du programme et le bon sens que ces idees sont retenues ou non.

        Royal A un programme. Les debats participatifs servent a l’etoffer ou a recuperer des idees qui vont dans ce sens. Des debats d’idees comme on en voit tous les jours sur ce site.


        • bernard29 candidat 007 6 avril 2007 18:36

          la question n’est pas d’être pour ou contre la démocratie directe ou la démocratie participative>. De fait les deux sont insdispensables comme vous le reconnaissez.

          Elle est de savoir quelles sont les modalités d’exercice de ces types de démocratie.

          Si vous voulez gérer toutes les lois par référendum, ou si vous permettez à un nombre réduit de citoyens de demander un référendum, vous arriverez bien vite à un blocage total, surtout en France où nous croyons que tout marche avec la loi.

          Ceci est tellement vrai que comme le dit Monsieur Bachaud ex- précandidat aux élections présidentielles, et fervent défenseur du référendum d’initiaive citoyenne, tous les candidats et ou parti depuis belle lurette on plus ou moins promis, à tour de rôle, d’introduire cette technique dans notre ocntitution, mais ça n’a jamais dépassé le stade de voeu pieu.

          Aujourd’hui pour être crédible sur le sujet, il faut expliciter les modalités d’utilisation du R.I.C.

          - domaine d’intervention
          - seuil du nombre d’électeurs demandant le RIC

          Il y a beauoup de propositions. voir les sites de Mr Bachaud, Mr Mourguy, il y en a plein d’autres. Bayrou le propose aussi (seuil 20 % d’électeurs, mais on ne sait pas si c’est comme le PS pour demander l’examen par le parlement d’une loi ou si c’est vraiment un référendum).

          Si celà vous interesse, vous pouvez aussi voir une autre proposition. voir http://changerlarepublique.over-blog.com/article-3023142.html . J’aimerais bien avoir votre avis sur cette proposition d’ailleurs.


          • Forest Ent Forest Ent 6 avril 2007 21:16

            Le référendum et le projet de loi d’initiative citoyenne sont de bonnes choses, mais coûteuses, et on ne peut pas les utiliser pour trancher tous les choix de gouvernement. La démocratie représentative est inéluctable.

            Dès lors, comment faire en sorte que nos rerésentants ne soient plus à la solde de quelques groupes financiers ou industriels ?

            Une des réponses est la séparation des pouvoirs.

            Il est urgent :

            de rendre à l’assemblée l’essentiel de l’initiative législative,

            de donner son indépendance à la justice - d’une manière qui reste à définir voire réfléchir - afin d’éviter la situation actuelle où l’UMP vient de nommer 94% des dirigeants du Parquet,

            d’assurer une certaine indépendance des médias, et pour cela, dans un premier temps, abroger la DADVSI !!!


            • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 6 avril 2007 23:49

              Tout d’abord je souhaite remercier tous ceux qui participent au débat, quelque soient leurs opinions. Toute idée, tout projet, ne peut que s’améliorer lorsqu’il tient compte des analyses critiques.

              Je vais me permettre de réagir pour apporter quelques précisions suite aux commentaires, mais surtout je souhaite ensuite laisser la place aux commentaires des autres lecteurs, qui je l’espère décideront encore de se manifester, quelque soient leurs opinion.

              ******************

              Citation : par candidat 007 (IP:xxx.x2.41.75) le 6 avril 2007 à 18H36

              Si vous voulez gérer toutes les lois par référendum, ou si vous permettez à un nombre réduit de citoyens de demander un référendum, vous arriverez bien vite à un blocage total, surtout en France où nous croyons que tout marche avec la loi.

              ******************

              Ma réponse :

              La réponse est dans l’article : les exemples suisse et américain prouvent la faisabilité du système politique basé sur les référendums.

              ******************

              Citation : par candidat 007 (IP:xxx.x2.41.75) le 6 avril 2007 à 18H36

              J’aimerais bien avoir votre avis sur cette proposition

              ******************

              Ma réponse :

              Toutes les initiatives favorables à la généralisation des référendums sont les bienvenues.

              Le problème est que les cercles au pouvoir fixent les règles du jeu antidémocratiques qu’ils imposent à la société. La question est : comment les contraindre à mettre en application la démocratie véritable, par la généralisation des référendums d’initiative populaire notamment ?

              Il semble que la réponse à cette question n’a pas encore été trouvée.

              ******************

              Citation : par candidat 007 (IP:xxx.x2.41.75) le 6 avril 2007 à 18H36

              seuil du nombre d’électeurs

              ******************

              Ma réponse :

              Le nombre de supporteurs nécessaires pour déclencher un référendum sur l’initiative des citoyens devrait être fixé de manière réaliste : une personne avec la bonne proposition pour le référendum devrait pouvoir convaincre le nombre minimum de supporteurs nécessaires. Au niveau d’UE comme au niveau de chaque État membre de l’UE, afin de pouvoir être soumise au référendum, l’initiative (proposition pour le référendum) devrait avoir besoin de 10 000 (dix mille) citoyens supporteurs qui déclarent qu’ils soutiennent l’initiative. Si le nombre était plus élevé, seuls les partis politiques pourraient dans la pratique déclencher les référendums - mais le but recherché c’est que justement les citoyens puissent exercer le contrôle au dessus des partis politiques.

              Pour recueillir les questions à trancher par référendum, et pour recueillir les « signatures » des supporteurs, il est possible avec les moyens techniques dont on dispose en Europe, de créer par exemple des sites internet, comme pour le vote aux élections par internet. Je signale qu’au niveau des votations locales en Suisse il est possible de voter même par SMS sécurisé. La gestion de ces sites devrait incomber à l’État. Tout individu isolé devrait pouvoir déposer une proposition sans avoir à passer par des associations ou par des partis politiques. De la même façon tout individu isolé peut publier un article sur le AgoraVox - pour exprimer nos revendications nous arriverons bien nous passer des partis politiques !

              Le seuil de 20 % d’électeurs est une façon de réserver l’initiative à ceux seuls qui sont capables de réunir autant de supporteurs.

              Il ne faut pas que les politiques décident, selon leurs calculs, sur quelles questions particulières les citoyens peuvent exprimer leur volonté par référendum et sur quelles autres questions les citoyens n’ont pas le droit d’imposer leur volonté majoritaire.

              De toute façon, lors de vote, les électeurs élimineront les propositions peu convaincantes.

              Les référendums sont un outil souple, ils peuvent avoir aussi la forme de questionnaires à choix multiples et la majorité des voix exprimées par les citoyens européens sur chaque question devrait emporter la décision.

              ******************

              Citation : par Forest Ent (IP:xxx.x30.45.205) le 6 avril 2007 à 21H16

              Le référendum et le projet de loi d’initiative citoyenne sont de bonnes choses, mais coûteuses, et on ne peut pas les utiliser pour trancher tous les choix de gouvernement. La démocratie représentative est inéluctable.

              ******************

              Ma réponse :

              Concernant la démocratie représentative, la réponse figure dans l’article. La démocratie directe n’élimine pas les éléments de « démocratie représentative » ni les éléments de « démocratie participative ». La démocratie directe laisse aux uns et aux autres la possibilité de faire des propositions et laisse aux politiques la responsabilité de gérer les affaires de la communauté au quotidien. Mais elle exerce sur les politiques et sur les lobbies le contrôle du respect de la règle démocratique : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ».

              Concernant la question du coût, le système présente un inconvénient évident, c’est la multiplication des référendums et une participation pas toujours très élevée.

              L’avantage, c’est que lorsqu’une question vous tient à coeur, vous avez d’autres moyens de la faire évoluer que la grève, les manifestations ou la guérilla. Les exemples suisse et américain peuvent encore être rappelés sur ce point précis de l’argumentation : le coût de la stabilité comparé au coût des désordres sociaux divers. Les coûts de ces moyens d’actions contestataire sont largement supérieurs pour la communauté que l’organisation périodique de référendums. Les référendums peuvent être regroupés tous les ans ou même tous les six mois avec les moyens techniques dont on dispose en Europe.

              Pour savoir qui va organiser le débat, la réponse est simple : ceux qui sont intéressés. Les hommes politiques ne son pas disqualifiés par la procédure de référendum d’initiative populaire, ils doivent simplement se positionner par rapport à l’initiative en question. C’est un contre-pouvoir, pas un remplacement complet de la classe politique.

              ******************

              Citation : par Seb59 (IP:xxx.x34.180.194) le 6 avril 2007 à 14H04

              Votre reflexion est interessante, et vous avez mis dans le vrai.

              La democratie participative (tel que vu par le PS recemment) n’est pas representative des citoyens. Tout au plus d’une partie d’entre eux.

              [...]

              Les personnes presentent ne sont donc pas representatives de la majorité.

              La seule solution democratique est donc le referendum.

              ******************

              Ma réponse :

              Ma critique ne s’adresse pas uniquement à ce qu’on appelle « la démocratie participative ».

              D’ailleurs le titre de l’article était « Qu’est-ce que la démocratie ? », la rédaction a décidé de le publier sous le titre « Démocratie participative et poids des lobbies », ce qui est un titre plus orienté.

              Et dans le paragraphe qui décrit le fonctionnement de la « démocratie participative », derrière la phrase « Par exemple quelques dizaines d’occupants des églises ou des salles de sport... » il y avait comme illustration aussi la phrase dont je donne juste le début : « Par exemple il faut brûler beaucoup de voitures, pour qu’un parti politique - conseillé par des associations représentant la démocratie participative - décide la mise en place de la « discrimination positive » ..... », phrase qui a été supprimée par la rédaction d’AgoraVox. Il est vrai que les articles publiés ne doivent pas dépasser une certaines longueur ce qui pourrait expliquer les suppressions de certains passages...

              Ma critique du système politique en place dans tous les États membres de l’Union européenne, s’adresse à tous ceux qui alternent au pouvoir depuis des décennies, qui produisent des discours sur la démocratie, mais qui dans les faits sont antidémocrates.

              En démocratie les citoyens doivent avoir le droit à tout moment, sur toute question, selon les critères de leur choix, sans censure, de décider par référendum. Les citoyens doivent avoir la liberté complète de parole, liberté au sujet de la question posée et au sujet des critères de décision. Toute entrave à cette liberté complète est signe de dictature. Nous devons agir par tous les moyens possibles et impossible pour exiger et obtenir le droit de disposer de référendums de deux types, d’une part obligatoires (pour les questions fondamentales : constitution, adhésions à l’Union européenne, politique d’immigration depuis d’autres continents, etc.) et d’autre part sur l’initiative des citoyens, au niveau paneuropéen concernant les question de l’Union européenne, ainsi qu’au niveau de chaque État membre de l’Union européenne !

              Le Constitutions de la France doit confirmer les principes démocratiques, c’est à dire que le contenu de la Constitution française doit :
              - définir la démocratie ;
              - garantir l’application généralisée de la démocratie au moyen de référendums (notamment référendums obligatoires pour certaines décisions, ainsi que des référendums d’initiative populaire) dont les modalités doivent être précisées.

              Chaque changement de la constitution française doit être validée par la population française au moyen de référendum.


              • Kookaburra (---.---.164.146) 9 avril 2007 10:37

                Un grand merci à l’auteur de cet article clair et informatif. Vous exprimez parfaitement ce que j’ai toujours pensé mais que je n’arive pas à exprimer aussi bien. Ayant vecu 7 ans en Suisse je suis tout à fait d’accord avec votre acclamation du système politique suisse. Je préfère vivre en France, mais pour d’autres raisons.


                • Nicolas (---.---.1.155) 10 avril 2007 09:50

                  Un site de vraie démocratie directe existe maintenant, pour la Suisse et bientôt d’autres pays (tels que le Canada et l’Inde ; à quand la France ?). L’adresse est www.enitiatives.ch

                  C’est le futur de la démocratie directe (et, comme vous le dites si bien, « la seule qui mérite vraiment le nom de démocratie ») : une plateforme ou chaque citoyen peut exprimer ses opinions et idées, et les autres citoyens les évaluent !

                  Les bonnes idées sont promues plus loin (lettre aux autorités, pétition, initiative populaire quand c’est possible).


                  • evivbulgroz 24 avril 2007 15:21

                    Ce site existe depuis peu en France, je l’ai découvert il y a peu :

                    www.lavraiedemocratie.com

                    est son nom. Pour l’instant, il y a peu de participants mais l’idée de base me semble bonne. Je pense que je vais y participer si les conditions d’édition et de censure ne sont pas trop drastiques.

                    Peut-être que des initiatives comme celles-ci meneront peu à peu à la démocratie directe. A voir, ne serait-ce que par curiosité.


                  • evivbulgroz 24 avril 2007 15:37

                    En fait je n’ai pas mis un lien pour le site que je recommandais. je rectifie donc

                    http://lavraiedemocratie.com/


                  • Marcel Chapoutier (---.---.71.55) 10 avril 2007 10:42

                    C’est vrai actuellement la démocratie participative est à l’état d’idée,mais ce n’est que le début. Peu de gens savent vraiment exactement ce que c’est.(Et pour cause tout est fait pour que l’on ne puisse y accéder car on ne veut pas rendre le pouvoir au peuple).

                    Pourtant son principe date du siècle des lumières. « L’ordre social n’aura vraiment atteint le degré de perfection auquel on doit tendre sans cesse qu’à l’époque où aucun article de lois ne sera obligatoire qu’après avoir été soumis immédiatement à l’examen de tout individu membre de l’Etat. » CONDORCET.

                    La crise de nos institutions politiques est telle que cette idée fait surface et semble être (à tort ou à raison)une solution.

                    « Le monde politique est le lieu de deux tendances de sens inverse : d’une part, il se ferme de plus en plus complètement sur soi, sur ses jeux et ses enjeux ; d’autre part, il est de plus en plus directement accessible au regard du commun des citoyens, la télévision jouant un rôle déterminant dans les deux cas. » BOURDIEU .

                    Il est évident que la démocratie telle qu’elle actuellement est à bout de souffle,et tant mieux. On en a assez de voter une fois tout les 4 ou 5 ans pour des gens qui nous promettent la lune mais dont le but ultime est le pouvoir sans partage,avec un chèque en blanc ,en méprisant les gens qui les ont élu. « La démocratie (bourgeoise), c’est la possibilité pour les opprimés de choisir, tous les quatre ou cinq ans, leurs oppresseurs. »LENINE...

                    Ils (les élus)ne sont pas plus intelligents que nous,n’ayons aucun complexe,n’importe quel citoyen sachant lire et écrire est capable en travaillant collectivement d’arriver à gérer des dossiers même un peu compliqués .Les élus de tout poils craignent l’application pratique de cette grande idée. Ils font semblant localement d’adhérer à cette idée en installant des Comités Consultatifs de Secteur ou CCS qui n’ont pas le moindre pouvoir évidement.

                    Pour conclure c’est à chaque citoyen de s‘intéresser à ce qui se passe autour de chez lui (ou elle) et d’intervenir collectivement en se groupant dans des comités citoyens afin de faire pression sur les élus. Critiquer cette volonté populaire sans la connaître n’est pas constructif,râler devant sa télé non plus. S’exprimer et échanger des idées sur Agora Vox est un bon début mais n‘est pas suffisant.

                    des liens :http://adonnart.free.fr/doc/democrdp.htm  :http://www.monde-diplomatique.fr/  :http://www.lautrecampagne.org/article.php?id=68

                    etc, etc...


                    • Thierry ZUBANOVIC (---.---.115.128) 14 avril 2007 05:30

                      A AgoraVox, ThZ Toulon, le 14.04.2007 Commentaire apporté à l’article : Démocratie participative et poids des lobbies

                      Bonjour,

                      La question de la démocratie directe me paraît bien traitée et présentée.

                      La citation de la démocratie suisse et son système de referendum m’a rappelé l’une de mes écrit remontant à 2004 impliquant tout particulièrement le projet de constitution de l’union européenne et le referendum populaire Suisse.

                      Pour information la population suisse a rejeté par deux fois une adhésion à l’union européenne, ce qui fait une fois de plus qu’au moment de la rédaction initiale.

                      Ci-après un extrait de texte rédigé en juin 2004, présent sur http://thz.oldiblog.com/.

                      NB : le projet a été renuméroté entre juin et octobre, une correspondance des articles se trouve sur le blog.

                      Début d’extrait de texte -------------------------- Concernant Partie I Titre II Article 7 (3), citée ci-dessus, et que nous rappelons tant il est important (3) Les droits fondamentaux, tels qu’ils sont garantis par la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales et tels qu’ils résultent des traditions constitutionnelles communes aux Etats membres, font partie du droit de l’Union en tant que principes généraux. à rapprocher de Art. II-52 (6) « Les législations et pratiques nationales doivent être pleinement prises en compte comme précisé dans la charte. ».

                      Sont clairement écartés des droits fondamentaux acquérant le statut de principes généraux ceux qui ne résultent pas d’un tradition commune, en clair ce n’est possible que dans une Union confédérale, dans le cas contraire d’Union fédérale celle-ci soit attribuerait ce statut de principes généraux à chacune des traditions constitutionnelles respectives de chaque état membres soit en interdirait officiellement certaines, sur ce plan l’Union européenne ne peut structurellement être qu’une confédération. De façon contradictoire ce traité d’Union ne prévoit pas de procédure de retrait de l’Union d’un Etat membre, aussi sur ce plan l’Union européenne est une fédération.

                      Cette situation confuse rendra impossible toute hiérarchisation juridique des textes, bien que doté de la personnalité juridique, sur la base de ce projet de Constitution, l’Union européenne va obligatoirement et inéluctablement vers une crise pouvant faire éclater cette structure laborieusement élaboré pendant des décennies aux premières circonstances un peu éprouvantes.

                      Avec un minimum de suspicion cela présente toute les caractéristiques d’un sabotage du projet européen, dans de telles conditions seuls des anti-européens primaires pourraient vouloir que ce texte deviennent la première et peut-être dernière Constitution européenne.

                      Jusqu’à preuve du contraire, une pratique est une activité non définie ou encadrée par un ou des textes de lois ou de règlements, donc par définition un Etat de droit n’a pas de pratiques d’Etat qui puissent être contraires au droit constitutionnel et au reste du droit national.

                      Les pratiques des Etats de droit se fondent et se confondent avec leurs législations, cette phrase ne peut ou ne devrait pas avoir été conçue et rédigée pour eux. Qui sont donc les auteurs des pratiques nationales à prendre pleinement en compte, et quelles et la nature des pratiques dont il est fait mention, et surtout comment en arrive-t-on à placer des pratiques mêmes nationales au niveau du statut de Principe constitutionnel européen.

                      Seuls sont donc concernés les citoyens nationaux hors du dispositif formel constituant l’Etat, mais pour quelles activités, à notre connaissance deux domaines échappent à toute démarche de formalisation par voie de texte, le premier est le domaine de la vie privées des personnes ceci compte tenu du respect de la vie privée qui s’impose à l’Etat, et le second qui éventuellement peut émerger du premier est le détournement de la loi à son profit par des personnes à titre privé.

                      Au sens strict une loi détournée n’est pas une loi violée, mais une pratique qui consiste à mettre à profit ce que certains considéreraient comme des lacunes de la loi mais que ceux ci tiennent pour des opportunités.

                      Toutefois la forme achevée voire parachevée de cette pratique est réussir à se positionner en amont de l’élaboration des textes de loi ou de règlement en vue d’influer sur leur rédaction et disposer de la connaissance de ses lacunes pour la bonne et simple raison qu’on les y aura insérées volontairement.

                      Par exemple le droit constitutionnel de concourir personnellement à l’élaboration des textes de lois et des règlements, est en France confisqué au profit du Parlement et du gouvernement. C’est une réelle pratique nationale de violer le droit constitutionnel de concourir à la loi, lequel droit qui ne semble pas prévu explicitement par les traités internationaux actuels. Cette question devrait devenir d’actualité sous peu, par là nous entendons dès une éventuelle adhésion de la Suisse à l’Union européenne que le dernier référendum en Suisse semble n’avoir écarté que de façon temporaire.

                      Dès une telle adhésion concrétisée, prétendre que les principes de la démocratie Suisse ne sont pas conforme aux principes généraux du droit national et international ne sera plus possible, tout citoyen de l’Union sera en droit de débattre et de réclamer l’extension de l’application effective de ce droit au delà de son pays d’origine, or la Constitution de la République pour qui tous sont égaux devant la loi permet de plein droit une telle extension, au delà de pratiques nationales obscurantistes.

                      Jusqu’ à preuve du contraire, la Charte de l’Union européenne est sur ce point rédigée de façon prévisionnelle afin d’écarter si possible cette éventualité, les « élites » en France et peut être aussi ailleurs dans l’Union, celles qui n’ont rien à voir avec les élus de la nations mais en fait les utilisent et les instrumentalisent, ces « élites » ont toujours à ce jour réussit à empêcher ce droit de recevoir une application effective.

                      Fin d’extrait de texte -----------------------

                      Meilleures considérations, Thierry ZUBANOVIC Toulon, le 14.04.2007

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