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Accueil du site > Tribune Libre > Démographie, pauvres et riches

Démographie, pauvres et riches

Par son caractère indigne, la pauvreté fait obligation aux hommes de secourir ceux qui en sont frappés, mais il y de multiples façons de procéder. Si certaines ont largement fait la preuve de leur impuissance au cours des siècles, une au moins reste à appliquer : la dénatalité.

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Les chiffres et pourcentages publiés sont ceux moyennement admis par les instances publiant des données à ce sujet (ONU, B.M., INED, ONG diverses) ou en résultent.

Comme chacun peut le comprendre et contrairement à la confusion qui règne souvent en la matière, lutter contre la pauvreté c'est lutter pour les pauvres et non contre eux. C'est en cela que le schéma et le tableau ci-après démontrent que la dénatalité est à coup sûr le meilleur moyen d'améliorer rapidement et de façon durable le sort des pauvres. En effet, sur 100 êtres humains qui naissent, 70 sont issus de parents pauvres, et le seront eux-mêmes dans leur grande majorité, 14 venant augmenter le nombre des pauvres profonds pour lesquels s'extraire de leur condition relève de la gageure.

Schéma et tableau représentent l'aggravation de la pauvreté, telle qu'elle résulte de la seule augmentation de la population. Inversement, ils mettent en évidence les effets bénéfiques sur la pauvreté, d'une réduction de la population. Ramener la population de la planète à 2 milliards d'êtres humains, reviendrait à ramener le nombre actuel de pauvres (4,826 milliards) à 1, 4 milliard. Par ailleurs, la plupart des problèmes écologiques y trouvant leurs solutions, voilà qui ne serait pas "mettre la charrue avant les bœufs".

Si le tableau se suffit à lui-même, sa lecture étant des plus simples, le schéma ci-après, qui l'illustre, peut justifier les explications suivantes :

- La pyramide (X) représentée par le triangle le plus grand (de couleur grise pour l'édition en couleurs) figure l'état de la pyramide sociale à notre époque, peuplée d'environ 7 milliards d'êtres humains, avec sa partition entre riches (a), classes moyennes (b) et pauvres (c).

- La pyramide (Y), réduite en volume pour une même hauteur que la pyramide (X), représente les effets d'une réduction de la population d'environ les 2/3, pour mettre en évidence la diminution du nombre de pauvres qui en résulterait, ceci à égalité de richesse globale de la société. En d'autres termes, et comme le tableau l'indique par ses chiffres, eu égard à la proportion de pauvres peuplant la pyramide sociale, une réduction de la population totale de cette dernière, entraîne une réduction proportionnelle du nombre de pauvre et par conséquent un recul correspondant de la pauvreté.

- La pyramide (Z) se veut l'équivalent en population de la pyramide (Y), mais selon une configuration correspondant à un moindre niveau de richesse globale de la société. Deux remarques s'ensuivent :

- Dans tous les cas, les proportions de pauvres, de représentants des classes moyennes et de riches nne changent pas. Seul change le nombre de représentants de chacune de ces classes.

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53 réactions à cet article    


  • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 18:30
    @ Démosthène (---.---.135.47) 4 avril 12:52
    Etre accusé de ne rien comprendre, par quelqu’un d’aussi sommaire que vous semblez l’être, est un compliment. Merci

  • Emmanuel Aguéra Emmanuel Aguéra 5 avril 2014 02:07

    Pas mal, une vraie perle à tiroir, celle-là...
    Un « prosélyte de l’élitisme » (1) « inconscient de l’être »(2) « qui se drape dans sa supériorité »(3)

    Analysons et rions un peu :
    (1) : oxymore : élitiste ou prosélyte, il faut choisir...
    (2) : contresens : prosélyte et inconscient... tsss tsss...
    (3) : pléonasme, s’agissant évidemment d’un élitiste.

    Et le bouquet ; « Vous n’avez pas mieux comme digression pour éviter de considérer les arguments ? » Ben après un oxymore, un contresens et un pléonasme, pour faire réelle digression, il ne vous reste plus que le triple salto arrière. A votre place je mettrais plus d’énergie à me concentrer sur les... euh pardon : à « considérer les arguments ».
    Arguments... quels qu’il fussent, bien-entendu : Nous sommes là si j’ai bien compris dans la sémantique, n’est-ce-pas ? Rassurez-moi !


  • mmbbb 5 avril 2014 09:38

    Démosthène  le systeme est ainsi et je ne reve plus depuis longtemps A defaut de cracher sans cesse sur les riches il faut un moment se poser cette question ? suis je responsable ? La pauvrete est avant tout intellectuelle, je suis issu d’une famille de pauvre et pour rien au monde je ne revivrais cette vie Des familles de pauvres avec plein de gosses j’en ai connu et j’en connais encore En france nos politiques pavoise avec notre taux de natalite ( qui la provoquent ? ) mais rejoignent les idees clericales pourtant tant hait dans ce pays, taux de natalite la seule courbe poistive mais a quel prix Bien evidemment cette elite se garde de poser les vrais problemes 


  • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2014 13:03

    Hop hop hop !!!
    L’article ne parle pas de dénatalité localisée mais de dénatalité globale !
    Implicitement tu soulèves deux autres problèmes majeurs : le nombrilisme et les œillères.

    C’est sûr que si certains pays appliquent la dénatalité et d’autres pas, cela va poser de gros problèmes. Mais ces problèmes ne seront pas directement dus à la dénatalité mais au déséquilibre engendré.

    (cf mon autre comm. plus bas.)


  • Bubble Bubble 4 avril 2014 14:26

    Bonjour, Claudec,

    Sur un article précédent je vous disais que votre message dans sa formulation ne s’adressait pas aux potentiels jeunes futurs parents, qui sont les gens concernés en tant qu’acteurs d’une éventuelle dénatalité.
    Même chose pour l’article d’aujourd’hui : les gens qui peuvent lire un argumentaire chiffré, à l’échelle mondiale, sont les vieux et les riches, donc ceux qui ne font que peu ou plus d’enfants. Et même, je dirais que « riche et vieux », c’est la tranche de population gouvernante.
    Redites nous votre vision stratégique, vous comptez informer la population pour qu’elle fasse un effort responsable d’elle même ou vous préférez sensibiliser les dirigeants qui opèreraient une dénatalité par la contrainte ?

    Dans ce texte ci, je trouve un malentendu qui je pense mérite d’être réglé. Quand vous dites : "Inversement, ils mettent en évidence les effets bénéfiques sur la pauvreté, d’une réduction de la population. Ramener la population de la planète à 2 milliards d’êtres humains, reviendrait à ramener le nombre actuel de pauvres (4,826 milliards) à 1, 4 milliard."
    Vous sous entendez quelque part, qu’il vaut mieux ne pas vivre que vivre pauvre. Pensez vous vraiment qu’une famille de bangladais de 7 enfants qui vit dans les taudis de Dacca a cette conception là de la vie ? Votre message ferait un grand saut qualitatif si vous pouviez tenir compte de la manière de vivre de ceux qui font des enfants, au lieu de considérer seulement des pourcentages.


    • non667 4 avril 2014 15:06

      à buble
      Pensez vous vraiment qu’une famille de bangladais de 7 enfants qui vit dans les taudis de Dacca a cette conception là de la vie ? 

       libre a eux et à leur conception mais on devrait couler les boats peoples qui ne respectent pas la notre  !


    • foufouille foufouille 4 avril 2014 15:49

      vu le prix de la contraception, il est difficile de comparer. le poids de la religion est a prendre en compte


    • Bubble Bubble 4 avril 2014 17:34

      @non667 : Justement, dans le cadre d’une politique de dénatalité mondiale comme suggère l’article, non, pas de « libre à eux » ! Pour les bateaux... s’il vous plait, ne dites pas des choses que vous ne feriez pas vous même.

      @foufouille : A mon avis, la religion a beaucoup moins d’importance que la nécessité d’avoir un héritier et quelqu’un pour s’occuper de soi quand on est vieux et sans retraite. Possible que les enfants soient la seule fierté du pauvre ?


    • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 18:36
      @ Bubble (---.---.131.242) 4 avril 14:26
      Bonjour Bubble,

      1° - Il ne me semble pas qu’il soit nécessaire d’être acteur de la dénatalité pour en parler, mais suffisant de se sentir concerné. 2° - Si vous connaissez un moyen de cibler sélectivement les jeunes et le pauvres, je suis preneur. Faute de le savoir, je me contente de passer modestement mon message là où il a quelques chances d’être entendu, ce qui est apparemment le cas sur Agvx (et sur quelques autres media où je ne me prive pas de publier). 3° - Il semblerait, en dépit des apparences, que je sois moins élitiste que vous. Je pense en effet que les jeunes et les pauvres, et tous les citoyens de manière générale, savent aussi bien entendre et comprendre ce qui les concerne, que les riches, les vieux et les gouvernants.

      « Vous sous-entendez quelque part, qu’il vaut mieux ne pas vivre que vivre pauvre. » dites-vous. - Je ne sous-entends rien mais suis convaincu qu’il vaut mieux éviter de faire des enfants dans des conditions indignes d’un être humain. Et je considère que nous devons tous contribuer à ce que cela ne perdure pas, en tenant compte du fait que l’indignité de ces conditions résulte du surencombrement de notre planète.
      Quoi qu’il en soit, au-delà du fait que les pauvres sont les premiers concernés par la question, eu égard à leur proportion (70% de la population), la lutte contre la surpopulation, confronte l’humanité à un choix sans ambiguïté :
      Naître moins nombreux ou mourir en plus grand nombre. A chacun de choisir en son âme et conscience.

    • foufouille foufouille 4 avril 2014 18:40

      mais tu as pas besoin d’en faire 6 à 10


    • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 19:26
      @ foufouille (---.---.173.56) 4 avril 15:49

      « La foi stupide ne peut que déplaire à Dieu. »Jules RENARD

      Pour ne pas en rester à cette brève citation, je reprends les termes dans lesquels Paul ERLICH évoque les responsabilités de l’Eglise catholique concernant le contrôle des naissances, dans son livre - la bombe« P », éd. J’ai lu, pages 201 à 204 - (que je recommande à ceux qui ne le connaissent pas) :
      « Voici par exemple ce qu’écrit un de mes collègues catholiques, le biologiste John H. Thomas : « Mon premier devoir en tant que catholique est d’agir conformément à la morale que je crois juste. Il n’y a pas le moindre doute pour moi que la doctrine de l’Eglise au sujet du contrôle des naissances est moralement insoutenable. Le prix de cette obstination, c’est la misère et la faim pour des milliards d’êtres humains, et peut être la fin de la civilisation telle que nous la connaissons. En tant que scientifique, je sais également que la doctrine catholique dans ce domaine est dénuée de tout fondement biologique. ...
      De toute façon, si l’on ne prend pas à très bref délai des mesures énergiques pour contrôler la démographie mondiale, il n’y aura plus d’Eglise du tout. Pour survivre, l’Eglise, comme d’ailleurs n’importe quelle religion organisée, doit cerner de plus près la réalité humaine. Qu’elle le fasse et la théologie suivra. »
      Quelques mois après la publication de l’encyclique Humanae Vitae (1968) un groupe de scientifiques répliqua, lors d’un congrès, par une déclaration dans laquelle on lit notamment : « C’est pourquoi il est grand temps que nous ne laissions aucun doute sur notre attitude à l’égard de cette encyclique. Nous affirmons solennellement que nous ne prendrons plus au sérieux ces plaidoyers en faveur de la paix mondiale et et de la compassion pour les pauvres venant d’un homme dont les actes contribuent à encourager la guerre et à consentir à la pauvreté. Le monde doit comprendre au plus tôt que la pape Paul VI a entériné les morts d’innombrables êtres humains avec cette encyclique mal inspirée et moralement mal fondée. Le fait que ce document incroyable a été publié au nom d’une autorité religieuse dont les enseignements prônaient le plus haut respect pour la valeur de la vie et la dignité humaine devrait rendre la situation plus odieuse encore à l’humanité. » ...
      Encourager un taux de mortalité élevé par son influence politique, tel est donc à l’heure actuelle le rôle principal de l’Eglise dans la crise du surpeuplement. ...
      Certes il faut continuer à faire pression sur le pape dans l’espoir qu’il révise la position de l’Eglise. Le meilleur moyen consiste vraisemblablement à appuyer les catholiques de nos pays qui ont déjà compris que s’opposer au contrôle des naissances, c’est automatiquement favoriser l’extension de la misère et de la mort. »

    • foufouille foufouille 4 avril 2014 20:10

      un oubli : les nombreuses maladies, guerre et famine du temps passé. de nos jours c’est plus justifié.


    • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 20:42
      @ foufouille (---.---.3.123) 4 avril 20:10

      La population humaine terrestre augmente actuellement à la cadence de 250 000 unité chaque jour (au net des décès). Rendez-vous compte de ce que signifieraient des événements tuant une telle quantité d’être humains chaque jour, pour parvenir au piètre résultat qui consisterait à maintenir la population à son niveau.
      Aucun des problèmes posés aux hommes par leur surnombre ne s’en trouveraient résolus, bien au contraire.

    • foufouille foufouille 4 avril 2014 20:50

      quelques virus ............


    • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 21:02
      @ foufouille (---.---.3.123) 4 avril 20:50

      C’est la manière de certains, de se valoriser, de se distraire en se donnant l’impression de participer à un débat ; d’éviter la contradiction et d’avoir ainsi raison, sans avoir à faire l’effort de réfléchir.
      Il faut faire avec. C’est aussi ça la condition humaine.

    • foufouille foufouille 4 avril 2014 23:16

      ébola ou un autre


    • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 04:56
      @ foufouille (---.---.3.123) 4 avril 23:16

      Pardon, mais ayant eu à subir très récemment une attaque de mon ordinateur par des virus informatiques, j’en avais été déconnecté de notre sujet.

      Quoi qu’il en soit, même Ebola ne saurait neutraliser un accroissement quotidien de la population à hauteur de 250 000 individus répartis sur l’ensemble de la planète, sauf à ce que nous n’ayons plus – une fois pour toutes – à nous préoccuper de la question.

    • mmbbb 5 avril 2014 10:55

      il n’est pas neccessaire d’aller aussi loin J’habite pres de Lyon je rencontre pres de la place de la Guillotiere des ROMS et il y avait un taudis de Roms comme tant d’autres en France vers l’echangeur a proximite de la cite internationale de LYON Personnellement je m’en fous du devenir de la France qui eclatera d’ici quelques annees sous une forme balkanique, donc ces populations n’ont pas l’angoisse de l’avenir elle se promene avec une noria de gamins et le plus souvent les femmmes sont enceinte Donc je pose un et je retiens un devant cette indiffrence generale In fine c’est le contribuable qui paie


    • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2014 14:42

      Bangladais, Européen et autres partageons tous un point commun : nous sommes tous des constituant de l’espèce humaine. Quand un bébé nait, quelque soit sa nationalité, cela fait un humain de plus sur Terre.
      Pensez vous vraiment que nous puissions indéfiniment agir inconsidérément et sans qu’il n’y ait de conséquence ?

      Autant mon voisin n’a pas à me dire ce que je doit faire chez moi (dans la mesure ou les conséquences ne touche que moi, bien sûr) autant s’il y une décision à prendre qui concerne tout le quartier, il est autant concerné que moi et a (légitimement) autant son mot à dire que moi. Et -qu’il le veuille ou non- il a également une part de responsabilité dans ce qui serra alors fait.
      Autrement dit, à problème mondial, implication mondiale.

      A condition bien sûr qu’on veuille résoudre le problème !!!
      Car d’une part, ce n’est pas une obligation et d’autre part, encore faut-il en être capable et donc s’en donner les moyens (ce qui ramène aussi à la question de la volonté) si tant est que ce soit humainement possible.
      Mais de toute façon, arrivera ce qui doit arriver selon ce qui a été fait dans le contexte ou cela a été fait. A nous de voir si on veut essayer de tenir la barre ou pas ...

      Et vu ce qu’est la nature humaine, cela fait une bonne quinzaine d’années que je ne me fais plus d’illusions.


    • Remi 5 avril 2014 21:05

      « libre a eux et à leur conception mais on devrait couler les boats peoples qui ne respectent pas la notre ! »

      « la notre ». Mais de quoi donc parlez-vous ?


    • non667 4 avril 2014 14:58

      prenons l’exemple de la france !
      vous stoppez l’immigration ! vous réduisez la natalité (elle se fait naturellement hors immigrés ) jusqu’à une population de 30 .000.000 h ( par exemple extrême pour faire comprendre le mécanisme ) . chaque habitant mécaniquement se retrouverait propriétaire ou locataire d’un logement d’une surface double sans construire  ! ainsi de suite ! la surpopulation augmente la demande ( par rapport à une offre qui ne peut suivre ), donc les prix ,donc les pauvres !
      par ailleurs comme le dit l’auteur :
        Par ailleurs, la plupart des problèmes écologiques y trouvant leurs solutions, voilà qui ne serait pas « mettre la charrue avant les bœufs ».
      les écologistes qui n’évoquent jamais le problème démographique se moquent du monde !


      • mmbbb 5 avril 2014 10:45

        vous avez raison les ecolos comme notre elite rejoignent les idees clericales Faites des gosses c’est un don de Dieu ou de la republique chez nous Par ailleurs il suffit d’analyser une courbe demographique depuis 1800 et de constater que c’est une croissance exponentielle et non une croissance lineaire La pauvrete annihilera toute vie sur cette terre 


      • tf1Groupie 4 avril 2014 19:10

        Si on empeche les pauvres de faire des enfants il y aura moins de pauvres ...c’est ça ?

        c’est finalement pas con comme idée ;quitte à être original et efficace pourquoi pas euthanasier les pauvres tant qu’on y est !


        • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 19:31

          tf1Groupie (---.---.197.60) 4 avril 19:10


          Emporté par la générosité de vos sentiments, n’auriez-vous pas tendance à prendre la lutte contre la pauvreté pour une lutte contre les pauvres ?
          Vous ne seriez pas le seul ,hélas

        • mmbbb 5 avril 2014 12:18

          @ Par tf1Groupie Certes c’est une idee triviale mais alors cessez de nous faire pleurnicher avec la pauvrete Quoi qu’l en soit en soit je donne pas un kopec pour les associations caritatives puisque c’est devenus un commerce et d’autre part je sais que Koucher est plus riche que moi bien qu’il ait porter des sacs de riz comme un docker Alors arretez de nous faire chialer avec la pauvrete En Inde la bougeoisie n’est pas outre mesure indisposee par la misere au pied de ses immeubles cossues 


        • tf1Groupie 4 avril 2014 19:41

          Non, moi je suis comme vous, je fais de la théorie.

          Parce que dire que votre tableau de début d’article démontre quoi que ce soit ce n’est pas très sérieux.

          On peut alors arriver à des conclusions ubuesques : si on se débarasse des pauvres, par exemple en les empêchant de se reproduire, on éradique la pauvreté.

          Et comme les riches font des gosses riches, alors eux seront dispensés de dénatalité.


          • Claude Courty Claudec 4 avril 2014 20:31
            @ tf1Groupie (---.---.197.60) 4 avril 19:41

            Si vous observiez le tableau avec un peu moins de hâte et d’idées-reçues, vous constateriez que toutes les catégories sociales sont touchées par une dénatalité généralisée, proportionnellement à la place qu’elles occupent dans la pyramide sociale. 

            La disparition des pauvres serait en effet le signe du succès d’une lutte efficace contre la pauvreté. Le jour où il n’y aurait plus de pauvres, tout le monde serait riche ! La palisse n’aurait pas dit mieux. Pure théorie néanmoins, la pauvreté, comme la richesse étant relatives et existant l’une par l’autre.

            Lutter contre la pauvreté c’est se battre pour les pauvres et non contre eux. De ce fait, c’est aussi lutter pour la richesse, même si le partage de cette dernière pose d’autres problèmes et si, en tout état de cause, la part de chacun est d’autant plus réduite que ceux qui y prétendent sont plus nombreux.

          • tf1Groupie 4 avril 2014 23:10

             ?? C’est une plaisanterie ?
            Vous parlez bien du premier tableau « Evolution de la population mondiale selon les catégories sociales .... » ??

            Comment voulez-vous que je le regarde avec des idées reçues alors qu’il ne contient presque aucune info :
            seule la première colonne (2010) est significative, toutes les autres colonnes étant obtenu par une proportionnalité brutale ... à part une erreur de calcul dans la case « pauvres » en 2050.
            Cette proportionnalité hyper-basique n’étant d’ailleurs pas démontrable.

            Bref il dit, péremptoirement, que la proportion de de pauvres reste constante quelle que soit la population totale, rien d’autre ; et je manquerais de « bienveillance » envers ce tableau ?  smiley


          • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 04:23

            @ tf1Groupie (---.---.197.60) 4 avril 23:10


            Votre réponse traduit cette attitude intellectuelle qui consiste à refuser sa propre remise en cause en niant, en déformant, ou en ignorant systématiquement ce qui n’abonde pas dans votre sens (procédé bien connu de la dialectique marxiste-léniniste empruntée à Schopenhauer - L’art d’avoir toujours raison).

            Ainsi, le tableau que vous critiquez sur un ton polémique ne dit rien péremptoirement, contrairement à ce que vous prétendez. Il se veut, beaucoup plus modestement, une base de réflexion à l’usage de ceux qu’inquiète une évolution objectivement constatable sur les 20 siècles écoulés, partant d’une population mondiale estimée avoir été de 250 millions d’habitants, je le rappelle. C’est en cela que la colonne 2010 conduit à la définition des suivantes, lesquelles ne sont – comme je prends la précaution de l’indiquer –, que des projections (donc de simples hypothèses) déduites de chiffres avancés par les institutions compétentes.

            Il eut été plus intéressant de connaître vos arguments en réponse aux deux autres paragraphes de mon post, que vous vous gardez bien de reprendre.

            Quant à l’erreur que vous signalez, 70% de de 9000 me semblent bien faire 6300. S’il s’agit d’autre chose, merci d’être plus précis.

            Pour le cas où je sous estimerais votre désir d’approfondir sincèrement la question, je vous invite à visiter attentivement mon blog :

            http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

            Ne pas manquer schémas et tableaux.



          • El Nasl El Nasl 4 avril 2014 22:35


             Il faut absolument mettre en place un permis de procreer , et mettre en place la politique de l’enfant unique jusqu’à ce que la taille de la population française permette une compatibilité entre notre empreinte écologique et la biocapacité de notre territoire . ( au niveau de vie actuel moyen de l’ensemble de la population 30 000 000 d’habitants doit être l’objectif à atteindre ) .

             D’accord avec l’auteur de l’article , cette mesure vise avant tout à aider ceux qui n’ont ni les moyens intellectuels , ni les moyens matériels d’assumer cette responsabilité . 
             
             


            • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 04:48
              @ El Nasl (---.---.72.202) 4 avril 22:35

              Je crains que les mesures que vous préconisez soient largement insuffisantes, pour plusieurs raisons, dont les suivantes :
              - Le problème est de portée planétaire
              - La France représentant moins de 1 % de la population mondiale et comptant parmi les pays riches, ce qui peut y être fait – et se traduit d’ailleurs par une baisse de son taux de natalité, au net de l’immigration – est sans autre portée que symbolique.
              - Certains des pays directement et cruellement concernés ont d’ores et déjà dépassé le stade où il leur aurait été possible de maîtriser leur croissance démographique.
              - Surtout, non seulement l’opinion mais bon nombre de responsables religieux et politiques n’ont pas encore pris conscience des réalités au sujet desquels de nombreux signaux d’alerte leurs sont pourtant adressés depuis des années. Je me permets de recommander à ce sujet la lecture (ou la relecture) de deux ouvrages qui me paraissent essentiels : La bombe « P », de Paul EHRLICH - J’ai lu, Flammarion 1973, et COMPTE A REBOURS de Alan WEISMAN - Flammarion 2014.

            • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2014 14:03

              Je dirait plutôt deux enfants par femme mais bon, ce serait à étudier.

              Le problème c’est que chacun ne va voir la question qu’à son échelle et ayant toujours été habitué avec un optimisme forcené à ce que le monde moderne réponde à ses besoins (et quand ça ne marche plus, ’’♀a ira mieux demain’’.), pour lui il en serra forcément toujours ainsi et envisager la question à échelle globale (mondiale donc) ne l’effleurera même pas.

              Sans compter qu’il est naturel de vouloir avoir plusieurs enfants ! Ça aussi c’est à gérer humainement.


            • julius 1ER 5 avril 2014 11:24

              Par son caractère indigne, la pauvreté fait obligation aux hommes de secourir ceux qui en sont frappés, mais il y de multiples façons de procéder. Si certaines ont largement fait la preuve de leur impuissance au cours des siècles, une au moins reste à appliquer : la dénatalité

              @l’auteur,
              les choses n’étant jamais simples dans ce bas-monde, je crois que l’argument développé sur la dénatalité comme moyen d’éradiquer la pauvreté, est vrai et faux si je puis dire ...
              on peut dire que c’est vrai si la matière humaine devient rare à exploiter, il conviendra au Capital de la ménager mais par contre il n’ y a pas dans la dénatalité de mécanisme intrinsèque pour faire diminuer la concentration des richesses chez les Ploutocrates, là il reste un combat politique et idéologique à mener et là reste aux pauvres à s’approprier les leviers économiques et politiques pour inverser la tendance à la concentration des richesses dans quelques mains.et là c’est pas gagné pourrait-on dire !!!!! 

              • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 14:12
                @ julius 1ER (---.---.182.35) 5 avril 11:24

                Une révolution chasse l’autre, et la structure pyramidale de la société reste la même, avec toujours les riches et puissants au sommet et le reste à la base.

                Si les pauvres parvenaient à occuper le sommet de la pyramide, c’est qu’ils seraient devenus riches, tout simplement.

                Voir éventuellement sur mon blog, l’article intitulé « La pyramide inversée ».

              • Brice Bartneski bartneski 5 avril 2014 11:35

                Cher Claudec,

                vous êtes de ces spécimens qui pensent que s’il y a trop de pauvres, il y a qu’à en faire moins... Et comment ? En les empêchant de se reproduire car être pauvre, selon vous, est une tare génétique en quelque sorte. Le mot « tare » est donné en écho à un de vos précédents commentaires qui nous expliquez que les pauvres sont stupides de se reproduire. Soit, je respecte votre pensée. Mais alors... S’il il suffit de régler les problèmes en les supprimant, qu’attendons-nous pour lutter contre le chômage ? Il suffit de fermer pôle emploi et hop ! Plus de chômage. Merci ô grand maître penseur de nous éclairer de ton intelligence brillantissime. Une autre idée peut être ? Supprimons les vieux et hop ! Plus de problème de retraite... 
                Le problème de la pauvreté est uniquement lié au fait que ce sont les riches qui contrôlent les pauvres pour s’enrichir. C’est pas moi qui le dit, c’est votre tableau : 4% de riches, 26% qui se prennent pour des riches et 70% de pauvres. C’est pas les pauvres le problème. C’est les 4% de maîtres qui exploitent 96% d’esclaves dont vous êtes comme nous tous.
                Vivement qu’on supprime les cons pour lire moins de connerie. Sombre crétin !

                Que l’amour vous submerge. Il est plus que temps.


                • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 14:05
                  @ bartneski (---.---.253.105) 5 avril 11:35

                  Préférant le débat à l’invective je ne vous répondrai pas sur ce ton, bien qu’à mon avis vos arguments y invitent. Je me contenterai de vous répondre courtoisement.

                  - Pauvreté et richesse existent l’une par l’autre. Sans pauvres pas de riches et réciproquement.

                  - La structure de notre société étant fondée, à tort ou à raison, sur le pouvoir et la richesse matériels, il en découle une relation hiérarchique pouvant être représentée par une pyramide, au sommet de laquelle siègent les plus puissants et les plus riches, avec à la base, en beaucoup plus grand nombre (70%) les pauvres et moins puissants. Ceci dit, dans cette structure, chacun est le riche ou le pauvre de plus ou moins riche que soi. 

                  - La pauvreté n’est pas une tare génétique mais plus simplement et avant tout une fatalité héréditaire. Les pauvres enfantent des pauvres, comme les riches font des riches. Et qui peut reprocher aux uns comme aux autres de naître ce qu’ils sont ? il y a certainement mieux et plus utile à faire pour y changer quoi que ce soit.

                  - Pour resituer dans son contexte mon propos selon lequel la stupidité peut être reprochée aux pauvres, il répond à un article les qualifiant de salauds. Sont en effet, selon moi, davantage stupides que salauds ceux qui condamnent leur descendance à un sort pire que celui qui est le leur et dont ils se plaignent.

                  - Pauvreté et chômage : Chaque jour, plus de 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète. Par l’effet du sort qui les fait naître ce qu’ils sont, les pauvres qui représentent la grande majorité de ces nouveaux arrivants vont s’ajouter à ceux qui surpeuplent déjà la base de la pyramide sociale – où les rejoignent les victimes de tous horizons d’une bataille pour l’emploi aux dimensions désormais planétaires. il en découle en bonne logique qu’à moins de pauvres moins de chômage et non le contraire.

                   - Quant aux vieux, vous n’êtes pas le premier à penser à leur suppression pour régler les problèmes de société qu’ils posent (cf. le film « Rayon vert » et quelques livres). Il n’est d’ailleurs pas exclu qu’un jour ou l’autre la vieillesse soit résolument taxée en tant que telle, comme seront supprimés les encouragements à procréer.

                  Pour le reste je vous laisse à vos fantasmes marxistes.

                • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2014 14:22

                  Chômage ...

                  Voila un thème intéressant ! Parlons en un peu ...

                  Première question à se poser : d’abord, pourquoi travailler !?
                  Par essence, le travail n’est-il pas une réponse à la satisfaction de nos besoins (manger, s’héberger, etc.) et à un élan visant à améliorer nos existence ? Or de nos jours le travail à été totalement dénaturé et même inversé : on travail pour le fric qui de moyen est devenu une fin en soit, que ce soit par nécessité ressenti ou par convoitise. ’est l’histoire du pantalon à une jambe qui n’est plus fait pour être porté mais pour être vendu.
                  N’y a-t-il pas là une perversion fondamentale ? Est-il vraiment impossible de changer d’approche, de façon de faire, de paradigme ? TINA ?

                  Du coup, si on redonne au travail son rôle purement pratique et non plus spéculatif ou esclavagiste, est-il toujours indispensable de bosser 35 ou 40 heures par semaine ?

                  Partant de là, c’est la question elle-même du chômage qui s’en trouve pervertie. Et que penser de la façon dont elle est gérée ? Nos dirigeants la considèrent-elle du point de vue pratique, effectif ou également de manière pervertie comme un moyen d’améliorer la rentabilité économique de la main-d’œuvre ?

                  Ça ne sert à rien d’avancer si on ne par pas dans la bonne direction ...
                  Si on ne reconsidère pas au préalable la question du chômage (entre autres !), la lier à celle de la démographie ou de la natalité reste un non-sens.
                   smiley


                • Brice Bartneski bartneski 5 avril 2014 16:07

                  @claudec

                  Le problème de la pauvreté est uniquement lié au fait que ce sont les riches qui contrôlent les pauvres pour s’enrichir. C’est pas moi qui le dit, c’est votre tableau : 4% de riches, 26% qui se prennent pour des riches et 70% de pauvres. C’est pas les pauvres le problème. C’est les 4% de maîtres qui exploitent 96% d’esclaves dont vous êtes comme nous tous.


                • Brice Bartneski bartneski 5 avril 2014 16:20

                  @claudec

                  Et votre théorie selon laquelle les pauvres n’engendrent que des futur pauvres, c’est discutable. Ce qui est certain, c’est que les riches n’engendrent que des futur riches.

                  La pauvreté se combat. Elle est la conséquence du choix égoïste et cupide des possédants. Les pauvres ont la supériorité numérique et n’ont rien à perdre. Le jour où vos idées nauséeuses réveilleront les pauvres, je vous conseille de la fermer.

                  Pour qui vous prenez-vous ?

                  Des pics et des fourches !!!


                • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2014 13:54

                  Avant-propos : consulter et à plus forte raison participer à une tribune (blog ou forum) tel qu’Agoravox démontre une prise de conscience et un niveau d’implication déjà (bien) supérieur à la moyenne, ce qui relativise mes propos ci-dessous qui sont d’ordre global.

                   

                  Bonjour Claudec.

                  Je suis bien d’accord avec ton article qui à mes yeux a en plus l’honnêteté de rester clinique mais dès le début, je me suis dit « Il est mort ! ».

                  « Là où il y a de la passion, il n’y a plus de raison ».
                  Primo, tu rentres trop directement dans le sujet : beaucoup de lecteur vont alors spontanément comprendre « Il veut tuer les pauvres. ».
                  Secundo, étant dans une démarche logique et analytique, tu pars du principe que tes lecteurs le seront aussi. Malheureux ! Ne sais-tu donc pas que nous sommes dans un monde égoïste et capricieux grandement déconnecté de la réalité ou la bien bienpensance embourgeoisée à remplacé le bon-sens ?
                  Les gens veulent tout, tout de suite et bien entendu pour rien et sans contre-partie ou nécessité pénible.L’enfant roi devenu majeur ...

                  Déjà, si tu avais présentées les choses comme une simple règle de trois (plus on est nombreux, plus la ’’part potentielle’’ de chacun diminue) cela leur aurait été plus digeste mais à mon avis ne serait de toute façon pas passé car les gens ne veulent que le meilleur des mondes et encore une fois sans contre-partie ni contrainte pénible. Et je n’ai pas encore lus tous les comms mais je peut déjà te dire qu’à la remarque que rien ne tombe du ciel, que l’on à rien sans rien, que nos ressources sont non seulement limité mais dangereusement épuisées, que forcément, quel qu’il soit, il va y avoir un demain et que ce demain n’est qu’une question de conséquence d’aujourd’hui, tu auras spontanément deux réponses : le déni et ’’le progrès’’ (ou la technologie ’’a venir’’).
                  Il me semble que point de vue progrès, les Romains n’étaient pas en reste ! Pourtant ...
                  Tu auras très peu d’approches impliquant de la réelle (et complète ou profonde) prise d’initiative, d’implication ou à plus forte raison de la responsabilité (tabou ultime s’il en est !).

                  Je vais un peu plus loin ...
                  La démographie repose sur quarante mille sujets : énergie, alimentation, matière première, finance, etc... Essaies donc de creuser n’importe quel sujet un tant soit peu précis et tu verras qu’au delà de quelques poncifs, la plupart des gens sont très mal informés et très naïfs. Ils ne tiennent compte que de la surface des choses, sans se poser de question sur les impératifs ou conséquences qu’il y a derrière et sans relier les problématiques pourtant imbriquées, c’est -à-dire sur la réalité pleine et entière de la chose.
                  Encore une fois, il veulent que le monde soit tel qu’il l’idéalise. (et non pas devienne ; c’est à dire qu’ils refusent plus ou moins inconsciemment ne serait-ce que d’envisager qu’il soit autrement tout simplement parce que cela les effraie, contrarie leur petit confort établit ou leur morale de salon.) 
                   

                  Maintenant, tu évoques la question de la gestion démographique, c’est à dire par l’homme ...
                  Mais il y a une autre possibilité ! (Et tu vas voir les réactions ...) Si ce n’est pas nous qui gérons la question de la démographie (et par extension la natalité), c’est la réalité (ou ’’la nature’’) qui s’en chargera par ce que l’on nomme la sélection naturelle. Là encore, il faut s’attendre à des levées de boucliers, des jets de pierre, du déni et à l’étendard du progrès. Au mieux, cette notion sera contourné par celle de catastrophe de préférence naturelle ; guerre ou épidémie en tête.
                   

                  Et tout cas bravo et merci d’avoir (bien) soulevè une question qui fâche et que les politiciens évitent comme la peste.
                  Advienne ce que doit !


                  • Le Yeti Le Yeti 5 avril 2014 14:08

                    Ceci dit, le vrai problème c’est d’en revenir à la sagesse !

                    Et aborder la question de la natalité n’exclue pas d’autres considération ou changements, bien au contraire !
                    Par exemple, la répartition des ressources, la façon dont de les utiliser (objectifs, méthode, obsolescence programmée !) ou les notions liées à l’argent, ne s’excluent pas ou ne se remplacent pas les une les autres mais doivent au contraire être toutes considérées et ce de concert. 

                    Mais de manière lucide, avisée et sage.


                  • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 18:10
                    @ Le Yeti (---.---.246.60) 5 avril 14:08 & 13:54

                     Bonjour,

                    Merci pour cette analyse critique, dont j’apprécie le caractère constructif, ainsi que pour tes autres contributions. Je ne manquerai pas de faire mon profit du tout.

                    Je crois toutefois que le temps est moins à la sagesse qu’à l’extrême urgence. L’immobilisme, voire les conceptions rétrogrades de nos politiciens et autres leaders (religieux en particulier) ne sont-ils pas flagrants, face à une prolifération déjà criante, qui s’aggrave à la vitesse grand V et dont nous ressentons chaque jour les effets dévastateurs en nous-mêmes et dans notre environnement ?

                    Agoravox est l’un des lieux où je viens vérifier (lorsque mes articles sont acceptés) des idées nécessairement provocatrices puisque bousculant la pensée unique, mais je m’efforce de le faire sans passion, me fondant sur trois constats auxquels je ne fais que de me rendre :
                    1° La structure incontournablement pyramidale de notre société
                    2° Le fait que cette dernière a créé en 20 siècles 1,5 milliards de pauvres profonds, soit 6 fois le nombre d’hommes, toutes conditions confondues, peuplant la terre au début de notre ère.
                    3°. La progression de la population humaine sur ces mêmes 20 siècles, dépassant 7 milliards à ce jours et promise à 11, voire 13 milliards et plus à l’aube du prochain siècle.

                    Les idées que j’en tire sont régulièrement soumises aux visiteurs de mon blog et ont fait l’objet d’articles publiés ici et ailleurs depuis plus de deux ans ; c’est à dire sans hâte et avec progressivité. Il suffit pour s’en rendre compte de reprendre la chronologie de ces articles, telle qu’elle apparaît sur mon blog

                    Je n’ignore pas bien sûr que la démographie est liée à une multitude de sujet, mais il s’agit précisément pour moi de les dépasser au profit d’une synthèse ne s’encombrant pas du foisonnement de hochets dont s’emparent par exemple nombre d’écologistes et qui sont autant de points, qui certes ont tous leur importance mais sont autant de détails qui cachent l’essentiel. A quoi servira-t-il que nous ayons sauvé tels éléments de notre patrimoine ou économisé telles ressources de la planète, si l’espèce ou seulement notre civilisation se sont entre temps effondrées sous le nombre ? 

                    Quoi qu’il en soit, il te faut absolument lire « COMPTE A REBOURS » de Alan Wiesel, si ce n’est déjà fait, et surtout visiter de manière approfondie mon site : 
                    Je serais heureux de connaître tes impressions.

                    Cordialement.

                  • Le Yeti Le Yeti 6 avril 2014 12:20

                    « Je ne manquerai pas de faire mon profit du tout. »

                    Merci à toi ; c’était fait pour servir (et bien entendu livré à qui veut).
                    J’en profite pour déplorer la vacuité argumentaire de bon nombre des commentaires qui démontrent ce que je disais : les gens ont (globalement) une approche farouchement émotionnelle et idéaliste de ce genre de questions.
                    Quand je dis qu’il faut s’attendre à une hécatombe d’autruches ...

                    Extrême urgence ...
                    Là pour le coup, tu vas passer pour un enfant de cœur par rapport à moi mais tout dépend de ce que l’on entend par extrême urgence ; compte tenu des enjeux, des tenants et des aboutissants. Par exemple, une amie qui avait fait un faux pas se lamentait que tous ses amis lui avait aussitôt tourné le dos ; comme je lui disait ’’Non, tu n’as rien perdu : ces gens là n’étaient pas réellement des amis, ils n’en avaient que l’étiquette.’’ ...
                    Et encore une fois, urgence ou pas, il ne faut pas foncer tête baissée ni contraindre les gens, tant pour des raisons pratiques qu’étiques et philosophiques. Le libre arbitre de chacun est sacré, tout comme sa responsabilité face à ses choix et à ses actes (ainsi que la façon dont ils ont été fait !).
                    Après, rien n’interdit aux autres de préparer leurs arrières en conséquences ...

                    Et quand je parle de la pléiade de sujets liés à la démographie ...
                    Je ne fait pas référence à ton analyse, c’est juste une intarissablement source de moyen pour mesurer le niveau d’implication réel des gens dans cette grande aventure qu’on appelle la vie ; leur niveau de connaissance, de réflexion sur ces sujets, de prise de conscience et -soyons fous- de prise d’initiatives. D’excellentes pistes pour mettre le doigt sur l’insouciance et l’immobilisme du plus grand nombre concernant l’existence.

                    Mes impressions ...
                    Blog et article : même combat ; c’est la continuité de l’article sur l’article où je n’avais fait que poser la notion de surpopulation en me gardant bien de toute interprétation. La grosse différence entre ton approche et la mienne tient au fait que d’un point de vue structurel, ma vision est plus globale ; multiple et également philosophique au lieu de suivre un fil rouge. Mais au delà des opinions, je trouve tes écrits réellement intéressants car tu oses porter un regard rationnel et clinique sur un sujet à la teneur pourtant détestable. Tu fais une véritable analyse, discutable comme il se doit, et non du paluchage puéril.
                    (Après, on est éveillé ou on ne l’es pas ; je doute que tu puisses faire autrement que de regarder les choses en face. smiley)


                  • Brice Bartneski bartneski 5 avril 2014 16:32

                    Vous répondez à un problème de classe sociale par une solution de diminution physique. Vous rendez-vous compte de ce que cela veut dire ?
                    Cela veut dire que des gens bien pensants sont convaincus que l’humanité se traite comme un troupeau de bétail. A l’abattoir les brebis galeuses. Ce qui coûte de l’argent n’en rapporte pas. Pire, cela peut nous en faire perdre. Voilà votre logique que nous ne pouvons pas comprendre stupide mouton que nous sommes.
                    Vous ne m’inspirez que du dégoût.


                    • Le Yeti Le Yeti 6 avril 2014 12:24

                      « Vous répondez à un problème de classe sociale par une solution de diminution physique. »

                      Ou au contraire il dénonce la paupérisation qu’engendre l’effervescence démographique ...
                      Orwell prônait-il « 1984 » ou bien nous mettait-il en garde ? ... smiley


                    • Claude Courty Claudec 5 avril 2014 18:15
                      @ bartneski (---.---.253.105) 5 avril 16:32

                      Lutter contre la pauvreté c’est se battre pour les pauvres et non contre eux. De ce fait, c’est aussi lutter pour la richesse, même si le partage de cette dernière pose d’autres problèmes et si, en tout état de cause, la part de chacun est d’autant plus réduite que ceux qui y prétendent sont plus nombreux.
                      Pour approfondir ce point de vue :


                      • Remi 5 avril 2014 20:56

                        Tant de sophismes alors qu’une solution simple existe, pour diminuer le nombre de pauvres. Il suffit de les tuer, enfin... !


                        • lsga lsga 5 avril 2014 21:00

                          http://fr.wikipedia.org/wiki/Thomas_Malthus

                           
                          C’est en effet le coeur de la pensée de Droite, comme le « 3 Millions de Chômeurs, 3 Millions d’immigrés ».

                        • Claude Courty Claudec 6 avril 2014 08:33
                          @ Remi (---.---.74.159) 5 avril 20:56
                          & lsga (---.---.22.105) 5 avril 21:00

                          N’importe quoi étant ce qui reste à ceux qui n’ont rien à dire, n’en restons pas là.

                          Est-ce dire n’importe quoi, que pour diminuer le nombre de pauvres, plutôt que de les tuer il suffirait, plus simplement encore, et plus humainement, qu’ils se reproduisent moins ?
                          Mais ceci nous éloigne du vrai problème, qui est celui de la surpopulation, pauvres et riches confondus. Sachant tout de même que la réduction du nombre de pauvres serait directement proportionnelle à la réduction de la population totale, et que cela est possible, par la dénatalité.

                          Quant à voir les pauvres tous disparaître – et la pauvreté avec eux – quelle horreur ! Il n’y aurait plus que des riches !


                        • Claude Courty Claudec 6 avril 2014 11:58

                          No Pasaran (---.---.255.55) 6 avril 09:15


                          Répéter les mêmes insanités sous un nouveau pseudo, Est-ce que ça valait la peine ?

                        • Remi 6 avril 2014 21:04


                          Quand on ironise sur le pauvre contenu de vos sophismes, vous réagissez par l’anathème.

                          Vous en êtes resté aux inepties de Malthus, éructées voici plus de deux siècles.
                          Depuis, il est établi avec certitude que la planète est dispose d’assez de ressources pour nourrir tout le monde, et bien sûr, éradiquer la pauvreté. C’est une question de changement d’organisation économique et sociale, mais le système capitaliste le récuse, et l’interdit par ses moyens de répression, sa police, sa justice, ses prisons, ses armées, toutes au service de la même cause.

                          Je mets un point final à cette discussion avec vous ici, pour ma part. 


                        • Brice Bartneski bartneski 7 avril 2014 07:24

                          @claudec

                          Mais oui, bien sûr. Les pauvres en plus d’être stupides sont lâches... Votre paranoïa n’a d’égale que votre prétention mégalo doublée d’un orgueil hors norme.


                        • robert 10 avril 2014 17:27

                          Il y a pourtant une solution très rapide, que tous les gens qui nous bassinent avec « ya trop de gens sur la planète » montrent l’exemple et se suicident....

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