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Accueil du site > Tribune Libre > Démographie, retraites, emplois, la difficile équation

Démographie, retraites, emplois, la difficile équation

La Croissance démographique, la nouvelle révolution du numérique dite des mégas données ou « Big data » et le vieillissement de la population française, dont L’augmentation du nombre de retraités s’explique avant tout par des raisons démographiques, vont avoir avoir des conséquences sur l’économie et en particulier sur l’évolution de la population active.

Au moment ou le département de l'Aude est victime d'une tragédie climatique on ne peut qu'avoir une pensée pour les victimes, leur famille et leurs ami(e)s. Si ce phénomène climatique est naturel, son amplitude, sa force et ses périodicités de plus en plus fréquentes ont de quoi interroger et on peut toujours regretter la façon dont l'urbanisme s'y est développé, mais là encore il faut loger une population toujours plus nombreuse.

Dans ces circonstances traiter d'un sujet récurent, tel que celui que j'aborde peut paraître inapproprié, mais pour en revenir aux retraites, c'est un dossier dont on ne peut faire l'impasse. Les générations nombreuses du « baby boom » qui vont quitter progressivement le marché du travail ne pourront être remplacées que partiellement par les nouvelles générations. Ce décalage de taille des générations aura incontestablement un impact sur le ratio de dépendance inactifs/actifs et donc sur l’équilibre des régimes de retraite.

Entre optimisme, catastrophisme et propositions

Il y a ceux, notamment chez les libéraux, comme chez les conservateurs, qui ne cessent « d'interpeller » sur l'urgence d'agir pour sauver notre système de retraite fondé sur le principe de répartition intergénérationnel. Selon eux, sous le poids de la démographie avec plus de retraités et moins d’actifs pour financer leur pension, un effondrement du système est à court terme inévitable. 

Pour les partisans de ce catastrophisme, afin d'y remédier d'urgence, il conviendrait : d'une part de prolonger la date de départ à la retraite et d'autre part d'intégrer une dose de capitalisation, en s'inspirant du système Anglo- Saxon.

A l'inverse Il y ceux qui affirment n’y a rien de plus faux. Pour eux les comptes se sont équilibrés en 2017, de même que les comptes généraux de la Sécurité sociale. Selon eux et contrairement au film catastrophe que certains projettent sans cesse, la protection sociale française est financée, l’État providence, tient le choc. Les retraites reviendront dans le rouge au cours des années qui viennent, mais dans une proportion supportable. Et si la croissance dépasse les 1,5%, chiffre raisonnable, le système se retrouve excédentaire dans une vingtaine d’années.

Dans ce débat, disons cette confrontation sur le dossier « retraites », on peut noter que pour certains responsables politique, majorité ou opposition, un des moyens de combler ce déficit de main-d’œuvre serait une remontée des taux d’activité, notamment aux âges extrêmes de la vie active. Selon leurs estimations, la suppression progressive des dispositifs de cessation anticipée d’activité permettrait une hausse du taux d’activité des plus âgés et le cumul emploi-formation une augmentation de celui des plus jeunes.

Pour le Gouvernement, l’instauration d’un système à points a le mérite de la simplicité (uniformisation des régimes) et de la commodité (il suffit de faire varier la valeur du point pour équilibrer recettes et dépenses). Mais elle se heurte à une méfiance légitime, surtout quand certains entretiennent le soupçon que le gouvernement méditerait à terme une baisse des pensions (par diminution du point) pour inciter les Français à se tourner vers les assurances privées, donc vers un système partiel de capitalisation, vieille lune libérale. Procès d’intention ? Certes, mais n'est-ce pas ce que rêvent les milieux patronaux ? Contrairement à certaines idées reçues, le Gouvernement considère également que les Français soi-disant immobilistes sont capables d'accepter le changement. Mais encore faudrait-il que dans ce domaine il démontre, simulations à l’appui, que sa réforme ne conduirait pas à une remise en cause du système actuel des retraites par répartition, ni le grignotage des pensions modestes.

Indépendamment du système de retraite par répartition, il va de soit que rien n'interdit à un citoyen qui le désire de souscrire, durant son activité, une assurance privée.

Quelle réalité ?

Il y a trente ans la population mondiale était estimée à 5,5 milliards d'habitants, elle est aujourd'hui de 7,7 milliards, avec, entre 2008 et 2018 ( 10 ans) une augmentation de plus d'un milliard, alors que pour atteindre le précédent milliards, cela s'est fait sur une vingtaine d'année. A ce rythme nous aurons dépassé les 8 milliards d'habitants dans un an quand les prévisionnistes n'envisageaient ce chiffre qu'à l' horizon 2023. Imaginons la suite...

En France, pendant la même période la population est passée de 56 millions en 1988 à 67 millions aujourd'hui. Selon le Bureau International du Travail(BIT), le taux de chômage est passé de 8,7 % de la population active à près de 10 %.

Selon l'INSEE, suivant son tableau de l'économie française, édition 2018 portant sur 2016 et se référant au BIT la population active en France est estimée à 29,6 millions. Elle regroupe 26,6 millions d'actifs ayant un emploi et 3 millions de personnes au Chômage. Le reste de la population dite « inactive » est constitué de personnes ne cherchant pas activement un emploi ou n'étant pas disponibles rapidement pour en occuper un. Pour en savoir plus : https://www.insee.fr/fr/statistiques/3303384?sommaire=3353488

Fin 2016, la France comptait 16,1 millions de retraités de droit direct, et 17,2 millions si l'on ajoute les conjoints touchant des pensions de réversion. Sur ce chiffre global, 1,6 million réside à l'étranger. À noter que 1,1 million de retraités perçoivent uniquement une pension de réversion, 553.000 bénéficient d'une allocation du minimum vieillesse et parmi eux 68.000 ne perçoivent aucune retraite. Pour en savoir plus : https://www.retraite.com/dossier-retraite/actualites/juin-2018/chiffres-cles-de-la-retraite-en-france.html

Aujourd'hui la France est l’Etat, avec Singapour, où les actifs sont le plus mis à contribution. La pension d’une retraite dans notre pays, est financée par deux travailleurs environ, là où la base de données de l’ONU en compte trois ! Pire, la France, avec le “Papy Boom”, fait partie des dix pays les plus à risque face au vieillissement de la population, croissance démographique aidant.

Par ailleurs, miser sur un espoir de croissance qui est désormais impossible pour donner de l'emploi relève d'une aberration, alors que nous entrons dans une nouvelle révolution du numérique qui va impacter toutes les activités existants, surtout dans le secteur tertiaire qui représente plus de 75 % des activités en France.

Quelles perspectives

Depuis 2010, avec la nouvelle révolution des « intelligences artificielles », les experts du forum économique mondial de Davos considèrent que nous sommes en train de nous extraire de la 3 eme révolution industrielle qui a débuté dans les années 1970 et marquait le départ de la production automatisée, de l’informatique industrielle, du développement de l’électronique puis de la communication interpersonnelle via l’Internet et de la délocalisation des unités de production.

La nouvelle révolution des « intelligences artificielles » (ou quatrième révolution industrielle), fondée sur le transfert de l’intelligence humaine aux robots avec le couplage des technologies de l’Internet et des énergies nouvelles, malgré les espoirs qu’elle peut susciter, implique que si nous ne savons pas anticiper par des mesures adaptées, l’avenir risque de se dessiner par de sombres perspectives…Ces mêmes experts prévoient une perte d'environ 5 millions d'emplois et très probablement plus en Europe d'ici 2025, la France étant aux premières loges.

Actuellement, grâce aux interconnexions de l’intelligence numérique entre les machines et le couplage avec les nouvelles technologies d'internet, avec toutes les conséquences d’éthique que cela suppose, on est en mesure de confier des taches sélectives de décision, notamment, pour la justice, la médecine, l’enseignement, mais aussi faire déplacer des véhicules sans chauffeur ou des drones-taxis sans pilote, y compris faire fonctionner des usines sans aucune intervention humaine… Sans préjuger des nouvelles activités qui apparaîtront et qu'aujourd'hui nous ne pouvons imaginer, pas plus qu'au début des années 1980, nous ne pouvions imaginer les « plate-formes » numériques qui existent aujourd'hui et ne cessent de se développer, il y aura incontestablement un impact négatif sur la population active...

Entre confiance et crainte de « l'intelligence artificielle » pour l'emploi

 Si les Français se déclarent plutôt confiants dans « l’Intelligence artificielle », ils reconnaissent son apport pour faciliter la vie quotidienne. En revanche, ils sont réellement inquiets sur les conséquences de ces technologies sur les questions d’emplois. Une sorte de peur du grand remplacement par les robots rôde dans l’opinion, mais celle-ci ne semble pas se préoccuper des ressources fossiles nécessaires aux robots pour fonctionner, alors qu’à terme ces ressources sont tarissables. Ces ressources ce sontLes Terres Rares (TR), un ensemble de 16 à 17 éléments métalliques du tableau périodique de Mendeleïev, aux propriétés chimiques très voisines, qui se trouvent pratiquement toujours associés dans leurs gisements.

Cette nouvelle révolution numérique des « intelligences artificielles » sera une grosse consommatrice de terres rares, nouvel « or noir » du XXIe, siècle. Faut-il rappeler que les métaux issus de ces terres rares sont indispensables au couplage des technologies de l’Internet et des énergies nouvelles. Avec les nouvelles applications d’intelligences artificielles, on peut imaginer l’explosion de la consommation et de la production accrue par l’explosion démographique et ses besoins correspondant… Quelques exemples d'évolution de la production 1965 et 2015 : en 1965 : 5 000 tonnes, 1975 : 20 000t, 1985 : 30 000t, 1995 : 55 000t, 2005 : 110 000t, 2015 : 145 000t. Alors que la production ne cesse d'augmenter, parallèlement en 2017 on a assisté à une explosion de leur coût.

Il faut rappeler que l’extraction des terres rares et son raffinage ont un coût considérable pour l’environnement, ainsi que pour la santé des habitants riverains et des ouvriers sur place qui se plaignent de problèmes de santé avec des taux de cancer importants et des difficultés respiratoires. En cause les poussières, l’utilisation de produits chimiques en grande quantité et même radioactivité pour ce qui est du thorium. Près de 4 kilos de terres rares sont produits chaque seconde dans le monde, dont 97% en Chine. Dans les années 1980, c'était les États-Unis qui fournissaient environ la moitié de la production mondiale.

Si la nouvelle révolution des « intelligences artificielle » s'avère grosse consommatrice de terres rares, elle l'est également pour l’électricité, laquelle, vu la croissance démographique, dont les énergies nouvelles ne pourront compenser les énergies fossiles nécessaire à sa production (Gaz, Pétrole, charbon, uranium…) En une quarantaine d’année, avec près d’un doublement de la population mondiale, la consommation d’électricité par habitant à triplé. De 1345,8 KWH par habitant en 1974 nous sommes passé à 3127,4KWH par habitant en 2014 et elle ne cesse d’augmenter annuellement depuis (https://donnees.banquemondiale.org/indicateur/eg.use.elec.kh.pc )

BERGSON écrivait : « L’animal s’en repose sur l’instant comme le saint sur l’éternité ... « La plupart de nos responsables politiques auraient-ils oubliés l'éternité pour ne se souvenir que de l'instant et ainsi plus enclin à s'attacher à résoudre les problèmes de court terme avec des pensées et des méthodes du 20 eme siècle, sans se préoccuper des évolutions sociétales du long terme, c'est à dire, en ne s'efforçant pas de prévenir les conflits aux violences extrêmes et les migrations qui en découleront inévitablement, du fait des écarts entre pays riches du Nord et Pauvres du Sud qui ne cesseront de s'aggraver…

Il est évident qu'avec la nouvelle révolution des « intelligences artificielles » l'écart se creusera davantage entre pays riches du Nord et pays pauvres du Sud, car bien qu'à terme en France avec un actif pour un retraité, les Gouvernements seront contraints dans le cadre de l'OMC de se mettre d'accord sur une fiscalisation de la production par les robots, de manière à atténuer et rendre supportable momentanément la cohorte d'inactifs qu'il faudra rendre la plus mouvante possible, tout en maintenant un niveau minimum correct des pensions de retraites, mais cela ne résoudra en rien la problématique démographique et son impact multidirectionnel (économie, occupation de l'espace, climat) sur le plus long terme.

Pour conclure

Le triptyque : croissance démographique, nouvelle révolution du numérique avec, notamment, son impact sur l'emploi et la problématique des retraites devient une équation difficile, sinon impossible à résoudre, tant que l'on aura pas une forte volonté de parvenir à une décroissance équitable et choisie de la démographie. Cela ne doit pas masquer certaines réalités et ne viser que les pays du tiers monde à forte démographie qu'il convient d'aider autrement qu'en mettant en place des « kleptocratie » pour mieux piller leur ressources, quand on sait qu'un Européen ou un Américain exerce une pression vingt fois supérieure sur l'environnement. Par exemple, le Texas avec 28,7 millions d'habitants rejette plus de CO2 que l'ensemble du continent Africain 1,2 milliards d'habitants...


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21 réactions à cet article    


  • Clark Kent Chourave 17 octobre 2018 11:25

    Pisque vous êtes fort en algèbre, je vous propose de résoudre une autre équation ardue :


    prix, salaires, profits

    • CN46400 CN46400 18 octobre 2018 15:19

      @Chourave


      Ou plutôt : « Salaire, prix et profit » de K Marx (1865)

    • Aristide Aristide 17 octobre 2018 11:43

      Le triptyque : croissance démographique, nouvelle révolution du numérique avec, notamment, son impact sur l’emploi et la problématique des retraites devient une équation difficile, sinon impossible à résoudre, tant que l’on aura pas une forte volonté de parvenir à une décroissance équitable et choisie de la démographie. 


      En même temps le PIB de la France a doublé entre les années 2000 et maintenant. Si on peut se mettre d’accord, sur le constat démographique, le progrès technologique destructeur d’emplois et les retraites, il est aussi possible de penser qu’il existe d’autres solutions que la décroissance. 

      Par exemple, la mise en place progressive d’un revenu « universel », ...

      • foufouille foufouille 17 octobre 2018 11:46

        @Aristide

        « Par exemple, la mise en place progressive d’un revenu « universel », ... »
        on peut attendre longtemps et si c’est pas au niveau européen, ce serait une invasion.


      • zygzornifle zygzornifle 17 octobre 2018 20:19

        @foufouille


         Si Macron fait un revenu universel ça sera le RSA plus 10 balles .....

      • foufouille foufouille 17 octobre 2018 12:02
        "Indépendamment du système de retraite par répartition, il va de soit que rien n’interdit à un citoyen qui le désire de souscrire, durant son activité, une assurance privée."
        le fric ..........


        • Claude Courty Claudec 17 octobre 2018 16:22

          @foufouille

          Et pourquoi une invasion ?
          Le RU a vocation, puisqu’il est universel, à être alloué partout et pas seulement par quelques pays. Même si les fonds nécessaires sont appelés à provenir de ceux qui les détiennent, proportionnellement à leur richesse. Ce qui déjà est déjà plus ou moins le cas pour l’humanitaire, dont le RU ne serait finalement qu’une extension et une généralisation.
          Il faut se mettre dans le crâne que les problèmes liés à l’économie et à la démographie sont dorénavant de porté planétaire et que plus aucun pays ne pourra faire cavalier seul.

        • foufouille foufouille 17 octobre 2018 16:52

          @Claudec

          juste au niveau europe, c’est 100€ maxi vu le smic bulgare sinon c’est effectivement une partie de l’europe qui arrive en france avec juste le niveau du RSA.


        • Sergio Sergio 17 octobre 2018 12:17

          La démographie est inversement proportionnelle à l’offre d’emploi, ce qui n’est pas bon signe pour la retraite par ’répartition’ ! En France, je précise.


          • CN46400 CN46400 18 octobre 2018 15:29
            @Sergio

            Faux, tout dépends de la productivité de chaque emploi. Un emploi hautement productif peut, en fonction des cotises, entretenir plusieurs retraités...Le raisonnement par la démographie présuppose qu’un emploi d’aujourd’hui ne produit pas plus de richesses qu’un emploi d’hier, c’est parfaitement débile...

          • jymb 17 octobre 2018 12:45

            Se féliciter de l’augmentation de la population en France, comme on l’entend trop souvent, est la pire des imbécillités

            Impossibilité de se loger, entassement, frictions, violences, et en réaction, flambée des interdits, des limitations, communautarisme de repli, outil informatique et vidéo de traque des pseudo déviants...
            Pour comble, le système de retraite ne peut fonctionner que dans cette fuite en avant délirante..de plus en plus de cotisants pour de plus en plus de retraités...jusqu’où ? 



            • CN46400 CN46400 18 octobre 2018 15:40
              @jymb

              « Se féliciter de l’augmentation de la population en France »

              Les capitalistes, qui veulent capter tous les gains de productivité, vous obligent à tenir un raisonnement pareil. Mais on peut très bien produire plus de richesses sans travailler plus, donc entretenir plus de retraités. C’est ce qui est constaté partout depuis des siècles.....

            • mimi45140 17 octobre 2018 13:24

              Rien de nouveau,tout cela est dans le livre Halte à la croissance (stocké au archive au 3 ème sous sol de la médiathèque) en 1972 tout était dit,quelques erreurs sur les chiffres mais l’idée de fond est toujours d’actualité, il faudra juste un petit reéquilibrage des stocks,quelques milliards d’individus en moins et le tour est joué, comment on procède ? pandémie, guerres,famines,suicides,malnutrition, ils ont le choix des armes.En plus les retraités sont une aubaine ce sont les plus fragile en terme de santé. 

               Je me suis permis de regarder les miracles de pole emploi,année 2006 population française 63,62 population active 25,39 ,année 2014 population française 66,33 population active 25,83, soit une augmentation de la population française de 2,71 millions et une augmentation de la population active de 0,44 million et avec ces résultats on trouve une baisse du chômage, la comptabilité Francaise à des calculs bien spécifiques.

              • Claude Courty Claudec 17 octobre 2018 16:29

                À l’auteur et au contributeurs cordiale invitation à lire sereinement – en pensant que l’homme a toujours surmonté les pires difficultés de son existence dès lors qu’il s’est soucié d’en connaître objectivement les causes – 3ᵉˢ éditions, corrigées et augmentées, de :

                Surpopulation humaine – La cause de tous nos maux

                Précis de pyramidologie sociale

                Version ebook accessible gratuitement.


                • zygzornifle zygzornifle 17 octobre 2018 20:18

                  Macron va arranger tout ça , 500 balles pour tout le monde ....


                  • Ruut Ruut 18 octobre 2018 15:09

                    @zygzornifle

                    Tant qu’il aligne le salaire du président, des ministres et des parlementaires dessus, ok :)
                    Oui montrez la voie monsieur le président.
                    Faites comme Trump salaire du président 1 euro symbolique :) chiche....



                  • zygzornifle zygzornifle 19 octobre 2018 09:18

                    @Ruut


                    C’est 500 balles par jour voire plus pour eux ....

                  • Anatine 17 octobre 2018 22:45

                    Si la ratio PIB par habitant se reduit alors il y a problème autrement le partage de la valeur est la bonne question. Solution possible : Imaginons par exemple, un taxe pour toutes les entreprises, nationales ou non, calculee sur la base du marche accessible (de la ville, a la region, au pays), le tout gere par un systeme de gestion de licence de vente (gratuit d’usage) etablie sur la base d’un ratio part de la valeur ajoutee restituee aux salaries nationaux/valeur ajoutee totale, moins est restitue plus la taxe est importante. Pour etablir un equilibre, il faut une logique de systeme. Aujourd’hui il y a la tva, alors disons une TVA variable. Un marche tire parti du capital social et educatif dont beneficie les entreprises. Reflechir a l’impact d’une option de cette nature est le veritable challenge.


                    • Montdragon Montdragon 17 octobre 2018 22:54
                      En ce moment, les mêmes qui veulent faire payer les robots salvateurs d’énergie sont ceux qui aiment accueillir de la fausse main d’œuvre de perlin-pimpim issu de shitholes countries..

                      Celle qui a de l’énergie pour une seule génération, après ça devient fatigué hein.



                      • Zolko Zolko 18 octobre 2018 13:45
                        Si nous vivons plus vieux et en meilleure santé, j’ai du mal à comprendre comment on pourrait éviter de travailler plus vieux.
                         
                        Ce qu’il faut alors est de savoir quel genre de travail on peut faire en étant plus vieux. Ce qui me choque est de penser qu’on doit faire le même métier à 60 ans que celui qu’on faisait à 20 ans.

                        • CN46400 CN46400 18 octobre 2018 15:10
                          @Zolko

                          « Ce qui me choque est de penser qu’on doit faire le même métier à 60 ans que celui qu’on faisait à 20 ans. »

                          Aux USA, un pompiste de 80 balais était parfois sur un emploi de rond de cuir avant....

                          « Si nous vivons plus vieux et en meilleure santé, j’ai du mal à comprendre comment on pourrait éviter de travailler plus vieux. »

                          La retraite est incontournable, soit tu la prend tôt parce que tu as commencé à travailler tôt, soit tu la prends tard puisque tu as profité du chômage tôt. Tout s’articule impeccable, les vieux gardent les postes de travail et les jeunes, en tenant les murs, tiennent les postes de retraite...

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