Des arnaques estivales au tueur du Thalis...
Au Bistro de la Toile.
- Oh ! Loulle, t'es un mastroquet étonnant, atypique : t'es souriant, tu ne parles pas que de foot et en plus tu ne voles même pas tes clients...
- Ben, quoi. Je fais mon boulot normalement, non ?
- Non. Si je te compare, par exemple, à ces machines à arnaques que sont les terrasses des stations de bord de mer. Á Bandol, j'ai payé 10 euros 70 pour un quart Vichy avec deux verres et un vulgaire thé-tampax. Servis sans même un coup de torchon sur le guéridon et avec l'amabilité d'une contractuelle hépatique ! J'ai tout de même pu apprécier le ballet matinal de livreurs qui, à pleins diables, transportaient depuis un camion frigorifique et jusqu'aux nombreuses gargotes de la rue parallèle au boulevard de front de mer les tonnes de malbouffe surgelée qui y seraient ingurgités dans la journée...
- Aussi, qu'est-ce que tu vas faire dans ces pays de fadas Victor ?
- Voir ma fille et sa famille quelques jours. Bon. Alors Loulle les nouvelles ? Je ne suis plus dans le coup...
- Eh bien, je te résume : on se tire dessus dans le train, les migrants envahissent la Macédoine, Montebourg tente de prendre la roue de Varouflakis et le Quinze de France a battu les Rosbifs.
- Ben voilà. J'en sais assez. Le fait est que les trains sont le maillon faible des transports. Trop de monde, trop de gares pour mettre en place des systèmes de contrôle efficaces. Plus de contrôle humains à l'entrée depuis des années. Avec un ticket validé par un robot, on pénètre sur les voies et dans le train, avec n'importe quoi dans ses bagages. Déposer un sac ou une valise piégée et ressortir ne pose aucun problème. Pas de soucis non plus pour se trimballer un arsenal, le rendre opérationnel dans les chiottes et faire un carnage. Dès lors, l'étonnant c'est qu'il n'y ait pas encore eu des massacres. Dans le Thalis, il a été évité parce qu'un mec a entendu le claquement significatif d'un flingue qu'on arme et a ceinturé le type dès sa sortie des gogues. C'est un formidable hasard. Et aussi parce que des voyageurs, plutôt que de se laisser flinguer comme des lapins, ont eu le courage de ceinturer, de désarmer et de neutraliser le tueur d'allah de service. Ce ne sera pas toujours fête, hélas...
Il faudra bien un jour revoir ces accords de Schengen qui font qu'on entre et sort sans aucun contrôle de France et des autres pays de l'Europe ayant signé ces accords d'un autre temps, plus du tout adaptés aux menaces terroristes « low cost » que nous subissons. On est au temps des EURL-terroristes. Le terroriste, maintenant, ce peut être n'importe quel taré se laissant bourrer le crâne par quelque imam salafiste payé par nos « amis » du Qatar ou d'Arabie saoudite et par les sites internet islamistes qui pullulent. Après éventuellement un entraînement au maniement des armes en Syrie.
- On ne peut tout de même pas soupçonner tout type un peu trop bronzé tout de même !
- Même pas puisque de nombreux « djihadistes » coupeurs de tête sont des « fromages-blancs », des « sous-chiens » convertis... Faut quand même pas en faire une parano. Mais il ne serait pas inutile de revoir nos « amitiés » avec le Qatar et l'Arabie saoudite...
- Tout de même Victor. De si bons clients ! Qui nous achètent plein de belles machines à tuer ! Tu n'y penses pas ?
- Il y a quelques leçons à tirer de cette histoire. D'abord une leçon humaine : le courage paie, les cinq types qui ont su faire face au tueur d'allah l'ont prouvé. Ensuite les accords de Schengen doivent être chamboulés et les contrôles aux frontières de nouveaux envisagés, hélas. Enfin, tous les tueurs sous statut d'EURL-terroriste étaient fichés « S ». Les Mérah, Coulibaly et tutti quanti étaient connus pour leurs convictions islamistes mais sans aucune surveillance ! On a vu le résultat. Faut-il attendre qu'ils tuent avant de les neutraliser ?
- Mouais... Pas simple tout ça. Allez ! Á la nôtre !
Illustration : merci à Chimulus
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