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Accueil du site > Tribune Libre > Dieudonné - Faurisson ou l’échec médiatique des constructivistes

Dieudonné - Faurisson ou l’échec médiatique des constructivistes

Avec l’affaire Dieudonné invitant Faurisson, la classe politique constructiviste qui gouverne notre pays depuis 60 ans vient de connaître l’un de ses échecs les plus cuisants et les plus médiatiques.

Placés devant le problème des thèses révisionnistes qui contestent l’existence des chambres à gaz, les constructivistes ont traité le problème à leur façon en créant un délit de "contestation de crimes contre l’humanité commis au cours de la seconde guerre mondiale". Car lorsqu’un problème se pose ils prétendent toujours le solutionner avec une nouvelle loi.

Malheureusement ce que les constructivistes n’ont pas compris c’est qu’au delà de ses effets immédiats, une loi continue d’agir. Après avoir permis d’empêcher la publication et la diffusion des thèses révisionnistes, l’effet persistant de cette loi au cours du temps fait apparaître les révisionnistes comme ceux qu’on empêche de s’exprimer, donc comme des victimes. Une information que l’on interdit de publier apparaît toujours avoir un fond de vérité, même si elle est aberrante et contredite par d’innombrables témoignages.

En décernant le prix de l’infréquentabilité et de l’insolence à Faurisson, Dieudonné exploite à merveille les failles du système. Il se présente comme le défenseur de la liberté d’expression. Et c’est l’Etat anti-raciste qui apparaît comme fauteur de troubles et qui se fait huer. C’est malheureux, mais c’est la conséquence logique de la méthode employée qui choisit de fouler aux pieds le principe supérieur de la liberté d’expression.

Car les constructivistes (socialistes ou gaullistes) sont ceux qui pensent que la société se modèle à volonté et que l’on peut la piloter comme un véhicule ou la construire comme un bâtiment. Les briques de ce bâtiment ce sont les lois, le ciment c’est l’appareil administratif de l’Etat et des collectivités locales. Dans leur modèle les individus doivent se plier à l’intérêt général défini par une élite gouvernementale élue par le peuple.
Après avoir légiféré sur le niveau de vie, sur le travail, sur la santé, sur le logement, sur la monnaie, les constructivistes ont donc décidé de réglementer une partie de l’Histoire dont ils veulent figer une fois pour toutes le Déroulement Officiel avec les lois Gayssot (contestation de crime contre l’humanité), Taubira (reconnaissance de la traite et de l’esclavage) ainsi que celles tentant d’établir le rôle positif de la colonisation ou la qualification génocidaire des massacres d’arméniens.

Pour saisir comment de telles lois ont pu voir le jour il faut garder à l’esprit que les constructivistes s’efforcent de transformer la société pour qu’elle ressemble au modèle économique et moral qu’ils veulent atteindre.

Pour l’UMP le travail, l’effort, le mérite et sa récompense sont des valeurs privilégiées tandis que pour le PS ce sont l’égalité et la solidarité qui doivent servir de guides suprêmes. Parmi les consensus moraux qui unissent la droite et la gauche, à l’exception de leurs extrêmes, figure le rejet du racisme et de l’antisémitisme. C’est lui qui a servi de modèle moral à la loi Gayssot.

Le résultat est un échec dramatique. Les révisionnistes sortent grands vainqueurs de ce nouvel ordre imposé. Comme leurs théories ne peuvent plus être diffusées, elles acquièrent l’attrait du mystère. Que pouvait-il bien y avoir dans les thèses de Faurisson ? quels étaient ses arguments ? Impossible de le savoir, donc impossible de le contredire.

Les constructivistes ne tirent malheureusement aucune leçon de leurs multiples échecs passés. Leur méthode de gouvernement conduit presque systématiquement à l’effet inverse de celui recherché :

  • L’emploi va mal ? ils légifèrent pour pénaliser les licenciements mais les entreprises hésitent à embaucher des employés inamovibles ce qui provoque une recrudescence du chômage.
  • Le niveau de vie ne progresse plus ? ils décrètent un salaire minimum de plus en plus élevé et condamnent à l’exclusion tous ceux dont le travail vaut moins que ce seuil artificiel.
  • Les locataires ont des fins de mois difficiles ? ils freinent le recouvrement des loyers impayés et provoquent une pénurie de logements locatifs et une hausse des loyers.
  • Les drogues sont contraire à leur morale ? ils les interdisent et provoquent un gigantesque trafic international et l’augmentation de la consommation.
  • Certaines minorités ne peuvent accéder au crédit immobilier ? ils obligent les banques à financer des prêts à risque (subprime) et provoquent l’écroulement du système et l’appauvrissement de ceux qu’ils prétendaient aider.
Comment les constructivistes arrivent-ils à se maintenir au pouvoir après autant d’échecs ? c’est tout simplement qu’au lieu de remettre en cause la méthode, ils ont appris à incriminer le modèle : "C’est le modèle de droite qui est injuste" éructe la gauche. "C’est le modèle de gauche qui tue la création de richesse" vocifère la droite.

Au delà de ce constat, il reste que les constructivistes sont bien obligés de corriger leurs erreurs. Ils ont pour cela deux possibilités : abroger les lois contre-productives ou corriger leurs effets pervers avec de nouvelles lois. Inutile de dire que c’est la deuxième méthode, qui recueille de loin leur préférence, même si elle ne fait que retarder la catastrophe finale tout en l’aggravant.

Quelle va être leur réaction dans le cas Dieudonné ? Le parquet de Paris a d’ores et déjà ouvert une "enquête préliminaire". Mais il n’y a strictement rien dans le dossier puisqu’aucun propos contestant des crimes contre l’humanité n’a été tenu sur scène. Les constructivistes vont-ils créer un "délit de présentation en public d’une personne ayant été condamnée pour révisionnisme" ? ou peut-être un "délit d’accolade à un révisionniste", qui sait ?

Dans le cas des lois Gayssot, la droite et la gauche étaient d’accord. Impossible de rejeter la faute sur le parti d’en face. Il sera donc intéressant de voir par quelle pirouette la classe politique au pouvoir va se sortir de cette nouvelle ornière.

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100 réactions à cet article    


  • Algunet 10 janvier 2009 09:17

     Excellente analyse !!

    A quand une loi interdisant d’avoir des pensées "interdites, contraire à la morale de nos médiatiques biens pensants " ? smiley
    Réponse : dans un futur proche, une fois que les implants seront généralisés... cela commencera par la possibilité de téléphoner sans téléphone mobile et plus tard cela continuera par une décharge électrique dès qu’un plus de 50 ans aura une petite bandaison en matant une mineure à la plage ou qu’un fumeur dépassera la quantité journalière de cigarettes autorisée à fumer par la loi.... No limits



    • Emmanuel Aguéra LeManu 10 janvier 2009 12:09

      Et pourtant... Tous les parents savent qu’il suffit de lever un interdit pour lever 90% des risques de récidive.

      Cette législation "gadget" est dangereuse car désormais souveraine. L’interdit empêche la réflexion, frustre, et ne peut générer que bravades. La loi est en le médium autocratique. Marque de totalitarisme, désagrégation de d’Etat-de-droit.

      Il n’est pas question de morale (au sens de bien/mal). Nous avons affire à un logiciel de "construction/préservation/protection... (que sais-je encore ?)" destiné à stabiliser des pouvoir politiques affolés, qui après avoir perdu tout contrôle de l’économie, tentent désormais de préserver leur légitimité démocratique défaillante pour ne pas dire illusoire...



    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 13 janvier 2009 16:04

      Selon François Terré, professeur agrégé de philosophie du droit à Paris-II,

      « En érigeant le révisionnisme – lequel est aberrant – en infraction pénale, on porte atteinte : a) à la Déclaration de 1789 : "Nul ne doit être inquiété pour ses opinions [...]" b) à la libre recherche scientifique, consacrée par les lois de la République (1), et dont la liberté d’expression est une illustration [...] Face à la proposition Gayssot, le silence infini de presque tous les juristes, de presque tous les historiens, effraie. » (Le Figaro, 29 juin 1990, p. 2)

      1. Loi du 26 janvier 1884, art. 3, al. 1 : "Le service public de l’enseignement supérieur est laïc et indépendant de toute emprise politique, économique, religieuse ou idéologique ; il tend à l’objectivité du savoir ; il respecte la diversité des opinions. Il doit garantir à l’enseignement et à la recherche leurs possibilités de libre développement scientifique, créateur et critique." La mécanique du politiquement correct va-t-il si vite que ces mots ne veuillent plus rien dire aujourd’hui ?

      Depuis, la majorité des historiens et des juristes se sont réveillés et ont déclaré leur hostilité à cette loi Gayssot.


    • jacques jacques 10 janvier 2009 09:53

      Je tiens à rajouter que c’est dans 3 municipalités socialistes que Dieudonné a été interdit et je ne pense pas que c’est un hasard .Voltaire ne serait surement pas socialiste aujourd’hui.


      • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 11:12

        Voltaire : « En général, il est de droit naturel de se servir de sa plume comme de sa langue, à ses périls, risques et fortune. Je connais beaucoup de livres qui ont ennuyé, je n’en connais point qui aient fait de mal réel. […] Mais paraît-il parmi vous quelque livre nouveau dont les idées choquent un peu les vôtres (supposé que vous ayez des idées), ou dont l’auteur soit d’un parti contraire à votre faction, ou, qui pis est, dont l’auteur ne soit d’aucun parti : alors vous criez au feu ; c’est un bruit, un scandale, un vacarme universel dans votre petit coin de terre. Voilà un homme abominable, qui a imprimé que si nous n’avions point de mains, nous ne pourrions faire des bas ni des souliers [Helvétius, De l’Esprit, I, 1] : quel blasphème ! Les dévotes crient, les docteurs fourrés s’assemblent, les alarmes se multiplient de collège en collège, de maison en maison ; des corps entiers sont en mouvement et pourquoi ? pour cinq ou six pages dont il n’est plus question au bout de trois mois. Un livre vous déplaît-il, réfutez-le ; vous ennuie-t-il, ne le lisez pas. »

        Voltaire, Questions sur l’Encyclopédie, article « Liberté d’imprimer ».


      • chmoll chmoll 10 janvier 2009 10:19

        pourkoi continuer à faire de la pub nauséabonde de ces 2 merdes ?

        perso,c’est ni plus ni moins que leur donner une certaine légimité dans leur (jvais faire une comparaison)

        leurs visagse en forme de cul, il en sort koi ?

        ben ouié un cul ça s’exprime aussi


        • Internaute Internaute 10 janvier 2009 10:26

          On a empêché Faurisson de parler uniquement parceque ses détracteurs n’avaient pas d’arguments sérieux à lui opposer. Avant de le traiter de raciste en public, lisez ses écrits et citez-nous les passages que vous jugez racistes, ou anti-sémites.



          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 11:11
            J’ai donné en 1990 à la Revue d’Histoire Révisionniste un texte sur "Gide et les rumeurs", qui a paru au début de l’année 1991, peu après l’adoption de cette "loi Gayssot" contre laquelle je voulais faire quelque chose, d’où cet article méthodologique, insistant sur la nécessité de travailler pour tirer au clair la vérité ou la fausseté des rumeurs, et manifestant implicitement, dans le sens de la prise de position ultérieure de Ronald Dworkin sur le partenariat démocratique, le refus de rejeter les révisionnistes ou les supposés tels dans un no speech’s land. Pour certains internautes adonnés à la Vigilance, ce simple refus était encore de trop. Mon travail dans le domaine de l’histoire de l’homosexualité et mon action en faveur de la liberté de l’homosexualité à la fin des années 1970 m’ont pourtant souvent permis de constater que des informations utiles, voire uniques, se trouvaient dans des écrits hostiles à l’homosexualité ; d’une manière générale, les argumentations contradictoires renferment des informations complémentaires ; que lire avant de critiquer était un impératif méthodologique ; c’est pourquoi, quel que soit le caractère éventuellement néo-nazi de cette publication — et à ce jour je n’ai pas d’éléments pour affirmer ce caractère — ou de certaines publications de la même mouvance, il m’avait semblé préférable que mon texte rendant justice à Gide y figure, plutôt qu’un autre. Je n’étais en revanche pour rien dans la mise sur Internet de ce texte par le site de Zundel (www.lebensraum.org ), que j’ai apprise début décembre 2000 par un mail de l’informaticien responsable du site des amis de Renaud Camus et "lecteurs" de La Campagne de France ; je ne connaissais pas ce site lebensraum (espace vital). Mon contact – qui n’était pas un engagement – avec les révisionnistes ne provenait évidemment pas d’un engagement néo-nazi ..., plus simplement d’une rencontre lors d’une assemblée générale de l’Union des Athées, à Paris, en juin 1987 ; cette personne du site camusien a pensé, sans avoir rien vérifié, puis dit que c’était moi qui venais de mettre ce texte sur le web, ce qui était faux. Daniel Schneidermann en avait conclu, semble-t-il, que Renaud Camus était lié au révisionnisme. Paniqué, Renaud Camus retira immédiatement de son site www.perso.wanadoo.fr/renaud.camus un texte de moi relatif à son affaire. Quant à cette revue, elle a cessé de paraître, en 1992 je crois. Du réchauffé, donc. J’ai bien sûr demandé à ce que cet article soit retiré de ce site, car je tiens à rester, autant que possible, maître de la diffusion de mes textes ; je l’ai depuis repris, quasiment textuellement, dans mon dossier gidien, Vir probus.

            J’ai toujours pensé, et cela n’a rien d’original, que la liberté d’expression ne pouvait pas se diviser, et qu’elle devait valoir pour tous et pour toutes les opinions ; c’est d’ailleurs pourquoi, bien qu’opposé à la pédophilie — mes articles sur ce sujet depuis vingt ans en témoignent, je trouve légitime que Renaud Camus ait exposé, avec d’autres, son point de vue, certes peu informé et plutôt favorable, par irresponsabilité plus que par goût personnel, je présume, dans L’Infini en 1997 ; à ceux qui ne sont pas d’accord de répondre en argumentant.
             
            Que j’ai accepté de publier ce texte dans la RHR, et un autre, en 1987, dans les Annales d’histoire révisionniste (AHR), ne fait pas automatiquement de moi un « négationniste ». Je m’en étais déjà expliqué avec Mlle Valérie Igounet, lorsqu’elle était venue m’interviewer à mon domicile, en février 1996, puis avec Olivier Jablonski (site www.altern.org/semgai ) et Jacques Girard (Kadémos, www.multimania.com/jgir ). Si on ne lit pas mes deux textes (le premier en date intitulé "Savoir raison garder" — le titre étant un hommage très partiel à François Mauriac, seulement pour son attitude mesurée dans l’affaire Pompidou-Delon), on ne peut pas comprendre.

            Pour faire vite, 1 - je ne me considère pas comme révisionniste ou négationniste ; et, 2 - Les révisionnistes ou négationnistes ne m’ont pas considéré comme un des leurs, seulement comme quelqu’un qui promeut la liberté d’expression. Il est vrai, comme l’a écrit Jacques Derrida, que « l’accusation [de révisionnisme] est désormais à la disposition du premier venu qui n’entendrait rien à [la] nécessité critique » (Spectres de Marx, p. 172, n. 1) et les premiers venus sont légion ...

          • archi 10 janvier 2009 17:26
            · Au sujet de la liberté d’expression en France.

            Elle est codifié par le sionisme et le CRIF sa filiale en France comme suit :

            12 règles pour tout journaliste parlant d’ISRAEL,sinon le "placard" comme Dieudonné :


            1. Au Proche Orient, ce sont toujours les Arabes qui attaquent les premiers et c’est toujours Israël que se défend. Cette défense s’appelle « représailles ».
            2. Ni les Arabes, ni les Palestiniens, ni les Libanais n’ont le droit de tuer des civils. On appelle cela du « terrorisme ».
            3. Israël a le droit de tuer des civils. Cela s’appelle de la « légitime défense ».
            4. Lorsque Israël tue des civils en masse, les puissances occidentales demandent qu’il le fasse avec plus de retenue. Cela s’appelle « réactions de la communauté internationale ».
            5. Ni les Palestiniens ni les Libanais n’ont le droit de capturer des soldats israéliens à l’intérieur d’installations militaires équipées de sentinelles et de postes de combat. Il faut appeler cela « séquestration de personnes sans défense »
            6. Israël a le droit de séquestrer, à n’importe quelle heure et n’importe où, autant de Palestiniens et de Libanais qu’il lui plaira. Le chiffre actuel tourne autour de dix mille, parmi lesquels des enfants et des femmes. Il n’est pas nécessaire de fournir la moindre preuve de culpabilité. Israël a le droit de garder en détention indéfiniment des prisonniers, même si ceux-ci sont des personnalités démocratiquement élues par les Palestiniens. On appelle cela « emprisonnement de terroristes ».
            7. Quand on mentionne le mot “Hezbollah”, il est obligatoire d’ajouter dans la même phrase : « soutenu et financé par la Syrie et par l’Iran ».
            8. Quand on mentionne « Israël », il est catégoriquement interdit d’ajouter : « soutenu et financé par les Etats-Unis ». Cela pourrait donner l’impression que le conflit est inégal et que l’existence d’Israël ne court aucun danger.
            9. Dans les informations concernant Israël, il faut toujours éviter qu’apparaissent les locutions suivantes : « Territoires occupés », « Résolutions de l’ONU », « Violations des Droits de l’Homme » et « Convention de Genève ».
            · 10. Les Palestiniens, comme les Libanais, sont toujours des « lâches » qui se cachent au milieu d’une population civile qui ne les aime pas. S’ils dorment chez eux, avec leur famille, cela porte un nom : « lâcheté ». Israël a le droit d’anéantir, avec des bombes et des missiles, les quartiers où ils dorment. Cela s’appelle : « des frappes chirurgicales de haute précision ».
            11. Les Israéliens parlent mieux l’anglais, le français, l’espagnol ou le portugais que les Arabes. C’est pourquoi ils méritent d’être interviewés plus souvent et, donc, d’avoir plus souvent que les Arabes l’occasion d’expliquer, au grand public, les règles ci-dessus pour la rédaction des nouvelles (règles 1 à 10). On appelle cela « la neutralité journalistique ».
            12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites Règles sont, et il faut que cela se sache, des « terroristes antisémites hautement dangereux ».

          • alcodu 10 janvier 2009 20:27

            @ archi

            Comme il n’est pas dans mes habitudes d’utiliser la touche : signaler un abus, je vais répondre à ce post hors sujet.

            Au sujet de la liberté d’expression en France. Elle est codifié par le lobby islamophile française qui comprend la gauche, les verts, les gaullistes et les nombreuses organisations islamistes françaises comme suit :

            1. Les Israéliens doivent subir des tirs de roquette sur leur population civile sans broncher.
            2. Il est normal qu’Israël qui occupe la surface d’environ trois département français servent de bouc émissaire à toutes les dictatures arabo-musulmanes qui s’étendent sur des surfaces équivalentes à plusieurs fois l’Europe et ont une population de 800 Millions d’habitants.
            3. Faire une différence entre viser sciemment des civils et les atteindre par erreur lors d’opérations militaires est interdit dans le cas du conflit israélo-palestinien et autorisé dans tous les autres conflits planétaires.
            4. Un bon journaliste doit appeler les villes palestiniennes des "camps" et les palestiniens des réfugiés mais ne doit évidemment pas appeler les israéliens des réfugiés.
            5. Le fait que les enfants représentent 56% de la population palestinienne et que le Hamas s’en serve comme bouclier humain n’a aucune influence sur le taux élevé de de victimes dans cette population.
            6. Un bon journaliste doit appeler les soldats du Hamas des "combattants palestiniens"
            7. Les pays arabes qui entourent Israël n’ont rien à voir avec l’isolement des palestiniens qu’ils refusent d’accueillir et de laisser circuler depuis 60 ans. Seul Israël est responsable.
            8. Un bon journaliste doit parler des palestiniens chassés de chez eux mais il est interdit de parler des centaines de milliers de juifs chassés de chez eux par les dictatures arabo-musulmanes après guerre.
            9. Un bon journaliste parlera du financement d’Israël par les Etats Unis mais ne doit pas évoquer les richissimes saoudiens, les émirats et le Koweit qui financent l’armement et les écoles coraniques de leurs "frères" palestiniens.
            10. La démocratie israélienne mérite d’être épinglée sur les Droits de l’Homme mais leurs multiples violations par les ploutocraties arabes n’intéressent pas un le bon journaliste.
            11. Les millions de morts génocidaires en Irak en Afghanistan, en Algérie et ailleurs, n’ont que peu d’intérêt pour un bon journaliste au regard des 700 victimes de la dernière offensive israélienne.
            12. Toutes les personnes qui ne sont pas d’accord avec les susdites règles sont, et il faut que cela se sache, des « racistes islamophobes dangereux ».


          • dalat-1945 10 janvier 2009 22:24

            Excellent Alcodu !


          • archi 12 janvier 2009 07:50
            Votre réponse quasi idiote est à classer dans la categorie dite du "raisonnement par l’absude",faisant mine de ne pas reconnaitre la réalité .Une question :Ce sont des arabes qui ont phagocité vos medias par la main mise de de vos médias et l’instauration de la pensée unique ?
            On vous impose meme comment "lire" l’histoire .Il existe une seule version sinon la prison ?
            Regarde qui anime ,oriente les débats de politique ,de culture , déconomie et même celles de divertissement à la télé ?
            Analyse ce que tu vois et entend chaque jour dans vos télés que ce soit à BFM Tv,M6,TF1 bien sûr et bien d’autres ainsi que dans la quasi totalité de votre presse ecrite ? Sont-ils arabes ?payés par les saoudiens ? 
            Je plains les vrais francais de souche de cette humiliation au quotidien qu’ils subissent et dont ils ne peuvent plus s’en débarasser.
            Demain Palestiniens et israeliens font faire la paix ,j’en suis persuadé ,Comment ces beni oui oui d’aujourd’hui vont ils se regarder demain dans le miroir ?

          • archi 12 janvier 2009 07:55
            Ma réponse est destinée à
            a l’attention de alcodu (IP:xxx.x2.62.155) du 10 janvier 2009 à 20H27
             
            Votre réponse est à classer dans la categorie dite du "raisonnement par l’absude",faisant mine de ne pas reconnaitre la réalité .Une question :Ce sont des arabes qui ont phagocité vos medias par la main mise de la pensée unique ?
            On vous impose meme comment assimiler l’histoire .Il existe une seule version sinon la prison ?
            Regarde qui anime ,oriente les débats de politique ,de culture , déconomie et même celles de divertissement à la télé ?
            Analyse ce que tu vois et entend chaque jour dans vos télés que ce soit à BFM Tv,M6,TF1 bien sûr et bien d’autres ainsi que dans la quasi totalité de votre presse ecrite ? Sont-ils arabes ?payés par les saoudiens ? 
            Je plains les vrais francais de souche de cette humiliation au quotidien qu’ils subissent et dont ils ne peuvent plus s’en débarasser.
            Demain Palestiniens et israeliens font faire la paix ,j’en suis persuadé ,Comment ces beni oui oui d’aujourd’hui vont ils se regarder demain dans le miroir ?
             


          • Sébastien Sébastien 10 janvier 2009 10:29

            C’est amusant de considerer le revisionnisme comme une these historique comme les autres que l’on tenterait d’interdir. Contrairement a ce que vous faites croire, il y a eu beaucoup de recherches historiques sur les camps de concentration mais leur but etait de savoir comment c’etait passe cette periode et non pas de nier qu’ils avaient existe.

            Les revisionnistes, ils s’en foutent des camps. C’est simplement une these antisemite qui vise a delegitimer Israel en pretendant que les camps sont un mensonge des Juifs pour permettre la creation d’Israel. Avec en fond une defense et une admiration du regime nazi. Qu’on interdise cela ne me choque pas, au contraire.

            Et sur les subprimes, c’est le contraire de ce que vous dites. C’est le manque de regulation par l’etat qui a conduit les banques a proposer des credits a taux variables a des gens qui ne pourraient manifestement pas rembourser s’il y avait une hausse du tqaux d’interet de quelques points. Personne n’a oblige les banques a proposer ce type de credit mais ce sont les plus remunerateurs. Une sorte de credit revolving pour acheter un appart.


            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 11:04
              S’interroger sur l’établissement de faits historiques n’a rien d’antisémite, et les premières interrogations sur le sujet ne viennent pas de l’extrême droite :

              George Orwell :
               
              “Is it true about the German gas ovens in Poland ?”. "Est-ce vrai, ce qu’on dit des fours à gaz allemands en Pologne ?", "Notes on Nationalism", Polemic, n°1, octobre 1945 (écrit en mai 1945) ; repris dans Collected Essays, vol. III, 1968, page 421. Orwell avait peut-être eu vent des versions de Thomas Mann (gazages au chlore) et de la Pravda (électrocution).
               
              Un écrivain ami de Sartre, Jean Pouillon (que Kanapa appelait « petit excité trotskisant ») :
               
              « On aurait pu attendre du procès de Nuremberg [1945-1946] une confrontation doctrinale, une opposition de philosophies historiques capables d’assumer l’histoire telle qu’elle est, et non des contes de bonne femme [...] ; peut-être aurait-il mieux valu se venger sobrement sans avoir l’outrecuidance de vouloir prévenir le jugement de l’avenir. » ("A propos du procès de Nuremberg", Les Temps Modernes, numéro 10, 1er juil. 1946, p. 153).

            • alcodu 10 janvier 2009 11:26

              Je ne crois pas avoir écrit que le révisionnisme de Faurisson est une thèse comme les autres.
              Le révisionnisme est une méthode qui permet de contester des faits historiques.
              Dans le cas du révisionnisme de Faurisson appliqué aux chambres à gaz, transparait bien évidemment une idéologie raciste. Il faudrait être bien naïf pour ne pas l’admettre.

              Mais, et alors ? On voit bien que l’interdiction des thèses de Faurisson a deux conséquences. 1) un immense succès médiatique pour les racistes de tout poil. 2) l’impossibilité de contester ces thèses puisqu’elles sont interdites de publications.

              Faut-il aussi interdire les théories qui contestent l’origine des attentats du 11 septembre ?
              Ou bien ceux qui disent que les américains ne sont jamais allés sur la lune ? etc. etc.

              La méthode de l’interdiction est complètement contre-productive.

              En ce qui concerne la crise des subprimes je vois que vous avez gobé la thèse officielle française des ultra-constructivistes (Les américains ne sont pas parvenus aux mêmes conclusions). Les secteurs de la banque et de l’immobilier sont les deux secteurs les plus encadrés et les plus réglementés de tout le marché US (et mondial). 70 000 pages de textes réglementaires bancaires rien qu’aux US. J’ai publié un article là-dessus sur AV, visible ici


            • Sébastien Sébastien 10 janvier 2009 12:57

              Mais pourquoi contester le revisionnisme ? Vous perdriez votre temps a contester une these selon laquelle la terre est carree ?


            • Internaute Internaute 10 janvier 2009 17:14

              « Contrairement a ce que vous faites croire, il y a eu beaucoup de recherches historiques sur les camps de concentration mais leur but etait de savoir comment c’etait passe cette periode et non pas de nier qu’ils avaient existe. »

              D’où sortez-vous que les révisionnistes nient l’existence des camps ? Pouvez-vous citer le texte de Faurisson où il dit que les camps n’ont pas existé ? Pour ce que j’en ai lu, les révisionnistes réfutent l’existence des chambres à gaz comme moyen d’extermination et ne sont pas d’accord avec le body-count officiel de 6 millions. Ils sont pourchassés pour cela.


            • Senatus populusque (Courouve) Courouve 12 janvier 2009 14:24

              @ Sébastien :

              "Vous perdriez votre temps a contester une these selon laquelle la terre est carree ?"

              La thèse des révisionnistes est peut-être fausse, mais elle n’a pas l’absurdité que vous dites, ou que disait Pierre Vidal-Naquet en prétendant que c’était comme affirmer que la Lune était en fromage de roquefort.

              Vidal-Naquet a par la suite reconnu que les travaux de Faurisson lui avaient appris quelque chose.


            • K K 10 janvier 2009 19:24

              Faites vous plaisir. Prenez un billet pour Cracovie puis allez visiter Auschwitz. La visite est tres pedagogique et tres interessante.


            • antovador 11 janvier 2009 16:21

               Si c’est pour éclaircir des zones d’ombres par exemple l’assassinat de JFK, je suis bien d’accord. En revanche je m’oppose a toute remise en cause des faits bien établis á des fins beaucoup moins nobles. 


            • Fergus fergus 10 janvier 2009 10:50

              Le point positif de cette affaire est que les prochains spectacles de Dieudonné sont interdits un peu partout : Montpellier, Besançon, Belfort, Cournon d’Auvergne, etc.

              Ce point précisé, j’ai bien apprécié la qualité de l’analyse. Avec une réserve toutefois : ne pas légiférer ouvre également la porte des dérives parfois sans limites. Un bon exemple en est le salaire minimum : ne pas l’avoir créé aurait à l’évidence accentué la pauvreté des plus plus modestes. Difficile de trouver le juste équilibre :


              • Cobalt-59 10 janvier 2009 11:15

                Voilà enfin la cavalerie gauchiste, venue louer la censure et fêter l’effondrement de la liberté d’expression.
                L’annulation des spectacles de Dieudonné par quelques élus socialistes frileux vous donne-t-il vraiment l’impression de vivre dans un monde plus juste ?


              • Emmanuel Aguéra LeManu 10 janvier 2009 14:23

                "Le point positif de cette affaire est que les prochains spectacles de Dieudonné sont interdits un peu partout..."

                T’as tout compris, toi !
                Et du bilan global de la colonisation française, tu penses quoi ?


              • Emmanuel Aguéra LeManu 10 janvier 2009 14:29

                "Le point positif de cette affaire est que les prochains spectacles de Dieudonné sont interdits un peu partout..."

                J’appelle pas ça du gauchisme, j’appelle ça du fachisme. Pur et simple ; relis-bien la phrase, elle est vraiment pas mal, c’est de l’anthologie d’Agoraxvox, cette phrase. ça vous requinque un weekend de 3 ou 4 degrés.


              • Fergus fergus 10 janvier 2009 15:39

                Le fachisme, c’est quand les interdictions émanent du pouvoir en place, pas lorsqu’elles sont le fait des directeurs de salles, comme c’est majoritairement le cas. Personnellement, je suis très tolérant, et j’admets que même des révisionnistes puissent prendre la parole et exprimer des opinions débiles. A une condition : qu’ils ne le fassent pas dans des locaux qui m’appartiennent et où je suis encore libre d’accueillir ou de ne pas accueillir qui je veux !


              • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 10:56

                La loi Gayssot s’était heurté à l’opposition du Sénat. Elle n’a pas été contrôlée par le Conseil Constitutionnel. Elle est déplorée par la majorité des historiens et des juristes.


                • Le péripate Le péripate 10 janvier 2009 11:08

                   Le constructiviste est comme un animal pris au collet de ses propres lois. Chaque mouvement, chaque loi nouvelle, resserre un peu plus le noeud. Jusqu’à l’étranglement que l’on finit par souhaiter rapide. Par pitié.


                  • Deneb Deneb 10 janvier 2009 11:28

                    Interdisons le rire. En effet, cette salle manie rend un individu completement insoumis, rend un peuple ingouvernable. Evoquons le sérieux de la situation, l’insecurité qui menace chacun de nous, si avec ça ils ont quand même encore envie de rire, preparons une bonne guerre, on verra qui rigolera le dernier après ça !


                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 11:32

                      Djamel Debbouze et toute la salle avaient rit lors du sketch de Dieudonné chez Fogiel.

                      Fogiel qui par la suite expliqua qu’il appartenait à la communauté juive et qu’il avait sa famille en Israël.


                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 11:34

                      avaient ri ...


                    • Emmanuel Aguéra LeManu 10 janvier 2009 12:07

                      Zorro est arrivé-é-é....


                    • Sébastien Sébastien 10 janvier 2009 12:58

                      Interdisons le rire ?

                      Mais les spectacles de dieudonne ont-ils aujourd’hui vocation a etre droles ? Je ne crois pas.


                    • Emmanuel Aguéra LeManu 10 janvier 2009 14:38

                      Les gens qui rient sont de dangereux suspects. D’ailleurs, j’entends ma voisine rigoler, je m’en vais la dénoncer de ce pas. Heureusement que Rachida est revenue si vite, elle va nous régler ça. Tiens ? il me vient un eclair de génie !
                      Euréka ! j’ai trouvé !

                      C’est Dieudonné le papa.


                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 10 janvier 2009 11:50
                      L’historien allemand Ernst Nolte écrivait à son collègue François Furet :
                       
                      « Il faut répondre aux arguments révisionnistes par des arguments et non en engageant des procès. [...] Je me sens provoqué par [le révisionnisme], et je ne me vois pourtant pas m’associer à ceux qui veulent mobiliser les procureurs et la police contre lui. [...] Je considère comme fondamentalement fausse l’affirmation selon laquelle, si l’essentiel est incontestable, aucune affirmation particulière n’aurait plus besoin d’examen, et tous les doutes ne pourraient provenir que d’intentions mauvaises. Je crois qu’on menace au contraire le noyau de la chose lorsque on veut soustraire l’écorce à la discussion, non pas certes le caractère factuel de ce noyau mais le rang et l’importance qu’on lui accorde. »
                       
                      Ce à quoi François Furet répondait le 30 septembre 1996 :
                       
                      « Rien n’est pire que de vouloir bloquer la marche du savoir, sous quelque prétexte que ce soit, même avec les meilleures intentions du monde. C’est d’ailleurs une attitude qui n’est pas tenable à la longue, et qui risquerait d’aboutir à des résultats inverses de ceux qu’elle prétend rechercher. C’est pourquoi je partage votre hostilité au traitement législatif ou autoritaire des questions historiques. L’Holocauste fait hélas partie de l’histoire du XXe siècle européen. Il doit d’autant moins faire l’objet d’un interdit préalable que bien des éléments en restent mystérieux et que l’historiographie sur le sujet n’en est qu’à son commencement. »

                      • alcodu 10 janvier 2009 12:00

                        Exact,

                        il y a eu deux articles intéressant sur ce sujet en 2005.

                        1) Pétition publiée par Marianne, le 24 décembre 2005
                        Réunis à l’initiative du philosophe Paul Thibaud, des intellectuels, parmi lesquels Rony Brauman, Jean Daniel, Marcel Gauchet, Jean-Claude Guillebaud, Anne-Marie Le Pourhiet, Pierre Nora, et Philippe Raynaud demandent l’abrogation des lois d’exception que sont les lois Gayssot, Taubira, Accoyer ou la loi du 23 février 2005.


                        Venant de Marianne, on se doute que la base idéologique de l’article ne remettait pas en cause le constructivisme : "Quand on ne fait pas confiance à la liberté de débattre, le mot de république perd tout sens." nous disait assez joliment l’auteur (les constructivistes ont plus d’un tour dans leur sac).

                        2) L’esprit critique menacé, par Anne-Marie Le Pourhiet
                        LE MONDE du 02/12/2005

                        Et un très bel article d’inspiration nettement plus libérale (et dans Le Monde s’il vous plait  !).

                        Ces lobbies, que l’écrivain Philippe Muray qualifie à juste titre de "groupes d’oppression", défendent le plus souvent un communautarisme narcissique dégénérant en paranoïa identitaire et victimaire et prétendent détecter des atteintes à leur dignité à tous les coins de rue. Le terrorisme de ces croisés de l’hygiénisme mental consiste désormais à qualifier de "phobie" (homophobie, lesbophobie, handiphobie, islamophobie, judéophobie, mélanophobie, etc.) toute expression d’une opinion contraire à leurs prétentions ou revendications. Une phobie étant l’expression d’un trouble mental, on comprend bien qu’il s’agit de traiter le dissident en malade dont l’accompagnement psychiatrique devrait sans doute être recommandé en parallèle à la répression pénale.

                        Cette situation ridicule est indigne d’une démocratie libérale et donne de la France l’image d’un pays immature dérivant dramatiquement vers la mise sous tutelle judiciaire de l’intelligence et de l’esprit critique, où le sectarisme conduit les mêmes à vouloir expédier un philosophe en prison et distraire de la justice un terroriste italien ou des incendiaires de banlieue.

                        .


                        • Gonzague gonzague 15 janvier 2009 10:43

                          Raul Hilberg prétendait la même chose concernant David Irving. Il ne saisissait d’ailleurs même pas, perdu qu’il était dans son monde de la recherche perpétuelle, que des législateurs à la petite semaine puissent lui mettre à lui de même qu’aux révisionnistes des bâtons dans les roues.

                          Etant historien de formation, je ne puis que souscrire à ce très bon article. Merci.


                        • NICOPOL NICOPOL 10 janvier 2009 12:52

                           smiley

                          Bravo, super article qui montre bien que l’opposition fondamentale dans notre univers mental et politique n’est pas entre "droite" et "gauche", mais entre ce que vous appele les "constructivistes" (que l’on pourrait aussi appeler "jacobins") et ceux dont vous vous renvendiquez, les "libéraux".

                          A ce sujet, lire l’excellent ouvrage de Philippe Nemo, "Les deux républiques françaises", qui analyse l’histoire politique française depuis la révolution française au travers de cette grille de lecture (il utilise, en ce qui le concerne, les concepts clefs de "1789" et "1793" pour mentionner respectivement les réformistes libéraux et les révolutionnaires jacobins).


                          • joseW 10 janvier 2009 13:13

                            Très bon article. 

                            Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que les "constrctivistes" veulent enclencher la vitesse supérieure et construire sur le même modèle idéologique un "Nouvel Ordre Mondial" qui régirait les consciences du Monde. 

                            Une sorte de prison idéologique (et par la suite physique, n’en doutons pas) qui enfermerait tous les hérétiques du NWO...

                            Soyons persuadés, si personne ne réagi, que d’autres lois d’interdiction sont en préparation dans les cartons et sortiront à la moindre "bonne" occasion (attentat terroriste plus ou moins manipulé, guerre plus ou moins téléguidée, etc...). 

                            En ce sens, Dieudo joue pleinement son rôle de saltimbanque qui met en garde, par le rire et par la provocation (limite outrancière pour le cas présent), la population...

                            <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script> <script type="text/javascript" src="http://shots.snap.com//client/inject.js?site_name=0"></script>

                            • morice morice 10 janvier 2009 13:47

                              "Les révisionnistes sortent grands vainqueurs de ce nouvel ordre imposé. "

                              certainement pas,cessez de prendre vos vessies pour des lanternes... il n’ y a pas de "cobnstructivisme", il y a des tarés qui racontent n’importe quoi...


                              • Cascabel Cascabel 10 janvier 2009 14:03

                                "il n’ y a pas de "cobnstructivisme", il y a des tarés qui racontent n’importe quoi..."

                                Attention, là, vous tombez sous le coup de la loi !

                                 smiley  smiley  smiley


                              • Philippe D Philippe D 10 janvier 2009 15:19

                                @ Shawford

                                Très juste.
                                Mais Morice ne s’est jamais embarassé de demie-mesure. 
                                Il fonctionne sur un mode bicolore B&W, contraste réglé à fond.


                              • Cascabel Cascabel 10 janvier 2009 13:58

                                Le terme "constructiviste" pour désigner la politique du "forcing" me semble bien cocasse.


                                • Emmanuel Aguéra LeManu 10 janvier 2009 15:05

                                  Merci.
                                  J’allais dire "loufoque", mais "cocasse", c’est mieux, il y a une nuance disons disons... "interloqué". J’ai pourtant cherché pendant une heure sur Internet, sans succès : je vous livre tout de même cet interessant quizz proposé à ce sujet par le site de l’université de Lyon - Sociologie :
                                   Laquelle de ces assertions est vraie :
                                  1. le constructivisme cultive une épistémologie positiviste et une ontologie post-positiviste
                                  2. le constructivisme cultive une épistémologie positiviste et une ontologie positiviste
                                  3. le constructivisme cultive une épistémologie post-positiviste et une ontologie post-positiviste
                                  4. le constructivisme cultive une épistémologie post-positiviste et une ontologie positiviste

                                  Alcodu, vous pouvez certainement nous renseigner ?


                                • Cascabel Cascabel 10 janvier 2009 15:42

                                  Merci à vous pour votre recherche.
                                  J’avais déjà rencontré le terme dans le cadre artistique pour désigner un courant progressiste s’opposant aux futilités décoratives de l’ art nouveau, pour faire court.
                                  http://www.aci-multimedia.net/web_galerie/constructivisme.htm

                                  "Constructiviste" pour désigner la censure...hum ! Comme vous j’attends les explications de l’auteur.


                                • alcodu 10 janvier 2009 17:24

                                  Définition du Constructivisme



                                • Le péripate Le péripate 10 janvier 2009 17:25

                                   Non, le terme constructivisme n’est pas taillé pour désigner la censure, du moins pas en première intention. C’est l’économiste autrichien F. Hayek qui a popularisé cette notion. C’est une autre manière de désigner le scientisme quand il s’applique à la politique. 


                                • Cascabel Cascabel 13 janvier 2009 17:29

                                  @ Le péripate

                                  Votre définition m’a beaucoup aidé, merci.


                                • Pie 3,14 10 janvier 2009 15:04

                                  A Léon,

                                  La Suisse et la Hollande dont la législation anti-drogues est peu répressive n’ont pas une proportion plus élevée de toxicomanes dans leur population.

                                  La rareté d’un produit ne supprime pas la demande,elle la stimule quand il est recherché , c’est le cas des produits de luxe et des drogues.
                                  La prohibition permet seulement à celui qui maîtrise l’offre de réaliser une marge énorme et d’engranger de gros profits qui alimentent le grand banditisme.

                                  L’expérience prouve que l’on obtient de meilleurs résultats auprès des toxicomanes avec des politiques d’aides sanitaire et sociale plutôt qu’en en faisant des délinquants.
                                  Ajoutons qu’il y a une certaine hypocrisie à déclarer certaines substances illicites dans un pays champion du monde de la consommation de cachets en tout genre et où l’alcool est partout.


                                • jacques jacques 10 janvier 2009 18:51

                                  Léon tu affirmes qu’il y a plus de consommateur en hollande qu’en France tu as des chiffres .Dans mon milieu les fumeurs de cannabis sont nombreux malgré des tests annuels,les seuls qui échouent sont les fumeurs invétérés et encore.Je suis personnellement pour une commercialisation officielle (très) encadrante qui découplerait le cannabis du tabac et les drogues dures de la seringue.Et quand nos élites donneront l’exemple,tu crois que "doc gynéco" mis en avant par Sarko est devenu blanc comme neige aujourd’hui.Il faut lutter contre les addictions et aider ceux qui en sont victimes à s’en sortir mais pas tous interdire.Le probème c’est l’addiction.


                                • alcodu 11 janvier 2009 19:42

                                  Leon

                                  La consommation de Cannabis en France est beaucoup plus importante qu’aux Pays Bas alors que nous avons la législation la plus repressive. En France, il y a de simples consommateurs en prison.
                                  En plus, le cannabis hollandais est de bonne qualité alors que les produits français sont coupés avec parfois de la poudre de verre (extrêmemement dangereux pour les poumons). Les produits de mauvaise qualité sont toujours liés au trafic et sont quasiment absents en régime d’autorisation.

                                  Voir le rapport de l’Observatoire Européen des drogues et toxicomanies,(tableau en page 40)


                                • poetiste poetiste 10 janvier 2009 16:39

                                  Ce qui nous est donné.

                                  Haro sur Dieudonné. Tout n’est pas vérité de la bouche de l’humoriste mais ce qui est vérité fait trembler les frileux engourdis par le confort de la bien pensante pensée unique. Dieudonné sait jusqu’où il peut aller trop loin et il en joue. Il n’est pas censuré par les Juifs, ces derniers ne trouvant pas matière à le faire. Parmi les nombreux imitateurs, adeptes d’une forme dégradée de l’humour qui s’exprime dans les cours d’école, il reste le seul iconoclaste intéressant. Pas de doute, il y a une demande d’autre chose que les stupides farces ou les imitations infantiles et infantilisantes. Les imitations ou spectacles de guignols, dans la mesure où ils endorment et abrutissent au même titre que la publicité, sont très appréciés du pouvoir en place, la nouvelle formule étant : abrutir et endormir pour régner,(ce qui revient aussi à diviser). Dans la comédie humaine, il y a la marionnette et son image et on ne distingue plus bien l’une de l’autre. L’humour décadent banalise tout et annihile la faculté d’indignation puisqu’il fait des héros virtuels sympathiques à l’image des personnages qu’il est censé critiquer. Rien de révolutionnaire dans cet humour fade ravalant par le bas. C’est un peu comme le gavage des oies, les oies courent pour se faire gaver, en redemandent. Autre chose est l’humour de Dieudonné qui réveille. Avec lui, on s’esclaffe Monsieur mais on réfléchit ! Son humour n’est pas insipide et s’il provoque votre indignation, remerciez-le car c’est un sentiment qui semblait dormir depuis longtemps chez vous. Dieudonné dérange ; souhaitons que d’autres humoristes dérangent encore plus, ce sera le signe d’une remise en question sociale, le lever des tabous que nous croyons ne plus avoir. Un public d’extrême droite, c’est génial ! Et de plus pour faire rire. Il en est qui ont récupéré ce public, l’ont phagocyté et c’est passé comme une lettre à la poste. Le politique aurait-il plus de droits que l’humoriste ? Quant-à l’indignation à son propos, elle n’est pas forcément exprimée par des personnes qui auraient la faculté de s’indigner du sort des plus pauvres fait en France. Le négationnisme du droit à l’humour est le négationnisme de la liberté. Quand on entend dire dans les médias : est-ce que l’on doit interdire les spectacles de Dieudonné, ces médias ont déjà fait leurs basses œuvres : condamner avant la justice car il y a des questions qui, bien manipulées, ressemblent à des affirmations ; radios et télé nous montrent ce genre de travers. Ah ! Que ce monde faussé par l’argent et l’indice d’écoute y afférent me fatigue ! Dieudonné, tu es le catalyseur de quelque chose qui doit bouger et je t’en remercie. Tu as sans doute été trop loin parce qu’on t’interdisait d’aller où tu voulais aller. Dans un pays qui se dit démocratique, comment pourrait-on te blâmer de cela ? Il y a un vrai, un humoriste de talent en France, ne le manquez pas.
                                  A.C


                                  • Asp Explorer Asp Explorer 10 janvier 2009 17:11

                                    Tiens, un article intelligent sur agoravox ! C’est pas tous les jours. Félicitations Alcodu.


                                    • Grasyop 10 janvier 2009 17:21

                                      D’accord sur les lois mémorielles : ce n’est pas au pouvoir législatif (et encore moins l’exécutif) de déterminer l’Histoire.

                                      En revanche, conclure de cet excès ponctuel de réglementation que toute réglementation est abusive, que l’État c’est toujours mal et qu’il faut l’abolir, je trouve ça tiré par les cheveux, simpliste, caricatural. L’État ne doit certainement pas tout réglementer, mais l’ultralibéralisme n’est certainement pas une panacée non plus et on en connaît déjà bien les défauts (entre autres : dumpings de tous ordres, déréglementation financière conduisant à la crise actuelle, etc.).


                                      • alcodu 10 janvier 2009 18:25

                                        Je ne dis pas que toute réglementation est abusive. Je me contente de donner l’exemple de réglementations - et non des moindres - qui ont aboutit à l’effet exactement inverse de celui recherché.

                                        En ce qui concerne la crise financière, je me répète : les secteurs de la banque et de l’immobilier sont les deux secteurs les plus encadrés et les plus réglementés de tout le marché US (et mondial). 70 000 pages de textes réglementaires bancaires rien qu’aux US. J’ai publié un article là-dessus sur A.V., visible ici

                                        Je conteste effectivement le rôle bénéfique des Etats Nations monstrueux qui se sont développés de façon continue après la seconde guerre mondiale.
                                        Les barrières douanières, les freins à la libre circulation des populations, les guerres, le surarmement, le clientélisme et la corruption sont le fait de ces organisations étatiques toutes-puissantes qui outrepassent largement leur rôle et leur mission tout en accusant la "mondialisation libérale" d’être à l’origine des désordres et des freins au développement dont elles sont responsables.


                                        • Grasyop 13 janvier 2009 08:39

                                          « 70 000 pages de textes »
                                          Ce n’est pas la quantité d’encre qui importe...

                                          Je ne peux pas accéder à votre article, le lien semble défectueux.


                                        • Gzorg 10 janvier 2009 18:29

                                          Il faut toujours voir d’ou viennent ceux qui ecrivent pour comprendre pourquoi ils ecrivent.

                                          Une fois de plus le libérale de droite libérale utilise une pensée partagée par beaucoup pour designer des ennemis qui n’ont rien a voir avec le problème ennoncé.

                                          Alors Mr Le libérale laisse moi te dire que De Gaulle n’a rien à voir avec cela , mais que la jonction entre "socialiste" et "libérale" a permis a des lois stupides comme la lois Gayssot d’exister.

                                          C’est ton libéralisme qui a conduis à la mondialisation ; aux migrations de peuplement, à l’exacerbation des tensions communautaires .... et le résultat de tout ça , c’est toi mon pote "le libéral".

                                          Si tu veux chercher le vrais coupable , regardes toi dans une glace.


                                          • Le péripate Le péripate 10 janvier 2009 19:21

                                             D’où parles tu ? L’apostrophe gauchiste et bourdivine est un vieux truc éculé, qui se retourne comme un gant. Et toi, d’où parles tu Gzorg ?
                                            L’idée sous-jacente serait que tous les discours sont déterminés par l’origine sociale, ou l’habitus bourdivin. Et que donc, seul le discours de la classe ouvrière et de son avant-garde éclairée est objective, puisque le déterminisme historique, autre produit du marxisme dégradé, en fait l’avenir de l’homme. 


                                          • lowlow007 lowlow007 10 janvier 2009 19:38

                                            Depuis les années 60 et le grand boum de la consommation de stupéfiants en Europe, les Pays-Bas appliquent une politique de contrôle des substances, la distinction entre drogue dure, drogue douce, trafiquant,et consommateur étant strictement définie.
                                            Dès cette époque, les hauts lieux de la fête tels le Paradiso ont proposé à leur clientèle une sélection de haschisch et marijuana, servie par les "house dealers" dealers d’appartements.
                                            La consommation de drogue douce est depuis seulement tolérée, si elle se fait de manière discrète, son achat se limitant à la stricte consommation personnelle.
                                            Le système est donc basé sur la tolérance, la police ne tenant pas à s`attaquer aux petits consommateurs de drogue douce, mais aux trafiquants d’importance.
                                            La culture, la vente et la consommation de cannabis sont toujours interdites par la loi, et tout détenteur et consommateur de cannabis risque en théorie une amende et une mise en garde à vue.
                                            L’Union européenne tente de freiner cette législation permissive, l’importation de drogue provenant des Pays-Bas causant un réel souci aux pays limitrophes ; la légalisation pure et simple du cannabis n’est donc pas à l’ordre du jour.

                                            Les coffee shops sont les lieux où l’on peut acheter et consommer les dérivés issus du cannabis et de la marijuana ; ils sont simplement tolérés, et régis par des règles strictes.

                                            5 règles d or : (loi adoptée par le parlement en 1996)

                                            1. Pas de drogues dures
                                            2. Pas de publicité,
                                            3. Respect de l’ordre public
                                            4. Interdiction de vendre à des mineurs
                                            5. Pas plus de 5 g vendus par transaction et par personne

                                            Les licences ne sont plus renouvelées en cas de fermeture, la municipalité voulant réduire le nombre de coffee shops au moins de moitié.


                                            • lowlow007 lowlow007 10 janvier 2009 19:40

                                              merde , je suis trompé de ligne...désolé.


                                            • Antoine Diederick 10 janvier 2009 23:20

                                              les bataves vont surement supprimer bientôt les facilités des coffie shops....finalement cela sert trop bien la contrebande des trafiquants de l’Afrique du nord...la société change...restera bien quelques camés de ci de là....mais bon


                                            • E-fred E-fred 10 janvier 2009 19:52

                                              Article qui me fait me poser pas mal de question

                                              Qui défend la "liberté de parole" ici ou ailleurs ?
                                              "Fondée en 1981 par Paul Fromm, la Canadian Association for Free Expression (CAFE) prêche la liberté de parole et la liberté d’expression, particulièrement pour ce qui concerne l’immigration et le racisme."

                                              et encore :
                                              http://educine.chez-alice.fr/analyses/pascalextremedroite.htm 
                                              ".....Le premier amendement a souvent été interprété de manière absolue par les différentes instances judiciaires américaines : la liberté d’opinion et d’expression font l’objet d’une attention constante (on a ainsi parlé de l’absolutisme du premier amendement : First Amendment Absolutism). tout citoyen américain a le droit absolu d’exprimer ses opinions, même si elles sont extrêmes, et si elles ne s’accompagnent pas de violences ou de faits répréhensibles... En 1978, la Cour Suprême annule des arrêtés municipaux interdisant une manifestation néo-nazie qui devait se dérouler dans une banlieue de Chicago, essentiellement peuplée de Juifs parfois survivants des camps, au motif qu’on ne pouvait attenter à la liberté d’expression. Pendant la guerre du Vietnam, certains opposants pacifistes, d’abord condamnés pour avoir exprimé leur hostilité à la guerre, ont obtenu gain de cause auprès de la Cour Suprême...C’est la raison pour laquelle les mouvements extrémistes aux Etats-Unis ne se privent pas d’étaler leur propagande nazie, y compris les oeuvres de Hitler et de ses complices et toute la littérature négationniste, qui sont très aisément accessibles (Dans le film, Danny explique à son professeur Sweeney qu’il a mis une semaine à lire Mein Kampf...).."

                                               
                                              J’ai vu dans la vidéo que Dieudonné à parlé de Faurisson dans son spectacle après le Zénith en disant : "ce chien de gitan". J’ai été très surpris de la vague de contestation qui s’est levée unanimement pour dénoncer cette insulte aux gens du voyage..encore une quenelle, ou une crotte de nez ?
                                               


                                              • lionesse 10 janvier 2009 20:40

                                                Les lois Fabius-Gayssot se réfèrent au procès de Nuremberg pour développer leur argumentaire, mais qui connait vraiment le système juridique qui a prévalu à Nuremberg ?

                                                Un ouvrage remarquable d’analyse juridique (uniquement) permet d’analyser la pertinence des juges alliés de cette époque.

                                                On trouve sur Internet, en fouillant un peu bien sur, l’ouvrage du juriste suisse Gaston-Armand Amaudruz : « Ubu, justicier au premier procès de Nuremberg ».

                                                Cela dit, il est stupéfiant de constater que la plupart des jugements moraux sur « l’affaire Dieudonné » se situent au premier degré, caractéristiques de l’inculture historique et de l’ignorance des faits ayant présidés à l’établissement de l’histoire de l’holocauste puis de sa négation par les révisionnistes qui ne font que leur métier d’historien.

                                                A chacun ensuite de faire le tri, comme dans tant d’autres domaines de recherches actuels ou passés.
                                                Interdire toute recherche nous rapproche de l’inquisition moyennageuse.


                                                • lionesse 10 janvier 2009 20:52

                                                  Désolé pour les problèmes informatiques de mon post précédent, ils sont le fait du système de contrôle.

                                                  Les lois Fabius-Gayssot se réfèrent au procès de Nuremberg pour développer leur argumentaire, mais qui connait vraiment le système juridique qui a prévalu à Nuremberg ?
                                                  Un ouvrage remarquable d’analyse jurique (uniquement) permet d’évaluer la pertinence des juges alliés de cette époque.
                                                  On trouve sur Internet, en fouillant un peu bien sur, l’ouvrage du Suisse Gaston-Armand Amaudruz "Ubu, justicier au premier procès de Nuremberg".
                                                  Cela dit, il est stupéfiant de constater que la plupart des jugements moraux sur "l’affaire Dieudonné" se situent au premier degré, caractéristiques de l’inculture historique de l’holocauste puis de sa négation par les révisionnistes qui ne font que tout bonnement leur métier d’historien.
                                                  A chacun ensuite de faire le tri entre les options, comme dans tant d’autres domaines de recherches actuels ou passés. Au nom de quoi classerait-on les domaines ouverts et ceux fermés à toute révision historique ?


                                                  • Antoine Diederick 10 janvier 2009 22:04

                                                    cocasse cette version "constructiviste" de la provocation qui conduit à couler dans les textes de lois ce qu’il faut penser ou non....

                                                    Dieudonné qui porte très mal ce prénom utilise la provocation pour affermir sa visibilité dans le paysage de la notoriété.

                                                    La notoriété pour beaucoup d’agitateurs presque culturels, se passe d’intelligence et se nourrit de gesticulations.

                                                    La manie d’intellectualiser l’indéfendable et le minable est bien de notre époque ; pour certains vivre , exister se réduit aux médias et au bruit.

                                                    Pas de quoi en faire en tout un fromage....


                                                    • Antoine Diederick 10 janvier 2009 22:07

                                                      j’ai plutot une question à l’auteur de ce texte...cela me ferait plaisir que vous m’expliquiez ce qu’est une libéral de gauche ? Une nouvelle étiquette ?


                                                      • Antoine Diederick 10 janvier 2009 22:10

                                                        parce que comme j’ai pratiqué plus jeune les cathos de gauche qui sont des socialistes sociétaux qui vont à la messe, j’ai l’impression que les libéraux de gauche vont à la messe a Wall Street ou à Grognard électronique smiley


                                                      • Le péripate Le péripate 11 janvier 2009 01:17

                                                         Libéral de gauche ? Je ne voudrais pas répondre à la place de l’auteur, qui en tant que militant politique, a certainement sa propre approche.
                                                        Déjà, un libéral n’est ni de gauche, ni de droite (ni au centre non plus). Conservateurs, socialistes et libéraux permettent de décrire le monde politique. C’est un premier point.
                                                        Ensuite, il y a des valeurs. On peut être plus sensible à la misère ou à la réussite. En soi, le libéralisme est indifférent aux valeurs. Chaque libéral peut avoir des valeurs différentes d’un autre.
                                                        Puis, il y a l’histoire. Il y a un siècle, les libéraux siégeaient à gauche, aujourd’hui à droite.
                                                        Puis, encore, il y a le positionnement par rapport à l’état : les anarcho-capitalistes le jugent définitivement illégitime, les minarchistes le veulent réduit aux strictes fonctions régaliennes, les socio-libéraux acceptent qu’il joue un rôle un peu plus important, tout en l’encadrant sévèrement, en évitant notamment les gaspillages les plus flagrants.
                                                        Et enfin, il y a l’offre politique, le marché politique : sur ce terrain, il y la place pour une sensibilité sociale, notamment parce que la gauche a définitivement échoué à offrir un modèle viable, ce dont tout le monde, ou presque, s’est aperçu.
                                                        Je n’ai certainement pas épuisé la question, mais vous avez déjà quelques éléments de réponse.


                                                      • alcodu 11 janvier 2009 16:17

                                                        Bon libéral de gauche, ça veut dire quoi ?

                                                        Comme le dit Le Péripate, le libéralisme n’est ni de droite ni de gauche, ni du centre. Le libéralisme c’est le deuxième axe de la vie politique tel que j’ai tenté de le représenter ici. (la nouvelle carte remise à jour est en préparation).

                                                        Mais il existe un principe de réalité qui fait que quand on est libéral et qu’on fait de la politique c’est dans le but d’avoir des représentants à l’assemblée.. et qu’il va bien falloir s’asseoir quelque part.
                                                        La droite et la gauche ça existe et, pour l’instant, il n’y a pas de projet de construction de mezzanine à l’assemblée.

                                                        Sur le plan historique, comme le souligne Le Péripate les libéraux sont passés de la droite à la gauche car ils ont combattu d’abord l’ancien régime et ensuite le communisme, puis le socialisme.
                                                        Leur positionnement sur l’axe droite-gauche résulte donc avant tout des adversaires qu’ils ont eu à combattre.

                                                        A ce sujet il est important de lever définitivement une ambiguité qu’a fait naître l’ancien parti Démocratie Libérale en France :
                                                        Les libéraux ne sont pas et n’ont jamais été la droite de la droite. Ce faux positionnement leur a été attribué par leurs adversaires de la gauche marxisante, cette gauche tellement viscéralement opposée au libéralisme qu’elle ne peut se le représenter que comme une des composantes de la droite extrême.

                                                        Ce qui est très dommageable pour le libéralisme, c’est que des conservateurs se sont reconnus dans ce positionnement suggéré par la gauche marxiste et altermondialiste : ce sont les libs-cons, qui ont peu de chose à voir avec des libéraux.

                                                        S’il est un premier objectif de gauche libérale c’est bien de dénoncer cet amalgame que les libéraux "’classiques" ne dénoncent pas assez fermement : un lib-con n’est pas un libéral. Et ce ne sont pas les plus farouches adversaires du libéralisme qui doivent déterminer ce qu’est le libéralisme !

                                                        Deuxième objectif d’un libéralisme de gauche : recruter des libéraux à gauche. Beaucoup de personnes de gauche seraient sensibles à l’argumentation et à la philosophie libérale si elles n’étaient pas étiquetées "à droite".
                                                        Car on peut avoir une sensibilité "de gauche" dans la sphère privée - ce qu’on n’essaye pas d’imposer aux autres au nom d’une morale - et être libéral. Il n’y a aucun obstacle théorique à cela. Si je me sens plutôt en accord avec les valeurs morales de gauche, je récuse toute forme de gouvernement en leur nom. OK pour le prosélytisme de gauche... mais non coercitif.

                                                        Excusez moi de re-citer pour le nieme fois la phrase de Popper : Il faut moraliser la politique et non politiser la morale


                                                      • Grasyop 11 janvier 2009 23:38

                                                        « Car on peut avoir une sensibilité "de gauche" dans la sphère privée - ce qu’on n’essaye pas d’imposer aux autres au nom d’une morale - et être libéral. »

                                                        En fait, c’est pas libéral de gauche qu’il faut vous appeler, c’est libéral "bobo" !
                                                        (Puisque vous pouvez avoir une "sensibilité" de gauche, mais que surtout ça ne doit avoir aucune conséquence pratique... )


                                                      • Grasyop 11 janvier 2009 23:42

                                                        Pour ma part, dire que je suis de gauche, ça veut dire que je suis pour une redistribution des richesses plus importante. Or seul l’État peut opérer (imposer) cette redistribution. Je ne peux donc pas à la fois être de gauche et refuser toute intervention de l’État. Pour moi, il y a donc un obstacle théorique à être à la fois de gauche (en mon sens) et libéral (en votre sens).


                                                      • Le péripate Le péripate 12 janvier 2009 00:05

                                                         Oui, bien sûr. D’abord, c’est faux de prétendre que seul l’état peut procéder à une redistribution des richesses. C’est aussi ce que font de très nombreuses associations, fondations. Ces transferts sont très conséquents (restos du coeur, secours catholique, etc....). 
                                                        Déjà, de par leur seule persistance alors même que nous avons dépassé largement la moitié de prélèvements obligatoires de l’appareil étatique au sens large sur la richesse crée, ces associations et fondations questionnent la réelle capacité de l’état à être un redistributeur efficace.

                                                        Les raisons de cette congénitale inefficacité sont un peu longues à expliquer. Pour faire court, ce sont les économistes du "Public Choice" qui ont démonté le mécanisme du marché politique. En fait, les groupes les plus aptes à obtenir une rente de l’état sont des groupes assez petits et bien organisés. Nous sommes alors très, très loin de "l’intérêt général".
                                                        Par exemple, on peut estimer que c’est le rôle de l’état de soutenir l’effort éducatif, et refuser que les impôts des modestes servent à payer les études des élites.


                                                      • Grasyop 12 janvier 2009 07:33

                                                        « D’abord, c’est faux de prétendre que seul l’état peut procéder à une redistribution des richesses. C’est aussi ce que font de très nombreuses associations, fondations. »

                                                        L’État peut obliger M. Riche a céder une part de son argent à M. Pauvre. Une association ne peut que suggérer à M. Riche de le faire, et s’il n’a pas envie, l’inégalité demeure. Donc seul l’État a les moyens d’imposer une redistribution de richesses.

                                                        D’autre part, les associations récoltent de l’argent grâce aux plus généreux, mais on pourrait dire aussi aux dépens des plus généreux. Un prélèvement obligatoire est plus équitable.

                                                        « nous avons dépassé largement la moitié de prélèvements obligatoires de l’appareil étatique au sens large sur la richesse crée »

                                                        Faux. Taux de prélèvement obligatoire 2007 en France, d’après l’Insee : 43,5 %.

                                                        « les groupes les plus aptes à obtenir une rente de l’état sont des groupes assez petits et bien organisés. Nous sommes alors très, très loin de "l’intérêt général". »

                                                        Ouais enfin c’est quand même l’État qui choisit à qui il prend l’argent et à qui il le donne ou dans quel projet il l’utilise ! Bien évidemment, cela dépend du choix public. L’État a les moyens d’imposer une redistribution de richesses, maintenant qu’il le fasse ou pas, cela dépend du gouvernement et du parlement choisis par les électeurs. C’est une raison de regarder attentivement ce que fait l’État, pas de le rejeter en bloc !


                                                      • Le péripate Le péripate 12 janvier 2009 08:26

                                                         Relisez : je ne rejette pas "en bloc". 
                                                        Vous pouvez décider de croire l’Insee, organisme monopolistique, ou ouvrir une feuille de calcul, et vérifier pour un salarié : 
                                                        Prenons un salarié non imposable sur le revenu qui a un salaire brut de 100.
                                                        son salaire réel est de 140, puisque son patron a déjà payé pour lui 40 de charges patronales.
                                                        son salaire net est de 80.
                                                        on arrondit les impôts sur ce qui reste à 15 % (l’argent épargné est assez peu taxé -c’est encore à voir, et l’argent consommé est taxé à 19.6 %)
                                                        il lui reste donc 68. Son salaire a donc été taxé de 140- 68 = 72
                                                        le taux de prélèvement obligatoire est donc de 72/140 = 51 %
                                                         Et cela me paraît un minimum puisque je n’ai pas compté les impots sur le revenu.
                                                        Extrait du blog de la Lime


                                                      • alcodu 12 janvier 2009 21:55

                                                        Faux. Taux de prélèvement obligatoire 2007 en France, d’après l’Insee : 43,5 %.

                                                        Exact mais les dépenses de l’Etat sont de 54% du PIB. La différence entre les deux est financée par le déficit d’une part, par l’inflation d’autre part (c’est à dire par une production de fausse monnaie par l’Etat).

                                                        Cela veut dire que les prélèvements moyens (lissés dans le temps) seront forcément de 54 %. Ce qui veut dire aussi qu’il faudra largement dépasser les 54 % du PIB de prélèvements pour rattraper le déficit actuel. En fait le niveau de prélèvement dans les années à venir devrait atteindre aisément les 60%.


                                                      • Grasyop 13 janvier 2009 07:35

                                                        « La différence entre les deux est financée par le déficit d’une part, par l’inflation d’autre part »

                                                        Le déficit public tourne autour de 3%, l’inflation autour de 2%, il manque donc quelque chose dans votre analyse. Des recettes publiques autres que les prélèvements obligatoires, peut-être ?

                                                        « 
                                                        En fait le niveau de prélèvement dans les années à venir devrait atteindre aisément les 60%. »

                                                        Voila en tout cas une prédiction réfutable (enfin « années à venir », ça va jusqu’où ?), on verra si elle s’avère vraie ou fausse.


                                                      • Grasyop 13 janvier 2009 08:01

                                                        « Par exemple, en France en 2006, les prélèvements obligatoires se montaient à 44,2 % du PIB, alors que les recettes publiques représentaient 50,8 % du PIB[1], cependant que les dépenses publiques étaient de 53,4 % du PIB. » (Wikipédia. Source primaire.)


                                                      • Antoine Diederick 10 janvier 2009 23:02

                                                        constructivisme....

                                                        euhhh....

                                                        aujourd’hui l’individualisme qui est une vertu occidentale a été remplacée par la haine du social en cela qu’il fait suite a l’absence du projet de société tout absorbé par les ukazes du consumérisme et de l’entreprise comme but final. La crise montre ce vide de sens.


                                                        • docdory docdory 10 janvier 2009 23:29

                                                           @ Alcodu

                                                          Bien que ne partageant pas la plupart des thèses d’alternative libérale en tout cas sur le plan économique et en ce qui concerne la drogue, je suis au moins d’accord avec vous sur la liberté d’expression : quel que que soit le mépris que j’éprouve personnellement pour les thèses ( ou plutôt les fouthèses ) de Dieudonné et Faurisson , je me battrais jusqu’au bout pour qu’ils puissent les exprimer en toute liberté , quelque absurdes qu’elles puissent être , sans avoir affaire avec la justice .
                                                          Les élucubrations de Faurisson n’auraient jamais été connues que de quelques universitaires si Gayssot n’avait pas eu la très mauvaise idée de faire une loi qui n’était en fait qu’une loi anti-Faurisson . 


                                                          • moebius 11 janvier 2009 00:17

                                                            Faurisson ne serait qu’un "vieux con", un radoteur parmi tant d’autre sans ces lois ? et bien non, désolé mais avec ou sans ces lois, Faurisson reste et restera un vieux con 


                                                            • dalat-1945 11 janvier 2009 11:05

                                                              Connaissez-vous Faurisson ? L’avez-vous rencontré pour adffirmer cela ?Ou bien portez-vous simplement un jugement sur lui, en fonction de ce que l’on nous dit dans les médias ?

                                                              Faurisson a fait des travaux d’historien que l’on interdit de publier.
                                                              Faurisson ne nie pas les camps nazis, il ne nie pas non plus le génocide. Il explique que la technologie des chambres à gaz, telles que l’on les a découverte, ne permettaient pas de gazer 6000 000 de juifs. Les chambres à gaz ont existé mais n’auraient pas permis de tuer 6 000 000 de personnes, il y a d’autres moyens (mort de faim et d’épuisement par exemple) qui en serait à l’origine. Ce n’est peut être pas complètement faux. Staline a fait mourrir 12 000 000 de personnes et sans chambre à gaz ! Vous voyez bien que l’on peut faire mourir les gens autrement. ! 

                                                              Doit-on interdire la publication du travail de Faurisson, comme l’auteur je pense que non.Ceci ne va que dans le sens où Faurisson veut aller.

                                                              Je déclare que je suis un parfait anti-fasciste et un parfat anti-communisme. J’ai souffert des 2 !


                                                              PS : 6 000 000 de personnes gazées en 3 ans (de 1912 à 1945) , c’est 4 fois le nombre de morts français à la guerre de 14/18 en 4 ans. Réfléchissez ! Il y avait 1000 morts français par jour en 14/18 pendant 4 ans. Il aurait fallu que les chambres à gaz tuent 8 000 personnes par jour pendant 3 ans pour arriver au résultat..
                                                              La technologie des chambres ne le permettait pas . Enfin, c’est ce que dit Faurisson.
                                                              Il se peut que le nombre de morts juifs ait été exagéré, aussi.
                                                              Comment savoir. Surement pas en interdisant la diffusion du travail de Faurisson.


                                                            • fred 11 janvier 2009 02:35

                                                               Vous êtes nazes... Ce qu’a fait Dieudo est gratuitement méchant et c’est surtout ce déguiement de Juif à l’étoile... Mais personne n’en parle. Vous êtes nuls.


                                                              • alcodu 11 janvier 2009 14:14

                                                                Personnellement je serais assez d’accord avec vous sur le terme "méchant".
                                                                "Gratuitement", je ne pense pas.

                                                                Le déguisement du juif à l’étoile est vomitoire, et je pense que Dieudonné a une vraie intention de nuire, mais de nuire à qui ? Probablement plus aux élites morales qu’au peuple juif. Ce faisant, il rameute tous les vrais antisémites et joue à l’apprenti sorcier, c’est indéniable.

                                                                Mais ce n’est pas le sujet de l’article.


                                                              • maestro 11 janvier 2009 07:58

                                                                Ce que les gens en France ne semblent pas avoir compris , est qu’on ne combat pas efficacement Faurisson et consorts en les interdisant , en les censurant ! Je m’inscris donc totalement dans la démarche de Chomsky voir de Dieudo même si pour ce dernier la forme reste tout à fait discutable ! La meilleure façon de combattre le revisionisme est de lui opposer les faits historiques et de bien enseigner la réalité de la Shoah sans sentimentalisme ou exagération ( à l’image de Sarko qui veut faire adopter des enfants victimes de cette tragedié) ! Je tenais aussi à dire que certains français doivent reapprendre à juger par eux même ! Je suis sûr que l’écrasante majorité qui crashe sur Dieudo n’a pas même vu son spectacle ! Parce les merdias, les pseudo journalistes, les politiciens ( qui ne manquent pas une occasion de trahir le peuple) disent que Dieudo est le diable incarné, qu’il est forcement le diable ! Oui nous sommes devenus des moutons qui se contentent de l’avis d’un référent ! c’est la lobotomisation ! Le peuple se fait régulièrement entuber ,il le mérite quelque part !


                                                                • E-fred E-fred 11 janvier 2009 12:17

                                                                  à maestro


                                                                  Le soucis pour ma part n’est pas de ressortir une calculette et un mètre pliant pour "chercher" à savoir si, à deux trois centaine de milliers près, "le compte est bon"...ça fait un peu épicier.
                                                                  Mais que cherche-ton réellement ? A connaître le nombre exact de ceux qui sont morts par çi ou par ça ?
                                                                  De quoi sont-ils morts ?C’est plutôt vers ça qu’il faudrait se pencher... Par quoi sont-ils morts ?
                                                                  La connerie humaine.

                                                                  Au états-unis, les clowns de kkk se promène comme ils veulent, c’est la liberté d’expression comme on dit, mais qui n’est pas à sens unique là-bas. Il semble effectivement paradoxal qu’un texte voté par le parlement us en faveur des "peace and love" serve aussi à "défendre" le droit à la parole du kkk. Ca fait peut-être mal au c.. à certain mais c’est le prix à payer pour la liberté.


                                                                • Baloo 11 janvier 2009 12:22

                                                                  Merci alcodu pour cet excellent article smiley

                                                                  @archi & alcodu (dans les commentaires)
                                                                  ça serait sympa de mettre vos sources suite à vos affirmations.

                                                                  Enfin puisque tout le monde s’exprime sur Dieudo

                                                                  n’oublions pas qu’il est notoirement anti-sioniste, ce qui est compètement different d’antisémite
                                                                  et que ayant subi un boycott dés sa prise de position dans les années 90, il a parfaitement compris comment retourner le système à son avantage, aux échec on dirait qu’il met "mat" les moralisateurs qui tentent de figer l’histoire pour leurs buts personnels.
                                                                  Je ne dis pas que ça démarche est honorable ou juste mais lui comme les autres doivent avoir le droit de s’exprimer, dans notre beau pays, les médias et hommes politiques nous rabâchent à longueur d’année que la liberté d’expression est sacrée alors où est le problème ?
                                                                  Pour les années de guerre, je ne prendrais pas position car je pense que c’est un autre débat, je conseillerais juste aux intéressés de lire les ouvrages de Antony Cyril Sutton (en anglais) pour éclaicir leurs connaissances du sujet.
                                                                  Merci à tous


                                                                  • NICOPOL NICOPOL 11 janvier 2009 13:05

                                                                    Bon, on peut dire ce qu’on veut, le fait qu’un pouvoir politique, intellectuel ou médiatique impose une vérité historique "officielle" est contraire aux valeurs que nous prétendons respecter et promouvoir en occident. Ce n’est pas à un élu du peuple, ni à un intellectuel plus ou moisn autoproclammé, ni à des "associations" plus ou moins représentatives, de "décider" que telle ou telle vision ou thèse historique est "vraie" ou "fausse". Ou alors on tombe dans l’endoctrinement idéologique des masses via la propagande médiatique et scolaire, vieux projet des révolutionnaires et totalitaires de tout poil ("le moyen-âge était un âge de barbarerie et de soumission de la femme", "les anti-dreyfussard étaient de gauche", "les collabos étaient de droite"...).

                                                                    L’histoire commence par les faits, dont on cherche à tirer des conclusions sur des processus dynamiques, des mécanismes, des causalités. Un chercheur comme Faurisson décrit des faits (capacité d’utilisation des chambres à gaz), et en tire des conclusions immédiates qui vont à lencontre de la "vérité historique" officielle (il y a incohérence entre le nombre de morts officiels dans les camps de concentration et la capacité de mise à mort des chambres à gaz ; donc, soit le nombre de morts est surestimé, soit la cause principale des morts n’est pas la chambre à gaz ; il faut alors proposer une autre solution : autres moyens de mise à mort, mais aussi épidémies...), et des conclusions lointaines qui restent plus spéculatives (tout cela est un complot politico-financier sioniste).

                                                                    Ce n’est pas bien compliqué :

                                                                    (1) Les faits sont-ils vrais ou faux ?

                                                                    S’ils sont faux (c’est-à-dire s’ils sont infirmés par une majorité de témoignages fiables ou de travaux historiques objectifs et honnêtes), on peut légitimement considérer Faurisson comme un mauvais chercheur, voire un "faussaire". Dans tous les cas l’examen de ces conclusions doit être le travail d’historiens, pas d’intellectuels, de politiciens, d’associations ; la "vérité" d’un fait ne peut être le produit d’une loi de type "loi Gayssot" (à l’initiative du Parti Communiste... une coincidence ?), la décision d’une "haute autorité" sans aucune légitimité institutionnelle et démocratique, le résultat du lobbying d’"associations" partisanes, qui sont autant d’insultes à la modernité, à la liberté d’expression et à la science dans son ensemble !

                                                                    Imaginez une loi qui décrête que "les phases de Vénus n’existent pas" (et un tribunal eclésiastique qui en conclue : "et donc la Terre est le centre de l’univers" !).

                                                                    Si les fait sont vrais, alors :

                                                                    (2) ses conclusions immédiates sont-elles valides ou non ?

                                                                    La réponse dépend bien évidemment d’un examen critique et objectif de la part de ses contradicteurs, de la vérification des méthodes et des calculs ; ses conclusions ne peuvent en tout état de cause être rejetées purement et simplement parce qu’elles sont incompatibles avec la "vérité officielle" (ou alors ça revient à défendre l’église contre Galilée).

                                                                    La validation des faits est un "effet cliquet" redoutable : une fois qu’ils sont prouvés, on est quasimment forcé d’admettre les conclusions, sauf à démontrer une erreur de raisonnement ou de calcul (ce qui est toujours possible, l’histoire de la science en fourmille d’exemples).

                                                                    (3) ses conclusions lointaines sont-elles recevables et examinables ?

                                                                    Là, ca reste beaucoup plus polémique parce qu’il s’agit d’interprétations, de spéculations, que l’on ne peut en définitive pas vraiment prouver ou infirmer en l’absence d’autres faits. Mais il paraît complètement aberrant de vouloir faire tomber sous le coup de la loi de telles spéculations ! Ou alors il faudrait faire de même avec toutes les "théories du complot" qui voient (cocher la case) la franc-maçonnerie / les juifs / le grand capitalisme financier / les ultralibéraux / les communistes / Sarkosy / les néocons / la scientologie / le Diable partout.

                                                                    Que disent des thèses de Faurisson les historiens sérieux et intègres (c’est-à-dire dont l’objectivité scientifique n’est pas altérée par une trop grande sympathie idéologique ou religieuse, quelle qu’elle soit, et dont l’indépendance d’esprit n’est pas refroidie par le lynchage médiatique systématique des "déviants") ? Voilà une information que l’on ne voit pas beaucoup dans les médias, dans la bouche des politiques et des intellectuels. La seule chose que je sais, c’est qu’une bonne partie des historiens (Pierre Vidal-Naquet, François Furent, Max Gallot...) s’pposent catégoriquement à des lois "mémoriennes", qui tombent parfaitement dans le domaine du "constructivisme" visé par le présent article.

                                                                    On devrait en revenir, encore et toujours, à la définition de Popper du caractère "scientifique" d’une proposition : la réfutabilité. Imposer une conclusion historique "définitive" par la loi, et poursuivre pénalement ceux qui la contestent ; revient à la priver de tout caractère "scientifique". Finalement, ces lois mémorielles sont un véritable déni de rationnalité et de science, et retour en arrière scandaleux mais qui s’explique hélas parfaitement dans la grille de lecture "constructiviste" si pertinamment proposée par l’auteur de l’article.

                                                                    A ce titre, la provocation de Dieudonné est une piqure de rappel plus que nécessaire.


                                                                    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 13 janvier 2009 14:40

                                                                      "Rien n’est censé être, par principe, tenu à l’abri de la critique. Il n’y a pas de dogmes, de vérités "sacrées", intangibles, que l’on n’ait pas le droit d’interroger et de remettre en cause. En revanche, étant donné que ce qui rend la liberté de penser féconde, ce n’est pas l’acte libre du penseur en lui-même, mais la confrontation des diverses hypothèses sur l’espace public, l’exercice fécond de la liberté de penser par un citoyen a pour condition sine qua non la reconnaissance de la même liberté de penser chez les autres. En d’autres termes, il faut qu’il y ait adhésion sans réserve aux règles mêmes du pluralisme, déontologie de la presse, règles du débat académique, règles du débat public en général. Cela exclut donc que quiconque, pour faire prévaloir une vérité, puisse compter sur quelque forme que ce soit de coercition étatique. Le mouvement "politically correct" qui a sévi pendant quelques années dans les universités américaines était à cet égard une grave régression civilisationnelle. De même que la loi du 13 juillet 1990 imaginée en France par le député communiste Gayssot pour frapper de sanctions pénales l’expression de toute opinion concernant le génocide des juifs par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale qui divergerait si peu que ce soit de la version couramment reçue (" Seront punis [...] ou internationale."). Cette loi fut votée comme un seul homme par l’Assemblée nationale, circonvenue en l’occurrence par la pression médiatique comme les assemblées révolutionnaires l’étaient par les sans-culottes armés de piques. La loi Gayssot, en effet, ne limite pas l’interdiction de l’expression de certaines pensées à ce qui pourrait troubler en pratique l’ordre public, mais elle interdit l’expression de certaines opinions en tant que telles ("ceux qui auront contesté ..."). Elle institue donc un dogme d’État. Le caractère partisan et le non-sens scientifique de ce dogme ne se perçoivent que trop bien a contrario par le fait que la loi ne rend pas passible de sanction pénale la sous-estimation des crimes communistes, qui ont eu la bonne fortune de ne pas être visé par le tribunal de Londres [sic, pour le tribunal institué par l’accord de Londres] dont les Soviétiques étaient membres. Un rapport de forces devient ainsi norme de vérité. D’autre part, il est sans précédent qu’on donne comme critère de vérité scientifique des jugements de tribunaux. On peut exprimer les mêmes réserves au sujet des lois actuellement discutées, ou projetées, concernant les sectes, l’homophobie, l’islamophobie, etc. - bref, tout ce qui ne plaît pas à l’opinion dominante, ou, plus exactement, à l’opinion des actuelles catégories dominantes. L’existence de ces censures n’a de sens que si l’on croit que toute la vérité scientifique possible au sujet de l’homosexualité, de l’islam et des autres sujets concernés est d’ores et déjà entièrement disponible et que les thèses prévalant actuellement à leur sujet ne seront jamais modifiées par le progrès des connaissances. Ce dispositif répressif revient à identifier les vues de la classe politique au pouvoir – pourtant bien fragiles, puisqu’elles sont essentiellement inspirées par la mode et les médias – avec quelque Savoir Absolu. J’aimerais qu’on me dise en quoi consiste, aux bûchers près, la différence entre ce dispositif pénal "moderne" et l’Inquisition (qu’on professe pourtant haïr). Mais l’analyse de la triste régression des Lumières en France dont ces lois de censure sont, tout à la fois, un symptôme et une cause, excède le propos du présent essai. »

                                                                      Philippe Nemo, Qu’est-ce que l’Occident ?, Paris : PUF, 2004 (octobre), pages 143-144, note 64.


                                                                    • Kim ubu 12 janvier 2009 09:44

                                                                      S’il y a une chose qui pourrait être interprèté comme ayant un soupçon de révisionnisme dans l’affaire Dieudo, c’est l’apparition d’un rescapé des camps offrant un trophé à Faux-risson. En effet, Dieudo a peut-être voulu faire un clin d’oeil aux théories révisionnistes puisqu’un déporté offre joyeusement une récompense à Faux-risson ce qui pourrait éventuellement dire, vous voyez, nous sommes toujours vivants. Du deuxième degré à la Dieudo ?


                                                                      • sK !z0 sK !z0 12 janvier 2009 14:42

                                                                        Je ne suis pour aucune limitation à la liberté d’expression.
                                                                        Maintenant, vouloir faire croire qu’il ne fait que défendre la liberté d’expression sans aucun autre but en invitant Faurisson sur la scène du Zenith, après avoir fait baptisé sa fille par le prêtre ayant rédigé l’oraison funebre de Paul Touvier avec Le Pen comme parrain, collaboré aux activités de Soral, choisi un manager issu du GUD, et j’en passe... c’est quand même poussé. Seul quelques gogos n’y voyent qu’une simple et unique défense de la liberté d’expression. Alors qu’il s’agit aussi de claires prises de position politiques - qu’il a par ailleurs tout a fait le droit d’avoir.
                                                                        Cette dernière combine a d’ailleurs eu un effet bénéfique surtout par Faurisson, puisqu’on voit ici ou là les dubitationnistes de service nous ressortir "et Faurisson, nianiania, l’avez-vous lu d’ailleurs au lieu de le diaboliser, patin-coufin..". Alors que justement, il suffit de le lire pour se rendre compte que ses raisonnements ne tiennent pas une seconde, que la pensée hypercritique en est le moteur (se concentrer sur un détail - un simple écart dans deux déclarations différentes par exemple - pour nier l’ensemble d’un phénomène) et qu’effectivement c’est la "juiverie" qui est sa principale préoccupation (et non le sionisme).


                                                                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 12 janvier 2009 14:49

                                                                          "il suffit de le lire pour se rendre compte que ses raisonnements ne tiennent pas une seconde"

                                                                          Vous avez un exemple ? Les songdages que j’ai pu faire dans ses écrits ne m’ont pas amené à cette conclusion.

                                                                          Quant à Dieudonné, on peut effectivement dire qu’il ne défend pas la liberté d’expression, mais au moins il pose le problème de ses rescrictions croissantes depuis une trentaine d’années (comme Didier Bourdon dans son "On peut plus rien dire")


                                                                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 12 janvier 2009 14:51

                                                                          sondages ...

                                                                          En tout cas, il a mis en évidence un certain nombre de faux témoignages aujourd’hui reconnus comme tels (Abbé Hénocque, Fernand Grenier).


                                                                        • sK !z0 sK !z0 12 janvier 2009 15:27

                                                                          Mettre en avant des faux témoignages aujourd’hui reconnus n’est en rien un fait qui annule le raisonnement global de Faurisson qui est le suivant : aucune volonté d’extermination du côté allemand, seulement des morts "naturelles" et un objectif systematique : nier cette politique d’extermination. Clef de voute : les chambres à gaz. Pour Faurisson, il s’agit là de la clef de voute de ce qu’il considere comme une vaste manipulation formentée par la "juiverie internationale". Il s’agit dès lors d’en nier l’existence afin de prouver qu’il n’y a jamais eu volonté et actions d’extermination du côté allemand.
                                                                          Je ne dis en aucune façon que TOUT ce que Faurisson révèle ou dit est FAUX mais que le raisonnement qu’il défend et à partir duquel il traite toutes les informations (qu’elles soient vraies, fausses, partiellement vraies, partiellement fausses) est clairement identifiable.
                                                                          L’apparition médiatique de Robert Faurisson s’effectue en 1978 suite aux propos de Darquier de Pellepoix tenus au Monde qui affirmait que seuls des poux avaient gazés à Aushwitz. Propos salués par Faurisson envoyant une lettre aux journaux : « J’espère que certains des propos que le journaliste Philippe Ganier-Raymond vient de prêter à Louis Darquier de Pellepoix amèneront enfin le grand public à découvrir que les prétendus massacres en « chambres à gaz » et le prétendu « génocide » sont un seul et même mensonge, malheureusement cautionné jusqu’ici par l’histoire officielle (celle des vainqueurs) et par la force colossale des grands moyens d’information ».
                                                                          Nous n’allons pas nous lancer ici dans une analyse des nombreuses forfaitures de Faurisson. Il suffit de lire et de confronter ses raisonnements aux documents qu’il emploie pour voir qu’il traite tout à travers un prisme qui lui est propre (en terme de critique littéraire il prone la compréhension des textes en dehors de toute réflexion sur le contexte, ajoutant qu’un texte n’a qu’un seul sens et non plusieurs...) et avec une idée fixe : dénoncer un mensonge. Les falsifications et interprétations hypercritiques sont foison et je ne vais pas faire insulte à notre intelligence à m’amuser à les décortiquer ici.
                                                                          Vous expliquiez avoir donné il y a quelques années un article à une revue révisionniste en ignorant s’il s’agissait d’une revue néonazie ou pas et que rien n’est venu vous prouver cela. Certes. Outre le fait qu’il est difficile de croire que - vu votre apparente compétence intellectuelle et votre vivacité et connaissance du monde intellectuel - cette revue ne vous ai pas mis la puce à l’oreille, sachez que Faurisson a choisi de travailler dès ses débuts avec des revues clairement fascistes et se revendiquant tels tels que Défense de l’Occident dirigé par M. Bardêche.
                                                                          Pour revenir à votre réflexion sous forme de "en tous cas...", prenons un autre exemple, ce n’est pas parce que les travaux de Henry Coston ont permis de connaitre l’itinéraire parfois inconnu de grands collaborationnistes de gauche et de resistants de droite que ce dernier n’était pas un antisémite obsessionnels.


                                                                        • Senatus populusque (Courouve) Courouve 12 janvier 2009 16:02

                                                                          Le prisme de Robert Faurisson est certainement influencé par le fait qu’il a perdu son emploi d’enseignant en raison des agissements de l’Union des étudiants juifs de France. J’ai déploré à l’époque qu’il assimile le révisionnisme à une Intifada et qu’il fasse aliance avec les islamistes.

                                                                          Reste que c’est à ceux qui affirment les gazages homicides d’établir ce fait autrement que par une loi qui en interdit la contestation et, de fait, la recherche sur ce sujet.

                                                                          Mais laissons Faurisson. On ne peut mépriser aussi facilement les réflexions suivantes :

                                                                          Jacques Bouveresse, professeur au Collège de France, relativement à la réalité d’un événement historique (discussion avec l’historien de la littérature Paul Veyne) : « La croyance que les chambres à gaz ont existé est [...] vraie ou fausse, même si (peut-être) il est difficile de savoir ce qu’il en est réellement. »

                                                                          le philosophe Jean-François Lyotard : "comment savoir que l’adversaire est de mauvaise foi tant qu’on n’a pas cherché à le convaincre et qu’il n’a pas manifesté par sa conduite son mépris des règles scientifiques ?"

                                                                          Edgar Morin : « Il importe à mon avis de re-vérifier la chambre à gaz dans les camps nazis. Mais ce qui est établi sans conteste, c’est l’entreprise exterminatrice ».

                                                                          Le philosophe heideggerien Jean Beaufret (1907-1982) écrivit à Robert Faurisson : « Nous assistons visiblement à la "définition" d’un dogme historique [...] ici, il ne s’agit pas de doctrine. C’est simplement, comme dit le Leibniz des Nouveaux Essais [1704], ’’un point de fait ou d’histoire’’ »

                                                                          Je rappelle que la loi Gayssot est déplorée par la majorité des historiens et des juristes, que le Sénat l’a refusée, et qu’elle n’a pas été contrôlée par le Conseil constituionnel.


                                                                        • sK !z0 sK !z0 12 janvier 2009 22:24

                                                                          par Courouve &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; (IP:xxx.x8.69.129) le 12 janvier 2009 à 16H02 &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                                          &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                                          &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                                          &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                                          &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                                          Je rappelle que la loi Gayssot est déplorée par la majorité des historiens et des juristes, que le Sénat l’a refusée, et qu’elle n’a pas été contrôlée par le Conseil constituionnel

                                                                          Je rappelle que là n’est pas la question qui est au centre de notre discussion. Il s’agissait pour moi de dire que vouloir faire croire que les prises de position de Dieudonné ne seraient animées que par défense de la liberté d’expression est d’une bêtise affligeante. Il y a autre chose, une coloration spécifique à ses prises de position : aux côtés de Soral et de son think thank "national-républicain", de Le Pen jusqu’à l’apothéose Faurisson.
                                                                          On croirait observer une chute : du sketch "border-line" aux déclarations borderl-line, en passant par une visite aux BBR au nom de la liberté d’expression au faux vrai-faux baptême de sa petite fille aux cotés de Le Pen et de Laguérie, tout cela sous l’influence de son producteur et de Soral, on participe à une revue menée par la tendance nationaliste-révolutionnaire pour finir par faire monter Faurisson sur scène dans une mise en scène tendancieuse.
                                                                          De là, forcément, on cause de Faurisson vu qu’il est l’acteur principal du dernier "coup d’éclat" du comique.
                                                                          Je tente de vous répondre en fonction des arguments que vous avancez "en défense " de Faurisson. Puis au final, on bifurque sur la Loi Gayssot, notamment sur son implication concernant la recherche historique.
                                                                          Comme je pensais le signifier assez clairement en commencant mon intervention grosso merdo par un "je suis pour une liberté d’expression totale", je ne parle pas ici de la Loi Gayssot (qui permet aux prétendus révisionnistes de se faire passer pour des victimes masquant en cela l’inconsistance de leurs analyses) mais de l’argument fallacieux consistant à victimiser Dieudonné en prétendant que ses agissements ne sont que le fruit d’un combat acharné pour la liberté d’expression ; alors qu’il s’agit clairement de prises de position politiques. Voilà tout.
                                                                          Je voudrai pour finir signaler les travaux de Jean-Claude Pressac qui remettent les choses au point de manière claire et précise quant aux affabulations de Faurisson : wikiwix.com/cache/ & wikiwix.com/cache/
                                                                           



                                                                        • sK !z0 sK !z0 12 janvier 2009 22:24

                                                                          par Courouve &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; (IP:xxx.x8.69.129) le 12 janvier 2009 à 16H02 &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9; &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;
                                                                          &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                                           
                                                                          &#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;&#9;

                                                                          Je rappelle que la loi Gayssot est déplorée par la majorité des historiens et des juristes, que le Sénat l’a refusée, et qu’elle n’a pas été contrôlée par le Conseil constituionnel

                                                                          Je rappelle que là n’est pas la question qui est au centre de notre discussion. Il s’agissait pour moi de dire que vouloir faire croire que les prises de position de Dieudonné ne seraient animées que par défense de la liberté d’expression est d’une bêtise affligeante. Il y a autre chose, une coloration spécifique à ses prises de position : aux côtés de Soral et de son think thank "national-républicain", de Le Pen jusqu’à l’apothéose Faurisson.
                                                                          On croirait observer une chute : du sketch "border-line" aux déclarations borderl-line, en passant par une visite aux BBR au nom de la liberté d’expression au faux vrai-faux baptême de sa petite fille aux cotés de Le Pen et de Laguérie, tout cela sous l’influence de son producteur et de Soral, on participe à une revue menée par la tendance nationaliste-révolutionnaire pour finir par faire monter Faurisson sur scène dans une mise en scène tendancieuse.
                                                                          De là, forcément, on cause de Faurisson vu qu’il est l’acteur principal du dernier "coup d’éclat" du comique.
                                                                          Je tente de vous répondre en fonction des arguments que vous avancez "en défense " de Faurisson. Puis au final, on bifurque sur la Loi Gayssot, notamment sur son implication concernant la recherche historique.
                                                                          Comme je pensais le signifier assez clairement en commencant mon intervention grosso merdo par un "je suis pour une liberté d’expression totale", je ne parle pas ici de la Loi Gayssot (qui permet aux prétendus révisionnistes de se faire passer pour des victimes masquant en cela l’inconsistance de leurs analyses) mais de l’argument fallacieux consistant à victimiser Dieudonné en prétendant que ses agissements ne sont que le fruit d’un combat acharné pour la liberté d’expression ; alors qu’il s’agit clairement de prises de position politiques. Voilà tout.
                                                                          Je voudrai pour finir signaler les travaux de Jean-Claude Pressac qui remettent les choses au point de manière claire et précise quant aux affabulations de Faurisson : wikiwix.com/cache/ & wikiwix.com/cache/
                                                                           



                                                                        • sK !z0 sK !z0 12 janvier 2009 22:25

                                                                          désolé pour le doublon, si un admin pouvait l’effacer...


                                                                        • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 24 octobre 2009 19:33

                                                                          Le vase était plein depuis longtemps,, mais le prefét de l’Isère vient d’en rajouter une goutte en interdisant le spectacle de Dieudonné cette semaine.

                                                                          Peut-être faudrait-il, pour engorger la justice et rétablir rapidement en France une liberté d’expression (première des libertés) qui n’aurait jamais dû être bridée, tenir tous des propos outranciers un jour donné ; ce serait une grande et belle manif pour la liberté d’expression, un texte qui circulerait au moins sur Internet et qui proclamerait, par exemple, que :

                                                                          l’islam est la religion la plus con, les pédés sont des vicieux et des destructeurs de l’humanité, les roms des agresseurs de pédés, les juifs des radins et qu’il y en a trop à France-Culture, les races, ça existent ; les femmes sont des écervelées qui ne savent pas faire un créneau, les handicapés des escrocs à la sécu, Robert Faurisson un historien incontesté, les noirs des malodorants dépourvus d’esprit, les gendarmes de fieffés ivrognes, les arabes des voleurs, les fonctionnaires des fainéants, les censeurs des humanistes soucieux du bien public, et, à propos de Jean Sarkozy, que ’il ira loin ce petit".

                                                                          Bien sûr, cela est à améliorer rapidement.

                                                                          http://laconnaissanceouverteetsesdetracteurs.blogspos.com 


                                                                          • candlestone_69 8 décembre 2010 14:24

                                                                            Bon article plein de pertinence, mais un peu trop optimiste sur un point clef : qui est vainqueur ? de quel point de vue ?


                                                                            Beaucoup voudront percer l’interdit du mystère qui se cachent derrière les thèses révisionnistes et auront objectivement raison. Ils seront les vainqueurs objectifs.
                                                                            Mais encore plus nombreux seront les résignés qui avaleront l’affirmation cathodique péremptoire disant que le révisionnisme est un crime. Ils sont les vainqueurs majoritaire (plongée dans le dogme). 

                                                                            Le travail de Dieudonné était ici de vaincre les dogmes en commençant par souligner l’interdit : il fait réagir la doxa, les médias et leur pensée unique dépourvue de sens profond.

                                                                            Je sais d’expérience, qu’il est très difficile de faire comprendre à quelqu’un qui est braqué contre Dieudonné, que ce dernier a eu raison de faire monter Faurisson sur scène au nom de la liberté d’expression. Car même dans la contestation, il s’entête à défendre le principe flou et convenu du « nier la Shoah c’est un crime grave ».

                                                                            On a beau dire que Faurisson a tout autant critiquer des thèses sur la Shoah que des thèses sur la traite des noirs, on pourrait même rajouter l’argument pertinent cité plus haut que les dreyfusards étaient des révisionnistes qui ont rétabli une vérité donc qu’il est utile d’^etre révisionniste, et que c’est une liberté qui peut fâcher mais qui doit exister, ceux-ci persisitent et signent.

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