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Accueil du site > Tribune Libre > Donald Trump et les conditions de l’insurrection populaire

Donald Trump et les conditions de l’insurrection populaire

Questions présentées à Robert Bibeau, par Abdoul Razac Napon, pour la revue MUTATIONS du Burkina Faso. Février 2017.

 

1-Quelles est votre lecture de la loi anti immigration de Donald Trump et de son appui au Brexit ? Serait-ce une nouvelle page d’histoire qui s’écrit ? Où cette crise peut-elle déboucher ?

 Il est vrai que le monde vit de grands bouleversements et cela est inquiétant pour le prolétariat. Mais pour comprendre ce tremblement de terre social, politique, diplomatique, militaire, financier, monétaire, commercial, il faut identifier le commencement de la chaine de causalité et en suivre l’enchainement, démultipliant ses effets percutants et effrayants pour qui se laisse impressionner sans analyser.

 Avant de répondre à votre question, arrimons deux axiomes, premièrement : l’histoire de l’humanité n’est pas l’histoire des hommes célèbres, des chefs politiques, des thuriféraires médiatiques, ni des vedettes de toute espèce comme trop de gens le croient. L’histoire de l’humanité est l’histoire de la lutte des classes. Ce sont les classes sociales qui font l’histoire (pas les peuples ni les nations). Les politiciens, les oligarques financiers et les hommes d’affaires sont les instruments de leur classe sociale. Deuxièmement : tout commence toujours sur le front économique de la lutte des classes – jamais sur le front politique ni idéologique, qui sont des instances conditionnées par l’instance économique, évidence que les gauchistes ont oubliée.

 Ceci dit, venons-en à votre question sur le récent décret présidentiel américain resserrant l’immigration dans ce pays. Je ne crois pas qu’une nouvelle page de l’histoire mondiale s’écrive à travers cette mesure somme toute banale et bancale. En effet, sans le dire ouvertement les États-Unis appliquent de telles mesures de contrôle de l’immigration depuis le onze septembre 2001. Barack Obama, le premier président noir aux É.-U., dont tant de bourgeois africains s’enorgueillissent, a fait déporter deux-millions de « chicanos » entrés illégalement aux États-Unis. En avez-vous entendu parler dans les médias « mainstream » et avez-vous vu des manifestations de la go-gauche contre cette discrimination ? Le Mur à la frontière du Mexique était complété à moitié lors de l’intronisation de Donald Trump, œuvre des présidents précédents dont la go-gauche et les médias ne parlaient pas.

 Qu’y a-t-il de différent sous Donald Trump ? Deux éléments : A) la crise économique mondiale s’approfondit et fait des ravages importants aux États-Unis ou le chômage s’épand. B) Le grand capital américain après avoir essayé la méthode monétariste – dite « socialiste » (sic) – version Démocrate-Républicain-Obama-care, et ayant constaté le désastre laissé par l’administration Obama (3) a décidé d’organiser une OPA politique et de s’emparer du contrôle de la machine électorale républicaine afin d’imposer son homme – son populiste, Donald Trump, que vous devez voir comme le portevoix – la marionnette – de la clique capitaliste qui l’a imposé.

 Le clan Trumpiste souhaite renverser le déclin inéluctable de l’impérialisme américain en faisant davantage de méfaits que ceux réalisés par les administrations précédentes. Plus de monnaie de crédit sortie de l’imprimerie ; plus de dette souveraine ; plus de guerres d’agression ; plus de subventions aux banques et aux entreprises ; moins de règlementation gouvernementale ; plus d’exploitation de la classe ouvrière ; plus de pressions sur les alliés pour qu’ils mettent la main à la pâte pour soutenir l’Amérique hégémonique ; plus de pressions sur les monopoles concurrents pour qu’ils maintiennent leur adhésion au dollar défaillant ; plus d’intimidation diplomatique, militaire, commerciale, financière, boursière, monétaire, législative, sur les alliés aussi bien que sur le camp adverse des impérialistes chinois-iranien-russe. Tout cela a déjà été essayé dit-on dans le camp clintonien de gauche rival, mais jamais de manière aussi prononcée réplique-t-on dans le camp Trumpiste. Davantage d’un mauvais remède ne permettra pas de sauver le patient. Le drame, c’est qu’il n’existe aucun remède pour ressusciter un moribond.

 Ainsi, le décret restreignant l’immigration venant de sept pays vers les États-Unis ne vise pas tant les musulmans, les islamistes, les terroristes, les djihadistes, armés et subventionnés par la CIA et le Pentagone sous la promesse de se faire exploser sur les Champs Élysées, mais jamais à Central Park. Ce décret ne vise pas à renforcer la sécurité aux frontières, déjà hyper protégées, rien de tout cela. Ce décret vise deux objectifs : I) intimider l’Iran et aviser ses alliés (Syrie, Irak, Yémen, Hezbollah, Soudan) qu’ils seront frappés s’ils continuent de s’opposer à l’hégémonie des capitalistes américains. II) Envoyer un message fort à la classe prolétarienne américaine que Donald Trump et sa clique se préoccupent de leur sécurité et de leur emploi et qu’il ferme les frontières à l’entrée de travailleurs immigrants concurrents (ce qui est pur mensonge). Le rôle de la go-gauche dans cette mascarade est d’accréditer le mythe du multimilliardaire ayant un préjugé favorable aux travailleurs et préoccupé de sécurité intérieure. C’est pourquoi vous observez ces manifestations très médiatisées de petits-bourgeois excités, ce sont les « imbéciles utiles » du régime Trump. C’est pourquoi on ne voit que des petits-bourgeois (en voie de paupérisation) dans ces manifestations anti-Trump, indice que le subterfuge fonctionne. Ce mouvement superfétatoire va s’essouffler et ne va rien donner, les petits bourgeois servent d’exutoire, et de faire valoir, puis d’éteignoir.

 L’appui du Président Trump au Brexit britannique est sa façon de miner les marchés de l’Allemagne, l’allié et le concurrent mortel de l’impérialisme américain en déclin. La faction du capital américain qui a porté Trump au pouvoir sait très bien que l’Allemagne a relevé la tête et qu’elle s’apprête – entouré de ses clients européens – à défier l’Amérique sur le terrain économique. Les câlins de Trump en direction de Vladimir Poutine ne s’expliquent pas autrement que de tenter de séparer le capital russe du capital chinois et de prévenir toute tentative du capital allemand de créer un axe Berlin-Moscou, l’un apportant la puissante machine de production allemande et l’autre apportant les plus grandes réserves de matières premières au monde. 

 Cette conjoncture économicopolitique n’est pas le fruit des décisions politiques des gouvernements américains, européens, russe ou chinois. Cette conjoncture est le résultat du développement des contradictions internes au mode de production capitaliste. Contradictions qui rendent de plus en plus difficiles la valorisation du capital mondial et l’accumulation du profit international. D’où vous voyez surgir des charlatans, des sorciers, des aventuriers, en casquettes militaires ou en cravates d’affaires, psalmodier leurs incantations afin de préparer une grande purge de guerre où les prolétaires de la terre (y compris ceux d’Afrique) seront invités à s’immoler sur les champs de bataille « Alliés » pour l’amour de la patrie et pour le profit des capitalistes nationaux, les mêmes qui planquent leur fric dans les paradis fiscaux. 

 

2- Le monde semble être en crise depuis quelques années, avec la montée de l’extrémisme, des guerres et du terrorisme. Certains annoncent un bouleversement de « l’ordre mondial ».

 Depuis quand y a-t-il « l’ordre mondial » ? Pour ma part je connais bien le désordre mondial, mais pas l’ordre mondial. Ces évènements que vous relatez sont réalité, mais vous devez comprendre qu’ils sont des résultantes, des conséquences de la guerre économique qui se mène entre conglomérats industriels et financiers internationaux. Pourquoi croyez-vous que les recruteurs de mercenaires (on dit aujourd’hui djihadistes) font de si bonnes affaires, particulièrement dans les pays les plus pauvres de la Terre ? Parce que la crise économique détruit les emplois, provoque la famine chez les agriculteurs et les éleveurs, en Afrique notamment. Les jeunes du tiers-monde – d’Afrique – en sont réduits à migrer pendant des mois et des années pour se retrouver dans un camp de misère en Italie ou en Normandie, s’ils ne se sont pas noyés en Méditerranée. Qui sont les extrémistes et les terroristes ? Ce sont ceux qui détruisent l’économie en tentant de réaliser la mission sociale qui leur est assignée dès leur naissance dans des draps dorés – valoriser le capital à tout prix pour engranger le profit, et s’ils n’y parviennent pas de tout détruire.

 Les bobos qui prophétisent un bouleversement de « l’ordre mondial » ne savent pas de quoi ils parlent. C’est au milieu des années soixante-dix que ce cataclysme a eu lieu. Les médias à la solde dressent un piédestal à ces hâbleurs pour qu’ils récitent leur cantique qui vise à confondre la populace. Comprenez que le monde ne vibre plus aux « unipolaire versus bipolaire, versus multipolaire » ni à la théorie des « Trois mondes » (sic). La troisième guerre mondiale est à nos portes, et Donald Trump n’est que l’instrument de cette marche forcée vers la faillite – non pas la faillite de l’Amérique ou de telle ou telle puissance impérialiste, mais la faillite du mode de production capitaliste que les prolétaires devront un jour se résoudre à renverser pour le remplacer.  

 

3- L’Afrique, notamment sa partie subsaharienne, est exclue des centres de décisions et subit les conséquences des contradictions et des effets des luttes d’intérêts des grandes puissances. On a comme l’impression que cette partie du continent est spectateur à la remorque des puissants du monde politiquement et économiquement. 

 De quels centres de décisions parle-t-on ici ? L’ONU, la CPI, L’OCDE, L’OTAN, l’OMC, la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’Union européenne ? De quelle « Afrique » parle-t-on, qui serait exclue des centres de décisions ? Les ouvriers et les prolétaires des pays du Nord – de France, du Canada, des États-Unis ont-ils voix au chapitre dans les décisions du capital occidental ? Ainsi, en France il y a quelques années la bourgeoisie française à organiser un référendum sur l’adhésion au traité d’Union européenne. La majorité de la population a rejeté le traité et pourtant la France est toujours dans l’Union. Les prolétaires américains sont les spectateurs de la délocalisation des usines de la « ceinture de rouille » du Middle Ouest étatsuniens. Les ouvriers américains ne sont jamais consultés par les centres de décisions du Nord avant de fermer les usines au Nord. Les prolétaires canadiens ne sont pas consultés quand le gouvernement des riches du Canada accorde des subventions aux entreprises milliardaires à même les taxes et les impôts payés par les travailleurs salariés paupérisés.

 Nous vivons, au Nord comme au Sud sous le mode de production capitaliste à son stade impérialiste. Ceci signifie que pour connaitre la réelle influence des riches d’Afrique sur l’économie et la politique mondiales, on doit connaitre le nombre de milliardaires et de multimillionnaires africains. En 2016, sur 1810 milliardaires recensés dans le monde 30 sont africains – 1.7% du total –, le poids décisionnel de l’Afrique des riches dans les affaires du monde capitaliste international est approximativement de 1.7%, davantage que le poids de la classe ouvrière américaine et africaine réunie. « L’Afrique » comme vous dites veut une part plus grande de pouvoir ? Engraisser plus de milliardaires.

 

4- Vous êtes connu pour être un pourfendeur de la Banque mondiale et du FMI. Que reprochez-vous concrètement aux institutions de Brettons Woods qui disent lutter contre la pauvreté dans les pays du Sud ?

 Ces institutions financières internationales – mises sur pied comme officines du grand capital mondial – ont missions d’assurer sur le plan financier, boursier, bancaire, monétaire que les prolétaires et ce qui reste des paysanneries africaines seront maintenues sous le joug de leur bourgeoisie nationale (dans chaque pays, y compris dans les pays soi-disant socialistes d’Afrique), et extorquée de façon appropriée, et que la plus-value qui leur sera spoliée sera acheminée dans les proportions convenues avec les larbins nationaux africains vers le capital du Nord, tandis que les capitalistes nationalistes d’Afrique feront eux-mêmes le dépôt de leur butin spolié dans les paradis fiscaux de Bolloré et des autres. Les fonctionnaires du capital œuvrant à la Banque mondiale et au FMI s’assurent que tout ceci fonctionne rondement et n’ont pas le temps par la suite de lutter contre la pauvreté dans les pays du Sud, du Nord, ou du Centre (4).

 

5- L’ONG britannique OXFAM vient de publier un rapport sur les inégalités dans le monde. Lequel rapport montre que le nombre des très riches augmente et celui des très pauvres aussi. Les 1 % les plus riches possèdent désormais davantage que les 99 % restants. Il pointe du doigt le néolibéralisme. Quel est votre commentaire ?

 Vous devez sérieusement vous interroger sur les motifs qui poussent OXFAM, ce fleuron de l’industrie de l’ONG subventionnée, à divulguer chaque année ce type de données au sommet des riches à Davos en Suisse. Quels effets ces révélations ont-elles provoqués par les années passées ? La courbe de concentration du capital s’est-elle inversée depuis vingt ans ? Espère-t-on que de telles mascarades médiatiques assureront un meilleur partage de la richesse capitaliste sous le capitalisme ? Enfin, comment expliquez que la richesse des riches augmente alors que la planète tout entière est en récession économique depuis 2008 ? D’où vient cette richesse ? Existe-t-elle réellement ? Pour le reste j’invite les lecteurs à consulter notre webmagazine où l’analyse de ce rapport d’OXFAM a fait l’objet d’un article récemment http://www.les7duquebec.com (5).

 

6- Parmi vos propositions contre les inégalités, vous proposer de détruire le mode de production capitaliste irrémédiablement parce qu’il est source de tous les maux. Vous n’épargnez pas non plus l’État. Éclairez-nous et dites comment parvenir à détruire ce mode de production. 

 En effet, le mode de production capitaliste (MPC) est basé sur le principe que pour accroitre la richesse sociale collective il faut que le capital (c’est-à-dire les moyens de production, d’échanges et de communication et non pas l’argent comme le pensent bien des gens) soit « valoriser », c’est-à-dire remplie de plus-value ouvrière, ce qui est logique, et si ce mode de production parvenait à remplir sa mission, comme il l’a fait dans les pays occidentaux entre 1945 et 1975 (les trente années glorieuses) il serait inutile de renverser le mode de production capitaliste. Incidemment, au cours de ces années de prospérité relative le mouvement ouvrier s’effondra en même temps que les organisations et partis politiques de la go-gauche petite-bourgeoise. Les opprimés du Nord étant rassasiés la révolution fut oubliée. Mais voilà, sous le mode de production capitaliste ces accalmies économiques (et forcément politiques) préparent toujours une nouvelle crise économique encore plus sérieuse que la précédente. Ce qui survint à compter du milieu des années 1970 jusqu’à aujourd’hui et se poursuit avec des hauts et surtout des baisses de rendement des actions. Je viens de vous donner un premier indice. Pour qu’il y ait insurrection populaire, une profonde crise économique doit frapper très durement les ouvriers du monde entier. Il n’y a rien à faire pour cela – suffit d’attendre avec patience – les militants gauchistes – ces mouches du coche – n’y peuvent rien, les capitalistes et les politiciens pas davantage – ça arrive indépendamment de la volonté humaine et pourtant cet ingrédient est indispensable à la révolution prolétarienne. Ventre plein, n’a pas d’oreille pour écouter les récriminations des gauchistes. Cependant un politicien comme Donald Trump peut jeter de l’essence sur le feu. Pour ma part je dis laissons-le faire. La crise frappant de plein fouet un deuxième ingrédient survient – soulèvements, troubles sociaux, grèves, anarchie sociale, dégénérescence morale, crise politique, la bourgeoisie en vient à s’entredéchirer et à ne plus savoir gouverner. Voilà que plusieurs ingrédients sont réunis pour amorcer l’insurrection populaire spontanée, désorganisée ; ne manque que l’étincelle qui mettra le feu à toute la plaine. Quand l’étincelle jaillit toutes les couches de population se soulèvent en un mélimélo indescriptible, le mouvement est violent, le peuple si longtemps opprimé veut tout casser, il sait ce qu’il ne veut plus – le vieux mode de production et sa vieille société – il n’a aucune idée de ce qui pourrait le remplacer. C’est une période insurrectionnelle populaire destructrice. Ces soulèvements seront mondiaux, car le mode de production capitaliste sévit partout maintenant que les mirages socialistes et « communistes » ont été dissipés. En ces temps de grande confusion, on recense dans cent pays une classe prolétarienne moderne, nombreuse, éduquée, branchée, expérimentée, rompue à la lutte de classe sur le front économique, on dispose ainsi d’une immense puissance qui pourrait faire la différence, encore faudra-t-il qu’elle se mette en branle dans la bonne direction. Le salut social mondial ne pourra venir que de la classe prolétarienne aguerrie au travail socialisé, à la coopération, à la production planifiée, aux technologies de pointe, etc. Si la classe prolétarienne se met en mouvement consciemment (en soi et pour soi) nous serons collectivement tirés d’affaire, c’est à ce moment et pas avant que s’amorcera la Révolution prolétarienne pour construire le nouveau mode de production communiste. Ces conditions n’ont jamais existé dans l’histoire de l’humanité, ni en 1917 ni en 1949.

 

7- Au nombre de vos recommandations, vous dites d’oublier la métaphore du Grand Soir qui ne vise qu’à galvaniser les esprits, et vous frapper en brèche les idées reçues jusque là. Pour vous le mouvement précède la conscience. « Le Parti de la classe prolétarienne ne peut préexister à l’insurrection populaire qui marquera le commencement du long processus révolutionnaire.  » Alors qui va organiser l’insurrection ?

 Personne ne va organiser l’insurrection populaire. Ça ne s’organise pas, ça ne s’anticipe pas une insurrection populaire spontanée. Ce sera un mouvement violent sans précédent, face auquel la Révolution française vous paraitra bien anodine, et comme la Révolution française, et russe, l’insurrection se prolongera sur des années. Ne pas oublier que l’on parle ici d’une suite d’insurrections populaires qui embraseront la planète tout entière (7 milliards d’individus). Mais l’insurrection populaire (parce que menée par le peuple) ne débouchera sur rien, que sur la destruction de l’ancien, parce que dirigée par la petite bourgeoisie gauchiste, opportuniste, réformiste, regroupée en sectes dogmatiques où l’on fera la lecture des livres sacrés laissés par les classiques et où on adressera des suppliques à Marx (ce que Marx a dénoncé de son vivant – effrayé de ce que l’on faisait de lui – une icône). C’est au cours de ce processus de soulèvement insurrectionnel s’étendant sur des années, probablement suite à un conflit nucléaire génocidaire, qu’émergeront au sein du prolétariat mondial des hommes et des femmes conscients qui apprendront le métier de révolutionnaire en faisant la révolution. Lénine a œuvré dans la Russie Tsariste féodale, où jusqu’en octobre 1917 la police secrète sévissait, infiltrait les organisations, arrêtait les militants et les exterminaient ou les exilaient en Sibérie. Une petite organisation secrète, militarisée, était la formule appropriée pour agir dans de telles conditions et s’emparer du pouvoir d’État semi-féodal. Pas de prolétariat immense éduqué, branché, expérimenté, œuvrant dans des usines robotisées, répandu dans le monde entier (en 1917, la Chine et l’Inde étaient encore au temps médiéval). Bref, Lénine a dirigé de main de maitre une bande de mercenaires bolchéviques qui ont perpétré un coup d’État dans un seul pays. Ce sera très différent sous la révolution prolétarienne internationale à venir. 

 

8- Vous n’êtes pas tendre avec la petite bourgeoisie « instable », et incapable de conduire une révolution. Finalement, qui est crédible ?

 La petite bourgeoisie, tout comme la paysannerie, sont des classes sociales dont l’activité économique, donc sociale et politique, les prédispose au compromis, à l’opportunisme et au réformisme. Ainsi, le paysan désire ardemment posséder ses moyens de production (terre et instruments agraires) les outils dont il a besoin pour se reproduire et faire vivre sa famille. Le paysan est un petit capitaliste en latence. Lénine le savait et il a promis la terre à celui qui la travaille afin de gagner la paysannerie à la révolution bolchévique. La petite bourgeoisie est le segment salarié de la classe bourgeoise. Ce segment de classe éduquée est en surnombre sous le mode de production capitaliste. Les ouvriers appellent ces gens les « bureaucrates du red tape », ceux qui grugent les profits de la compagnie sans produire de plus-value. Vous voyez comme les ouvriers sont des gens perspicaces quand il s’agit d’analyser le processus de production. Le petit bourgeois ne veut surtout pas détruire le mode de production capitaliste, du moins pas tant que son revenu est assuré par la plus-value de l’ouvrier, et qu’il peut se payer un certain nombre de biens et de services qui lui donne l’illusion de vivre comme un riche, deux semaines de vacances dans le Sud et la croisière dans les Caraïbes, et le petit bourgeois renouvèle son serment d’allégeance à la propriété privée. Mais voici que la crise économique frappe à la porte de son bungalow et de son auto à crédit. Voilà que son pouvoir d’achat stagne ou périclite, que le chômage le guette. L’étalage de ses diplômes ne l’éloigne plus du comptoir alimentaire et de la misère. Et le voici qui rejoint petit à petit les conditions de la classe ouvrière. Un temps il conserve l’illusion qu’il pourra s’en sortir en devenant autoentrepreneur, petit indépendant à domicile, jusqu’à ce que ses clients deviennent plus pauvres que lui et l’abandonnent. Le petit bourgeois ne comprend pas ce qui se produit autour de lui et il dénonce, il gesticule contre le banquier, le policier, le patron, le juge et l’ouvrier qui refuse de partager sa pitance avec plus déshérités que lui. Le petit-bourgeois est foncièrement idéaliste et moniste et il voit l’action militante comme une œuvre de complaisance charismatique. Il y a longtemps le petit-bourgeois priait à l’église pour obtenir les bienfaits de son Dieu, aujourd’hui, athée, il manifeste, il occupe les parcs et il fait le pied de grue à « Nuit debout », espérant infléchir le bras séculier de son nouveau Dieu, l’État laïcisé. Mais peine perdue. Alors sa frustration est grande et sa colère est immense. Individualiste et narcissique – il est la première victime psychologique de ses maitres bourgeois dégénérés – le petit bourgeois devient militant de go-gauche (c’est ici qu’il devient dangereux et que nous devons combattre son influence) et son instruction supérieure le prédispose à devenir leader d’une secte qu’il rassemblera à sa gauche, des petits bourgeois aigris comme lui, qu’il s’empressera de « protéger » des influences de l’étranger, d’autres gourous comme lui pour préserver son précarré. Et au milieu de ses ouailles le « duce » petit-bourgeois ergotera à propos de l’injustice de la société démocratique qui la privé de ses propriétés et qui doit lui restituer en toute équité. Si vous voulez exciter le petit bourgeois, dites-lui que 8 milliardaires s’enrichissent alors que les petits bourgeois s’appauvrissent. Le petit bourgeois revendiquera – résistera à l’austérité – enragé, il jouera de la pancarte et de la matraque, s’agitera sur une ligne de piquetage symbolique, il pétitionnera et arme suprême, il manifestera par milliers (devant la Maison-Blanche notamment) avec ses congénères, et fera ainsi la démonstration à la grande bourgeoisie qu’il peut nuire et entravé le fonctionnement de la démocratie bourgeoise. Tout ceci lui a rapporté des dividendes dans les années de prospérités, mais ne donnera rien en ces années de calamité. Vous aurez compris que ces simagrées ne visent pas à renverser « l’ordre établi » ou à créer un « nouvel ordre mondial » (sic), ni à renverser le mode de production capitaliste, mais à réintégrer le Bobo parmi les privilégiés pour et par une plus « juste » distribution de la richesse. Le petit bourgeois idéaliste, fumiste, rarement matérialiste (une conséquence de sa position dans le procès de production) ne parvient pas à comprendre que la concentration du capital est un phénomène congénital au capitalisme et qu’aucun banquier ni aucun politicien laquais ne peut le modifier. Bref, plutôt que de militer futilement pour prendre aux riches et donner aux pauvres, il ferait mieux de combattre pour détruire le système capitaliste. Mais le petit bourgeois individualiste et narcissique a une peur panique de la socialisation du procès de production et il a peur des ouvriers qu’il juge ignares et mal embouchés. Ce n’est qu’après des dizaines d’années de paupérisation et de prolétarisation que le petit bourgeois parviendra à se défaire de sa mentalité et de sa vision bourgeoise et qu’il sera apte (peut-être) à militer aux côtés des ouvriers, mais surtout ne lui donnez jamais la pôle position, ce qui me fait dire : camarade, garde moi du petit bourgeois « d’avant-garde », mes ennemis je m’en charge.  

 

9- Si on vous suit, le Burkina Faso devrait pouvoir avoir un parti révolutionnaire né de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et même de janvier 1966. Mais le pays n’a pas encore réussi à réaliser une révolution. Comment vous l’expliquer ?

 Je ne sais rien de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre et de janvier 1966, mais je sais que le Burkina Faso pas plus qu’aucun autre pays dans le monde ne fut jamais en phase d’insurrection populaire et encore moins de révolution prolétarienne – qui sont deux processus – deux moments différents du changement social révolutionnaire. L’un est destructeur alors que l’autre est constructeur. Les deux doivent être franchis mondialement en deux temps pour que surgisse le nouveau mode de production communiste.

 Je vais vous présenter une situation similaire qui s’est déroulée en Égypte en 2011 et que l’on a appelée abusivement la Révolution égyptienne. En 2011, en Égypte de nombreux facteurs insurrectionnels étaient rassemblés. La misère du peuple égyptien était immense et la répression du régime était intense. L’étincelle est venue de Tunisie un pays où la population est moins pauvre qu’en Égypte. En Égypte la situation était telle que les jeunes hommes, parfois diplômés de l’université, vivaient sous les ponts et ne pouvaient épouser leur fiancé ni fonder un foyer. C’est une ligne rouge qu’une société bourgeoise ne doit pas franchir au risque de connaitre des soulèvements sociaux importants. Ce qui survient. La population urbaine égyptienne se souleva de bon droit et exigea du travail, du pouvoir d’achat et des logements. Ces revendications avaient un potentiel insurrectionnel ce que la grande bourgeoisie a vite compris, aussi, rapidement une multitude d’organisations gauchistes-réformistes s’emparèrent de la direction du mouvement et introduisirent la revendication « démocratique bourgeoise », la revendication préférée de la petite bourgeoisie, le droit de voter pour choisir son tyran. La Secrétaire d’État américaine de l’époque, Madame Hilary Clinton de triste renom eut vent de ce slogan qu’elle reprit et diffusa dans le monde entier. Quand tout va mal pourquoi ne pas voter pour apaiser la société ? Mais que faire avec un bulletin de vote quand tu es trop affamé pour te rendre au bureau de scrutin ? Bref, l’insurrection avorta et s’empêtra dans des luttes de cliques opportunistes et réformistes. La classe prolétarienne égyptienne apporta son appui sans équivoque au soulèvement, mais le voyant s’étioler, hésiter, capituler pour obtenir le changement d’un tyran par un nouveau tyran « élu » (ce que la petite bourgeoisie mondiale a finalement appelé une Révolution) la classe prolétarienne égyptienne réintégra ses casernes urbaines.

 L’insurrection populaire égyptienne avorta rapidement, ne détruisit pas l’État bourgeois ni aucune de ses institutions, n’enflamma aucune autre section du prolétariat mondial – quand votre revendication se résume à changer le nom d’un dictateur quel autre prolétariat voudrait emboiter le pas et se sacrifier sous les balles de la flicaille surarmer ? La bourgeoisie égyptienne poussa l’outrance jusqu’à exiger que le peuple égyptien écrasé et humilié entérine par scrutin « démocratique » son choix d’un nouveau tyran issu de l’armée assassine. Le prolétariat égyptien n’entama jamais la phase révolutionnaire pour la construction du nouveau mode de production communiste. Le matérialiste dialectique ne parle de Révolution sociale que s’il y a renversement d’un mode de production (exemples la Révolution bourgeoise française et la Révolution anti féodale Russe). Changer un despote par un autre ne constitue en rien une révolution sociale prolétarienne, à peine une séance de chaise musicale.

 Je ne crois pas que l’insurrection populaire du 31 octobre 2014 au Burkina Faso ait entrainé une suite d’insurrection populaire dans le monde entier – j’en aurais entendu parler – ni que suite à cette insurrection populaire le prolétariat burkinabé ait amorcé la construction du mode de production communiste dans un seul pays. Dans ces conditions la création d’un parti politique prolétarien révolutionnaire est déconseillée. J’expliquerai pourquoi dans un pamphlet à paraitre en 2017. 

 

10- Vous dites que « les prolétaires révolutionnaires ne doivent en aucun cas batailler pour prendre le contrôle d’une portion quelconque, d’une instance quelconque de la gouvernance bourgeoise ». C’est dire alors que vous appelez les gens à boycotter les élections organisées dans tous les pays ?

 Je n’appelle pas les « gens », je ne m’adresse jamais aux « gens », à la populace en générale, je suis totalement dédié à ma classe sociale, la classe prolétarienne et elle seule. J’exhorte effectivement le prolétariat du monde entier et celui de chaque entité nationale bourgeoise à faire ce qu’instinctivement le prolétariat fait souvent – se moquer des mascarades électorales bourgeoises. J’ai noté que plus un prolétariat national est évolué, développé, plus il méprise les institutions démocratiques bourgeoises se rendant bien compte que tout cela n’est que parodie de démocratie. Aux États-Unis plus de 60% des ouvriers ne se déplacent jamais pour voter aux mascarades électorales bourgeoises. Les ouvriers américains souffrent beaucoup, mais pas davantage que les ouvriers ivoiriens qui eux votent nombreux aux élections « démocratiques » bourgeoises. Ainsi, la bourgeoisie proclame que tous sont égaux dans le processus électoral (un homme = un vote). Ridicule, un homme muni de son bulletin de vote, mais qui est propriétaire d’une chaine de télévision populaire qu’il peut mettre au service de son candidat, et qui possède des centaines de millions de dollars à injecter dans la campagne électorale de son candidat est-il vraiment l’égal du prolétaire au petit salaire qui ne possède en or que ses nuits blanches et son ridicule petit bulletin de vote à la main ? Il y a un siècle que les travailleurs des pays occidentaux ont le droit de vote et qu’il l’exerce, la crise économique et le chômage les épargnent-ils davantage que ceux des pays de l’Est qui ont été privés du droit de voter pour le polichinelle de leur choix ? Salvador Allende a fait la démonstration de cette dérision « démocratique » bourgeoise. Après avoir conquis le contrôle de l’État « démocratiquement » quand il voulut faire une politique qui ne plaisait pas aux riches chiliens, le général Pinochet l’a évincé et l’a assassiné (11 septembre 1973). Il est de la responsabilité d’un prolétaire révolutionnaire d’enseigner le mépris des institutions bourgeoises et de l’État bourgeois duquel notre classe sociale ne peut ni ne doit rien attendre et qu'elle doit se préparer non pas à investir, mais à détruire. Des dizaines de partis soi-disant communistes, socialistes, marxistes-léninistes, révolutionnaires, trotskistes participent assidument à toute et chacune des mascarades électorales bourgeoises nationales, communales, régionales, municipales et qu’ont-ils obtenu pour le prolétariat et en quoi ont-ils fait avancer la révolution prolétarienne de la sorte ? Des ministres communistes ont servi de caution à l’administration gaulliste après la guerre et le prolétariat français ne leur a jamais pardonné. 

 

11- Le Burkina Faso et de nombreux pays connaissent une crise sociale et économique profonde. Une pauvreté endémique et les pays sont sous perfusion des ONG et des institutions de Brettons Woods. Ces pays sont à la traine comparés aux pays du Maghreb et de l’Asie, anciennes colonies occidentales aussi. Comment peut-on expliquer cette crise après plus d’un demi-siècle du départ du colonisateur ?

 Comme tous les pays vivant sous le mode de production capitaliste le prolétariat burkinabé souffre durement, mais pas davantage que le prolétariat du Maghreb ou d’Afrique du Sud où 40 mineurs ont été assassinés au fusil mitrailleur par la flicaille noire aux ordres du gouvernement de l’ANC raciste – le parti de feu Nelson Mandela – lui-même aux ordres des compagnies minières internationales (6). Mais je sais que ce n’est pas l’objet de votre question. Vous vous préoccupez du sort de l’économie capitaliste au Burkina Faso que l’impérialisme mondial néglige d’exploiter aussi sévèrement que d’autres ex-colonies françaises. Pourquoi certaines bourgeoisies nationales africaines sont-elles privilégiées dans ce monde exploité ? L’ennemi de la classe prolétarienne est d’abord interne et ensuite externe, et les deux ennemis, capitalistes autochtones et capitalistes internationaux, forment une alliance contre les prolétaires de chaque pays et contre ceux du monde entier. Le colonisateur n’est jamais parti du Burkina Faso et il ne partira jamais tant que le prolétariat burkinabé, de concert avec le prolétariat de toute l’Afrique, n’aura pas renversé le pouvoir de classe des bourgeoisies nationalistes africaines et internationales. Il faut commencer à les combattre sur le front économique d’abord. C’est par la grève que l’ouvrier frappe la bourgeoisie sur le front économique. Ensuite, il faudra que le prolétariat international socialise (je n’ai pas dit nationalise, mais socialise) la propriété de tous les moyens de production, de commercialisation et de communication de toute l’Afrique et ensuite qu’il détruise les institutions et les États bourgeois afin de consolider sur le plan politique les conquêtes réalisées sur le plan économique.

 Quand les colonisateurs sont soi-disant partis, ils ont laissé leurs structures juridiques, leurs institutions, leur État de pacotille qu’ils ont construit pour soumettre le prolétariat burkinabé, ainsi que leurs réseaux commerciaux, leur monnaie (le franc CFA cette ignominie), et tout un réseau de relations attachant votre bourgeoisie nationale à leurs intérêts internationaux. La pseudo « indépendance » formelle n’a servi à rien sans l’indépendance économique, car sous le mode de production capitaliste, en phase impérialiste, toutes les économies nationales sont interreliées via les marchés, les finances, les monnaies, les ententes commerciales, les transferts d’actions, et de multiples réseaux juridiques, économiques, et mêmes humains entre administrateurs d’entreprises et actionnaires de sociétés cooptés. Si votre région a été moins exploitée que d’autres en Afrique c’est soit que vous ne possédez pas de ressources rares en exclusivité, ou très demandées (pétrole gabonais, coltan du Kivu, cacao de Côte d’Ivoire, etc.) ; soit que ce « retard » est la conséquence de votre mauvais choix d’alliance quand votre bourgeoisie « socialiste » a choisi le camp impérialiste soviétique plutôt que le camp impérialiste occidental. 

 

12- Vous connaissez l’Afrique francophone. Elle reste largement tributaire des grandes puissances. Elle répond toujours de Paris, incapable d’imprimer sa propre politique de développement économique et même social. Les bases militaires américaines et françaises, la faiblesse des armées, des institutions nationales. À votre avis, quel est le problème ?

 Sous le mode de production capitaliste (MPC) en phase impérialiste mondiale il n’y a aucun moyen d’imprimer sa « propre » politique nationale de développement économique et social (l’instance sociale reposant directement sur l’instance économique, pas d’indépendance sociale sans indépendance économique). Une quinzaine d’entreprises multinationales ont un chiffre d’affaires combiné plus important que la somme des budgets de 180 pays dans le monde (7). C’est dans les bureaux d’administration de ces conglomérats transnationaux que se prennent les décisions importantes pour le développement national et international. Rassurez-vous cependant, j’ai ouï dire que l’impérialisme chinois commençait à délocaliser ses usines vers l’Afrique aux salaires faméliques. Sous peu, ne soyez pas étonné d’apprendre qu’une multinationale « communiste » chinoise débarque à Ouagadougou pour y construire des « sweats shops » de la mort.

 


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38 réactions à cet article    


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 18 février 2017 17:06

    1. quid du rôle de la Chine dans l’évolution géopolitique actuelle ?

    2. la Chine est-elle un pays communiste ?

    • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 février 2017 17:15
      @Jeussey de Sourcesûre


      Les questions du journaliste ne portait pas sur la Chine si bien que j’ai introduit le sujet mais par la bande vers la fin de l’entrvue

      La CHINE pas plus qu’aucun pays sur terre n’a jamais été sous le mode de production communiste pas plus hier qu’aujourd’hui


      Le mode de production communiste sera mondial et non pas national -


       

    •  
       
      Les migrants de Engels :

       
      (Engels était un marxiste ... pas un négrier valet du Capital)
       
       
      « C’est pourquoi le salaire du travailleur anglais, dans tous les secteurs où l’Irlandais peut le concurrencer, ne fait que baisser constamment et il ne saurait en être autrement, comme le dit Carlyle [...] Car si l’on considère que dans chaque grande ville, un cinquième ou un quart des ouvriers sont Irlandais ou enfants d’Irlandais élevés dans la saleté irlandaise, on ne s’étonnera pas que dans l’existence de toute la classe ouvrière, dans ses mœurs, son niveau intellectuel et moral, ses caractères généraux, se retrouve une bonne part de ce qui fait le fond de la nature de l’Irlandais, et l’on concevra que la situation révoltante des travailleurs anglais, résultat de l’industrie moderne et de ses conséquences immédiates, ait pu être encore avilie. »
       
      L’immigration irlandaise Engels


      • Harry Stotte Harry Stotte 18 février 2017 18:09

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        La conquête de l’Algérie par le même :

        « En somme, à notre avis, c’est très heureux que ce chef arabe [Abd-el-Kader] ait été capturé. La lutte des bédouins était sans espoir et bien que la manière brutale avec laquelle les soldats comme Bugeaud ont mené la guerre soit très blâmable, la conquête de l’Algérie est un fait important et heureux pour le progrès de la civilisation. Les pirateries des états barbaresques, jamais combattues par le gouvernement anglais tant que leurs bateaux n’étaient pas molestés, ne pouvaient être supprimées que par la conquête de l’un de ces états. Et la conquête de l’Algérie a déjà obligé les beys de Tunis et Tripoli et même l’empereur du Maroc à prendre la route de la civilisation. Ils étaient obligés de trouver d’autres emplois pour leurs peuples que la piraterie et d’autres méthodes pour remplir leurs coffres que le tribut payé par les petits états d’Europe. Si nous pouvons regretter que la liberté des bédouins du désert ait été détruite, nous ne devons pas oublier que ces mêmes bédouins étaient une nation de voleurs dont les moyens de vie principaux étaient de faire des razzias contre leurs voisins ou contre les villages paisibles, prenant ce qu’ils trouvaient, tuant ceux qui résistaient et vendant les prisonniers comme esclaves.  » Northern Star du 20 janvier 1848 


      • Harry Stotte Harry Stotte 18 février 2017 18:11

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        L’annexion de la Californie encore par le même :

        « Bakounine reprochera-t-il aux Américains une « guerre de conquête » qui porte, certes, un rude coup à sa théorie fondée sur la « justice et l’humanité » mais qui fut menée purement et simplement dans l’intérêt de la civilisation  ? Ou bien est-ce un malheur que la splendide Californie soit arrachée aux Mexicains paresseux qui ne savaient qu’en faire  ? Est-ce un malheur que les énergiques Yankees, en exploitant rapidement les mines d’or qu’elle recèle augmentent les moyens monétaires, qu’ils concentrent en peu d’années sur cette rive éloignée de l’Océan Pacifique une population dense et un commerce étendu, qu’ils fondent de grandes villes, qu’ils créent de nouvelles liaisons maritimes, qu’ils établissent une voie ferrée de New York à San Francisco, qu’ils ouvrent vraiment pour la première fois l’Océan Pacifique à la civilisation et que, pour la troisième fois dans l’histoire, ils donnent au commerce mondial une nouvelle direction  ? L’« indépendance » de quelques Californiens et Texans espagnols peut en souffrir, la « justice » et autres principes moraux peuvent être violés ça et là, mais qu’est-ce en regard de faits si importants pour l’histoire du monde  ?«   »La Nouvelle Gazette rhénane" du 14 février 1849


      • @Harry Stotte
         
        Je ne connaissais pas ces citations de Engels, mais c’est dans la logique hégélienne de l’Histoire : qui vient de Chine, passe par le berceau de la Mésopotamie, la Grèce se termine en Europe Occidentale, et est impitoyable.
         
        Les marxistes ne sont pas vraiment ethnocentristes ...
         
         
        « Chaque peuple fait des progrès en lui-même ; il progresse et il décline. La catégorie qui s’impose aussitôt est celle de la culture , de l’excès de culture et de la perversion de la culture [VerBildung où Plug Anal Géant Vert] : ce dernier moment est pour le peuple à la fois le produit et la source de sa ruine [...] La culture est forme du penser. Ainsi l’homme sait se retenir ; il n’agit pas selon ses inclinations et ses désirs, mais se recueille [...] De même que l’homme meurt dans l’habitude de la vie, de même l’Esprit d’un peuple meurt dans la jouissance de lui-même [la branlette ...] Il reste certes remuant [la Nuit Avachie], mais cette agitation n’est plus que celle des intérêts privés : elle ne concerne plus l’intérêt même du peuple. L’intérêt majeur, suprême, s’est retiré de la vie [... la projection dans l’avenir commun] La mort naturelle de l’Esprit d’un peuple peut se manifester par la nullité politique [le Flan de la caste crasse] Dans une telle mort, un peuple peut se sentir fort à son aise, bien qu’il soit sorti de la vie de l’Idée. Il sert alors de matériau à un principe supérieur ; il devient province d’un autre peuple où prévaut un principe supérieur [colons du mondialisme...] Nous pouvons observer comment l’Esprit d’un peuple prépare lui-même sa propre décadence. Le déclin apparaît sous diverses formes : la corruption jaillit du dedans, les appétits se déchaînent ; la particularité ne cherche que sa satisfaction [Caddie ...] La vie de chaque peuple fait donc mûrir un fruit, car son activité vise à réaliser complètement son principe [se savoir vivre français]. Mais ce fruit ne retombe pas dans le giron du peuple qui l’a produit. Il ne lui est pas permis d’en jouir. Au contraire, ce fruit devient pour lui une boisson amère ; il ne peut la rejeter car il en a une soif infinie, mais goûter à ce breuvage est sa ruine et en même temps l’avènement d’un nouveau principe [GlobalState américain des rappeurs, dealers gangs MacDonaldisés halal]. » 

         
        Hegel, La Raison dans l’Histoire


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 février 2017 21:40
        @La Baudruche négrière patronale verdie

        Le problème est justement la Baudruche, citer Engels (1867) pour expliquer l’impérialisme décadent de 2017 on ne peut que s’enfarger les pieds

        Autant la bourgeoisie était maligne et le prolétariat inexpérimenté en 1867 - autant la bourgeoisie est mélangée - divisée - déchirée et le prolétariat conscient et pertinent et percutant en 2017. 

        Mais quel bobo s’en rend compte à la poursuite de son chèque d’assistance sociale et de parasitage écosocialiste .... 

        On se revoit dans un an n’est-il pas


         

         

      • Harry Stotte Harry Stotte 19 février 2017 14:57

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        @La Baudruche négrière patronale verdie

        Pour ma part, je ne connaissais pas la citation que vous avez publiée : on ne fera jamais le tour du web... smiley

         

        « Chaque peuple fait des progrès en lui-même..."

         

        Enfin, peut-être pas tous, dans l’optique du même Hegel dans le même ouvrage :

        "Pour tout le temps pendant lequel il nous est donné d’observer l’homme africain, nous le voyons dans l’état de sauvagerie et de barbarie, et aujourd’hui encore il est resté tel. Le nègre représente l’homme naturel dans toute sa barbarie et son absence de discipline."


      • Alren Alren 19 février 2017 17:06

        @Robert Bibeau

        Séparer comme vous le faites les « ouvriers » du reste des travailleurs dans une société majoritairement de service ferait le jeu des ennemis du peuple qui aimeraient bien le « diviser pour régner » (encore un peu) si votre point de vue archaïque était partagé par les salariés que vous vous obstinez à appeler prolétaires, c’est-à-dire à la limite de la survie, se nourrissant quasi exclusivement de pain à la limite constante de la famine.

        Heureusement les ouvriers ayant un emploi n’en sont plus là, en France comme au Québec !!!


      • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 février 2017 18:11
        @Alren

        Au lieu de vous emporter vous devriez bien analyser

        1) Par le concept de PROLÉTAIRE JE REGROUPE - RASSEMBLE ET RÉCONCILE les ouvriers (purs et durs - ceux qui produisent l’essentiel de la plus-value malgré la réduction de leur nombre mais à cause de la mécanisation qui accroit leur productivité) et les autres travailleurs salariés qui souvent (les enseignants - les infirmières - les fonctionnaires) et d’autres travailleurs précaires dans les services tertiaires (hotels, restauration, magasins) Prolétaire ne signifie pas pauvre monsieur il signifie TRAVAILLEUR ALLIÉNÉ qui peut être pauvre mais pas forcément

        2) Il est vrai que la misère n’est pas en ce moment immense dans toutes les sociétés occidentales et justement j’explique dans mon texte que tant que la grande dépression pire qu’en 1929 ne sera tomber sur les masses laborieuses prolétariennes - inutile de fantasmer une insurrection et encore moins une révolution prolétarienne. IL faudra que la misère et possiblement une guerre nucléaire éclate pour que les conditions objectives de l’insurrection populaire puis la révolution prolétarienne n’éclatent

        MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE INTERVENTION

        ROBERT BIBEAU HTTP ://WWW.LES7DUQUEBEC.COM  

      •  
         
        Le colonialisme venu de chez Bideau par Trotsky :
         
         
        « L’histoire favorise le capital américain : pour chaque brigandage, elle lui sert un mot d’ordre d’émancipation [droitdelhommisme bobo]. En Europe, les États-Unis demandent l’application de la politique des « portes ouvertes »… [multiethniquage+libéralisme...] leur politique revêt une apparence de pacifisme, parfois même de facteur d’émancipation. [...] Que fait en ce moment la social-démocratie allemande et française, que font les socialistes de toute l’Europe ? Ils s’éduquent et s’efforcent d’éduquer les masses ouvrières dans la religion de l’américanisme [68ard libidineux, Derrida : la déconstruction c’est l’Amérique] ; autrement dit, ils font de l’américanisme, du rôle du capital américain en Europe, une nouvelle religion politique [privatisations socialo...] car la social-démocratie [gogoche], qui était l’agence de la bourgeoisie, devait fatalement, dans sa dégénérescence politique [putasse de la gogoche du Capital], devenir l’agence de la bourgeoisie la plus forte, la plus puissante, de la bourgeoisie de toutes les bourgeoisies, c’est-à-dire de la bourgeoisie américaine. » 
         
        Léon Trotsky- Discours sur les perspectives de l’évolution mondiale (sur Marxists.Org)


        • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 février 2017 21:32
          @La Baudruche négrière patronale verdie

          Que faut-il comprendre mon ami ??? Je tente de vous lire et je deviens tout confus qui dit quoi à qui Vous, moi, Trotski, Marx, ????

          Il n’est pas bien de me calomnier de trotskiste monsieur Si je l’étais j’assumerais mais je ne le suis pas pas plus que marxiste-léniniste en passant ni communiste et surtout pas socialiste ou anarchiste 

          Relisez et tenter de me cataloguer M. Mélenchoniste 


           

        • howahkan 19 février 2017 08:33

          @La Baudruche négrière patronale verdie

          bien vu, j’ai saisis cela depuis longtemps..comme d’autres ici même...


        • Harry Stotte Harry Stotte 18 février 2017 18:03

          « C’est au cours de ce processus de soulèvement insurrectionnel s’étendant sur des années, probablement suite à un conflit nucléaire génocidaire, qu’émergeront au sein du prolétariat mondial des hommes et des femmes conscients qui apprendront le métier de révolutionnaire en faisant la révolution. »



          Pendant toute cette exaltante période, à part des cailloux à sucer, ils auront quoi à se mettre dans le tube digestif tes sept milliards de clampins ? Même à 400 gr par personne seulement, ça fait 2.8 millions de tonnes par jour, à conditionner, à transporter, à répartir sur les territoires entre les différents points de vente. Rien que pour le Québec, ça fait du 3’320’000 kilos par jour... Tu vois le boulot ?


          A la campagne, on se démerdera toujours, on sait faire, mais les prolétaires des viles enverront leurs femmes tailler des pipes aux prolétaires des campagnes pour un oeuf ou un quart de litre de lait, accompagné, peut-être, par un os de côte de porc à ronger. 


          Les seigneurs paysans - plus personne n’osera les appeler bouseux ou cul-terreux - n’auront jamais assez de bites pour nourrir tout le monde. Et pas de turlute, pas de becquetance. Penses-y à l’occasion...


          En attendant, je ne dis pas « Fais de beaux rêves ! » T’as pas besoin d’encouragements smiley

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 18 février 2017 21:27
            @Harry Stotte

            Tu sembles penser que j’adore décrire un tel chaos que J’appelle de tous mes vœux

            Tu fais erreur = il ne faut pas tirer sur le messager parce que le message est horrible et terrible. 

            En passant le paysan que tu décris n’existera plus en tout cas en Amérique du nord c’est un gentleman fermer valant quelques millions de dollars US et ayant quelques  prolétaires salariés a son emploi  avec un roulant impressionnant = fini la houx et la faucille faut arriver en 2017 mon ami - l’agriculture 2% de la main d’oeuvre industrielle produit industriellement pour 110 % des besoins même si 50 % des gens pauvres ne mangent pas à leur faim ici en Amérique en Afrique c,est encore pire

            Robert Bibeau http://www.les7duuebec.com 

          • Harry Stotte Harry Stotte 19 février 2017 15:07

            @Robert Bibeau

            « En passant le paysan que tu décris n’existera plus en tout cas en Amérique du nord... »



            Il y aura toujours des petits producteurs, notamment bio, qui auront quelques vaches et des cultures variées, quitte à avoir une autre activité en parallèle. 


            Par rapport au prolétaire citadin, même pas capable de faire pousser des pommes de terre, dans un bac sur son balcon, son potentiel de survie dans ta période révolutionnaire, est multipliée par 100. Et par 200 s’il a quelques copains comme lui, dans son coin, avec des armes et suffisamment de munitions.

          • Martha 19 février 2017 12:26


             Après cet article assez simplet et sentencieux, nous voilà parti en plein délire.

             Si vous pensez qu’il n’y a pas de limite à la bêtise humaine, on comprend votre vision fataliste et catastrophiste.

             Nous avons encore des institutions, bien qu’elles soient en danger mortel, maintenant, dans le cadre de cette Europe totalitaire dans laquelle notre « Congré », le traitre, nous a plongé de force en 2008, contre l’avis citoyen Français exprimé en 2005, et malgré toutes les lois antidémocratiques et perfides de la « modernisation du temps de parole » instaurées en 2016, et elles devront être respectées à la lettre cette année encore pour nos « Présidentielles et nos »législatives« .

             Cela risque bien d’être la dernière fois, si on ne fait pas attention et que l’on choisi la voie des lamentations ou de l’abstention et l’attente du n’importe quoi.

             S.V.P. Urgence !
             Il est impératif de marquer une pause et de bien réfléchir pour ensuite, faire bien attention où on va poser les pieds dans les mois qui viennent.

             Nous connaissons l’histoire du monde et la notre en particulier, assez-bien pour faire maintenant un choix raisonnable*.
             
             Nos institutions, j’y reviens, régulées par notre attention à ce qu’elles soient bien respectées, ce qui est le cas (malgré le mystère de ce qu’il se passe dans les machines à voter) habituellement en France lors de ces échéances électorales, bien huilées et où la transparence a été recherchée au mieux, nous permettent donc, cette année, pour la première fois depuis dix ans, de sortir du ron-ron hypnotique dans lequel nous maintiennent médias et pouvoirs publics, à l’approche de ces élections.

             Un candidat à la Présidentielle, qui est le seul à proposer cela**, invite les Français a se rassembler, en votant pour lui, pour demander de façon tout à fait légale et sereine la sortie la France de l’Europe, de l’Euro et de l’OTAN (par l’application de l’article 50 du T.U.E. et 13 de celui du traité d’alliance de l’atlantique Nord).
             Pour que notre Pays puisse à nouveau renouer avec les symboles de notre démocratie républicaine, que l’on a fait semblant de complètement oublier dans cette Europe »néo-libérale«  :

             => Liberté, Egalité et Fraternité.
             
             Ce qui permettra ensuite de faire revivre chez-nous la charte du CNR modernisée qui est, tout simplement, la troisième voie, la plus intelligente. Celle-ci respecte les intérêts de tous et elle permet bien des possibilités, à l’heure actuelle, vu le bouleversement technologique.
             En mettant fin au bloc dangereux »Euro-Atlantiste", la France pourra, enfin, de nouveau rechercher sa voie et inciter bien des pays à faire de même


            • Martha 19 février 2017 13:29


               PS,

               *** cliquez sur upr.fr, pour faire le tour de la question. => ce n’est pas du temps perdu, vous côtoierez des français, tout à fait comme nous, qui ont décidé de sortir collectivement et intelligemment du marais dans lequel nos deux derniers gouvernements nous ont mis.

               ** La candidature de François Asselineau est soigneusement tenue cachée par nos médias menteurs, qui ont pour consigne de ne surtout pas prononcer son nom. Dans les médias officiels, bien obligés de le faire paraître dans la liste de la cinquantaine qui ont pris le départ pour « la course à la Présidentielle » il est classé d’emblée dans « les petits candidats ». On se demande bien pourquoi.
               Ce qui permet de ne pas avoir à en parler avant la date de la publication des « signatures des ayant droits ». Il faut s’attendre ensuite, au nom de « l’équité » à une parfaite inégalité dans la présentation de ces candidats qu’ils vont apparaître comme des nouveaux venus étranges et plus ou moins farelus.

               => C’est scandaleux.

               Merci à Agoravox de le faire connaître, vous faites la démonstration de ce que peut-être un média citoyen dans le monde d’aujourd’hui, avec toute la technologie qu’il nous est possible actuellement d’utiliser.

               * Une lecture assez jubilatoire :

               « Le bon sens est la chose la mieux partagée car chacun pense en être si bien pourvu, que même ceux qui sont les plus difficiles à contenter en tout autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont. En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et de distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tout homme et qu’ainsi la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, mais le principal est de l’appliquer bien. »

               Descartes, le discours de la méthode. 1637

               Ce livre avec « les méditations métaphysiques » du même auteur, où celui-ci s’entoure des précautions ecclésiastiques les plus solides pour pouvoir se permettre de les publier sont tous les deux l’acte de naissance d’un espace de discussion immense qui s’est toujours élargi depuis et que l’on a été nommé au cours du 19ème siècle : l’espace laïc.


            • Martha 19 février 2017 14:20

              @PS bis :

               Lire : « Qu’ils vont faire apparaître.... »


            • Harry Stotte Harry Stotte 19 février 2017 15:14

              @Martha

              «  Un candidat à la Présidentielle... »


              En alexandrins :

              Au vrai, un candidat à la candidature
              Qui n’est pas sûr d’avoir les cinq cents signatures 

            • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 février 2017 16:11
              @Martha

              Je relève votre allégation taxant mon texte de SENTENCIEUX - mais il apparaît que votre laius lui est sentencieux où vous souhaitez faire la promotion de votre candidat qui n’a AUCUN ESPOIR D’ÊTRE élu = 0 = nil = aucun

              Il est facile de faire toutes promesses électorales dans une telle situation

              Exemple Marine Le Pen a elle une vraie chance de remporter la présidentielle - elle propose de lacher l’euro et l’Europe mais elle ne le fera pas et trahira ses commettants si elle atteint la première marche du podium - simplement pour vous dire que vous vous bercez de rêves « démocratique » Rappelez-vous 2005 Martha 


            • Martha 20 février 2017 03:13

              @Robert Bibeau,

               Commençons par le début de votre texte :

               « Avant de répondre à votre question, arrimons deux axiomes, premièrement l’histoire de l’humanité n’est pas l’histoire des hommes célèbres, des chefs politiques, des thuriféraires médiatiques, ni des vedettes de toute espèce comme les gens le croient. L’histoire de l’humanité est celle de la lutte des classes. Ce sont les classes sociales qui font l’histoire (pas les peuples ni les nations). Les politiciens, les oligarques financier et les hommes d’affaires sont les instruments de leur classe sociale. Deuxièmement tout commence toujours sur le front économique de la lutte des classes. Jamais sur le front politique ni idéologique, qui sont des instances conditionnées par l’instance économique, évidence que les gauchistes ont oublié. »

               Un axiome, pour en être un, ne peut être prouvé, il est considéré comme évident pour tous il ne peut pas être mis en défaut. Par exemple les cinq axiomes d’Euclide qui sont le fondement de la géométrie sur un plan.

               Vos axiomes n’en sont pas, ils ne permettent pas de servir de base d’analyse ni de l’histoire de la France ni de celle du Canada ni celle de la Russie. Ce que vous appelez le front économique est celui bien particulier de l’économie en situation de guerre, qui sont des catastrophes majeures de circonstance et qui n’ont pas été provoquées par « la lutte des classes » bien qu’elles aient marqué profondément l’histoire de la France et de la Russie.
               La révolution Française s’est radicalisée à cause de la déclaration de guerre de la France révolutionnaire à l’Autriche le 20 avril 92. En 1917 le régime Tsariste, en Russie s’est effondré en pleine guerre, Il ne faut pas confondre la cause et l’effet.

               Votre analyse ne me convainc pas. Elle est peut-être celle que l’on peut percevoir du Canada mais pour la France, je crois que vous faites erreur. Les Français ont connu la guerre (une fois de plus !) et l’intégration dans une Europe Nazie, ensuite, après « LA LIBERATION », la mise en oeuvre de la charte du CNR (nommée « les jours heureux »), que De Gaulle débarrassé des guerres coloniales, a mis parfaitement en vigueur après avoir fait voter aux Français, par référendum, la constitution de la Vème République le 28 septembre 1958. **

               Il faut bien se rendre compte de cela, si on veut bien sentir la problématique politique actuelle en France. On peut dire que jusque dans les années1999 le souffle de cette charte du CNR s’est fait sentir : primauté du CDI le 1er juillet 1993 et pour finir la loi Aubry 2 règlementant les trente cinq heures. D’une autre côté, la couverture des soins médicaux que l’on connait en France. L’enseignement égal pour tous et gratuit, même en grande parti dans le supérieur, etc...

               Sont arrivés l’Euro, la « crise de 2008 » et notre immersion totale, malgré la volonté populaire, par la seule volonté de Nicolas Sarkosy, dans l’Europe néo-libérale que nous connaissons maintenant et dans l’OTAN qui a créé un bloc extrêmement dangereux, au service des néo-conservateurs américains. Puis la dégradation de notre économie, le détricotage forcené de nos droit sociaux (par les GOPE) et l’étranglement par « la dette ».

               Vous comprendrez bien maintenant l’importance de la candidature de François Asselineau qui propose aux français de se rassembler autour de sa candidature dès le premier tour des présidentielle 2017 pour libérer à nouveau la France de cette Europe conçue par Valter Hallstein (lire sur wiki sa biographie), contre les avis de Charles de Gaulle (politique de la chaise vide) (informez-vous).

               Il ne s’agit pas de promesses, il s’agit d’un engagement qui aura d’autant plus de force qu’il sera soutenu par une majorité des Français.
               Faites attention, nous ne sommes pas au Canada.

               Vous faites bien de dire que Marine Le Pen n’est pas crédible, ce qui n’est absolument pas le cas de François Asselineau : creusez la question s.v.p.

               « Votre candidat n’a AUCUN ESPOIR D’ETRE ELU = 0 = nil = aucun » ... C’est à voir ! Vous risquez d’être surpris.
               Cliquez sur => candidat-2017.fr

               Et regardez ce qu’il s’y passe. Ce site va prendre de plus en plus d’intérêt au fur et à mesure que l’on va se rapprocher des élections.
               Un autre indice particulièrement intéressant : étudiez la croissance de la courbe du nombre des adhérents à l’UPR : ils sont aujourd’hui 15950. Elle a une croissance exponentielle et elle est actuellement de près de 100 tous les trois jours.

               Et cela dans le silence total des médias, complètement inacceptable, quand on voit l’hyper présentation de Macron.
               Vous comprendrez que cela ne peut plus durer.
               
               Et cela... Complètement déconnecté de la « lutte de classes ».

               PS : Rérendum du 28 septembre 1958 : pour ou contre la constitution de la Vème République.

               Inscrits 47 249 142, Abstentions 9 151 289, votes exprimés 37 679 553. OUI à 82,6%  !!

               


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 février 2017 03:41
              @Martha

              C’est votre opinion je la respecte - je ne la partage pas - pas du tout. 

              Exemple le détail de faits historiques que vous présentez sommairement en disant que cela est déconnecté de la lutte des classes et bien moi je dis C’EST EXACTEMENT CELA LA LUTTE DES CLASSES

              Exemple le fait que Asselineau n’ait aucune couverture médiatique et que Macron soit sur-exposé D’où ça vient  ???

              De la lutte de classe que mène le grand capital français NON pas pour faire élire MACRON - qu’il promouvoit pour écraser Fillon et diviser la droite - comme ils font à gauche avec Mélenchon tout ca pour pousser Marine Le Pen

              C’est la lutte de la classe capitaliste entre sections dans laquelle la classe prolétarienne n’a aucun impact aucun pouvoir rien elle n’a pas de poids condamné  à votre comme on la poussera 

              Idem pour la petite bourgeoisie dont vous êtes c’est évident une représentante volubile.

              Pour Asselinau on pari combien qu’il ne fait pas 3% du vote au premier tour ???

              Vous avez des tendances chauvines faites attention l’exceptionnalisme américian ou Français n’existe pas

              Merci de votre commentaire Robert Bibeau venez visiter notre webmgazine http://www.les7duquebec.com



               

            • popov 19 février 2017 16:57

              Marx avait parfaitement compris les avantages du capitalisme en ce qui concerne le développement de l’appareil de production, et ses déficiences en matière de re-distribution des richesses.


              À son époque, la science venait de faire un immense bond en avant : Maxwell avait unifié ce qu’on savait du magnétisme et l’électricité dans une théorie élégante qui avait débouché sur l’invention de la radio ; d’autres avaient re-découvert toutes les lois empiriques de la thermodynamique à partir d’une formulation purement mécanique. 

              Bref, on croyait à cette époque que tout était compris et que tout avait été inventé. Le capitalisme n’avait plus de raison d’être puisqu’il n’y aurait pratiquement plus de progrès à faire dans le développement de l’appareil de production. Il fallait mettre fin au capitalisme et commencer à re-distribuer les richesse équitablement.

              Cette prédiction était fausse : l’époque de Marx n’a pas vu la fin du progrès technologique, mais au contraire, le début d’un progrès exponentiel. Et c’est pour cette raison qu’il n’y a jamais eu de révolution communiste nulle part ; il n’y a eu que du capitalisme d’état en Union Soviétique et en Chine, pour ne citer que les plus visibles.

              Le système a donc continué à concentrer le pouvoir économique dans les mains d’un nombre de plus en plus petits de super riches et on se retrouve de plus en plus avec une structure qui ressemble à une pyramide posée sur sa pointe et qu’une chiquenaude suffirait à faire basculer.

              Avec cette différence, que, du moins dans les pays développés, celui qui souffre vraiment n’est pas celui qui sue sur la machine 8 heures par jour, mais celui qui n’a pas de travail. Et il y aura de plus en plus de désœuvrés puisque les boulots qui ne demandent que des actions répétitives seront de plus en plus pris par des robots, en attendant que les bons boulots, ceux des ingénieurs en robotique soient eux aussi remplacés par l’intelligence artificielle.

              Dans le secteur agricole, les fermiers, derniers propriétaires de leur moyen de production, seront mis en faillite par une politique de libre échange instituée précisément dans le but de les mettre en faillite. Il vendront leurs terres qui finiront dans les mains de la finance et deviendront de vulgaires objets de transactions en bourse. Et les travailleurs agricoles seront remplacés par des robots.

              On va se retrouver avec un appareil de production super performant et une masse de désœuvrés qui ne pourront absorber cette production, faute de moyens. Alors il fait quoi le système capitaliste ?

              Il devra se préserver de la colère des désœuvrés en leur distribuant des miettes de pain et en les analgésiant à coup d’islam ou autre drogue soporifique ? Va-t-il s’arranger pour que les désœuvrés s’entre-tuent, puisque de toutes façons, ne pouvant absorber la production, il ne servent plus à rien, du point de vue des super riches ? Les états ne pourront plus rien, ils auront disparu, mis eux-même en faillite par la prise en charge d’un nombre grandissant de désœuvrés.

              Les contradictions du système capitaliste vont donc s’accentuer comme l’avait prédit Marx, mais si révolution il y a, elle ne sera pas le fait des prolétaires, car il n’y en n’aura plus. Elle sera le fait des désœuvrés.

              Faudra-t-il en arriver là ? Probablement. À la fin de l’Union Soviétique, un occasion en or de repartir sur une autre base a été gaspillée. Au lieu de vendre l’appareils de production de l’état pour une bouchée de pain à des mafieux, il aurait mieux valu en redistribuer au moins une part importante à la population quite à souffrir encore quelques années en attendant que la machine se remette en marche.

              • Louve Louve 19 février 2017 17:10

                Ce que cet article oublie soigneusement de mentionner, c’est que Trump est très populaire dans le cœur des Américains, et pas que chez les Red Neck. Il y a une immonde propagande contre lui certes, mais les journalistes ne sont pas avec le peuple, ils sont contre le peuple, ils l’ont toujours été. 




                • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 février 2017 17:56
                  @Louve

                  1) Cette popularité ne durera aps longtemps LOUVE - le temps que les gens se rendent compte que cet homme ne peut pas régler la crise économique systémique du capitalisme et qu’il ne peut qu’augmenter leur souffrance (comme n’importe quel autre président qui aurait été tout aussi impuissant)

                  2) Pour ce qui est des médias à la solde = vous avez totalement raison mais les américains savent cela depuis fort longtemps ils n’ont pas attendu Trump pour mépriser les médias je vous l’assure

                  Robert Bibeau VEENZ VISITER NOTRE MÉDIA ALTERNATIF http://www.les7duquebec.com


                • Louve Louve 19 février 2017 18:31

                  @Robert Bibeau


                  Votre site a l’air bien fait certes, je le consulterai pour voir la qualité des infos, ainsi que la ligne suivie. 

                  Pour Trump, attendons avant de juger. Pourquoi ne pas lui laisser un an avant de s’en prendre a lui sans répit ? Aussi riche soit-il, ce mec vient de l’économie réelle et de l’entrepeneunariat. Le vrai monde il connait, contrairement a hystérique Hillary. 

                  Il lui sera extrêmement difficile de récupérer le désastre qu’Obama a laissé derrière lui, mais en primant son peuple avant tout, il faut avouer que non seulement il marque des points,mais en plus il dérange les oligarques du mondialisme. 

                  Alors ou est le problème ? Il faut savoir si on est dans le Camp mondialiste ou dans l’autre. 

                  Personnellement j’ai choisi mon camp, et je reste patiente quant a la politique de Trump qui pourrait porter ses fruits plus vite que vous ne l’imaginiez. 

                • berry 19 février 2017 18:46

                  @Louve
                  Sa politique porte déjà ses fruits.
                  Angela Merkel a nommé un nouveau ministre des affaires étrangères favorable à la paix.
                  http://www.voltairenet.org/article195099.html


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 février 2017 19:17
                  @Louve

                  1) nOTRE WEBMAGAZINE N’APAS DE LIGNE politique précise est c’est voulu ainsi. Chacun de nos collaborateurs a une ligne politique ou adhère è une ligne politique mais nous nous côtoyons des gens opposés sans nous agresser c’est ainsi que je le souhaite à cette étape préliminaire de l’insurrection populaire 

                  2) Je ne suis pas du camp mondialiste ni du camp anti-mondialiste = je rejette tout simplement cette typologie proposée par les intellectuels bourgeois pour masquer leur réformisme congénital. 

                  3) Nons ne nous comprenons pas du tout à propos de TUMP et de TOUS LES POLITICIENS BOURGEOIS = TOUS = SANS EXCEPTION AUCUNE. Ces marionnettes - ces laquais au service d’uns clique impérialiste - mondialiste ou d’une autre n’ont AUCUNE prise sur les lois de l’économie-politique capitaliste = AUCUN POUVOIR = AUCUNE PRISE pas plus Obama que lui, Bush et Reagan Ca toujours été de mal en pis je puis prédire que lui ne fera pas mieux que les 50 présidents qui l’ont précédé ni pire que les 50 qui lui succéderont 

                  4) Je l’avais prédit il ya 8 ans pour Obama je le prédit à présent pour trump 

                  Ce n’est pas de chef d’État qu’il faut changer c’est de mode de production d commercialisation et de communication 

                  Merci de votre intervention Madame


                • Louve Louve 19 février 2017 20:27

                  @berry

                  Oui, sa politique porte ses fruits et je déplore que les Anti-Trump n’aient pas l’honnête de lui laisser au moins 100 jours. 

                  Les fameux 100 premiers jours d’un mandat présidentiel. Question de dignité intellectuelle. 

                • Louve Louve 19 février 2017 20:32

                  @Robert Bibeau


                   Je ne vous ai pas agressé et je ne vous veux aucun mal. Relisez moi. 

                  Qu’entendez-vous par « Bourgeois » ! Ceux là même qui ont créé la gauche ? Ou ceux qui possèdent face aux dépossédés ? Je dirai plutôt « élites » ou « oligarques » . 

                • Robert Bibeau Robert Bibeau 19 février 2017 21:33
                  @Louve

                  bourgeois est la classe sociale qui possède les moyens de production, de commercialisation et de communication et petits-bourgeois sont ceux qui vivent en parasite de la classe ouvrière en remplissant une variété de tâche sociale de toute nature pour assurer la reproduction du prolétariat


                  Relisez mon texte j’y parle abondamment des petits bourgeois qui ont créer les partis politiques de gauche et de droite pour le service politique du grand capital (à leur insu parfois cela est possible)

                  Robert Bibeau

                • Louve Louve 19 février 2017 21:55

                  @Robert Bibeau

                  Intéressant, mais pour moi la  bourgeoisie ne peut être définie de manière rigide. L’histoire de la bourgeoisie est plurielle, imbriquée dans des contextes géographiques, politiques, économiques et culturels divers.

                  « Étymologiquement, il s’agit d’abord des habitants des bourgs, mais plus généralement des habitants des villes, appelés aussi citoyens (civis), notamment en Italie. Juridiquement, le bourgeois se définit par la possession de libertés, c’est-à-dire de privilèges, qui vont le plus souvent avec la possession d’une maison . »

                  C’est la définition originelle... Moi aussi j’ai une maison. Vous aussi peut-être. 

                  Il faut aussi a tout prix éviter l’anachronisme, bien qu’il y ait un lien entre la bourgeoisie « née de la ville médiévale » comme le dit Maurice Barres, et celle qui triomphe au XIXe siècle. C’est surtout la mentalité bourgeoise qui a permis l’avènement du capitalisme . 

                   Elle n’est pas responsable de tous les maux de la terre. D’ailleurs, ce mot aujourd’hui ne veut plus rien dire... 

                  George Soros est-il un bourgeois ? A mon humble avis la réponse est non. 

                • Martha 20 février 2017 03:39


                   @Robert Bibeau :

                   Le plus important c’est d’arrêter les guerres complètement illégales faites par l’OTAN qui ruinent tout le monde, détruisent les nations, installent la misère partout.

                   Manifestement c’est la première chose que va entreprendre Trump avec l’aide des Russes. Il est grand temps.

                   La politique débile des néo-cons n’a mené qu’à des millions de morts, à la misère et associée à celle des délocalisations systématiques de l’industrie dans les pays à bas coût de salaire, où les droits sociaux sont inexistants et la règlementation environnementale nulle + le siphonnage démentiel
                  par le « complexe militaro-industriel » de l’économie des U-S.

                   On comprend que cela ne leur plaisent pas, ce qu’ils ont fait savoir, mais la page est tournée maintenant.

                   Et tout cela n’a rien à voir avec la « lutte des classes » !


                • Robert Bibeau Robert Bibeau 20 février 2017 03:49
                  @Martha

                  1) Trump ne fera pas la paix les USA ont été en guerre 220 ans sur leur 240 ans d’histoire

                  2) Les USA ont déclenché 200 guerres depuis 1945 

                  3) Tout cela EST LA LUTTE DES CLASSE QUE vous semblez ne rien y comprendre - le meilleur conseil que je vous donnerais - cherchez à comprendre ce que c’est que la lutte des classes précisément puis revenez lire mes 250 textes ici sur Agoravox et la vous pourrez les appréciés 

                  MERCI beaucoup pour votre commentaire Venez nous visiter http://www.les7duquebec.com&nbsp ;&nbsp ;  

                • Martha 20 février 2017 09:12

                   

                   @Robert Bibeau

                   Trump est peut-être la solution trouvée par « l’élite » financière pour sortir de l’impasse dans laquelle les néo-cons ont mis leur Pays, partis sur le délire d’un « nouvel ordre mondial » aux ordres d’un empire U-S devenu invulnérable *. Il est aussi l’espoir pour la moitié des américains U-S d’imaginer un avenir autre, beaucoup plus constructif dégagé du mensonge, des crimes et de la guerre perpétuelle.

                   Cette élite financière s’est sans doute rendue compte que de manoeuvrer comme ils le faisaient était voué à l’échec, quand ils ont constaté que la puissance militaire Russe complètement rénovée, à leur grande surprise, les rendaient impuissants ** devant la détermination Russe - Chinoise - Iranienne. Le fiasco Syrien en a été la démonstration. La prédominance du Dollar et du système financier mis en vigueur en 1913 dans le dos des américains (la FED) menaçaient de s’effondrer d’un coup !
                   L’outsider Trump honnis par les néo-cons « conservateurs » et encore plus de ceux qui ont volé le pouvoir chez les « démocrates ». Qui a dénoncé dès le début la « VO » sur le 11 septembre 2001 et qui a pris bien conscience des mensonges d’état qui ont suivi et qui sont allés crescendo **, leur convient sans doute très bien et peut-être l’ont-il aidé a accéder au pouvoir de la façon la plus discrète qu’ils aient pu le faire. Aller dans le sens de la majorité des citoyens américains U-S, qui était la voie de la raison, rendait cela tout simple, comme allant de soi.

                   Cette élection de Trump marque donc un tournant majeur et cette élite, maintenant sur la défensive,doit trouver une autre orientation politique si elle veut « sauver les meubles ». La Paix, la recherche de la vérité dans « le dialogue des nations » et le pragmatisme vont maintenant être à l’ordre du jour.

                   Dans ce contexte, je reviens sur nos élections Présidentielles puis législatives qui approchent à grands pas. La place de la France « dans le concert des Nations » est très particulier. Demander de sortir de l’OTAN est devenu impératif après ce que l’on à vu depuis 10 ans et ce qu’a fait de nous ce système criminel particulièrement dangereux qui a mis les français dans la honte. Reprendre la maîtrise totale de notre défense va anéantir ce rêve hégémonique américain :
                   On rentre en faisant cela dans un monde nouveau, celui que l’on a espéré voir arriver au sortir de la dernière "guerre mondiale.

                   Sortir de l’Europe (du traité de Lisbonne) et de l’Euro pour maîtriser à nouveau notre monnaie, c’est reprendre toutes nos souverainetés et par là, la maîtrise sur tous les plans de notre avenir. C’est faire revivre notre nation et ses symboles, auxquels les français sont particulièrement attachés.

                   Si cela se réalise cette année par l’élection de François Asselineau, cette instrumentalisation de la France par cette machinerie criminelle et menteuse prendra fin et la face du monde sera d’un coup profondément changée.

                   => cela ce n’est pas la lutte des classe mais la voie de la raison.

                   Comprenez-vous pourquoi j’ai tant insisté sur ce qu’apporte de nouveau la présence de FA dans ces futures élections, maintenant ?


                • Martha 20 février 2017 09:26

                   PS :

                   * La guerre de Syrie et celle en Ukraine ont fait l’effet d’une douche froide qui a ébranlé le moral des militaires qui eux ont tout de suite très bien compris ce qu’il se passait et à la suite de cela, l’imbécilité menteuse et criminelle des néo-cons s’est enfin cassée le nez.


                • Martha 20 février 2017 09:39


                   PS (bis)

                   Cliquez ce matin sur upr.fr.

                   Vous y verrez le passage à 16000 adhérents. Suspens et hasard, zone de non publication du chiffre réel... Le 16000ème sera félicité chaleureusement par F.A. et son équipe. Cette loterie est intelligente et ludique.

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