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Accueil du site > Tribune Libre > Droit de réponse : Abdelouadoud El Omrani (alias Abou-Hakim El Omrani), une (...)

Droit de réponse : Abdelouadoud El Omrani (alias Abou-Hakim El Omrani), une plume mercenaire qatarie

Remarque préliminaire

Cet article constitue mon Droit de réponse à l'article de Abdelouadoud El Omrani, intitulé « Et si le qatarisme était une bénédiction ? » et paru sous le lien :

http://www.agoravox.fr/actualites/article/et-si-le-qatarisme-etait-une-135541,

article dont l’ouverture est :

« En réponse à l'article de Salah Horchani : Le qatarisme, ce fléau qui nous menace ! Aujourd’hui, la Tunisie, et demain, qui sait, la France ! ».

I- Abdelouadoud El Omrani (alias Abou-Hakim El Omrani) a écrit comme Commentaire à mon article intitulé «  Le qatartourophile Abdelouadoud El Omrani (alias Abou- Hakim El Omrani) a menti : il s’est révélé être un agent du Qatar »et paru sur le lien :

http://www.legrandsoir.info/le-qatartourophile-abdelouadoud-el-omrani-alias-abou-hakim-el-omrani-a-menti-il-s-est-revele-etre-un-agent-du-qatar.html

 

« Monsieur Salah Horchani,

Vous ne vous rendez pas compte que vous frolez la schizophrénie.

Vous m’attaquez sans vergogne - jour et nuit - depuis deux semaines pour la simple raison que vous avez publié un article (sur Agoravox) et que j’ai publié UN DROIT DE RÉPONSE démontant votre raisonnement et vous démontrant que vous tenez des propos racistes envers le Qatar et les Qataris.

Vous m’accusez d’être un agent du Qatar et d’avoir menti, et vous re-publiez partout cette accusation alors que je vous ai répondu plus d’une fois : je suis responsable du centre de traduction du Ministère de la Culture du Qatar, mais je ne dépends pas pécuniairement du Qatar (j’ai mon indépendance depuis belle lurette) et je ne suis pas agent du Qatar.

J’ai du respect pour le Qatar et les Qataris (es) que je juge "sans préjugés". Hier le Chef du Gouvernement tunisien avec plusieurs ministres tunisiens ont commenté ceux qui -comme vous le faites- font de tout poue empoisonner les rapports tuniso-qataris faisant fi des intérêts tunisiens et des 15.000 Tunisiens résidant au Qatar.

Enfin, arrêtez votre panique : si Facebook vous interdit de publier c’est parce que vous êtes un spammeur et que vous ne respectez pas les règles du débat, tout comme vous ne me respectez pas.

Un peu de pudeur s’il vous plait ; débattez les idées et laissez de côté les attaques ad-hominem »,

compte tenu de mon billet intitulé « Le Qatar serait-il majoritairement actionnaire dans Facebook ? » paru, entre autres, sur le lien :

http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/200513/le-qatar-serait-il-majoritairement-actionnaire-dans-facebook

où je spécifie que je suis interdit de publication sur les Pages Facebook autres que celles de mes Amis individuels, sous prétexte que le « contenu (de mes posts a été) identifié comme étant abusif » (dixit Facebook). Il en résulte, d’abord, que les raisons avancées ci-dessus, par Abdelouadoud El Omrani (alias Abou-Hakim El Omrani), concernant cette interdiction, sont, à l’exemple des arguments avancés dans son fameux dit article publié sur Agoravox, un pur produit de son imagination délirante.

 

II- Quant à la suite de ma réponse, elle est :

Monsieur Abdelouadoud El Omrani (alias Abou- Hakim El Omrani),

à chacun de vos Commentaires, vous confirmez un peu plus que vous êtes un agent du Qatar ; mais, cette fois-ci, cette confirmation est sans appel.

En effet, dans votre commentaire ci-dessus, vous avez écrit «  j’ai publié UN DROIT DE RÉPONSE  » (les majuscules sont de vous).

Mais, UN DROIT DE RÉPONSE, Monsieur,  est par définition  : « un droit accordé à toute personne (physique ou morale) nommée, désignée ou mise encause par un organe de presse, une émission de radio ou de télévision, d'exiger l'insertion gratuite d'une réponse ou de répondre à l'antenne » :

Source :

http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/r%c3%a9ponse/68438/locution?q=UN+DROIT+DE+REPONSE+#166204

Or, dans mon article qui a excité vos Maîtres, article qui est l’objet, soi-disant, de votre DROIT DE RÉPONSE, article paru, rappelons-le, sur Agoravox sous le lien :

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-qatarisme-ce-fleau-qui-nous-135242

il n’est nullement question de vous, mais de vos Maîtres, donc s’il y a DROIT DE RÉPONSE, il ne peut être que celui de vos Maîtres. Et c’est dans ce sens que vous êtes une Plume Mercenaire aux ordres de vos Maîtres. N’oublionspas surtout que, tout en étant tunisien, vous êtes un « Grand commis de État », de l’État de Qatar, cela va sans dire, et ce depuis plusieurs années (Directeur du Centre de Traduction du Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine Qatari) et que vous êtes connu et reconnu sur le net (Réseaux sociaux et Forums) pour votre qatarophilie maladive : évidemment, ceci explique cela !

En outre, sachez que notre Révolution ne vous doit rien, absolument rien, à l’instar de vos amis

« Les Islamistes [tunisiens qui] vécurent notre Révolution en spectateurs

De Londres, de Paris, de Qatar ou d’ailleurs

Ce ne sont que des Révolutionnaires de la vingt-cinquième heure

Dont l’attachement à la Démocratie n’est qu’un leurre

Pour tromper, dans leur quête du pouvoir, les électeurs,

Leurs éventuels alliés et les opinions publiques, intérieure et extérieure,

Les Droits et les Libertés, toutes les Libertés, étant à l’index dans le registre de leurs valeurs :

Droits de la Femme, Liberté de Croyance, d’Opinion, d’Expression, de l’Artiste, du Créateur… »* 

 

Alors, « un peu de pudeur s’il vous plait »,  arrêtez de jouer au révolutionnaire et d’usurper notre Révolution, comme vos amis islamistes, et retournez à vos traductions.

Ce qui précède constitue ma réponse, entre autres, à l’emploi de l’expression « Notre Révolution » dans l’extrait suivant de votre Commentaire, référencé Abdelouadoud El Omrani (---.---.---.114) 19 mai 11:54, relatif à votre fameux déjà dit article, extrait où vous sous-entendez, en outre, que je suis benaliste :

« Calmez-vous Monsieur ; Ben Ali et Leila ne reviendront jamais même si vous attaquez jour et nuit le Qatar.
Notre Révolution est en marche et nous ne reviendrons jamais à la vieille garde que nos jeunes ont chassé à coup de pieds…
 ».

Quant à l’emploi de cette même expression (« notre Révolution ») dans l’extrait de mon poème reproduit ci-dessus, il est justifié, entre autres, par le passage suivant de mon article intitulé « Tunisie : Les faux leitmotive d’Ennahdha, prélude d’un Coup d’Etat Islamique Constitutionnel ! » et paru sur le lien :

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/tunisie-les-faux-leitmotive-d-108401

« Pour ce qui concerne mon espace professionnel, je peux témoigner qu’avant cette date [15 janvier 2011] , les Universitaires Islamistes ( dont Moncef Ben Salem, notre Ministre actuel de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique) ont brillé par leur absence, lors de tous les Rassemblements et Manifestations, organisés contre Zinochet [sobriquet du Président déchu, Zine el-Abidine Ben Ali, qui s’est enfui dans le courant de l’après-midi du 14 janvier 2011] et son Régime, auxquels j’ai participé ; en particulier, lors du mémorable et imposant Rassemblement du jeudi 13 janvier 2011, organisé, au Campus Universitaire de Tunis El Manar, par la Fédération Générale de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, sur l’Esplanade de La Faculté de Droit et des Sciences Politiques. C’est avec nostalgie révolutionnaire et, je l’avoue, avec fierté, que je prends la liberté de rappeler, ici, que ce Rassemblement prévu, au départ, au Campus intra-muros s’est transformé, à la fin, à mon initiative, en une formidable Manifestation en dehors du Campus, obligeant les Brigades anti-émeute à déclarer forfait pour nous libérer la sortie. Et ce fut la première Manifestation qui a eu lieu sur le plus long Boulevard du Grand Tunis, baptisé, après la Révolution, "Boulevard Mohamed Bouazizi" , le jeune dont l’immolation par le feu, le 17 décembre 2010, devant le siège du Gouvernorat de la ville de Sidi Bouzid, a marqué le début de la Révolution de Jasmin. Ce Boulevard portait auparavant le nom de "Boulevard du 7 novembre", en référence à la date du 7 novembre 1987, jour où le Général Zinochet a renversé le Président Bourguiba, par un "Coup d’Etat Médical" ».

 

Je termine par un petit échantillon de perles, pour ne pas dire autre chose, tirées de votre fameux article et de vos Commentaires, et c’est au lecteur de juger :

1. «  (…) je travaille au Ministère de la Culture qatari (…) Je ne dépends pas pécuniairement du Qatar » ;

2. «  Les troisièmes [les modernistes] sont représentés (voici un tuyau vital) (…) par l’Émir du Qatar, son épouse Cheikha Mozah (…)Cheikha Mozah est une femme exceptionnelle (…)moderne, ouverte et extrêmement courageuse, elle est le fer de lance du courant moderniste du Qatar » ; [Remarque à l’attention du lecteur : l’expression " (voici un tuyau vital) ", avec sa parenthèse, est de Abdelouadoud El Omrani] ;

3. « Aujourd’hui, Cheikha Mozah donne des conférences dans les universités américaines et porte des vêtements Valentino » ;

4. « Eh bien, si je devais choisir un modèle, le Qatar (…) me va bien mieux que la France » ;

5. « Qatar (pays d’asile dans le monde arabe) » ;

6. « [au Qatar] les salaires des citoyens sont parmi les meilleurs du monde » ;

7. « on peut quitter le territoire qatari à tout moment A CONDITION DE RÉGLER SES DETTES ». (les majuscules sont, encore, de vous).

 

Note :

1. J’invite le lecteur intéressé par le Qatar à lire ou relire l’article intitulé «  Qatar : Au royaume de l’esclavage moderne ! (The New York Times) » paru sur Le Grand Soir sous le lien :

http://www.legrandsoir.info/qatar-au-royaume-de-l-esclavage-moderne.html

pour voir, entre autres, si, effectivement, les salaires des «  1,2 million de travailleurs étrangers – qui (…) représentent 94 % de la main d’œuvre, au Qatar  » « sont parmi les meilleurs du monde » et si au Qatar « on peut quitter le territoire qatari à tout moment A CONDITION DE RÉGLER SES DETTES » ;

2. Je rappelle, dans ce contexte, que Son Altesse la Cheikha Mozah est :

a. la Présidente de la Fondation Arabe pour la Démocratie, domiciliée à Doha, capitale du Qatar. (Eh ! oui !) ;

b. Membre de l’Académie Française des Beaux-Arts. (Eh ! oui !).

Voir, à ce sujet :

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-torchon-brule-entre-son-altesse-134479

Ce qui a conduit l’Association des Libres Penseurs de la Tunisie (ALPT) à écrire :

« La femme de l’Émir du Qatar membre étranger de l’Académie Française des Beaux-Arts ... Que ne ferait pas La France pour assouvir les fantasmes des "nouveaux riches" !! Échanger sa grande culture, son passé, son patrimoine, sa dignité, avec des incultes pour quelques sous ... C’est lamentable… ».

 

Salah HORCHANI

* Extrait de mon article intitulé "Démocrates de tous bords, combattez, combattez le Projet des Islamistes Tunisiens ! ", paru sur le Lien suivant :

http://www.legrandsoir.info/Democrates-de-tous-bords-combattez.html

article qui analyse, en particulier, les périodes pré et post-révolutionnaires.


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40 réactions à cet article    


  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 mai 2013 11:23

    Note

     

    Abdelouadoud El Omrani a été informé de la parution de mon article en question, à savoir Le qatarisme, ce fléau qui nous menace ! Aujourd’hui, la Tunisie, et demain, qui sait, la France ! , par le fait que j’ai mis son lien sur les pages facebook de plusieurs sympathisants du Qatar (dont celle de Moncef Marzouki, Président provisoire de la République Tunisienne), principalement, celles des plus qatarophiles parmi eux dont fait doublement partie Abdelouadoud El Omrani, doublement, dans le sens idéologiquement et pécuniairement !


    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 mai 2013 11:26

      Addendum à la perle 3. ci-dessus dans le texte, à savoir :

      3. « Aujourd’hui, Cheikha Mozah donne des conférences dans les universités américaines et porte des vêtements Valentino** ».

       

      Il faut ajouter :

      ** gratuitement et servis à domicile, en quelque sorte, puisque le journal suisse Le Matin a écrit, le 21 juillet 2012 :« Deuxième épouse de l’émir du Qatar, qui en a trois, [La cheikha Mozah] vient de s’offrir (…) la maison Valentino qui, en ses jours glorieux, habillait Jacky Kennedy et Audrey Hepburn. Le niqab n’est pas du tout son genre, même s’il est celui imposé à ses concitoyennes ». Voir, à ce sujet, le lien :

      http://www.lematin.ch/people/La-premiere-dame-du-Qatar—invente-le-glamour-islamique/story/10154850


      • Serpico Serpico 27 mai 2013 14:56

        Bien envoyé !

        Ce Qatar commence à nous les briser et les mercenaires qui se pâment devant son clinquant ne sont que des incultes politiques, trahissant objectivement leur pays.


        • Alois Frankenberger Alois Frankenberger 27 mai 2013 16:00

          Est ce que l’auteur ne sous estime pas le pouvoir de nuisance des personnes qu’il incrimine dans son article ?

          Parce que ce ne sont pas des personnes qui sont très à cheval sur le respect de la liberté d’expression.

          Bonne chance !


          • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 mai 2013 18:13

            @ Alois Frankenberger

             

            Merci pour vos encouragements.

            Quant aux « bonnes intentions » de ceux que vous incriminez, en Tunisie, nous en sommes conscients ; mais, nous n’avons pas le choix, si nous voulons continuer d’avancer.

            Bien cordialement,

            Salah HORCHANI


            • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 mai 2013 07:38

              Pascal Boniface à la rescousse de la dictature qatarie

               Par Jacques-Marie Bourget

               

              En affirmant que nous avons écrit « Le Protocole des sages de Doha », il nous accuse d’un racisme dont il a lui-même été victime après avoir publié « Est-il permis de critiquer Israël ? » Boniface, au Prozac.

              Sauvés ! Voici enfin que l’immense Qatar a trouvé l’un de ses chevau-légers pour monter au front et nous découper en morceaux, moi-même et mon camarade Nicolas Beau. Toute cette sublime hargne, cette attaque désintéressée et à poitrine nue (dont j’espère que Doha lui saura enfin gré) pour assassiner notre livre « Le Vilain Petit Qatar. Un ami qui nous veut du mal » édité par l’excellent Fayard. Notre ouvrage, puisque Boniface écrit comme il pense (par clichés), est donc selon lui « truffé d’erreurs », ça vous indique l’altitude de la plume. Boniface ne devrait pas faire du foot mais de l’ULM. Le bouquin est « indigne d’un élève de première année en journalisme ». Mais c’est bien sûr. Dis-nous, Pascal, où notre livre te fait mal et pourquoi tu tousses.

              C’est vrai que pendant des années, avec son rond de serviette, celui « d’expert » à « C dans l’air » aux côtés des Sfeir, Basbous et Raufer, lui donne quelque autorité. Que pendant ces années donc, notre Pascal, libero du Qatar, tel un Domenech qui, quand il jouait donnait plus de coups dans les tibias que dans le ballon, a défendu – lui dans son si beau style écrirait « bec et ongles »- ses amis du Qatar. Défense d’honneur puisque notre géopolitologue n’a aucun lien économique avec eux. C’est beau l’amour fou, choisir le baiser de l’émir plutôt que celui de la mort. Je veux dire de la charogne de la corruption.

              En fait d’erreur, le libero qui joue de béton (en qatari ce mot se prononce Bouygues), nous précise que le FC Barcelone n’est pas la propriété de la dictature émiratie, mais des « socios ». Dont acte, voilà un rectificatif capital, comme la peine du même nom qui existe à Doha.

              Pour le reste, rien. Rien pour avancer que ce pays n’est pas un état totalitaire qui ignore le droit, les partis politiques, les associations et syndicats. Qui pratique les châtiments corporels et l’esclavage et confond l’argent « public » avec les caisses de l’émir. Un débat sur ce thème aurait été plus riche que de savoir qui possède le FC Barcelone… Eh ben non. Bernique, pas un mot de Boniface pour les damnés de la terre, ces esclaves dont les cœurs explosent au soleil ou qui se tuent en tombant des tours et des stades construits pour son cher Mondial. Pas une larme sur le poète Al-Ajami emprisonné à vie, puis pour quinze ans, pour avoir souhaité que le printemps ne soit plus une saison qui épargne Doha. Poète condamné par des magistrats de nationalité soudanaise puisqu’il se trouve trop peu de Qataris qui pratiquent le métier de « justice ». Un élève en journalisme de première année aurait pu répondre à ces questions : le Qatar, au rang des démocraties du monde, est classé 136e sur 157, derrière la Belarus ! Pour le fromage, nous aurions pu évoquer l’Afrique de l’Ouest et le Mali, l’achat de terres dans des pays pauvres qui transforme des survivants en paysans sans terre.

              Pour le dessert, on aurait pu évoquer la mise en place des si doux Frères Musulmans en Tunisie, en Égypte et bientôt (inch Allah) en Syrie. Evoquer une destruction de la Libye qui va bientôt égaler celle de l’Irak, discuter des liens indéfectibles entre Israël et le Qatar, nous parler de la base al-Udaï qui permet à l’Amérique de bombarder tous les méchants musulmans du coin… voilà des bons sujets pour un géo-politologue. Lui préfère parler foot… C’est ce qu’il connaît le mieux.

              À la fin de sa petite colère notre ami Boniface nous livre un diagnostic qui mérite le pardon : il souffre du syndrome de l’enfant battu. Vous savez celui qui, devenu grand après des années de souffrance, se transforme à son tour en bourreau. En affirmant que nous avons écrit « Le Protocole des sages de Doha » il nous accuse d’un racisme dont il a lui-même été victime après avoir publié « Peut-on critiquer Israël ». Boniface, au Prozac.

              Et bon voyage pour un séjour du 20 au 22 mai à Doha où tu vas représenter la France aux côtés d’un type de chez LVMH. On doit y discuter de démocratie. Espérons que notre libero cramponné sera toujours disponible pour un prochain débat de ce type. Il pourrait se tenir en Corée du Nord.

              Source :

              http://www.legrandsoir.info/pascal-boniface-a-la-rescousse-de-la-dictature-qatarienne.html


              • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 mai 2013 07:42

                Les syndicats du Printemps réclament une enquête sur la vente au Qatar

                 

                Pour la CGT, CFDT, UGICT-CGT et SAPP, les « montages financiers » mis en place lors de la vente du Printemps au Qatar sont « opaques »

                 

                Les syndicats CGT, CFDT, UGICT-CGT et SAPP des magasins du Printemps ont demandé mardi 21 mai au procureur de la République de diligenter une enquête sur des « montages financiers » « opaques » ayant marqué, selon eux, la vente du groupe aux investisseurs qataris, a-t-on appris jeudi 23 mai.

                « Nous avons saisi le procureur de la République parce que nous avons découvert que les multiples montages financiers de la vente prévoient un commissionnement exorbitant et des intermédiaires qui touchent des sommes tout aussi exorbitantes », a affirmé à l’AFP Bernard Demarcq, porte-parole de l’intersyndicale, confirmant ainsi une information de Mediapart.

                Une transaction « opaque »

                « Tout cela est très opaque pour nous. Il faut enquêter sur des soupçons de corruption privée, d’abus de confiance, d’opération de blanchiment et de fraude fiscale », a-t-il ajouté. L’intersyndicale a également fait parvenir l’ensemble du dossier du Printemps au ministre de la justice Christiane Taubira, et au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg.

                Le Printemps compte près de 3.400 salariés et 16 magasins en France, dont son vaisseau amiral, le Printemps-Haussmann à Paris

                 

                Source :

                http://www.challenges.fr/entreprise/20130523.CHA9855/les-syndicats-du-printemps-reclament-une-enquete-sur-la-vente-au-qatar.html



                  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 mai 2013 08:47

                    Le Qatar, sponsor de la démocratie de salon

                    Une bien belle conférence que ce 13e forum de Doha qui s’est terminé la semaine dernière. Discours solennel de l’émir, cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, qui, tout monarque absolument absolu qu’il est, a vanté l’avènement des peuples arabes à travers leurs printemps. Allocutions ensuite de Gordon Brown, l’ex-Premier ministre britannique - qui a abreuvé l’assistance de citations de Kennedy -, de François Fillon qui s’alarma de la « phase chaotique » que traversent certains pays arabes, en particulier la Tunisie, contredisant l’orateur précédent, le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh, qui osa prétendre que tout allait plutôt bien. 

                    il y eut des conférences en veux-tu en voilà sur tous les sujets mais pas de public, seulement les délégations invitées. D’où la question que se posaient certains intervenants : mais à quoi peut bien servir tout ce joli tralala, d’autant que la générosité proverbiale de l’émirat dans ses invitations ne fut jamais prise en défaut ? « Le Qatar ne fait jamais rien pour rien. Il faut donc se demander quel but visait ce forum », explique un diplomate qui n’avait pas la réponse. Une hypothèse : ses dirigeants voulaient montrer un autre visage de l’émirat à l’heure où ceux-ci s’inquiètent de la détérioration de son image dans les pays occidentaux. A Doha, on parle même de « Qatar bashing ». 

                    Etait-ce parce que celui-ci est fort prisé dans l’Hexagone que la délégation française était la plus nombreuse - quelque 70 personnes ? Outre les députés invités (quatre de gauche, quatre de droite, de la commission des Affaires étrangères), les fines lames de l’analyse géopolitique comme Hubert Védrine ou Pascal Boniface, on remarquait aussi de vieilles gloires dont on ne savait trop à quel titre elles étaient là. Michèle Alliot-Marie tenait la vedette - le Qatar n’est pas rancunier avec celle qui fut proche de Ben Ali. C’est elle qui signa le livre d’or du musée des arts islamiques, déjeuna avec l’émir… Les sarkozystes étaient aussi en force. On vit Patrick Balkany claquer la bise à Enrico Macias, lui aussi du voyage. Un député socialiste maugréa : « Quand on voit comment MAM est accueillie alors qu’elle n’a plus aucun mandat, on se demande ce qu’il y a pu y avoir entre les Qataris et l’UMP. » 

                    Source :

                    http://www.atlasinfo.fr/Le-Qatar-sponsor-de-la-democratie-de-salon_a42831.html


                    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 mai 2013 14:44

                      La relève et l’avenir sont assurés !

                      « La cheikha ­Al-Mayassa [fille de cheikha Mozah](…) [est] considérée comme l’une des femmes les plus influentes du monde de la culture et de l’art. En charge du Qatar Museums Authority [*], elle a notamment acquis « Les joueurs de cartes  » de Paul Cézanne au prix record de 250 millions de dollars  ! ».

                      * qui dépendrait du dit Ministère de la Culture, des Arts et du Patrimoine Qatari !

                       

                      Source :

                      http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Ils-s-offrent-un-morceau-de-France-516595


                      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 28 mai 2013 22:53

                        La prime du déserteur syrien : 50 000 dollars !

                        « Selon le quotidien britannique Financial Times du 17 mai dernier, le Qatar aurait, au cours de ces deux dernières années, apporté un soutien financier de trois milliards de dollars à  « la révolte syrienne  ». Le Qatar offre à chaque déserteur du régime Assad une prime de 50 000 dollars. Le Financial Times aurait également recueilli des dizaines de témoignages sur le rôle du Qatar auprès de chefs rebelles en Syrie et à l’étranger, mais aussi de fonctionnaires gouvernementaux dans la région et en Occident ».

                        Source :

                        http://www.ptb.be/index.php?id=1326&L=1&tx_ttnews%5Btt_news%5D=35014&cHash=e29b8e46fa5e0b6cd70f80dcfcf49ea7



                          • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 31 mai 2013 10:27

                            Syrie : Guerre d’influence

                            L’impasse dans laquelle se trouve l’opposition syrienne est due en partie à la lutte que se livrent l’Arabie saoudite et le Qatar, les deux principaux soutiens financiers de la rébellion syrienne, ainsi que les puissances occidentales, pour contrôler la CNS.

                            Le Qatar, grand pourvoyeur d’armes à la rébellion, se démène pour qu’elle reste sous le contrôle des Frères musulmans. Selon le Financial Times, le Qatar aurait dépensé plus de 3 milliards de dollars pour la rébellion syrienne.

                             

                            Source :

                            http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2013/05/29/010-syrie-conference-paix-coalition.shtml


                            • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 31 mai 2013 11:08

                              « L’Arabie saoudite et le Qatar, qui se fichent comme d’une guigne du peuple syrien, mais se livrent à une lutte d’influence sans merci pour le contrôle des groupes d’insurgés » :

                              Source :

                              http://www.lepoint.fr/monde/ou-va-le-monde-pierre-beylau/syrie-le-grand-bal-des-faux-culs-31-05-2013-1674867_231.php


                            • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 31 mai 2013 10:40

                              Un petit rappel : 06-06-2012 18:12 - Le Canard Enchaîné l’a révélé hier : Le Qatar finance les terroristes d’Aqmi et du Mujao

                               

                              L’hebdomadaire français Le Canard Enchaîné a, dans son édition d’hier, jeté un vrai pavé dans la mare. Le journal qui cite la Direction du renseignement français (DRM) décrit comment le Qatar finance les terroristes d’Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao, auteur de l’enlèvement le 5 avril de l’année en cours de sept diplomates algériens à Gao, ville du nord du Mali), ainsi que Ançar Eddine.

                              « Selon les renseignements recueillis par la DRM, les insurgés touareg du MNLA (indépendantistes et laïcs), les mouvements Ançar Dine, Aqmi (Al Qaïda au Maghreb islamique) et le Mujao (djihad en Afrique de l’Ouest) ont reçu une aide en dollars du Qatar ».

                              « Les prises d’otages, les trafics de drogue ou de cigarettes ne peuvent donc suffire à ces islamistes très dépensiers » commente Le canard Enchaîné. « Le tout nouveau ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, n’ignore aucune des mauvaises nouvelles arrivées d’Afrique subsaharienne ».

                              Et rien de l’implication de « notre ami du Qatar », formule d’un officier d’état-major, dans la « capture » du Nord Mali par plusieurs mouvements djihadistes », écrit l’hebdomadaire qui avait déjà, le 26 mars, cité des accusations portées par la direction générale de la sécurité extérieure (services secrets français) contre « ce riche émirat pétrolier ».

                              Dans son édition d’hier, Le Canard Enchaîné relève la confirmation des accusations par la DRM qui décrit le Sahel, immense territoire, comme « un nouveau sanctuaire terroriste » à cause de l’activité qatarie, notamment. « Personne ne devrait s’en étonner », estime Le canard Enchaîné, qui rappelle qu’en France, « depuis trois ans, politiques et militaires sont conscients du danger ».

                              L’« ami et allié » qatari de Sarkozy

                              « Au début de cette année, plusieurs notes de la DGSE ont alerté l’Elysée sur les activités internationales, si l’on ose dire, de l’émirat du Qatar », ajoute l’hebdomadaire. Des notes restées lettre morte, selon le journal. « Et sans vraiment insister, diplomatie oblige, sur le patron de cet Etat minuscule, le cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, que Sarko a toujours traité en ami et allié », écrit Le Canard Enchaîné.

                              Le Qatar semble investir là où, il y a quelques années, on ne l’attendait pas. Des investissements malheureusement loin d’être faits dans un but de stabilité.

                              « Les officiers de la DRM affirment, eux, que la générosité du Qatar est sans pareille et qu’il ne s’est pas contenté d’aider financièrement, parfois en leur livrant des armes, les révolutionnaires de Tunisie, d’Egypte ou de Libye », ajoute l’hebdomadaire.

                              « Seule l’armée algérienne… »

                              Evoquant la situation actuelle au nord du Mali et l’instauration d’un Etat islamique tel que conçu par Ançar Eddine, le journal écrit que « leur petit Etat taliban connaît ses premières discordes entre touareg plus ou moins religieux et fanatiques de la chari’a ». « Mais ces divers groupes sont désormais présents dans plusieurs agglomérations aux frontières du Niger, du Burkina Faso et de l’Algérie », ajoute le journal français.

                              « Autres touristes armés dont la présence est remarquée au Nord Mali : des Nigérians de la secte Boko Haram et des instructeurs pakistanais arrivés de Somalie avec une bonne expérience de la guérilla », note l’hebdomadaire qui met en doute la capacité militaire de la Cedeao (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) de venir à bout des organisations terroristes sévissant au nord du Mali.

                              « Et chacun, tels les Français qui se contentent de surveiller la zone, comme on dit, de se tourner vers l’Algérie dont l’armée est la seule capable de franchir les 1300 km de frontière du Nord Mali puis de ne faire qu’une bouchée de ces islamistes », selon Le Canard Enchaîné.

                              Source :

                              http://www.cridem.org/C_Info.php?article=630368


                              • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 31 mai 2013 11:00

                                La médaille d’or des familles millionnaires : 14,3% des familles qataries ont des ressources financières égales à au moins 1 million de dollars

                                Source :

                                http://www.rtl.be/info/economie/belgique/1006479/pres-de-150-000-familles-belges-millionnaires-en-dollars


                                • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 1er juin 2013 08:36

                                  En 2022, la Coupe du monde de « la honte » et de « l’esclavagisme » au Qatar

                                   

                                  http://www.rue89.com/rue89-sport/zapnet/2013/05/31/2022-coupe-monde-honte-lesclavagisme-qatar-242867


                                  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 1er juin 2013 08:47

                                    Le Qatar est loin d’être un régime exemplaire : pourquoi devrions-nous le taire ?

                                     

                                     

                                    LE PLUS. « Un déluge de critiques sur le Qatar, auquel aucun mérite, ni circonstance atténuante n’est accordé ». C’est en ces termes que Pascal Boniface, directeur de l’Iris, a qualifié l’enquête de Nicolas Beau et Jacques-Marie Bourget, dans une tribune publiée sur Le Plus. Les deux journalistes persistent et signent : l’Émirat n’est pas un régime démocratique, la critique est donc légitime et nécessaire.

                                     

                                    À défaut de les imaginer heureux, espérons-les bronzés les pèlerins de Doha. Ils étaient 80 français à avoir fait le voyage au Qatar pour assister, du 20 au 22 mai, au 13e forum organisé dans la capitale.

                                     

                                    Du tourisme plus qu’un forum

                                     

                                    Chaque année, cette supposée agora, où se croiserait toute la plus belle pensée du monde, fournit plus benoîtement un alibi à la présence d’un groupe d’affidés. Qui, en fait de « forum », choisissent surtout entre un bain dans la piscine ou un plongeon dans la mer.

                                     

                                    Chantal Guittet, la députée PS du Finistère qui, d’un forum l’autre, est passée en quelques heures de celui de Ploudaniel à celui de Doha, a craché le morceau :

                                     

                                    « Je pensais qu’au Qatar on allait nous demander de participer à des tables rondes. En fait, on a fait du tourisme (…), on pouvait même venir avec nos conjoints. »

                                     

                                    D’autres invités de Doha (billet d’avion et séjour payés par l’Émirat), ont une appréciation bien plus courtoise pour la puissance invitante. C’est le cas d’Hubert Védrine, ancien ministre, avocat et membre du conseil d’administration de LVMH :

                                     

                                    « Ce sommet est assez représentatif du fait que les évènements intellectuels et politiques ne se tiennent pas uniquement dans le monde occidental. »

                                     

                                    Et le politologue Pascal Boniface de renchérir : « Ici les discussions sont très riches et réunissent des gens de très haut niveau ». Vous aurez noté le « très riche ». Signalons la présence au sein de ce fécond forum, de l’expert Enrico Macias, qui a sûrement éclairé plus encore ce « sommet » de Doha.

                                     

                                    Un lobbying grossier

                                     

                                    Dans cette affaire, c’est Chantal Guittet, avec sa franchise, qui a raison : depuis 13 ans, le Qatar invite des « personnalités », si possible politiques, afin d’échanger avec elles un séjour à la mer contre leur bonne grâce. Contre un regard « positif » sur ce pays qui ne respecte aucun critère démocratique. Et la naïve députée, ignorant que le conseil déontologique de l’Assemblée nationale avait déconseillé ce type transport familial et que Jean-Marc Ayrault a un jour déclaré « moi, le Qatar, avant d’y aller je réfléchirais… », précise « qu’on pouvait se faire accompagner de son conjoint ».

                                     

                                    Inviter, contre un peu de soleil, des élus et des écrivains, des journalistes, à fermer les yeux sur la réalité du pays n’est pas une manipulation bien neuve. Hassan II, avec l’attrait de la Mamounia, le palace de Marrakech où il traitait le gotha français, a inventé il y a longtemps cet échange du silence contre le farniente.

                                     

                                    En évoquant ces intellectuels et puissants, fascinés par quelques jours passés sous le soleil de Satan, l’opposant au roi Abdelmoumen Diouri décrivait alors la petite troupe des invités : « Assis en rang, apparemment aussi présentables et bien élevés que des mères de princes, un rien crispés, visiblement honorés… »

                                     

                                    Le Forum de Doha, c’est la Mamounia, avec un argument « intellectuel » capable de sauver l’honneur du voyageur : ce n’est pas un invité stipendié mais un penseur utile, un « forumiste ». Que sont donc allés faire à Doha Michelle Alliot-Marie, Patrick Balkany, Eric Woerth, Patrick Ollier, Pierre Lellouche, Alain Marsaud, Maurice Leroy, Vincent Placé, Malek Boutih, Hubert Védrine et la malheureuse Chantal Guittet, si ce n’est répondre aux appels d’un lobbying grossier.

                                     

                                    Étonnez-vous alors qu’en 2008, au moment de voter en faveur du Qatar l’exemption de l’impôt sur les plus-values immobilières réalisées en France, il ne se soit pas trouvé un élu pour dire non à ce cadeau scandaleux qui met le bronzage hors de prix.

                                     

                                    De fortes carences démocratiques

                                     

                                    Plus simplement. Imagine-t-on la même précipitation pour se rendre à un « forum » à Minsk, la capitale de Biélorussie ? Impossible. Nos élus, forcément défenseurs des droits de l’homme, avanceraient l’impossibilité de serrer la main du dictateur Loukachenko.

                                     

                                    Mais les pèlerins de Doha savent-ils qu’au classement des démocraties dans le monde, établi par « The Economist », le Qatar se traine à la 136e place, battu par l’infréquentable Biélorussie elle-même ? La différence entre Loukachenko et l’émir Al-Thani est que le second est riche comme un puits sans fond. Jules Renard disait « si l’argent ne fait pas le bonheur, rendez-le », visiblement autour de l’émir on ne compte aucun mécontent.

                                     

                                    Et pourtant, il y a à dire et écrire sur les réalités du Qatar, c’est ce que nous avons tenté de faire avec notre livre, « Le Vilain petit Qatar. Cet ami qui nous veut du mal ». À l’heure où les droits de l’homme ont enfin acquis un statut universel, au moment où la France semble se réveiller contre la corruption et l’évasion fiscale, il se trouve des élus assez débonnaires pour aller conforter le régime dictatorial de Doha.

                                     

                                    Le Qatar est un pays où le droit d’association est interdit, où les partis politiques et syndicats le sont tout autant. Où le droit n’est qu’une notion molle qui doit coller à l’humeur des princes, avec, à la clé, lettre de cachet, peine de mort et châtiments corporels. Le million d’ouvriers étrangers qui travaille dans cet émirat est, les syndicats internationaux et les ONG le soulignent, « soumis à une forme d’esclavage moderne ». Privés de passeport, ces « esclaves » vivent en camps sous l’autorité de la police et des leurs « parrains ».

                                     

                                    Ne parlons pas des droits d’une presse qui n’existe pas. Est-il venu à l’idée d’un seul pèlerin de Doha de prendre des nouvelles du poète Al-Ajami condamné à 15 ans de prison pour avoir osé réclamer que le « printemps arabe » touche aussi le Qatar ? Est-il venu à l’esprit d’un seul de ces invités d’interroger l’émir : « comment peut-on, dans votre Forum, discuter de ’Démocratie nouvelle ou restaurée’, alors que cette vertu n’existe pas dans votre pays ? »

                                     

                                    Un modèle, vraiment ?

                                     

                                    Et puisque Doha, sur le plan fiscal, a quand même un côté paradisiaque, quel élu de gauche, échaudé par le tsunami Cahuzac, a eu l’idée simple de poser la question du secret bancaire au Qatar, et celle du blanchiment d’argent ? Interroger l’émir sur les secrets pesants qui l’ont lié, et le lient encore, à Nicolas Sarkozy ? La volonté, aussi, de comprendre pourquoi l’argent du gaz et celui de la famille régnante ne font plus qu’un au creux de sa poche ?

                                     

                                    Pour la géopolitique, à l’honneur au 13e Forum de Doha, il faudra repasser. Tout au moins si l’on veut savoir pourquoi le Qatar a sponsorisé les Frères musulmans en Égypte et en Tunisie, amorcé le chaos en Libye, et joué les infirmiers auprès des jihadistes du Mujao qui tenaient alors Gao, au Mali.

                                     

                                    Trop bien élevés, les invités n’ont pas davantage posé ces questions. Pas plus que celles qu’il conviendrait pourtant de formuler à propos des investissements du Qatar dans sa diffusion messianique du wahhabisme, c’est-à-dire la version la plus rétrograde et intégriste du Coran, en France. Et c’est bien dommage.

                                     

                                    Heureusement, François Fillon, en homme de consensus a été, pour la délégation française, un porte-parole d’une grande vision et de vraie sagesse en déclarant :

                                     

                                    « Vous avez développé, ici au Qatar, un modèle exemplaire. »

                                    Source :

                                    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/879882-le-qatar-est-loin-d-etre-un-regime-exemplaire-pourquoi-devrions-nous-le-taire.html


                                    • lionel 1er juin 2013 09:16

                                      Que la Paix soit avec vous monsieur Horchani.


                                      Merci pour vos articles factuels et votre courage face à cette entité tumorale que représente le Qatar. Le soit disant El Omrani a déjà été identifié comme un prostitué/presstitué indigne d’intérêt par la majorité des lecteurs d’Avox ainsi que d’autres sites. Qui pourrait défendre cette saloperie de régime si ce n’est ceux qui foutent leur papattes dans la caisse à graisser de la peau de banane, de son goresque époux ?

                                      Prenez soin de vous, détendez vous et revenez avec de nouveaux articles.

                                      Respect



                                      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 2 juin 2013 10:28

                                        @ lionel

                                        Merci pour vos encouragements qui ne manquent pas d’humour  et votre empathie qui me touche profondément.

                                        Votre message ne peut que m’inciter à poursuivre mon combat pour la dignité.

                                        Encore merci et bien cordialement,

                                        Salah HORCHANI


                                      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 1er juin 2013 20:40

                                        Desert heat : World Cup hosts Qatar face scrutiny over ’slavery’ accusations

                                         

                                        http://edition.cnn.com/2013/04/30/sport/football/football-qatar-world-cup-2022-worker-rights


                                        • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 1er juin 2013 21:09

                                          Le télé-islamiste va-en-guerre d’Al-Jazeera Cheikh Qaradaoui appelle les sunnites à appuyer les rebelles syriens

                                           

                                          « Cheikh Qaradaoui (…) a appelé lors d’un rassemblement à Doha vendredi soir, "tout musulman ayant reçu un entraînement militaire à se rendre disponible" pour soutenir les rebelles en Syrie ».

                                          Source :

                                          http://www.lorientlejour.com/article/817236/un-predicateur-islamique-appelle-les-sunnites-a-appuyer-les-rebelles-syriens.html


                                          • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 2 juin 2013 16:04

                                            Le Qatar perd de son influence sur les rebelles syriens

                                             

                                            Riyad et ses alliés occidentaux estiment désormais que le Qatar, qui a déjà contribué à la victoire des rebelles libyens contre Mouammar Kadhafi en 2011, a envenimé la situation syrienne sans assez se préoccuper de la manière de gérer la chute éventuelle de Bachar al Asad.

                                            « Le Qatar a voulu se tailler une place », explique un rebelle syrien proche des responsables saoudiens. « Mais il l’a fait sans réfléchir. Il n’a rien prévu pour ce qui va se passer ensuite. Il veut juste gagner. »

                                             

                                            Source :

                                            http://bourse.lesechos.fr/infos-conseils-boursiers/actus-des-marches/infos-marches/le-qatar-perd-de-son-influence-sur-les-rebelles-syriens-884637.php

                                             


                                            • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 3 juin 2013 22:48

                                              « Moreover, both Saudi Arabia and Qatar are infamously well-known for having established a network of institutions committed to the spread of radical Islam and Salafism » :

                                               

                                              http://securityobserver.org/the-arab-spring-and-the-funding-of-salafism-in-the-mena-region/


                                              • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 4 juin 2013 08:55

                                                À quoi joue le Qatar ?

                                                Maniant pressions et chéquier, l’émirat [de poche] cherche à peser sur la politique régionale…

                                                Cette semaine dans l’hebdomadaire Jeune Afrique.


                                                • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 5 juin 2013 19:31

                                                  Les masques tombent !

                                                  Le vrai centre de décision sera au Qatar et sans doute aussi, en Arabie Saoudite. Lors du forum de l’opposition tenu à Istanbul, la semaine dernière, il est clairement apparu que ladite opposition n’avait aucune consistance et que ce sont le Qatar et l’Arabie Saoudite - parrains et pourvoyeurs de fonds à la rébellion, qui se disputent le leadership sur l’opposition syrienne - qui dictent les priorités et tirent les ficelles.

                                                   

                                                  Des centaines, des milliers de Syriens tombent chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Et cela dure depuis deux ans. Qui s’en inquiète, du moment que les objectifs assignés à la « révolte » - que l’on sait, désormais, commanditée par le Qatar et l’Arabie Saoudite - n’ont pu, jusqu’ici, être atteints. Qui sont de faire chuter l’actuel régime de Damas. Aussi, les Syriens continueront de mourir et refusent les diktats d’où qu’ils viennent. Ceux qui combattent avec acharnement le gouvernement syrien, réunis sous le générique de « Coalition de l’opposition » ne sont pas Syriens - pour ceux qui se réclament comme tels - qui se sont vendus à l’étranger pour un pouvoir dont ils ne seront, dans le meilleur des cas, que les gérants.

                                                  Le vrai centre de décision sera au Qatar et sans doute aussi, en Arabie Saoudite. Lors du forum de l’opposition tenu à Istanbul, la semaine dernière, il est clairement apparu que ladite opposition n’avait aucune consistance et que ce sont le Qatar et l’Arabie Saoudite - parrains et pourvoyeurs de fonds à la rébellion, qui se disputent le leadership sur l’opposition syrienne - qui dictent les priorités et tirent les ficelles. Les deux pays ont d’ailleurs exigé l’élargissement de la Coalition et imposé leurs hommes au Conseil national syrien. S’il y avait encore un doute quant à la réalité d’une « opposition syrienne » il vient d’être balayé à Istanbul où les financiers de la rébellion ont eu le dernier mot avec un compromis qui favorise leurs intérêts plutôt que le retour de la paix en Syrie.

                                                  En effet, dès le début des événements, « l’opposition » syrienne s’est comportée comme quelqu’un qui vient prendre possession de son domaine exigeant, avant toute chose et sans autre forme de procès, le départ de Assad et du « régime » syrien. C’était plus facile à dire qu’à faire, la Syrie étant loin d’être un territoire conquis. Relayée par ses soutiens - les Etats-Unis, la France et le Qatar notamment - l’opposition exigeait donc le départ de Assad. Avec qui les membres de « l’opposition » - qui s’entredéchirent et ne sont d’accord sur rien - comptaient-ils négocier ? Avec eux-mêmes ? Le Qatar et son compagnon saoudien ? Dans de tels cas de figure, les négociations ont lieu entre les parties belligérantes. On négocie avec l’ennemi, pas avec ses soutiens militaires et politique ou ses « tuteurs ». Qui sont donc ces gens qui dénoncent la dictature d’Assad et s’avèrent plus dictatoriaux que le président syrien ?

                                                  En fait, ces gens, manipulés par le Qatar, vivent pour la plupart d’entre eux à l’étranger depuis des décennies, ont la double nationalité et perdu toute attache avec leur pays d’origine. C’est-à-dire déconnectés de la réalité de la Syrie. En fait, des militants syriens - qui croyaient sincèrement que cette « opposition » allait changer les choses - ont fini par se rendre à l’évidence et accusent la Coalition d’être désormais « partie du problème ». D’autres militants relèvent : « Nous ne pouvons pas soutenir des gens qui sont devenus des opposants uniquement par intérêt personnel » et d’autres de renchérir : « Nous ne voulons pas qu’un régime égoïste vienne en remplacer un autre. » En fait, la Coalition qui n’arrive pas à élire un président à la place de Ahmed Moaz al-Khatib, démissionnaire, a perdu tout crédit, y compris parmi ses soutiens, notamment occidentaux qui, cependant, ne veulent pas faire marche arrière, mais contraints de jeter du lest.

                                                  Ce qui explique que Washington soit parvenu à un accord avec Moscou pour réactiver la conférence internationale sur la Syrie. Washington a ainsi quelque peu baissé le ton.

                                                  Le Qatar qui imposa la rébellion à la Ligue arabe en lieu et place de l’Etat syrien, ne cache plus le jeu prépondérant qu’il joue dans la déstabilisation de la Syrie.

                                                  De son côté, la Coalition de « l’opposition » - composite, faite de bric et de broc - a montré son vrai visage, celui d’exécutants incapables de donner le change. En fait, les masques sont tombés sur le jeu trouble des uns, les manœuvres sordides des autres.

                                                  Ainsi, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne qui auraient dû imposer le dialogue, ont contribué à faire lever l’embargo sur les armes à la rébellion. Dès le début, il y avait anguille sous roche et ce qui a été abusivement qualifié de « Printemps » en Syrie, n’a été qu’un paravent qui a créé l’opportunité de déstabiliser ce pays.

                                                  La Syrie est surtout victime des manœuvres et des appétits du Qatar et de ses alliés occidentaux.

                                                  Source :

                                                  http://www.lexpressiondz.com/edito/175182-les-masques-tombent.html


                                                  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 6 juin 2013 21:54

                                                    Les Ramadan, père et fils : deux photos qui en disent long !

                                                     

                                                    http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/060613/les-ramadan-pere-et-fils-deux-photos-qui-en-disent-long

                                                     

                                                    Salah HORCHANI


                                                    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 6 juin 2013 23:24

                                                      Le Qatar, une métaphore de la France en phase de collapsus (1/2)

                                                      Par René Naba

                                                      Un si vilain pays qui ne veut pas du bien à la France

                                                      Paris- « Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ». Ce précepte d’Albert Londres, figure de légende de la profession, deux journalistes français l’ont appliqué à la lettre pour notre bonheur, pour l’honneur de la profession et la manifestation de la vérité. Le titre l’annonce, le corps du sujet en apporte la convaincante démonstration : le Qatar est un vilain pays qui ne veut pas du bien à la France. Point barre. Foin de contorsions intellectuelles, ni d’agitations nombrilistes. La réalité est là. Toute crue. Toute nue.

                                                      Et pour que les choses soient claires et faire taire d’avance les éventuelles accusations d’islamophobie, les auteurs assurent, d’emblée, que leur ouvrage ne relève pas du « Qatar Bashing », sport à la mode s’il en est, mais « écrit par des hommes libres ». Connaissant l’un et lisant attentivement l’autre, le signataire de ce texte leur en donne volontiers acte. Car si Nicolas Beau, ancien de l’hebdomadaire satirique Canard Enchainé, est bien connu du landerneau médiatique français, ne serait-ce que pour son déflagrant ouvrage « la régente de Carthage », l’autre élément du tandem n’est pas pour autant un saute-ruisseau. Grand reporter pour Paris Match, Jacques Marie Bourget a notamment couvert la guerre du Viêtnam (1965-1975) et la guerre du Liban (1975-1990), la première et la seconde Intifada (1986-2000). Autant dire un poids lourd du journalisme d’investigation dont la carrière a d’ailleurs été couronnée par le prix Scoop pour avoir révélé l’affaire Greenpeace. Auteur d’un ouvrage sur les massacres des camps palestiniens de Sabra-Chatila (Beyrouth), ce baroudeur d’empire a été, le 21 octobre 2000, à Ramallah (Cisjordanie), la cible d’un tir de l’armée israélienne. C’est dire le sérieux de l’entreprise et du bonhomme.

                                                      Grâce soit donc rendue à Nicolas Beau, pourfendeur de la dictature tunisienne, et à Jacques Marie Bourget, un journaliste de terrain qui a payé de sa chair, en Palestine, le prix de la vérité. « Un si vilain Qatar, cet ami qui nous veut du mal » (Fayard) (1), leur ouvrage rédigé à quatre mains s’impose comme un chef d’œuvre d’humour, d’érudition et de rigueur. En cliniciens du monde arabe, le tandem du site satirique « Bakchich » -tout un programme s’agissant du monde interlope de l’affairisme franco arabe – pointe, sans ménagement, sans la moindre ambiguïté, mais sans acrimonie, les complexités de cet émirat mirage. Une parfaite radioscopie non seulement des tortuosités de l’émirat, mais également des turpitudes de leurs interfaces français.

                                                      La démonstration est limpide et la paire de gâchette Beau-Bourget sans fléchissement :

                                                      • Le rôle moteur du Qatar dans le conditionnement de l’opinion, l’encadrement et l’amplification du « printemps arabe », la confiscation de la révolution arabe et son déroutement des rives inflammables du Golfe pétro monarchique vers les républiques laïques de la Méditerranée (Libye, Syrie), en connivence avec les Etats Unis, jusque-là susurré, est établi.
                                                      • Le Qatar, connu du monde entier par une antiphrase ravageuse, « la chaîne qui possède un état », en référence à sa chaine d’Al Jazira, alimentera ainsi de nombreuses thèses doctorales des facultés des sciences de la communication sur la « Révolution 2.0 » ou d’autres balivernes du genre « Révolution cathodique », dans une opération de diversion médiatique visant à usurper, à tout le moins à en atténuer la portée, en tout cas à subvertir le sacrifice du tunisien Mohamad Bouazizi, l’étincelle de la révolution. Un parfait représentant de cette société informelle qui peuple le Monde arabe par déclassement social, dont la marginalisation et la paupérisation ont constitué le moteur du bouleversement régional, avant d’être dérouté par l’islam pétrolier et atlantiste de son cours libératoire.
                                                      • Le passage forcé de ce cheval de Troie anglophone de l’Amérique au sein de l’Organisation de la Francophonie, en vue de prendre pied dans la zone stratégique à la charnière du Maghreb et de l’Afrique noire, de même que les mésaventures d’une universitaire française venue enquêter pour les besoins de sa thèse sur les « bidounes » (apatrides), à l’arrière-plan du grenouillage et des gigotements de la classe politique française devant ce nouvel eldorado, révèlent la face sombre de cet émirat, sa vanité en même temps que la cupidité et la vulnérabilité de ses interlocuteurs français.
                                                      • La chorégie du Qatar : Nabil Ennasri, Tariq Ramadan, Mohamad Henniche et Mathieu Guidère.
                                                      • Le passage concernant les néo-islamologues médiatiques (pages 202-209), au parcours académique, constitue un morceau d‘anthologie : Le quartette de la chorégie qatariote –le thésard Nabil Ennasri, le politologue Tariq Ramadan, l’universitaire Mathieu Guidère, est pointé du doigt, de même que l’empressement zélé de Mohamad Henniche, notable de la zone bariolée de la région Ile de France, convoyeur attitré des meetings électoraux de la présidence Sarkozy.
                                                      • Particulièrement démasquée la duplicité du discours du petit-fils du fondateur de la Confrérie des Frères Musulmans, une famille constamment adossée aux dollars pétro monarchiques des régimes les plus pro américains et les plus régressifs du Monde arabe, le père, Said, à l’Arabie saoudite, le fils, Tariq, au petit wahhabite du Qatar.

                                                      Dans la stratégie du Qatar, Tariq Ramadan a vocation à assurer la relève de l’octogénaire Qaradawi dans son rôle prescripteur sur le plan théologique, parallèlement au rôle dévolu sur le plan politique, à Azmi Béchara, cet officiant chrétien d’Al Jazira, ancien député palestinien du parlement israélien. Un duo islamo chrétien destiné à assurer la maitrise du débat intellectuel panarabe dans ses diverses déclinaisons pour le compte du Qatar via les contrefeux de ses hommes-lige.

                                                      Même traitement pour Eric Ghébali. Un délice. Le jeune socialiste co-fondateur de « SOS racisme » apparaît ici sous un nouveau jour. L’époux de l’animatrice télé Daniella Lambroso, dont la légende lui attribue un geste de bravade à l’égard de son mentor François Mitterrand, -((la destruction de sa carte du parti en signe de protestation contre la réception en France de Yasser Arafat, chef de l’organisation de libération de la Palestine, dans la décennie 1980))-, apparaît ici comme un zélé promoteur sinon des relations franco qatariotes, à tout le moins du Groupe Suez dont il est le conseiller de son Président Gérard Mestrallet. Sans la moindre réticence à faire commerce avec ce pays arabe, soutien du Hamas. En raison du rôle supplétif du Qatar dans la stratégie israélo américaine dans la domestication de la branche palestinienne de la Confrérie des Frères Musulmans ?

                                                      Le Qatar, énigme ou oxymore ?

                                                      « L’énigme du Qatar » : Une prestation du mégaphone du Qatar dans la France périurbaine. Le Mamamouchi de l’époque contemporaine fait l’objet d’un engouement à la mesure sans doute de l’indifférence qu’il suscitera ultérieurement en cas de sortie de route, un parcours identique à celui de ses prédécesseurs dans la panégyrie : Le Chah d’Iran, l’irakien Saddam Hussein, le Libanais Rafic Hariri. Une flopée de livres lui a été ainsi consacrée, en 2013, sans qu’il ait été possible de déterminer si cette curiosité relève d’une saine activité de prospection intellectuelle pour une meilleure connaissance d’une région du monde qui intéresse au plus haut point la France ou d’une vulgaire opération mercantile de renflouement de caisses éditoriales, malmenées par le numérique et l’économie de pénurie. Une compétition éditoriale nullement justifiée par l’aura du majestueux sujet, plus vraisemblablement par une possible activation du flux financier qu’un tel thème pourrait générer, à tout le moins pour les plumes laudatives. Premier chronologiquement sur le marché, « L’énigme du Qatar » (Nabil Ennasri-Edition IRIS-Armand Colin-Mars 2013) apparait ainsi comme un faire-valoir d’un à-valoir du mégaphone du Qatar dans la France périurbaine. Sans la moindre novation de la pensée stratégique française contemporaine en dépit de prestigieux parrainages, sans autre crédit que celui que lui dispense la doxa officielle française.

                                                      Le Qatar, une énigme ? Vraiment ? Au point d’en faire un ouvrage ? Point n’est pourtant besoin d’être grand clerc pour appréhender le Qatar, le nouveau crésus de l’économie planétaire, au fonctionnement sommaire, au décryptage basique. Une charade simple à dénouer.

                                                      Un fils qui évince son père est un parricide. Un prince qui épouse la fille du chef de l’opposition, en gage de sa loyauté, est un Machiavel en herbe. Ou un gougnafier.

                                                      Un gouverneur qui sévit en tandem avec son cousin, -le propre fils de l’ancien émir destitué par le propre père de l’actuel gouverneur-, en vue de mettre l’émirat en coupe réglé est un prédateur. Les Borgia de Florence délocalisés à Qatargaz, quand bien même octroie-t-il en guise de jeux de cirque, un joujou Pin Pon à ses sujets, des Porsche rutilantes à sa police. L’attelage ainsi constitué est désigné dans le langage académique comme étant une relation tripolaire. Ou une triangulation. Michel Audiard, célèbre dialoguiste de cinéma du siècle dernier au langage châtié, qualifiait jadis ce genre de « combinazione » de « conjuration de cloportes » ourdie par des prédateurs machiavéliques. Autrement dit une association de malfaiteurs. Au vu d’une telle mystification, il aurait sans doute tonné haut et fort contre qu’« il ne faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages », encore moins les vessies pour les lanternes, intimant de cesser au plus vite ce « foutage de gueule », si préjudiciable à ses auteurs.

                                                      La chute vertigineuse de l’audience d’Al Jazira en porte témoignage. De « 43 millions de téléspectateurs quotidiens à 6 millions », selon Riadh Sidaoui, directeur du Centre arabe de recherches et d’analyses politiques et sociales (CARAPS), basé à Genève, qui explique cette dégringolade par le traitement partial de la chaine qatariote du « printemps arabe » au point de soutenir la guerre coloniale de l’OTAN en Libye. -Plutôt un oxymore Le roitelet d’un minuscule pays qui génère un milliard de dollars de recettes par jour dans un monde où l‘argent est roi est ipso facto le Roi du Monde dans une période où l’économie occidentale est en crise systémique. Mais le souverain d’une principauté dont le quart de la superficie du pays est occupé par une importante base militaire américaine est au choix un prince captif ou un souverain sous tutelle. Un gouverneur d’opérette ? Une marionnette ? Dans tous les cas de figure, un oxymore. Un tison incandescent américain planté sur le flanc de l’Arabie, alléché par l’idée de se substituer à la dynastie wahhabite au leadership spirituel et politique du Monde sunnite. Au même titre que la Turquie, principal bénéficiaire sur le plan régional sunnite de la destruction de l’Irak et de la Syrie. Que le prédicateur-maison, Youssef al Qaradawi, la caution théologique des équipées atlantistes en terre arabe, implore les Etats-Unis de bombarder la Syrie, un pays qui a soutenu trois guerres contre Israël en partenariat avec l’Egypte, donne la mesure de l’aberration mentale du millionnaire égypto-qatariote et de sa soumission, de même que son mécène, à l‘ordre israélo-américain.

                                                      Milliardaire du loto de la vie, à l’obésité étroite dans sa cage dorée, ce bédouin oisif s’est choisi comme terrain de jeu la scène mondiale. Et pour hobby, non le Golf qui sied aux gentlemen, mais le jeu de massacre que ce fauconnier braconnier prise particulièrement. Un milliardaire arabe et croyant qui consacre 200 millions de dollars à Jérusalem et trois milliards de dollars au financement des djihadistes cannibales en Syrie est un mystificateur. Et pour les puristes de la religion, un mécréant.

                                                      Que, dans la foulée, le Hamas, ultime mouvement sunnite de lutte armée, choisisse à son chef charismatique, Khaled Mecha’al, comme résidence permanente, Doha, à vol d’oiseau de la base américaine du Centcom, la plus importante base américaine du tiers monde, donne la mesure de l’abdication morale et intellectuelle de l’Islam atlantiste. Un acte d’indignité nationale à l’effet de disqualifier ce mouvement de libération nationale, au-delà de l’insulte morale que constitue ce choix pour la mémoire des pères fondateurs de ce mouvement tous tués par assassinats extra judicaires israéliens avec la caution américaine. Tels sont les axiomes de base de l’équation qatariote. Le reste relève de l’entreprise apologétique, d’une mendicité déguisée ou d‘une gesticulation médiatique en quête de notoriété. Le soft power, notion abondamment développée par cet auteur prolixe, par ailleurs tweeter fébrile, ne saurait tenir lieu de cache misère à une indigence conceptuelle, ni justifier les turpitudes d’un pays qui passe pour être l’un des principaux exportateurs du djihadisme erratique, le principal promoteur financier du néo islamisme rigoriste dans les pays arabes et africains, particulièrement en Tunisie, ainsi qu’au Mali.

                                                      Deux ans après le déclenchement du « printemps arabe », Al Qaida et sa matrice formatrice, les Frères Musulmans, multiplient les communiqués de victoire sur tous les fronts arabes, au rythme des concessions arabes sur la Palestine…. sur fond d’un paysage dévasté d’un champ de ruines généré par la guerre mercenaire menée par des Arabes contre des Arabes pour le plus grand profit de leurs ennemis communs, Israël et les Etats Unis. L’Irak, le Yémen, le Soudan, la Libye et la Syrie sont déchiquetés par des guerres sectaires.

                                                      Le sud Soudan et le Kurdistan irakien promus, parallèlement, au rang de plateformes opérationnelles israéliennes sur les deux versants du Monde arabe, et la Palestine, à l’abandon, en état de décomposition avancée, indice patent d’une défragmentation mentale absolue sans pareille dans les annales des relations internationales, dont le Qatar en porte une lourde responsabilité. Pour le plus grand malheur des Arabes et des Musulmans. Telle est l’énigme, si énigme il y a, qu’il importe de percer, de même que la ruée des dignitaires du Golfe à l’assaut des pubères syriennes, la collusion entre Israël et les djihadistes du Qatar dans leurs attaques synchronisées contre la Syrie, enfin la cascade de fatwas pathologiques édictées à l’encontre des « dépendantes » à l’ombre du printemps arabe. Tout le reste n’est que bobards de salonards.

                                                      Pour aller plus loin à propos des dignitaires du Golfe à l’assaut des pubères syriennes, cf ce papier « De centaines de dignitaires religieux arabes divorcent pour épouser de mineures syriennes » :

                                                      http://www.elaph.com/Web/NewsPapers/2012/9/760241.html

                                                      (à suivre)


                                                      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 6 juin 2013 23:26

                                                        Le Qatar, une métaphore de la France en phase de collapsus (2/2)

                                                        Par René Naba

                                                        

                                                        (suite)

                                                        Le double parrainage de l’auteur pose rétrospectivement le problème de sa pertinence : Pascal Boniface, son éditeur, inlassable pourfendeur des faussaires, et François Burgat, son mentor universitaire, analyste lucide du phénomène de l’islamisme algérien durant la décennie noire (1990-2000). Pour lui donner de la consistance ? L’oindre de l’onction scientifique de leur magistère moral ? Auquel cas que n’a-t-il pris exemple sur eux ? Que n’ont-ils encouragé leur poulain à renoncer à sa vieille recette du plaidoyer pro domo ? Exiger de lui, -devant la richesse des sources et les informations accablantes-, une plus grande rigueur analytique. A tout le moins, une critique aussi rigoureuse du Qatar qu’il ne le fait de la Syrie, sa cible obsessionnelle, tant il est vrai que « quand l’histoire encense la vanité des despotes, elle est complice de la Tyrannie » (Louis Philippe de Ségur). Une tâche habituellement réservée aux « intellectuels de cour ».

                                                        A titre de démonstration pédagogique, la thématique de leur poulain à propos des combats en Syrie, de la passivité syrienne face Israël et son interprétation académique a fait l’objet d’une déconstruction par l’auteur de ces lignes sous le lien suivant : http://www.renenaba.com/a-propos-des-combats-de-syrie-de-la-passivite-syrienne-face-a-israel-et-de-son-interpretation-academique/ Incubateur intellectuel de Nabil Ennasri, son patron de thèse, François Burgat, membre du Conseil Européen des affaires étrangères, passe pour avoir bénéficié d’une subvention substantielle de l’ordre de deux millions d’euros en vue d’animer une étude collective sur « la transition dans les pays arabes ». Gageons que cet universitaire respecté saura épargner à la France, sur le dossier Qatar, la réédition de sa mésaventure en Syrie.

                                                        L’ancien directeur de l’Institut Français de Damas (2), bien qu’il s’en défendra de l’admettre publiquement, n’ignore pas que la France a pâti dans sa prestation syrienne de fautes majeures initiées dans l’allégresse au début du conflit par de zélés thuriféraires, compromettant gravement son rôle pilote, le réduisant à celui de caisse de résonance de la campagne de conditionnement médiatique de l’opinion européenne, en diversion aux opérations clandestines. Le placement de la campagne anti syrienne sous l’égide de Bernard Henry Lévy, en juillet 2011, en association avec les Frères Musulmans, sans tenir compte de la profonde révulsion qu’inspire le philosophe philo-sioniste dans le Monde arabe, a constitué une erreur criminelle en ce qu’elle a durablement détourné d’opposants historiques de la structure off-shore. De même, le parrainage ostentatoire de la France à une opposition dirigée par des universitaires syriens salariés de l’administration française a obéré son discours moral et humaniste en ce que l’opération est apparue au sein de larges couches d‘une opinion syrienne farouchement nationaliste comme la mise en selle d’ « arabes de service », sous tutelle de l’ancien pouvoir colonial, pour des équipées hégémoniques occidentales en terre arabe. Erreur imputable au premier chef à une nostalgie de grandeur nourrie par le retour du refoulé d’un passif colonial non purgé.

                                                        Gardons-nous donc des « Arabes de service » et de leur zèle intempestivement ravageur. Ces « native informant », à la légitimité purement médiatique, qui accaparent la parole d’une communauté sans en être représentatif, si bien décrits d’ailleurs par Pascal Boniface. Cela vaut pour la Syrie comme pour le Qatar. Sur un sujet aussi sensible et décisif pour la cohésion nationale française et le devenir des relations franco-arabes, ne sauraient être de mise les propos de comptoir, pas plus que les postures déclamatoires, à en juger par les déboires de la France en Libye et au Mali. Rare cas de fusion intellectuelle entre un auteur et son éditeur, leur osmose éditoriale s’est matérialisée par cette interview qui s’est apparentée par moments à un exercice d’auto célébration auto promotionnelle. http://www.iris-france.org/informez&nbsp ; vous/blog_pascal_boniface_article.php ?numero=229

                                                        La déroute de la diplomatie française en Syrie devrait nous inciter à répudier la flamboyante complaisance narcissique de la classe politico médiatique française pour mieux se pénétrer des vertus de la rigueur et sans doute de l’humilité intellectuelle. Pitoyable Fabius, jadis brillant homme de gouvernement, désormais piteux politiciens, qui réclame la mise à l’index la branche militaire du Hezbollah libanais et non le MUJAO, auteur le même jour de sa déclaration d’un double attentat au Niger faisant 24 tués. Non la filiale syrienne d’Al Qaida, Jobhat An Nosra pétro monarchique, inscrite depuis six mois sur la liste des organisations terroristes par les Etats Unis. Non Ansar Eddine, filiale caritative du djihadisme qatariote, qui a sinistré le pré carré français au Nord Mali, et sapé le dernier erzat de la puissance française. Non les dynamiteurs de l’ambassade de France en Libye. Non Boko Haram qui a pris en otage sept ressortissants français avant de les relâcher sans doute au terme d’une négociation indirecte avec la France via le camerounais Paul Biya.

                                                        Le Hezbollah et non les groupements sunnites. Est-ce par ce que la formation libanaise gêne les projets israéliens, alors qu les autres s’appliquent méthodiquement à la destruction des pays arabes ? Est- ce par ce que le chiite tient la dragée haute au camp atlantiste et à ses alliés de l’islam pétrolier, en sa qualité d’ultime digue de retenue du naufrage de la Palestine ? Un politologue, sans doute l’un des plus prometteurs islamologues de la génération de la relève, Haoues Seniguer (3), en pose la saine problématique. En prolongement de l’ouvrage du tandem Beau Bourget, l’universitaire franco algérien, descendant d’une famille d’authentiques patriotes algériens, fait un sort aux sornettes en tous genres proférées à propos du Qatar, dans une étude retentissante qu’il importe à l’auteur de ces lignes de porter à la connaissance du public, dans l’intérêt même de la France et du Monde arabe.

                                                        Sur fond de scandales récurrents de la société française, de déliquescence morale de ses élites, avec un ancien Président gaulliste de la République Jacques Chirac condamné par la justice de son pays, son successeur Nicolas Sarkozy en maille avec elle, de même que la directrice française du FMI Christine Lagarde, de grosses pointures socialistes carbonisées par de comportements calamiteux Dominique Strauss Khan et Jérôme Cahuzac- de revers diplomatiques retentissants avec l’implosion du Mali et le dynamitage de l’ambassade française à Tripoli du fait des pupilles de son allié, le Qatar, cet oxymore, pourrait bien apparaître rétrospectivement comme une métaphore de la France en phase de collapsus. Que ces éminents universitaires ne prennent pas ombrage de ce rappel à l’ordre motivé par une fidélité à la prescription d’un prestigieux ainé, Albert Camus, qui commandait à « l’intellectuel de se ranger, non du côté de ceux qui dictent l’histoire, mais de ceux qui la subissent », meilleur antidote à l’étrange sensation d’une « étrange défaite » de la pensée.

                                                        Références

                                                        1- « Un si vilain petit Qatar, cet ami qui nous veut du mal » (Fayard). Un cocktail d’humour et d’érudition, un festival régal qui se lit d’une traite. 296 pages d’une bonne lecture pour les vacances d’été. Dans la même veine « Sabra Chatila, au cœur du massacre », Jacques Marie Bourget- Septembre 2012- Editions Eric Bonnier.

                                                        2-Le dispositif politico-médiatique français pour la bataille de Syrie présentait la configuration suivante : Trois franco syriens, -drôle de direction constituée par trois binationaux-, Bourhane Ghalioune, premier président de l’opposition offshore, sa porte-parole Basma Kodmani, la sœur de cette dernière, Hala, chargée dans un premier temps de la rubrique Syrie au Journal Libération. Deux français émargeant sur le budget de l’état français, Ignace Leverrier de son vrai nom Wladimir Glassman, ancien diplomate français en poste à Damas dans la décennie 1980, et Jean Pierre Filiu, ancien diplomate recyclé dans l’enseignement, blogueur attitré du journal en ligne Rue 89, membre du groupe du Nouvel observateur. Cinq faux nez de l’administration française.

                                                        En tandem avec Nabil Ennasri, Ignace Leverrier a effectué une tournée de sensibilisation sur la Syrie dans la zone périurbaine de Paris, en décembre 2011. Les deux compères tiennent des blogs propagatoires au sein du journal Le Monde, chargés d’amplifier les thèses de la doxa officielle française, couvrant de gloire et d’éloges les « combattants de la liberté » jusqu’au désastre du cannibalisme djihadiste, de la prédation sexuelle des dignitaires du golfe à l’assaut des pubères syriennes et des déboires de l’opposition offshore pétromonarchique. En complément à l’édifice, une instance de légitimation des thèses du pré doctorant est constituée de deux personnalités François Burgat, ancien directeur de l’Institut français de Damas et son patron de thèse de même que Pascal Boniface, son éditeur. Ce dispositif, qui a créé une fâcheuse confusion de genre entre pouvoir et contrepouvoir, explique le désastre diplomatique de la France en Syrie et révèle vulnérabilité de la presse française à l’égard du pouvoir. Afin que l’auteur de ces lignes ne soit pas accusé de se livrer au « French Bashing », accusation généralement brandie sur le mode du « Qatar Bashing » pour neutraliser toute critique à l’égard du discours dominant, ci-joint cette analyse d’un journaliste du Figaro, journal parisien de la bourgeoisie d’affaires.

                                                        http://blog.lefigaro.fr/malbrunot/2013/05/le-spectaculaire-revirement-fr.html

                                                        A propos de François Burgat, plus précisément, Cf. à ce propos les éléments concernant le Conseil Européen des Relations Extérieures, sa composition et sa mission. Cf. en version bilingue franco anglaise : http://www.ecfr.eu/content/paris/council Pour le lecteur arabophone Conférence de François Burgat au « Centre du Roi Faysal sur les sciences islamiques » (Arabie saoudite) sur le Thème « Les conceptions occidentales des mouvements islamiques ». http://www.youtube.com/watch?v=00vAjS8GXeY

                                                        3-« Le Qatar et l’Islam de France : vers une nouvelle idylle ? Confluences Méditerranéennes N0 84 Hiver 2012-2013 par Haoues Seniguer, chercheur associé au GREMMO (Université Lyon II, IEP de Lyon). Voir aussi du même auteur à propos de la judéopohobie de Youssef Al Qaradawi, le prédicateur atlantiste de la chaine qatariote « Al Jazira », la caution spirituelle de Bourhane Ghalioune, le binational franco syrien, premier chef de l’opposition off-shore syrienne. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/848068-propos-judeophobes-du-frere-musulman-al-qaradhawi-qui-pour-s-en-inquieter.html.

                                                        Articles scientifiques récents : 2012 : « Les islamistes à l’épreuve du printemps arabe et des urnes : une perspective critique », in L’Année du Maghreb 2012 (revue d’anthropologie-droit et sciences politiques classée par l’AERES), VIII, 2012, p. 67-86 2011 : « Controverses sur la politisation de la mémoire », in « Mémoire et oubli », Annales de philosophie et des sciences humaines, Colloque international, en collaboration avec l’Association lacanienne internationale, volume 27, Jounieh, PUSEK.

                                                         

                                                        Source :

                                                        http://libnanews.com/2013/06/05/le-qatar-une-metaphore-de-la-france-en-phase-de-collapsus-par-rene-naba/


                                                      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 7 juin 2013 23:55

                                                        Les Ramadan, père et fils, les États-Unis d’Amérique, le Qatar et les sursauts arabes

                                                        http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/les-ramadan-pere-et-fils-les-etats-136972

                                                        Salah HORCHANI


                                                        • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 11 juin 2013 19:42

                                                          Le Qatar a versé dans les caisses de 3 associations caritatives tunisiennes proches d’Ennahdha la bagatelle de 7,5 millions d’euros

                                                          Parmi les bénéficiaires, Dr Mohamed Nejib Karoui, président de l’Association caritative de solidarité sociale. Il est médecin de Hamadi Jebali, ancien chef du gouvernement et secrétaire général d’Ennahdha, et fils de Hamed Karoui, l’ex-Premier ministre de Ben Ali.

                                                          Le second est Mohsen Jendoubi (président de l’association Marhama, également proche d’Ennahdha), et le troisième est Abdelmonêm Daïmi (président de la l’association Tunisia Charity), frère de Imed Daïmi, secrétaire général du Congrès pour la république (CpR), parti du président provisoire de la république Moncef Marzouki, dont les affinités qatariotes sont un secret de polichinelle.

                                                          Toutes ces donnée ont été publiée par ’’Tunisie Secret’’.

                                                          La même source ajoute que la somme de 7,5 millions d’euros a été versée par le Qatar sous couvert d’activités humanitaires et caritatives.

                                                          « Les 7,5 millions d’euros alloués aux trois associations ’’tunisiennes’’ est une enveloppe pour les deux prochaines années. Théoriquement, cet argent devrait servir à l’aide alimentaire, à la construction de logements sociaux, de mosquées, d’écoles coraniques et de structures sanitaires. Comme si la Tunisie en manquait ! En pratique, les supposées œuvres charitables sont à but idéologique : la diffusion de l’islamisme. Et pour cause : les trois personnes que l’émir bien généreux (elle veut dire Hamad, Ndlr) et libérateur de la Tunisie a choisi sont des islamistes », écrit notre collègue Lilia Ben Rejeb dans le même journal en ligne.

                                                          Source :

                                                          http://www.kapitalis.com/politique/16574-tunisie-politique-le-qatar-finance-3-associations-proches-d-ennahdha.html


                                                          • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 15 juin 2013 22:59

                                                            L’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, vers la porte de sortie

                                                            Des médias arabes ont donné une information jeudi selon laquelle l’émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, quittera prochainement le pouvoir. Cette information a été confirmée par l’Agence France presse (AFP) hier, citant « des responsables qataris et des diplomates ». Cependant, les deux sources avancent des motivations différentes quant au départ du pouvoir de cet émir très contesté par une grande partie de la rue arabe pour le rôle condamnable joué par le Qatar dans la déstabilisation de plusieurs pays arabes et le soutien au terrorisme.

                                                            « Le retrait de Hamad Ben Khalifa, l’émir du Qatar, est motivé par une décision américaine », ont rapporté jeudi des médias arabes citant « des sources diplomatiques bien informées ». « L’émir du Qatar a été informé, lors d’une récente rencontre avec un haut responsable américain des renseignements, de la décision prise par Washington sur la nécessité qu’il se retire du pouvoir », selon ces médias citant les mêmes « sources diplomatiques ».

                                                            A en croire ces médias, la défaite cuisante des terroristes, appuyés par le Qatar, face à l’armée syrienne, dans les batailles stratégiques, dont celle d’El Qousseir, constitue l’une des raisons du retrait de l’émir du Qatar.

                                                            L’AFP a annoncé hier le départ de cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani qui, selon cette agence de presse, « se prépare à transférer le pouvoir à son fils dans ce richissime Etat gazier (…) ».

                                                            « Un remaniement ministériel important est également attendu au Qatar, dans le cadre duquel le puissant Premier ministre, cheikh Hamad Ben Jassem Ben Jabr Al-Thani, pourrait perdre son poste ou du moins le portefeuille des Affaires étrangères, selon des sources concordantes », écrit encore l’AFP.

                                                            « L’Emir est convaincu qu’il doit encourager la nouvelle génération. Il compte transférer le pouvoir au prince héritier, cheikh Tamim, et effectuer un remaniement ministériel pour nommer un grand nombre de jeunes au Conseil des ministres », a indiqué à l’AFP un responsable qatari qui a requis l’anonymat.

                                                            L’AFP ajoute que cheikh Tamim, deuxième fils de l’Emir et de cheikha Moza, sa deuxième épouse, né en 1980, est le commandant en chef adjoint des forces armées et préside le comité olympique. Selon plusieurs sources politiques, le Premier ministre, un cousin de l’Emir, pourrait perdre le portefeuille des Affaires étrangères qu’il détient depuis 1992, voire perdre sa fonction de Premier ministre qu’il occupe depuis 2007, rapporte cette agence de presse.

                                                            « Le Premier ministre a joué un rôle important dans la politique étrangère volontariste du Qatar, qui a participé à l’intervention armée en Libye, et soutient activement les rebelles contre le régime du président syrien Bachar Al Assad », note l’AFP. L’Emir, né en 1952, est arrivé au pouvoir en 1995 au terme d’un coup d’Etat mené contre son propre père qui se trouve, actuellement, réfugié en Suède.

                                                            L’émir qatari, soupçonné d’être le principal sponsor des « Frères musulmans » et financier du « djihad » dans les pays arabes et musulmans, s’est caractérisé, ces dernières années, par une ingérence sans retenue dans les affaires de nombreux pays arabes et musulmans, encourageant ce qui est appelé « le printemps arabe » et menant, par le biais de la chaîne de télévision du même pays Al Jazeera, une campagne de déstabilisation dans les Etats ciblés par cette monarchie qui, comme en Syrie, n’a pas hésité à armer différentes parties en conflit et faire durer des guerres qui ont, jusque-là, fait un nombre indéterminé de victimes.

                                                            Source :
                                                            http://www.letempsdz.com/content/view/96102/1/


                                                            • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 16 juin 2013 22:51

                                                              Le 19 juin 2013 s’ouvrira à Paris le premier procès qu’Al-Jazeera intente, depuis sa naissance, à une personnalité politique non qatarie

                                                              « Un procès où le vilain petit Qatar pourrait y laisser des plumes ! »

                                                              Voir la vidéo et l’article suivants :

                                                              http://www.youtube.com/watch?v=lCDT-KcrfNc&feature=player_embedded

                                                              http://www.tunisie-secret.com/Al-Jazeera-poursuit-en-justice-Mezri-Haddad_a459.html


                                                              • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 22 juin 2013 08:46

                                                                Qatar : conquérir le monde en quatre leçons

                                                                 

                                                                « Leçon 1 : séduire les Occidentaux, au prix de quelques entorses avec la vérité sur les promesses démocratiques.

                                                                Leçon 2 : se faire des amis puissants, surtout s’ils possèdent un siège permanent au conseil de sécurité de l’ONU.

                                                                Leçon 3 : sortir le chéquier et activer ses réseaux.

                                                                Leçon 4 : surfer sur l’islam, y compris le plus radical. »

                                                                 

                                                                http://www.jolpress.com/dossier-qatar-conquerir-monde-quatre-lecons-joltv-820262.html


                                                                • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 24 juin 2013 22:29

                                                                  La destitution  qui va être « décrétée »  à  l’encontre de l’Émir du Qatar, en faveur de son fils,  Ibn Mozah !

                                                                  « Une opération d’exfiltration perçue dans de larges couches de l’opinion internationale, quoiqu’on en dise, comme un dommage collatéral majeur du conflit de Syrie. Plus précisément, la sanction de l’échec d’un trublion qui aura plus que quiconque assuré la promotion du djihadisme erratique, exacerbé l’antagonisme religieux inter musulman (sunnite-chiite), accentué la défragmentation du Monde arabe et sa soumission à l’impérium atlantiste, tout en plaçant le monde au bord d‘une conflagration régionale.

                                                                  Une destitution comparable à celle décrétée par les Anglais dans la décennie 1950 à l’encontre du Roi Talal de Jordanie, en faveur de son fils Hussein ».

                                                                  Source :

                                                                  http://www.renenaba.com/la-fin-sans-gloire-du-deus-ex-machina-de-la-revolution-arabe/


                                                                  • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 25 juin 2013 09:00

                                                                    Ça y est : La destitution « décrétée  » à l’encontre de l’Émir du Qatar, en faveur de son fils, Tamim ben Mozah/Hamad

                                                                    http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/250613/ca-y-est-la-destitution-decretee-l-encontre-de-l-emir-du-qatar-en-faveur-de-son-fils-tamim-ben-m


                                                                    • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 juin 2013 08:51

                                                                      Il a perdu les faveurs de ses parrains américains et celles de la très agissante Cheikha Moza.

                                                                       

                                                                      L’émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a informé la famille régnante de sa décision de remettre le pouvoir à son fils, a annoncé hier, la chaîne Al Jazeera. Chauffé à blanc, porté à bras-le-corps par les Etats-Unis d’Amérique, l’émir du Qatar, Hamad Ben Khalifa Al-Thani, n’a plus la cote. Ainsi donc, son employeur, l’Oncle Sam, vient de lui signifier une fin de mission après avoir « vaillamment servi » de croupion US dans le Monde arabe. Pis encore, il n’a pas seulement perdu les faveurs de ses parrains, mais également celles de la très agissante Cheikha Moza. Sous l’injonction de cette dernière, l’émir sera contraint de passer le témoin à Tamim, son fils aîné. Né en 1980, Cheikh Tamim, deuxième fils de l’émir et de Cheikha Moza, sa deuxième épouse, est le commandant en chef adjoint des forces armées. Le souverain « s’est réuni avec la famille régnante et les notables et les a informés de sa décision de remettre le pouvoir au prince héritier, Cheikh Tamim ben Hamad Al Khalifa », a précisé la chaîne. Cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, doit prononcer, aujourd’hui, un discours à la nation, a annoncé le palais dans un communiqué. Selon des sources diplomatiques arabes et occidentales au Qatar et dans la région, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Arabie Saoudite notamment, ont été prévenus des intentions de l’émir qui, disent-ils, tient à assurer un transfert du pouvoir en douceur à la jeune génération.

                                                                      Il s’agit d’une première dans ce pays et dans l’histoire récente du Monde arabe où aucun souverain n’a jamais renoncé au pouvoir de son plein gré. Mais l’émir l’a-t-il fait de son propre gré quitte à rompre pour cela avec la tradition des monarchies arabes dont les dirigeants restent généralement en place jusqu’à leur mort ? Sans bruit, Hamad Ben Khalifa sera ainsi éjecté par une intrigue de palais. C’est l’histoire de l’arroseur arrosé : en 1995, il a fomenté un coup d’Etat contre... son père.

                                                                      Au plan interne, cela ne signifie pas de grands changements. Le nouveau patron du Qatar contrôle l’essentiel des ministères-clés comme l’armée et la sécurité. En revanche, c’est au plan international que cette décision prend toute son épaisseur. Exécutant parfaitement le rôle que lui font jouer les puissances occidentales, notamment les Etats-Unis d’Amérique, l’abdication de Cheikh Hamad est un véritable bouleversement qui pourrait avoir des conséquences sur sa politique étrangère. En parfait croupion, le petit Emirat du Golfe n’a pas ménagé ses efforts pour exécuter l’ambitieux projet de l’administration américaine selon lequel « il faut donner sa chance à l’islamisme light dans le Monde arabe ». Le Qatar qui fait figure de nain dans le Moyen-Orient n’a jamais caché son soutien aux partis islamistes. Depuis le début du printemps arabe, il s’est donné un rôle d’acteur majeur dans la région au point d’agacer les autres monarchies du Golfe dont son voisin immédiat, l’Arabie Saoudite. Il a appuyé le parti Ennahda en Tunisie actuellement au pouvoir, il a porté à bras-le-corps les Frères musulmans en Egypte également au pouvoir, il a offert sa médiation dans le conflit yéménite, déboursé une fortune et contribué militairement à renverser le colonel El Gueddafi en Libye et il est à la tête des Etats arabes qui poussent à armer l’opposition syrienne pour faire éjecter du pouvoir Bachar Al Assad et installer, évidemment à sa place, des islamistes. Au Moyen-Orient, une région politiquement statique, l’émir Cheikh Hamad bin Khalifa al-Thani, âgé de 59 ans, est le plus actif, le plus bruyant. Avec des revenus d’exportations autour de 100 milliards de dollars par an, l’argent coule à flots et booste les conquêtes extérieures de l’émir. Même en Europe, notamment en France, on s’affole. Le petit monstre de Doha menace de bouffer le monde avec ses pétrodollars. Mais tout a une fin, y compris les folies du Royaume ! Avec cette abdication, cela signifiera-t-il la fin de cette machine à placer des islamistes au pouvoir ?

                                                                      Il y a fort à parier sur cette éventualité, surtout que le centre névralgique du Monde arabe, la grande Egypte se trouve à la « Mosri du chaos » depuis que les Frères musulmans ont accédé au pouvoir. Ayant déçu, le président Mohammed Morsi se trouve face à une forte opposition et le scénario de son départ du pouvoir n’est pas écarté. Du coup, une double fin : celle de l’islamisme au pouvoir et celle de la mission de l’émir du Qatar.

                                                                      Source :

                                                                      http://www.legrandsoir.info/il-a-passe-le-temoin-a-son-fils-aine-fin-de-mission-pour-l-emir-du-qatar.html


                                                                      • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 27 juin 2013 08:53

                                                                        La Question du Jour : Qui est la dame qui fut associée à deux coups d’État en moins de vingt ans ?

                                                                         

                                                                        http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/260613/la-question-du-jour-qui-est-la-dame-qui-fut-associee-deux-coups-d-etat-en-moins-de-vingt-ans


                                                                        • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 19 avril 2014 16:01

                                                                          "La Ooredoo Tunisiana wa la Ooredoo wa la Qatar ! " (Je ne veux ni de Tunisiana, ni de Ooredoo, ni du Qatar !).

                                                                           

                                                                          Quant à la cérémonie de re-baptême prévue, quelle flétrissure pour notre Musée national ! Monsieur le Ministre de la culture, où êtes-vous ? 

                                                                          Au vue de ces informations, étant donné que je ne souhaite pas être écouté par des oreilles qatariennes, ni rouler pour ces Cheikhs rabat-joies des printemps arabes, et pour épargner un tant soit peu ma conscience, j’ai décidé de quitter Tunisiana-Ooredoo, bien que cela apparaisse comme étant un combat du pot de terre contre le pot de fer. 


                                                                          Extrait de :

                                                                          http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/160414/pourquoi-j-ai-decide-de-quitter-mon-operateur-tunisiana-ooredoo-0

                                                                          Salah HORCHANI


                                                                          • HORCHANI Salah HORCHANI Salah 19 avril 2014 16:02

                                                                            Tunisiennes, Tunisiens, réveillez-vous ! Arrêtons de financer les financiers des contre-Printemps arabes* !

                                                                             

                                                                            http://blogs.mediapart.fr/blog/salah-horchani/190414/tunisiennes-tunisiens-reveillez-vous-arretons-de-financer-les-financiers-des-contre-printemps-ar

                                                                             

                                                                            Salah HORCHANI

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