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Accueil du site > Tribune Libre > Du vide cosmologique aux mythes sur l’éternité

Du vide cosmologique aux mythes sur l’éternité

Sans reprendre directement les supputations New Age des premiers physiciens quantiques selon lesquelles cette nouvelle forme de physique pouvait justifier les croyances religieuses des religions asiatiques (Cf le Tao de la physique par Fritjof Capra et ses multiples suites), nous pensons que les expérimentations récentes de la cosmologie obligeront à poser à nouveau la question de l'origine des mythes concernant l'infini et l'éternité.

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9 year WMAP image of background cosmic radiation (2012)
Credit : NASA / WMAP Science Team http://map.gsfc.nasa.gov/media/121238/index.html

De plus en plus de cosmologistes sont convaincus – sans preuves évidemment à ce jour– de la pertinence scientifique du concept de multivers 1). Celui-ci peut prendre deux formes intéressant notre propos : soit un multivers mathématique soit un multivers issu du vide cosmologique, lequel vide serait une version étendue du vide quantique. Dans cette dernière hypothèse, des bulles d'univers naîtraient en permanence de ce que l'on nomme sans toujours préciser ce dont on parle des fluctuations du vide. Il s'agirait de l'émergence continue et aléatoire de paires de particules et antiparticules s'annihilant très vite, à l'exception de celles qui donneraient naissance à des atomes, briques de base de la physique macroscopique. Un tel phénomène semble pouvoir être observé en laboratoire, par exemple concernant les photons dans l'effet Casimir 2).

Or dorénavant, à l'échelle cosmologique, il paraît de plus en plus nécessaire de postuler l'existence, à un niveau de ce que l'on pourrait qualifier faute de mieux d'infra-quantique, de phénomènes de fluctuations donnant naissance à des couples de particules dotées d'un immense énergie, ceci en résultat de l'énergie sans doute illimitée propre au vide quantique. De ces fluctuations, non liées au temps et à l'espace tels que nous les définissons, naitraient des bulles d'univers.

Certaines d'entre elles, à la suite d'un phénomène qualifié d'inflation, atteindraient en des temps très courts la taille d'un univers tel que le nôtre. Dans la théorie du multivers, il n'y aurait aucune raison de supposer qu'un tel phénomène ne puisse se produire plusieurs fois, en donnant naissance à des univers tels que le nôtre, ou à des univers différents. Ceux-ci pourraient selon les cas générer des temps et des espaces qui ne seraient pas exactement similaires à notre espace-temps einsténien.

Encore faudrait-il montrer que notre univers serait né, à la suite d'un accident qualifié faute de mieux de Big bang, d'un tel processus. Or la presse s'est faite récemment l'écho de l'observation supposée d'ondes gravitationnelles primordiales qui seraient l'écho lointain d'une inflation originale ayant suivi l'émergence d'une telle bulle d'univers 3). Cette observation a été faite par le radiotélescope dit BICEP2 (Background Imaging of Cosmic Extragalactic Polarization) situé dans l'Antarctique. A supposer qu'elle soit confirmée, elle apporterait un fort argument en faveur de l'hypothèse de l'inflation, et de façon rétrospective, à celle d'un Big bang provenant d'une fluctuation du vide cosmologique. En extrapolant, les physiciens soutenant la thèse des multivers évoquée ci-dessus verront là le début d'une preuve expérimentale intéressant un processus de génération d'univers multiples encore fortement controversé.

Des « réalités sous-jacentes »

Mais l'opinion publique ne manquera pas, sans de bonnes raisons, de tirer de tout ce que nous venons d'évoquer, quelques arguments pour formuler à nouveau certaines des hypothèses de Fritjof Capra et de ses homologues s'interrogeant sur les origines possibles des croyances en l'infini et en l'éternité.

Celles-ci sont présentes dès l'origine des civilisations humaines – peut-être aussi perçues par les animaux. Est-ce que, d'une certaine façon, nos cerveaux ne seraient-ils pas intuitivement conscients de « réalités sous jacentes » propres au vide quantique ou au vide cosmologique, lequel est considéré aujourd'hui comme une autre forme du vide quantique ? On admet aujourd'hui que ce vide ne connait ni le temps ni l'espace. Par conséquent les concepts d'éternité ou d'infini seraient tout à fait qualifiés pour désigner un tel vide, lui-même étant considéré comme un état primordial dont tout ce qui existe proviendrait. Les hypothèses développées par la physique quantique (à supposer qu'elles soient confirmées), relatives à l'indétermination, à la superposition d'états, à l'intrication, pourraient en apporter des preuves expérimentales .

Certes, dès après le Big bang, l'inflation évoquée plus haut aurait créé les cadres temporels et spatiaux que nous connaissons. Les atomes puis ultérieurement, les organismes vivants terrestres, se sont inscrits dans ces cadres. Ils demeurent cependant d'une certaine façon liés au monde quantique, les particules dont ils sont composés pouvant dans certains conditions se comporter comme des particules quantiques ou qu.bits pour lesquelles s'imposent l'intemporel et l'infini.

Il ne serait donc pas absolument aberrant de considérer que, dans des conditions à préciser, les organismes vivants et plus particulièrement, en ce qui concerne les humains, leurs cerveaux, pourraient ressentir intuitivement l'intemporel et l'infini dans lesquels ils baigneraient, bien qu'eux-mêmes étant globalement temporels et finis. Autrement dit, nos organismes ne seraient-ils pas restés intuitivement conscients de la « réalité » d'un monde hors du temps et de l'espace ?

Chez les humains dotés de la capacité langagière, ce ressenti pourrait s'exprimer par la perception non rationalisable mais communicable à travers les mythes de ce que l'on pourrait appeler la « réalité » du concept d'infini, si difficile à admettre par la seule raison. Les croyances primordiales, qu'elles soient liées à la contemplation de certains aspects du monde matériel, tel que le ciel nocturne, ou bien qu'elles servent de fondement à des imaginaires religieux détachés du monde matériel, pourraient être considérées comme inspirés par cette perception inconsciente.

Ceci ne justifierait en aucun cas de se laisser convaincre par les mythologies ou les religions lorsqu'elles affirment l'existence de déités intemporelles ou infiniment savantes interférant en permanence dans nos vies. Il serait par contre opportun de considérer ces mythes et religions comme les traces d'un infra-univers fondamental que la science pourrait désormais nous apprendre à mieux connaître. Mais il faudrait sans doute pour cela que nos cerveaux se transforment suffisamment, dans leurs composantes biologiques ou à travers des ajouts artificiels, pour « visualiser » l'infini et l'éternité de la même façon que nous « visualisons » les nombres ou le temps mesuré par une horloge.

Notes

1) Cf. un interview récent de Max Tegmark http://intelligence.org/2014/03/19/max-tegmark/. Nous avions précédemment présenté et commenté son livre Our Mathematical Universe : My Quest for the Ultimate Nature of Reality

2) Les fluctuations quantiques du vide sont présentes dans toute théorie quantique des champs. L'effet Casimir est dû aux fluctuations du champ électromagnétique, décrit par la théorie de l'électrodynamique quantique.

3. Voir notre article http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2014/144/bicep.htm.

 

 


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36 réactions à cet article    


  • J’ajoute, ne pouvant plus compléter l’article, que le terme de fluctuations de l’énergie du vide cosmologique, pouvant expliquer l’apparition de bulles d’univers, n’aurait pas de sens dans un milieu supposé intemporel, c’est-à-dire ne comportant pas de phénomènes pouvant jouer un rôle causal qui s’inscriraient nécessairement dans le temps. Pour se représenter clairement le phénomène, il faudrait un cerveau transformé tel que celui évoqué ici en conclusion.


    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 13 avril 2014 22:23

      Pas besoin de multivers ni d’inflation cosmique pour expliquer les résultats de BICEP2. Voici la lettre d’information que nous avons diffusée il y a deux semaines :
       
       

      http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/03/29/bicep2-vraiment-une-preuve-de-l-inflation-cosmique.html


      BICEP2 : vraiment une preuve de l’inflation cosmique ?


      Les résultats récemment annoncés par la collaboration BICEP2 comportent-ils une évidence pour la théorie de l’inflation cosmique  ? La propagande dans ce sens bat son plein depuis une dizaine de jours. Mais que penser de cette polarisation institutionnelle et médiatique ? Dans un article intitulé « Inflation : les ondes gravitationnelles du Big Bang enfin découvertes ? », Futura Sciences estime que « si les chercheurs de Bicep ne se sont pas trompés et s’il n’existe aucun autre moyen de produire les modes B observés autrement qu’en faisant appel à la théorie de l’inflation », l’annonce de BICEP2 ouvre la voie à « une révolution en cosmologie ». Rien de moins. Pourtant, comme le soulignait il y a cinq mois notre article « Planck, Cosmologie standard, espace-temps, épicycles... », Futura Sciences n’a pas hésité à censurer dans les commentaires à l’un de ses articles la mention des recherches de notre collègue Luis Gonzalez-Mestres sur l’espace-temps spinoriel qu’il a proposé dès 1996-97 . Des travaux qui apportent, précisément, une simple alternative à l’inflation cosmique en ce qui concerne la génération des « modes B » du rayonnement micro-onde universel (ou fond diffus cosmologique) possiblement mis en évidence par BICEP2. Où est passée l’objectivité de l’information scientifique ? L’article de Luis Gonzalez-Mestres « BICEP2, inflation, espace-temps spinoriel... » rappelle le potentiel en la matière des modèles d’avant Big Bang et souligne que son approche basée sur un espace-temps spinoriel produit tout naturellement une direction d’espace privilégiée pour chaque observateur comobile dans l’Univers. L’existence, d’origine purement géométrique, de cette direction spatiale privilégiée permet de générer tout aussi naturellement les « modes B » tant médiatisés ces derniers jours. Par ailleurs, quelle « révolution en cosmologie  » pourrait comporter une confirmation de la théorie de l’inflation, alors que cette théorie est de façon générale soutenue par les lobbies scientifiques influents ? Un soutien récurrent dont témoigne l’actuelle campagne médiatique. Mais la réalité scientifique pourrait bien s’avérer très différente des souhaits des lobbies.

      [la suite, sur le lien http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/03/29/bicep2-vraiment-une-preuve-de-l-inflation-cosmique.html ]
       
       

      http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/03/29/bicep 2-inflation-espace-temps-spinoriel-49763.html

      BICEP2, inflation, espace-temps spinoriel...

      L’expérience BICEP2 a-t-elle apporté une preuve de l’inflation cosmique ? Une forte pression médiatique, avec à l’origine des communiqués institutionnels, cherche à propager cette idée. Cependant, la situation scientifique réelle est autrement plus complexe comme souligné quelques jours après cette annonce dans mon article de blog « BICEP2, CMB B-modes And Spinorial Space-time  ». Mes arguments scientifiques sont rappelés par le collectif Indépendance des Chercheurs dans « BICEP2 data, cosmic inflation, Wikipedia information... ». Dans un article plus formel intitulé «  CMB B-modes, spinorial space-time and Pre-Big Bang (I) », j’ai encore développé mon analyse de cette situation très médiatisée. A savoir : i) à supposer que l’existence annoncée par BICEP2 de « modes B » dans le rayonnement micro-onde universel (ou fond diffus cosmologique) soit finalement confirmée, une telle propriété présente un intérêt certains mais n’est en rien spécifique aux modèles inflationnaires ; ii) les modèles d’avant Big Bang, où l’inflation n’est point nécessaire, peuvent dans de nombreux cas reproduire sans difficulté un tel phénomène ; iii) une illustration évidente de cette possibilité est l’espace temps spinoriel que j’ai proposé en 1996-97 et qui génère automatiquement une direction d’espace privilégiée pour chaque observateur comobile. En présence d’une telle direction spatiale privilégiée pour chaque point de l’espace-temps, l’existence des « modes B » devient un phénomène naturel. Il s’agit donc, tout compte fait, d’un dispositif beaucoup moins ad hoc que l’inflation pour produire de tels modes de polarisation dans le rayonnement micro-onde universel.

      [la suite, sur le lien http://notresiecle.blogs.courrierinternational.com/archive/2014/03/29/bicep 2-inflation-espace-temps-spinoriel-49763.html ]
       
       

      Cordialement

      Le Collectif Indépendance des Chercheurs
      http://science21.blogs.courrierinternational.com/
      http://www.mediapart.fr/club/blog/Scientia


    • Universitaire 1995 13 avril 2014 23:21

      C’est vrai qu’en ce moment les universités US ont besoin d’argent et font un maximum de pub pour attirer des financements et des étudiants. Les organismes d’Etat de ce pays ont également besoin de crédits.

      Dans le cas de BICEP2, l’Université de Stanford et la NASA ont aussitôt lancé une grosse campagne de pub qui a été répercutée également en Europe. Il faut dire que chez nous, ce n’est pas mieux : la situation financière des universités est tout sauf brillante. Pareil pour des organismes comme le CNRS.

      La propagande US vise très clairement à obtenir un Prix Nobel pour Andrei Linde, de l’argent pour la NASA...

      http://news.stanford.edu/news/2014/march/physics-cosmic-inflation-031714.html

      http://www.jpl.nasa.gov/news/news.php?release=2014-082

      http://www.youtube.com/watch?v=ZlfIVEy_YOA

      http://www.businessinsider.com/inflation-theorist-andrei-linde-hears-bicep2-news-2014-3

      http://blogs.scientificamerican.com/observations/2014/03/17/andrei-linde-learns-his-big-bang-theory-is-true-video/

      et la revue britannique Nature suit le mouvement :

       http://www.nature.com/news/gravitational-wave-finding-causes-spring-cleaning-in-physics-1.14910

      http://www.nature.com/news/cosmology-polar-star-1.14954

      etc...

      Il est exact que des procédés de ce genre peuvent étouffer les réalités scientifiques. Prudence, donc.



    • Indépendance des Chercheurs Indépendance des Chercheurs 14 avril 2014 09:13

      A noter que Luis Gonzalez-Mestres a été également l’auteur de l’idée originale d’après laquelle une très faible violation de la relativité restreinte peut produire des effets observables dans le spectre et les propriétés des rayons cosmiques d’ultra-haute énergie. Voir, par exemple, ses articles d’avril et mai1997 :

      http://arxiv.org/abs/physics/9704017
      http://articles.adsabs.harvard.edu/full/1997ICRC....6..113G

      Un travail que cite le New York Times dans cet article du 31 décembre 2002 :

      http://www.nytimes.com/2002/12/31/science/interpreting-the-cosmic-rays.html

      In the late 1990’s Dr. Luis Gonzalez-Mestres of the National Center for Scientific Research in France, and, independently, the Harvard theorists Dr. Sheldon Glashow and Dr. Sidney Coleman proposed that a small violation of relativity would allow high-energy cosmic rays to evLade the G.Z.K. energy limit on travel.

      (fin de citation)

      En réalité, le travail de Gonzalez-Mestres a été clairement antérieur à celui du Prix Nobel Sheldon Glashow et de son collègue de Harvard Sidney Coleman. Lesquels, par la suite, on repris les idées du chercheur du CNRS sans le citer. Lee Smolin fait pareil dans Rien ne va plus en physique ! (Quai des Sciences, DUNOD, 2007). Voir, par exemple, nos articles :

      Gonzalez-Mestres, Glashow, Smolin, relativité... (I)
      Gonzalez-Mestres, Glashow, Smolin, relativité... (II)
      Luis Gonzalez-Mestres, Sheldon Glashow, Lee Smolin and Lorentz symmetry violation (I)


    • Universitaire 1995 14 avril 2014 10:00

      Le plus lamentable, c’est que l’hégémonisme de certains lobbies scientifiques US (sans généraliser, car il y a aussi aux Etats-Unis des chercheurs qui souffrent de ce système) profite en France aux chercheurs les plus conformistes qui évitent la prise de risques et « vont s’inscrire » dans des programmes dont les grandes lignes ont été fixées d’avance. Pour ces gens, aucun problème de carrière.

      En revanche, dans de nombreux domaines (il y a aussi des exceptions), les chercheurs français créatifs et indépendants qui pourraient mettre en cause l’hégémonie des groupes dominants US rencontrent plein de difficultés.

      C’est triste, et le pays en fait les frais.


    • Belibaste 14 avril 2014 10:23

      A Universitaire,

      Votre dernier commentaire me fait penser que ce genre de situations ont pu être le début d’un processus de dégradation plus général. Voici ce qu’écrivait début février le syndicat CGT de la recherche :

      http://websyndicats.vjf.cnrs.fr/sntrscgt/spip.php?article1213

      COMMUNIQUE DU SNTRS-CGT

      SOUFFRANCE AU TRAVAIL AU CNRS

      Sommes-nous au début d’une vague de suicide ?

      La survenue, pour le seul mois de janvier 2014, de trois suicides de personnels travaillant dans des laboratoires et l’administration du CNRS (Rennes, Annecy, Meudon) nous inquiètent sérieusement. Même si les facteurs qui ont conduit à ces drames ne sont pas encore connus, deux de ces collègues étaient en congés de maladie.

      La Direction du CNRS et le Ministère ne doivent pas prendre la situation à la légère. Ils doivent tenir compte de la souffrance au travail qui se manifeste dans les laboratoires et les services, notamment en révisant leurs objectifs de réduction d’emplois et en donnant les moyens aux Comités d’Hygiène, de Sécurité et de Conditions de Travail d’exercer toutes leurs prérogatives.

      La Révision Générale des Politiques Publiques (RGPP) rebaptisée Modernisation de l’Action Publique (MAP) par le gouvernement Ayrault a des conséquences directes sur le mal être au travail et l’augmentation des risques psychosociaux.

      Au CNRS, le budget 2014 va accentuer ces difficultés du fait des suppressions massives d’emplois. En 2014, le CNRS va perdre 842 emplois (102 fonctionnaires et 740 CDD payés sur la subvention d’Etat. Les conditions de travail vont s’en ressentir sérieusement car il sera difficile d’effectuer le remplacement de toutes les absences. L’emploi précaire restera à un haut niveau en raison du nombre important de CDD payés sur les ressources propres des laboratoires.

      La dégradation des conditions de travail au CNRS est aussi la conséquence du mode de management qui renforce le poids de la hiérarchie et des outils de contrôle, la pression pour la réalisation d’objectifs, la course aux publications et à l’obtention de contrats,…

      La Direction du CNRS nie la dégradation des conditions de travail bien que les signaux d’alerte se multiplient : arrêts de maladie, dépressions, augmentation des cas de souffrance et de harcèlements au travail déclarés auprès des DRH, de la médiatrice du CNRS et auprès du SNTRS-CGT. Il est temps de rendre publics les travaux du CNAM sur la souffrance des chercheurs et de lancer la même étude pour les ingénieurs, techniciens et administratifs. Les procédures mises en place par la direction, circulaire sur les risques psychosociaux et cellule de veille sont insuffisantes et peu efficaces. Il est temps de s’attaquer aux causes des risques psychosociaux et non à leurs seuls symptômes.

      Villejuif, le 7 février 2014



    • Belibaste 14 avril 2014 10:36

      Et plus récemment, appelant à une réunion sur le sujet Conditions de travail, conditions d’études : Une urgence, combattre ensemble leur dégradation !

      http://paris.demosphere.eu/rv/32356

      une intersyndicale de l’enseignement supérieur et de la recherche (FSU, CGT, UNSA, Solidaires, UNEF) écrivait :

      Précarité, dégradation du pouvoir d’achat des salariés, gels d’emploi, évolution de la nature des métiers, changement des méthodes de travail, multiplicité des évaluations, courses aux contrats, rédactions incessantes de dossiers, restructurations, dégradation des services de santé préventive, perte de sens du travail ... tout cela conduit à des situations de difficulté sociale, de détresse psychologique, de troubles musculo-squelettiques (TMS), de harcèlement au travail, de « burn out », de comportements suicidaires - avec ou non passage à l’acte -, de prises de médicaments (anti-dépresseurs, anti-douleurs...).

      (...)

      Les conditions d’études des étudiants ne sont pas épargnées. (...) Le stress chez les étudiants n’a jamais été aussi fort et leur taux d’échec s’en ressent, augmentant ces dernières années. Les études riment aussi pour certains avec insomnies, déprimes temporaires, dépressions, pensées suicidaires, automédication...



    • Belibaste 14 avril 2014 11:29

      Merci pour cette précision.

      A propos de l’espace-temps spinoriel. J’ai trouvé une excellente introduction dans la postface de Luis Gonzalez-Mestres au livre des frères Bogdanov Le mystère du satellite Planck (Eyrolles, 2013). Il mentionne la direction d’espace privilégiée, mais malheureusement il n’en expose pas les détails.


    • Luis Gonzalez-Mestres 15 avril 2014 17:56

      Bonjour et merci infiniment pour tous ces commentaires !

      Par rapport à ma postface à l’ouvrage Le mystère du satellite Planck, j’ajouterai que la trajectoire spatiale privilégiée correspond à l’ensemble des points de l’espace-temps spinoriel dont le spineur cosmique diffère de celui de l’observateur uniquement par une phase complexe. 

      Il est bien connu depuis longtemps que les particules de spin demi-entier (électron, neutrinos, quarks, proton, neutron...) ont des propriétés particulières par rapport à des rotations de l’espace. Sous une rotation de 360 degrés, leur fonction d’onde se retrouve multipliée par un facteur -1 alors que « normalement » un objet dans l’espace vu par notre perception quotidienne (mais aussi par Newton ou la relativité conventionnelle) est censé revenir exactement à son état initial.

      Ma proposition d’un espace-temps spinoriel vise à corriger ce décalage en remplaçant les quatre coordonnées réelles de l’espace-temps conventionnel par deux coordonnées complexes.

      Je vais mettre en ligne quelque chose de plus accessible dans mes blogs, où vous pouvez trouver déjà du matériel..

       
      Bien cordialement

      Luis Gonzalez-Mestres
      [email protected]

      http://scientia.blog.lemonde.fr

      http://notresiecle.blogs.courrierinternational.co


    • vieux grincheux 13 avril 2014 12:13

      Est-ce trop compliqué d’ envisager que l’ Univers n’ a pas eu de début ni n’ aura de fin ?


      VG

      • Pas du tout. La difficulté consiste à l’imaginer concrètement. L’infini est aussi un concept mathématique, mais on ne peut pas se le représenter comme on se représente un espace, fut-il très grand. Toujours se pose la question de savoir ce qu’il y a au delà de l’infini.


      • izarn izarn 13 avril 2014 19:35

        Au dela de l’infini est un concept absurde, puisque l’infini n’a pas de fin, par définition !
        Au dela de l’infini : On se croirait dans un mauvais Star Trek ! « ...L’Enterprise vogue au dela de l’infini...Ta soin ta soins bling bling tari taraaa ! »

        « -Ciel ! Spoke ! Je vois la fin de l’infini !

         »-Mais capitaine, c’est illogique !"


      • Aleth Aleth 14 avril 2014 11:58

        L’Univers (ou Multivers) - l’ensemble de tout ce qui existe, l’Ensemble de tous les Ensembles - est éternel et cyclique. Il n’a ni début ni fin sur le plan spatio-temporel (puis à un certain niveau la notion d’espace-temps n’a plus aucun sens). Exit la création ex nihilo. A ne pas confondre avec le Cosmos - notre portion vibratoire, une fraction éclose, parmi d’autres, du Multivers - lié à ce qu’on appellerait aujourd’hui le « Big Bang » (inflation, fonds diffus cosmologique, ...). Et à bien des égards le Cosmos ressemble en quelque sorte à un trou noir inversé, avec comme point commun une (pseudo) singularité.


        Et à l’image de l’immense spectre électromagnétique en-deçà du rouge et au-delà du violet (minuscule échantillon adapté à nos yeux) officiellement découvert il y a peu par rapport à l’Histoire de l’Humanité, il existe des dimensions, densités vibratoires, « en-deçà et au-delà » de la densité vibratoire à laquelle nous sommes adaptés, cette illusion (d’origine fractale/holographique ?), ce monde en 3D avec une ligne temporelle (donc 4D)

        Pour l’exemple les « anomalies » matière noire et énergie sombre n’en sont pas véritablement, en considérant (matière noire pour l’exemple) que la force gravitationnelle a la capacité de passer outre, interagir entre densités vibratoires. Les astrophysiciens auront beau chercher la solution à ce « surplus » gravitationnel au sein de notre densité vibratoire ils feront si je puis dire chou blanc.

        Les constantes cosmologiques ou poudres de perlimpinpin sont dispensables à partir du moment où est prise en considération l’influence ou l’interaction de densités vibratoires « adjacentes », qui sont là bien présentes (pour la parabole, à l’instar des ondes radio ou rayons gamma ignorés il y a peu de temps) mais que nous ne « voyons » pas pour l’instant... mais ça viendra. Un peu à l’image des « dimensions supplémentaires » dans la Théorie M. Idem pour l’intrication quantique... il serait question de « non localité » pour expliquer le phénomène... ça rappelle d’une certaine manière la constante cosmologique, un bouche-trou lorsque les théories sont inadaptées à l’observation contemporaine.

      • claude-michel claude-michel 13 avril 2014 12:26

        Univers..multivers..heu..l’infini en somme..mais l’infiniment petit ou l’infiniment grand.. ?


        • Faedriva 13 avril 2014 13:12

          j’adorerai être conne pour croire que tout est déjà compris, mais je ne suis que juste bête et imaginative.
          Aussi l’intemporel je ne connais pas, ( parce que quand j’avance ou que je recule ça me prend toujours du temps, et quand je réfléchis je vieillis ) et l’infini est juste la grande illusion de ma myopie.


          • christophe nicolas christophe nicolas 13 avril 2014 13:37

            Le vide quantique ne connait ni le temps ni l’espace... Quel romantisme.

            Qu’est-ce que c’est que ces âneries pour pucelle impressionnable. C’est le genre de phrase pour des étudiantes des beaux arts. Bon, l’espace n’est jamais vide, il est rempli de potentialités. Qu’est que ça signifie ? Si vous prenez un petit bout d’espace sans rien, vous n’avez pas d’interactions avec l’univers, disons plutôt le soleil si vous n’êtes pas trop loin. Si vous vous mettez dans ce petit bout d’espace vous avez des interactions avec le soleil. Ca veut dire que le soleil sait que vous dans ce petit bout d’espace. Généralisons à l’Univers et disons qu’il sait que vous êtes dans ce petit bout d’espace.

            Conclusion, l’Univers sait tout de l’univers instantanément, disons plutôt que toutes choses sont liées. Par quoi ? Par François Hollande ?... Non, je ne crois pas, s’il y comprenait quelque chose, il ne fricoterait pas avec les franc-maçons.

            En mécanique quantique, on a la fonction d’onde de l’univers qui est parfaitement adaptée, c’est l’outil qui sert à calculer les potentialités d’un évènement. Elle est Unique, Constante, Eternelle et Infinie si l’Univers est Infini. On prend son cours de critique de la connaissance de Régis Jolivet, première partie de la métaphysique, et on constate que ce sont les attributs de Dieu. CQFD, on reboucle avec les preuves.

            Revenons à notre bout d’espace, si je le regarde un temps infiniment court, je m’aperçois qu’il y a des fluctuations d’énergie infiniment élevées suivant la formule d’Heisenberg. C’est normal car je dévie toutes les interactions sur ce point sans perturber l’univers car je le fais sur un temps infiniment court mais ça ne veut pas dire qu’il y a de l’énergie dans ce point, il n’y a que dalle dans ce point mais il y a une infinité d’interactions en cours dans l’univers que j’intercepte car je ne les perturbe pas. En gros, c’est comme un arrêt pipi sur le trajet routier qui ne modifie pas votre moyenne. Si votre femme fait pipi en un temps infiniment court, votre moyenne n’est pas modifiée et ça ne vous gène pas de vous arrêter... je sais, c’est pénible les femmes pour la moyenne...

            Je ne suis pas certain de m’être bien fait comprendre.... j’ai essayé de faire très court pour que vous ne vous fassiez pas enfumé par certains. Il y a plus de détails dans la théorie de l’intrication. Je suis un peu désolé pour le big-bang, l’inflation, la matière noir et autre attrape budget, ceci dit, je crois que les gens qui étudie l’espace seront plus heureux d’apprendre qu’un jour ils pourront l’étudier de plus près en voyageant... On m’a reproché que je n’étais pas assez aventurier, je voudrais qu’on me dise qui a ouvert plus de voies vers l’extérieur que moi, juste histoire de rigoler un coup. Je prends 10% sur les actions de la future compagnie, normal... Je flingue l’Europe mais j’offre des compensations mais sur ce coup je crois que ce sera pour nos descendants... j’espère qu’ils sauront rester indépendants et ne se feront pas enfumer par un collectif de l’espace dans une fédération quelconque. Si on remplace le vrai Dieu par des idoles comme le culte de l’argent, si on l’oublie, si on sort de la vérité, ce sera le cas.


            • Jean Keim Jean Keim 13 avril 2014 13:46

              La notion de temps, du temps qui passe n’est effective qui si nous y pensons, c’est le cas de tout ce qui remplit le champ de notre conscience, mais qui y a t-il au delà de la pensée, au delà du champ de notre conscience ? Malheureusement nous voilà placé devant une aporie car se poser la question fait intervenir la pensée. Là est la limite de toute démarche intellectuelle. Personnellement je trouve dans ce constat une grande liberté et une ouverture incommensurable.

               Il ne saurait y avoir de pensée sans un contenu qui est le savoir accumulé dans nos mémoires, la pensée et donc le savoir sont une prison.


              • izarn izarn 13 avril 2014 19:26

                Le rayonnement lumineux, electromagnètique, est fonction du temps. C’est une frequence. Donc le temps s’écoule dans l’absolu, sinon, l’univers n’existerait tout simplement pas !
                CQFD.


              • Petrus Amritam Romanus Petrus Romanus 14 avril 2014 00:28

                La pensée se limiterait-t-elle donc à l’intellect ?

                N’y aurait-il donc vraiment rien de nouveau qui pourrait surgir à la conscience lorsque celle-ci cesserait de ressasser ?

                Sinon, comment aurait donc pu naître la Première pensée ?

                 smiley


              • Jean Keim Jean Keim 14 avril 2014 09:38
                Isarn,
                Dans un système de représentation ils sont liés effectivement voilà tout, tout comme une pensée qui ne peut s’exprimer que dans le temps, une pensée vient d’un contenu que seul le temps a permis d’amasser. Mon propos n’est pas de nier le temps qui à notre niveau, nous êtres pensants est un fait mais simplement de montrer que la pensée est limitée et que par conséquent elle est inféodée à cette limite. Sa limite est son contenu, la pensée n’est rien d’autre que ce contenu.

                Pétrus Romanus,
                Je ne sais pas comment est née la 1ėre pensée, autant demander comment est né le monde mais ce que j’ai compris c’est que la pensée est limitée à son contenu et quand une réponse est posée, la réponse vient de son contenu, la réponse ainsi n’est jamais neuve, quand par exemple un scientifique a une « vision nouvelle » (ah les mots qu’elle galère), il l’a traduit en concept, théorie etc... et il l’a reprend à nouveau par le biais de la pensée, ce que feront également ses collègues et nous revoilà dans le cercle de la pensée. La prise de conscience de cela ne peut que changer notre rapport au monde et par un processus un peu long à expliquer, quand nous considérons le cheminement de la pensée, il est facile de voir que notre personnalité à laquelle nous sommes si attachée n’est que de la pensée, un artefact construit par la pensée et avec cet outil boiteux nous voulons régenter le monde, le résultat est catastrophique et si nous nous demandons ce qu’il convient de faire, c’est encore la pensée qui interfère. 

              • SamAgora95 SamAgora95 13 avril 2014 14:41

                Peut-être que si nous avons tant de mal avec l’infinie c’est tout simplement parce que cette notion n’existe pas ! S’il n’y a pas de solution un problème c’est probablement que le problème n’existe pas.


                C’est notre cerveau plongé dans l’espace temps qui essai par extrapolation de cerner l’infinie ! Si l’atome de matière ultime n’est qu’information alors notre raisonnement récursif qui consiste à nous demandé sans cesse de quoi est constitué la matière, l’atome,le proton, le quark et ainsi de suite s’arrêtera au niveau ou tout n’est qu’information.

                Imaginons qu’un personnage de jeu vidéo se demande de quoi est constitué son monde en 3D et prend comme objet d’étude un cube (comme nous avec l’atome), il se rendra vite compte que son monde n’est fait en réalité que de triangles, puis il cherchera à comprend de quoi sont fait ces triangles, dans sa réalité, plongé dans sont monde virtuel ces moyens de prospection ne lui permettront jamais d’en savoir d’avantage, par contre les concepteurs du jeu qui se trouvent à niveau de réalité supérieure savent que le triangle n’a pas de réalité physique, il n’est qu’une information dans une mémoire d’ordinateur.

                • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 13 avril 2014 15:47

                  Ayant pris le temps d’approcher un peu cosmologie et mécanique quantique dans l’effort de comprendre la théorie de Tout de Nassim Haramein et ayant eu l’audace et l’impudence de proposer la mienne, j’ai dorénavant une position tout à la fois bien plus bienveillante pour vos efforts de vulgarisation et bien plus critique devant les raccourcis que vous prenez.

                  Je pense à la question de l’énergie du vide (énergie du point zéro) que vous sautez allègrement alors qu’elle est tellement fondamentale.
                  Les multivers viennent aussi comme un cheveu sur la soupe.
                  Vous parlez d’« infra-quantique » mais vous êtes bien le seul sur le web.
                  Je pense que vous voulez parler d’« infra-Planck », cad, de la physique en dessous de l’échelle de Planck, dont on ne sait rien et qui ouvre sur tous les possibles comme ceux que Wheeler a exploré et que Haramein examine.

                  Mais bon, nous sommes tous dans l’approximation à ce niveau et je suis bien mal placé pour faire des observations. Disons simplement qu’en tant que simple amateur j’attendrais de celui qui se veut vulgarisateur qu’il maximise sa rigueur afin de ne pas égarer (avant tout ne pas nuire smiley.

                  Là où par contre je serais moins indulgent c’est votre hypothèse totalement gratuite d’une capacité cérébrale d’intuitionner les potentialités du vide et d’en tirer des mythologies sacrées.

                  C’est du pur délire scientiste d’une complète gratuité.
                  Vous n’avez pas l’ombre d’un soupçon d’une possible hypothèse causale.
                  La genèse du sacré est au coeur de l’engendrement de l’humain et mérite mieux que ces élucubrations sensationnalistes, vendeuses, mais creuses.

                  Bref, vous pouvez mieux faire, je le sais.


                  • izarn izarn 13 avril 2014 19:20

                    Je ne comprends rien du tout a ce que vous dites. D’aprés la cosmologie quantique, la Relativité Générale et d’aprés les calculs de Sakharov, il y aurait eu création de deux univers jumeaux, l’un avec un temps positif et l’autre avec un temps négatif....
                    Ce qui ouvre des horizons hallucinants et plus passionnants...(Cf J.P.Petit)
                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Mod%C3%A8le_cosmologique_bi-m%C3%A9trique
                    Moi ça me parle, vos trucs sub-quantiques je n’y pige que couic... Ca sent le charlatanisme pseudo scientifique.


                    •  C BARRATIER C BARRATIER 13 avril 2014 21:08

                      Je ne suis pas un scientifique, mais une sorte de syunthèse de ce que j’ai pu lire ou réfléchir me conduit à exprimer une certitude du moment (qiui dure d’ailleurs) et rien de ce qui est dans cet article ne me surprend sauf un lien nébuleurs envisagé avec la naissance des religions. Là vous nen dites pas assez, mais peut être ne savez vous pas mieux dire. DFe toute façon, pour moi l’important n’est pas les religions ni moi...mais l’univers.
                      Voir en table des news :

                      Sens de la vie, sens de l’univers 

                      http://chessy2008.free.fr/news/news.php?id=59



                      • Hervé Hum Hervé Hum 14 avril 2014 11:16

                        La vrai révolution pour moi consiste à admettre le principe de polarité comme universel.... Et de le comprendre !

                        Chose qui est loin d’être acquis.


                        • HClAtom HClAtom 14 avril 2014 11:42

                          Elle est pas super la mécanique quantique ? Il suffit de s’y référer, et on a le droit de partir dans toutes les directions, surtout les plus farfelues.
                          Ce n’est pas l’auteur de cet article que je critique, c’est la mécanique quantique, qui ouvre la porte à tous les abus.


                          • Ronny Ronny 14 avril 2014 11:51


                            N’oublions jamais que nos lois physiques actuelles sont incapables de décrire les premiers « moments » de l’univers. Nous ne savons pas ce qui existait avant le mur de Planck, et nous ne sommes pour le moment pas en mesure de le décrire. Il est possible que l’étrangeté qui a possiblement donnée naissance à l’univers que nous connaissons ait « de tout temps » existé. Pouor cela, il faut admettre que la notion de temps n’a peut être aucun sens de l’autre côté du mur de Planck, la dimension temps ,’existant tout simplement pas.

                            Par ailleurs, si nous nous dirigeons lentement vers un univers qui se refroidit, et donc vers un « mort thermique », vers le zéro absolu, les mouvements d’atomes et leurs éléments constitutifs se réduiront jusqu’à ne plus exister vibratoirement. Les particules seront très éloignées les unes des autres. Au bout d’un « temps infini »L’univers deviendra alors immobile et transparent. Le temps n’existera plus.

                            L’univers pourrait donc ne jamais avoir commencé et ne jamais se terminer. Il aurait existé indéfiniment


                            • Neymare Neymare 14 avril 2014 15:03

                              "Mais il faudrait sans doute pour cela que nos cerveaux se transforment suffisamment, dans leurs composantes biologiques ou à travers des ajouts artificiels, pour « visualiser » l’infini et l’éternité"
                              Je vous livre l’expérience que j’ai de ces choses, là, après, on y croit ou pas, chacun en fait ce qu’il veut :
                              Ce n’est pas la peine de modifier nos cerveaux, il suffit juste de changer notre état de conscience : c’est par ce biais que les infos ont été recueillies dans les Veda indiens, ou chez les bouddhistes, et lorsqu’on le fait nous memes les infos recueillis confirme dans les grandes lignes ces informations (il y a une variabilité interpersonnelle due principalement à l’interprétation de ce que l’on observe)
                              En changeant d’état de conscience la perception de toute chose change, y compris, la perception de cet univers physique, qui n’apparait que comme une réalité probable parmi d’autres. On comprend alors que les objets présents dans cet univers physique existent aussi, sous d’autres formes et d’autres conditions dans d’autres dimensions.
                              Cet univers physique n’est qu’une projection d’autres dimensions, et cette projection provient de notre conscience, au meme titre que les reves par exemple. Il n’existe pas de différence entre la nature de la réalité probable qu’on voit en reve et celle que l’on voit dans la vie. La différence est que dans la vie, il s’agit d’une projection collective, et que l’expérience se fait selon une certaine continuité (mais qui n’est pas absolue non plus) c’est ainsi que nous ne sommes pas dans ce monde, c’est ce monde qui est en nous.
                              Comme il est en nous, sous condition d’obtenir l’état de conscience adéquat (ce qui n’est pas facile), notre conscience peut aller se balader ou elle veut (au début c’est plutot ou on peut) dans l’espace, le temps de cet univers ou dans d’autres dimensions. Car tout existe au meme instant, et l’espace n’est aussi qu’une projection qui n’est pas plus réelle que le temps


                              • Hervé Hum Hervé Hum 14 avril 2014 17:15

                                ,L’histoire de l’évolution de la connaissance de l’Univers nous enseigne que nous commençons toujours par croire l’inverse de ce qu’est la réalité. Ainsi en est il de la sphéricité de la Terre, puis de sa non centralité pour citer les exemples les plus parlant.

                                Maintenant, si nous considérons que l’Univers réagit, régit ou est régit par des règles mathématiques et géométrique, nous partons de l’idée que la réalité est tridimensionnelle et non bidimensionnelle et encore moins, uni ou sans dimension comme un point.

                                De ce fait, l’humain construit sa pensée en allant du point sans dimension, trace une droite pour montrer la dimension 1, passe par la seconde dimension en dessinant un plan pour enfin arriver à la troisième dimension, à laquelle on à fini par ajouter une quatrième dimension de temps. Mais il ne considère comme réel que la troisième dimension, les autres étant virtuelle, imaginaire.

                                Mais qu’en est il si nous faisons le chemin inverse ?

                                C’est à dire, considérer que la réalité part de la troisième dimension pour « plonger » dans les autres dimensions. En effet, ce que la réalité montre de manière flagrante, c’est précisément celle de nous confiner ou plutôt « coller » dans les dimensions inférieures.

                                Pour s’en rendre compte, il suffit de réaliser que la seule troisième dimension ne permet pas l’existence de la matière physique comme les atomes, pour cela, il faut nécessairement les autres dimensions. En effet, bien que nous évoluons dans un espace tridimensionnel, c’est par les autres dimensions que nous délimitons, définissons ce même l’espace tridimensionnel.

                                Donc, l’idée est que l’Univers ne connaît à priori que la l’espace tridimensionnel et que nous sommes l’expérience de ses sous dimensions d’espaces dont le temps est le vecteur lien.

                                Pour ceux qui n’auraient pas comprise l’idée, il s’agit de postuler que les relations d’énergies et de temps, sont littéralement une relation géométrique, mais non pas impliquant le seul espace tridimensionnel, mais entre ces prolongement que sont les autres sous dimensions sans lesquelles l’Univers ne serait qu’un Univers ondulatoire sans consistance ni temporalité possible. Autrement dit, la matière que nous connaissons exprime ce « plongeons » dans les autres dimensions d’espaces, jusqu’à la dimension 0 qu’est un point qui exprime aussi de centre.

                                Etonnant non ????


                                • Jean Keim Jean Keim 14 avril 2014 17:26

                                  Neymare,
                                  Le plus difficile, en apparence seulement, est de voir que la conscience est un contenu et que ce contenu constitue la conscience, la conscience est son contenu. Modifier une conscience, l’élargir, l’agrandir, l’élever, c’est toujours du contenu. Prendre des drogues ou s’adonner à une discipline pour accéder à d’autres états de conscience, c’est encore et toujours du domaine du contenu de la conscience. Essayer de prendre conscience de qq. chose hors du contenu ... rien ne se passe, la conscience re-connait et ne sait rien faire d’autre. 


                                  • Neymare Neymare 15 avril 2014 11:30

                                    @jean keim
                                    Je pense que dire que la conscience est uniquement un contenu, meme si c’est en partie vrai, est réducteur.
                                    A mon sens, la conscience est créatrice, il me semble qu’il y a encore quelque chose derrière et qu’elle est un outil à ce quelque chose : c’est notre conscience qui créé notre monde, et c’est elle aussi qui créera ce qui sera notre réalité quand nous serons morts (notez qu’on est bien plus morts en étant dans un corps ici sur terre que quand nous n’aurons plus de corps).
                                    Ici notre conscience est quasiment endormie, quand on l’élargie nous pouvons accéder à des domaines et des dimensions auxquels nous n’avons pas accès directement mais qui sont dejà dans notre subconscient
                                    Donc oui, la conscience est contenu, mais un contenu dynamique, toujours en mouvement, toujours en recherche de création


                                  • soi même 15 avril 2014 01:15

                                    Automates Intelligents et toujours de l’Intelligence Automate où l’art de tourner autour du pot !


                                    • Brice Bartneski bartneski 15 avril 2014 15:03

                                      La connerie est une preuve irréfutable de l’infini. Aucune limite.


                                      • Norbert 15 avril 2014 17:49

                                        "De ces fluctuations, non liées au temps et à l’espace tels que nous les définissons, naitraient des bulles d’univers. ...............
                                        Certaines d’entre elles, à la suite d’un phénomène qualifié d’inflation, atteindraient en des temps très courts"  ??????????

                                        Ce n’est pas une critique contre vous, non loin de la, tout ceci est passionnant mais n’est-on pas dans le non sens ? (cf contradictions soulignées)

                                        La science moderne quand elle touche des domaines aussi éloignés de l’expérience ou qu’elle extrapole et interprète avec exagération certaines expériences incontestables (effet Casimir par exemple), malgré tout l’habillage mathématique dont elle se pare, ne vaut justement pas mieux que les mythes de l’antiquité et leurs tortues qui soutiennent le monde.

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