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Accueil du site > Tribune Libre > EDF, quelle énergie pour demain ?

EDF, quelle énergie pour demain ?

Le producteur EDF désormais séparé de l’exploitant de réseau ERDF et qui pourtant se réjouissait de la mise en concurrence (qui devait lui rapporter plus) est obligé de faire appel à l’Etat qui ne lui réclamera pas son dividende mais percevra 1,8 milliard d’euros en action, ce qui équivaut à une augmentation de capital. Mais est-ce la bonne formule pour assurer notre futur énergétique ?

Tout d’abord, il faut se rappeler qu’EDF a pour fleuron ses centrales nucléaires (58 réacteurs en France pour environ 65 000 mégawatts de puissance installée), qui sont censées lui fournir une électricité bon marché et toujours disponible (90-95 % du temps). Mais la continuation de l’exploitation des réacteurs existants pour au moins 10 ans, le temps de développer les réacteurs de prochaine génération coute cher. La mise aux normes va peser sur les capacités de l’entreprise. Et cette dernière voit les coûts de l’EPR de prochaine génération s’envoler à 3,5 milliards d’euros pour Flamanville (3 fois le prix prévu !). Le nucléaire n’est plus ce qu’il était !

Enfin, EDF a fait des investissements peu rentables en G-B, au Brésil et en Argentine qui lui ont fait perdre beaucoup de fonds. Mais le consommateur paiera peut-être puisque l’électricien a obtenu une hausse de 2,5 % du tarif réglementé…

En fait, se pose aujourd’hui la question du bouquet énergétique de demain (voir http://www.christophebugeau.fr), le gouvernement a-t-il fait un bon choix en décidant le maintien du nucléaire ? Pas si sûr, la hausse des coûts de ce dernier pour des raisons de sécurité (Fukushima est passé par là) et la baisse des coûts des énergies renouvelables rendent le choix hasardeux.

Le péché fondamental des énergies renouvelables c’est leur capacité de production aléatoire. L’éolien ne fonctionne pas s’il n’y pas de vent et le solaire non plus s’il n’y a pas de soleil. Mais ce défaut rédhibitoire peut être corrigé : l’on peut de plus en plus stocker l’énergie (par des systèmes de condensateurs, par la fabrication d’hydrogène, par des barrages à deux niveau qui retiennent l’eau dans un réservoir bas et la remontent la nuit lorsque la consommation est moindre).

De surcroît, les réseaux « intelligents » seront bientôt là pour permettre de mieux répartir, même à longue distance, la production et la consommation. Et ceux-ci couplés à des économies d’énergie de plus en plus nécessaires, rendront la part belle à une production plus décentralisée. Le rapport rendu par l’ADEME l’an dernier, même s’il a des défauts prouve que cette hypothèse est techniquement et financièrement réaliste (voir http://www.ademe.fr/mix-electrique-100-renouvelable-analyses-optimisations).

Enfin, les énergies renouvelables sont à la veille d’une vraie révolution technologique qui va bouleverser leurs coûts et les capacités d’utilisation. Le solaire photovoltaïque à concentration (https://www.google.fr/search?q=solaire+photovoltaique+a+concentration&safe=strict&biw=1360&bih=630&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwi3l6Ll7f7KAhXCvRQKHcf_CqwQ_AUIBigB) est le premier exemple : il s’agit d’avoir non pas d’un panneau recouvert de cellules mais d’une cellule qui est sous une lentille solaire qui concentre la lumière : un coût moindre puisqu’il faut moins de cellules et la possibilité d’utiliser des cellules à « jonction » avec plusieurs longueurs d’ondes de lumières interceptées (rendement 30-40 % au lieu des 10 % habituels). Ceci permet avec des panneaux avec « traceurs » suivant la direction du soleil d’avoir à la fois une plus forte production et de continuer à produire même quand le soleil est voilé grâce à l’interception de certaines longueurs d’ondes (même si le rendement est moindre).

De même, l’éolien de haute altitude (https://www.google.fr/search?q=high+altitude+wind+turbine&safe=strict&biw=1360&bih=630&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiej5i87f7KAhXBoBQKHTc7AR0Q_AUIBigB) va révolutionner le domaine de l’éolien. Il s’agit ici d’exploiter les vents de hautes altitudes à partir de 300-600 m : ils sont plus constants et dès cette altitude pour une même surface d’hélice l’ont obtient de 2 à 4 fois plus d’énergie. Ces « éoliennes » ont un taux de disponibilité de 75%, soit le double d’une éolienne classique. Il est difficile de savoir quelle est celle (ou celles) des technologies qui remportera la palme, mais entre l’éolienne au sein d’un ballon dirigeable d’altaeros energies (start up du MIT) ou les pâles d’hélicoptère volantes de Makani Power (filiale de google) la course est lancée.

Ces perspectives devraient permettre à nos dirigeants de revoir leur copie au fur et à mesure que le siècle s’avance : les investissements lourds dans de futures centrales nucléaires sont peut-être à différer. 


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46 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 18 février 2016 08:28
    EDF, quelle énergie pour demain ?...L’énergie du désespoir pour le peuple avec des augmentations de tarifs pour cacher les pertes dues aux placements pour le moins hasardeux... !

    • Daniel Roux Daniel Roux 18 février 2016 10:35

      Ce qui tue l’économie de notre pays, ce sont les décisions prises entre compères dans un restaurant de luxe où celui qui ne paie pas représente l’état.

      Les centrales nucléaires sont rentables à condition de ne pas compter le coût écologique et financier du démantèlement, le coût potentiellement exorbitant d’une probable catastrophe type Tchernobyl ou Fukushima qui irradiera la moitié du territoire et tuera quelques milliers de personnes.

      Sans même considérer le plus évident, comment peut-on commencer la construction d’une seconde centrale EPR à Flamanville alors que la première, en Finlande, est déjà une catastrophe financière et technique avant d’avoir produit son premier Kwatt.

      La privatisation de la production et de la distribution d’énergie est une décision idéologique ne favorisant que des intérêts financiers.

      Il suffit de regarder les bilans d’ ENGIE et de EDF pour se rendre compte de leur lamentable stratégie court-termiste d’optimisation des dividendes avec la bénédiction de leur principal actionnaire, l’état français. On emprunte à tout va pour que les coûts de la dette oblige la hausse des tarifs puis on distribue des dividendes offrant de 7 à 10% de revenus.

      Il n’y a qu’un mot pour décrire tout cela : CORRUPTION


      • JMBerniolles 18 février 2016 13:48
        Je sais bien que tout le monde se permet de tenir des discours engagés dans ce domaine de l’énergie, mais il faut au moins maîtriser un certain nombre de données :

        Le coût estimé aujourd’hui de l’EPR est de 9 milliards d’euros.... on se situe à un coût du MWh de l’ordre de 90 euros. [ceci est du essentiellement à l’action de blocage de l’ASN et au fait que l’EDF doit avoir recours à de fonds privés. Les EPR chinois, les mêmes que celui de Flamanville, ont commencé leur phase de démarrage] Autant dire qu’une construction en 5 ans (le temps à l’équilibre) réduira le coût du MWh de moitié.

        Le démantèlement est partiellement pris en compte dans le recyclage du combustible (qui contient l’immense majorité de la radioactivité) et figure dans le coût du MWh, de même que le stockage des déchets.

        Le grand carénage qui doit permettre de porter la durée de vie des REP à 50 puis 60 ans, est estimé à 100 milliards d’euros. Pour 58 réacteurs et 20 ans de plus on saisit tout de même l’intérêt.

        Demain ? en matière de production énergétique de masse, c’est une inertie qui se chiffre en dizaines d’années. (nouvelle filière nucléaire, pile à combustible, stockage de l’énergie....)

        Aujourd’hui, pour la production d’électricité, le nucléaire est incontournable.

        Compteurs intelligents (est ce que les consommateurs accepteront que le fournisseur les coupe à sa discrétion, après avoir payé 300 euros ?



        • JMBerniolles 19 février 2016 09:55
          @Cassino

          En parlant de chiffres il suffit de regarder ses factures EDF, on y lit (de moins en moins c’est un peu camouflé) le poids du financement des EnR éolien et PV....
          Ce qui n’y est pas reporté c’est le fait que ces investissements pèse sur notre balance commerciale mal en point.

          L’éolien offshore dans les baies bretonnes qui vont d’ailleurs en ruiner la vue, c’est au bas mot 6 milliards d’euros pour ne rien produire de significatif. On est aussi obligé d’installer un chaudière à cycle combiné Gaz à Landivisiau.  


          Le coût de l’EPR de Flamanville n’est que l’expression des retards imposés par l’ASN. Nous sommes quelques uns à avoir dénoncer la dernière manœuvre sur les couvercles et fonds de cuves de Flamanville et des EPR de Chine. Les chinois après avoir suivi l’ASN sont maintenant en train de réaliser les tests en eau sur leurs deux EPR. Ils démarreront à la fin d el’année.


        • JMBerniolles 19 février 2016 18:27
          @Cassino

          Vous avez une manière très laxiste de traiter des chiffres. Il s’agit d’éolien offshore pour lequel le prix du MWh est de l’ordre de 200 euros

          Les 120,euros le MWh pour les EPR anglais concernent le consommateur. C’est un prix de fourniture de courant garanti. 

          La chaudière de Landivisiau est prévu pour pallier l’intermittence de l’éolien.
          Le prix du MWh pour une chaudière à gaz de ce type est de 40 euros par MWh environ.

          A condition qu’elle fonctionne en continu

          Donc comme vous le reconnaissez c’est la nucléaire de Flamanville qui jouera ce rôle de stabilisateur pour le réseau électrique. C’est donc une indépendance bidon hors de prix.

          Quelle comédie. l’Europe admet bien les tarifs de rachat du courant qui encaissent les surcoûts. Qu’est ce d’autre qu’une subvention ?





        • Doume65 20 février 2016 23:10

          @JMBerniolles
          « L’éolien offshore dans les baies bretonnes qui vont d’ailleurs en ruiner la vue »

          Ben, plutôt que d’admirer la mer avec tout au fond quelques tankers, on verra la mer avec tout au fond quelques tankers et quelques éoliennes balançant nonchalamment leurs ailes. Des sortes de mouettes, mais beaucoup plus silencieuses, pas voleuses, et qui ne vous chient pas dessus.

          Un truc insupportable pour un breton : Tout ce qui n’est pas typiquement breton est insupportable pour un breton.


        • fatallah 18 février 2016 15:37

          Vous avez oublié quelques milliards de couts « cachés », « oubliés »
          http://insolentiae.com/2016/02/18/leurope-ruinee-manque-de-fonds-pour-demanteler-ses-usines-nucleaires/&nbsp ;&nbsp ; qu’il faudra bien payer un jour.
          Facture et pollution seront pour nos enfants.


          • JMBerniolles 18 février 2016 19:52
            @fatallah

            J’imagine que vous m’adressez cette remarque.... qui n’est pas de vous.

            Oui effectivement en ce qui concerne EDF je n’ai pas mentionné tous les tarifs de surcoûts liés aux EnR éolien et photovoltaïque, pour ne quasiment rien produire cela se chiffre déjà à plusieurs milliards d’euros par an. L’obligation de vendre 25% de sa production à un peu plus de 40 euros par MWh.

            Tout cela plombe évidemment EDF et c’est de l’argent récupéré par la finance sur le dos des consommateurs

          • fatallah 18 février 2016 22:19

            @JMBerniolles
            Je m’adresse à l’auteur de l’article.
            Les défenseurs de l’énergie nucléaire ne comptabilisent jamais les coûts indirects (passe encore pour la recherche fondamentale) et notamment ceux liés aux déchets et aux démantèlements (que l’on ne sait pas encore réussir dans un délai de 2 décennies). L’intégration de ces couts dans le kWh devrait être obligatoire, pour que le consommateur paie en fonction de sa consommation, pour ne pas reporter la charge sur tous les citoyens contribuables sans liaison avec leurs consommations.
            Le cout de rachat des kWh des énergies renouvelables est un cout politique.
            Et les États ont bien raison d’avoir des politiques de développement.

            Je ne crois pas qu’actuellement, le cout de rachat par EDF des kWh renouvelables soit supérieur au cout REEL du kWh nucléaire.

            Toutes considérations sans compter le cout d’un accident nucléaire. Prenez le temps de regarder le reportage sur Tchernobyl, dans lequel Gorbatchev annonce le cout direct, pour le gouvernement russe, de l’accident.
            Essayez d’évaluer le cout de Fukushima pour les Japonais ...
            D’ailleurs relisez votre contrat d’assurance habitation : le risque nucléaire n’est pas couvert. Cela vous dit quelque chose ? Vous pensez que les assureurs sont trop prudents ? Ou pas assez bêtes ?

            Non, le kWh renouvelable n’est pas cher ...


          • JMBerniolles 18 février 2016 23:11
            @fatallah

            Ok, vous faites bien de ne pas vous adresser à moi pour énoncer ces arguments grossièrement faux martelés par les mouvements anti nucléaires primaires.

            Les coûts des démantèlements et de stockage des déchets sont provisionnés dans le coût du MWh.

            Vous prétendez que depuis des dizaines d’années l’EDF vend des MWh d’origine nucléaire, au moins 80% de sa production de courant, au prix coûtant ?

            Vous avez conscience du problème ?

            Quant au Japon il relance son électronucléaire. 



          • Doume65 20 février 2016 23:15

            @JMBerniolles
            « Les coûts des démantèlements et de stockage des déchets sont provisionnés dans le coût du MWh. »

            Pardon, mais ce n’est pas possible, tout simplement parc que personne n’a une idée du coût de ce démantèlement. ceux qui le prétendent sont des menteurs à l’image d’Anne. Alors ils provisionnent peut-être, mais ce ne sera qu’une partie. De toute façon on s’en fiche, c’est pour les générations futures…


          • Ruut Ruut 18 février 2016 16:40

            Le géothermique est un choix intéressant.
            L’hydraulique urbain est une solution de production et de stockage intéressant.

            Le Nucléaire c’est 30 ans de productions pour 3 milliards d’années de couts sans production.


            • JC_Lavau JC_Lavau 18 février 2016 23:29

              @Ruut. Nous ne sommes pas en Islande. Par ici le géothermique est totalement marginal, et ne peut produire qu’un stock limité, car question flux, vous êtes grevés par une ignorance insondable. La croûte terrestre est très peu conductrice de la chaleur. J’ai les chiffres mais c’est dans une autre pièce.

              Vos châteaux d’eau urbains ? Commencez par faire l’étude de faisabilité et étudiez les coûts pour quelle taille de stocks. N’oubliez pas l’étude d’urbanisme sur une ville concrète. On en reparlera quand vous aurez fait le travail avec professionnalisme.


            • JMBerniolles 19 février 2016 09:43
              @JC_Lavau

              Quelques watts/m2 jusqu’à 50 watts/m2 dans des fosses marines....
              Ponctuellement, il y a des sites favorables. A Dax dans l’ancien temps il y avait de l’eau chaudes au petites pompes publiques disposées sur les trottoirs

              Mais si l’on pense à une pompe à chaleur, la géothermie a de l’intérêt pour l’habitat. 


            • JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2016 13:43

              @JMBerniolles. Même pas : on n’accède qu’à un stock qui semble impressionnant, mais qui sera vite épuisable. L’Alsace dispose d’un gradient géothermique attractif, qui a fait rêver, mais on a dû stopper l’exploitation à Bâle, en raison de l’abondance des séismes ainsi déclenchés.

              Peut-être dans l’Eifel, là où il y a un risque volcanique ?


            • jca jca 18 février 2016 17:37

              Evidemment, il y a beaucoup à dire sur le sujet mais ce témoignage est intéressant (de même les commentaires, pour une fois posés !). Je voudrais juste attirer l’attention sur le stockage de l’énergie via l’hydrogène. J’ai longtemps pensé et défendu la thèse de l’hydrogène comme source d’énergie du futur, après le capitaine Nemo mais depuis une soixantaine d’années, néanmoins. Et je ne vois rien venir, ou si peu .. Et je renvoie à l’excellent papier par M.Gay, publié dans « Contrepoint » sur le sujet :
               http://www.contrepoints.org/2015/07/26/215595-lhydrogene-cet-hallucinogene
              C’est hélas, loin d’être la panacée et si ça l’était, il y a longtemps que nos voitures rouleraient avec ce carburant !


              • JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2016 13:45

                @jca. Le stockage de l’hydrogène ? Les terroristes qui nous veulent du bien vont adorer.


              • Croa Croa 18 février 2016 19:08

                « ce défaut rédhibitoire peut être corrigé » Oui, tout à fait mais il y a plus simple que tes ’’condensateurs’’ et autres moyens de stocker de l’énergie dont aucun de satisfaisant.
                Il suffira de faire évoluer le tarif en temps réel : Ainsi la ménagère pourrait lancer sa lessive au bon moment, c’est à dire au plus bas coût. C’est techniquement possible !
                Par ailleurs une politique efficace d’économie redonnerait aussi aux sources hydrauliques leurs capacités de régulation, rôle qu’elle ne sont plus capable de tenir depuis les années 60 sauf partiellement.


                • robiocop21 18 février 2016 20:02

                  Le renouvelable bien sûr, mais il ne faut pas oublier le facteur échelle. Même en y mettant « le paquet » en investissement, il faudra en étant optimiste, au minimum 30 ou 40 ans pour faire de l’électricité (et rien que de l’électricité ) purement renouvelable. Si en plus il faut fabriquer de l’hydrogène pour faire rouler les voitures, c’est encore plus long (70-100ans). Et on ne sait pas trop transporter de l’hydrogène sans gaz dans nos réseaux actuels. Les études envisagent de le mélanger à 20%, mais rien ne dit que cela sera possible. Et puis il faut donc admettre que le gaz vecteur soit issu de la biomasse ( est-ce quantitativement possible ?). J’ajoute que dans l’état actuel des choses il n’est pas certain que le KW-h photovoltaïque fabriqué pour l’essentiel en Chine et installé en France ne soit pas plus carboné que le mix actuel. En attendant, il va falloir importer du gaz et faire fonctionner nos centrales nucléaires. Et l’importation de gaz « coûte » pour l’amener à nos frontières entre 10 et 15% d’autoconsommation. etc... etc.... 

                  Enfin, avec le renouvelable et la privatisation qui va fabriquer l’électricité et faire des profits ? le privé . Et qui va construire des STEP, installer des batteries, faire fonctionner des équipements de façon intermittente pour pallier les creux de production ou les pics de consommation et générer des pertes : EdF. C’est à dire nos impôts. C’est beau le rêve écologique mais cela nous mène tout droit à la catastrophe écologique d’abord, économique ensuite. 
                   
                   

                  • robin 18 février 2016 20:38

                    Et la fusion froide  ?

                    http://quanthomme.free.fr/qhsuite/2016News/Nouv12022016FusionFroide.htm

                    Mais avant il faudrait se débarrasser de la mafia petrocrate et nucléocrate, autant dire que c’est foutu !


                    • JC_Lavau JC_Lavau 18 février 2016 23:33

                      @robin. Mieux vaudrait appeler un bon psychiatre à ton aide que quanthomme. Avec quanthomme, tu es sûr de demeurer paranoïaque. Avec l’excuse de la crédulité, mais une pareille excuse est périssable.


                    • TSS 18 février 2016 20:39


                       C’est marrant de toujours dire l’electricité nucléaire pas chère alors

                       que le calcul du prix de vente ne prend pas en compte le demantèlement des

                       reacteurs ni le stockage des produits dangereux... !!
                       


                      • JMBerniolles 18 février 2016 20:58
                        @TSS

                        A force de répéter comme un perroquet ce mensonge vous espérez sans doute qu’il deviendra un élément du subconscient du grand public...... Une grande part du démantèlement est notamment réalisé à la Hague.

                        Parlez nous du démantèlement des éoliennes, de la quantité de béton sans commune mesure avec celle engagée dans les réacteurs nucléaires , de la récupération des sols sous les panneaux photovoltaïque qui ne produisent pas grand chose mais rapportent gros à cause du prix disproportionné de leur courant....

                      • Jean Pierre 18 février 2016 23:25

                        @JMBerniolles

                        EDF et Areva sont actuellement très mal en point et dans l’affaire le coût des renouvelables est une goutte d’eau par rapport au gouffre financier que le nucléaire est en train de creuser : EPR à Flamanville et en Finlande dont le prix explose (pour une mise en service perpétuellement reportée), coût du démantèlement des anciennes centrales, coût du stockage des déchets. C’est carrément l’avenir d’Areva et d’EDF qui est en jeu suite à ces problèmes trop longtemps sous-évalués.
                        Le prix des renouvelables se retrouve dans la facture. Au moins, c’est clair, c’est chiffré, c’est tout de suite et c’est payé par le consommateur. C’est l’exact contraire du prix du nucléaire : opaque, largement payé par les contribuables (recherches, développement de la filière, présence militaire en Afrique, sécurité des installations et des transports), jamais chiffré clairement et renvoyé à plus tard (ce qui ne dure qu’un temps).

                      • TSS 19 février 2016 09:55

                        @JMBerniolles

                         Vous ne seriez pas de Tarascon par hasard !

                        je suis heureux d’apprendre que Brennilis plus vieille centrale française,toujours

                        pas demantelée(aréva ne sait pas comment faire) ,a été transférée à la Hague et
                         
                         qu’il en sera de même pour les autres..aah aah !!

                         Vous êtes un plaisantin !avec le béton d’une tour de refroidissement on peut

                         construire quelques socles d’éoliennes,de plus il est beaucoup plus facile de

                         demonter une éolienne qu’un réacteur ,le danger pour l’environnement en moins !!

                         De plus le stockage des produits dangereux sans aucune garantie de sécurité

                         dans le temps me semble bien éloigné de la Hague... !!


                      • JMBerniolles 19 février 2016 11:52
                        @TSS

                        Brennilis est un cas particulier. Je ne nie pas que cela soit un moment exemple de gestion.
                        Le combustible est déchargé depuis longtemps... Rien techniquement ne bloque le démantèlement,

                        Si vous connaissiez autre chose que le catalogue d’arguments souvent faux des anti nucléaires vous sauriez que des réacteurs nucléaires ont déjà été démantelés, que malheureusement le démantèlement de Super Phénix avance sans problèmes (autres que financiés), que les américains ont extrait le cœur partiellement fondu de la cuve de TMI....

                        On ne vous a évidemment pas dit qu’il y avait infiniment plus de béton dans les éoliennes que dans les réacteurs nucléaires qui eux produisent régulièrement et de manière fiable du courant.
                        Renseignez vous sur le sort des éoliennes en Californie ....






                      • JMBerniolles 19 février 2016 12:14
                        @Jean Pierre

                        Dirigées par des gouvernements systématiquement anti nucléaires, depuis Lepage, Voynet, ... ces entreprises qui se portaient très bien avant, y compris avec un immense chantier nucléaire autour des années 80, ne peuvent que péricliter. Est ce que vous pensez qu’Areva peut vendre des EPR à l’étranger [la Chine récupère intelligemment la technologie et lancera ses propres entreprises, c’est en cours] quand il est démoli en France par le gouvernement lui-même ?

                        Regardez ce que sont devenus notre sidérurgie, Alstom, et maintenant l’apothéose pour notre agriculture déjà malade du système depuis longtemps.. 

                        Bien évidemment on ne va pas vous expliquer dans « envoyé spécial » que la France est en train de sombrer à cause des politiques menées par des gouvernements successifs depuis des dizaines d’années.

                        Comme beaucoup, il faut vous réveiller






                      • TSS 20 février 2016 11:50

                        @JMBerniolles

                         Vous n’avez pas l’air d’être bien au courant,le demantelement commencé en 1985

                         n’est toujours pas terminé ,EDF est comme une poule avec un couteau ,le reac

                         teur est sur une nappe phréatique.Il etait même envisagé de faire comme à

                         Tchernobyl de coffrer le reacteur ,impossible à cause de la nappe.

                         J’insiste ,avec le béton d’une tour de refroidissement il y a de quoi faire quelques

                         socles d’éoliennes.j’en ai vu construire à coté de chez moi,et je ne parle pas des

                         batiments... !!


                      • Et hop ! Et hop ! 18 février 2016 21:37

                        Le financement de l’expansion internationale d’Edf en surfacturant les usager français est un scandale, du vol, un abus de confiance.

                        Le contrat souscrit autorise EdF a facturer les dépense d’investissement et d’entretien des réseaux d’électricité se France, pas de racheter ceux de Roumanie, de Grande Bretagne et de Bolivie.

                        D’autant plus que l’expansion du groupe, en admettant qu’elle réussisse, enrichit l’actionnaire d’EdF qui sera propriétaire d’une entreprise beaucoup plus grande, mais pas du tout l’usager.

                        EdF était en 2000 une entreprise
                        - à la pointe mondiale de la technique,
                        - avec un réseau extrêmement performant et discret,
                        - un personnel très bien payé avec beaucoup d’avantages sociaux,
                        - qui rapportait à l’État,
                        - et qui fournissait l’électricité au prix le plus bas d’Europe.

                        EdF était un exemple de la très grande performance économique et industrielle que peut atteindre en France une entreprise de l’État, très supérieure à toutes les entreprises privées commerciales.

                        Son seul défaut : elle ne rapportait rien au monde des affaires, n’était pas cotée en bourse, ne payait pas de dividendes, ni d’intérêts à des banques.

                        Toutes ces réformes imposées par l’UE et par les adeptes du management libéral ont fait d’Edf une entreprise surendettée, qui ne possède plus ses moyens de production, qui paye très mal un personnel de sous-traitants misérables et inefficaces, qui n’entretient plus son réseau, qui n’investit plus, qui coûte de plus en plus cher à l’État et qui facture son électricité à un des prix les plus chers d’Europe.

                        La réforme d’EdF est réussie éclatante du point de vue de la logique des affaires puisque :
                        - Edf est très endettée donc paie beaucoup d’argent aux banques,
                        - toutes ses capacités de production ont été bradées à des opérateurs commerciaux qui lui revendent l’électricité de quoi se rembourser l’investissement,
                        - elle facture l’électricité beaucoup plus cher,
                        - elle a considérablement baissé ses coûts de personnel,
                        - elle produit de la capitalisation boursière et paye des dividendes/



                          • g.jacquin g.jacquin 19 février 2016 09:46

                            @L’auteur

                            Episode 1) Est-ce un bon choix de maintenir le nucléaire ? (se demande l’auteur)

                             
                            En l’état, il n’y en a pas d’autre... On peut même écrire sans se tromper que l’énergie du futur sera forcément nucléaire. Juste un exemple simple en reprenant vos chiffres :

                             
                            Vous écrivez que le nucléaire français représente 65GW installés, que son taux de charge est de compris entre 90 et 95%.

                             
                            Que coûterait le remplacement de cette puissance nucléaire par une puissance éolienne ?

                             
                            Le taux de charge de l’éolien étant de 23% (dixit RTE) il faut donc 4 fois plus de puissance installée en éolien pour produire la même quantité d’énergie annuellement que le nucléaire. mais cette énergie ne dure que la durée de vie des éoliennes soit 20 ans. Si on prend les REP qui ont une durée de 60 ans, il faut donc 3 fois plus de puissance éolienne pour qu’en 60 ans, on ait produit la même quantité d’énergie avec l’éolien que le nucléaire.

                             
                            Je reprends vos 65 GW que je divise par 3 (puissance moyenne d’une éolienne à ce jour) puis je remultiplie par 4 (le rapport des taux de charge) puis par 3 (le rapport des durées) et j’obtiens : 256 000 éoliennes ?!?!?!.

                             
                            A 1,5M€/MW installé, cela fait : (256 000 éoliennes x 3MW) x 1.5M€/MW = 768 Mds. Oui, vous avez bien lu... 768 Milliards d’€uros !

                             
                            On voit tout de suite l’intelligence du projet !!!! sans oublier que comme la vitesse du vent est purement chaotique... Même en dépensant cette somme, on aurait des black-out en permanence !

                             
                             Ouppsss, . J’ai oublié l’essentiel, le nucléaire à un impact Carbonne plus faible que l’éolien (0,7g/KWh pour un EPR et de 3 à 5 g/KWh pour une éolienne) !

                             
                            Il ne faut pas oublier que notre problème majeur est l’augmentation anormalement rapide du taux de CO2 dans l’atmosphère (anthropique ou pas).

                             
                            Donc, l’éolien, ça coûte cher, ce n’est pas beau, ça fait des black-out, et ça pollue !


                            • pemile pemile 19 février 2016 10:36

                              @g.jacquin « mais cette énergie ne dure que la durée de vie des éoliennes soit 20 ans. Si on prend les REP qui ont une durée de 60 ans »

                              60 an sans aucune maintenance pour une centrale et tout à jeter au bout de 20 ans pour une éolienne, c’est du gros pipeau.


                            • Jean Pierre 19 février 2016 11:12

                              @g.jacquin


                              -Le facteur de charge est nettement amélioré pour l’éolien off-shore.
                              -La taille moyenne des éoliennes augmente en permanence. Pour l’éolien off-shore la puissance par éolienne sera plutôt 5MW (et non pas 1.5 utilisé dans votre calcul).
                              -La puissance constante du nucléaire ne représente pas qu’un avantage puisque la consommation est fluctuante. En complément du nucléaire, Il faut des sources de production modulables.
                              - Il n’a jamais été question de produire l’intégralité de l’électricité par l’éolien.
                              - Quel serait le coût global de la construction du parc nucléaire complet actuel soit 58 centrales ? Le prix de l’EPR de Flamanville est en train de passer à plus de 10 millards...
                              - Le prix garanti pour les EPR anglais sera de 0.9€ du MW/h. Les acteurs du grand éolien off-shore visent un prix de 0.20 € dans les dix ans qui viennent.
                              - Les renouvelables ce n’est pas que l’éolien c’est aussi l’hydraulique, la biomasse (bois, méthanisation, agro-carburants), le solaire thermique et photovoltaique.
                              - On dit que l’électricité ne se stocke pas ce qui est en partie faux. L’eau d’un barrage hydraulique est un stock immédiatement transformable en électricité. Les productions solaires et éoliennes variables permettent d’économiser ce stock. D’une façon indirecte les production solaires et éoliennes sont donc stockées dans les barrages par cette complémentarité.
                              - Le prix du KW/h nucléaire est faussé par le fait qu’une partie des coûts indirects est supportée par le contribuable ou renvoyé à plus tard (stockage des déchets , démantèlement des centrales).

                              Votre évaluation du coût de l’éolien est donc plus que discutable.

                              Votre calcul fait l’hypothèse d’une production entièrement éolienne. Quel est l’intérêt d’un tel calcul ? Le puissant lobby nucléaire Français a toujours visé le quasi monopole de la production électrique. Mais c’est le seul à avoir ce genre d’objectif de domination et d’écrasement de la concurrence. En pratique, la production électrique se fait et se fera par la combinaison de plusieurs énergie et c’est nettement préférable.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2016 13:34

                              @Jean Pierre. N’oublie pas de nous préciser quelles sont les nouvelles vallées de montagne que tu veux ennoyer par de nouveaux barrages, rien que pour rendre utilisables tes nouvelles éoliennes. Sans compter qu’il te faut la disposition de deux verrous rocheux à faible intervalle, pour obtenir ta paire de lacs rêvée.
                              Un chiffrage des coûts et dommages ne serait pas de trop.
                              Sans parler des risques à chaque rupture de barrage. Malpasset ne t’a rien appris ?
                              Tous les verrous rocheux ne sont pas aussi solides qu’on l’espérait. En Iraq les géotechniciens s’arrachent les cheveux sur le barrage de Mossoul fondé sur du gypse :
                              http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-972929,0.html?xtor=RSS-321
                              http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2007/10/29/AR2007102902193.html
                              http://citoyens.deontolog.org/index.php/topic,489.0.html
                              Oh on sait : tu vas nous annoncer que tu vas remplacer son soubassement gypseux par ton YAKA.

                              A Malpasset, outre la faille qui a été la plus rapide à ruiner l’ouvrage, il serait rompu par la réaction alcali-granulats, qu’on ignorait à l’époque. Grâce à tes connaissances en chimie des matériaux, tu vas nous déblayer tout cela en deux coups de cul hier à Pau, pas vrai ?


                            • Ruut Ruut 19 février 2016 18:39

                              @JC_Lavau
                              C’est l’intérêt de l’hydraulique urbain.
                              Intégrer les rétentions d’eau en haut des immeubles.
                              C’est presque avoir des piscines en haut de chaque immeubles.

                              L’intérêt est multiple et imposera des constructions plus solides et des isolations sonores maximales.
                              Bénef pour les propriétaires / locataires et optimisation du stockage et de la production d’énergie le tout sans polluer.
                              En plus cela permettra de diminuer les besoins en câbles Trés Haute Tension et les pertes liées a ces câbles.

                              Il y a moyen d’associer écologie technologie et bonne gestion.
                              par contre, en effet les bénéfices pour les productions délocalisées seront moindres, puisque les propriétaires disposeront presque d’une électricité gratuite et permanente.
                              Tu y ajoute les toits mi production agricole et photovoltaïque et tu optimise le confort production.
                              Avec quelques panneaux sur les faces des immeubles joliements intégrés au dessus de l’isolation tu y rajoute une touche qui associe design art et technologie le tout en étant utile.

                              Tu as raison l’hydraulique urbain est techniquement moins dangereux que l’hydrogène pour le stockage de l’électricité.

                              Mais aucune technologie a ce jour n’est plus dangereuse dans le temps que le Nucléaire.
                              Tchernobyl (toujours polluant) Fukushima et les autres jamais révélés....

                              Pour en revenir aux ruptures de barrage, une fois la vague passée tout est reconstructible immédiatement et les ruptures sont toujours le fruit d’un choix de l’opérateur (celui qui ne vas jamais en taule ex : tepco etc...) de négliger les entretiens ou de minimiser les couts de constructions.
                              Contrairement au nucléaire qui lui pollue pendant plusieurs générations.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2016 20:21

                              @Ruut. Sans parler de fondations trois fois plus solides, au moins deux fois plus profondes. C’est gratuit ? Vous avez déjà procédé à un sondage de géologie et compressibilité ?
                              Rien que la gare de Saint-Quentin repose sur 130 pieux, descendant à 12 mètres.
                              Pour fonder un silo à calcaire pour le four à chaux d’une sucrerie, on sonde à 45 m. Pour l’extension (2 étages + RdC) de l’hôpital à Chauny, l’APAVE a obligé à sonder à 70 m.

                              On va les financer comment, les immeubles trois fois plus chers ?

                              Pour les fanatiques de l’empreinte carbone, ben, il faut trois fois plus de ciment :
                              CaCO3 + énergie fournie par le fioul —> CaO + CO2
                              Il faut que les gravières fournissent aussi trois fois plus de sable et de granulats. Tout cela sera financé au YAKA.

                              La piscine au dessus de vos plafonds et têtes, il faut en assurer l’étanche pendant cinquante ans. Vous savez le faire ? Vous savez faire face au gel comme celui de l’hiver 84-85 ?
                              Naturellement il faut ferrailler ce béton de façon bien plus dense qu’actuellement. On l’importe, cet acier. Gratuit ?

                              Bon, comme ça, chaque immeuble aura son groupe turbo-alternateur... Vous savez en organiser la maintenance ? Surveiller l’abrasion des pales et l’état des paliers ? Vous faites comment quand le couplage de l’alternateur au réseau merdoie ?
                              Cet eau qu’on turbine et qu’on envoie au tout à l’égout, et de là aux rivières, c’était de l’eau traitée potable ? Ou un autre réseau non potable qu’il faut enterrer à son tour ? Les captages de cette eau pour l’hydro-électrique perché, vous savez où vous allez les pratiquer ?
                              Wi bien sûr, vous faites du circuit fermé, avec une piscine en sous-sol, et une piscine juste sous les toits. Il vous faut donc une pompe à motoriser de façon acceptable, et tout chlorer pour éviter les cultures bactériennes dangereuses dans vos piscines et les canalisations.
                              Coûts ? Risques ? Temps de retour sur investissements ?


                            • JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2016 20:35

                              @sarcastelle. Toi, tu vas de faire sauvagement moinsser par la cabanellistique cabale des outrecuidants.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 19 février 2016 20:36

                              @JC_Lavau
                              @sarcastelle. Toi, tu vas te faire sauvagement moinsser par la cabanellistique cabale des outrecuidants.


                            • Shawford 19 février 2016 20:39

                              @JC Lavau

                              Mais oui je t’oublierai pas au judgment drill, l’ami smiley


                            • Jean Pierre 19 février 2016 23:36

                              @JC_Lavau


                              La complémentarité éolien/hydraulique dont je parle ne relève pas du Yaka puisqu’elle existe déjà et ne demande pas de nouveaux barrages (jusqu’à un taux d’éolien non encore atteint).
                              L’hydraulique n’a pratiquement que des avantages : c’est l’énergie la moins chère, elle est renouvelable et est modulable. Il y a par contre une limite, c’est la capacité des barrages, et effectivement il sera compliqué d’en faire beaucoup plus. 
                              L’hydraulique est principalement utilisée lors des pointes de consommations. L’intérêt de l’éolien et du solaire est de se substituer à l’hydraulique autant que possible. ce qui permet d’économiser le stock d’eau. C’est déjà ce qui est fait actuellement. Pour le dire autrement l’éolien et le solaire renforcent les capacités des barrages. 
                              Dans les situations de basse consommation ou ni l’éolien ni le solaire n’ont à être envoyés vers le réseau, il reste techniquement la possibilité de les utiliser via des STEP c’est à dire la remontée d’eau. Cela a un coût et est encore une fois limité par la capacité des barrages existant, mais cela existe. 
                              Au delà d’un certain taux d’éolien les données vont se compliquer. Mais ce n’est pas encore le cas et l’éolien peux encore être développé en France sans que sa variabilité ne pose problème.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 20 février 2016 12:59

                              @Jean Pierre. Et si étudiais les résultats du Danemark ? Quand il est en surproduction éolienne, il envoie cela à bas prix en Suède et en Norvège, où Norsk Hydro et son homologue suédois peuvent fermer les barrages. Puis Suède et Norvège renvoient de l’énergie (de la puissance instantanée, surtout) à prix d’heure de pointe au Danemark quand cette fois il en a besoin. Pendant ce temps-là, la stabilité en fréquence malgré les éoliennes est assurée par le réseau allemand, qui ne tiendrait jamais le choc s’il n’avait ses arrières assurés par l’électronucléaire français.

                              La RFA en est à vendre l’électricité éolienne à prix négatif à ses voisins tchèques et polonais qui n’en veulent plus, qu’on exporte chez un un pareil brun.

                              Etudier les faits, une fois, ne te ferait aucun mal.


                            • Jean Pierre 20 février 2016 19:23

                              @JC_Lavau


                              Pourquoi ramener la situation Française (75 % de nucléaire 10% d’hydraulique et 2 ou 3% d’éolien qui ne posent pas de problème d’intégration dans le réseau) à la situation Danoise ou Allemande. Le Danemark a surtout des vieilles centrales au charbon et pas de nucléaire. L’Allemagne a choisi d’arrêter le nucléaire et se retrouve avec une part d’énergies aléatoires trop importante. 
                              Alors comparons ce qui est comparable.
                              C’est surtout parce que j’ai connaissance de ces faits que je soutiens l’idée qu’en France l’éolien peux être encore développé sans problème.
                              Les débats sur l’énergie sont souvent assez irrationnels. Chacun défends mordicus une énergie et une seule en la considérant comme idéale, universelle et capable de se substituer à toutes les autres. On se retrouve avec des débats stériles entre partisans du tout nucléaire et partisan du tout éolien (par exemple). En fait, les deux ont tort. Dans n’importe quel grand pays la production d’électricité se fait a partir de plusieurs énergies. Et la question n’est donc pas celle de la domination d’une énergie, mais celle du dosage du mélange.
                               Et je vois mal pourquoi la France refuserai d’augmenter son taux d’éolien si elle à le deuxième gisement éolien d’Europe, si cette énergie peut être demain l’une des moins chère, si elle est renouvelable et non importée et si sa variabilité ne pose pas de problème. 
                              Par ailleurs, vous avez parfaitement le droit de penser que les choix Danois ou Allemand sont erronés.

                              En dehors de la question de l’énergie reste la question du ton de vos commentaires.
                              Quand vous dites « étudier les faits, une fois, ne te ferais aucun mal », vous vous placez en position de donneur de leçon, comme si vous étiez le seul, l’unique au monde à maîtriser le sujet. Auriez-vous sur tout les sujets une supériorité innée d’analyse et de savoirs qui vous permet de mépriser et de traiter de haut, comme vous le faites, tous vos interlocuteurs ? Vous posez cette question, juste une fois, ne vous ferais aucun mal.

                            • g.jacquin g.jacquin 19 février 2016 09:54

                              @ET HOP

                              1000% d’accord avec vous avec en plus cette CSPE qui finance une inutilité flagrante !!!

                              C’est inadmissible que EDF collecte de l’argent pour un tout petit nombre de nantis sous couvert d’une pseudo écologie à 2 balles. C’est environ 15 à 20 % de notre facture !

                              IN.AD.MI.SS.IB.LE


                              • pemile pemile 19 février 2016 10:39

                                @g.jacquin « un tout petit nombre de nantis sous couvert d’une pseudo écologie à 2 balles »

                                Les nantis sont donc ceux qui ne possèdent pas de centrale et la « vrai ’écologie » pas cher en 2016 c’est le nucléaire smiley


                              • JMBerniolles 19 février 2016 12:03
                                @g.jacquin

                                Vous touchez du doigt le fond du problème.

                                Les EnR éolien et PV sont faits pour alimenter une énorme bulle financière que le système génère à n’en plus finir. Ou si cela finit par une explosion ....

                                Le montant de cette bulle est de l’ordre de 1000 milliards d’euros [estimations en Allemagne et en France]

                                Je ne vais pas détaillé mais les contingences se chiffrent en dizaines de milliards d’euros comme unité.

                                Exemple : la LTE prévoit (pour la stabilité du réseau électrique) 35 millions de compteurs intelligents.
                                Soit 10 milliards d’euros ponctionnés sur les consommateurs.

                                Les surcoûts de ces engins qui ne produisent rien, sont de l’ordre de 5 milliards d’euros par an...


                                Il faut refondre totalement le réseau électrique. Là c’est carrément insoutenable y compris pour l’Allemagne.









                              • Shawford 19 février 2016 11:07

                                @SCDCAGV

                                De do do de da da

                                Now, you just have to geolocalize Ernest and/or Zelma house, my ultimate cardinal points, until I build my own SCDCAVG hapiness nid

                                I fix you a date for April, 15th, if you feel it

                                @g.jacquin

                                (passe à ton voisin and be good or smiley smiley smiley )

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Christophe Bugeau

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