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Accueil du site > Tribune Libre > Elections européennes du 25 mai : les sornettes de François Hollande et de (...)

Elections européennes du 25 mai : les sornettes de François Hollande et de Manuel Valls…

En vue des prochaines élections européennes, François Hollande a publié le 8 mai dernier, dans le journal le monde, une longue tribune pour lancer la campagne européenne. Manuel Valls a pris le relais en s’exprimant 3 jours plus tard au journal du soir de TF1.

Le Président de la République et son Premier ministre ont déployé à cette occasion un tissu d’arguments plus faux les uns que les autres pour essayer de justifier le vote socialiste le 25 mai prochain…

C’est sans doute un des "communicants" de François Hollande, énarque ou banquier, qui a pondu ce "plaidoyer" des élites pour l'Europe. Ce texte n'est en effet que bobards et contre vérités à la petite semaine, décrivant une situation radicalement différente de la réalité de l'Europe que nous vivons chaque jour.

Premier argument utilisé, celui de la paix. François Hollande utilise notamment l’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour démontrer que la construction européenne a apporté la paix en Europe. 

Mais la paix de la 2ème moitié du 20ème siècle tient surtout à la menace de l’arme atomique, la fin de la guerre froide et un refus viscéral des instincts guerriers dans tous les pays du continent. Il serait d’ailleurs curieux que quelqu’un parvienne à démontrer qu’en absence de CEE, les pays européens seraient entrés en guerre. On peut rappeler aussi que d’autres pays hors UE (Suisse ou Norvège en Europe, mais aussi le Japon ou l’Australie) ne sont pas particulièrement belliqueux...

Deuxième argument traditionnellement évoqué à chaque échéance électorale : un autre modèle européen serait possible, François Hollande dénonçant une Europe qui ne serait « qu’un marché (…) à l’austérité aveugle ».

Pour ceux qui n’auraient pas bien compris, l’Europe souhaitable serait celle du PS, l’Europe actuelle serait celle de l’UMP et de l’UDI-Modem. Mais ceci est grotesque car ces partis ont voté systématiquement ensemble, à 94%, tous les traités et directives européennes depuis de nombreuses années.

C’est toujours en fait le même leitmotiv depuis 1957, date du traité de Rome : l’Europe de demain sera plus sociale, plus protectrice, harmonisée fiscalement si les peuples votent social-démocrate ou socialiste à l’élection du parlement européen… Mais il faut se souvenir que rien n’a changé, même lorsque les partis sociaux-démocrates étaient majoritaires en Europe, dans les années 90... 

Qui tolère un euro fort au service principalement de l’Allemagne ?

Depuis plusieurs années, l'euro est surévalué par rapport aux grandes monnaies (dollar, livre, yuan, yen, etc.) et cela d'une façon durable.

Les gouvernements ne disposent plus de la politique monétaire en tant qu'arme pour intervenir sur le marché des changes. En effet, celle-ci est du ressort de la Banque Centrale Européenne (B.C.E) dont la mission, spécifiée par le Traité de Maastricht, consiste à contrôler l'inflation potentielle. Par conséquent, la BCE a tendance à augmenter les taux d'intérêt à court terme, dés que les prix à la consommation commencent à s'élever ; ce faisant, ils favorisent une hausse mécanique de l'euro, en augmentant la rémunération implicite dont celui-ci va bénéficier, compte-tenu de la progression du taux d'intérêt.

Et il n'y a aucune raison que cela change prochainement, puisque les changements institutionnels dans l'Union Européenne provoquent toujours des oppositions, d'autant plus obstructrices que l'U.E comprend désormais 28 pays membres.

La monnaie unique établit donc des parités irrévocablement fixes et engendre ainsi une guerre féroce sur les coûts salariaux. L'Europe libérale poursuit le projet inavoué de dissolution des actuelles souverainetés politiques, pour mieux laisser jouer l'ordre du marché, c'est à dire les puissances privées et les banques.

Pire, on a recruté des banquiers comme pompiers de l’Europe avec le soutien des dirigeants européens, Angela Merkel en tête. Ainsi, Mario Draghi, promu président de la BCE est un ancien de la sulfureuse banque Goldman Sachs qui a aidé la Grèce à dissimuler des milliards d'euros d'emprunts d'Etat pendant des années...

François Hollande dénonce « le piège du déclin national  » et critique la volonté d’abandonner la monnaie unique, qui aboutirait selon lui « au retour de l’inflation, (…) à une austérité implacable, (…) la disparition de la solidarité financière  ». Il imagine « une Europe qui investit sur de grands projets (…), qui en termine avec la concurrence sociale et fiscale (…), qui protège ses frontières  ». Le plus effarant est qu’il ose dire que " cette Europe, nous avons commencé à lui donner une réalité depuis deux ans" ...

Mais on peut construire l’Europe de plusieurs façons : la CEE d’avant l’Acte Unique avait une organisation monétaire souple et protégeait notre agriculture et notre industrie. Et il faut un sacré culot pour parler de solidarité au vu des horreurs produites par les plans européens notamment en Grèce. Enfin, les pays hors zone euro vont mieux que ceux qui y sont, avec la protection qu’apporte le contrôle de la banque centrale et une inflation à peine supérieure.

Qui tolère les paradis fiscaux au sein même de l’Europe et de la France ?

Situés le plus souvent près des grands pôles d’activité, les paradis fiscaux canalisent les flux financiers des grandes fortunes, des multinationalesde et de l’économie illicite : argent du crime, de la corruption et de la fraude fiscale. Après retraitement, ces sommes colossales " travaillent " en toute légalité dans les circuits financiers internationaux. Les sommes ainsi mises en circulation chaque année représenteraient entre 15 et 30 % des dettes publiques cumulées, qui s’élèvent à quelque 5 000 milliards de dollars.

Les paradis fiscaux attirent donc tous ceux qui refusent la solidarité par l’impôt, laissant à leurs concitoyens le soin d’en acquitter la charge. C’est une des explications de l’appauvrissement relatif des Etats et de la diminution corrélative de leur capacité de régulation, voire de sauvetage du système lui-même.

Et la France ne s’honore pas non plus à « fermer les yeux » sur certains mouvements de capitaux notamment dans deux micros états, dénoncés par l’ONU, l’Andorre et Monaco qui ont la particularité de se trouver pratiquement sur le territoire français et de compter pour l’un deux, à sa tête, un co-prince en la personne du Président de la République Française…

Qui s'enfonce dans la spirale de l’endettement ?

La France est très endettée (4923 milliards € au total et 4640 € de plus par seconde…) mais elle emprunte actuellement à un taux assez bas, entre 0 et 1%. Il serait donc possible de renégocier l’ensemble de la dette, ou du moins une grande partie, au taux actuel et ainsi diminuer la charge globale de plusieurs dizaines de milliards d’euros. Pourquoi François Hollande ne le fait-il pas ? Une seule explication : faire plaisir aux banquiers qui pullulent dans son entourage et qui n’aiment pas recalculer des prêts à des conditions moins avantageuses pour les établissements bancaires !

Une autre solution consisterait à emprunter directement à la BCE ou à la banque de France à taux zéro comme cela se faisait avant 1973 (système supprimé par Georges Pompidou, ancien de la banque Rothschild…) mais Bruxelles et l’Europe n’en veulent pas, là aussi pour faire plaisir aux banques qui prêtent aux états avec intérêt et qui engendrent ainsi des super profits sans faire grand-chose.

C'est semble-t-il plus facile pour Manuel Valls de faire un plan d’économies de 50 milliards d’euros et de tailler dans les dépenses publiques, de geler le point d’indice des fonctionnaires, baisser les pensions de retraite, multiplier les déremboursements d’assurance maladie, etc…et d’appliquer le bon vieux principe « mieux vaut prendre aux pauvres, ils sont plus nombreux que les riches »…

Qui s’accommode de la directive sur les travailleurs détachés ?

Avec le soutien de plusieurs États candidats à l’adhésion, soucieux de bénéficier de leurs avantages comparatifs en matière de fiscalité, de salaires et de conditions de travail (au point de blâmer leurs organisations syndicales pour leur opposition à la directive), la Commission de Bruxelles a délibérément renoncé à l’harmonisation au profit du principe du pays d’origine.

Le chantier naval des Constructions Mécaniques de Normandie a décroché récemment un contrat de construction de 6 navires. Ainsi, à Cherbourg une centaine d’embauches de salariés lettons et roumains seront réalisées au détriment d’une main d’œuvre locale qui existe et qui est au chômage !

Il en est de même de toutes les activités, que se soit le bâtiment, l’agriculture, l’industrie ou les les services. L’abattoir breton Gad qui a fermé employait une centaine de roumains… Sur le chantier du TGV Rennes-Le Mans, on emploie des ouvriers ukrainiens payés 585 euros mensuels pour 40 heures de travail par semaine, etc...

Qui a permis de créer une taxe Tobin ultra-light ?

La taxe européenne sur les transactions financières (TTF) verra le jour en Europe au 1er janvier 2016 et ne concernera que les actions et quelques produits dérivés. 

Ce n’est en fait qu’une pâle copie de ce qu’il faut faire. C’est seulement un retour de l’impôt de bourse, qui existait au 19ème siècle et que Londres avait encore. L’union bancaire ne protège rien avec son fond de 55 milliards en 2025 pour toute l’UE, qui ne couvrirait même pas les besoins des banques espagnoles… Au lieu de freiner fortement la spéculation et de rapporter 35 milliards d’euros, la TTF européenne n’aura quasiment aucun effet et rapportera dix fois moins.

De tous les renoncements accumulés depuis son élection, celui-ci est le plus symptomatique de la dérive ultralibérale du président de la République. Car c’est le seul dossier économique sur lequel il n’a pas hésité à s’opposer très fermement à l’Allemagne et à la Commission, qui désiraient au contraire taxer l’ensemble des produits dérivés. 

Qui a assuré vouloir aller vite pour mettre en œuvre le traité de libre échange transatlantique ?

La confiance mutuelle a été "restaurée", selon François Hollande déclarant en février dernier à Washington, qu'il fallait aller vite concernant l'accord d'échanges entre les Etats-Unis et l'Europe. "Faisons plus de choses ensemble", s'est écrié Barack Obama. Parmi celles-ci, il y a notamment le Grand Marché Transatlantique mais qui n'est rien d'autre que la mainmise des multinationales américaines sur le continent européen.

Une déclaration plutôt curieuse de François Hollande car les conditions dans lesquelles les négociations ont été lancées entre l’Europe et les Etats-Unis, sans publicité ni débat préalable, auraient mérité de suspendre toutes les discussions en cours.

Aujourd’hui, si cette négociation aboutit, le traité qui en résultera provoquera un bouleversement total du modèle de société qui prévaut dans les nations européennes. Ces négociations ont commencé sans que les peuples d’Europe aient donné à leur gouvernement le moindre mandat pour procéder à un tel reniement de nos valeurs fondamentales et des orientations profondes auxquelles nous sommes attachés.

Il est vrai que dans un autre domaine aussi, celui d’une intervention militaire éventuelle en Syrie, on avait déjà vu un François Hollande plus impatient que Barack Obama lui-même !  

Finalement, sur tous les points pré-cités, François Hollande a adopté les politiques de droite les plus bêtes et c’est pourquoi le PS veut une campagne européenne la plus courte possible.

Ce faisant, il alterne entre mensonges et contradictions, la principale contradiction bien sûr, étant de parler de mettre fin à la course au moins-disant social et fiscal alors même que la baisse du coût du travail est devenu sa priorité numéro 1 !

Et comme l'explique Jean Lassale, député du Modem, au terme de son voyage à pieds sur tout le territoire, c’est sur le terrain que l’on voit le divorce, le fossé immense entre l'européisme béat des élites, et l'euro-scepticisme des ouvriers et des employés.

Gageons que les citoyens enverront un message clair et négatif au PS, UMP et UDI-Modem, partis qui font miroiter depuis plusieurs dizaines d’années une Europe sociale et protectrice mais qui n’ont jamais rien fait concrètement pour la faire avancer…

 

 


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11 réactions à cet article    


  • Le421... Refuznik !! Le421 16 mai 2014 15:59

    la mainmise des multinationales américaines sur le continent européen...

    Et vice-versa !!
    Les multinationales sont aussi placées en Europe, ne vous faites pas d’illusion.

    De toute façon, rien que pour le fait que Hollande soit un fervent du TAFTA, il est hors de question de voter socialiste !!
    Perso, je voterais pour celui qui parlait déjà du Grand Marché Transatlantique en 2012 pour les présidentielles...
    Et y’en a pas 50 comme les petits arrivistes de maintenant qui commencent à faire mine de s’en émouvoir. Il serait temps. En 2015, ce sera baclé si on ne fait rien.


    • Le421... Refuznik !! Le421 16 mai 2014 16:09

      A peine écrit, aussitôt moinssé !!
      La vérité dérange, les « fifilles » du B.I. ??
      Allez-y, ça soulage.
      Mais ce n’est pas parce qu’on dénigre une vérité que ça la change en mensonge.
      Tenez-vous le pour dit.


    • Furax Furax 16 mai 2014 16:47

      « Premier argument utilisé, celui de la paix. »
      Là déjà, c’est cuit.
      Je me souviens d’un commentaire d’Olivier Ravanello sur ITélé. C’était en décembre dernier le calme semblait revenir sur Maïdan ;
      Ce commentaire (de mémoire) :
      « La paix pourrait enfin revenir sur ce pays si l’Union Européenne et les Etats -Unis cessaient de souffler sur les braises ».
      Pourtant monsieur Ravanello n’est pas un gauchiste fou !
      Ils n’ont pas cessé.
      Et voilà les activités des pro-européens !
      http://reseauinternational.net/odes...
      L’ONU dénonce les manquements...RUSSES aux droits de l’homme en Ukraine.
      Rompuy demande une enquête...
      La routine quoi ! smiley


      • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 16 mai 2014 18:17

        Ce Hollande, lui-même ayant été élu à cause du LEURRE DÉMOCRATIQUE n’a pas fait avancer la société française. Au contraire la France a perdu encore (après tout ce qu’elle a subi sous le règne de Sarkozy) des acquis sociaux que les pauvres Français croyaient irréversibles !

        Qu’a t-il donc ce Hollande a conseiller aux Français ? Voter pour le théâtre de Bruxelles, mais est-ce vraiment dans l’intérêt du peuple français ?

        Je ne changerais pas d’avis : Tant que l’organisation sociale, humaine et politique continue à s’appuyer solidement sur le LEURRE DÉMOCRATIQUE et tant que les responsables seront choisis par des « électeurs » préfabriqués par la corruption et par la propagande, les sociétés humaines iront droit vers les abysses de la médiocrité ! 

        Il n y a plus de légitimité politique depuis des décennies, depuis que des scrutins à 30 pour cent de participants valident des résultats avec 15 pour cent de « oui » ! Les peuples ne sont plus représentés et on ne peut plus parler de démocratie !

        Je dis aux Français et aux Européens : NE VOTEZ PAS, ou si vous le faites rappelez-vous que vous acceptez consciemment et librement votre condition et dans ce cas vous ne pourrez pas chercher des boucs émissaires qui endosseraient vos propres fautes !

        TOUS LES PEUPLES D’EUROPE, (ceux qui sont embrigadés dans le projet utopique) DOIVENT EXIGER LE RETOUR A «  »L’ORGANISATION NATIONALE«  », SEULE CAPABLE DE DÉVELOPPER ET D’ÉMANCIPER LES INDIVIDUS ET LES SOCIÉTÉS !


        • leypanou 17 mai 2014 11:25

          C’est vrai tout çà mais concrètement, vous faites quoi pour exiger le retour à l’organisation nationale ?


        • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 17 mai 2014 14:26

          D’abord REFUSER LE CIRQUE ÉLECTORAL, ce qui mettra en porte à faux tous ceux qui ruinent les efforts et les richesses des peuples... Ensuite exiger le changement !


        • leypanou 17 mai 2014 11:37

          Ce qui est surtout difficile à comprendre c’est que des politiciens du PS ou de l’UMP arrivent encore à avoir plusieurs millions de votants, car je pense qu’il faut vraiment avoir le cerveau sacrément atrophié pour croire encore ce qu’ils disent.

          Il est certain que la propagande tourne à fond et les voix discordantes ne sont pas les bienvenues sur quasiment toutes les chaînes de télévision et de radio et de la presse écrite.

          Fréquentez ce site et soutenez-le financièrement : vous en apprendrez sur notre « gavage », et le Grand Ecran sur LCP sur le documentaire Les Nouveaux Chiens de Garde, enfin accepté, vous démontre pas a + b les parti-pris de ces prétendus journalistes.


          • eric 17 mai 2014 15:04

            Ici aussi ! La campagne du PS bat son train...

            Il est déjà acquis que ce parti récoltera les fruit des résultats de ses politiques en arrivant derriere les principaux partis de l’opposition républicaine aux élections européenne.

            Reste a determiner les rapports de force au sein des gauches. Certes, ils sont acquis. Les résultats des sondages montrent que si on parvenait a isoler l’aile gauche du PS, la ligne générale actuelle verrait son caractère minoritaire mis en évidence. Mais dans des partis de gauche, il n’y a ni transparence ni democratie. Tout est apparences, complots, rapport de force et achat de paquets de suffrages a coup de paquet de postes et prébendes.

            Les résultats précédent prouvent que le PS est la première victime de l’abstention en son sein. Les gauches de gauche conservent mieux leur noyau dur groupusculaire d’électeurs.

            Or, ce qui s’annonce, c’est un total gauche de gauche, vert compris, qui pourrait être supérieur a celui du PS aux européennes en France, avec même peut être une avance des vrais gauche de gauche sur les supplétif verts.. Un total gauche de gauche européennes qui pourraient être supérieur a celui des écolos d’après le Monde.....

            Je pense que c’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’abondance d’article ces jours ci sur agoravox, ou des gens prétendument très a gauche, appellent avec insistance leurs semblables a s’abstenir...
            Vu de gauche, on pourrait dire que c’est de bonne guerre. Vu d’un point de vue démocratique cela n’apparaît pas très honorable.

            Ce que j’aimerai savoir, c’est si vu de la gauche de gauche cela parait très intelligent. Je veux dire de s’abstenir dans un tel contexte ?


            • lcm1789 17 mai 2014 19:07

              Oui cela parait intelligent car les urnes funéraires de l’UE doivent rester vides.

              Il est temps de montrer que le roi est nu et que l’UE est une dictature oligarchique.

              Boycott citoyen

              Pas avec nous pas en notre nom

              Non à l’UE, Non à leuro, Non à l’OTAN Non au capitalisme.

            • agent ananas agent ananas 18 mai 2014 11:25

              Très bon décryptage.

              François Hollande utilise notamment l’anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale pour démontrer que la construction européenne a apporté la paix en Europe.
              Au contraire, depuis que l’UE a apporté son soutien aux voyous néo-nazis de Kiev nous nous sommes rapprochés d’un holocauste nucléaire.

              Bref, depuis son initiation aux blow-jobs par BHL, Hollande est bien classé dans le championnat de « salades pour truffes ».


              • franck milo franck milo 18 mai 2014 23:51

                bon, Dimanche prochain, le PSolérinien sera disloqué.
                quelle belle semaine nous attends.
                On lache rien !

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