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Accueil du site > Tribune Libre > Eloge des fesses (ou l’anti-miroir)

Eloge des fesses (ou l’anti-miroir)

 Bien peu de personnes osent percevoir le cul ainsi, les fesses, c’est dire – l’objet honni, banni, mal-sacré. Forcément... le cul c’est kitsch et c’est pas sérieux. Tant mieux : le « sérieux » c’est l’espace du fard, du mensonge. Comment peut-on être « sérieux » quand on flirte avec le gouffre, l’urgence. Et moi il n’y a que ça qui m’intéresse, qui m’a toujours intéressé : le cul, le style. Tout est là. Le commencement. Le siège. Le fondement.

« Au commencement était le cul », dit notre ami Calaferté, et ça se maquille pas, ajoute-t-il. Il a raison. Et c’est ainsi qu’aujourd’hui je me sens moins coupable de m’appesantir sur le cul, car j’ai compris que c’est la passion, l’intérêt que je porte, que je n’ai cessé de porter aux causes, aux origines, aux fondements, qui m’y pousse. Alors le cul... Enfin bref... Il y a un film qui me fait penser à pas mal de choses, un film que j’aime bien, un film de François Truffaut, « L’homme qui aimait les femmes ». Et quand ce mec (j’adore cet acteur, je sais plus son nom, le vois plus tellement, sans doute décédé) – quand il parle des jambes des femmes, je m’y sens tout à fait, pas au milieu, pas accroupi, mais dans chaque mot, sauf qu’à la place faudrait mettre les fesses, le cul. Et puis le cul c’est plus riche, c’est plus profond. C’est l’antre du diable, de Dieu, le champ de bataille et du repos, le morceau que se disputent de tout temps l’empire des ténèbres et l’empire des lumières. Le cul... c’est le passage vers le vide, vers la connaissance, l’imagination, l’accès au réel, le point zéro, limite, l’extrême bord, l’ombilic des limbes, la corne du taureau. Le cul c’est les prémisses, le bouton, la rosée du petit matin, le chavirement de la nuit, du jour, le fil de l’équilibriste, le point de convergence entre le pinceau et la toile, l’archet et le violon, l’esprit et la matière, la fumée et la merde. Le cul c’est le lieu du brassage des langues, c’est l’espéranto, c’est l’agnus-dei et l’agnus-castus, c’est l’unité primordiale, c’est le lien entre l’au-delà et l’ici de la fiction sociale, c’est là même où s’originent le manifesté, la vie et tous les possibles. Le cul c’est tout à la fois le vaisseau, le balcon et le lit du poète. Ah, le cul... Quand ça bouge, c’est l’univers qui s’éveille, c’est la puissance du réel qui s’exprime, se déploie, c’est la vérité en marche, la cinglante vérité. Un cul ça ne ment pas, tout y est écrit et se décline à l’infini.

 La première fois que j’ai vu un cul, un vrai, un cul de femme, j’étais gamin, en vacances, en Afrique je crois ou je ne sais plus, mais de toute manière en Afrique – le lieu des origines par excellence. J’avais ma chambre qui donnait sur une arrière-cour bornée par une haie d’hibiscus, ajourée par endroits. Et voilà qu’un matin je me réveille bien plus tôt que d’habitude, et je me mets à faire quelques pas dans la cour. Attiré par un bruit, mon regard a sauté, et qu’est-ce que je vois ? Seigneur !... Une vision. D’enfer. Ça m’a damné. A tout jamais. Ce spectacle... Une déesse prenait son bain au royaume de Satan. En toute simplicité. J’ai regardé, plié, au bord de la syncope, du gouffre. Elle était grande, noire, soyeuse et veloutée, mince, un lasso – qui se penchait, se recourbait, et vers un seau s’accroupissait et s’annulait, dans une écharpe de vapeur qui montait vers les cieux, tandis que sa fine musculature roulait sous les bulles de savon. Et quand j’ai vu jaillir ce cul, ce chant – un cul puissant, ample, un cul hautain, cambré, ferme, un cul volontaire, qui déferlait, claquait, semblant dominer le monde et surplomber toutes choses, et qui s’ouvrait tel un immense gâteau au-dessus du ciel blanc, je suis parti à la renverse, tremblotant, et j’ai bredouillé : « Mon Dieu, pardonne-moi parce que j’ai péché ». Faut dire que je Le tutoie dans ces cas-là. Mais le mal était fait. A tout jamais, là, inscrit, au plus profond. Ce cul je l’ai vu et revu. Je me suis abîmé et ouvert les yeux dessus. Et souvent, très souvent, je l’ai croisé au lit, dans la rue. Impénétrable et toujours fascinant... cette voilure au vent, cet éventail aux mille secrets, cette roue des dieux, sillon du monde, Eden de soufre. Et ce qui m’a le plus marqué, c’est cette enivrante puissance qui s’en dégage. Une architecture et une puissance que j’ai retrouvées chez les chevaux. Oh merde, c’est beau les chevaux. Une barque sur une crête. Et chez la femme il y a toujours ceci en filigrane, cette puissance que compriment les fesses, ce vide renversant, ce désordre de commencement du monde. Enfin bref, le cul c’est tout ça. Et cette première image m’est restée. Et ainsi. Et longtemps j’ai observé les femmes, dans la rue, chez elles, à la terrasse, des heures, ailleurs et ailleurs encore, toujours, de près, de loin, d’en haut, d’en bas, des femmes, des filles, des jeunes, des moins jeunes, des belles, des pas belles, mais toujours des culs, des culs... théorie de culs. Et partout. Sur le sol, dans la pierre, dans la boue, sur les vitres, sur le sable, les nuages, sur toutes les surfaces, et les murs, ces angles de mur et ces parois de mur, qui soudain se mettent à bouger, frémissent, se déploient, s’arrondissent, s’épanouissent, comme l’air d’une diva, corolles immenses de ce pays kouschiste surgissant à l’ombre des parasols comme ces monstres préhistoriques d’un lac victorien. Ces culs qui se rassemblent sans se ressembler. Chaque cul a sa personnalité, son empreinte – et je m’y retrouvais, et je m’y reconnaissais. Je savais les nommer, je savais les épouser, et les yeux fermés. Un cul ça parle, livre ouvert, ça chante, même avec une tonne de vêtements. Les gens se cassent la tête à lire les lignes de la main, du visage, du regard, alors que le plus bel oracle reste le cul. Moi, vous me donnez un cul, et c’est pas de la frime, je vous ouvre le monde et je vous révèle la femme. C’est tellement riche... et puis c’est profond, c’est rien de le dire, plusieurs vies n’y suffiraient pas. Tenez, il y a deux ou trois ans, je me sentais soulagé, dégagé de cette obsession, de cet intérêt pour le cul, je croyais en avoir fait le tour, plus rien à tirer et de ce côté, avoir dépassé le niveau, tu parles !... Au moment où je commençais à en causer avec un air supérieur, avec une sorte de détachement nostalgique, ça m’est revenu comme un boomerang, avec une nouvelle charge de batteries vides. Comme quoi, je n’en étais toujours qu’au seuil, aux balbutiements. Oui. Faut savoir être humble. J’ai compris la leçon. Je me suis donc remis à observer les femmes, les culs. J’adore observer les femmes. Je les aime, pourquoi s’en cacher. Faut dire qu’elles m’intriguent, et au-delà d’elles-mêmes. Je suis persuadé qu’elles possèdent la réponse sans le savoir. Je veux dire que la réponse à la Question se situe et ne peut que se trouver là, dans cette faille, dans cet écart, dans ce tourbillon, ce mouvement, ce bain des couleurs, cette harmonisation des formes, ce télescopage des droites, des courbes et des replis. Yes. Alors je les observe. Je prends con-naissance. Car tout est dans le « con ». Et de loin. De près, je ne peux pas, je m’y perds, je vois rien, elles me brouillent les idées. Alors je me plante à la terrasse, à ma fenêtre, je les regarde passer, marcher, évoluer, parler, discuter, que se disent-elles, mais que se disent-elles donc, ont-elles conscience de leur cul, de cette puissance, parlent-elles de leur cul ? Tout cela je pourrais le savoir. Je le sais, mais je ne veux pas, je ne veux pas les comprendre. Je les comprends mais je ne veux pas. Car ce que je comprends me prive de l’essentiel, c’est rase-mottes, petit niveau, c’est limitatif, ça me borne. Non, je vais plus loin, je me relâche, c’est à dire que j’écoute, je m’ouvre, je crée, je m’imbibe, je me laisse traverser, chas, submerger, transparence, car tout est là, dans le fond. Alors je les observe, tous ces culs... qui bougent, attisent, respirent, transpirent, et moi en retour je les respire, je les hume, à foin, narines palpitantes. De près, de loin. De loin elles ajoutent à ma réflexion, à mes pensées ; de près elles me frisent les sens et l’émotion. Je ne sais plus. Mais d’une façon ou d’une autre je les aime. A crever. Me rendent malade de désir. A cause du cul. Mais pas obligé de fourrer ses doigts dessus. Un cul ça se tient, et tout seul. Ça se comprend - à la folie. Ça se refuse, beaucoup. Mais c’est tout simple – pour qui sait embrasser le réel : c’est le prélude à l’au-delà. Pas au sens chrétien, tégué, nein. Non, l’au-delà, l’autre côté, l’autre côté du mur, de la frontière, le no man’s land. Pas pour rien que les mythes, les religions et autres écritures de la peur ont cloué et continue à clouer la femme et le cul au pilori. Car, à travers le cul, la femme porte d’une manière probante la trace du vide, du trou noir, l’élan vers la liberté, vers la nuit des origines, vers cet incompréhensible, cet éternel inconnu, source de toute angoisse et de l’effroi archaïque. Mémoire d’outre-tombe, empreinte du « diable », le cul est naturellement devenu une figure de l’altérité, de l’insoumission, du désordre, mais aussi de l’abandon, de la délivrance et de la créativité. Et rebelle il l’est. Le cul c’est l’ultime bastion contre l’impérialisme identitaire ; c’est l’Autre, c’est la différence contre la sacro-sainte identification, cette identification qui s’empare de l’homme dès sa naissance, cette identification rebattue jusqu’à la transparence, la mort ; cette identification dont la principale vertu est de reconnaître, de limiter, d’emballer, d’amputer, de classer, d’exclure, de laminer, d’anéantir... mon double, mon semblable, mon même, le même, le même... rouleau compresseur. Mais le cul c’est le fondement du jeu, la mère des arts, l’anti-miroir. Contre le vulgaire, la raison et la purée identitaire. Et si le cul a bercé toutes les âmes, la mienne y compris, et choyé celle du joueur, du poète et de l’artiste, et celle de l’aventurier, du fou et de l’enfant, il a sûrement renâclé devant celle du dictateur, du totalitariste et de l’aveugle.

 Me promenant hier matin, j’ai croisé une jeune fille dans la rue. J’ai naturellement regardé son cul. Une femme plus âgée a attiré mon attention de l’autre côté. J’ai fait de même. Troublé, je me suis retourné et j’ai compris : la jeune fille a traversé la rue et a rejoint la femme ; elles se sont donné la main. C’était la mère et la fille. Puis le père, la mère et la fille. Puis la mère la fille et la mère la fille et la mère la fille et la mère... De tout temps. Des vagues. Au commencement. 

Marcel Zang


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43 réactions à cet article    


  • blablablietblabla blablablietblabla 8 août 2012 09:22

    « un film que j’aime bien, un film de François Truffaut, « L’homme qui aimait les femmes ». Et quand ce mec (j’adore cet acteur, je sais plus son nom, le vois plus tellement, sans doute décédé) »


    L’acteur en question est Charles Denner et ça se passe à Montpellier ville ou j’habite.

    En faite c’est pas le « cul » mais c’est la « croupe » qui attire le regard ,parce-que loucher sur un cul je trouve ça un peu déplacer, à la limite de façon discrète ! 

    • blablablietblabla blablablietblabla 8 août 2012 09:24

      J’aime bien votre article ,bref vous aimez le « cul » des femmes quoi !


      • Gabriel Gabriel 8 août 2012 09:59

        Il parait qu’une belle paire de fesses fait redécouvrir les vertus du travail manuel… J’ai connu une professeur de lettre qui était aussi bien de fesses que de face mais elle se plaignait car s’étant fait refaire les seins cela lui avait coûté la peau des fesse. Bon, quand on a plus qu’une paire de fesses pour penser, on est bon pour l’asseoir à l’Académie Française. Enfin fesse, queue, doigt, advienne que pourra. Ok, ok je sors….


        • bernard29 bernard29 8 août 2012 10:28

          «  La première fois que j’ai vu un cul, un vrai, un cul de femme ... ». 

          Est-ce un article pour le dossier sur « le mariage pour tous » ? ou celui d’un adepte du Beach-volley. ?

          les informations se bousculent sur Agoravox entre JO et LGBT dans ce mois d’août assez frisquet. 


          • easy easy 8 août 2012 11:45

            Voilà une ample respiration intellectuelle.
            Ample parce qu’elle semble non censurée mais aussi parce qu’elle profite de plusieurs espaces ainsi libérés, celui de la sensualité, celui de la moralité, celui de la verbalisation, celui du partage, celui de l’incitation...




            Ca m’offre l’opportunité de faire une remarque.
            Pendant un siècle, il y a eu des sortes d’expositions coloniales et disons des zoos humains. On les décrie actuellement.

            Mais ce qui s’y était passé n’est à mes yeux pas négatif du tout, in fine.

            Posons forfaitairement qu’avant le XIXème siècle, les principes endogamiques prévalaient partout sur la Planète. On ne sexait qu’entre semblables. Et cela en se fondant par exemple sur les conséquences de la malédiction de Cham. 

            Pour autant, en toute endogamie bien pratiquée, tout n’était pas simple.
            Les Romains vexaient leur épouse s’ils en jouissaient en copulant. Ils n’auraient jamais pu dire leur passion pour le cul de leur épouse sans se retrouver en Justice.
            Même au sein de l’endogamie, il n’était pas possible de dire ce que vous venez de dire de n’importe qui.
            D’un côté il n’aurait surtout pas fallu parler en de tels termes des fesses des épouses mais seulement des hétaïres et de l’autre il ne fallait pas non plus parler de celles des Noirs, Jaunes Rouges ou Verts

            Dès que des pionniers Blancs ont vu les corps exotiques, ils ont été mis en grande difficulté morale.
            Certains, très bien bridés par le tabou endogame, n’ont ressenti qu’une absence de sentiment. Pas de problème pour ceux là.
            Mais d’autres, moins bien verrouillés, au Nomos plus déchaîné, ont été très troublés de voir monter en eux le désir. « Quoi, me voilà zoophile ? »

            Il y a eu des explorateurs qui ont ressenti le désir exogame mais qui l’ont refoulé de manière consciente. Pour s’en convaincre, ils ont exprimé publiquement une mine dégoûtée et ils ont probablement été les plus enclins à se montrer insultants, dénigrants et cruels avec les exo
             
            Les femmes de ces explorateurs étaient restées en Europe (déjà sous les Croisades) et elles se posaient la question « Mon chum peut-il désirer une exotique ? » . Je crois que les explorateurs, afin de convaincre leur femme qu’ils restaient fidèles, leurs écrivaient des lettres toutes remplies de marques de mépris pour les corps exotiques.
            Bien des explorateurs ont utilisé le style scientifique (où un médecin est censé ne regarder un cul que pour les hémorroïdes qu’il renferme) pour affirmer leur insensibilité « Pfff. Les nègres ne savent même pas respirer correctement » c’était censé rassurer l’épouse et sa bonne société.


            Puis, quand les femmes blanches ont commencé à voir les corps exotiques dans les zoos humains, elles ont pu juger d’elles-mêmes si le tabou endogame était efficace, naturel, solide, définitif ou pas. Ne serait-ce qu’en matant les hommes exotiques. Et elles ont forcément ressenti du désir. 
            Il se sera donc passé un siècle pendant lequel Blancs et Blanches auront singé l’insensibilité à l’exotique afin de se rassurer mutuellement mais c’était un jeu de dupes que les Orientalistes jouaient à dénoncer en montrant que « Oui, le Blanc peut désirer l’Autre » .

            Les colonisateurs ont donc fini, entre eux, sur place, par s’avouer exogames en baisant tout ce qui bougeait et en se tapant sur le dos en « Dis-donc, elle est mignonne ta congaï, tu me la passes ce soir que t’es de tour de garde ? »
            Mais de générations en générations, tous les masques sont tombés et dès 1900, les Blancs ont imité les exotiques dans leur manières.

            Oui le désir est très exogamique et il faut qu’il y ait un tabou donc un artifice social pour le réduire et le contenir à minima.

            C’est donc grâce à la transition qu’ont représenté les zoos humains qu’aujourd’hui un Blanc peut dire son excitation devant un corps noir sans se voir conduire au bûcher.

            Et dans l’autre sens ?
            L’exotique a-t-il était attiré par le corps du Blanc ?

            La réponse est complexe car par exemple en Afrique, il n’y avait pas de concept d’esthétique corporelle.
            Alors que les Méditerranéens ont été très obsédés par la beauté du corps, depuis Babylone en passant par Persépolis, Alexandrie, Delphes, Rome, Florence et Versailles, d’autres comme les Mongols, les Japonais les Incas ou les Dogons n’avaient pas le sens de la canonisation des corps.
            Les premiers Blancs qui ont bandé devant une négresse ont donc eu à dépasser les canons Blancs alors que les Massaïs et Mongols qui toisent les corps plutôt par leurs seules aptitudes physiques du genre « Elle a des jambes solides à la marche » n’ont pas eu ce problème 

            Ca fait que le Blanc a examiné son regard sur l’Exotique surtout au travers d’un biais esthétique alors que l’Exotique a examiné son regard sur le Blanc au travers d’un biais de capacité physique. Et les exotiques découvriront, mais il leur faudra du temps pour le comprendre, qu’il y a une autre toise pour considérer le cas du Blanc, celui de la métis.


            • luluberlu luluberlu 8 août 2012 13:35

              Oh oui rien de meilleur qu’un cul qui ondule dans la rue p’têtre un grand décolleté, vive mini short et jupes et t-shirt échancrés, vive les attributs de La Femme..Et vive les femmes réalisées.


              • Constant danslayreur 8 août 2012 14:27

                Des effets jusque là insoupçonnés, de la pleine lune ...


                • alinea Alinea 8 août 2012 16:31

                  Mais c’est pas la pleine lune !! Qu’est-ce que ça aurait été !


                • Constant danslayreur 8 août 2012 21:37

                  Bonjour Alinea,
                  Mais si voyons c’était bien la pleine lune au Cameroun le jour où l’auteur a reçu la révélation... même qu’elle prenait un bain à l’aurore smiley

                  Mais c’est vrai qu’on ne le dira jamais assez, qu’est-ce que c’est beau une femme et pas que de dos. A côté nous faisons figure de vilains épouvantails smiley


                • Hijack Hijack 8 août 2012 14:34

                  Excellent !
                  .
                  Quel cul t’as ...  à Calcutta ! (juste une blague comme ça, que je disais aux filles quand j’étais gosses) ...


                  • noux noux 8 août 2012 21:03

                    C’est nul. :)


                  • Hijack Hijack 8 août 2012 21:43

                    ah !!!


                  • Prudence Gayant Prudence Gayant 8 août 2012 15:07

                    Bonjour les hommes,
                    Ici on encense le cul des femmes par contre sur un article paru aujourd’hui chez M. Hommelibre, on l’accuse de tous les maux, notamment de tourner la tête des hommes !
                    Faudrait peut-être à vous mettre d’accord. D’une les femmes racolent avec leur cul et de l’autre elles font rêver les hommes avec ce même cul honni !!
                    Mais l’un, l’auteur de cet article est Africain donc plutôt admiratif des courbes féminines et l’autre plutôt renfrogné et morose toujours à chipoter dans son assiette sans jamais savoir quel morceau il va choisir.


                    • Ramana Ramana 8 août 2012 15:39

                      Tout ceci vaut bien un petit sonnet :

                       

                      Les chaloupées,


                      Mon Seigneur, je vous le confesse,

                      Rien n’est plus doux à mon regard

                      Que suivre sur le boulevard

                      La chaloupe d’une diablesse.


                      De mon penser je la caresse,

                      Et soupèse tel un hussard

                      Les courbures que le hasard

                      Livre à mon âme pécheresse.


                      Mais si vous m’en croyez, Seigneur,

                      Pardonnez à votre lorgneur

                      Une passion si volage ;


                      Car c’est en grand admirateur

                      De votre talent créateur

                      Que j’approuve si bel ouvrage.



                      • alinea Alinea 8 août 2012 16:09

                        je ne regrette pas de vous avoir lu !
                        « Ton cul est une fleur carnivore ».. !
                        Femme, j’aime le cul des hommes ! eh oui mon vieux ! adorés, vénérés ! Étreints de toutes les façons !
                        Calaferte, suffira, point besoin d’accent !


                        • mortelune mortelune 8 août 2012 16:42

                          Au regret de vous décevoir messieurs les occidentaux, mais en ce qui concerne le cul vous n’êtes pas les champions.

                          En effet les hommes regardent surtout les seins chez une femme. Les femmes regardent les fesses des hommes...
                          Je regarde donc les fesses moi aussi, sauf si le mec est vraiment moche évidemment ;o)

                          De toute manière mon cul me sert surtout à m’assoir et vous ? ;o))



                          • blablablietblabla blablablietblabla 8 août 2012 17:54


                            « De toute manière mon cul me sert surtout à m’assoir et vous ? »


                            Ah moi il me sert pour tout et surtout pour le plaisir étant donné qu’on a(les hommes)un organe de la taille d’une noix à l’intérieur de l’anus qu’on appelle « la prostate » et je peut vous affirmer que au moindre massage on grimpe aux rideaux.

                          • mortelune mortelune 9 août 2012 15:08

                            Monsieur est homo ? Chacun trouve le plaisir là où il peut et je n’ai rien à redire sur ce sujet ;o))


                          • popov 12 août 2012 07:58

                            @mortelune

                            De toute manière mon cul me sert surtout à m’assoir et vous ?

                            Quel gaspillage !!!


                          • Bilou32 Bibi32 12 août 2012 10:16

                            On regarde ce que l’on peut regarder. Si une femme nous fait face, on mate d’abord les seins, après un bref coup d’oeil au visage, parfois. Mais dans la rue, en marchant, le regard se porte le plus souvent sur les fesses, et la façon dont elles ondulent... C’est très plaisant ! Et puis il y en a plein partout, à la belle saison, c’est un régal ! Il semblerait que les femmes apprécient aussi, se faire mater, et mater les petits derrières de mecs. Logique.


                          • Ariane Walter Ariane Walter 8 août 2012 18:40

                            Très beau texte. Fort, enlevé, Sensuel. Solaire.

                            un corps de femme est beaucoup plus excitant à regarder qu’un corps d’homme, Même pour une femme qui n’aime pas les femmes.
                            voilà pourquoi je plains les hommes qui regardent des femmes sans pouvoir les toucher. Le premier cercle de l’Enfer ?
                            Comme la nature tend bien ses pièges...


                            • blablablietblabla blablablietblabla 8 août 2012 19:25

                              " voilà pourquoi je plains les hommes qui regardent des femmes sans pouvoir les toucher. Le premier cercle de l’Enfer"


                              Vous nous prenez pour des musulmans ou pour des satyre peut-être ? 

                              Que ce-que j’en ai à foutre moi si une femme est belle bien foutu ou pas !

                            • Ariane Walter Ariane Walter 8 août 2012 19:32

                              Je parle des hommes simples, normaux donc esthètes. Tels que la nature les a faits...pour qu’ils agissent et la reproduisent.


                            • blablablietblabla blablablietblabla 8 août 2012 20:35

                              Ouais ouais c’est ça Ariane la coquine !!


                            • stanh 8 août 2012 21:46

                              un corps de femme est beaucoup plus excitant à regarder qu’un corps d’homme

                              C’est du moins c’est que les hommes ont réussit à faire croire au monde à force d’artistes masculins.

                              Allez donc demander à un homo ou à un esthète.
                              C’est magnifique un corps d’homme bien fait, très sculptural .


                            • mortelune mortelune 9 août 2012 15:10

                              @Blabla

                              « Que ce-que j’en ai à foutre moi si une femme est belle bien foutu ou pas ! »

                              C’est normal puisque vous êtes homosexuel.

                            • blablablietblabla blablablietblabla 10 août 2012 16:20

                              Et alors je t’emmerde moi si je suis « homo » de quoi je me mêle dites !


                            • Soi même Soi même 8 août 2012 19:14

                              Tiens Hommelibre est absent des commentaires, il doit avoir des complexes à lire ce texte !


                              • Aristoto Aristoto 8 août 2012 20:39

                                C’est rapide dis donc ici !!!


                                • BarbeTorte BarbeTorte 8 août 2012 23:40

                                   Bien peu de personnes osent percevoir le cul ainsi, les fesses, c’est dire – l’objet honni, banni, mal-sacré. Forcément... le cul c’est kitsch et c’est pas sérieux. Tant mieux : le « sérieux » c’est l’espace

                                  Je suis un peu surpris et déçu par votre accroche. Personnellement ce sont les fesses que je regarde en premier chez une femme, et j’ai fini ^par épouser une Bamiléké. Honnêtement, je pense que vous avez tort de penser ou de faire semblant de penser que le cul, comme vous dites comme l’objet honni, etc.


                                  • mozee mozee 9 août 2012 00:14

                                    « Il y a loin de la croupe aux lèvres. » Boris Vian.


                                    • Aafrit Aafrit 9 août 2012 01:53

                                      J’ose dire que, pour faire plaisir à l’auteur, il faudra lui dire :


                                      Culcul l’auteur, votre texte est magnifique.

                                      (Au lieu de coucou).

                                      • RBEYEUR RBEYEUR 9 août 2012 12:01

                                        L’ÉLOGE DU CUL 

                                        Dieu qu’une coutume sage
                                        Cache à nos yeux tes attraits
                                        Sans cela qui d’un visage’ 
                                        Aurait regardé les traits

                                        L’auteur est l’Abbé de Chaulieu, contemporain de Louis XIV.

                                        Il était surnommé « l’Anacréon du Temple » en relation avec le quartier du temple où se réfugiaient  les homosexuels.

                                        Rappelons, qu’à cette époque, l’homosexualité conduisait directement au bucher !  



                                        • Tall 9 août 2012 14:19

                                          Sujet à approfondir.


                                          • mortelune mortelune 9 août 2012 15:18

                                            Puisque certain font de l’humour je dirai que ce texte se termine en cul de sac. 

                                            Plus sérieusement, savez-vous pourquoi « on » tape les fesses des enfants ?

                                            • popov 12 août 2012 09:51

                                              @mortelune

                                              Plus sérieusement, savez-vous pourquoi « on » tape les fesses des enfants ?

                                              Non, mais je sens que vous allez nous le dire.


                                            • rocla (haddock) rocla (haddock) 12 août 2012 08:39

                                              Disons le tout net , rien n ’est plus beau  que les mains d’ une femme 

                                               dans la farine à part le cul d’ une poupée divine , si ce n’ est mes mains posées
                                              sur sa poitrine , oh oh rien n’ est plus beau que le cul d’ une femme 
                                               ses p’ tites fesses dans sa jupe fendue , quand le jazz est là la java s’ en va 
                                              tralala et je donne à la java mes mains pour le bas de son dos ....

                                              Go men ...

                                              • popov 12 août 2012 09:16

                                                @l’Auteur

                                                Eh bien voici un article qui semble mettre tout le monde d’accord, ce qui est rare.

                                                Cela m’a donné l’envie de ré-écouter la chanson de Pierre Perret : Le Cul de Lucette.


                                                • Jason Jason 12 août 2012 10:55

                                                  « Et le désir s’accroit quand l’effet se recule », Corneille.

                                                  Depuis la nuit des temps les corps nus ont attiré les regards, et les interdits religieux ont exacerbé l’attrait de tous pour cette partie de l’anatomie. Statues, tableaux, frises, poteries, etc. L’érotisme ne vient-il pas de la transgression de l’interdit ?

                                                  Les rondeurs, décidément, ne cesseront de nous hanter.


                                                  • ohgouste 12 août 2012 14:56

                                                    ça me rappelle mon adolescence au lycée en 1ere
                                                    une professeure d’histoire et de géographie...(qui roulait en grosse cylindrée Renault rouge)
                                                    souvent le cul moulé dans un jean
                                                    quand elle se retournait pour écrire au tableau...
                                                    « ça » était insoutenable
                                                    je me masturbais le soir en rèveries éveillées
                                                    comment les autres élèves faisaient-ils ?
                                                    comment faire autrement ?
                                                    une fois je m’étais meme palucher en cours de classe
                                                    elle m’avait repéré
                                                    elle m’avait traité de « misogyne »
                                                    remontrance verbale équivalent à une (pro)fessée verbale...
                                                    un très bon livre à ce sujet:Histoire de la fessée ,de Jean Feixas,2010 Gawsewitch éditeur


                                                    • alias-leto 31 mars 2015 12:02

                                                      @ohgouste
                                                       :->

                                                       :-0
                                                      ben-dit-on...

                                                    • chmoll chmoll 15 août 2012 07:35

                                                      c quand même mal foutue la nature , j’ai jamais vu mon cul
                                                      je l’entend bien s’exprimer , pets , chiasse , crotte , mais jamais je l’ai vu


                                                      • Ian Mer 18 mai 2013 11:59

                                                        L’enfer, ce n’est pas un homme qui regarde une femme sans pouvoir la toucher, c’est plutôt, je crois, une femme qui regarde un homme qui ne désire pas la toucher. De fait, c’est vous, cette femme, que je plains.

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