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Accueil du site > Tribune Libre > Entre Chirac et Sarkozy, la haine... du partage des commissions

Entre Chirac et Sarkozy, la haine... du partage des commissions

Il est évident que sous les sourires de circonstance, on a affaire avec Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy à deux bêtes politiques prêtes à tout pour y arriver. L'un a trahi le gaullisme pour y parvenir, l'autre a fait un hold-up organisé avec quelques députés pour s'emparer du parti du premier. Entre les deux, ce n'est pas le parfait amour, loin de là. Pour la bonne et simple raison que nos deux utilisateurs de fauteuil présidentiel se sont écharpés à plusieurs reprises sur des histoires de gros sous. En France, c'est comme aux Etats-Unis désormais : pour faire campagne présidentielle, il faut de l'argent. Beaucoup d'argent. Si Jean-Marie LePen avait trouvé un moyen efficace de s'en procurer (tenir la main d'un mourant et lui faire signer sept versions successives de l'héritage, chacune l'avantageant davantage !), nos deux lascars ont dû faire preuve d'imagination pour remplir leurs caisses de campagne. Retour sur un de ces épisodes particuliers de cette rivalité toute financière entre les deux hommes...

 La "méthode Chirac", en politique, a fait des émules évidents en la personne de Sarkozy : trahir ses propres troupes, faire des coups d'état au sein même de son parti... et le financer de façon douteuse, voilà qui résume la carrière du précédent président, mais aussi celle de son successeur. Chirac, on l'a dit, avait berné l'UDR de Chaban et avait réussi surtout à partir avec la caisse de son parti. C'est aussi Chirac qui avait commencé à tisser des liens avec Khadafi et même Saddam Hussein : tout le monde se souvient de cette photo des deux protagonistes visitant Cadarache. Derrière les contrats, il y avait Dassault et ses avions : des Mirages F1 que les deux pays achèteront (pour Khadafi, la France venait juste de finir de les retaper- un contrat de "refurb" signé par Michèle Alliot Marie, chiraquienne en diable- quand ils se sont échappés vers Malte). Des avions, c'est-à-dire des sommes énormes à dépenser et des commissions a verser à la clé ! Au départ, Saddam commendera 16 F1EQ et 4 F1BQ, mais les fournitures finales se chiffreront à 90 appareils, plus 25 autres ajoutés en 1985. Le premier exemplaire avait été livré le 29 janvier 1981, et donc avant l'élection de Mitterrand du 10 mai : là c'était Giscard qui remplissait sa tirelire, cette fois sans De Broglie (voir l'épisode précédent) 

La leçon a bien été retenue par son successeur. Le gag, en effet, c'est que 30 ans après, tenez vous bien, la France vient juste de reproposer les mêmes Mirages à l'Irak... (on a la bonne méthode, il paraît, pour convaincre les acheteurs !) et devinez qui en a fait la déclaration officielle ? Vous avez deviné, c'est notre "slipocrate" comme l'a moqué le Canard Enchaîné, le "petit arabe" de Sarkozy (qui le surnomme ainsi paraît-il !) : l'ineffable Boris Boillon ! "l'Irak doit protéger sa souveraineté et pour ce faire, la France a proposé de vendre 18 Mirage F1 rétrofités qui peuvent être livrés dès la fin 2011 et immédiatement opérationnels, car beaucoup de pilotes irakiens ont été entraînés dans le passé sur ce type d'appareil", avait-il dit sans sourciller du haut de sa morgue bien connue. Le prix annoncé étant d'un milliard de dollars. "Ce prix modeste n'obèrera pas la capacité financière de Bagdad d'acheter des F-16 américains (...). Cette vente s'inscrit dans la cadre d'une proposition sur un plan global militaire aérien que la France a soumis à ce pays". Boillon rêve éveillé, comme son président : le F1 qu'il annonce revient donc à 55 millions de dollars pièce. Les roumains, dernièrement, ont acheté leurs F-16 (d'occasion) pour 1 milliard aussi, mais pour 6 appareils de plus ! Les américains annoncent leurs Hornets aux brésiliens à 5,7 milliards contre 6,2 pour le Rafale...et de toute façon ; ce n'est pas pour cette année ! Et les irakiens, leurs Mirages, ils les ont déjà payés !

Car ce qu'avait oublié aussi Boillon, qui ne doit pas suivre de très près les événements historiques, c'est que suite à l'embargo décrété, tous les Mirages n'avaient pas été livrés : les 25 derniers n'avaient tout simplement pas été fournis. Mais avaient été cependant dûment payés par l'Irak... qui, en février 2010, réclamait tout simplement... leur livraison : le "slipocrate" a-t-il tenté de présenter les choses autrement en parlant de vente, alors qu'il s'agirait en quelque sorte d'une.... restitution ? Et Boillon sait-il au moins où sont passés les 651 millions d'euros qu'avaient versé les irakiens  ? Son mentor doit le savoir, lui.... Le ministre de la défense du moment était alors Robert Galley, mari de la fille du maréchal Philippe Leclerc de Hauteclocque, qui deviendra ensuite, comme par hasard... trésorier du RPR fondé par Jacques Chirac ! Des irakiens qui avaient hérité aussi de cinq Super Etendards lanceurs d'Exocet, vus ici à Landivisiau en 1983, et fournis ("prêtés") cette fois par le gouvernement de Mitterand sous le nom de code d'opération "Sucre". Un de ces engins attaquera un navire américain, l'USS Stark, ou plus exactement un Falcon 50 spécialement modifié par Dassault (avec un radar Cyrano IV à bord) pour en emporter deux Exocets, les pilotes irakiens semblant avoir du mal à maîtriser l'Etendard. Plusieurs tankers ; dont le grec, Filikon L, feront aussi les frais d'une attaque, cette fois à l'Etendard, ravitaillé en vol par un Mirage F1 EQ-5, nouvellement arrivé, équipé du même radar que le Falcon (et du même nez !) qui tirera lui-même les missiles après (*) ! 

Le parti de Jacques Chirac s'est donc ainsi financé, mais aussi avec d'autres moyens encore. Chaque parti ayant sa méthode particulière, dénoncée bien entendu à chaque occasion par le parti concurrent. Laissons donc le chroniqueur mondain Eric Zemmour (et oui, il n'a pas été que polémiste raciste !) raconter la méthode, après avoir cité les diamants de Bokassa et l'affaire Urba : "Le RPR connaîtra la même mésaventure avec l’affaire Poullain, promoteur immobilier du quartier de la Défense. Les chiraquiens ont toujours soupçonné le ministre du Budget d’Edouard Balladur en 1993, un certain Nicolas Sarkozy, d’avoir transmis le dossier au parquet de Créteil, pour ruiner les chances présidentielles du président du RPR, Jacques Chirac. Mais la machine s’emballera. Pasqua, passé dans le camp balladurien, sera atteint. Il tentera de se défendre en intimidant le juge. C’est l’affaire Schuller-Maréchal. Qui se retournera contre Balladur. Pendant que Bernadette Chirac elle-même sera atteinte par une affaire de revente de terrains à la mairie de Paris. Où les chiraquiens voient encore la main de Sarkozy". Bref, en 1994, le ton est sérieusement monté entre les deux rivaux... qui utilisent les mêmes procédés, et tentent de se détruire mutuellement : un gâteau qui se réduit avec les nouvelles lois à venir sur le financement des partis, et les parts deviennent plus difficiles à conquérir. Un gâteau qui offre encore des "frais de bouche" assez conséquents à un Jacques Chirac, comme le révèle le Canard Enchaîné, devenu plus tard un livre signé Alain Riou : "14 millions de francs de "frais de bouche" dépensés par les époux Chirac de 1987 à 1995 dans leur logement de fonction", ce n'est pas rien... payé par le contribuable parisien ! L'affaire sera enterrée en 2005. Pour prescription !

Un gâteau qui pour Chirac demeure en effet suffisamment vaste : "Du temps de Chirac, dans les années 1980 et jusqu'au début des années 1990, la Ville de Paris présentait un budget excédentaire d'un milliard de Francs par an. Un milliard. C'était un milliard d'argent de poche pour le maire Chirac, et comme celui-ci est d'un naturel empathique, il n'hésitait pas à en faire profiter des quantités de gens : électeurs de Corrèze, journalistes, réseaux divers, barbouzes de tous échelons, communautés, fils de, cadres sportifs, trouvaient des emplois pas toujours douteux auprès de la Ville," peut-on lire ici-même. Un gâteau qui continue à être exploité par l'adversaire, selon les méthodes débutées par De Broglie (voir notre épisode précédent). Le gouvernement d'Edouard Balladur, sous la cohabitation, donc, réusissant à conclure des contrats militaires juteux, le principe des commissions, que le gouvernement précédent a utilisé avec les Frégates de Taïwan, et où beaucoup de morts on jonché l'enquête qui a suivi leur conclusion, le même procédé dit de "rétro-commission". Pour résumer, on accorde à des intermédiaires bien placés de juteuses commissions, qui acceptent en retour d'en verser une partie à celui qui est à l'origine du contrat. Or depuis la loi du 29 septembre 2000, il est interdit aux sociétés françaises de verser des commissions à des agents publics étrangers pour les inciter à signer des contrats, de telles pratiques étant alors automatiquement assimilées à de la corruption pure et simple. Et l'enquête à démontré que les paiements, notamment à la société Heine, qui a servi d'écran, se sont étalés jusque 2004 au moins. Et le dernier sous-marin ; construit lui aussi sur place (seul le premier a été construit en France), a été livré... en 2008 seulement !

Sous Balladur, on ne va pas y aller de main morte, avec cette méthode de mafieux. Les ventes de sous-marins au Pakistan rapportent, visiblement. Les trois sous-marins de type « Agosta » vendus sont réglés par un montant total de 5 415 millions de francs de l'époque (826 M€), via l'accord conclu le 21 septembre 1994 (**), avec à la clé des paiements en sous-main :  "tous les trois jours environ, j'allais déposer de l'argent en liquide, dans une mallette, au Crédit du Nord », raconte dimanche au Parisien un ancien membre de l'association de financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, entendu comme témoin dans l'enquête sur l'affaire Karachi.« En tout, entre le 13 mars et le 24 avril, j'ai dû procéder à 22 dépôts (...) cela pouvait aller de 100.000 à 500.000 F maximum (15.000 à 75.000 euros environ) car la mallette ne pouvait pas contenir plus », se souvient Alexandre Galdin, 43 ans, entendu le 25 février par le juge Renaud van Ruymbeke"nous dit la presseDerrière le contrat il y a "l'activisme" d'un François Léotard, raconte Jean Guisnel, lui aussi journaliste au Point.

L'enjeu ne porte pas que sur les sous-marins. Deux autres contrats seront signés, dont celui, "abracadabrantesque", pour l'achat de drones israéliens, des RQ-5 Hunter acheté à Israel Aircraft Industries (IAI). L'engin, qui a volé pour la première fois en février 1994 sera une catastrophe en opérations : plusieurs (7 exactement) seront perdus lors de crashs.  Sa maintenance est un cauchemar : toutes les 25 heures de vol il est bon pour la révision complète et ses deux moteurs, au départ des Moto Guzzi bicylindres, ne tiennent qu'une centaine d'heures maxi ! (***). La bagatelle de 62 engins, pourtant construits et achetés par les Etats-Unis, resteront cloués définitivement au sol : personne n'en voulait plus. On a ressortira quelques uns pourtant pour le Kosovo, où trois seront abattus par des missiles Strella. Un achat donc plutôt... étrange (sa chaîne de production sera arrêtée dès 1996, soit trois ans AVANT son arrivée en France, qui reçoit donc ceux qui avaient été mis sous cocons comme invendus !) : "Les drones Hunter étaient destinés à la toute nouvelle Direction du renseignement militaire (DRM), mais celle-ci se montrera pour le moins réticente en raison des très médiocres qualités de l’engin. Quatre appareils seront finalement acquis, par l’entremise d’un agent à la fois bien introduit en Israël et très en vue sur la place de Paris, où il exerce alors le noble métier d’éditeur. Les drones arriveront en France en 1999, sans jamais quitter leur affectation au Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) de Mont-de-Marsan, sinon pour effectuer quelques missions au-dessus du Kosovo, en 1999, et lors du G7 d’Évian en 2003," nous explique Guisnel, qui ajoute, non sans malice : "curieusement, au moment même où la France procédait à l’acquisition de ces engins israéliens, la société Sagem vendait des drones SDTI (Système de drone tactique intérimaire) aux Pays-Bas, sous la marque commerciale Sperwer. Une telle démarche, consistant à acheter des drones en Israël tout en exportant simultanément des engins de fabrication nationale, aux capacités certes différentes mais que les armées françaises n’avaient alors pas acquis, a beaucoup intrigué. Certaines sources militaires françaises évoquaient à l’époque des « intérêts commerciaux personnels de politiques » dans cette affaire. Sans plus de détails, comme souvent." Bref, le contribuable français, via François Léotard, va acheter des engins dont il n'a nul besoin et qui ne serviront jamais... à part de renflouer via des commissions versées le parti du commanditaire... pour ce qui est du troisième contrat, bien plus juteux encore, je vous en parlerai plus tard, si vous le voulez bien....

Pour les commissions liées aux drones ou aux sous-marins, les paiements se font évidemment en liquide, pour éviter qu'on ne remonte vers l'origine en cas d'enquête. Une banque a nécessairement blanchi quelque part le versement initial : l'une de celles située dans les multiples paradis fiscaux qu'avait dégotté... Jacques Chirac, les deux groupes ne cessant de s'imiter a-t-on dit. Pour Karachi, ce sera dans l'île de Man. "Ce matin-là, quand je suis arrivé au siège de l’association à 9 heures, nos bureaux étaient recouverts de dizaines de hautes piles de billets de 500 F. Un spectacle incroyable. J’étais stupéfait. « Qu’est-ce que c’est ? », ai-je demandé. La réponse qu’on m’a faite, en substance, c’était : « Ne pose pas de questions. » Et je n’en ai pas posé." Ah, ne rien demander sur cette accumulation de petites coupures : c'est mafieux, comme état d'esprit en fait. Une mafia qui s'étendait à du beau linge, pourtant : au 84, rue de Grenelle en effet, siège de campagne de l'opposant à Chirac, "tous les ministres du gouvernement Balladur y disposaient d’un bureau, le plus souvent occupé par un homme de confiance. On croisait Nicolas Sarkozy, Nicolas Bazire, Brice Hortefeux, Frédéric Lefebvre, Michel Barnier, François Fillon, François Léotard, Michel Giraud… " Bref, les mêmes qu'aujourd'hui au pouvoir ! On comprend soudain beaucoup mieux l'acharnement véritable d'un Nicolas Sarkozy a vouloir à tout prix se transformer en VRP de l'armement ! "Le rapport de synthèse de la police luxembourgeoise, daté du 19 janvier 2010, fait également état du rôle central de Nicolas Sarkozy, alors ministre du Budget et bientôt chef de campagne d'Edouard Balladur, dans la constitution et la gestion de la société Heine..."nous avait dit la presse  : en somme, il n'a rien perdu de ses (vilaines) habitudes, la société Heine ayant servi visiblement d'écran aux divers transferts d'argent liés au contrat de Karachi.

N'en jetez plus, ils sont tous passés, et ont donc tous vu les billets s'accumuler ! « Je pensais alors qu'il s'agissait de fonds secrets de Matignon. Tout le monde, au QG, le subodorait », dit-il. « Même si nous n'en parlions pas à l'époque, la thèse selon laquelle cet argent liquide pourrait provenir de rétrocommissions liées aux contrats d'armement me paraît également plausible. En tout cas, elle doit être explorée », poursuit le candide Alexandre Galdin, le fameux porteur de valises. Là c'est pire encore : le gars qui allait déposer les liasses pensait que c'était le gouvernement de l'époque qui payait sa propre campagne avec les fonds... de l'Etat ! Et il n'y trouvait rien à redire... Chirac ayant déjà puisé avant dans le même coffre... Mais cette fois on est en face de sommes qui vont devenir astronomiques : "Le 26 avril 1995, le volume d'argent (déposé à la banque) était tel que ce n'est pas une mallette mais une valise en faux cuir marron, de très mauvais goût, que j'ai apportée à la banque", enfonce Galdin, évaluant à « peut-être 3 millions de francs, soit l'équivalent de six mallettes », le montant de ce dépôt". "Ce jour-là, le trésorier de la campagne Balladur, René Galy-Dejean, l'accompagnait, dit-il". Ah, là, ça devient difficile de nier la liaison entre les balladuriens et l'argent frais débarqué d'on ne sait où... depuis, René Galy-Dejean s'est retrouvé face à Jean-François Lamour, le parachuté de sa propre circonscription, et a même été viré de son parti pour ne pas l'avoir accepté de gaieté de cœur... qu'attend-il donc pour parler ? 79 ans, c'est l'âge de se lâcher, non ? Qu'il le vide donc, son sac !

Les commissions, ou les rétrocommissions, ça rapporte, mais surtout au rival de Chirac, qui décide donc un jour d'arrêter de verser dans l'autre sens les versements aux responsables pakistanais décisionnaires. Comme le souligne Hervé Gattégno, Chirac, à peine éélu (le 7 mai 1995), veut en effet alors faire payer durement leur trahison à Balladur, Sarkozy et Léotard. Il décide de s'attaquer au portefeuille du parti. En allant saboter ses revenus, tirés des contrats d'armement passés à l'étranger. Notamment le fameux contrat de 1994 avec les sous marins pakistanais. Résultat, les pakistanais se retrouvent privés de leurs propres commissions et cela provoque au final en représailles onze morts chez les ingénieurs français dépêchés pour monter là-bas l'un des fameux sous-marins. Onze sacrifiés, le 8 mai 2002, soit à peine quelques jours après la réélection de Chirac (du 5 mai), élection qui ruine leurs espoirs d'être payés un jour. A noter que comme aujourd'hui Khadafi, on citera Ben Laden comme responsable, via un de ses fameux enregistrements qui revendiquera l'attentat auquel il n'a en rien participé ! Demain, nous verrons que cette guerre interne au sein de la droite française et de l'ex parti gaulliste a continué bien après l'élection de Chirac, qui n'avait pas du tout apprécié la manne pakistanaise sur laquelle le parti de Balladur s'était assis. La guerre avait en effet continué bien après, avec des méthodes des pires gangsters existants, comme nous le verrons.

 

(*) "les Super Etendards portaient les numéros 64,65,66,67 et 68" semble-t-il, et ils attaqueront plusieurs autres pétroliers  : "le 27 mars 84 contre le - Filikon L - ( grec) Endommagé, le -27 mars 84 contre le -Hetan Ilho- coulé - le 25 avril 84 contre le -Safina al Arab- mis hors d'usage - le 27 avril 84 contre le -Sea Eagle- endommagé - le 14 Mai 84 contre le –Tabriz- endommagé -le 31 Mai 84 contre le –Atlanticos- coup au but - le 3 juin 84 contre le –Buyuk Hun- (Turc) mis hors d'usage - le 3 Juin 84 contre le –Giantkim- mis hors d'usage - le 3 Juin 84 contre le –Dashaki – coulé -le 12 Octobre 84 contre le –Sivand- mis hors d'usage - le 15 Octobre 84 contre le –Sivand- 2eme attaque et mis hors d'usage" note un forum. 

(**) la "COUR DE DISCIPLINE BUDGETAIRE ET FINANCIERE", Siégeant à la Cour des comptes, en audience publique le 28 octobre 2005 affirmera en prime que la vente était quasi déficitaire, en raison du nombre d'heures non prévues pour les construire ! Et condamnera des lampistes de la DCN à des sommes variant entre 4500 et 6000 euros, dérisoires au vu des sommes engagées par l'Etat !

(***) avec le MQ-5B de 2003, on passera à deux moteur Mercedes bicylindres qui permettront d'atteindre 75 heures entre révisions et 300 heures par bloc moteur.


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14 réactions à cet article    


  • frugeky 9 mars 2011 09:08

    Yes, encore très bon.
    Et qui retrouve-t-on cette année au ministère de la défense, faisant suite à l’ineffable Léotard (disparu corps et biens du monde politique après le meurtre de Yann Piat, pour situer dans le temps) ?
    Son pote de parti Longuet !
    Et ce 15 mois avant la prochaine élection présidentielle !
    Que ce qui y verront une place stratégique pour trouver des fonds cessent de se berlurer : la vie politique a été MORALISEE.


    • frugeky 9 mars 2011 09:09

      ...que ceux...


    • iris 9 mars 2011 11:15

      l’argent n’a pas d’odeur et mlp e profitera aussi si elle arrive au pouvoir.
      ne plus reconduire nos élus-1 mandat par vie c’est tout-
      tout reconstruire 


      • LE CHAT LE CHAT 9 mars 2011 13:15

        à gauche , c’est exactement pareil .....

        Les hommes politiques serrent souvent les fesses de peur de laisser passer un peu de vérité !


        • En.marge 9 mars 2011 14:01

          Bravo Monsieur Emile
          Et hier soir les spectateurs de « ce soir ou jamais » ont eu droit à une défense en règle du citoyen Chirac par un Tillinac dans tous ces états !
          En résumé : il veut y aller, ça date du temps où..., il ne s’est pas enrichi, tout le monde s’en fout, etc., etc.
          En intégralité, c’est ici.
          Risible !!!


          • En.marge 9 mars 2011 14:02

            Emile est bien votre petit nom, n’est-ce pas ?


            • LeGus LeGus 9 mars 2011 17:51

              Non c’est Stéphane Boulot...

              Mouarf, mangez des pommes.


            • furio furio 9 mars 2011 14:31

              Peut on parler de « financer » son parti ou de financer sa campagne elctorale. Comme si la campagne électorale ne pouvcait se financer raisonnablement comme le font la plupart des partis exemple (PS).

              Je me pose la question suivante :« pourquoi l’ump ou lfeu rpr utilise 7 à 10 fois les fonds que le PS » Et encore il ne s’agit que le fonds « officiels » On parle pas d’enveloppes et autres espèces qui circulent par valises.
              Oui je pense que l’on peut affirmer que ces montants ne sont plus des financements de campgnes mais bien d’achats d’élections. Ces fonds sont utilisé pour « arroser » Un peu comme le faisait la mafia italienne. 
              Sinon à part ça Vive l’année 52

              • dogon dogon 9 mars 2011 14:33

                Et dire qu’on a failli vendre des Rafales à Kadhafi.
                Pour Sarko 1°, aurait-ce été la réélection assurée ? Un grand merci aux libyens pour le coup de pied à l’ane.


                • morice morice 9 mars 2011 19:04

                  Et dire qu’on a failli vendre des Rafales à Kadhafi.
                  Pour Sarko 1°, aurait-ce été la réélection assurée ? 


                  c’est ça en effet..

                • Pyrathome Pierre-Aline 9 mars 2011 15:00

                  La pieuvre, la pieuvre, toujours la pieuvre.....en France et ailleurs....

                  On va finir par tout savoir de l’hydre mondiale...

                  Les Égyptiens ont réussi à renverser Hosni Moubarak : ils s’attaquent  maintenant aux tentacules de l’hydre. Une véritable guerre a commencé la nuit dernière (samedi 5 mars) contre l’appareil haï de la Sécurité d’état, Amn Dawla en arabe, dès que l’information a filtré selon laquelle cette institution détestée était en train de bruler et de passer au déchiqueteur des dossiers et des archives.


                  • morice morice 9 mars 2011 19:05

                    Un tueur, je vous dis, un tueur...


                  • Pyrathome Pierre-Aline 9 mars 2011 21:25

                    Rien à voir avec Jacouille la fripouille mais
                    Suite à votre Michael headley bis, un billet passionnant sur reopen....

                    Pourquoi le Pakistan ne peut pas relâcher l’homme qui se fait appeler Raymond Davis....L’empire est dans la merde....

                    • morice morice 9 mars 2011 23:13

                      merci pour l’info !

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