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Escalade de la situation en Crimée : L’Otan attend de rentrer en scène

« Une chandelle à un kopeck a fait brûler Moscou »

Proverbe russe

 

La suite du feuilleton ukrainien : l'Europe comme un seul homme a pris des sanctions contre la Russie sans s'interroger sur les motifs réels de cette escalade et quelle est la responsabilité de l'Occident. Il semble qu'il y ait une décantation, la Russie semble prête à accepter que l'Ukraine échappe à son orbite, il lui reste deux cartouches, la région russophone de Donetz qui manifeste contre l'illégalité du pouvoir central installé de force par l'Occident à Kiev. La deuxième cartouche, de loin la plus importante, est comment récupérer la Crimée. Nous savons qu'elle a toujours appartenu à la Russie après l'avoir arrachée à l'Empire ottoman. Ce n'est qu'en 1954 que Nikita Kroutchev la rattache à l'Ukraine pensant ainsi sceller l'entrée de l'Ukraine dans le giron russe depuis 300 ans...

 

En 1991, tout en étant de majorité russophone, la Crimée a été finalement rattachée en tant que République autonome de Crimée, à une Ukraine devenue indépendante. Sa capitale est Simféropol. La péninsule est réputée pour ses vignobles, ses vergers, ses lieux de villégiature, ses sites archéologiques et ses zones touristiques, telle la station balnéaire de Yalta où ont été signés en 1945 les accords historiques entre Staline, Roosevelt et Churchill. La ville de Sébastopol, grand port de guerre sur la mer Noire au sud-ouest de la péninsule, ne fait plus partie de la République autonome de Crimée. Son secteur possède un statut administratif spécial au sein de l'Ukraine. Selon le recensement ukrainien de 2001, la population de Crimée comptait 2 033 700 habitants. Sébastopol est rattachée aux subdivisions de l'Ukraine ; mais avec un statut particulier.

En 2010, après de longues négociations, l'Ukraine prolonge le bail de la Russie sur le port de Sébastopol, jusqu'en 2042. La ville reste indépendante de la République autonome de Crimée et jouit d'un statut particulier au sein de la République d'Ukraine. Par ailleurs, Moscou conserve sa base militaire hautement stratégique, où sa flotte de la mer Noire stationne depuis le xviiie siècle.


Une brève Histoire de la Crimée

Correspondant à l'antique Tauride, la Crimée a successivement fait partie, depuis le xve siècle, de l'Empire ottoman, de l'Empire russe et de l'Union des républiques socialistes soviétiques. Pour l'histoire récente la Crimée a été conquise par la Russie au xviiie siècle sur les Tatars, vassaux de l'Empire ottoman. À l'issue de la guerre russo-turque de 1768-1774 la Tauride et la Crimée devinrent russes.(... En 1853, l'Empire ottoman en plein déclin décida, avec le soutien de la Grande-Bretagne et de la France, de mettre un coup d'arrêt à l'expansion économique russe. Les alliés de circonstances attaquèrent la péninsule. Le conflit de 1854-1856 fut extrêmement meurtrier : 750 000 hommes périssent en trois ans. Cette guerre ruina durablement l'économie et les structures sociales de la Crimée. Ce fut surtout après 1860, que la Crimée se releva et devint une véritable riviera russe. Beaucoup de Tatars de Crimée, déjà réduits en nombre par l'émigration forcée vers l'Empire ottoman au xviiie et au début du xixe siècle, durent quitter la région en raison des guerres russo-ottomanes, de persécutions et de confiscations de terres. À la fin de la Première Guerre mondiale, après le retrait des Allemands à l'issue de la guerre, les bolcheviks russes furent confrontés aux indépendantistes de la République populaire ukrainienne, reconnue par la France et la Grande-Bretagne en janvier 1918, et qui déclare son indépendance le 22 janvier 1918, tandis que les forces anglaises et françaises s'installèrent à partir de novembre 1918 dans les principaux ports. »(1)

« Pendant la Seconde Guerre mondiale la Crimée fut le théâtre de sanglantes batailles où la Wehrmacht subit de nombreuses pertes pendant sa progression vers l'est. Les troupes soviétiques libérèrent définitivement la ville de Sébastopol en mai 1944. Les Tatars de Crimée furent tous déportés, sans exception, sous l'accusation d'avoir aidé les Allemands : le 30 juin 1945, la République socialiste soviétique autonome de Crimée fut abolie et rétrogradée en oblast de Crimée. Cet oblast resta néanmoins au sein de la République socialiste fédérative soviétique de Russie. En 1967, les Tatars de Crimée seront réhabilités ; mais sans pour autant être autorisés à revenir dans la péninsule. Ils n'accéderont à ce droit qu'après la chute de l'Union soviétique. » (1)

« En début 1992, l'Ukraine réaffirme sa pleine souveraineté sur la Crimée. Cette situation provoqua entre la Russie et l'Ukraine, de nombreuses tensions (exacerbées par la présence sur la péninsule de l'ex-flotte soviétique de la mer Noire). La Crimée travailla alors à un projet de Constitution. Autre point de discorde, le retour et la réinstallation des Tatars de Crimée commence dans le même temps sur la péninsule. Et pour l'heure, leur langue n'est pas reconnue officiellement. Le peuple tatar est aujourd'hui toujours réparti en diaspora, en Asie centrale ou en Turquie. Le nombre des descendants des Tatars de Crimée présents en Turquie est estimé à 4 millions de personnes. Ces descendants de Tatars de Crimée qui résident en Turquie ne parlent plus leur langue d'origine, mais le turc. Le 5 mai 1992, la Crimée proclame sa première Constitution de La Crimée a donc décidé de rester au sein de l'Ukraine, mais en tant que région à statut spécial. Les langues officielles de la Crimée resteront le russe et l'ukrainien. La ville criméenne de Sébastopol accèdera à un statut spécial en Ukraine. Son arsenal portuaire de Sébastopol restera à la Russie, qui continuera à y entretenir sa flotte militaire stratégique du Sud. » (1)


Le rouleau compresseur des agressions occidentales

Depuis que l'Ukraine lit-on sur Wikipédia, a quitté l'orbite russe, le camp occidental continuant sur sa lancée de la disparition de l'Union soviétique n'a eu de cesse de provoquer la Russie en tentant de lui demander de réduire son influence d'abord, en dynamitant la CEI (suite de la débâcle de l'empire soviétique) en lui soustrayant les pays baltes. Ainsi, lit-on sur Wikipédia : « Le 19 juillet 1994, Leonid Koutchma (1994-2005) est élu 1er président d'Ukraine. Le 17 mars 1995, le Parlement d'Ukraine abolit la Constitution criméenne de 1992. De juin à septembre, c'est le président d'Ukraine, Koutchma, qui gouverne directement la Crimée par décrets présidentiels. Il en résulte un nouveau clivage entre pro-Russes et pro-Occidentaux, à l'intérieur même de l'Ukraine et de la Crimée. Des tensions ressurgissent alors concernant le statut de la ville de Sébastopol et sur les questions relatives à un éventuel retrait de la flotte russe stationnant en mer Noire. Le Parlement de Crimée vote alors une nouvelle série de lois constitutionnelles (octobre 1995), qui seront longtemps contestées par les autorités ukrainiennes, car affirmant l'autonomie de la Crimée. La situation restera bloquée pendant plusieurs années. » (1)

« Mais par la suite, grâce aux défaites des partis nationalistes ukrainiens et de celles des partis pro-européens nés de la chute du bloc soviétique, la Russie exerce à nouveau une influence certaine dans les affaires intérieures de l'Ukraine, et surtout de la Crimée. La Russie facilite la distribution de passeports russes à la population russophone de Crimée. Dans les années 1990 - 2000, la Géorgie indépendantiste connaît une semblable « passeportisation » des russophones Abkhazes et Ossètes du Sud qui veulent se rapprocher de la Russie. En 1997, le rattachement de la Crimée en statut autonome de l'Ukraine est officiellement reconnu par la Russie. La Crimée n'est pas un État souverain de plein droit. Mais son intégrité territoriale est affirmée sur le principe d'autonomie assorti d'une composition nationale particulière. Et enfin, elle possède son propre organe représentatif, la Verkhovna Rada (Parlement), un Conseil des ministres (organe exécutif), et un chef d'État. Après les années 2000 et à la suite de la crise économique de 2008-2009, elle chute tout à coup de 15%. Kiev est alors obligé de s'endetter auprès du FMI (en parallèle à ces événements, l'Ukraine qui a des difficultés à régler ses factures, fait fasse aux conflits gaziers russo-ukrainiens de 2005 à 2009. Ces évènements alimentent en arguments les mouvements pro-occidentaux de l'opposition ukrainienne et font monter les mécontentements dans les régions de l'Ouest qui, sur le plan économique, sont les moins riches de l'Ukraine. »(1)


Les provocations occidentales

 Les provocations n'ont jamais cessé depuis la chute de l'empire soviètique. Inexorablement l'empire a commecné à grignoyerr les anciennes républqieus baltes . L'Ukraine est un gros morceau qui permettra si elle bacultait dans le camp de l'Otan de mettre en place des fusées dans l'arrière cour russe. 

"Le débarquement de matériel militaire américain ,via l'Otan, le 27 mai 2006, dans le port criméen de Théodosie (Feodossia, en Crimée), en prévision de l'exercice Sea Breeze 2006, ravive fortement les querelles en Ukraine, ainsi que les passions en Crimée. Et l'autorisation de débarquement avait été donnée par le 3éme président d'Ukraine, le pro-occidental Viktor Iouchtchenko (2005-2010 ; alors que constitutionnellement, la décision relevait du seul Parlement ukrainien. » (1) Les élections législatives de 2007 donnent logiquement la victoire au Parti des régions de Ianoukovytch. Mais les « forces pro-occidentales » de Notre Ukraine et du Bloc Ioulia Tymochenko s'allient pour former un gouvernement de coalition. De plus, le « Parti des régions » qui est russophone et dirigé par Volodymyr Rybak, remporte sans surprise les élections parlementaires criméennes, avec une majorité écrasante (80 des 100 sièges). Courant 2013, l'Union européenne propose un accord d'association avec une Ukraine dont les caisses étatiques sont à nouveau vides. Mais le président russe, Vladimir Poutine, ambitionne un rapprochement des pays anciennement soviétiques. Il fait des propositions d'aide à l'Ukraine pour 15 milliards de dollars. Et le Parlement ukrainien décide finalement, de refuser par vote l'accord de l'Union européenne. En novembre 2013, des manifestations dites « Euromaïdan » issues de l'ancienne révolution orange (2004-2005) commencent dans l'ouest du pays et dans la capitale de l'Ukraine ; régions à tendances pro-européennes. Le 22 février 2014, ces manifestations devenues très violentes aboutissent à la prise du palais présidentiel et de l'Assemblée parlementaire de Kiev ; ainsi qu'à la destitution du 4éme président d'Ukraine, le pro-russe Viktor Ianoukovytch (2010-2014), Parti des régions ». (1)

« En fin février 2014, suite au changement de pouvoir à Kiev, la république de Crimée, région très majoritairement russophone, est en proie à des tensions séparatistes de l'Ukraine. La Crimée annonce qu'elle ne reconnaît pas le nouveau président ukrainien (23 février 2014) par intérim, Olexandre Tourtchinov et ses nouvelles autorités provisoires en Ukraine. Le 27 février 2014, le Parlement de la Crimée vote la tenue d'un référendum sur la question d'une autonomie renforcée vis-à-vis de Kiev (...) Le 1er mars 2014, des groupes criméens d'autodéfense armés, ainsi que des troupes et blindés russes basés dans le port criméen de Sébastopol, se répartissent sur des points stratégiques de la péninsule de Crimée, Le 6 mars, les atlantistes se réunissent et évoquent des rétorsions et sanctions non militaires. Le même jour, la région proclame son rattachement à la Russie et le Parlement de la République autonome vote l'organisation d'un référendum le 16 mars 2014 pour le confirmer. » (1)

La mécanique diabolique de l'Otan

En Ukraine, moins d'une semaine après l'arrivée de troupes en Crimée, un référendum est annoncé pour le 16 mars sur le rattachement de cette région à la Russie. A l'issue d'un sommet extraordinaire consacré à la crise ukrainienne, jeudi 6 mars, l'Union européenne a annoncé les premières sanctions politiques contre la Russie. Les dirigeants européens ont décidé de suspendre les négociations sur les visas avec Moscou et menacé de prendre davantage de sanctions, notamment économiques, si la situation continuait à se détériorer en Ukraine. Aux Etats-Unis, Barack Obama a ordonné la mise en place de restrictions de visas « sur un certain nombre de responsables et d'individus » qui sont tenus pour « responsables ou sont complices de menacer la souveraineté » de l'Ukraine, selon la Maison-Blanche. Le président américain a par ailleurs, signé un décret qui autorise des gels d'avoirs, visant potentiellement.

Pour Michel L'homme tout est calculé : « La Sixième flotte américaine, l'une des plus grandes flottes du monde, se déplace vers la Crimée. C'est environ 40 navires, 175 avions et 21 000 personnes. Des troupes de l'Otan auraient aussi débarqué en Ukraine occidentale dans la région de Lviv. Ces informations proviennent directement du député du peuple de l'Ukraine, Oleg Tsarev. Selon lui, un débarquement de soldats de l'Otan se déroule à Lviv. » On signale aussi la présence de soldats ukrainiens dans les navires de guerre américains de mer Noire. Ainsi, alors que l'on parle de dialogue, de diplomatie, les deux fronts américano-russe se rapprocheraient militairement de la confrontation. Des chars polonais ont été aperçus se déplaçant le long de la frontière avec l'Ukraine. L'armée turque a été placée en état d'alerte. Barack Obama insiste et récidive en dénonçant faussement une violation par Moscou du droit international, jugeant que la Russie est du « mauvais côté de l'Histoire » en Ukraine. Les Occidentaux n'ont-ils pas délibérément violé le Mémorandum de Budapest de 1994 ? » (2)

« Pourquoi tant d'acharnement poursuit Michel L'homme ? En fait, la situation financière de l'Occident est au bord d'un krach boursier sans précédent, d'un vide abyssal. Saisir « économiquement » la Russie, c'est aussi comme en Libye racheter ses banques, opérer une razzia et entraîner tout l'Est de l'Europe dans le consumérisme américain, s'approprier les plaines riches de l'Ukraine et ses matières premières. Cette opération de main basse étatsunienne sur l'Ukraine a commencé quand, en 1991, s'est désagrégée l'Union soviétique. A la place d'un seul Etat, il s'en était formé quinze, dont l'Ukraine. Les Etats-Unis et leurs alliés européens se sont alors activés pour tirer le plus grand avantage de la nouvelle situation géopolitique. Les premiers pays de l'ex-Pacte de Varsovie (Pologne, République tchèque et Hongrie) rejoignent très vite l'Union européenne et l'Otan. Puis, en 2004 et 2009, l'Otan incorpore l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie, la Croatie et l'Albanie. L'Ukraine, dont le territoire de 600.000 km² fait tampon entre l'Otan et la Russie, et qui est traversé par les couloirs énergétiques entre la Russie et l'Union européenne reste par contre autonome (Mémorandum de Budapest) » (2).

« Mais l'Ukraine, conclut Michel L’Homme, entre dans le « Conseil de coopération nord-atlantique » et, en 1994, dans le « Partnership pour la paix », en contribuant aux opérations de « peacekeeping » dans les Balkans. En 2002 a été adopté le « Plan d'action Otan-Ukraine » et le président ukrainien de l'époque, le président Kuchma annonça alors son intention d'adhérer à l'Otan. En 2005, dans le sillage de la « révolution orange », le président Yushchenko fut invité au sommet Otan à Bruxelles. Immédiatement après, était lancé un « dialogue intensifié sur l'aspiration de l'Ukraine à devenir membre de l'Otan » et, en 2008, le sommet de Bucarest donna le feu vert pour cette adhésion. On saisit maintenant la décision ultime du 'grand coup'' : l'Otan se sent sûre de pouvoir accomplir un nouveau pas dans son extension à l'Est, en englobant dans ses plans la moitié de l'Ukraine et en réservant la moitié pauvre du territoire à l'Union européenne ».(2)

A qui le tour si des pays anciens qui ont sédimenté peuvent être mis en pièce ? Que dire de pays en pleine errance qui font plus dans des certitudes qui tiennent de la méthode Coué que d’une réelle force pour conjurer le mauvais sort ?


1. La Crimée : Encyclopédie Wikipédia

2. Michel Lhomme le 21/02/2014 http://www.metamag.fr/metamag-1846-L-Ukraine-guerre-civile-Coup-d-Etat-ou-debut-du—grand-coup—.html.html

 

Professeur Chems Eddine Chitour

Ecole Polytechnique enp-edu.dz


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34 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 10 mars 2014 10:32

    Les diplomates occidentaux semblent bien oublieux de leur propre implication dans la crise actuelle en Ukraine. Encourageant le mouvement d’opposition à abattre le gouvernement Ianoukovitch, ils n’ont pas réfléchi un instant aux conséquences d’un tel changement de régime pour les affaires intérieures tant de l’Ukraine que de la Russie. Ils n’ont pas envisagé, en particulier, le risque qu’un conflit politique dégénère en un conflit ethnique entre Ukraine orientale et occidentale. Pas plus qu’ils n’ont considéré la possible cristallisation d’un conflit politique intérieur à l’Ukraine en conflit extérieur, entre la Russie et l’Ukraine..........

    voir : L’INEPTIE DES OCCIDENTAUX POUSSE L’UKRAINE VERS LE CHAOS


    • alinea Alinea 10 mars 2014 14:06

      Les diplomates occidentaux ...
      Robert Gil : croyez-vous qu’ils en aient quelque chose à foutre ? Le peuple ?!!!!


    • Tokani Tokani 11 mars 2014 02:12

      Exact...

      Et lorsque la « médiocratie »nous affirme que l’Europe unanime appuie l’Ukraine de Maïdan...on parle en fait de la technocratie Bruxelloise ! 
      Les Européens eux s’en tapent et songent à la facture qui va leur tomber dessus s’il faut restructurer l’Ukraine avec leurs impôts.
      Quelle drôle d’idée folle a pris la technostructure Européenne d’aller provoquer l’ours aux frontières de sa tanière ???

    • asterix asterix 10 mars 2014 11:02

      Bonjour Chem, bonjour Robert

      Merci pour cet article qui nous change du bla-bla immoral de la presse subsidiée qui prend fait et cause pour l’occidentalisme pur et dur et ce de manière peu nuancée. L’historique du conflit latent prend une toute autre dimension à la lecture du passé. Agoravox étant par essence pluraliste, n’y manque qu’un billet d’un pro-svoboda dont j’espère que les modérateurs voudront bien accepter la parution à défaut d’accord avec son contenu.


      • Jelena XCII 10 mars 2014 11:11

        Le gouvernement fantoche de Kiev va vendre l’Ukraine aux occidentaux (USA en tête), quand ils en auront fini ce pays va devenir « la Moldavie de la Pologne ».

        Ils faut donc que TOUTE l’Ukraine de l’Est obtienne son indépendance et pas seulement la Crimée. Les orthos ne doivent pas payer les erreurs de ces cathos qui vivent encore à l’heure de l’inquisition.


        • mario mario 10 mars 2014 11:56

          la semaine de tout les dangers avant le référendum de dimanche.

          ¨les provocs vont s’emplifier devant le calme de la Russie qui va sans doute déployer ses missiles Iskander en Crimée.

          les Etats Unis pensent qu’une guerre en Europe ne les touchera pas chez eux.

          l’Europe , Merkel et Hollande en tete pensent qu’ils seront protégés par les USA.

          au moyen orient, ils y en a qui se frotent les mains pensant remplacer la Russie dans l’approvisionnement du gaz et du pétrole.

          mais dans tout cela, il y a une chose sure : la carte du monde va changée !


          • CASS. CASS. 10 mars 2014 17:38

            regardez la carte du monde la Russie fait partie du continent europeen, PAS les usa. et leur UE est anti Europe, faut virer les ricains et leur Otan. comme l’avait fait De Gaulle. Et si les bhl et cie ne sont pas contents et ben qu’ils dégagent aussi via les us du nord. et surtout supprimer la nationalite française à tous ces traitres criminels.


          • mac 10 mars 2014 12:36

            Pour sortir d’une crise économique telle que celle que nous vivons c’est soit la faillite et une remise à plat du système soit la guerre, il est fort possible que nos dirigeants aient déjà choisi...



            • Jelena XCII 10 mars 2014 15:35

              Pfff... A chaque fois que les amerloques sont contrariés, ils nous font un caca nerveux en déclarant qu’ils vont faire péter la planète... Et vous, vous tombez à chaque fois dans le panneau.


            • mac 10 mars 2014 18:12

              @Par Jelena XCII

              Vous seriez habitant d’un des pays qui a déjà été mis à feu et à sang vous auriez peut-être un autre avis ?

            • claude-michel claude-michel 10 mars 2014 12:57

              USA-UE...suicide collectif...au nom des grands principes des voyous qui gouvernent le monde...Affligeant.


              • filo... 10 mars 2014 13:56

                Certains ukrainiens sont persuadés que les occidentaux vont se sacrifier pou eux. Oui, mais seulement jusqu’aux derniers ukrainien ; pas plus loin.

                1. La Russie ne veut et ne peux pas reculer dans cette affaire.
                2. Ukraine doit rester dans le giron russe. Histoire est claire (inutile de jouer aux ignorants).
                3. Ukraine ne sera jamais membre de l’OTAN. Géopolitique oblige

                Encore mieux que dans la crise syrienne, les russes ont tracés une grosse ligne rouge vif à ne pas franchir. Si Obama n’a pas compris ça ou si malgré qu’il a compris cède aux Lobis, dans ce cas les U.S. A. subiront pour la première fois de son histoire, la guerre sur son territoire. Les stratèges russes ont massés les troupes et la toute nouvelle technologie militaire au nord de la Russie, près d’Alaska.

                Pour en venir à la France, si votre président Hollande n’a pas compris que se sont des enjeux planétaire et qui dépassent de très loin la France, alors là...


                • claude-michel claude-michel 10 mars 2014 15:32

                  Vous savez Hollande est très limité intellectuellement..c’est pour cela que les USA en profite.. !


                • CASS. CASS. 11 mars 2014 01:06

                  depuis 68 ils en profitent et le pompon final depuis sarko


                • baldis30 17 mars 2014 08:30

                  La meute de Rantanplan qui est au pouvoir actuellement, et celle qui l’a précédée doit rentrer à la niche. Les deux meutes que ce soit clair.

                  Quant au dogue allemand, et à sa maîtresse la chancelière du IVème reich, ils devraient se méfier des loups russes.

                  Et que faire du caniche anglais ?


                • bourne 10 mars 2014 16:57

                  L’OTAN devrait reprendre la Crimée aux russes, sachant que les russes prendront leur temps pour soulever les populations russophones d’Ukraine contre le pouvoir, non pas de Kiev, qui appartient aux russophones, mais de Maydan, un bled paumé entre deux partis nazis. bonne chance *


                  • filo... 10 mars 2014 19:05

                    Si c’était possible il aurait déjà fait !

                    Ce que vous n’avez pas encore compris ; cette époque est bel et bien révolu.

                    Le tournant c’est produits avec la destruction de ce beau mosaïque des peuples, cultures et religions, de ce magnifique pays la Yougoslavie. Dans ce cas là arrogance occidentale a atteint les sommets. La stupidité totale de ce monde qui se dit civilisé et démocratique. Occident par son avidité a manqué sa chance historique de contribuer à construire un monde nouveau ou tous les pays, toutes les cultures et religions pouvait vivre dans une coexistence et respect mutuel.

                    Et les russes ont dits : plus jamais ça !

                     Ils ont répétés encore une fois dans la crise syrienne. Dommage que vous n’avez pas écouté. Pourtant ils ne parlent jamais dans le vide.

                    Désormais cet Occident « tout puissant » (du moins il se croie encore) ne pourra plus jamais se comporter de la sorte. Il faut qu’il s’habitue de discuter avec les autres et la Roussie en particulier, de manière égal à égal.

                    Quat à cette malheureuse Yougoslavie, ces crimes que l’Occident a commis en provocant sa destruction, elle vous reviendra tout le temps à la figure comme un boumerang.

                    Et comme tous ce paye un jour...


                  • bourne 10 mars 2014 19:50

                    oui vous m’aurez mal lu, puisque je suis d’accord avec vous ...


                  • baldis30 17 mars 2014 08:37

                    Bonjour filo,

                    Evidemment l’ex-Yougoslavie était un facteur exceptionnel d’équilibre dans une zone instable depuis 400 ans ... Enfin en avait-on fini avec le question des balkans.

                     smiley mais je soupçonne , parce que nous les Rantanplan de la politique internationale nous sommes les meilleurs - mais les seuls à le savoir- , je soupçonne donc qu’un de nos inspecteurs de l’Education Nationale a induit cette partition afin de conserver les possibilités de questions emmerdantes au baccalauréat.  smiley 


                  • stetienne stetienne 10 mars 2014 17:21

                    les usa ont un role majeur a jouer dans se conflit soite mais il ne faut pas oublier que la russie c est pas la lybie ni l’irak mais une puissance nucléaire donc l otant n ira pas au conflit on va juste rester dans une guerre d’influence et economique mais les russes ayant deja pratiquer la politique de la terre brulé cela les généra pas outre mesure par contre effectivement la france n a absolument rien a gagne d etre le valet des usa


                    • CASS. CASS. 11 mars 2014 01:24

                      non il est temps que les us et leur saloperie d’otan et d’ue cessent d’agresser et de faire chier le monde, dont le continent européen et dont la Russie fait partie.


                    • baldis30 17 mars 2014 08:44

                      Les russes ils ont du gaz, et sur les gazoducs ils ont eu l’impudence de mettre des vannes.. Ah les vaches !

                      mais bien sûr les vaches ! la solution est là ! récupérons immédiatement le gaz émis par les vaches et nous pourrons nous passer du gaz russe !

                      Au travail ! un tuyau aux fesses de chaque bovidé français, y compris les bisons, et avec musique entraînante pour doper leur énergie.  smiley 

                      Voilà comment faire de la relance économique ! 


                    • eresse eresse 11 mars 2014 00:31

                      Bonsoir,
                      Il ne s’agit pas d’incompétence mais de machiavélisme.
                      Les Américains l’on toujours dit, « Le mode de vie Américain n’est absolument pas négociable ».
                      Si tout le monde sur cette planète doit vivre comme les Américains, il faut 4 Terres pour fournir les ressources nécessaires. La population étant toujours en croissance, il va falloir purger la planète d’une autre façon. Et nos « chers » dirigeants veulent plus que tout bénéficier du style de vie Américain.
                      La question est, qui faira partie du petit milliard (en étant très optimiste) de survivants ?


                    • baldis30 17 mars 2014 08:47

                      bonjour eresse

                      Ô que j’approuve la phrase « le mode de vie n’est pas négociable ».

                      Tout est là et toute la politique US démocrate ou républicaine est issue de cet axiome. Toute ... le reste en découle logiquement.


                    • Tartine et Voltaire Tartine et Voltaire 10 mars 2014 21:45

                      c’est le ps qui fait çà !!!! j’en suis encore toute remuée ! ils vont devoir attendre l’éternité pour revenir au pouvoir ! j’imagine déjà les résultats des municipales ! çà va déménager sec... on dit que dans certaines villes, il n’y aurait pas de candidats et les candidats susceptibles de se présenter pour le ps ont la trouille de se faire huer même s’ils sont contre la politique de hollande !


                      • baldis30 17 mars 2014 08:51

                        De toute façon quelle que soit la proposition sociale que tu puisses faire au PS , dans quelque domaine que ce soit et avec qui que ce soit de mondialement connu, tu es un imbécile .

                        Ils ont la révélation permanente ; ils sont par avance les élus choisis par le destin, tu n’y peux rien ! La France se prépare des lendemains tristes.


                      • baron 11 mars 2014 00:56

                        Il y a un bon gros délire dans cet article.

                        La sixième flotte en route vers la Crimé et un débarquement des forces de l’otan à lviv.

                        Imaginez une seconde le scénario ? déjà cela ne passerait pas inaperçu, mais bon admettons.

                        La fameuse flotte pourrait éventuellement entrer en mer noire, par contre pour en ressortir c’est une autre histoire.

                        Les habitants d’Istambul doivent être en train de faire leurs valises.

                        Bref, c’est du délire complet.

                        • eric 11 mars 2014 02:28

                          Ce n’est pas le seul. On a regulierement l’impression d’erreur de comprehesion dans la paraphrase ou peut etre d’erreur de traduction.Mais c’est vraiment une des belles ! Débarquer a Lviv ? Son port de mer, ses plages, ses embruns ? Ou alors c’est une opération aéroportée ? Sans parler qu’imaginer les locaux laisser debarquer des forces armées en provenance de Pologne....


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2014 08:11

                          Pour l’instant les USA envoient des avions en Pologne et dans les pays baltes.

                          Les banques russes ne prêtent plus en Ukraine, la Russie demande le paiement de la facture de gaz, et transfère ses avoirs aux USA, en Europe , ce qui rend Cameron muet comme une carpe, tandis que Merkel s’inquiète pour l’approvisionnement en gaz... « La guerre économique aura-t-elle lieu ? » Le Contrarien matin.

                          A de nombreux signaux, économiques, financier, industriel, diplomatique, militaire, il apparaît que la domination américaine, est sur la voie du déclin.

                          La question se pose, à l’heure où de nouvelles grandes puissances émergent, la Russie, la Chine, l’ Amérique latine, l’Inde, l’ Afrique du Sud, et en Amérique latine...

                          Cette question nous concerne à double titre :
                           
                          - Rien n’est plus dangereux pour la paix du monde qu’un empire en déclin, d’autant plus agressif : Venezuela, Syrie, Ukraine en témoignent.

                          - « Les z’élites françaises » ont fait de la France un satellite de Washington, par « construction européenne » interposée, et s’apprêtent à aller plus loin dans l’abandon en nous soumettant au Grand Marché Transatlantique.

                          Conférence de François Asselineau ce soir à Paris 18e,

                          Restaurant la cantine du 18e, 43 rue Ramey Paris. 19 heures.
                          « Les Etats Unis, une hyperpuissance en déclin ? »


                          • baldis30 17 mars 2014 08:58

                            Cameron , le caniche des américains ,.. silencieux ! mais bien sûr facile de calmer un caniche qui n’a pas le caractère combatif d’un chien-loup.

                            Un susucre, et on devient doux comme du duvet.. surtout lorsqu’on tire son gaz et son pétrole de la mer du Nord assez près de l’Ecosse..

                            l’Ecosse, l’Ecosse, l’Ecosse, l’Ecosse.... qu’est ce que cela vient faire ici... ! et la mer du Nord elle ne baigne pas les côtes de la Russie à ce que je sache.


                          • Ricquet Ricquet 11 mars 2014 10:18

                            Bonjour.

                            Il n’y a pas de fumée sans feu. (Les préparations sont les prémices...)
                            il faut forcer la Russie à attaquer...
                            Un parallèle peut-être fait avec les prophéties (souvent vérifiées) de « Van Rensburg » sur la 3e guerre mondiale au printemps en attaquant d’abord la Turquie… 
                            (Puisque tu dis que : « L’armée turque a été placée en état d’alerte. »)
                            Effectivement, ils ont du souci à se faire... (Et nous aussi d’ailleurs)
                            Les russes parviendront-ils à virer la clique mafieuse qui dirige par l’anomie et la désinformation ?

                            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 11 mars 2014 11:31

                              Pour la population d’Ukraine, les mauvaises nouvelles n’ont pas tardé à tomber :
                               « Le petit peuple passe à la caisse »

                              A Kharkov, 5000 personnes ont manifesté : « La Russie, au secours ! »


                              • Ruut Ruut 17 mars 2014 06:10

                                Bienvenu aux Ukrainiens en Europe, les criméens l’auront échappés belle.


                              • Ruut Ruut 17 mars 2014 06:08

                                Le vote en Crimée 93 % pour un rattachement avec la Russie c’est démocratiquement impossible a le refuser.

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