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Espace et domination du monde. Quelques éléments d’actualité

L'actualité s'est avec complaisance étendue sur le succès récent de l'opération spatiale américaine s'intégrant dans le programme Orion. Peu de choses ont été dites du futur programme européen Ariane 6, du en grande partie, faut-il le dire, aux efforts de la France.

 

Prologue

Dans la lutte ininterrompue que se livrent les grands puissances pour la domination du monde, la domination spatiale a toujours été, depuis les succès des V2 allemands, un objectif essentiel. Il faut dominer l'espace de la même façon que l'on cherche à dominer le monde. Les américains ont d'ailleurs forgé un mot, intraduisible par les grands enfants de choeur que sont les européens : « full spatial dominance »

Les Etats-Unis y ont toujours réussi parfaitement. Faut-il rappeler qu'ils dominent l'espace militaire, avec notamment un réseau incomparable de satellites. Ils dominent aussi très largement l'espace des télécommunications et tout ce qui s'y rattache, c'est-à-dire l'espionnage à très grande échelle. Dans le domaine du spatial scientifique, ils sont là où il est essentiel d'être, avec par exemple des robots depuis longtemps opérationnels sur la planète Mars.

Cependant, depuis qu'ils avaient gagné la course à la Lune avec les succès des missions Apollo dans les années 1960-1970, ils avaient semblé se désintéresser des missions habitées (avec équipage). Un calcul économique simple leur avait montré que l'entretien de la Station spatiale internationale et des navettes permettant d'y envoyer des astronautes et du ravitaillement ne leur apportait aucun bénéfice concret. Ils avaient donc laissé les Russes et les Européens s'en occuper.

Cependant, si la Russie semblait hors jeu dans la course à l'exploration planétaire, d'autres Etats s'y sont lancés depuis quelques années, notamment la Chine et l'Inde. Les Américains se devaient de réagir. C'est dans cette volonté que s'inscrit le programme Orion, sur lequel nous donnons quelques informations ci-dessous. On imagine le prestige acquis aux yeux de 11 milliards de Terriens par le pays qui, le premier, retournerait sur la Lune pour y installer une station permanente et, à fortiori, qui mettrait un peu plus tard en place une telle station sur Mars. Nous tenons nos lecteurs, sur ce site, régulièrement informés des pas que font en ce sens la Chine et l'Inde. Les progrès sont lents, mais assurés. Ils sont soutenus par une volonté politique sans faille, et semble-t-il, par l'enthousiasme spontané des citoyens, prêts à supporter toutes les économies nécessaires au déploiement de ces projets.

Et l'Europe

Qu'en est-il de l'Europe, demanderez vous ? La réponse est simple, l'Europe, hormis quelques laboratoires scientifiques, n'a rien à faire de l'espace. Il s'agit moins des citoyens, dont l'enthousiasme récent face aux résultats de la mission Rosetta aux prises avec la comète Churyumov-Gerasimenko ont surpris plus d'un observateur, mais des gouvernements et des intérêts spéculatifs à court terme qui les financent.

Seule la France fait encore un peu exception. Certes le temps n'est plus où le gouvernement d'inspiration gaulliste finançait sans hésiter des projets audacieux dont il reste encore les bijoux de famille que sont le CNES (Centre national d'études spatial) et une industrie aérospatiale d'une puissance exceptionnelle pour un pays comme la France, bien moins riche que ne l'est l'Allemagne. Néanmoins, quel gouvernement français a-t-il usé de son autorité pour imposer au sein de l'Union européenne le beau programme Galiléo, très largement initialisé par la France et qui est en train de perdre toute actualité face aux systèmes de positionnement global par voie satellitaire (GPS) américain, russe, chinois, indien et pourquoi pas un jour un système qatari ou saoudien (financé par nos achats de pétrole) ?

Non, nous sommes injuste. L'Europe n'a pas entièrement démissionné dans un domaine essentiel, celui des lanceurs civils. Elle le doit pour l'essentiel à la France, voulant s'affranchir de la domination américaine. Chacun connait la saga Ariane, lointaine descendante d'un programme spatial de la 4e République, repris et relancé par le gaullisme. Le 19 décembre 1961, le gouvernement de Michel Debré créait le Centre national d'études spatiales précité. Chargé de coordonner toutes les activités spatiales du pays, cet organisme visait principalement à convaincre les Français – mais aussi les Européens – de ne pas se laisser distancer par les Américains et les Soviétiques.

Cette date marquait le début de la politique spatiale française qui conduisait le 26 novembre 1965 au lancement d'Astérix, le premier satellite artificiel français, à l'aide de la fusée nationale Diamant-A. Prévu et annoncé, l'événement n'était pas une surprise, hormis peut-être l'exploit technique qui fit de la France la troisième puissance mondiale, derrière l'URSS (1957) et les États-Unis (1958).Aux yeux de Charles de Gaulle, accéder à l'espace par ses propres moyens incarnait un acte d'indépendance, mais aussi un sentiment de grandeur : la France était sur le point de maîtriser un ensemble de technologies la plaçant au même rang que les deux superpuissances. La fusée Diamant, par ailleurs, découlait de la recherche balistique des « Pierres précieuses », un programme militaire engagé dès 1959 par de Gaulle. Certains ingénieurs militaires, qui travaillaient déjà sur des projets d'engins-fusées depuis le début des années cinquante, ont proposé de convertir l'une de leurs études en un lanceur spatial. Cette démarche présentait l'avantage d'éviter tout programme redondant. Les scientifiques, puis les politiques ont accepté et soutenu cette conception. Qui aujourd'hui en France se souvient de cet anniversaire de novembre 1965 ?

L'accès de la France, à cette époque, au rang de troisième puissance spatiale a-t-il contribué à la construction de l'Europe spatiale qui s'est esquissée à la même époque ? Sans aucun doute, mais il a fallu pour cela des efforts considérables de la part des scientifiques et des industriels de l'espace pour convaincre les gouvernements européens qu'un relais s'imposait au niveau de l'Europe. Ce fut le début de la saga de l'Agence spatiale européenne (Esa) et d'Arianespace, qui nous ne pouvons évidemment pas relater ici.

Leurs succès sont connus, mais ils sont les fruits d'investissements engagés il y a plus de trente ans. Les efforts s'essoufflent aujourd'hui. L'actuel lanceur lourd Ariane 5 devait impérativement être remplacé. Pour cela il fallait que les gouvernements acceptent d'engager les dépenses nécessaires. Jusqu'à ces dernières semaines, on a pu craindre que, prenant prétexte de la crise, mais en fait par incompétence, ils n'en feraient rien. De plus les rivalités entre pays menaçaient de tuer le futur projet Ariane comme elles l'on fait du programme Galileo. Cependant quelques esprits clairvoyants, notamment au sein des membres de l'Esa, ont su convaincre les décideurs. Un accord sur un programme Ariane 6 vient d'être annoncé. Nous donnons quelques détails à son sujet dans la seconce partie du présent article.

Espérons qu'il ne sera pas remis en cause. Un lanceur n'est pas suffisant pour permettre un débarquement sur la Lune, néanmoins un jour il pourra y aider. Tout au moins, en ce qui concerne la France, si l'opinion publique cessait de ne s'intéresser qu'au football et au travail du dimanche, si un gouvernement plus volontariste et plus éclairé montrait que les emplois de demain en dépendront très largement.

Première Partie. Le programme Orion de la Nasa

Ceux, nombreux dans le monde, qui considéraient, depuis la réussite de la mission Apollo 11 sur la Lune en 1969, que seule la Nasa était capable de tels exploits, s'indignaient du fait que la réduction récente des crédits alloués à l'Agence condamnait celle-ci à l'inaction. Inaction d'autant plus dommageable pour la Nasa et l'Amérique que de nouveaux concurrents très sérieux sont en train de se mettre en place, Chine et même Inde en premier lieu. Ceux-ci visent non seulement un retour sur la Lune mais une mission habitée autour de Mars ou d'un de ses satellites, voire un débarquement sur la Planète Rouge, avec retour, à échéance de 15 à 20 ans.

Or les mêmes ont accueilli avec un fort battage médiatique le lancement réussi d'une capsule baptisée Orion par la Nasa il y a quelques jours. L'affaire a été présenté à l'opinion mondiale non seulement comme une renaissance de la Nasa – ce qui n'est pas faux – mais comme le premier pas réussi pour une mission habitée sur Mars. Le prestige de l'Amérique, bien contrarié depuis quelques années, en ressortait grandi. Le journal Le Monde lui-même ne publie-t-il pas le 5 décembre un article titrant « Orion en route vers Mars ».

Les observateurs objectifs tiennent à remettre les choses au point. Certes la Mission Orion s'est conclue par un succès, mais il ne s'agissait encore que de l'envoi et du retour sur Terre d'une capsule inhabitée, après une petite excursion dans l'orbite terrestre. L'opération avait d'abord pour but de tester la ré-entrée du bouclier thermique dans l'atmosphère sans échauffements catastrophiques Celui-ci était le plus grand jamais construit pour une capsule, avec 5 m de diamètre, soit 50 cm de plus que celui qui protégea le rover Curiosity durant sa descente dans l'atmosphère martienne. Bien moins dense que celle de la Terre, l'atmosphère martienne est également dangereuse quand elle est abordée à très haut vitesse.

Le vol a également servi à valider les systèmes de la capsule, pour lesquels la Nasa avait laissé se disperser ses compétences depuis sa cure de rigueur. Il s'agit de l'avionique, le contrôle d'attitude et surtout les parachutes. Ceux-ci sont les seuls dispositifs permettant, sauf à mettre en place de coûteux systèmes de rétro-fusées, d'assurer un atterrissage (ou amerrissage) à vitesse réduite.


 

Le lanceur utilisé pour propulser les 21 tonnes d'Orion a été la version lourde du Delta 1V. Ce dernier est la dernière version d'une famille développées par Boeing en partenariat avec l'US Air Force. Les lanceurs de la famille Delta IV peuvent placer en orbite de transfert des charges dont le poids varie entre 4.321 kg et 12.757 kg, et en orbite basse, dite LEO des charges allant jusqu'à 23.000 kg.

Ajoutons que l'Agence spatiale européenne qui participe au développement du futur véhicule spatial Orion fournira le module de service, s'appuyant sur son expérience dans le domaine des véhicules ATV entièrement automatiques utilisé avec succès pour des missions de ravitaillement de la Station spatiale Internationale. Il s'agira de ESM, European service module. L'ESA assurera la propulsion, l'alimentation électrique, le contrôle thermique et les composants vitaux des versions futures de la capsule.

Remise en proportion

Les spécialistes de l'espace tiennent cependant, sans minimiser le succès de cette première mission Orion, à remettre la chose en proportion. Il ne s'agit absolument pas pour le moment de préparer une mission habitée autour de Mars. La Nasa elle-même fait remarquer qu'elle n'a pas à ce jour reçu la moindre instruction gouvernementale lui enjoignant de se préparer à une mission martienne.

De ce fait, Orion reste une opération mal financée, incapable en l'état de transporter des astronautes dans de simples vols orbitaux avant 2021 au plus tôt, sans compter les retards éventuels, ce que font les Russes depuis des années. Lorsque les recherches et développements nécessaires à une mission martienne auront abouti, Orion ne sera, selon les experts, qu'un lointain souvenir.

Pour ces experts, la Nasa s'est rendu un mauvais service à elle-même en laissant s'accréditer, par l'intermédiaire de journalistes incompétents ou tendancieux, l'idée qu'elle était dorénavant en route pour Mars. Les concurrents chinois sont bien plus prudents. Ils procèdent pas à pas. Certes ils ne se cachent pas d'avoir de grandes ambitions, mais ils ne cherchent pas à donner le change sur les difficultés qu'ils devront résoudre.

Deuxième Partie. Le programme européen Ariane 6

Dans le même temps, soit le 2 décembre 2014, les ministres chargés de l'espace des pays membres de l'Agence spatiale européenne (ESA) ont décidé le lancement du programme Ariane 6. Il s'agira d'un nouveau lanceur européen présenté comme "modulaire", "fiable" et "compétitif", destiné à remplacer Ariane 5. Celle-ci avec 62 lancements successifs réussis depuis 2002, a fait les preuves de sa fiabilité. Mais elle est désormais jugée trop coûteuse pour le marché international. Lancer une Ariane 5 coûterait environ 220 millions de dollar alors que les prix de la concurrence sont estimés pour les fusées américaines Delta IV à 170 millions ou Atlas V à 125 million, pour le lanceur russe Proton M à 100 millions, pour une fusée chinoise Longue marche à 60 millions), voire pour les entreprises spatiales privées américaines (dont la fiabilité reste à prouver) aux alentours de 40 millions.

 


Ariane 5 a été conçue à partir de 1995, à une époque où l'on pensait que les satellites, toujours plus perfectionnés et performants, allaient être aussi toujours plus lourds. Mais la miniaturisation de l'électronique et des composants a considérablement changé le cahier des charges. Et la priorité aujourd'hui est moins de mettre de lourdes charges en orbite que de pouvoir les y placer dans un délai court et à moindre coût.

Après diverses péripéties, le 18 septembre 2014, le CNES, l'agence spatiale française, avait proposé une nouvelle configuration, déclinable en deux versions, avec un seul niveau à poudre et deux niveaux à propulsion liquide. Elle devrait être proposée, selon les besoins, en deux versions : une version "A62" avec deux propulseurs d'appoint et une version lourde "A64" avec quatre propulseurs.
L'Allemagne, longtemps réticente, a finalement donné son accord au projet. L'enveloppe demandée aux ministres chargés de l'Espace des 20 pays membres de l'ESA et du Canada pour le développement d'Ariane 6 s'élève à 3,8 milliards d'euros, en incluant l'évolution du petit lanceur de la gamme européenne, Vega, développé par l'Italie.

Ainsi, Ariane 6 devrait être adaptée à la fois aux besoins institutionnels (satellites scientifiques, sondes spatiales...) et aux vols commerciaux (satellites télécoms, télévision...) qui représentent deux-tiers des lancements. Nous sommes évidemment loin de vols européens vers Mars. Cependant un premier pas en ce sens pourrait être engagé, si l'Europe décidait de relever les défis américains et chinois. Une coopération avec la Russie, dans une telle perspective, déjà bien établie notamment au sein du Centre spatial de Kourou, serait souhaitable et possible. Mais aujourd'hui, et c'est lamentable, l'Europe paralysée par les "sanctions" imposées par l'Amérique, n'en prend pas le chemin. 


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42 réactions à cet article    


  • Phoébée 12 décembre 2014 09:42

    On pourra toujours m’expliquer la fascination d’aller sur une planète hostile poser un touriste et sa caravane alors que désormais tout le monde s’en fout quand quantité de programmes spatiaux non pas tenus le dixième des promesses scientifiques attendues.


    • Allexandre 14 décembre 2014 11:04

      Absolument d’accord. On détruit notre planète et on dépense des milliards pour aller investiguer d’autres astres. Dans quel but ? Mystère. On ferait mieux d’éradiquer la faim dans le monde plutôt que de faire ce genre de conneries, bien étatsuniennnes !!


    • foufouille foufouille 12 décembre 2014 10:54

      « On imagine le prestige acquis aux yeux de 11 milliards de Terriens »
      c’est quelle époque ?


      • Automates Intelligents (JP Baquiast) 12 décembre 2014 11:56

        Votre hauteur de vue me ravit. Heureusement que les australopithèques sediba ,précurseur de l’homo erectus, ont levé la tête au delà de la savane


      • foufouille foufouille 12 décembre 2014 13:13

        tu veut pas répondre ?
        tu es donc devin .......


      • Le p’tit Charles 12 décembre 2014 11:34

        (Les Etats-Unis y ont toujours réussi parfaitement. Faut-il rappeler qu’ils dominent l’espace militaire, avec notamment un réseau incomparable de satellites. )... ?

        Sauf qu’il ne dominent rien du tout..les dihadistes sont de plus en plus nombreux mangré les missions de chasses et de bombardements qui ne donnent rien.. ?
        Beaucoup d’esbrouffe pour peu de résultat il me semble...
        Les USA sont sur le déclin et l’UE n’existe pas... !

        • Francis, agnotologue JL 12 décembre 2014 11:38

          Mais si, ils réussissent : la guerre contre le terrorisme est une guerre contre un ennemi maîtrisé.

          Je vais oser un parallèle : la société capitaliste s’est fabriqué un vaccin contre les révolutions ; c’est l’ennemi atténué, fabriqué de toutes pièces dans les geôles d’Irak et d’ailleurs.


        • Le p’tit Charles 12 décembre 2014 12:21

          Tous les militaires de hauts rangs des USA disent le contraire et dénoncent un fiasco total des frappes... !


        • Le p’tit Charles 12 décembre 2014 12:23

          D’ailleurs l’occident est chassé de tous les pays ou se trouve les rebelles...Afghanistan..Pakistan..Libye..Syrie..etc.. !


        • Francis, agnotologue JL 12 décembre 2014 13:05

          ’’Tous les militaires de hauts rangs des USA disent le contraire et dénoncent un fiasco total des frappes’’

          C’est en effet, dans la logique de leur stratégie.

          Dans les médias, on ne parle plus que de cela : les guerres, les attentats.

          Mission réussie, donc.


        • Francis, agnotologue JL 12 décembre 2014 13:06

          Notez qu’on est en plein dans le sujet : espace et domination du monde ... médiatique.


        • Laurent 47 12 décembre 2014 13:29

          Petite nuance ! Ce qu’on appelle « l’Occident », ce sont les Etats-Unis, et rien d’autre, à part leurs petits toutous ( les européens, les néo-zélandais, les australiens, et les canadiens ) ! Mais il manque 115 pays à la liste, plus la Russie ! C’est ce qu’a démontré le vote pour condamner le nazisme renaissant, qu’a déposé devant l’ONU la Russie ! Les « occidentaux » n’ont réuni que 53 voix pour refuser de condamner les nazis ( Etats-Unis, Canada, Ukraine, et toute la Communauté Européenne ) alors que 116 voix se sont élevées contre le nazisme ! Mais, qui est chassé d’Afghanistan, du Pakistan, de Libye, d’Irak, ou de Syrie ? Ceux qui se prétendent les « occidentaux » ! Les autres n’ont aucunes représailles à craindre, car dans ces pays, ils n’ont pas amené la destruction et la guerre !


        • pignier 12 décembre 2014 13:29

          ce qui me fait toujours rire c’est quand on pose la question de qui va retourner sur la lune le premier.

          Faudrait ’il encore que des hommes y soient déja alllés

          Pour rappel aucune mission spatiale avec vol habité n’a dépassé les 450 Km en altitude du fait des ceintures de van hallen a part les soit disantes mission apollo de 1969 à 1972.

          Vous n’avez qu’a taper ceinture de van hallen et lire wikipedia en n’omettant pas de lire les reports des asterisques et vous comprendrez.


          • Alfred Ledingue Alfred Ledingue 12 décembre 2014 14:00

            Ce qui me fait toujours rire, ce sont ceux qui croient encore à la théorie de la conspiration.

            Bien sûr que Stanley Kubrick a réalisé le faux film des premiers pas de Armstrong sur la Lune, et tout et tout...

          • Alfred Ledingue Alfred Ledingue 12 décembre 2014 13:55

            Le voyage pour Mars n’est pas pour demain. Sans compter les sommes en jeu, le problème des radiations auxquelles seraient soumis les astronautes est encore mal controlé.


            La surprise viendra peut etre des chicnois, qui par pure propagande (comme les americains a l’epoque), sont capables de reconquerir la Lune sous peu...

            il est plus « rentable » pour l’instant de rester près de l’orbite terrestre, voire d’aller sur des asteroides proches se fournir en métaux, que d’aller visiter des planètes lointaines...

            Mais l’homme a toujours été poussé par une force indescriptible, pour aller de l’autre coté d’une montagne, d’un océan, voir ce qui s’y passe. C’est cette curiosité impregnée dans notre ADN qui nous fera conquérir, ne le doutons pas un instant, de nouveaux monde.
            Pour ceux qui aime rever de voyagedansles étoiles, regardez ce petit film de 3 minutes :

            • pignier 12 décembre 2014 14:40

              Bien sur le reve et l’utopie sont necessaires pour progresser et la derniere mission europeenne sur la comete est un exploit plein de promesses mais le mensonge et la propagande sont innacceptables.

              Lorsque l’on voit qu’en mai 2013 la mission bion M1 qui a envoye pendant un mois une petite arche de Noe ( gerbilles, reptiles, poissons gasteropodes)... que cette mission a consisté simplement a tourner autour de la terre a 575 km d’altitude ( c’est a dire qu’on s’est approché de la premire ceinture de van hallen sans la traverser) et que les résultats ont été que tous les animaux sont tous morts sauf les gasteropodes ......comment peut’on continuer a faire croire aux gens qu’il y a 45 ans avec des technologies balbutiantes on a pu faire traverser les ceintures de van hallen à des êtres humains et qu’is sont revenus 4 fois de suite en bonne santé.

              Tout cela pour des objectifs géopolitiques qui n’ont rien à voir avec la science.

              Dans 50 ans quant on ne sera toujours pas retourné sur la lune avec un vol habité que va t’on dire à nos petits enfants


              • doctorix, complotiste doctorix 12 décembre 2014 17:21

                J’ y crois de moins en moins également.

                Et ce n’est pas 4 fois mais six.
                L’engin lunaire devait apporter non seulement la matériel, les hommes, mais aussi le carburant : or le carburant d’alunissage est encore plus important que le carburant de redécollage : passer de plusieurs milliers de km/h à zéro, puis repasser de zéro à plusieurs milliers de km/h pour rejoindre l’engin en orbite, et ceci avec une précision millimétrée, toute erreur de tempo ou d’orbite étant irrattrapable parait incompatible avec la technologie de l’époque et la quantité de carburant à embarquer.
                Ces deux contraintes font que malgré la faible gravité lunaire***, la quantité de carburant aurait du être gigantesque, et les calculs d’une immense précision, avec une informatique qui tenait à l’époque de la boite de conserves.
                Il n’est qu’à voir la quantité de carburant pour mettre en orbite une fusée saturne...
                C’est une des nombreuses raisons pour lesquelles je n’y crois plus. C’est sans doute pour avoir voulu dénoncer cela que trois cosmonautes sont morts au sol, en essai.
                *** Il se pourrait même que la gravité lunaire soit non pas de g/6 mais de 2g/3, le point de Lagrange se situant non pas à 30.000km de la lune mais à 60.000 (la masse lunaire étant plus importante que prévu par rapport à la terre). Dans ce cas, l’exploit est cette fois totalement impossible. Je suppose que lorsque les Chinois réaliseront cette performance, ils ne manqueront pas de nous en informer avec délectation, et qu’ils étaleront le complot et le mensonge au grand jour...

              • foufouille foufouille 12 décembre 2014 17:25

                on voit le niveau en science proche de zéro ..........
                 smiley


              • doctorix, complotiste doctorix 12 décembre 2014 17:28

                Mais qu’ont fait les astronautes, alors, direz-vous ?

                Eh bien ils ont fait des petits tours de manège autour de la terre, en lisant « On a marché sur la lune ».
                C’est tout ce que la technologie leur permettait.


              • christophe nicolas christophe nicolas 12 décembre 2014 19:55

                Oui, ils ne sont pas trop idiots, le poids annoncé est correct. Est-ce le poids réel ? Bonne question. Il faudrait la trajectoire de vol. On verrait l’accélération et on en déduirait le poids connaissant la puissance des moteurs.


                On ne pas vraiment savoir en revanche, les photos sont très douteuses. Comme les missions se sont arrêtées en 1972... il y a peu de vérifications possibles mais on saura un jour car les modules laissent forcément des traces au décollage. Les résidus de combustion laissent des signatures

                C’est peut-être pour ça qu’il n’y a pas de contact extra terrestre, ils ne savent pas mentir or la première question serait.... Sont-ils allés sur la lune ? Euh.... joker !

              • christophe nicolas christophe nicolas 12 décembre 2014 20:24

                Je vois que j’ai « mangé » un mot. A part impressionner les Russes, on ne voit pas trop l’intérêt de ces missions douteuses. Tout le monde sait que les ovnis ne marchent pas à la fusée à réaction, alors quel est l’intérêt de ces trucs à part les chicaneries entre les nations ?


                Il ne faut pas oublier que les activités spatiales de la défense sont à la NASA, ce ne sont pas que des civils

                Les vols habités n’ont aucun intérêt particulier. Il serait bien que chaque état fasse la liste des mensonges d’état et qu’ils les disent en public pour repartir dans une dynamique de vérité sinon les serpents dans les rouages du pouvoir font la loi.

              • doctorix, complotiste doctorix 12 décembre 2014 23:59

                Jarnicoton, ne soyez pas méprisant, j’ai étudié la question, même si je peux me tromper.

                On ne peut pas connaitre la masse ni de la lune ni de la terre.
                On ne peut que connaitre le rapport de leur masse, qui est donné par le point de Lagrange
                C’est le point où les gravités s’équilibrent.
                Or ce point est controversé.
                Selon John Lear, il est là où j’ai dit, la gravité lunaire serait donc telle que je l’ai dit, et donc le voyage impossible.
                Je ne parle pas de la puissance de la fusée Saturne, qui est bien ce qu’on en sait. 
                Mais j’ai des doutes par contre sur la possibilité de redécollage de la lune, après avoir épuisé plus de la moitié du carburant disponible lors de l’alunissage. 
                J’ai des doutes aussi sur la possibilité de satelliser l’engin lunaire selon un méridien d’une grande précision (le même que le module d’attente, et il ne faut pas dévier d’un dixième de degré, sinon les deux engins se retrouvent sur des méridiens différents)), et selon un tempo qui ne laisse pas le moindre temps d’erreur, parce qu’il n’y aurait pas assez de carburant pour que les deux engins rattrapent le temps d’avance ou de retard. 
                Ceci avec l’informatique balbutiante de 1969.
                Quand vous regardez ce petit bouchon de champagne qui décolle de la lune pour tenter d’attraper ses 6000 km/h au bon moment et au bon endroit, c’est là que le doute m’étreint, surtout six fois de suite avec le même succès, surtout quand on a vu l’absence de maniabilité du LEM sur terre quelques mois auparavant, et ses echecs retentissants à se maintenir en équilibre..
                Maintenant, je vous cite ceci :
                « Dans les années cinquante le point neutre a été cité comme étant d’environ 24,000 miles de la Lune. » 
                Mais :
                « En Juillet 1969 Werner von Braun a déclaré que le point neutre était 43,495 miles de la Lune. »
                Dans ce cas, la gravité lunaire est bien les 2/3 de celle de la terre, et le bouchon de champagne ne peut ni alunir ni décoller, car cela nécessiterait une autre fusée Saturne.
                Et donc, si les américains sont allés sur la Lune, alors ils maîtrisaient la seule technique possible, l’antigravité. Pourquoi pas, après tout...
                Maintenant, vous pouvez écouter John Lear (le fils du constructeur d’avions) à 18’45" ici :
                Maintenant, vous pouvez continuer à vous gausser : vous le ferez alors en toute connaissance de cause. On a toujours tort de prendre ses détracteurs pour des ânes.

              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 00:37

                Maintenant, je peux aller plus loin dans mes « élucubrations » :

                Si le rapport des masses est si proche avec des volumes si différents, il n’y a qu’une solution pour l’expliquer : la lune serait pleine, mais la terre serait creuse.
                Ce que de nombreux écrits évoquent comme une certitude, à commencer par les récits de l’amiral Byrd dans les années 40.
                http://artivision.pagesperso-orange.fr/docs/Byrd.html
                En poussant un peu plus loin, on n’est pas très loin de trouver l’origine d’un certain nombre de nos nombreux visiteurs.
                Je rappelle enfin que l’orbite lunaire autour de la terre ne dépend pas de sa masse mais de sa vitesse : elle pourrait être dix fois plus lourde ou plus légère avec la même orbite ; c’est important à savoir, car ne sachant pas sa masse, on ne peut présumer de sa gravité.
                Il n’y a dans ce cas que deux solutions :
                Ou bien les américains n’ont jamais mis les pieds sur la lune, et ils ont fabriqué en studio des vidéos passées au ralenti.
                Ou bien ils y sont allés, mais avec une technologie qu’ils veulent garder secrète, et en maîtrisant le problème de la ceinture de Van Halen. Dans ce cas, ce sont aussi de fausses vidéos qu’ils nous ont montrées, car on ne pouvait pas montrer le type d’engins utilisés, ni que la gravité lunaire est très convenable, encore moins que cette gravité a permis de capter une atmosphère pratiquement respirable.
                Personnellement, je suis convaincu qu’ils maîtrisent l’antigravité (et la MHD) depuis fort longtemps.
                Maintenant que vous connaissez le fond de ma pensée, vous pouvez me clouer au pilori, ou bien réfléchir.
                Mais gardez à l’esprit que ce que j’évoque ne manque pas de cohérence.

              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 11:16

                « ... Même avec sa tenue d’astronaute, ... (Apollo astronaute John Young) ... aurait dû être capable de sauter plus de six pieds (1.80m) du sol si la Lune avait un sixième de celle de la Terre gravité. En réalité, ses efforts lui ont permis au plus 18 »(45cm) du sol. ... (l’observation des bandes vidéo de la NASA, et des émissions de télévision) a indiqué que Young a fait plusieurs tentatives pour sauter aussi haut qu’il le pouvait, mais sans succès pour ​​une hauteur de plus de 18 pouces « .De plus, alors qu’ils étaient censés peser 30 kilos, équipement compris, ils ont été incapables d’escalader une colline, et leur cœur battait à plus de 150.

                Maintenant, on peut aussi citer les pilotes :

                Ex] Ce était Samedi 9 Décembre (1972), et nous avons été dans l’entreprise emprise de la Lune, seulement environ 38.000 miles sortir et se rapprocher par le moment. Eugene Cernan »le dernier homme sur la Lune« Copyright 1999 Eugene Cernan et Don Davis. [/ Ex]

                [Ex] Peu de temps après une nouvelle étape dans les vols spatiaux habités a été atteint. Comme une balle lancée vers le haut, l’engin avait été progressivement ralentir, jusqu’à ce que sa vitesse était 2724 mph et sa position était 202,825 miles de la Terre, et 38,900 miles de la Lune. Pour la première fois, les hommes avaient atteint un point où l’attraction de la gravité terrestre était inférieure à celle d’un autre corps. Maintenant, la force de gravité lunaire était plus grande et la vitesse de l’engin a commencé à augmenter de nouveau comme il est tombé vers la lune. Reginald Turnhill »Le Moonlandings« Copyright Reginald Turnhill 2003. [/ Ex]

                [Ex] « À un point 43,495 miles de la Lune, la gravité lunaire exercée une force égale à la gravité de la Terre, à environ 200.000 miles de distance." - Wernher von Braun (. Time Magazine, le 25 Juillet 1969) [/ ex]


                Comme vous le voyez, il y a des faits qui ne collent pas. Le calcul de la masse lunaire est peut-être tout simplement faux. Quand les observations ne collent pas avec les calculs, ce sont les calculs qui se trompent. Ne me demandez pas d’expliquer en quoi ils sont faux.

                Pourquoi les américains auraient fait ces mensonges à propos de la gravité ? Pas seulement par goût du secret. Egalement pour cacher qu’ils disposaient d’une toute autre technologie, et que les milliards payés par le peuple pour ces pétards à mèche que sont les fusées étaient une escroquerie.


              • foufouille foufouille 13 décembre 2014 11:18

                la terre creuse, c’est facile à vérifier sur place. l’ouverture est assez grande.
                si c’est le cas, il y aura l’armée autour.


              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 12:13

                 Quand on va sur Google Earth, les deux pôles sont complètement floutés, de texture uniforme. C’est curieux.

                Et personne n’a pu dépasser 86° de latitude.
                Les affirmations de ceux qui disent avoir atteint les pôles sont très suspectes. Et pour cause : c’est un trou béant, selon ce que j’ai pu lire et comprendre.
                Les pôles sont un haut-lieu de secret militaire, vous avez raison sur ce point.
                Beaucoup pensent que les OVNI sortent de là.
                Mais je suis comme vous, je ne sais pas : c’est pourquoi je ... creuse !

              • foufouille foufouille 13 décembre 2014 12:54

                il y a des explications logiques. mais comme les photos pas HD de la lune, c’est suspect.
                en plus les pôle sont les endroits les moins protégés par le champ électromagnétique terrestre.


              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 17:24

                équigravité entre la terre et la lune : selon le calcul suivant : 


                http://www.chimix.com/ifrance/concours/concours01/Rennesph03.htm

                 ce point est à 3,45 108 m. de la terre.

                Or la lune est à 3,83 108 m. de la terre

                Le point d’équigravité est donc, selon les calculs en fonction d’un rapport de masse de 1/81, à 38.000 km. de la lune, soit 23.600 miles.

                Si Von Braun et les astronautes l’ont observé à 38.900 miles (ou 43.000), alors nous avons un problème, comme je l’ai dit.

                Il ne faudrait pas confondre miles et km.


              • foufouille foufouille 13 décembre 2014 18:03

                tu confond avec le moment de retournement du véhicule, l’heure à laquelle il ralentit.


              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 18:13

                Pas du tout, c’est le même, déjà décrit par Jules Verne.

                Il ralentit jusqu’à ce point, puis accélère sous l’effet de la gravité lunaire devenue plus forte que celle de la terre.

              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 18:28

                Si Von Braun et les astronautes ont raison sur ces 38 ou 43.000 miles, alors la Lune est beaucoup plus lourde que prévu, sa gravité bien plus importante, et tous les beaux calculs de masse de carburant nécessaire s’effondrent (il en faut 10 à 20 fois plus), ainsi que les images de clowns dansant sur la Lune, puisqu’ils pèseraient les 2/3 de leur poids terrestre, ce qui doit représenter 120 kg avec l’équipement.

                Il ne reste plus comme solutions que la maîtrise de l’antigravité ou le hoax total.
                Naturellement, les ingénieurs de la NASA savent bien tout ça, et pourraient répondre à nos interrogations.
                Mais ces problèmes de masse et de gravité lunaires ne sont que deux des nombreuses interrogations que suscitent ce voyage supposé. Les ombres convergentes en sont un autre.

              • foufouille foufouille 13 décembre 2014 18:56

                Jules Vernes est un écrivain. essaye le voyage au centre de la terre.


              • doctorix, complotiste doctorix 13 décembre 2014 21:53
                Je commence à comprendre ce que vous m’expliquez avec patience (ce dont je vous remercie)..
                J’ai une objection cependant.
                Si la force cenrtifuge liée à la rotation autour de la terre s’ajoute à la gravité de la lune dans de si fortes proportions (au point d’éloigner le point d’inversion de 15.000 miles de la lune, soit 50%), l’attraction lunaire doit être beaucoup moins forte sur la face cachée que sur la face visible. En effet il n’y a aucune raison que sur cette face on ne subisse pas aussi cette force centrifuge, s’exerçant alors en sens inverse par rapport au sol. (On se demande alors pourquoi on n’a pas aluni sur la face cachée ?)
                Or cela n’est pas signalé, à ma connaissance..Et dans ce cas, l’attraction sur la face visible doit être bien plus forte que les 1.6m/s/s, qui ne tiennent compte que des masses, comme le point d’équigravité.
                Je trouve ce genre de calcul pour déterminer la distance Lune-L1 :
                ♦ L1 : 3 (r/R)³ = m/M 
                Dans le cas du système Lune-Terre : 
                m/M = 0,0123 ; 384 400 km 
                La Terre est 81,3 fois plus lourd que la Lune ;on en déduit que le rapport r/R vaut approximativement 16%. La distance r du point de Lagrange L1 de la terre est à 16% de la distance Lune-Terre soit à 61 460 km de la Lune.

                Le problème est que ce calcul se base sur un poids lunaire 81 fois plus faible que celui de la terre : on tourne en rond, s’il est faux...
                Éclairez-moi !

              • doctorix, complotiste doctorix 14 décembre 2014 01:57

                Merci, vous êtes bien patient.

                Mais je ne m’explique pas comment la force centrifuge peut tellement affecter le point L1 par rapport au point d’équigravité (de 50% donc), alors qu’elle joue si peu sur la gravité lunaire selon ses faces.
                Elle ne devrait pas l’affecter de plus de quelques pour cent, à vue de nez.
                On sait avec précision où se trouve L1.
                Mais sait-on vraiment avec certitude où se trouve le point d’équigravité ?
                Dans mon hypothèse, il serait bien plus près de L1, donc bien plus loin de la lune, et donc la Lune serait bien plus lourde et sa gravité plus forte.
                Nous sommes évidemment dans le cadre d’un « complot », où on nous cacherait délibérément des données, comme les trajectoires des sondes.
                Vous savez, je m’intéresse à ce problème parce qu’il est important pour moi de savoir si les américains disposent, par rétro-engineering, de la maîtrise de la gravité par copiage sur les OVNIs.
                Prouver que les fusées n’ont pas pu remplir leur mission, que toutes ces expéditions (telles que présentées) sont des hoax, donnerait la preuve que les USA maîtrisent une autre technologie, beaucoup plus riche d’avenir, tant pour la conquête spatiale que pour l’avenir de l’humanité.
                C’est l’opinion de John Lear, dont j’espère que vous avez suivi les curieux propos (cité plus haut). Mais de bien d’autres, dont J-P Petit, qui est d’une grande culture et d’une immense intelligence.
                Merci encore de votre gentillesse, et de ne pas me classer parmi les foldingues.

              • doctorix, complotiste doctorix 14 décembre 2014 16:53

                Merci pour vos calculs, qui sont convaincants.

                Ça ne prouve pas qu’ils l’aient fait, mais ça prouve que sur le papier c’était faisable sur ces bases.
                Mais je n’y crois toujours pas. En particulier, la synchronisation du rendez-vous en orbite lunaire me parait toujours aussi miraculeuse, parce qu’il y a trop d’impondérables de temps et de lieu.
                Attendons les Chinois pour nos confirmer leur passage.
                Ou pas...

              • lsga lsga 12 décembre 2014 15:32

                Ariane domine de trèèèèès loin le marché de la mise en orbite des satellites. 

                 
                Pour Orion, ce n’est pas ce que vous croyez : cette fusée a pour objectif l’exploitation minière du système solaire.

                • Croa Croa 12 décembre 2014 21:51

                  Europa a été oublié dans cet historique un peu trop brillant pour être honnête quoique notre auteur est peut être juste un peu naïf ? On apprend surtout de ses échecs : C’est donc important !
                  Ariane a été lancée à une époque où la France, déjà dépendante d’un marché dit commun pouvait encore se permettre des initiatives mais le truc à du plomb dans l’aile d’autant que les entreprises intéressées regardent ailleurs, à l’image de ce qu’elles sont désormais : De moins en moins françaises. Dans ces conditions y a-t-il un avenir pour Ariane la sixième ? Moi, je me méfierais à l’image de la constellation Galiléo qui devrait être opérationnelle depuis longtemps, elle même à l’image de ces amants à attaches devant se libérer bientôt mais laissant défiler les années...


                  • jjwaDal jjwaDal 14 décembre 2014 07:38

                    Article partant un peu dans tous les sens. Concernant l’état du programme spatial US, le projet Orion/SLS en cours laisse un peu rêveur quand on en voit s’extasier d’avoir partiellement refait 45 plus tard ce qu’un module Apollo faisait en 1969... Ne parlons même pas du SLS qui lancera 70t en orbite basse en 2020 contre 120t pour le Saturn 5 en 1969...
                    Certes cela se fait à budget contraint mais avec sur l’étagère tous les éléments et leurs chaines de fabrication et 50 ans de retour d’expérience quand on partait de quasiment rien en 1960...
                    Il faut toujours rappeler que si on a pu voir plus de 100 décollages de navette, l’existence même des SSME (200t de poussée brûlant de l’hydrogène) dès 1981 , doit tout au J2 (80t de poussée) développé pour les missions lunaires dès 1968. Que les satellites modernes voient parfaitement modules, traces de roues et même drapeau sur les sites des missions apollo, etc...
                    Sinon le remplacement d’Ariane 5 par un lanceur plus petit est sûrement justifié économiquement mais est une erreur stratégique comparable au lancement du programme « navette » par les USA.
                    Malheureusement les bailleurs de fond ne connaissent pas les bases élémentaires du spatial, donc imaginer l’avenir est pour eux une mission impossible. Pour des tas de raisons, sans grosse fusée on reste à la maison et on fait du bricolage. L’avenir de l’europe spatiale sans doute.


                    • doctorix, complotiste doctorix 14 décembre 2014 17:53

                      « Que les satellites modernes voient parfaitement modules, traces de roues et même drapeau sur les sites des missions apollo.. »

                      Vous parlez de ces photos :
                      Depuis le 11/9, je suis comme Saint Thomas.
                      Et la première photo, parfaite (Hasselblad basique, pellicule sans protection, cadrage parfait sans visée : chapeau !), montre ce qui me chagrine : une masse de plusieurs tonnes vient d’alunir grâce à des réacteurs qui l’ont ralentie jusqu’au sol, avec un souffle à décorner un boeuf.
                      Alors comment l’espace au sol n’est-il pas balayé mieux que ne l’aurait fait une portugaise, et comment ces traces de pas sont-elles possibles ? Et comment n’y a-t-il pas le moindre petit cratère sous l’engin, au minimum ?
                      En passant, l’horizon parait bien proche, même compte-tenu de la courbure plus forte de la lune. On n’a d’ailleurs jamais vu plus loin. Ce sont sans doute les limites d’un studio hollywoodien.
                      Quand aux autres photos, je vous fais les mêmes retouches en moins d’une heure.

                      • jjwaDal jjwaDal 15 décembre 2014 16:27

                        La première descente du LEM pour l’allunissage historique est ici et on voit bien qu’en approche les moteurs (à poussée variable) soulèvent pas mal de poussière. A noter que le final en pilotage manuel a quasiment vidé le réservoir de carburant vu la manoeuvre pour éviter le cratère au tout dernier moment. Or au final la masse à vide de l’étage de descente plus la masse à pleine charge de l’étage de remontée c’est 7t sur Terre et une tonne là-bas. Votre moteur à décorner un boeuf poussait moins d’une tonne au final sinon jamais ils n’auraient pu alunir avant la coupure des moteurs faute de carburant. Je n’argumenterai pas sur l’aspect du sol sous la tuyère, ayant vu déjà une composante horizontale du vecteur vitesse jusqu’au toucher quasi. Une bande de sol « décapée » sur quelques mètres que l’on voit sur une photo pourrait correspondre aux dernières secondes de combustion. Vous avez oublié les échantillons analysés au retour qui ont livrés dans divers laboratoires un âge plus ancien que toutes les roches trouvées sur Terre. Des « fake » eux aussi j’imagine...


                        • jjwaDal jjwaDal 15 décembre 2014 16:31

                          Le moteur... on gagne à se relire avant de poster smiley


                          • jjwaDal jjwaDal 15 décembre 2014 19:11

                            Je suis plutôt allé ici et mais bon on se fait du mal...

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