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Accueil du site > Tribune Libre > Et si Tsipras avait déjà gagné ?

Et si Tsipras avait déjà gagné ?

Si le oui l'emporte ça sera une défaite pour Alexis Tsipras et tout rentrera dans l'ordre nous dit-on. Et pourtant...

Vendredi, et pour la première fois depuis l’annonce de la tenue du référendum, le oui est apparu en tête dans un sondage. Selon ce dernier le oui devance désormais le non d’un peu plus d’un point à 44,8% contre 43,4. L’autre enseignement principal de ce sondage est que près de 12% des Grecs sont encore indécis et ne savent pas s’ils voteront oui ou non ce dimanche. Faut-il y voir l’effet de la campagne médiatique et politique menée par les institutions européennes et certains médias grecs visant à faire peur aux Grecs en leur promettant le chaos si le non sortait vainqueur ? Certainement.

Ce resserrement entre les deux positions-dimanche dernier le non était encore donné largement gagnant dans les sondages (entre 60 et 70%)-réjouit d’une part les tenants de la rigueur et d’autre part les contempteurs d’Alexis Tsipras. Ceux-ci vont même jusqu’à réclamer la démission du Premier ministre grec en cas de victoire du oui. Martin Schulz a, par exemple, appelé à la mise en place d’un gouvernement de technocrates à partir de lundi en cas de victoire du oui au référendum qui constituerait selon lui un cinglant revers pour le leader de Syriza. Et pourtant, à y regarder de plus près, quel que soit le résultat du référendum, Tsipras semble avoir déjà gagné plusieurs batailles.

 

La tenue du référendum ou l’UE qui rejette la démocratie

 

Quand Tsipras a annoncé la tenue d’un référendum à propos du plan de mesures proposé par la Troïka, les grands pontes de l’Union Européenne, Jean-Claude Juncker en tête, ont accueilli avec sévérité et réprobation cette décision du gouvernement grec. A les entendre, Tsipras dévoierait la démocratie en mettant en place ce référendum. N’entend-on pas certains dire que le gouvernement grec se défausserait sur ses citoyens ? Pourtant, la démarche de Tsipras est hautement démocratique : élu pour appliquer un programme que l’UE souhaite empêcher, il retourne devant ses citoyens pour ne pas renier ses promesses.

Plus grave encore, comme l’a si bien expliqué Frédéric Lordon dans son article « L’Euro ou la haine de la démocratie », les institutions européennes refusent finalement le droit aux Grecs de décider de leur destin. On peut voir cette pratique perverse à l’œuvre dans l’odieuse campagne menée par les dirigeants européens pour effrayer les Grecs et les pousser à voter oui en leur promettant le chaos dans le cas contraire. Michel Sapin a par exemple affirmé qu’il « ne [savait] pas discuter avec quelqu’un qui disait non ». Belle preuve d’ouverture et de démocratie de la part d’un ministre de l’économie censé être socialiste et donc censé comprendre ne serait-ce qu’a minima les revendications de Tsipras.

 

OXI ou NAI, plus rien ne sera jamais comme avant

 

En réalité, quelque soit le résultat du référendum, Tsipras a déjà fait bouger les lignes. En faisant campagne contre l’austérité, il n’avait rien inventé de nouveau puisque dans de nombreux pays de tels partis ont vu le jour. Ce qui change avec Syriza, c’est que ce parti (ou plutôt cette coalition) est allé au bout de la logique. Le gouvernement grec a osé dire « stop, ça suffit maintenant les choses doivent changer ». Cette détermination à aller au bout de sa logique, c’est bien la là différence portée par Tsipras. Rappelons nous, en effet, que Geórgios Papandréou avait, lui aussi, voulu passer par la voie référendaire en 2011. Il avait alors été débarqué comme un malpropre par Sarkozy et Merkel.

Comme le remarque très justement l’essayiste Coralie Delaume dans une interview accordée au Figaro : « En réalité, c'est la tenue du référendum elle-même qui représente un tournant. Elle rend caduque l'idée selon laquelle il n'existe aucun choix possible au sein de l'Union européenne. Elle prouve par les faits que, même seul, même sans allié au sein de l'UE, le gouvernement d'un petit pays peut tenir tête. On imagine aisément ce que ça pourrait donner si, demain, le gouvernement d'un grand pays de l'Eurozone se mettait à vouloir exercer, lui aussi et pour de vrai, le pouvoir qu'il a reçu des urnes. Bref, Jean-Claude Junker s'est fourvoyé : les citoyens ont encore le choix. Il y a un choix démocratique possible même dans le cadre des traités européens ».

 

Le début d’un soulèvement des peuples ?

 

 Alors que l’on pensait que les Grecs seraient livrés à eux-mêmes et que la question du référendum ne déchainerait pas les passions dans les autres pays de l’UE, force est de constater que les différents peuples européens se sentent concernés par cette question. Plus intéressant, loin d’être exaspérés par la « fainéantise des Grecs et leur incapacité à se réformer », beaucoup de personnes se sentent solidaires du peuple grec. Peut-être que ce qui explique cela est le sentiment que si le système continue de fonctionner tel qu’il fonctionne aujourd’hui le sort des Grecs sera demain celui des Espagnols et après demain celui des Français.

L’initiative de financement participatif lancée par un jeune britannique témoigne de cette solidarité qui se met en place à l’échelle des citoyens européens. Il est d’ailleurs amusant de constater que le deuxième pays qui a le plus contribué à cette quête est l’Allemagne. Quand certains nous décrivent des Allemands à fond derrière Merkel pour faire payer ces salauds de Grecs, la réalité est toute autre.

 

 

Alors peut-être que le oui l’emportera grâce à la campagne menée par les créanciers et fondée sur la peur, peut-être que Tsipras sera contraint à la démission par un résultat qui lui sera défavorable. Mais pour autant, cela ne voudra pas dire qu’il a perdu. Tous ceux qui rêvent d’une réorientation de l’UE, de la mise en place d’une Europe plus sociale et d’une autre voie peuvent donc remercier chaleureusement Tsipras de leur avoir ouvert la voie. A nous de ne pas laisser cet espoir périr.


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51 réactions à cet article    


  • raymond 4 juillet 2015 19:54

    je n’en dort presque plus, il faut le OXI ! merci de votre article


    • jaja jaja 4 juillet 2015 20:18

      Oui il faut le OXI grec... mais ce ne sera hélas pas suffisant pour rompre avec le capitalisme en expropriant l’oligarchie des entreprises et des banques et en annulant la dette odieuse...

      Il n’y a rien à négocier avec la Troïka (FMI, BCE, UE) ni avec la bourgeoisie grecque qui n’ont comme but que de mettre à genoux le gouvernement Tsipras en démontrant par ce fait qu’il est impossible de ne pas passer sous les fourches caudines des « vrais » décideurs capitalistes et qu’une autre politique au service de la population est donc utopique...

      Pour changer cela il faut l’irruption massive des travailleurs grecs sur le devant de la scène politique, occupant et s’emparant de leurs entreprises...


      • César Castique César Castique 5 juillet 2015 00:55

        @jaja

        « Oui il faut le OXI grec... »



        Le politologue et expert en stratégie américain Edward Luttwak est persuadé que le OUI l’emportera. Voici son explication :


        « Les Grecs ne veulent pas travailler et si le NON l’emporte, ils devront travailler. Alors ils voteront OUI pour continuer à exploiter ces foutus Européens et à recevoir des subsides. »


        Ça va tout à fait dans le sens de ce qu’affirmait, en mai dernier, au salon du livre de Turin, Petros Markarisécrivain, dramaturge, traducteur et scénariste :


        - Pour nous, Grecs, travailler, c’est comme finir en prison."

      • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 5 juillet 2015 08:25

        @César Castique

        C’est osé de dire ça tout en habitant dans le pays des 35 heures (heures travaillées dans le monde)

        Insinuer que ceux qui n’aiment pas travailler ne travaillent pas... vous commencez à épuisez vos arguments, c’est compréhensible.


      • jaja jaja 5 juillet 2015 09:37

        @César...

        Les grecs sont ceux qui travaillent le plus en Europe... Vous devriez le signaler à votre Madame Irma Yankee :

        « http://www.politis.fr/Temps-de-travail-ces-faineants-de,30422.html »

        Quand au scénariste grec peut-être est-il victime des préjugés de sa classe à l’encontre des travailleurs de son pays ?


      • mmbbb 5 juillet 2015 09:56

        @jaja Vous comme R GIL, l’honnete intellectuelle ne vous etouffera jamais Vous etes comme vos aieux marxistes capable de nous inculquer dans le crane a coup de re education que le noir est desormais le blanc Le Fond Europeens de stabilite financiere a ete cree en 2010 en reaction de la premiere crise Ce fond est de 130 milliards Ce sont vos impôts et les miens Cette crise est due a la corruption generalisee, a l’absence de recouvrement de l’impot , l’incurie de l administration grecque et des politiques verreux La Grece aurait du etre mis sous tutelle et le capitaliste est loin de ces maux  Avant d’avancer n’importe quoi comme Gil qui affirmait que les patrons recevaient 240 milliards d’aide ( je lui ai envoyé un lien sur le budget de l’etat qui a ses comptes certifies ) vous devriez vous doumentez et eviter d’avancer des contres verites Les annees 1970 ou vous pouviez dire des enormltes c’est termine. Si le non l’emporte la Grece retournera a sa monnaie et ce sont les predateurs ( la Chine qui a deja achete un port ) qui viendront se repaitre de sa carcasse.Le peuple grecque lui souffrira et je n’ oubierai pas que par l’impot les grecs me sont redevable


      • jaja jaja 5 juillet 2015 10:21

        @mdbb

        « l’honnete intellectuelle ne vous etouffera jamais... »

        La votre « d’honnêteté intellectuelle » traitant le postier Besancenot de « prolo de salon » est légendaire.... Par ailleurs ce que font les gouvernants au service du capitalisme de mes impôts n’est pas soumis à mon contrôle (ni à celui des travailleurs Grecs)...

        En conséquence veuillez vous adresser à l’oligarchie capitaliste qui dirige en sous-main Bercy pour vos réclamations pécunières.... Pour ma part je sais toutes les saloperies que mes impôts financent... de la guerre impérialiste en Afrique et au moyen-orient aux prêts douteux permettant de mettre un pays sous tutelle en l’endettant et en l’obligeant à acheter des produits dont il pourrait se passer (exemple : le matériel militaire vendu à la Grèce en crise !)....

        En conséquence je soutiens l’annulation de la dette partout, sans indemnités aux gros actionnaires, l’expropriation des capitalistes et des banquiers...


      • alinea alinea 5 juillet 2015 10:30

        @César Castique
        C’est quoi travailler ? cela recouvre tellement de choses !!!


      • César Castique César Castique 5 juillet 2015 10:51

        @jaja

        « Les grecs sont ceux qui travaillent le plus en Europe.. »



        Faux smiley


        J’ai pas besoin de ton lien foireux pour comprendre que les Grecs sont ceux qui passent le plus de temps sur leur lieu de travail


        Mais je ne sais pas si la différence est perceptible pour un dinosaure ensuqué au marxisme-léninisme.


        « Quand au scénariste grec peut-être est-il victime des préjugés de sa classe... »


        Sa classe ? Tu veux dire les zintellectuels de gauche ?

      • César Castique César Castique 5 juillet 2015 10:55

        @alinea

        « C’est quoi travailler ? cela recouvre tellement de choses !! ! »


        Peut-être, mais je crois que tout le monde comprend que c’est le contraire de pas en foutre une rame smiley

      • jaja jaja 5 juillet 2015 11:09

        @César Castique

        « Sa classe ? Tu veux dire les zintellectuels de gauche ? »

        Tout à fait !

        Bon le dinosaure que je suis à répondu à la bête immonde partisan de la famille fasciste qui n’a jamais rien fichu de ses dix doigts mais qui est milliardaire on sait par quel miracle smiley


      • César Castique César Castique 5 juillet 2015 11:23

        @jaja

        « Tout à fait ! »



        Ça confirme bien que, dans ton antédiluvienne coterie, un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure.


        « Bon le dinosaure que je suis à répondu à la bête immonde partisan de la famille fasciste qui n’a jamais rien fichu de ses dix doigts mais qui est milliardaire on sait par quel miracle... »


        Milliardaire en euros, ça va sans dire, mais mieux en le disant. 


        Maintenant, faudra voir la suite : le vieux du haut de sa montagne d’auber est en train de tout faire pour casser la machine, après avoir déshérité les hérétiques, apostats et relaps.

      • jaja jaja 5 juillet 2015 12:01

        @César Castique
         
        Rien à voir avec le pur qui épure... c’est une question de classe sociale selon Makhaïski qui est l’une de mes références....

        http://revueagone.revues.org/728


      • César Castique César Castique 5 juillet 2015 19:00

        @jaja

        « Makhaïski qui est l’une de mes références.... »


        C’est très intéressant... Seulement, ce Makhaïski a oublié une chose, un détail : dans les innombrables clivages qui séparent les humains entre eux, le fossé entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas, est l’un des plus rédhibitoires.

        Ceux qui savent ont vocation à diriger ceux qui ne savent pas. Et, généralement , ceux qui ne savent pas sont complexés en face de ceux qui savent. Mais c’est assez normal, parce que ça dissuade l’infirmière de prendre le bistouri des mains du chirurgien pour faire elle-même l’opération à coeur ouvert.

        Et quand ceux qui ne savent pas, se chargent de faire à la place de ceux qui savent, ça donne le Grand Bond en Avant de Mao Tsé-toung, avec ses désopilantes erreurs, ses hilarants dérapages et ses tordantes contre-performances.

        La planification « socialiste » de la production de sucre, à Cuba, par Castro et Guevara, a aussi donné des résultats à se taper le cul par terre smiley

      • jaja jaja 5 juillet 2015 19:57

        @ César

        « Le politologue et expert en stratégie américain Edward Luttwak est persuadé que le OUI l’emportera. Voici son explication :« Les Grecs ne veulent pas travailler et si le NON l’emporte, ils devront travailler. Alors ils voteront OUI pour continuer à exploiter ces foutus Européens et à recevoir des subsides. »

        AH AH AH !!!! qu’il change de métier ce nullos.... smiley

        César allez chercher vos références ailleurs que chez les Madame Irma yankees !!!


      • César Castique César Castique 5 juillet 2015 20:33

        @jaja



        « AH AH AH !!!! qu’il change de métier ce nullos....  »

        Ben ouais, mais c’est son problème. ..

        « César allez chercher vos références... »

        Ce n’est pas une mienne référence, je l’ai cité parce que ce qu’il disait m’a amusé et je ne l’aurais pas reproduit si je n’avais pas eu l’aveu d’un Grec de souche, à produire à l’appui.


      • Le421... Refuznik !! Le421 6 juillet 2015 08:40

        @César Castique
        Tiens...
        Vous ne parlez pas, bizarrement, des gens qui ont pignon sur rue aux US comme un certain Thomas Piketty...

        Les allumés du bocal genre Luttwak ne sont que les toutous de la finance, des chiens de garde sans aucune idéologie personnelle...

        En plus, on est Lundi et les Grecs ont envoyé chier les abrutis dans son genre.

        C’est tellement facile de dire que les chômeurs sont des feignasses et les Roms des voleurs de poule. Et de hurler à la lune avec les loups...


      • César Castique César Castique 6 juillet 2015 10:05

        @Le421

        « Vous ne parlez pas, bizarrement, des gens... »


        Pourquoi « bizarrement » ? je suis tombé sur le texte de Luttwak dans un quotidien italien, par ailleurs largement ouvert aux partisans du NON globalement germanophobes - c’est aussi ça, leur Union (comme ils disent) -, et j’ai trouvé cela marrant. D’autant plus qu’en France aucun quotidien national - les fiottes ! - n’accepterait de publier une telle prise de position.

        Et comme je pouvais compléter le propos de Luttwak, par un point de vue « intérieur », ça m’a paru doublement marrant. 

        Il ne faut par chercher plus loin... 

      • robert 6 juillet 2015 12:03

        @César Castique
        ton expert s’est bien planté, devrait être viré le malpropre


      • César Castique César Castique 6 juillet 2015 12:49

        @robert

        « ...ton expert s’est bien planté... »



        Tu gagnes à chaque tirage, au loto et/ou à l’Euromillions, toi ?


        En outre, il s’est planté à propos du résultat du vote, mais pas forcément au sujet des Grecs.


        « ...devrait être viré le malpropre. » 

        Possible, mais il est hors de ma juridiction.

      • VICTOR Ayoli VICTOR 4 juillet 2015 22:03

        À les croire, les propositions de l’Eurogroupe seraient bégnines et l’accord avec la Grèce était proche. Il n’était pas question d’austérité, ni d’ultimatum, ni de baisse des retraites, ni de réductions de prestations sociales, ni de hausses de TVA.

        Nous voiçi revenus au temps de GOEBBELS, le ministre de la propagande d’Adolf HITLER qui disait : "Plus c’est gros, plus ça prend".

        Les médias français sont au taquet et reprennent avec un parfait ensemble les discours mensongers.

        Voici, publié par le gouvernement Grec sur la base du document officiel de l’Eurograoupe (également disponible sur le site Syriza-France), la vérité.

        Comme il est mentionné, dans le texte d’aujourd’hui et celui du 25 juin, posé comme un ultimatum, les institutions exigent, entre autres :

        • l’imposition d’une TVA à 23% sur la restauration collective

        • l’abolition de la baisse de la TVA dans les îles

        • l’application d’une avance d’impôt de 100% sur les sociétés et les travailleurs indépendants

        • l’abolition des réductions pour les agriculteurs (pétrole, impôt sur le revenu)

        • que soient baissées de 900 millions € (0,5% du PIB) les dépenses de l’aide sociale (subventions, etc.).

        • la limitation immédiate des pré-retraites

        • l’abolition progressive de la retraite complémentaire.

        • l’application complète de la loi de mémorandum 3863/2010 sur la sécurité sociale

        • l’application de la clause de déficit zéro et que le financement des caisses complémentaires soit réalisé uniquement par des fonds particuliers

        • l’abolition de toutes les participations en faveur de tiers qui financent les caisses de sécurité sociale, qui a pour conséquence une baisse de leurs recettes de plus de 700 millions €

        • l’augmentation des prélèvements pour soins de santé sur les pensions de 4% à 6%

        • le gel des retraites jusqu’en 2021

        • une législation sur les licenciements collectifs et la non-réintroduction des conventions collectives, si les institutions ne le permettent pas

        -la diminution à 1500€ du montant des dépôts non saisissable

        • l’augmentation du taux en vigueur pour le règlement des dettes

        • la réduction des salaires dans le secteur public

        • la mise en oeuvre complète des boîtes à outils de l’OCDE (lait, pain, pâtisseries, dimanches, …)

        • un coup important contre les médicaments grecs

        • la poursuite de la privatisation du secteur de l’électricité.

        -la vente des actions de l’OTE(Compagnie du téléphone) détenues par l’État

        • la non-application d’une taxe spéciale de 12% sur les bénéfices supérieurs à 500.000 pour l’exercice 2014

        • le non-retour des cotisations sociales patronales au niveau de l’année 2014

        Tout ceci constitue un ensemble de propositions qui s’inscrivent dans la conception du Fonds monétaire international, qui ont été posées comme ultimatum à la Grèce, ce qui ressort aussi de l’Eurogroupe, rapporte le bureau du Premier ministre grec qui ajoute : la seule différence concerne la TVA sur les hôtels dont le taux, dans le texte actuel posté sur le site Web de la Commission européenne, est passé de 13% à 23% pour le 25 Juin.

         


        • alinea alinea 5 juillet 2015 10:34

          @VICTOR
          Et puis aussi le refus des propositions grecques, dont celles-ci : augmentation des impôts pour ceux qui gagnent plus que, ( là j’ai un doute, je ne sais plus, 500000 ou 300000 !) par an !! Ah non, s’écrient-ils en choeur, ça va tuer la croissance !
          Mais de quoi se mêlent-ils ?!!  smiley


        • tf1Groupie 4 juillet 2015 23:24

          J’espère que les gentils guignols vont l’accepter jusqu’au bout la démocratie


          • jaja jaja 4 juillet 2015 23:32
            Grèce : La lutte de classe ne fait pas de pause
            Vendredi 3 Juillet 2015,

            Déclaration de l’OKDE-Spartakos.


            Tous les espoirs que la classe ouvrière puisse se débarrasser de l’austérité en votant et en élisant un « gouvernement de gauche » se sont effondrés très tôt. SYRIZA à gagné l’élection et a formé un gouvernement. Pas un gouvernement de gauche, bien sur, mais un gouvernement de collaboration avec le parti d’extrême droite nationaliste des Grecs Indépendants (ANEL) et avec divers social-démocrates. Quoi qu’il en soit, SYRIZA est le décideur principal des politiques gouvernementales. Et ce gouvernement de « salut national » (c’est le synonyme de collaboration de classe dans le langage de la politique), après avoir roulé des mécaniques, est entré dans un cycle infini de négociations avec les créditeurs, avec la Troïka, avec les institutions impérialistes et avec les capitalistes grecs et européens.


            Dans ces négociations, il y a des conflits entre le gouvernement et la Troïka (FMI, BCE et EU), mais aucune des deux parties ne représente les intérêts réels des travailleurs, des chômeurs, des opprimés et des pauvres. 


            Sans le moindre doute, les dirigeants capitalistes et les dirigeants politiques de l’UE n’ont aucune intention de relâcher le rythme d’application de l’austérité, pas plus qu’il n’ont l’intention de permettre le moindre espoir de s’échapper de cette prison.


            Les partis bourgeois grecs traditionnels, Nouvelle Démocratie et PASOK (et avec eux le nouveau né POTAMI), ont toutes les raisons de défendre l’austérité brutale et l’autoritarisme effrayant que leurs propres gouvernements ont imposés. Ils rassemblent devant le Parlement pour revendiquer le maintien de la Grèce dans la zone euro et pour demander plus de coupes budgétaires et l’abolition du syndicalisme. Les nazis d’Aube Dorée attendent leur moment en or, pour dénoncer hypocritement la soumission de SYRIZA aux créditeurs, et pour appliquer la version la plus cannibale du capitalisme, c’est à dire le fascisme.


            D’autre part, le gouvernement SYRIZA-ANEL vise une version plus douce de l’austérité, avec le soutien de certains secteurs du capital, qui ont pris conscience que les limites de la tolérance sociale ont déjà été dépassées, ainsi que celles de l’économie capitaliste elle-même, qui ne peut survivre sans la moindre demande de marchandises, c’est-à-dire avec des salaires avec lesquels personne ne peut rien acheter.


            Quoi qu’il en soit, le gouvernement n’essaie en aucune manière d’annuler la moindre des mesures déjà imposées. Au contraire, leurs propres propositions à la Troïka incluent de nouvelles attaques contre les travailleurs : une réforme du système de retraite qui signifiera des coupes dans les pensions et une augmentation de l’âge limite de la retraite, une augmentation des taxes à la consommation sur les produits de base, la privatisation de ports et d’aéroports,...
            Mais la faute n’en revient pas seulement à la soumission de SYRIZA aux créditeurs, même si l’indignation est legitime face à leurs capitulations post-elections. 

            Le nouveau pacte d’austérité à venir est le résultat inévitable d’une logique politique qui rejette la rupture avec les intérêts des banquiers et des industriels, avec les règles du jeu capitaliste et avec les institutions de l’Etat, qui est taillé sur mesure pour les patrons.
            La recette magique que SYRIZA recherche (tout comme d’autres forces de gauche) pour réconcilier les intérêts du capital avec les besoins des travailleurs, pour faire sortir « notre pays » de la crise d’un même ensemble, n’existe tout simplement pas. Nos intérêts sont incompatibles avec ceux des capitalistes et avec le « réalisme » de leur économie. C’est eux ou nous.


            En conséquence, il n’y a pas de solution technique, pas de bonne négociation ou de manœuvre habile qui pourrait nous sortir de la crise. Et nous ne voulons pas non plus que le capitalisme, ce système sauvage d’oppression et d’exploitation, sorte de sa crise. Nous voulons que les travailleurs, les chômeurs et les opprimés sortent de la crise qu’ils vivent. Et cela ne peut être accompli que par une confrontation avec les institutions, grecques, européennes ou internationales. Cela ne peut être accompli que par une confrontation avec la propriété privée des banques, des usines et des grandes entreprises, où des milliers de personnes travaillent pour le profit d’une poignée de patrons.


            Tout accord avec la Troïka doit être empêché, quoi que nous ordonne le « réalisme ». Et la seule manière d’y arriver, c’est à travers notre propre mobilisation massive. À travers les grèves qui sont organisées contre le nouvel accord. À travers les manifestations massives qui répondent déjà a la provocation des rassemblements néolibéraux réactionnaires. Nous devons suivre la voie des greves, des occupations, des manifestations massives, des assemblées dans nos quartiers, nos lieux d’étude et de travail. 


            Les travailleurs, hommes et femmes, grecs et étrangers, avec les chômeurs et la jeunesse, nous devons tous nous battre pour notre droit à décider par nous même, et à nous diriger nous-mêmes. La leçon du jour est peut-être amère, mais elle est aussi utile : dans le cadre de ce système, aucune attente électorale et aucun gouvernement ne nous sauveront. Ce n’est que par nous-mêmes, à travers l’unité dans l’action et l’indépendance des travailleurs, que nous y arriverons. 
            - Pas de nouvelles mesures d’austérité, pas de nouvel accord, pas de négociation.
            - Réduction du temps de travail et augmentation des salaires et des pensions.
            - Arrêt du paiement de la dette et son annulation totale.
            - Expropriation des banques et des grandes entreprises, sans compensation pour les capitalistes, et leur mise sous le contrôle des travailleurs.
            - Autogestion des usines et des entreprises qui ferment.
            - Sortie de l’euro et de l’UE, pour une internationalisation anticapitaliste.
            - Pour l’auto-organisation, le gouvernement et le pouvoir des travailleurs.

            OKDE-Spartakos, Juin 2015


            • wesson wesson 5 juillet 2015 02:23

              @jaja
              Mouais, l’OKDE est dans les fait un parti type FN, destiné à capter le plus de votes qui ne servent strictement à rien. Il me semble qu’ils appellent à voter NON ... 2 fois, et impriment un bulletin spécial qui sera bien évidemment nul.


              Bref, des gens qui éviteront de s’allier avec quiconque, qui bloquent tout ce qu’ils peuvent y compris les choses qu’ils disent vouloir, mais comme c’est pas eux qui les ont fait, ils bloquent. 

              Autrement dit, des gens qui n’arriveront jamais au pouvoir.

            • jaja jaja 5 juillet 2015 09:12

              @wesson

              Wesson tu confonds l’OKDE (membre de la coalition Antarsya) avec le KKE (le parti communiste grec qui appelle effectivement au double NON ce qui, à mon avis, est idiot. L’OKDE dont j’ai publié le communiqué appelle à voter OXI (non) et s’en explique ici :

              « Notre « NON » aux propositions de la troïka n’est en aucun cas un vote de confiance au gouvernement SYRIZA – ANEL. D’ailleurs, leurs propres propositions, le texte de 47 pages et les modifications apportées par la suite sont également totalement inacceptables et représentent un nouveau protocole, peut-être un peu plus doux, mais qui comprend de nouvelles réductions et des privatisations. En fait, sur certaines questions, les propositions du gouvernement sont encore plus réactionnaire que ceux des institutions : la défense des programmes d’armement, la préservation des allégements fiscaux pour les armateurs. Nous allons dire « NON » à ces propositions ainsi, avec nos luttes. »

              http://www.lcr-lagauche.org/grece-declaration-du-comite-central-de-l-okde-spartakos-non-non-aux-accords-mettre-fin-aux-negociations/


            • coinfinger 5 juillet 2015 10:33

              @jaja
              Votre démonstration s’inspire d’une approche marxiste défectueuse , je vais montrer en quoi .
              Oui Syriza est sur des positions intenables et inconséquentes , ce ne peut étre que transitoire , là dessus vous sautez à une autre thése non formulée , ce n’est pas eux la transition mais nous .
              Nous c’est quoi . C’est celle du socialisme dans un seul pays , pas besoin d’internationale . ( a moins d’un implicite l’internationale elle est déjà là c’est l’Europe , son coté peuple , en particulier 
              comme pour Lénine la révolution préalable en Allemagne ) .
              Justement Lénine , quelque peu impatient sur la question a tenté de l’aider cette révolution Allemande en difficulté , en forçant un couloir militaire au travers de la Pologne , aile droite sur Varsovie Staline ( adversaire du projet ), aile gauche Trotsky favorable , résultat Staline parvient à saboter l’offensive , la révolution Allemande avorte , la Russie se retrouve avec un ’socialisme’ dans un seul pays , monstre logique , on connait la suite .
              Et vous , vous évacuer la question , pour un pays minuscule , qui n’a pas les ressources Russes pour tenir un siége , vous proposez un stalinisme Albanais ou Nord Coréen , en l’abscence de solidarité internationale . L’Européenne c’est trés anticipé , quand à la Russo-Chinoise il existe un petit obstacle stratégique : l’otan pour laquelle la Gréce est indispensable .


            • jaja jaja 5 juillet 2015 11:03

              @coifinger

              Bon mon approche marxiste ne peut qu’être défectueuse car comme Marx je ne suis pas marxiste et mes références je les trouve aussi chez Bakounine ou Makhaïski et d’autres smiley

              Cependant et sur le point qui vous tracasse, celui de la Révolution dans un seul pays je vous réponds ceci :

              L’Internationale est une nécessité. La Révolution dans un seul pays est certes vouée à l’échec à terme. Cependant une situation révolutionnaire ne se présente jamais au même moment dans tous les pays du monde, Internationale ou pas, et il serait criminel et absurde de ne pas lancer un mouvement insurrectionnel dans tel ou tel pays au moment où c’est possible...

              Le caractère internationaliste de la Révolution tient dans la valeur d’exemple qu’aurait une Révolution et au fait que des millions de travailleurs se serviraient de cet exemple, partout dans le monde pour tenter à leur tour de se libérer de leurs chaînes... Ainsi on peut extrapoler qu’au moins les travailleurs des pays du Sud européen seraient galvanisés par une Révolution victorieuse en Grèce....

              Je ne crois absolument pas à la passivité et à l’attente du jour où les « conditions objectives seront mûres » pour agir. Conditions objectives déterminées en sous-main par un aréopage de professionnels de la Révolution pour qui le jour J sera la Saint-Glin-Glin, bien contents eux de leur position d’opposants respectés dans la société et peu désireux de se lancer dans l’action...

              La Révolution c’est l’affaire des masses de travailleurs et pas de la seule avant-garde léniniste vite transformée en cadavres ou en apparatchiks selon leur dévotion ou non au nouveau système du capitalisme d’État, expression politique de la nouvelle classe de bureaucrates qui se met partout en place si les travailleurs ne se battent pas pour la seule démocratie qui vaille : la démocratie directe des Assemblées de travailleurs...

              Capitalisme d’État : Prolétaires les usines vous appartiennent mais les produits sont à nous ! En conséquence il vous est interdit de vous mettre en grève contre votre propriété....
              La Nomenklatura...
              De cela nous ne voulons plus !!!


            • César Castique César Castique 5 juillet 2015 11:14

              @coinfinger

              «  Expropriation des banques et des grandes entreprises, sans compensation pour les capitalistes, et leur mise sous le contrôle des travailleurs. »


              De toute façon, il y aura plus un lepto - c’est l’équivalent grec du kopeck -, dans les banques, mardi matin si Draghi balance pas un paquet de milliards.

              Quant aux grandes entreprises, il n’y en a pratiquement pas dans ce pays qui n’a jamais eu la moindre prédisposition à l’industrialisation, à l’instar du Portugal, de l’Espagne - Ortega y Gasset le reconnaît implicitement dans La Révolte des masses, publiée en 1929 - et de l’Italie du Sud*, dont le PIB/hab est inférieur à celui de la Grèce, tandis que le PIB/hab de l’Italie du Nord** est supérieur à celui de l’Allemagne...

              Cela fait que tes travailleurs-contrôleurs devront d’abord inoculer, avec cent quatre-vingts piges de retard, le virus de la révolution industrielle à tout un peuple.Ça se fera pas sur une jambe, vu les mauvaises habitudes contractées.

              * Pouilles, Basilicate, Campanie, Calabre, Sicile

              ** Val d’Aoste, Piémont, Ligurie, Lombardie, Trentin-Haut Adige, Vénétie, Frioul-Vénétie julienne

            • CN46400 CN46400 5 juillet 2015 11:41

              @coinfinger


              Votre description des années 20 et 21 est inexacte. Certe Lénine voulait, via la Pologne, aider la révolution allemande sur laquelle il comptait pour appuyer, l’accumulation primitive du capital en Russie. Il fût appuyé par Toutachevski, pas par Trotski, ni par Staline. Ce fût un échec militaire qui se paya cash par un recul de la frontière ouest de 300km (reprise par le pacte germano-soviètique de 39)

                Lénine se retourna alors, pour réaliser l’accumulation primitive, vers la solution NEP qui consister à tabler sur l’avidité d’une partie du capitalisme international pour développer économiquement le pays tout en gardant la haute main sur l’état (solution reprise par Deng en 1980 avec les résultats que l’on connait)

               Après la mort de Lénine (1924) la NEP se poursuivit jusqu’en 27 en donnant des résultats concrets quant à l’accroissement du PIB et aussi des inégalités (nepmens) sur les quelles jonglera Staline pour accaparer tout le pouvoir, sortir de la NEP et entrer dans le « socialisme dans un seul pays ». Parmi les autre dirigeants historiques (Boukharine, Trotski...) aucun n’aura le courage d’affronter Staline sur ce terrain.

            • César Castique César Castique 5 juillet 2015 11:58

              @CN46400

              « ...donnant des résultats concrets quant à l’accroissement du PIB... »


              Pas vraiment. En dollars internationaux Geary-Khamis de 1990, il était de 1370 en 1928, contre 1237 en 1900 et 1488 en 1913.

              P.S. - C’est Toukhatchevski...

            • CN46400 CN46400 5 juillet 2015 12:44

              @César Castique


              Vous négligez quelques détails de l’histoire qui ont eu lieu en Russie entre 1913 et 1920 (guerre mondiale, 2 révolutions, guerre civile etc..). En admettant que vos chiffres soient exacts, la NEP ne peut se juger qu’entre 1921 (début) et 1928 (fin).....

            • César Castique César Castique 5 juillet 2015 15:23

              @CN46400

              Admettons. La période était trop trouble pour reconstituer des PIB, c’est un fait, mais les chiffres montrent que la Russie avait un potentiel de création de richesses qui n’a pas été rattrapé par la NEP. Alors que l’euphorie des prolétaires triomphants - c’est beau comme de l’Eugène Pottier - aurait dû pulvériser tous les records de production, sans se mettre à plusieurs comme dans l’arnaque Stakhanov.

            • wesson wesson 5 juillet 2015 02:14

              Que ce soit Oui ou Non effectivement, l’Europe est dans une sacré merde.


              Sur le NON pas besoin d’expliquer que - regonflé par une légitimité populaire l’équipe de Tsipras pourra enfin trouver le courage de mettre une sortie sèche de l’Euro sur la table des négociations.

              Sur le OUI, le plus probable est que le gouvernement Tsipras partirait aussi sec, en convoquant des élections anticipées. Et c’est là ou les choses se gâtent : Syriza est encore plus populaire qu’il ne l’as été lorsqu’il est arrivé aux élections. L’ensemble des parti pro-UE n’arrivent toujours pas à également le score de Syriza à lui seul. Et si dans la transition on mets un gouvernement de technocrates destiné à faire passer les mesures du paquet de la troika, lors de ces élections l’écart sera encore pire. 

              Sauf que là, Syriza pourra axer son programme sur autre chose : « Vous avez voulu rester dans l’Europe ? Très bien on vas y rester, mais on va leur être très pénible... »

              Bref, qu’il passe ou pas, effectivement ce référendum aura changé la donne.

              • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 5 juillet 2015 09:12

                @wesson

                - Tsipras ne veut pas sortir de l’UE, c’est même grâce à ça qu’il a été élu.

                - L’UE ne peut pas prendre le risque de faire sortir la Grèce de l’EURO, il est fort probable qu’une faillite désordonnée de la Grèce entrainerait un effet domino mondial, dévoilant l’escroquerie des stress-tests et de tous les autres bricolages sur lesquels repose l’économie.

                Je ne vois pas comment la Grèce peut sortir de l’Euro/UE (a moins d’un évènement black swan)

                Les anti-UE et les nationalistes ont les fesses entre deux chaises dans cette histoire : soutenir Tsipras car il montre les faiblesses de l’UE et à la fois le critiquer car il veut y rester en espérant la changer ? Dur dur


              • César Castique César Castique 5 juillet 2015 11:39

                @La Voix De Ton Maître«  »


                « L’UE ne peut pas prendre le risque de faire sortir la Grèce de l’EURO, il est fort probable qu’une faillite désordonnée de la Grèce entrainerait un effet domino mondial... »

                Ce n’est pas le pire des scenarii, qui serait le fait qu’après six mois de drachmes, la Grèce s’en sortent à son avantage.

                « ... stress-testx... (...)a moins d’un évènement black swan... »

                La contamination anglo-saxonne n’épargne désormais plus personne...

              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2015 19:48

                @La Voix De Ton Maître
                Sortir la Grèce de l’euro, c’est pourtant ce que vient de déclarer Martin Schultz.
                « Si les Grecs votent non, ils devront changer de monnaie ».
                Et enfin sortir de l’euro-mark qui plombe la compétitiivité de l’économie grecque !


                C’est une mauvaise nouvelle pour Tsipras et les réformistes de Gauche qui comptaient bien rester dans l’euro, mais c’est une excellente nouvelle pour les Grecs et l’économie grecque !
                « Il y a une vie après l’euro ! » par Philippe Murer.


              • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 5 juillet 2015 20:46

                @Fifi Brind_acier

                Tsipras n’envisage une sortie de l’euro que s’il est foutu dehors

                L’UE ne peut pas le mettre dehors car... cela signifierai un effondrement du système ou sinon un autre quantitative easing qui ferait passer la dette de la Grèce pour de la petite monnaie (et donc montrerait l’hypocrisie du système et l’amateurisme des institutions)

                Je connais l’UPR (depuis qu’ils crânaient d’avoir 1200 membres) et tactiquement je pense que vous devriez soutenir Tsipras sans réserve ou soit vous taire.
                Vous devez trouver votre moment et c’est pas tout de suite, car apparemment Tsipras a gagné et vous vous êtes positionnés contre lui. S’il est foutu dehors il serait votre meilleur allié n’est ce pas ?


              • César Castique César Castique 5 juillet 2015 23:06

                @La Voix De Ton Maître

                « ...quantitative easing... »


                Décidément... smiley smiley smiley.

              • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 5 juillet 2015 23:21

                @César Castique

                Nai, ta gallika mou dhen ine katara

                mais si ta seule solution c’est me critiquer sur mes anglicismes c’est que t’est vraiment dépourvu d’aruments, ré


              • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 5 juillet 2015 05:33

                 J"ai déjà écrit que je voudrais bien, mais que je doutais que les Grecs aient le courage de voter NON..... Mais si on réussi a leur faire peur et que Syriza est brisé, alors QUOI ? Aube Dorée ?


                PJCA


                • jaja jaja 5 juillet 2015 09:27

                  @Pierre JC Allard

                  Aube dorée c’est le retour assuré des militaires et du fascisme... C’est près des casernes des forces de répression que ce parti fait ses meilleurs scores.... Ce n’est qu’avec les casernes et la bénédiction des oligarques capitalistes grecs qu’Aube Dorée peut arriver au pouvoir...

                  Si, par malheur, cela se produisait ce serait aussi la fin de la vie politique normale jusqu’à ce que la résistance écrase ces gangsters... les Grecs ont déja donné après le coup d’État des colonels en 1967...

                  Tout ce qu’ils sont bons à faire ces nazillons racistes c’est la chasse aux immigrés et aux musulmans aux cris de « Sus à l’islam et à la mosquée d’Athènes » (mosquée officielle qui à ma connaissance n’existe d’ailleurs pas encore)....

                  Au pouvoir ils s’en prendraient aux travailleurs et à leurs organisations.... ils sont faits pour ça.. Dès que les intérêts de la bourgeoisie sont menacés ils lui offrent leurs services...

                  J’espère que ce n’est pas ce que vous souhaitez aux Grecs Pierre JC Allard ?


                • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 9 juillet 2015 03:34

                  @jaja

                  La dette Grecque s’est accrue de 400% pendant le temps des colonels...En fait, ce fut l« origine du problème. ... ! Je ne souhaite certes pas cette évolution. Mais le fascisme n’est PAS l’allié naturel du capitalisme.... mais son plus mortel ennemi.... 

                  Le capitalisme a été un progrès sur la force brute en brisant le lien entre personne et pouvoir, basé sur l’hérédité,la race ou que sais-je de droit divin. L’argent - en théorie -rrend le pouvoir accessible a tous. Progres....

                  Quand cette »démocratisation’ de accès au pouvoir ne fonctionne pas, toutefois il peut y avoir régression vers la force brute.... Il n’est pas mauvais que le capitalisme trop arrogant s’en souvienne


                  PJCA




                • lloreen 5 juillet 2015 09:54

                  Toutes les multinationales gouvernementales sont forcloses depuis le 25.12.2012.
                  Toutes les informations sont en lien.

                  http://comprendre-oppt.blogspot.fr/


                  • goc goc 5 juillet 2015 10:13

                    Merci à l’auteur pour l’article
                    j’ajouterais que l’autre plus de ce referendum, c’est de mettre au grand jour les « propositions » dictatoriales de l’UE
                    Car jusqu’à présent nos dirigeants et leurs valets médiatiques ont toujours tenté de nous faire croire qu’ils ont « beaucoup lâché » alors que justement c’est bien le contraire.


                    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 5 juillet 2015 19:57

                      @goc
                      Vous ignorez sans doute que le 22 juin, Tsipras a envoyé une lettre à la Troïka où il acceptait le plan proposé. C’est le Financial Times qui l’a publiée.


                      La démocratie ce n’est pas seulement des élections et des referendum, c’est avant tout l’information correcte des citoyens. Or Syriza n’a jamais fait aucune éducation sur l’euro et l’ UE, ni sur le fait que l’euro menait à des résultats divergents les économies de la zone euro, au lieu d’aller vers une convergence, comme prévu.

                      Syriza a inventé une légende urbaine selon laquelle il y aurait eu dans le passé « Une Europe des valeurs ». Sans doute le referendum de 2005, un grand exemple de démocratie ?
                      Pour Syriza, l’UE & l’euro, c’est formidable !

                    • jakem jakem 5 juillet 2015 18:28

                      « Tous ceux qui rêvent d’une réorientation de l’UE... » Rêvent debout !

                      Aucune réorientation n’est possible. Les principes de fonctionnement et d’exploitation ( mais pas de production !) de l’euroPOURRITURE sont constitutionnalisés partout.

                      Et réorienter avec QUI ????? Avec les mêmes salopards mafieux profiteurs fachos ?

                      NE- GA- TOIRE  !!!

                      D’abord nous devons recouvrer notre souveraineté pleine et entière, réaffirmer NOS fondamentaux énoncés après la Révolution, et virer tous les pourris.
                      D’abord on s’occupe de la France ; ensuite des autres. Et sans faire systématiquement de zèle.


                      • Le421... Refuznik !! Le421 6 juillet 2015 08:33

                        le sentiment que si le système continue de fonctionner tel qu’il fonctionne aujourd’hui le sort des Grecs sera demain celui des Espagnols et après demain celui des Français...

                        En une phrase, on résume l’excellence de ce texte.

                        Mieux. Aujourd’hui, on sait que « oxi » a gagné.
                        Les Grecs ont dit non à ce IVème Reich qu’est devenu l’Europe...

                        Et nous ??

                        On baisse notre froc et on mets un peu plus d’huile !!


                        • robert 6 juillet 2015 12:07

                          Le résultat d’un vote est le rapport entre la masse de gens de la merde et celle des gens qui profitent de cette merde, apparement en Grêce, il y a vraiment beaucoup de gens dans la merde...


                          • Le421... Refuznik !! Le421 6 juillet 2015 14:15

                            @robert
                            C’est ce qui est en train de se produire en France.
                            Pour une entreprise qui réussit, il y en a dix, au bas mot, qui licencient.
                            Et la spirale infernale est engagée.
                            Les gens « dans la merde » se marginalisent, ne s’inscrivent même plus dans la société classique et ne font plus marcher la pompe à fric. Plus d’assurance, plus de permis, le compte en banque vermillon, les dettes s’accumulent et puis après ??
                            On ne leur fera pas un deuxième trou là où je pense...
                            Et ceux qui se pavanent avec le smartphone et l’Audi coupé s’en tapent le coquillard.
                            Parce qu’en plus, en France, dès que t’as trois tunes dans la poche, t’achète un SUV allemand, of course !!

                            Je le dis et le répète, Zlatan avait peut-être raison. Pays de merde...


                          • confiture 13 juillet 2015 10:35

                            Ouala, ce jour c’est fini tout est signé, voyons donc s’ils ont un planC ?

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