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Accueil du site > Tribune Libre > Etude ou travail de la maternelle jusqu’au collège

Etude ou travail de la maternelle jusqu’au collège

Ayant tout, pour être aimantes, aimables et aimées, pourquoi les écoles sont incendiées par les jeunes qui y passent quasi obligatoirement plus de temps de leur vie hors sommeil qu’en présence de leurs parents ?

Il n’est pas nécessaire de faire de bien laborieuses enquêtes pour constater que dans beaucoup d’établissements scolaires français, il est très souvent demandé verbalement aux jeunes de moins de 16 ans de travailler, et rarement d’étudier.

1 - C’est absolument illégal, car toute la législation française interdit le travail des enfants de cet âge, ou, dans de très rares cas, elle l’encadre et le règlemente très strictement pour protéger l’enfance. Pourquoi les honorables et respectables enseignants, voire les parents, utilisent-ils aussi couramment, comme des voyous, un langage complètement hors-la-loi ?

2 - Même avec tous les progrès, en France aujourd’hui, il existe bel et bien des travaux dégradants, notamment pour la santé, avec une longue liste de maladies professionnelles reconnues par tous, même par la Sécurité sociale. Mais il y a très peu, voire pas du tout, d’études dégradantes. Dans la plupart des cas, les études élèvent et éclairent. Ce n’est pas par hasard si un jeune qui étudie est couramment appelé un élève. Pourquoi cette confusion si dégradante est-elle si largement répandue, depuis des décennies, entre étude et travail ?

3 - Certains travaux sont tellement usants que la retraite est donnée plus tôt. Même si certaines études sont fatigantes, une bonne nuit de sommeil régénère tout, et l’élève se réveille le lendemain plus fort qu’avant. En tout cas, aucune retraite n’est à ce jour accordée plus tôt pour études excessives. Pourquoi cette confusion, si largement répandue depuis des décennies, entre étude et travail ?

4 - La plupart du temps, nous travaillons pour produire des richesses et gagner de l’argent. Mais on paie toujours pour les études, dont la productivité n’est que potentielle et prometteuse, jamais effective dans l’instant. C’est le contribuable qui paie copieusement pour que les études dans les écoles publiques soient quasi gratuites pour le jeune et sa famille. La dénonciation de la confusion entre étude et travail n’est manifestement pas du pinaillage sémantique.

5 - Constatez vous-mêmes le nombre navrant de jeunes qui viennent à l’école pour travailler sous peine d’être punis -et même, dans des cas de carences graves, leurs parents sont aussi punis.

Dans le monde du travail des adultes aujourd’hui, on travaille souvent par peur des fins de mois difficiles, d’une perte d’emploi ou de domicile fixe, mais presque jamais par peur d’être puni comme un esclave ou un bagnard -qui n’ont existé en France que dans un passé fort lointain.

Pourquoi cette persistante confusion du langage entre étude et travail, qui dégrade sournoisement, mais gravement, le vécu et les perceptions des jeunes sur ces études qui devraient les élever, les éclairer et leur donner les meilleurs moyens d’être maîtres d’eux-mêmes, maîtres de leur destinée, et plus tard, à partir de 18 ans, s’ils sont citoyens français, d’être maîtres collectifs et partagés de toute la France, de l’Europe et même du monde à travers la République française et toutes les organisations démocratiques européennes et mondiales.

Est-ce que c’est cette dégradation du vécu et des perceptions des jeunes qui est à la racine du fait que les jeunes de moins de 16 ans brûlent leurs propres écoles au lieu d’éteindre les incendies, voire de défendre volontairement,sans que personne ne le leur demande, ces établissements si précieux pour leur avenir, leur maîtrise d’eux-mêmes, leur maîtrise de leur destinée et leur maîtrisescollective et partagée de tout le pays conformément à l’essence même de la République et de la citoyenneté française.

Rappelons que :

  • depuis la maternelle jusqu’au collège, voire au lycée ou plus, tous les jeunes passent plus de temps hors sommeil à l’école qu’en présence de leurs parents
  • cela ne coûte pas un seul centime si nous décidons collectivement d’arrêter cette confusion apparemment anodine, mais aux conséquences extrêmement graves, entre étude et travail.

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20 réactions à cet article    


  • (---.---.17.132) 26 décembre 2005 13:22

    ... ou « enculage de mouches ». Il suffit d’ouvrir un dictionnaire pour se rendre compte que le mot « travail » n’a pas pour seul sens celui que vous employez. « Il n’est pas nécessaire de faire de bien laborieuses enquêtes » pour constater qu’on incite les enfants à travailler, c’est à dire fournir un effort. C’est vrai. En revanche, il est nécessaire de faire des enquêtes scientifiques pour vérifier vos assertions qui ne sont rien d’autre qu’un « pinallage sémantique ». Comment parler pour ne rien dire, ou les ravages de la dinde mal digérée...


    • (---.---.159.103) 26 décembre 2005 14:15

      Il n’est interdit à personne de demander aux jeunes de faire des efforts pour les études pour être plus maître d’eux-mêmes, maître de leur destinée et plus tard être maître nécessairement collectif et partagé de tout au lieu de leur ordonner en hurlant de travailler sous peine d’être puni, eux et leurs parents.

      Dans les dictionnaires ou ailleurs, les mots ont plusieurs sens mais la manière de les employer est aussi importante sinon plus.

      Même si 1 - c’est de « l’enculage de mouches » ; 2 - cela ne coûte pratiquement rien ; 3 - ce ne sont que des mots pour « parler pour ne rien dire » ; pourquoi persister dans la confusion et risquer des dégâts et des souffrances immenses et totalement inutiles ? L’auteur de l’article


    • (---.---.162.122) 26 décembre 2005 22:45

      Cher ami ou chère amie, Si, avec très peu de moyens, * - des « enculages de mouches », * - du « pinaillage sémantique », * - des mots sans importance comme « parler pour ne rien dire », nous obtenons de grands résultats dans l’incitation des jeunes à faire beaucoup d’efforts et de convictions pour étudier afin d’avoir le maximum de moyens pour être maître de soi-même, maître de sa destinée et à partir de 18 ans, être maître collectif et partagé de toute la France, de l’Europe et du monde à travers la République française et des organisations démocratiques européennes et mondiales, pourquoi s’obstiner à déployer beaucoup de moyens pour peu de résultats en obligeant les jeunes à « travailler » sous la menace de punitions comme s’ils sont des esclaves et des bagnards ? Les vrais maîtres, si vous le voulez bien, c’est vous, c’est nous, pas les dictionnaires ou leurs rédacteurs qui ne sont que des instruments et encore moins les prétendus « scientifiques » à la science plus ou moins douteuse qui ne savent pas d’où ils viennent et encore moins où ils veulent aller. Les sciences et les scientifiques peuvent et doivent être les fidèles serviteurs de l’humanité et non pas l’inverse.

      Bien cordialement et avec tous mes respects.

      Le vieux serviteur de l’Etat français et des citoyens électeurs, maître nécessairement collectif et partagé de tout


    • (---.---.195.197) 27 décembre 2005 01:08

      Enculage de mouches, humour, ivresse, délire herbacé ? J’ai hésité à cliquer sur « réagir au commentaire » ou « signaler un abus »


      • (---.---.129.234) 27 décembre 2005 14:52

        A mon avis : HUMOUR C’est une expression que j’emploi personnellement et qui ne me choque pas. Je n’y vois qu’ironie, rien de malsain. Peut être me trompé-je...


      • (---.---.56.116) 27 décembre 2005 08:25

        Pour recentrer un peu le débat et en évitant autant que possible les dérapages de vocabulaire, je souhaite donner le point de vu de quelqu’un qui est dans le système éducatif ( moi ) . En toute honnèteté et sans méchanceté aucune, je ne pense pas que la finesse d’analyse sémantique dont vous faites preuve soit franchement commune aux « jeunes de banlieue ». Ce n’est pas un mauvais usage des mots « travail » ou « étude » qui peut expliquer ce vandalisme. Les raisons de ces actes sont nombreuses selon moi :

        Perte totale de confiance vis-à-vis du monde des adultes en général ( de nombreuse publicités télévisées font passer l’adulte pour un idiot et l’enfant pour celui qui a raison, lourde responsabilité des média et de la société de consommation ), vis-à-vis du monde politique en particulier ( comment voulez vous obéir à des élites dirigeantes qui vous enjoignent de respecter la loi alors qu’elles sont les premières à ne pas les respecter : corruption, abus de biens sociaux, etc... ).

        Seconde raison : là aussi un certain rôle des média et du sytème de valeur de notre société ou les jeunes de banlieue voient de gens originaires de leur milieu ou de milieux très modestes et qui n’ont fait aucunes études longues , réussir à devenir des stars du sport ou de showbusiness outrageusement payées sans en apparence avoir fourni de gros efforts.

        Troisième raison, l’oisiveté. Des le début les premiers moines l’on compris il y a près de 1500 ans, l’oisiveté est propice aux vices ( prier c’est bien mais il faut aussi travailler de ses mains pour équilibrer ). Absentéisme, absence d’activité manuelle ou intellectuelle réelle amène a de « mauvaises pensées », de mauvaises idées et de mauvaises actions. On s’ennui alors pourquoi ne pas se donner un petit coup d’adrénaline en faisant brûler une voiture ?

        Quatrième raison : la disparition du gout de l’effort. De nombreuses émissions télévisées donnent l’illusion que l’on peut facilement faire fortune. Alors pourquoi aller à l’école et faire des études ?

        Cinquième raison : pour ceux de ces jeunes qui sont « issus de l’immigration », la génération de leur parent a dû batailler pour s’intégrer, lutter contre les préjugès, le racisme, travailler dure pour gagner un peu d’argent sans être beaucoup aidés, ils connaissent donc la valeur de l’effort. Les enfants ou petits enfants de cette génération ont grandi dans une société de plus en plus assistée et « protégée », ou progressivement la lutte contre le racisme, la discrimination, l’interdiction d’interdire sont devenus envahissants au point d’en générer des effets pervers. De même actuellement, vous montrer une quelconque fermeté dans vos actes ou vos propos et vous êtes aussitôt accusé de faschisme.

        sixième et dernière raison : en France actuellement, la contestation, sous toutes ses formes est devenue le sport nationale, alors au lieu de faire grêve ou de manifester dans la rue, les jeunes de banlieues qui sont trop jeunes pour travailler pour certains ou trop peu diplomer pour avoir un travail pour d’autres, brûlent des voitures, des écoles ( symboles de leur echec et de cet Etat qu’ils prétendent détester ). J’ai surement oublier des motifs....


        • (---.---.159.103) 27 décembre 2005 15:08

          Chère enseignante ou cher enseignant,

          L’essentiel est-il de tenter de faire une liste des toutes les causes ?

          Ou bien serait-il plus efficace et plus productif de commencer par une qui nécessite peu ou pas du tout de moyen pour beaucoup de résultats.

          L’analyse sémantique n’est qu’une infime partie visible d’un iceberg de concepts, d’habitudes et de pratiques peu efficaces depuis des dizaines d’années.

          Comme dans le combat de David contre Goliath, concentrons et convergeons nous sur les points qui nécessitent très peu de moyens pour de grands résultats.

          Pourquoi ne pas inciter les jeunes aux efforts extrêmes par la valorisation des études qui élèvent et éclairent, qui donnent des ailes pour plus de maîtrise de soi-même, de sa destinée et de maîtrise nécessairement collective et partagée de la République française, de l’Europe et du monde serait infiniment plus exaltante, plus efficace et plus productive que l’obligation de « travailler » sous la menace des punitions pour l’élève et ses parents ?

          Ceci n’est pas du tout que de la sémantique.

          Pourquoi chercher midi à 14 heures pour ne pas faire nous-mêmes, enseignants et parents ce petit effort qui ne coûte pas un seul centime consistant à remplacer à juste titre le mot « travail scolaire » par tout simplement le mot « étude » qui serait plus précis et sans ambiguïté ?

          Nous qui souhaitons de tout coeur que des jeunes fassent de grands efforts dans les études, faisons nous-mêmes tout de suite ce tout petit effort qui ne nous coûte rien, nous ne serions que plus convaincants au lieu de tergiverser ou de créer des diversions de toutes sortes.

          Nous qui souhaitons de tout coeur que cessent les souffrances inutiles des jeunes, des enseignants et de contribuables, commençons d’abord par changer un tout petit peu nous-mêmes et nos habitudes.

          Chers citoyens, n’osez pas mais daignez être maîtres car la constitution, les lois et les règlements ainsi que toutes les institutions civiles et militaires de la France sont conçus pour cela.

          Crions haut et fort que les citoyens ont le droit et le devoir d’être maîtres de nous-même, de notre destinée et maîtres collectif et partagé de tout.

          Bien cordialement et avec tous mes respects.

          Le vieux serviteur de l’Etat français et de tous les citoyens.


        • Votre serviteur (---.---.162.122) 29 décembre 2005 06:39

          « Pour recentrer un peu le débat et en évitant autant que possible les dérapages de vocabulaire, je souhaite donner le point de vu de quelqu’un qui est dans le système éducatif ( moi ) »

          Soit mais par pitié ne prenez nos jeunes de moins de 16 ans qui sont entre vos mains pendant plus de temps de leur vie hors sommeil qu’en présence de leurs parents pour des moines oisifs dont un peu de travail ne peut que faire du bien et leur enlever les « mauvaises pensées »

          « Recentrons vraiment le débat » et évitons ces « dérapages de vocabulaire ».

          Comment peut-on prendre un jeune de moins de 16 ans qui s’acharne dans les études et qui aide sa maman souvent seule à faire le ménage à la maison et bien d’autres travaux encore comme des moines oisifs !!!

          Gâté par le monde éducatif super protégé contre le chômage et la précarité, sortez au moins en pensée un peu de votre monde pour tenir compte des souffrances de l’autre monde dans lequel vous projetez nos enfants.

          Banzaïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïï


        • (---.---.129.234) 27 décembre 2005 15:08

          Tout a fait d’accord avec le représentant du monde éducatif. D’accord aussi avec le premier commentaire. Désolé, mais je ne vois dans l’article qu’un pinaillage sur des mots... sans guère d’intérêt. Et je ne suis pas non plus choquée par le vocabulaire...


          • (---.---.159.103) 27 décembre 2005 15:14

            Lisez au moins SVP la réaction au commentaire du représentant du monde éducatif


          • (---.---.56.116) 27 décembre 2005 15:40

            Pour préciser je suis celui qui fait parti du monde éducatif. Le long post avec les causes multiples... J’ai lu la réaction à mes propos mais en dehors du souhait de voir changer un mot pour un autre, j’ai un peu de mal à tout comprendre dans cette réaction. Elle me semble très véhémente mais avec une solution très en-deça du ton militant employé... Je reste un peu sur ma faim.


            • (---.---.159.103) 27 décembre 2005 16:10

              Cher ami enseignant,

              Merci pour votre réponse,

              Je ne suis pas du monde enseignant mais spécialiste du faire beaucoup avec très peu de moyens. C’est le défi récurrent de mon métier. Cela n’a rien de méprisant ni de honteux, même si ce n’est le même monde que celui de l’éducation.

              Il ne s’agit pas seulement de changer un mot (« travail ») pour un autre (« étude »). C’est en fait le début d’un changement de concepts, d’habitudes et de pratiques pour planter encore plus profondément nos racines citoyennes et républicaines afin que nos feuilles puissent sourire avec sérénité aux quatre vents sans risque d’être déraciné, déstabilisé face aux tempêtes qui s’annoncent.

              Bon nouvel an et meilleurs voeux pour 2006.

              Bien cordialement et avec tous mes respects.

              Le vieux serviteur de l’Etat français et des citoyens électeurs maîtres d’eux-mêmes, maîtres de leurs destinées et maîtres nécessairement collectifs et partagés de tout.


            • (---.---.162.122) 27 décembre 2005 22:37

              Cher ami enseignant,

              je me suis peut-être mal exprimé et je vous présente toutes mes excuses mais je ne suis ni véhément, ni militant.

              Si les moyens pour mettre en oeuvre la solution proposée est « en-deçà » de tout, c’est qu’il s’agit de presque rien comme ce presque rien, ce simple petit caillou que David qui a terrassé le géant Goliath.

              Dans le cas présent, il s’agit tout simplement d’un retour aux sources, aux essences même de la République et de la citoyenneté française en essayant d’utiliser des mots justes, précis et sans équivoques quitte à renoncer à certaines habitudes bien ancrés depuis plusieurs dizaines d’années au moins.

              A côté du changement du mot « travail » par « étude », il y a une tentative de changement à l’intérieur de l’être qui ne « travaille » plus sous peine de punition pour l’élève et même ses parents mais par une adhésion avec une forte conviction à ce qui est essentiel pour la République et la citoyenneté française, à savoir le droit et le devoir d’être maître de soi-même, de sa destinée et d’être maître collectif et partagé de la France à travers la République française, de l’Europe et du monde à travers une multitude d’organisations démocratiques européennes et mondiales.

              Des efforts obtenus dans les études faites avec de telles adhésions, de telles convictions dans l’affection de tous peuvent être nécessairement mille fois plus forts et plus puissants que des travaux forcés sous peine de punition pour l’élève et pour ses parents qui font tant souffrir des jeunes, des enseignants, des parents, des contribuables et des citoyens français dans cette crise de mal-être particulièrement destructrice.

              Bien cordialement et avec tous mes respects.

              Le vieux serviteur de l’Etat et des citoyens français maîtres d’eux-mêmes, maîtres de leurs destinées et maîtres nécessairement collectifs et partagés de tout.


            • Votre serviteur (---.---.162.122) 29 décembre 2005 06:27

              Ne pas confondre SVP véhémence et exaltation, enthousiasme républicaine et citoyenne, chère partie du monde éducatif,super protégé contre le chômage et la précarité des emplois, vous êtes vraiment trop gâté pour comprendre l’autre monde où vous projetez nos enfants

              Banzaïïïïïïïïïïïïïïïï


            • (---.---.85.78) 6 janvier 2006 00:39

              Et bien moi je pense que vous etes completement a cote de la plaque.

              Par exemple vous dites ou sous entendez que les enfants sont traites comme des bagnards : « Dans le monde du travail des adultes aujourd’hui, on travaille souvent par peur des fins de mois difficiles, d’une perte d’emploi ou de domicile fixe, mais presque jamais par peur d’être puni comme un esclave ou un bagnard -qui n’ont existé en France que dans un passé fort lointain » Et qu’ils se revoltent en brulant les écoles tels une bastille. Moi je pense plus simple et plus brute. Deux choses : historiquement l école à l ancienne ou l eleve etait secondaire par rapport au professeur n a jamais eu a pleurer d incendies majeurs. Et pourtant que dire de leurs conditions humaines de jadis si pour vous aujourdh ui ceux sont des bagnards. Je pense que le jeune n aime pas l ecole par ce qu on le considere pas comme un travailleur ou futur travailleur mais comme un élève dont les perspectives d avenir sont flous. Les jeunes veulent du concret et on besoins d etres guides.


              • Le vieux serviteur exalté mais pas véhément de l’Etat (---.---.159.103) 6 janvier 2006 10:08

                Bonjour,

                Chère commentatrice ou cher commentateur,

                Vous avez raison, il n’est pas sûr que les jeunes de 13 ans qui brûlent leurs écoles telles des bastilles par révolte.

                Dans l’école ancienne, des preuves historiques prouvent que l’élève n’est pas secondaire par rapport au professeur. Allez dans les archives nationales pour constater vous-même cela.

                Il est certainement très compréhensible qu’à l’époque, ils ne peuvent qu’aimer l’école d’une République qui vient de sortir des lois interdisant aux adultes abusifs d’obliger les enfants

                * - de moins de 14 ans à travailler plus de 14 heures par jour ;

                * - de moins de 12 ans à travailler plus de 12 heures par jour.

                en les envoyant gratuitement dans les écoles républicaines pour étudier et se doter de meilleurs moyens pour être maîtres d’eux-mêmes, maîtres de leurs destinées et plus tard, à leur majorité maîtres nécessairement collectifs et partagés de tout le pays à travers la République française et du monde à travers les organisations démocratiques mondiales.

                Comment voulez vous que dans ces conditions, ils brûlent leurs écoles !

                Au contraire, s’il en voit une entrain de brûler, ils éteindront l’incendie sans se faire prier et sans que personne ne leur demande.

                Vous avez raison d’écrire que « les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas des bagnards » et c’est justement pourquoi je lutte avec toute l’exaltation républicaine pour que les adultes, enseignants ou non ne les traitent pas comme des bagnards en bafouant la beauté, la grandeur et la noblesse de l’école de la république.

                Il faut lutter contre ces adultes, enseignants ou non, simples et brutes qui abusent des enfants en considérant qu’à l’école, les élèves sont « secondaires par rapport aux professeurs ». Non, l’école n’est pas conçue et construite principalement que pour les enseignants et les adultes abusifs qui se prennent pour le nombril de l’univers.

                Vous avez raison d’écrire que les « jeunes veulent du concret et ont besoin d’être guidés ». Comment les travailleuses et les travailleurs, incapables de lutter contre le chômage et la précarité envahissante peuvent-ils donner du concret et guider les jeunes en confondant étude et travail ?

                Pour avoir un minimum d’efficacité, que chacun soit à sa place, notamment,

                * - les élèves étudient et ;

                * - les enseignants sont payés pour faire son travail d’enseignant.

                Qu’est que c’est que cette école où les élèves travaillent et les enseignants enseignent sans travailler.

                Bien cordialement et avec tous mes respects.

                Le vieux serviteur de l’Etat et des citoyens électeurs, maîtres d’eux-mêmes, maîtres de leur destinée et et maîtres nécessairement collectifs et partagés de tout.


              • (---.---.85.78) 6 janvier 2006 00:56

                En effet mieux vos des choses concrete et valoriser le travail scolaire fourni des jeunes (livres, argent...etc) au lieu de rester jouer sur les mots comme travailler et étudier. Un technicien de surface et une femme de ménage en quoi cela releve la personne de la nommer d une facon ou du autre ? Ce qui relevera une femme de ménage c est du concret comme un meilleur salaire ou conditions.


                • Le vieux serviteur exalté mais pas véhément de l’Etat (---.---.159.103) 6 janvier 2006 10:18

                  Bonjour,

                  Chère commentatrice ou cher commentateur,

                  Vous avez raison de ne pas jouer sur les mots travailler et étudier sans être dupe que derrière les mots il y a des concepts, des pratiques, des habitudes complètement erronées.

                  Est-il si difficile et si compliqué que de remplacer travail scolaire par étude ?

                  Ceci étant qu’on le veuille ou non les mots ont de l’importance. Si vous appelez le technicien de surface comme un spécialiste sauvé du chômage ou un moins qu’ingénieur, cela a quand même des conséquences. Il en est de même quand on appelle une femme de ménage ou une domestique, il y a des différences quand même qu’on le veuille ou non

                  Bien cordialement et avec tous mes respects.

                  Le vieux serviteur exalté mais non véhément de l’Etat et des citoyens électeurs, maîtres d’eux-mêmes, de leurs destinés et maîtres nécessairement collectifs et partagés de tout le pays à travers la République française, l’Europe et le monde à travers les organisations démocratiques européennes et mondiales.


                • Travailleur acharné (---.---.16.29) 6 janvier 2006 06:05

                  J’ai beaucoup ri à la lecture de cet article, son auteur ne manque pas de verbe. Ceci dit, pour la rédaction, l’orthographe et surtout la réflexion intelligente il lui faudrait retourner à l’école quelques années pour... travailler.


                  • Le vieux serviteur exalté mais pas véhément de l’Etat (---.---.159.103) 6 janvier 2006 10:34

                    Bonjour,

                    Cher « Travailleur acharné »,

                    meilleurs voeux de bonne année 2006 et bonne continuation dans d’honorables travaux acharnés pour payer encore plus les impôts afin de nous envoyer tous à l’école pour améliorer notre rédaction, notre orthographe et pourque notre réflexion soit plus « intelligente ».

                    Bonne santé aussi pour M. Le Travailleur acharné afin que tout le monde peut bénéficier longtemps de votre très honorable et très respectable acharnement.

                    Retourner à l’école ou aller à l’école, ce n’est pas une honte ni un retour au bagne ou à l’esclavage, c’est une chance, voire un privilège.

                    Vous avez ri, cher Travailleur acharné, je vous souhaite beaucoup de rires, pas seulement pour 2006 mais aussi pour des années et des années à venir, jusqu’à votre dernier souffle.

                    Banzaïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïïï

                    Bien cordialement et avec tous mes respects.

                    Le vieux serviteur exalté, ne manquant pas de verbe mais pas véhément du tout de l’Etat et des citoyens électeurs, maîtres d’eux-mêmes, maîtres de leur destinés et maîtres collectifs et partagés de tout le pays à travers la République française ainsi que ses institutions civiles et militaires, de toute l’Europe et du monde à travers des organisations démocratiques européennes et mondiales.

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