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Accueil du site > Tribune Libre > Faire travailler gratuitement les chômeurs ?

Faire travailler gratuitement les chômeurs ?

Les chômeurs de longue durée devraient travailler gratuitement : pourquoi, tant qu’on y est, ne pas rétablir l’esclavagisme pour sauver le capitalisme financier ?

Autrefois, aux temps médiévaux, au nom des vassaux et des suzerains, même un peu après, avant la révolution, mais au nom du Roi et de la noblesse, ceci sans aucune gêne, comme une fatalité, tout se faisait directement et ouvertement, au nom du pouvoir en place ! Désormais, tout se fait au nom du seul capital, plus exactement du « capitalisme financier »… pourtant véritable pléonasme, expression redondante, pure tautologie et forcément cercle vicieux ; tout se fait au nom des seuls moyens mis en œuvre, du moyen pour le moyen, ou plus précisément de leur propriétaire actionnaires majoritaires ; des seuls moyens mis en œuvre, de leur exploitation, et au titre desquels on trouve de plus en plus l’humain (confusion de la fin et des moyens) : désormais tout se fait au nom des seuls « tenants » et des « aboutissants » du capitalisme financier !

Alors, et véritable cercle vicieux, que le système se mord la queue, que c’est le système, tout simplement les tenants et les aboutissants du capitalisme, essentiellement financier (désormais on trouve de l’argent sous le sabot d’un cheval : l’argent fait de l’argent dans le système financier) ; alors que c’est tout ceci qui crée le chômage et même l’entretien, qu’en réalité le chômeur est une victime collatérale du système, de la guerre économique instituée par les tenants d’un libéralisme libre échangiste laissez-fairiste, même affairiste en fait ; alors que le chômage et la précarité de l’emploi sont devenus les seuls mode d’ajustement de l’économie capitaliste financière, on inflige au chômeur, et c’est un comble d’injustice, une « double peine », celle d’aller travailler au titre des allocations de chômage pour lesquelles il a pourtant cotisé et qui sont de ce fait un droit assurantiel et non une obligation de travailler gratuitement !

C’est là, pour le capital, une façon de rentabiliser les charges sociales qui lui incombent, une sorte de retour sur investissement, en faisant en sorte que les cotisations chômages ne soient plus le produit d’une assurance, mais, que, désormais, profit capitaliste oblige, elles deviennent une certitude, à un moment, de pouvoir faire travailler des chômeurs de longue durée gratuitement ! N’oublions pas, en plus, que les entreprises touchent énormément de subventions, d’aides, au titre du maintien de l’emploi, de l’interventionnisme économique de l’ETA T, en fait des impôts collectés, et pourtant : le chômage de masse perdure !

Des aides aux entreprises au titre de la défense de l’emploi dont le montant financerait largement les besoins de retraite liées à ce problème démographique, de l’époque, mais qui ne durera pas éternellement ; des solutions à ce problème des retraites qui vont plomber le tissu économique et l’économie pour bien plus longtemps ! Double peine pour le chômeur, comme pour les retraités, et avantage double pour les entreprises, les « grosses entreprises », ces « multinationales » qui mènent notre monde, et qui sont toutes en réalité des organismes avant tout financiers : des holdings financières !

Il n’y a pas de fatalité en matière de société, seulement du fatalisme face à un système qui exploite cette société ! C’est ce système capitaliste exclusivement financier, qui exploite en grande partie la société au lieu de la servir, lui, qui est le problème ; nous sommes en plein là-dedans : dans la « privatisation des profits » au bénéfice du seul système financier et dans la « socialisation des pertes » pareillement au profit du même système financier… ou plus exactement des multinationales en tout genre, toutes, avant tout, organismes financiers internationaux en fait !

Il faudrait, pour sauver le capitalisme financier, rétablir l’esclavagisme, c’est sans aucun doute le moyen d’avoir les coûts de production les moins élevés ; mais en même temps, économiquement : qui consommerait ? Peu importe finalement, ce qui compte c’est que les esclavagistes capitalistes soient, eux, satisfaits : que leur seul petit monde soit satisfait ! Quant à la satisfaction du reste de la société…qui est tout de même, en évitant toute confusion entre fin et moyen au niveau de l’humain, le but de tout système économique qui se respecte : ces gens-là s’en tapent totalement… car chez ces gens-là, Monsieur, la société ils l’exploitent… oui M’sieur, ils l ’exploitent à leur seul profit !


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41 réactions à cet article    


  • voxagora voxagora 13 novembre 2010 11:47

    Mais comment peut-on DISCUTER cette imbécilité totale ?

    Si on est chomeur c’est qu’on pas de travail,
    si on a un travail on n’est pas chômeur !
    Et si à des être humains il vient des idées aussi tordues que
    « un chômeur ça travaille » il n’y a rien à dire de l« idée »,
    seulement à dire sur la perversité de l’esprit qui la produit.

    • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 12:41

      Bonjour,

      Vous avez parfaitement raison... personnellement j’évoquerais la connerie des Elites !

      Mais c’est bien connu les cons osent tout ... c’est généralement à cela qu’on les reconnait !

      Le problème c’est que le peuple Français est complice de toute cette connerie car il accepte visiblement tout cela... espérant certainement tous, bien sûr individuellement et égoïstement, qu’ils passeront entre les gouttes !


    • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 13 novembre 2010 11:56

      Les prochaines « réformes » des congés payés et de la sécurité sociale pointent déjà le bout de leurs nez. L’instauration du travail gratuit obligatoire fait partie du « grand mouvement de modernisation du pays », comme dirait Copé.

      Benoist Apparu, secrétaire d’État UMP au Logement : « Faire travailler gratuitement trois millions de chômeurs ne me pose moralement aucune difficulté, c’est un simple problème d’organisation. »


      • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 12:17

        Bonjour,

        Si nous laissons faire, c’est assez simple, ils vont bientôt rétablir le STO (Service du Travail Obligatoire), qui, de triste mémoire, opérait sous l’occupation allemande.


      • Talion Talion 13 novembre 2010 12:07

        Dites... C’est peut-être moi qui me plante, mais on ne cotise pas déjà pour toucher nos allocations lorsque le chômage nous frappe ?...

        Comment on peut justifier de nous faire en plus bosser gratos pour toucher des allocations pour lesquelles on a déjà auparavant cotisé ?!!...

        Ce ne serait pas par hasard chercher à avoir le beurre, l’argent du beurre et tenter de se payer notre cul au passage ?...

        Enfin je dis ça, je dis rien...


        • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 12:31

          Bonjour,

          Vous avez parfaitement raison, j’ai parlé de «  double peine », pour ceux qui cotisent et de « doubles avantages », retour sur investissement, pour les instances patronales, qui, visiblement, mènent la danse en matière de protection sociale !

          C’est simple, partout où nous cotisons en matière sociale, chômage, maladie, retraite, les obligations augmentent très fortement… mais les droits, eux, régressent tout aussi fortement !

          C’est ainsi que va la modernité… dans le sens du seul capital : un choix de société …. d’une société capitaliste financière !


        • Radix Radix 13 novembre 2010 13:41

          Bonjour Ecométa

          Ben, dans la même logique, on pourrait obliger les retraités à travailler gratuitement pour mériter leur retraite !

          Zut, ils y ont dejà pensé !

          Radix


        • kemilein 13 novembre 2010 13:54

          Tout à fait. On cotise déjà pour le chômage, juste retour des choses que d’y avoir accès (d’ailleurs sans forcement se bouger le cul pour trouver un job comme aujourd’hui -ça dure maximum 2 ans-).

          Pour la France (comme en ENG) :

          Je note une chose, les « emplois » (fonctions) concerneraient les services publics (suivez mon regard : leur non-remplacement)
          par exemple... un jardinier communal ?
          ou encore pourquoi pas un éboueur (qui ont une fonction de service public, mais sont employés du secteur privé).

          Puis des chômeurs y’en a partout non ?
          puis au pire au lieu de prendre un fonctionnaire à temps plein, temps partiel contraint pour prendre du reste les chômeurs potentiels (temps partiel au cas ou y’ait « rupture de chômdu »)

          hmmm ça fleure bon tout ça :D


        • kemilein 13 novembre 2010 13:58

          « Ben, dans la même logique, on pourrait obliger les retraités à travailler gratuitement pour mériter leur retraite ! »

          et les congés payés ?
          et les congés maternités ?
          et les indemnités journalières de l’assurance maladie ?
          et le Revenu de Solidarité Active (RSA) ?
          Et les mines pour les élèves durant les périodes de vacances ?


        • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 18:21

          Ils osent effectivement tout...

          Il y a bien eu, en septembre 2009… mais il y reviendra, la proposition de Frédéric Lefebvre visant à permettre aux salariés de poursuivre leur activité professionnelle pendant leur arrêt maladie ou maternité. Selon le porte-parole de l’UMP, il s’agirait d’un nouveau droit en faveur des salariés !

          Le pire c’est qu’il y aurait des pigeons qui accepteraient de le faire, c’est simple : ou tus es malade et tu restes chez toi, ou tu ne l’es pas et il est normal que tu travailles… si tu as du travail !


        • foufouille foufouille 13 novembre 2010 12:57

          on a deja les EMT


          • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 18:43

            C’est toujours au demandeur d’emploi de faire des efforts, de se faire tester, et à l’employeur d’avoir un maximum de choix !

            Où est le temps, le temps béni où il n’y avait que 200.000 chômeurs, et où c’était le travailleur qui n’avait que l’embarras du choix ; et oui ceci a bien existé ! Mais voilà capital contre travail, les choses ont été totalement inversées… ce sont, désormais, et choses voulues, même entretenues… et par nos impôts, par la redistribution économique de l’Etat en faveur des entreprises, 70 ou 80 milliards d’Euros tous les ans au titre de soutien à l’emploi, et, qui, en fait, entretiennent délibérément et savamment le système en l’état… c’est-à-dire en faveur du monde de entrepreneurial !

            La vari liberté ce n’est pas faire ce que l’on veut, comme on veut et quad on veut ; la vraie liberté est celle de choix possibles, forcément de choix multiples, ce qui implique de l’imagination en lieu et place de la pensée unique, qui permettrait à tout le monde, en fonction de ses besoins et de ses aspirations, de trouver son bonheur en matière d’emplois !


          • asterix asterix 13 novembre 2010 13:00

            Faire travailler les chômeurs gratos, jamais !
            Mais donner aux chômeurs la latitude d’occuper, sur base volontaire, de petits postes un ou deux jours par semaine pour remplir des besoins sociaux élémentaires de terrain ( culture, sport, achats groupés, accompagnement de jeunes, de vieux, organisation de ballades, entretien des biens collectifs... ) avec, à la clé, une petite rémunération complémentaire ne me semble pas relever, que du contraire, de l’esclavage.
            On paye bien des allocations familiales, pourquoi pas des allocations sociétales ?
            Ne rien avoir à faire pousse à ne plus vouloir jamais rien faire. C’est cette dynamique-là qu’il faut casser, sinon l’individu ne sera plus qu’une machine à profits qu’on jettera aux orties dès qu’elle n’est plus rentable.


            • Kalki Kalki 13 novembre 2010 14:01

              OUAI
              mais si vous centralisez la demande d’emploi, si vous « obligez » ce qui sera fait dans un systeme centralisé et totalitaire ( et non un marché ) vous tuerez également l’humanité

              La motivation doit être intrinséque : elle dois venir de l’intérieur,

              de plus allez vous inventer des faux travail , pour remplir le temps

              je prend l’exemple du jardin : il y a le jardin bien carré a la francaise, et les beauf le dimanche n’ont rien d’autre a faire que de s’occuper de leur jardin : car ils se disent mais je dois m’en occuper c’est mon travail

              MAIS VOUS SAVEZ : il existe les jardins libres et des jardins natures, ou tout n’a pas nécessité d’être taillé au carré, d’être travaillé

              Vous me direz mais c’est la nature donc, c’est la nature

              oui et bien en ce qui concernes nos besoins humains c’est la meme chose : nous besoins de beaucoup de choses, et d’autres plus que les autres selon des raison culturel ou utilitaires : mais là aussi la technique, la robotique, l’informatique et des système intelligent peuvent faire n’importe quels travails : et ils les feront


            • asterix asterix 13 novembre 2010 15:52

              Mon intention était de souligner que les chômeurs ont d’abord besoin de dignité, de se sentir utile face à une société qui les a écrasés, de garder le contact avec le monde du travail.
              J’ai d’ailleurs parlé d’une démarche VOLONTAIRE et de besoins sociaux impossibles à remplir, sauf à nommer des fonctionnaires dont on sait qu’ils sont pléthore à exercer un travail dont le sens leur a échappé et qui pourraient eux-mêmes être recyclés à des tâches fondamentales plus spécialisées.
              Mais bon, ce n’est pas là que le bât blesse, ni du côté des petites entreprises, mais bien du grand capital qui se sert de l’humain comme on se servait autrefois des esclaves, le droit de vie et de mort en moins... 


            • slipenfer 13 novembre 2010 13:30

              Depuis le temps qu’on vous le dit :

              Les responsables du pouvoir économique sont quasiment tous issus du même monde, des mêmes milieux sociaux. Il se connaissent, se rencontrent, partagent les mêmes vues et les mêmes intérêts.

              Ils partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde idéal futur.

               
              Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, à savoir :

              Affaiblissement des états et du pouvoir politique. Déréglementation. Privatisation des services publics.

              Désengagement total des états de l’économie, y compris des secteurs de l’éducation, de la recherche, et à terme de la police et de l’armée, destinés à devenir des secteurs exploitables par des entreprises privées.

              Endettement des états au moyen de la corruption, des travaux publics inutiles, des subventions données aux entreprises sans contrepartie, ou des dépenses militaires. Lorsqu’une montagne de dettes a été accumulée, les gouvernements sont contraints aux privatisations et au démantèlement des services publics. Plus un gouvernement est sous le contrôle des « Maîtres du Monde », et plus il fait augmenter la dette de son pays.

              Précarisation des emplois et maintien d’un niveau de chômage élevé, entretenu grâce aux délocalisations et à la mondialisation du marché du travail. Ceci accroît la pression économique sur les salariés, qui sont alors prêts à accepter n’importe quel salaire ou conditions de travail.

              Réduction des aides sociales, pour accroître la motivation du chômeur à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire. Des aides sociales trop élevées empêchent le chômage de faire pression efficacement sur le marché du travail.

              « Nous sommes à la veille d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin
              c’est d’une bonne crise majeure, et les nations vont accepter le Nouvel Ordre Mondial. »

              David Rockefeller


              • LE CHAT LE CHAT 13 novembre 2010 14:19

                les mêmes qui ont délocalisé les emplois , poussé à ce que poussent les automates partout pour supprimer caissières , guichetier et pompistes , mécanisé l’agriculture , vont bien être emmerdés à trouver de quoi leur faire faire sans détruire de nouveaux emplois ! le serpent se mord la queue !

                le système de corvées contre nourriture peut être justifié , mais pas pour des gens qui ont cotisé pour justement être dûment indemnisés en cas de perte d’emploi !


                • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 19:27

                  Ce n’est pas le chômeur qui fait le système... mais le système qui fait le chômeur ! 

                  Qui fait le système ? 

                  Qui le concocte ?
                   
                  Qui l’entretient, le maintient, de la sorte ? Qui a intérêt à celà ?

                  Qui sinon les Elites économiques et politiuques en tout genre, qui nous dirigent ?!

                  Des Elites avec un esprit on ne peut plus formaté et même totalement sclérosé ; des esprits simples sans aucune imagination conceptuelle... qui ne font que répéter ce qu’elles ont appris !


                • hunter hunter 13 novembre 2010 15:50

                  Salut à tous !

                  bon papier, et vue la tendance actuelle, j’ai les paroles de cette vieille chanson de Cabrel qui me revienne en tête ; de plus en plus, j’ai l’impression que nous, habitants de la France (mais c’est vrai aussi pour d’autres pays malheureusement), sommes un peu comme ce taureau qui ne sait pas trop ce qui l’attend, juste avant de comprendre vers la fin, que tout est truqué, qu’il n’a aucune chance, et qu’il va mourir ! Il accueille en fin de compte la mort comme une délivrance, la fin de toute la souffrance qu’il vient d’endurer, en repensant à la beauté d’un paysage de son enfance !

                  Nous sommes le taureau ! On nous banderille depuis des années, nous saignons, nous nous affaiblissons...jusqu’à la mort que veulent les spectateurs de l’arène, goguenards et riants, nos bonnes élites prédatrices, qui jouissent de la souffrance et de la misère ! Ils atteindront l’orgasme, quand l’épée s’enfoncera dans notre nuque !

                  Allez , je vous mets le texte de la chanson de Cabrel, en espérant que nous avons encore une chance, et que si c’est le cas, nous nous souviendrons de tout ça !

                  Cordialement

                  H /

                  «  

                  Depuis le temps que je patiente
                  Dans cette chambre noire
                  J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante
                  Au bout du couloir ;
                  Quelqu’un a touché le verrou
                  Et j’ai plongé vers le grand jour
                  J’ai vu les fanfares, les barrières
                  Et les gens autour

                  Dans les premiers moments j’ai cru
                  Qu’il fallait seulement se défendre
                  Mais cette place est sans issue
                  Je commence à comprendre
                  Ils ont refermé derrière moi
                  Ils ont eu peur que je recule
                  Je vais bien finir par l’avoir
                  Cette danseuse ridicule...

                  Est-ce que ce monde est sérieux ?

                  Andalousie je me souviens
                  Les prairies bordées de cactus
                  Je ne vais pas trembler devant
                  Ce pantin, ce minus !
                  Je vais l’attraper, lui et son chapeau
                  Les faire tourner comme un soleil
                  Ce soir la femme du torero
                  Dormira sur ses deux oreilles

                  Est-ce que ce monde est sérieux ?

                  J’en ai poursuivi des fantômes
                  Presque touché leurs ballerines
                  Ils ont frappé fort dans mon cou
                  Pour que je m’incline
                  Ils sortent d’où ces acrobates
                  Avec leurs costumes de papier ?
                  J’ai jamais appris à me battre
                  Contres des poupées

                  Sentir le sable sous ma tête
                  C’est fou comme ça peut faire du bien
                  J’ai prié pour que tout s’arrête
                  Andalousie je me souviens
                  Je les entends rire comme je râle
                  Je les vois danser comme je succombe
                  Je ne pensais pas qu’on puisse autant
                  S’amuser autour d’une tombe

                  Est-ce que ce monde est sérieux ?
                  Est-ce que ce monde est sérieux ?...

                  Si, si hombre, hombre
                  Baila baila
                  Hay que bailar de nuevo
                  Y mataremos otros
                  Otras vidas, otros toros
                  Y mataremos otros
                  Venga, venga a bailar
                  Y mataremos otros...  »


                  • Pyrathome pyralene 13 novembre 2010 17:37

                    Ça porte un nom !! c’est le totalitarisme !!!........



                      • Ecométa Ecométa 13 novembre 2010 19:17

                        C’est un fait, on est très éloigné des belles intentions affichées dans les déclarations internationales comme celle onusienne ou même européenne, et que dire des « Constitutions », dites républicaines, et qui sont sensés diriger nos modernes Républiques ?


                      • vinvin 13 novembre 2010 20:33

                        Et bien moi, lorsque mon technicien vient dépanner mon ordinateur, il le fait gratuitement ? NON ! Il se fait payé, ET JE LE PAYE.


                        Lorsque mon plombier viens déboucher ou réparer quelque chose chez moi, il le fait gratuitement ? NON ! Il se fait payé, ET JE LE PAYE.

                        Idem pour mon Jardinier, etc, etc.....

                        Donc j’ ai besoin d’ argent pour payé les gens qui me font un travail que je ne sais pas faire.

                        Alors si un jour je travaille, je ferais comme ceux qui travaillent pour moi, je le ferais contre rémunération.

                        Il est tout a fait ors de question que je bosse pour rien.

                        Tout travail mérite salaire, on ne travaille pas pour travailler, on travaille pour gagner de l’ argent, point-Barre !


                        Sinon, je préfère rester chez moi devant ma télé en regardant XXL, et tenant la télécommande d’ une mains, et en me grattant l’ oreille de l’ autre main !.....




                        VINVIN.


                        • easy easy 13 novembre 2010 20:39

                          OK.

                          Et si on fait mal ce travail obligatoire, on est viré ? On se retrouve au chômage ?

                          Concernant le travail des prisonniers, on peut dire en gros que s’ils bossent bien, ils y gagnent en termes de remise de peine.
                          Mais un chômeur exécutant un travail obligatoire, il a quoi à gagner à livrer du bon boulot ?



                          Si le fait de cotiser pendant des années à l’assurance chômage ne permet pas de bénéficier automatiquement de cette couverture quand on perd son emploi, alors il est démontré que la Tuyauterie que constitue cette caisse est ubuesque.



                          Enfin, ya des tas de boulots que je ferais bien gratos : Député, Président de la République, premier ministre (surtout en ce moment), Reine d’Angleterre, examinateur des Miss France, goûteur de foie gras, pilote de chasse, conservateur de musée, responsable de la valise diplomatique, critique de livres, éditorialiste, écrivain, cinéaste, acteur, amiral, ambassadeur, consul...





                          • ubotugy ubotugy 14 novembre 2010 00:06

                            Je suppose que c’est de ceci dont parle l’article, aussi :

                            Le travail bénévole des chômeurs envisagé en Grande Bretagne
                            http://www.france-info.com/monde-europe-2010-11-07-le-travail-benevole-des-chomeurs-envisage-en-grande-bretagne-495813-14-15.html

                            Travail bénévole mon cul oui !
                            A quand l’internationale des chômeurs employés ?

                            Je suis d’accord avec la conclusion de cet article, c’est de l’esclavage et c’est aujourd’hui en GB, demain en France ! C’est pire qu’un retour aux conditions de la dernière guerre.

                            Le capital et ses valets politiques vont trop loin, ça va péter ! ! !

                            Et ce n’est pas un chômeur qui le dit :->


                            • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 14 novembre 2010 08:32

                              Ce qui est à vomir dans ce projet, c’est que ceux qu’on va contraindre à travailler comme des bagnards humiliés vont tout simplement prendre la place de professionnels qui auraient bien voulu de ce travail... à condition d’être justement payés ! 


                              J’entendais hier à la radio un crétin de journaliste annoncer que toute l’Europe devrait bientôt inexorablement suivre le chemin de l’Angleterre : « Il faut en passer par là, car il n’y a plus d’argent » répétait cette tête d’huître. Ce pauvre cerveau de mollusque n’a sans doute pas songé qu’une telle mesure est totalement contre-productive tant sur le plan social que sur le plan économique : elle ne rapportera RIEN, elle sera au contraire coûteuse pour le contribuable, ne serait-ce que par son nécessaire encadrement coercitif. 

                              Et ceux qui l’ont conçue le savent : c’est une mesure idéologique, une tentative désespérée de continuer à maintenir les masses dans la « culpabilité de l’improductivité », cette maladie mentale mondialisée qui a conduit les Anglais, à une époque qu’on aurait pu croire révolue, à obliger les chômeurs à paver des routes ne menant nulle part , uniquement parce que c’est « vilain pas beau » de manger du pain (donc de survivre) sans souffrir au travail. 

                              Pardi ! Il ne faudrait surtout pas que les masses se rendent compte qu’à l’ère technologique , nous pourrions tous vivre dans une raisonnable prospérité, simplement en distribuant équitablement à la fois le travail socialement nécessaire et les immenses richesses accumulées par l’humanité - richesses dont les chômeurs ne sont d’ailleurs pas moins légitimement héritiers par le simple fait qu’ils sont des descendants de toutes les générations précédentes ayant construit ce capital (les villes, les découvertes scientifiques, les oeuvres d’art, etc.). 

                              Et le plus lamentable, c’est que je sais qu’on trouvera toujours quelques chômeurs-kapo pour déclarer qu’ils apprécient beaucoup cette mesure qui leur permettra de profiter de leurs aides sociales « dans la dignité », comme s’il y avait une dignité dans l’esclavage ! 

                              Alors allons jusqu’au bout de cette logique ! Je propose que tous les chômeurs soient obligés de donner un organe. Après tout, on n’a pas vraiment besoin de deux reins pour boire des bières devant la télé en attendant ses allocs ! 

                              • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 09:00

                                Hier, les jeunes s’enorgueillissaient de leur intégration professionnelle, signe de compétence et de maturité.

                                Aujourd’hui, le travail divisé n’est plus du tout valorisant. En revanche, la maîtrise d’un téléphone portable ou du dernier Ipad fait encore des admirateurs envieux et permet aux gamins d’en remontrer à leurs parents.

                                Peut-on en attendre autre chose ?

                                Allotéou ?


                              • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 09:46

                                Les organes des pauvres pour aider les riches ; vendre ses organes pour un chômeur : merde… pourquoi l’UMP n’y a pas encore pensé ? Ils vont certainement reprendre l’idée… le problème est qu’il faudra défalquer le produit de la vente des allocations chômage… autrement ce serait trop facile ! Autrement il pourrait abuser de la situation et vendre leur deuxième rein…

                                La même chose pour les retraités !

                                Pas de problème : quand on veut avoir des idées à la con… on peut ! Par contre avoir de vraise bonnes idées… utiles à tous c’est une autre paire de manches !


                              • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 10:25

                                @jl



                              • slipenfer 14 novembre 2010 09:07

                                Une tache d’huile n’a que peu de chance de s’élever,sa tendance naturel est
                                plutôt de s’étendre smiley


                                • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 10:16

                                  Dans un système économique qui se respecte, c’est-à-dire considéré comme un simple système de moyen mis en œuvre par les humains pour satisfaire leurs besoins en tout genre, individuels comme collectifs, au lieu d’un système de création de richesses, qui, assez généralement, ne se partagent pas… mais se gardent e jalousement ; dans un tel système le meilleur moyen de répartition économique, et non de richesses… c’est le travail : le travail justement rémunéré !

                                  Un travail qui doit rapporter plus à ceux qui travaillent, voire même aux à la solidarité sociale nationale, aux cotisations sociales, et tout simplement au tissu économique, à l’économie, à l’économie réelle ; en tout cas bien plus qu’au seul capital qui a une fâcheuse tendance à se regarder le nombril !


                                  • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 10:34

                                    J’ai eu un problème technique assez étrange...


                                    • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 10:43

                                      Le marché du travail est perverti par les mots et paraît marcher sur la tête !

                                      Le marché de l’emploi est une expression novlangue si vieille (un comble !) que plus personne n’y réagit. Pourtant, si l’on y réfléchit, un tel marché fonctionne à l’envers de notre conception des marchés ! On y voit l’offreur être en même temps le payeur et le demandeur y être payé !

                                      Cette expression novlangue est devenue si banale que l’inconscient des employeurs commence à dire : « Eh, ce sont les chômeurs qui devraient payer pour qu’on leur donne un boulot ! Plus le travail est rare, plus il devrait être cher ! Et plus il y a de demandeurs, plus ils devraient payer cher ! » 


                                      « Marché du travail » est un non sens pour la bonne raison qu’un travail ne s’achète pas
                                      .

                                      En réalité, les capitalistes ont confisqué les emplois, et bénéfice secondaire sinon principal, cela leur permet aussi de contrôler le « marché du travail ».

                                      De fait, ce sont les travailleurs les véritables offreurs, et les employeurs en sont les véritables demandeurs.

                                      Ainsi, moins il y a de demande de biens ou services sur les marchés respectifs, et moins il y a de demandeurs de prestations de service, de temps, de savoir faire, de créativité, etc.), et en conséquence le prix desdites prestations baisse. C’est ce que Ford avait compris en mettant en oeuvre un cercle vertueux.

                                      Et l’idée que l’emploi crée l’emploi est basée sur le même type de perversion. Faire travailler plus n’a d’autre résultat que de réduire la demande des employeurs et par conséquent le coût du travail

                                      L’idée que le travail crée le travail a pour corollaire la baisse du coût du travail et nous enferme dans un cercle vicieux récessif. C’est probablement ce que veulent les ennemis du peuple.


                                      • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 10:48

                                        économéta, votre post de 10H25 est illisible.


                                      • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 11:09

                                        @JL

                                        Voici le post en question... mais je continue à avoir des problèmes techniques avec agoravox

                                        D’une manière générale il n’y a plus de professionnalisme et ceci nul part ; on a détruit le travail, il est assujetti au seul capital : comment pourrait-il en être autrement ?


                                      • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 11:36


                                        @JL

                                        Effectivement… mais il n’y a pas que le marché du travail qui est perverti, toute l’économie est pervertie !

                                        Le marché, la notion de marché, où se confrontent normalement es offres et des demandes diverses et variées ; cette notion implique une certaine diversité et non une marchandise unique !

                                        Si je vais sur un v rai marché de marchandises, c’est à dire non spécialisé… non spécieux, je n’ai, en fonction de mes besoins, que l’embarrât du choix et je conclue où je veux…voire où je peux… car économiquement… ; dans le cas du marché du travail ou de l’emploi, termes plus adéquat, celui-ci est la seule marchandise, et, qui plus est une marchandise raréfiée, savamment et délibérément raréfiée, même en pénurie, pour que les offreur soit les seuls satisfaits : qu’ils fassent baisser les coûts !

                                        Le problème, en économie (étymologiquement : logique d’ensemble), est que les coûts des produits et donc leur prix et les « revenus » du travail, sont intimement liés ; en effet, car si les coûts font les prix… il se trouve qu’en même temps, ils font également les revenus !

                                        L’économie n’est pas une affaire de dichotomie, d’opposition, de compétition, de compétitivité imbécile, de simplification simpliste ; c’est une affaire de complexité, de complémentarité : d’équilibre entre les différents éléments de l’économie !

                                        Le demandeur d’emploi paye cher le prix d’un emploi de plus en plus rare et voulu comme tel ; il le paye par la petite mort, celle sociétale : économique et sociale !


                                        • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 12:20

                                          Ecometa, je crains que vous n’ayez pas saisi la nuance : l’expression marché du travail est un non sens, presque un oxymore, puisque ce qui fait l’objet du marché a, d’un certain point de vue une valeur négative !

                                          Quel est le prix d’un emploi, d’un travail ? La question est absurde ! Celui qui « offre un emploi » y est aussi celui qui paie ! C’est cela qui est pervers. Et n’a rien à voir avec les autres exemples que vous citez.

                                          Cette expression est perverse en ce que les capitalistes prétendent créer des emplois. En réalité, que créent-ils ? Une offre de richesses. Mais cette richesse, ils la créent par une plus value qu’ils font sur la matière première ET le travail salarié.

                                          Ma réflexion se situe au niveau des mots. Et les mots sont confondants. 

                                          Ceci dit : les économies d’échelles permettent une économie de main d’oeuvre. En pouvant vendre moins cher, le capitaliste raffle tous les marchés. Ce faisant, le bilan entre les emplois qu’il prétend avoir créés et les emplois qu’il a de fait détruit est négatif. C’est en ce sens que je dis que le capitalisme ne crée pas d’emplois, il s’en approprie et en détruit.


                                        • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 13:43

                                          J’aurais dû le dire plus clairement… mais il me semblait que dans ma définition du marché qui implique une multitude de marchandises, que le fait d’avoir une seule marchandise, si tant est… et je ne pense pas qu’on puisse déjà sérieusement parler de marchandise en matière de travail ou d’emploi, et encore moins, même si d’aventure, et c’est réellement aventureux… même suicidaire,  on considère que l’emploi est une marchandise, et non plus de « Marché » du fait d’une marchandise qui serait unique !

                                          Pour ma part, et il me semble vous rejoindre, le marché du travail est une manipulation d’abstraction : un pur sophisme d’intellectuels économistes limités et même légèrement attardés intellectuellement parlant !

                                          Qu’est-ce que le travail : une valeur ? Certainement… mais une valeur qu’il convient de qualifier non pas en termes de marchandise mais en termes sociologiques : économique, ce qui ne veut pas dire marchand … car on ne peut pas réduire l’économie au seul commerce des marchandises, et social !

                                          Le travail est une fonction de production en économie, qui, comme fonction, dépasse cette notion de seule production, car, en effet, contre une rémunération le travail est également un moyen économique de satisfaction des besoins individuels de consommation !  Nous devons raisonner en termes de complémentarité et non d’opposition dichotomique voire de guerre entre les agents économiques, car l’économie est un système circulaire, un système d’ensemble, qu’il faudrait t éviter de rendre vicieux !

                                          Tout dépend de la valeur d’usage que l’on fait du travail ; visiblement les économistes classiques, même et surtout les modernes, en font visiblement une marchandise unique sur un marché !

                                          Pour l’employeur et l’employé la valeur d’usage n’est visiblement pas la même : pourquoi ? Elle n’est pas la même pour des raisons d’intelligence, d’entendement, un rationalisme crétin, paroxysmique, qui abuse les choses, qui consacre la chose pour la chose et la chose imbécile : un problème d’intelligence de la part de nos dirigeants politiques et économiques de tout bord visiblement !

                                          Quelle valeur d’usage doit primer : aucune ne doit primer sur l’autre ; elles doivent se complémenter !

                                          Autant vous dire qu’on est pas sorti de l’auberge !


                                        • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 14:16

                                          Ecométa, nous disons la même chose.

                                          Néanmoins, je ne vous suis pas là : « le marché du travail est une manipulation d’abstraction : un pur sophisme d’intellectuels économistes limités et même légèrement attardés intellectuellement parlant ! »

                                          Je crois au contraire que cette expression s’est imposée comme tous les autres oxymores et mots novlangue parce qu’ils résolvent les apories du discours dominant : une manière de cacher la poussière sous le tapis.

                                          Je dirais que les oxymores sont des anti concepts, ou si l’on préfère, des concepts obscurantistes.

                                          « La thèse que je soutiens contre Ferry est que le nazisme fut la version anticipée, paroxystique et donc suicidaire, d’un processus d’appropriation du monde et de la nature humaine que le néolibéralisme contemporain poursuit de manière sournoise, différée mais implacable : un autre jeu sur la matrice des possibles noirs ouverte par la modernité. » (Bertrand Méheust : La politique de l’oxymore, éd. La Découverte, page 133)


                                        • Ecométa Ecométa 14 novembre 2010 16:05

                                          Un oxymore n’est qu’une figure de style qui réunit deux mots pouvant apparaitre comme contradictoires, mais dont le second, qui est un qualificatif apparemment contradictoire du premier, a simplement pour but de le renforcer ; il n’y a là aucun concept ou anti-concept !

                                          Pour moi, l’expression « marché du travail » n’est pas un oxymore mais uniquement une manipulation d’abstraction !

                                          Par ailleurs, je ne vois pas en quoi un oxymore peut résoudre une aporie (contradiction insoluble dans un raisonnement) dans un discours dominant ! Certains veulent gérer les contradictions… pour ma part on ne doit pas gérer les contradictions ; un vrai savoir pour bien gérer, nécessaire pour bien gérer, permet de lever les contradictions, ou alors c’est qu’il y a une mauvaise compréhension : un savoir faux ou pour le moins illusoire ! Un savoir, voire des savoirs basés sur de faux raisonnement : vicieux… spécieux car trop spécialisé et facilement orientable, comme en ce qui concerne le marché du travail pour lequel il est facile de réduire mécaniquement les offres !

                                          C’est de la manipulation d’abstraction liée à un mode de raisonnement simpliste comme celui de dichotomie, du tiers exclu, de division à l’infinie, voire comme celui scientifique de l’individualisme méthodologique qui confine à la tautologie de la chose pour la chose, au paroxysme de la chose ! La dichotomie, le raisonnement dichotomique qui conduit notre monde moderne, sans nul doute vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal … voire du plus récent manichéisme ; la dichotomie n’existe pas dans la Nature… ce qui existe dans la nature c’est la complémentarité entre les éléments, et ce devrait être la même chose pour les affaires humaines !

                                          Il n’y a que dans notre petit cerveau d’humains rationalo mathématico économico technoscientiste que les choses s’opposent à l’antagonisme : dans la nature elles participent et s’entretiennent naturellement toutes ces choses !

                                          Nous avons développé un savoir scientifique, exclusivement scientifique d’ailleurs (la science est devenue générique de savoir et du Savoir), qui est plus dans la manipulation des réalités, celles physique comme métaphysiques humaines, que dans une réelle compréhension !

                                          Totalement indépassable… c’est la raison qui fait la logique, qui elle-même fait le savoir qui fait la culture et la civilisation dans laquelle nous vivons ; à logique paranoïaque et schizophrénique, savoir, culture et civilisation paranoïaque et schizophrénique !

                                          Paranoïaque et schyzophrénique ce monde est savamment et délibérément malade ! Une autre logique, une autre raison, un autre savoir et une autre culture s’imposent… que tout ceci soit un peu plus ouvert sur les principes mêmes de démocratie et d’humanité. Une autre logique que la logique dichotomique vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal ou du plus récent manichéisme. Une autre raison que celle rationaliste paroxysme de rationalité et plus simple rationalité. Un autre savoir que celui de l’exclusive technoscientiste du comment sans le pourquoi… véritable imposture intellectuelle. Une autre culture que celle de l’individualisme paroxysme d’individualité ou de celle de l’individualisme méthodologique de la chose pour la chose.

                                          Tout ceci s’impose !


                                        • Francis, agnotologue JL 14 novembre 2010 18:28

                                          Le revers de la médaille bling-bling est la bêtise et l’obscurantisme. L’obscurantisme commence par mal nommer les choses en maniant l’oxymore et le sophisme, piliers de la Novlangue qui engendre la peur et la répression.


                                          « La langue politiquement correcte contribue à l’édification d’un vaste discours anonyme qui discipline la pensée de tous, tout en faisant taire la singularité de chacun… Le pouvoir symbolique, c’est d’abord le pouvoir d’amener les dominés à prévoir et à décrire les choses comme ceux qui opposent des positions dominantes ont intérêt à ce qu’ils les voient et les décrivent. En d’autres termes : celui qui impose à l’autre son vocabulaire, lui impose ses valeurs, sa dialectique et l’amène sur son terrain à livrer un combat inégal…. Selon Philip K. Dick, l’instrument de base de la manipulation de la réalité est la manipulation des mots. Certains termes sont dépréciés ou sont connotés négativement : tout ce qui gravite autour du peuple par exemple, à un point tel que l’on serait tenté de croire que le changement de conjoncture politique et intellectuelle invite à voir dans le peuple le principal problème à résoudre et non plus une cause à défendre. Le recours à l’adjectif populiste permet de stigmatiser toute référence au peuple, un adjectif qui a par ailleurs perdu toute signification à cause de sa sursaturation médiatique... La novlangue, ce jargon des propriétaires officiels de la parole se compose de généralisations et d’expressions toutes faites et entraîne un appauvrissement sémantique qui lui-même induit un conformisme idéologique. » (Les mots détournés, outil de propagande )

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