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Accueil du site > Tribune Libre > Gay et lesbienne : le mariage religieux n’est pas un droit

Gay et lesbienne : le mariage religieux n’est pas un droit

Depuis quelques années, les discussions vont bon train et font rages autour des questions de mariage et d’adoption des couples homosexuels. Une nouvelle « avancée » vient de se réaliser en Europe. Reine de l’expérimentation sociale, la suède (comme plusieurs autres pays européens qui l’ont déjà fait) vient d’adopter une loi qui entrera en vigueur le 1er mai permettant aux homosexuels de se marier civilement ou religieusement. Et comme toute expérimentation, le pire est peut-être à venir.

Pour remuer le bousin sur ce sujet sensible tout en sortant du discours empli de guimauve de la gauche décérébrée, j’appuie sur cette plaie en revendiquant que le mariage n’est pas un droit, mais une institution fondée sur des coutumes et des traditions, alors que l’homosexualité elle, est seulement un droit, en tant qu’orientations constituées sur des choix purement personnelles et intègres.
 
Afin qu’il n’y ai pas d’ambiguïté, je rappelle à mes lecteurs que ne suis pas catholique et dédié à quelque forme de prosélytisme, mais j’aimerai rappeler aux homosexuels que le mariage à l’église est un sacre religieux, et qu’il ne s’apparente en rien à un droit. Si vous en doutez, tentez de trouver un pays pour qui cela n’est pas. Plus clairement, les homosexuels et les lesbiennes devraient comprendre qu’elles ont effectivement des droits –ce qui reste parfaitement légitime et immuable comme tout être humain- mais qu’ils ou elles ne peuvent pas justement les avoir tous. Ben non.
 
Sous l’égide du différentialisme égalitaire, le communautarisme gay nous saoule depuis des années avec ces différences tout en réclamant constamment l’égalité des droits dans le seul but d’anéantir, en fin de compte, et on le voit bien aujourd’hui, les fondations de la société occidentale qui repose depuis presque trois siècles sur l’ordre patriarcal. Même si cet ordre patriarcal est aujourd’hui en total décomposition et qu’il n’est assurément pas parfait, j’avoue faire partie de ces défenseurs pour plusieurs raisons.
 
Le mariage religieux est tout d’abord une tradition et une institution clairement hétérosexuelle et il est défini comme telle, point barre. Cela peut paraître injuste, mais c’est comme çà. Le mariage homosexuel, tout comme le principe de polygamie, est totalement interdit par la religion catholique alors pourquoi vouloir la transpercer ! Rien n’empêche un couple homosexuel de se marier par un contrat civique, alors pourquoi susciter tant d’intérêt à changer les principes fondateurs à une religion ? L’évolutionnisme ? sourire..
 
Il ne s’agit pas pour la religion de bénir simplement la formation d’un couple stable entre deux personnes, mais surtout d’unir la complémentarité de l’homme et de la femme et ce qui s’en suit : la procréation des enfants, éléments qui reste jusqu’à preuve du contraire, absents dans le cas d’un couple homosexuel. Pour les chrétiens, l’homme et la femme, dans leur complémentarité, sont pleinement à l’image de Dieu. 
 
En aparté à la polygamie, ou au serment de fidélité qui prévaut au mariage religieux ; qui aujourd’hui oserait demander aux églises et aux Etats de légiférer la dessus pour autoriser l’adultère ou la partouze aux couples mariés religieusement ? Cela ne serait pas en contradiction totale avec le fondement même du sacre religieux qu’est le mariage ? Je vous laisse imaginer ce que peuvent sous entendre de telles principes au sein des êtres désireux de se marier pour les fondements, tout comme pour l’éducation et la prise de repères d’un enfant. Il faut bien comprendre que la majeure partie des couples qui font le choix de se marier religieusement le font aussi par rapport à ces principes fondateurs, lesquels sont "normalement" garant de la construction d’un Amour Total et Infini (sinon il divorce).
 
« Comme le savait Bataille, tout rituel procède de la volonté de créer un interdit servant à restreindre les potentialités créatrices et destructrices de la nature. Le mariage –version judéo-chrétienne occidentale- a été crée pour mettre en place un dispositif de contraintes sexuelles ne pouvant conduire qu’à l’amour total, ou a contrario au libertinage, et entre-temps au remplacement des générations ; il présupposait l’hétérosexualité comme condition première à l’exercice d’une relation sexuelle pouvant donner naissance à la vie. » Maurice G. Dantec
 
Cette loi sur l’autorisation du mariage religieux homosexuel –et qui atterrira certainement très prochainement chez nous en France, vu qu’on ne cesse de s’inspirer aveuglément des modèles nordiques- annonce aussi la prochaine déstructuration finale et totale du modèle familial en tant que structure fondamentale des sociétés humaines. Et à savoir, après, qu’est ce qu’on nous proposera comme nouveau modèle ?
 
Depuis la « dévolution » soixante-huitarde, nombre se sont fait les nouveaux défenseurs du modèle de la famille libérale recomposée en crachant ardemment dans la soupe du modèle autoritaire paternaliste. Mais que reste t’il des hippies des années soixante si ce n’est de vieilles croûtes bourgeoises déconfites à la solde d’une gauche caviar décomposée ? Que reste t’il des punks des 80s et 90s si ce n’est une minorité clochardisé et de surcroît en mauvaise santé ? Et si l’on s’attache aux générations plus proches qui sont les nôtres, les néohippies ou postpunks ; ne fabriquent-ils pas en gros que des folles décérébrées qui ne pensent qu’aux frics dans un monde ou seul leur cul et la taille de la bite à sucer prévaut. Ne vous attendez pas à voir autres choses que des monstres –de médiocrité- naître de telles sociétés, il faudra voir plus loin, beaucoup plus loin.. pour faire éclore un modèle supérieur à celui qui en est aujourd’hui à ses derniers souffles.
 
Je ne crois pas aux principes fondateurs d’une société où tout est sans discontinu sujet à mutation, et surtout pas en ce qui concerne le mariage religieux. Il suffit de regarder par vos fenêtres et vous comprendrez très vite ce que peuvent aussi supposer de tels changements. Voilà pourquoi certaines poules doivent rester des poules, et tout ira pour le mieux dans le pire des mondes.
 
source :
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090401.OBS1710/les_homosexuels_pourront_se_marier_a_la_mairie_ou_a_leg.html?idfx=RSS_notr&xtor=RSS-17
Laboratoire de catastrophe générale. Maurice G. Dantec

POSTRAUMATIK.COM


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44 réactions à cet article    


  • Shaytan666 Shaytan666 8 mai 2009 10:44

    A la différence des pays anglo-saxons et de certains pays scandinaves, en France comme en Belgique, le mariage religieux n’existe pas en tant que tel, il n’est qu’un complément non obligatoire au mariage civile, la Constitution est claire la dessus.
    Tout mariage religieux DOIT être précédé d’un mariage civile, donc ni en France, ni en Belgique (où je rappelle, les mariages homosexuels sont autorisés) n’obligera jamais personne à célébrer un mariage religieux.


    • COLRE COLRE 8 mai 2009 10:59

      je rappelle à mes lecteurs que ne suis pas catholique

      Je ne comprends pas : pourquoi faire un article complet sur un sujet (le mariage religieux) qui ne vous concerne absolument pas ?? c’est aux cathos de décider leurs dogmes et leurs pratiques, non ?


      • saint_sebastien saint_sebastien 8 mai 2009 11:00

        est ce que dans la loi le mariage est appelé mariage en tant que tel ou union civil ou autre ? on pourrait considérer le « mariage » de même nature que la création de société ou tout autre association , dans ce cas il n’y a aucune raison que les homos n’aient pas acces à ce type d’union.

        le pacs me semblait être un bon compromis , ya t il encore des différences juridiques entre pacs et « mariage civil » ?

        finalement qu’il y ait de vrais couples homo ce n’est pas plus mal, l’homosexualité est libéré de son coté hardcore et sauvage pour rentrer dans une espèce de « convenance et bienséance ».

        Pour la question de l’adoption, si aucune étude ne prouve un trouble psychologique plus fort chez les enfants élevés par des homos, je ne vois pas pourquoi on continuerai à l’interdire , comme le don du sang par des personnes homosexuelles, les hétéros sont aujourd’hui autant soumis aux risques du sida que les homos...

        Donc à moins de déprécier juridiquement et explicitement l’homosexualité comme « danger pour la société » , rien ne justifie aujourd’hui les différences et discriminations envers les homosexuels , mais nos sociétés ne sont pas à une contradiction prês.


        • XF Xavier Faureste 8 mai 2009 11:14

          Evidemment, les homosexuels ne doivent pas subir de discriminations dans leur vie quotidienne. Mais l’Eglise Catholique, dans une société laïque, est tout à fait en droit d’affirmer que l’homosexualité est inférieure à l’hétérosexualité, cette dernière assurant le renouvellement des générations et donc la survie de l’espèce humaine. Il n’y a rien de choquant dans cette affirmation. C’est un point de vue, c’est tout.
          Ce qui par contre, me choque profondément, c’est une expression telle que la fierté gay (gay pride). Imaginez un jour, si des blancs décidaient d’organiser à Paris, la marche des fiertés blanches. Ce serait un véritable scandale. A juste titre car il n’y a pas de quoi être fier de la couleur de sa peau ni de son orientation sexuelle.
          Mais chut... la bien-pensance bobo interdit de tenir de tels propos


        • Shaytan666 Shaytan666 8 mai 2009 11:31

          @Xavier,
          Je suis tout à fait d’accord avec vous, les « gay prides » font un tort immense à la communauté homosexuel, elles renvoient l’image de « grandes folles » style la cage du même nom alors que la plus part des homos ’H/F" ne demande qu’à vivre leur vie en toute discrétion, la provocation n’est jamais bonne et l’excès nuit en tout.


        • COLRE COLRE 8 mai 2009 11:34

          XF,

          Mais non, arrêtez de vous croire victime d’une bien-pensance qui vous empêcherait de parler : la preuve. D’ailleurs, la bien-pensance, c’est plutôt la votre que vous exposez et qui est imposée par nos lois actuelles.

          Sinon, je suis d’accord avec vous : l’Eglise catholique a le droit d’affirmer ce qu’elle veut. À voir si ses ouailles suivront et n’iront pas voir ailleurs si l’herbe est plus verte. L’exode a déjà commencé.

          Je serais catho, je m’interrogerais sur l’avenir de ma foi dans un monde déconnecté du quotidien de 6 milliards d’humains (contraception, prévention du SIDA, mariage des prêtres, ordination des femmes, etc)…


        • saint_sebastien saint_sebastien 8 mai 2009 12:54

          j’affirme juste que dans une république laique rien n’empêche rationnellement l’union homosexuel, à part si la loi définit l’homosexualité comme néfaste pour la société ce qui n’est pas le cas.

          Mon frère est homo, je préfère le savoir marié plutôt que ayant des comportements à risque style relations dans des backrooms ou autre...


        • XF Xavier Faureste 8 mai 2009 13:07

          A Saint-Sébastien,

          Excusez-moi, je me suis trompé, j’ai rédigé mon commentaire après avoir cliqué sur « réagir à ce message ». j’aurais du cliquer sur « réagir à l’article ».
          Dans mon esprit, c’est ce que je voulais faire.
          Cordialement


        • Mmarvinbear mmarvin 9 mai 2009 01:30

          Je ne veux pas t’inquiéter pour rien, mais l’union et la fidélité sont deux concepts totalement indépendants...

          Je connais des célibataires qui n’ont qu’un partenaire sexuel à la fois et des mariés qui touzent chaque week-end...


        • Agoratonlaveur 4 juin 2010 15:42

          Est ce que quelqu’un peut me citer les passages de la bible où il est écrit que deux hommes ou deux femmes ne peuvent pas s’aimer, s’unir, avoir des enfants, vivre tout simplement !

          L’église me fait rire avec ses belles paroles ! Elle oublie vite que la religion a persécuté et persécute des millions d’êtres vivants !

          Quel beau discours homophobe !

          Mais rappelez vous, l’homosexualité existe depuis bien plus longtps que l’église catholique !


        • rocla (haddock) rocla (haddock) 4 juin 2010 15:44

          Moi je peux le dire .


        • Agoratonlaveur 4 juin 2010 20:17

          j’ouvre grand les yeux !


        • Agoratonlaveur 5 juin 2010 15:07

          Alors, ces passages de la bible homophobes ?


        • Senatus populusque (Courouve) Senatus populusque 5 juin 2010 15:19

          Pentateuque (Torah)

          Genèse, I, 28 : multipliez-vous ; II, 24 : l’homme s’attachera à sa femme ; VI, 12 : toute chair avait corrompue sa voie ; 18-19 : autant de mâles que de femelles dans l’Arche [de Noë] ; VII, 2-3 : le mâle avec sa femelle ; 9 : deux par deux, mâle et femelle ; 16 : un mâle et une femelle de toute chair ; XIII, 13 : les Sodomites sont très mauvais et devant le seigneur [cité par Albert le Grand ; difficile de croire qu’il ne s’agit que d’un rejet de l’étranger …] ; XVIII, 20-21 : la clameur contre Sodome et Gomorrhe est bien grande et leur péché est grave péché ; 21 : descendre et voir s’ils ont agi suivant la clameur ;
          XIX, 1 : les deux anges ; 5 : amène-les-nous pour que nous les connaissions [traduction de Chouraqui citée par Payeur : « Fais-les sortir vers nous : pénétrons-les »] ; 8 : j’ai deux filles qui sont encore vierges, je vais vous les amener ; 9 : ils répondirent : « Ote-toi de là ! » ; 11 : hommes frappés de cécité.
          Exode, XX, 17 : tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur [servus], ni sa servante [ancilla].
          Lévitique, XVIII, 22 : tu ne commettras pas le coït [coitu femineo] avec un mâle car c’est une abomination [traduction de Chouraqui citée par Payeur : «  »] ; 24-30 : abominations faites par les gens du pays qui furent avant vous ; pratiques abominables qui étaient faites avant vous ; XX, 13 : qui couchent avec un mâle pour le coït ; nefas ; morte moriantur ; 23 : pratiques de la nation que je chasse.
          Deutéronome, XXIII, 18-19 : pas de prostitué sacré [mercedem prostibuli ; kadesh en hébreu].

          Juges, XIX, 22-24 : le lévite d’Éphraïm ; pour que nous le connaissions ; ce crime [scelus].
          I Samuel, XX, 17 : Jonathan avait de l’affection pour [diligeret] David.
          II Samuel, I, 28 : David et Jonathan ; aimable au dessus de l’amour des femmes.
          I Rois, XIV, 24 : prostitués sacrés, efféminés [cité par Jordan] ; abominations ; XV, 12 : expulsion des prostitués sacrés ; XXII, 47 : prostitués sacrés balayés du pays.
          II Rois, XXIII, 7 : démolition des maisons des prostitués sacrés.
          Lamentations, IV, 6 : faute de Jérusalem plus grande que le péché de Sodome ; V, 13 : des adolescents ont été abusés de manière impudique [cité par Pierre Damien ; la Bible de Jérusalem traduit : « des adolescents ont porté la meule »].
          II Maccabées, IV, 9-17 : passer au mode de vie des Grecs ; fondation d’un gymnase ; vogue de l’hellénisme [cité par H.-I. Marrou].
          Isaïe, I, 9 : comme Sodome et Gomorrhe ; 10 : si Yavhé ne nous avait laissé quelques survivants, nous serions comme Sodome ; III, 9 : leur péché proclamé quasi Sodoma par Jérusalem et Juda, ils ne le cachent pas.
          Ezéchiel, XVI : 46-47 : les crimes de Sodome ; 49 : fautes de Sodome ; orgueil, inhospitalité ; 50 : ils ont commis des abominations en ma presence.
          Osée, IV, 10 : Ils mangeront et ne seront pas rassasiés, forniqueront et ne se reproduiront pas, car ils ont renoncé à tenir compte du Seigneur.
          Joël, III, 3 : les nations ont troqué des garçons [pueri] contre des prostituées [cité par Hincmar de Reims].
          Ecclésiastique, XXXVI, 25 : là où il n’y a pas de femme, l’homme errant gémit.

          Évangiles

          Matthieu, XIX, 4-6 : mâle et femelle faits par Dieu.
          Marc, X, 7-9 : l’homme s’attachera à sa femme ; ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas.
          Luc, XVII, 29 : le jour où Loth est sorti de Sodome, une pluie de feu et de soufre est tombée du ciel et les a fait tous périr.
          Jean, XIII, 23 : un des disciples, celui que Jésus aimait, à table contre le sein de Jésus.

          PAUL (Ier siècle), premier théologien chrétien, auteur d’expression grecque,
          Vulgate ; trad. XXe siècle (Bible de Jérusalem) :

          Aux Romains, I, 24-27 : vérité de Dieu changée en mensonge, livrés par Dieu à des passions sordides, leurs femelles ont changé l’usage naturel ; turpitudes mâles avec mâles [cité par les Constitutions apostoliques ; Vulgate : masculi in masculos turpitudinem operantes] ; 32 : Dieu juge digne de mort quiconque fait ces choses [d’après Lévitique, XX, 13].
          Ière aux Corinthiens, VI, 9-10 : ni efféminés [molles] ni ceux qui couchent avec des mâles [arsénokoites ; masculorum concubitores ; cf Ière à Timothée] n’hériteront du règne de Dieu [cité par Tertullien et dans l’encyclique Persona humana, 1976] ; XI, 11 : dans le seigneur, la femme n’est pas sans l’homme, ni l’homme sans la femme.
          IIe aux Corinthiens, XII, 21 : beaucoup de pécheurs ne se sont pas convertis de leurs pratiques d’impureté, de prostitution et de débauche [cité par Jean Chrysostome].
          Aux Galates, V, 19, 21 : ceux qui pratiquent fornication, immondices, luxure, n’hériteront pas du règne de Dieu.
          Aux Éphésiens, IV, 18-19 : ignorance de Dieu et pratique immonde ; V, 5 : aucun impur n’héritera du règne de Dieu ; 11 : les oeuvres infructueuses des ténèbres ; 12 : ce qu’ils font en cachette est honteux à dire [cité par Tertullien] ; 31 : l’homme s’attachera à sa femme.
          Aux Colossiens, III, 5 : faites mourir l’impureté.
          1ère aux Thessaloniciens, IV, 7 : Dieu ne nous a pas appelés à l’impureté.

          pseudo-PAUL (Ier siècle)
          Ière à Timothée, I, 9-10 : la Loi est là pour ceux qui couchent avec les mâles [arsénokoites ; masculorum concubitores ; cf I Corinthiens ; cité dans Persona Humana, 1976].
          À Tite, I, 15 : Tout est pur pour les purs [parfois cité par les homos chrétiens pour justifier leurs relations homosexuelles].

          IIe de Pierre, II, 6-7 : conduite débauchée des criminels des villes de Sodome et Gomorrhe.
          Jude, 7 : Sodome et Gomorrhe qui se prostituèrent subissent la peine d’un feu éternel.
          Apocalypse de Jean, XXII, 15 : dehors les chiens, les drogueurs, les impudiques, les meurtriers.
          -


        • brieli67 5 juin 2010 15:42

          Die Kirche wär’ von Sünden freier,
          Wär’n Papst, Bischöf’ und Priester ohne Eier.1

          1 Siehe Matthäusevangelium 19,12 : "... und es gibt Eunuchen, die sich um des Himmelreiches willen selbst zu solchen gemacht haben. Wer es fassen kann, fasse es !"

          = ... καὶ εἰσὶν εὐνοῦχοι οἵτινες εὐνούχισαν ἑαυτοὺς διὰ τὴν βασιλείαν τῶν οὐρανῶν. ὁ δυνάμενος χωρεῖν χωρείτω.


        • Agoratonlaveur 5 juin 2010 15:47

          Que c’est beau !

          L’intégrisme religieux dans toute sa splendeur !

          Je suis fière d’être une lesbienne athée épanouie, ayant 2 enfants avec ma compagne et de défiler à la gaypride en combinaison de latex rouge !


        • Agoratonlaveur 5 juin 2010 15:49

          En tout cas, j’ai la bible toute simple chez moi et il n’y a pas tout cela dedans ! Encore moins dans l’ancien testament !


        • Mmarvinbear mmarvin 8 mai 2009 11:42

          « alors que l’homosexualité elle, est seulement un droit, » : euh non, l’homosexualité n’est pas un droit, c’est une forme d’attirance sexuelle, sentimentale et amoureuse d’une personne envers une autre de même sexe.

          "mais j’aimerai rappeler aux homosexuels que le mariage à l’église est un sacre religieux, et qu’il ne s’apparente en rien à un droit. Si vous en doutez, tentez de trouver un pays pour qui cela n’est pas.«  : aux Pays Bas, les protestants acceptent de bénir les unions homosexuelles. Même chose pour les anglicans du Canada. Cela n’est pas la majorité, loin s’en faut...

           »Plus clairement, les homosexuels et les lesbiennes devraient comprendre qu’elles ont effectivement des droits –ce qui reste parfaitement légitime et immuable comme tout être humain- mais qu’ils ou elles ne peuvent pas justement les avoir tous.«  : Justement si... L’article premier de la Constitution et son préambule sont formels.

           »Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit.« Evidemment, cela ne concerne que les droits civils, et non religieux...

           »dans le seul but d’anéantir, en fin de compte, et on le voit bien aujourd’hui, les fondations de la société occidentale qui repose depuis presque trois siècles sur l’ordre patriarcal«  : En fait, on s’en fiche de la survie ou non du patriarcat. Tout ce que l’on veut, c’est le respect du préambule de la constitution. Mais c’est vrai que si on peut vous emmerder avec, on va pas s’en priver !

           »Le mariage religieux est tout d’abord une tradition et une institution clairement hétérosexuelle et il est défini comme telle, point barre.«   : Vous savez, on s’en fiche nous, du mariage religieux. Evidemment il y a quelques exceptions mais une union civile nous contente assez.

           »Rien n’empêche un couple homosexuel de se marier par un contrat civique, alors pourquoi susciter tant d’intérêt à changer les principes fondateurs à une religion ? L’évolutionnisme ? sourire..«  : Là, permet moi de sourire...

          En aucune façon, le mariage n’est un principe fondateur du catholicisme. Nulle part dans le Nouveau Testament, il n’est question du mariage. Si ce n’est les Noces de Cana mais Jésus n’y est qu’un invité et non un officiant. Sa seule intervention consiste à changer de l’eau en vin. Il a un rôle de traiteur, quoi...

          Le mariage est en fait une cérémonie ROMAINE strictement civile au départ, célébrée uniquement en famille, sans officiant religieux. Ce mariage reposait sur le principe du consentement continu. Si un des époux le désirait, cette union pouvait prendre fin immédiatement.

          La déchéance de l’Empire Romain a conduit les derniers empereurs à fusionner le mariage romain avec les rituels chrétiens, ce afin que le principe de l’union survive, même en cas de chute de l’administration.

          Au XIIIè siècle, le concile de Latran codifie le mariage de façon plus précise et en énumère les règles afin de mettre fin aux abus (non consentement, mariés trop jeunes, rapts, unions secrètes et donc impossible à prouver...). Deux siècles après, le mariage sera sacralisé en réponse à la Réforme qui ne reconnait pas le mariage comme un sacrement de l’Eglise.

           »la procréation des enfants, éléments qui reste jusqu’à preuve du contraire, absents dans le cas d’un couple homosexuel.«   : Pour la reproduction, on n’a pas trouvé mieux encore que le rapport hétéro... Mais dans ce cas, quid des couples qui se révèlent stériles ? Ou des unions médiatiques de personnes agées voire très agées et qui donc ne peuvent plus avoir d’enfants ?

          Il faut aussi savoir que dans plusieurs régions d’Europe, le mariage n’était accordé qu’après que le couple formé n’ai eu des enfants, ce afin de lutter contre les problèmes de stérilité. L’avènement de la Réforme, puis après de l’Ordre Moral, imposera par la suite la virginité des époux avant le mariage (en tout cas pour la femme...).

           »qui aujourd’hui oserait demander aux églises et aux Etats de légiférer la dessus pour autoriser l’adultère ou la partouze aux couples mariés religieusement ?«  : Oh mais personne ne le demande... Ils font ça tout seuls, comme des grands...

           »Il faut bien comprendre que la majeure partie des couples qui font le choix de se marier religieusement le font aussi par rapport à ces principes fondateurs,«  : J’en doute... c’est plus pour »faire joli« et pour faire plaisir à papy et mamy... Le poids de la famille est encore lourd à porter...

           »ne fabriquent-ils pas en gros que des folles décérébrées qui ne pensent qu’aux frics dans un monde ou seul leur cul et la taille de la bite à sucer prévaut." : Ne t’en fais pas pour elles, on leur a trouvé un parc naturel dans le Marais ou elles peuvent s’ébattrent en toute liberté sans gêner quiconque...


          • hgo04 hgo04 8 mai 2009 16:55

            Vous confondez droit civil, le pacs a été fait pour palier à cette impossibilité de mariage homosexuel, et la mariage religieux, dans lequel il n’y a pas de droit de constitution ou autre, mais juste des textes « sacrés ».

            Nous devrions, dans un premier temps, différencier le mariage (religieux) à) l’union civile (mairie).

            Donc vous voudriez la même union civile que les autres ? ou vous cherchez à singer les couples hétéro jusque dans leurs croyances ?

            Premier cas : bof... faits donc..
            Deuxième cas : non.. la religion est intouchable de cette façon..


          • Mmarvinbear mmarvin 9 mai 2009 01:31

            A non, je pense avoir différencié l’union civile de l’union religieuse...


          • barbouse, KECK Mickaël barbouse 8 mai 2009 11:44

            bonjour,

            a l’heure où la tendance est plutôt sur un retour des fondamentaux, aux fin de chisme avec les fidèles à la messe en latin, au retour massif de quantités de citadins vers les campagnes avec leurs enfants, et autres données sociologiques comme la tendance au retour d’un embryon de communautarisme « blanc chrétien »,

            la question de l’homosexualité est pour le moins réglée et limite anecdotique, il n’y a pas de rejet de la communauté chrétienne pour cause d’homosexualité, mais pas de mariage non plus, c’est un particularisme avec lequel on ne fait pas un projet de société d’ensemble, mais que l’on inclus dans cet ensemble, et le mariage est prévu pour consacrer l’union d’un homme et d’une femme, point.

            quand des homosexuels sont croyants, et un minimum instruit, ils ne veulent pas se marier a l’église pour la simple et bonne raison qu’ils savent bien que cela ne s’applique pas a leur situation. 

            Au mieux ils devraient réfléchir a aider à la création d’une autre forme de messe, qui ne parodie ni ne se compare au mariage, mais qui néanmoins valide leur engagement mutuel dans un serment et un engagement de nature plus sacré qu’une signature à la mairie.

            Pour les athés ou peu croyant, la question ne se pose pas, ce type d’engagement n’a ni profondeur ni sens, cela équivaux a vouloir louer une église comme un simple décor de cinéma pour faire bien sur les photos.

            Et enfin le mariage gay c’est comme les pacs, la première année, il y en a beaucoup, qui ne durent pas plus que les autres forment de « contrats » proportionnellement parlant, et maintenant c’est majoritairement utilisé par les hétéros fonctionnaires pour gagner des points en début de carrière pour éviter les mutations.

            Bref, quelque soi son rapport au sacré et a l’institution mariage, le « mariage » gay est plus une chimère monter en épingle médiatique qu’une aspiration réelle des homosexuelles concernés, qui dans les familles chrétienne moderne ne sont pas rejeté, ne communient pas moins que les autres, et ne deviennent pas moins parrain ou marraine dans les baptêmes, etc.. et c’est tant mieux.

            amicalement, barbouse.


            • Gargamel Gargamel 8 mai 2009 13:25

              Les arguments dans cet article sont pour le moins bizarres, comme l’a montré mmarvin, mais je pense aussi que le mariage religieux ne devrait pas être accordé par loi aux homosexuels, les institutions religieuses ont un droit à l’archaïsme de pensée. Si on veut les faire évoluer (comme dans les pays qui ont étés cités plus haut) c’est avec des mots, pas avec des lois.

              Par contre le droit au mariage civil pour les gays devrait être un acquis depuis déjà longtemps, ceux qui s’y opposent encore sont des personnes mesquines et tristes.
              Et pour beaucoup de gens le mariage n’est pas juste l’arrangement bien commode qui est cyniquement décris dans les commentaires, c’est une promesse romantique qui a encore une force.


              • Forest Ent Forest Ent 8 mai 2009 14:51

                Sujet bizarre.

                Il n’appartient pas aux pouvoirs civils de décider en quoi doivent consister les religions.

                Pourquoi parler du seul catholicisme ? Le mariage est une sorte d’institution dans toutes les religions que je connais. On peut très bien imaginer une « religion homosexuelle » qui aurait ses propres règles et pratiques qui n’engageraient qu’elle. Pour ce que j’en sais ou peux en deviner, personne n’arrivera jamais à obliger l’église de France à reconnaitre un mariage homo, et je ne vois même pas pourquoi quelqu’un voudrait essayer.

                La séparation de l’église et de l’état est une bonne règle. N’y touchons pas.


                • docdory docdory 8 mai 2009 14:55

                  @ Blog Postraumatik


                  Je vois dans cette nouvelle loi suédoise l’illustration parfaite de la nécessité absolue de la laïcité : en effet , en Suède, l’église luthérienne est religion d’Etat . Par conséquent , nul ne doit s’étonner de cette invraisemblable immixtion de l’état suédois dans les affaires religieuses ! Je ne pense pas , sauf erreur de ma part , que cette loi s’appliquera à d’autres religions ou à d’autres branches du christianisme. 
                  En France , grâce à la laïcité , il est fort heureusement exclu que l’Etat se mêle de ce genre de chose. Si les églises ne veulent pas marier les homosexuel(les) , rien n’ empêche ceux ou celles-ci de créer leur propre religion !
                  Personnellement , je trouve le mariage homosexuel fait partie de ces billevesées politiquement correctes qui évoquent le syndrôme de l’aéroport ou de l’autoroute : nombre de citoyens de ce pays pestent contre la rareté des aéroports ou de l’insuffisance supposée du réseau autoroutier . Les mêmes personnes ne veulent surtout pas qu’on installe une autoroute ou un aéroport à 500 mètres de chez eux, et, si cela vient à se réaliser, adhèrent immédiatement à une association de défense des sites ! !
                   Il en est de même des adeptes du politiquement correct qui réclament le mariage homosexuel parce que ça fait « moderne » et « tolérant » : on imagine aisément la tête qu’ils feraient si leur fils leur présentait un futur « mari » ou leur fille une future « gendresse » . Nul doute que ces adeptes du politiquement correct feraient alors tout pour ne pas assister à ce « mariage » ou en tout cas à faire en sorte qu’il se déroule en petit comité !
                  J’imagine la tête de ces pauvres pères suédois qui vont devoir subir la corvée de conduire à l’autel leur fils en « robe de marié » et de le voir échanger une alliance avec un tatoué au crâne rasé ! Il vaut encore mieux prendre un aller simple pour la Karathévo-Tchekessie !


                  • docdory docdory 8 mai 2009 14:59

                     Oups , coquille ! Je voulais bien évidemment parler de la Karatchévo-Tcherkessie ( mais la Khabardino-Balkarie ferait aussi parfaitement l’affaire ! )


                  • docdory docdory 9 mai 2009 10:29

                    On se demande quelle aurait bien pu être la réaction de Martin Luther si il avait appris , de son vivant, que les prêtres de l’église dont il était le fondateur allaient, cinq siècles plus tard, être dans l’obligation légale de marier des homosexuels ! Quelque chose me dit qu’il n’avait pas vraiment prévu cela ...


                  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 mai 2009 16:19

                    Si le mariage religieux n’est pas un droit, lequel relève de chaque religion et non de la politique, et si l’on admet que celle-ci est laïque, alors rien n’interdit de considérer que le droit civil puisse reconnaître le mariage entre soi-disant « homosexuels », dès lors que les droits de ces derniers doivent être considérés comme égaux de ceux des soi-disant hétérosexuels, y compris celui de la parentalité ; sauf à prétendre que, en tant que tels, des parents dits homosexuels seraient moins bons parents que des parents soi-disant homosexuels ; ce qui est infirmé par toutes les études existantes à ce jour concernant les enfants élevés par des parents dits du même sexe et qui sont nombreux en France et dans le monde.

                    Seule la confusion à laquelle l’auteur de l’article contribue peut faire que l’on interdise le mariage civil et les droit afférents aux soi-disant homosexuels. La loi française reste en deçà de principe de la séparation entre les églises et l’état et de la religion et de la politique.

                    Pour ma part je regrette qu’en France le droit religieux dans ce domaine prime encore sur les droits des hommes et des femmes, prétendument homosexuels ou non.

                    PS : « soi-disant homos », car je prétends que nous sommes tous hétérosexuels ; nul n’a la même sexualité qu’un autre, voire nul n’a toujours et partout la même sexualité et le comprendre c’est comprendre ce qu’est une relation sexuelle, sauf à confondre genre ou rôle social traditionnel et sexe psychologique. Or, depuis la fin de la notion de chef de famille (père) au profit de celle d’autorité parentale indifférenciée (père et/ou mère), les genres sexuels ne structurent plus la fonction éducative alors même que leur distinction est dorénavant déclarée illégale, voire inconstitutionnelle via le droit européen, dans toutes les autres fonctions sociales...


                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 mai 2009 16:48

                      J’ajoute que, à mon sens, afin de ne pas confondre mariage religieux et union civile, il conviendrais de faire du PACS étendu avec les mêmes droits que deux du mariage civil (dont celui de la parentalité) la seule forme d’union civile : les choses seraient alors très clairement laïques.

                      De tous cotés et particulièrement en Europe (ce qui déjà pose un problème juridique) les choses évolue dans le sens de la reconnaissance du mariage des soi-disant homos...et dons de la soi-disant homoparentalé


                    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 8 mai 2009 16:54

                      Il conviendrait, avec mes excuses


                    • DEVOIR 8 mai 2009 18:08

                      Le mariage est une institution sociale destinée à créer les conditions de survie de l’espèce humaine dans un cadre harmonieux où les enfants qui naissent sont pris en charge aux plans nutritionnel, éducatif et sanitaire, en conformité avec les règles de la société qui les accueille et les protège.
                      L’égoïsme de certains a fait qu’il a été transformé en une entreprise de plaisir enrobée de préoccupations purement matérielles et financières où avoir des enfants n’entre même pas en ligne de mire. Le résultat est que de plus en plus de couples se tournent vers l’adoption . Dans certaines sociétés, la prédominance des vieux est inquiétante, et si la situation n’est pas redressée, elle pourrait être dramatique à moyen terme.
                      Dans ce contexte, confier un enfant à un couple homo est inadmissible car c’est les lui donner en exemple et ça ne ferait qu’ exacerber ce qui est dit précédemment. ; car un enfant n’a pas la maturité d’esprit qui lui permette de choisir ; même les adultes sont influencés par leur environnement.
                      Cette lutte surnoise que les athées, sous couvert de laïcs, font à la religion, conduira un jour l’homme à sa perte
                       


                      • Shaytan666 Shaytan666 8 mai 2009 18:49

                        Si le mariage est une institution sociale destinée à créer..........
                        Qu’attend t’on alors pour interdire le mariage aux femmes ménopausées et pourquoi pas faire passer un test de fertilité aux couples qui veulent se marier.


                      • phiconvers phiconvers 8 mai 2009 20:25

                        En fait, même le mariage civil n’a aucune raison d’être ouvert aux homosexuels. Cette reconnaissance de l’union entre un homme et une femme par les autorités civiles et les droits et devoirs qui y sont afférents tiennent au rôle social essentiel tenu par les familles. L’amour entre deux hommes ou deux femmes n’a pas d’utilité sociale. il n’y a donc aucune raison de le gratifier d’avantages fiscaux notamment.


                        • XF Xavier Faureste 8 mai 2009 20:42

                          Tout à fait exact. En autorisant le mariage civil entre deux hommes ou entre deux femmes, ces derniers se voient alors gratifier d’avantages fiscaux qui créent une injustice par rapport aux célibataires.
                          Pourquoi est-ce qu’un couple homosexuel qui ne participe pas au renouvellement des générations devrait bénéficier d’avantages fiscaux par rapport à un(e) célibataire qui, lui non plus, ne participe pas au renouvellement des générations ? Dans une République où tous les hommes naissent libres et égaux en droits, il y aurait comme une contradiction.


                        • Mmarvinbear mmarvin 9 mai 2009 01:33

                          Ce sont des arguments qui se valent.

                          A condition, evidemment, que l’on supprime ces avantages fiscaux aux couples mariés qui n’ont pas d’enfants, qui ne peuvent plus en faire non plus...


                        • phiconvers phiconvers 9 mai 2009 17:25

                          mmarvin,
                          Si c’est vraiment nécessaire pour empêcher des mariages contre nature...
                          En fait, les couples hétérosexuels font rarement des tests pour savoir s’ils sont féconds, tandis que les homosexuels sont par nature inféconds. Quant aux personnes âgées qui se marient, leur reconnaissance par l’Etat était une libéralité aux temps béni où l’ordre des choses n’était pas remis en question de façon systématique par des minorités marginales...


                        • georges jean 8 mai 2009 21:42

                          Il n’y a rien à voir entre le couple homme-femme et la paire homme-homme ou femme-femme si ce n’est le chiffre « 2 ».
                          En effet, il faut le rappeler tant le lobby gay veut nous troubler l’esprit, un homme n’est pas identique à une femme.
                          Le mariage ne concerne que le couple, qui permet l’union des différences, et non les paires, forme ostentatoire du refus de la différenciation sexuelle.


                          • Hopey 9 mai 2009 00:02

                            « Et comme toute expérimentation, le pire est peut-être à venir. »


                            Ah ouais, par exemple, illes pourraient même avoir des gosses !Et partager la garde ?Vous imaginez ??

                            Parce que quand même, les zhomos, ils peuvent pas avoir tous les droits.Quand même.

                            Ca me fait plaisir de voir que l’argumentaire à évolué depuis la question du vote des femmes et du vote des Noirs (mecs) aux USA.

                            Sans dec’, chuis contre le mariage, mais là, c’est puant.Merci, Monseigneur, d’être si objectif avec notre folklorisme communautaire (communautarisme qui sort de nulle part, et n’a évidemment aucun rapport avec la lesbo/l’homophobie, bien entendu), et de savoir vous montrer rude quand il le faut, pour notre bien (comme avec des enfants).

                            J’habite en Belgique, pays qui a commis l’hérésie d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe, et, vous savez quoi ?Personne n’est mort-e, on attends toujours l’apocalypse.

                            Même sans être partisan-e du mariage, les effets se font sentir : les couples homos sont égaux aux couples hétéros devant la loi, et ce symbole est énorme.

                            Mais c’est très gentil à vous de compter sur notre potentiel créateur, et de vous servir de votre point de vue éclairé d’hétérobeauf pour nous indiquer la marche à suivre vers LA bonne voie : la vôtre.

                            Sauf que, sincèrement, on s’en passerait bien.

                            Et, au fait, on s’en rend très bien compte, que votre histoire de mariage « religieux » sert de diversion.
                            Vous êtes homophobe, point.Comme la majorité des posteureuses de cet article, visiblement, et sous des arguments aussi peu reluisant sque « il faut un homme et une femme pour faire un bébé donc le mariage hétéro c’est normal ».

                            La vache, à chaque fois que je viens sur ce genre de forum, je me rappelle que j’appartiens à cette espèce étonnante « les zhomosexuels »-les lesbiennes étant régulièrement oubliées, merci pour nous-qui vous inquiète tant.
                            Ce qui est rigolo, c’est que du point de vue des cathos ou des auto-proclamés gôchos-révolutionnaires , on est quasi responsables de la fin du monde (ou d’anti-révolutionnarisme) dans tous les cas.



                             

                             


                            • Aosyliah 9 mai 2009 03:42

                              La première chose qui me frappe lorsque je lis cet article, c’est la confusion entre mariage civile (fait en mairie) et mariage religieux (Eglise). Vous parlez de l’initiative de la Suède qui concerne à la fois le mariage civile et le mariage religieux, et vous avez vite fait d’assimiler les deux. Or, si deux termes différents existent, c’est que deux mariages différents existent, et donc qu’il est utile de les distinguer. Le mariage religieux est une institution religieuse, le mariage civil, non. Si on veut aborder le thème du « mariage homosexuel », il me parait important de bien faire cette distinction afin d’aboutir à un argumentaire pertinent.

                              Vous dites que l’homosexualité « est seulement un droit ». Non : l’homosexualité est une orientation sexuelle. Par contre, l’égalité de chaque citoyen-ne devant la loi en est un. Le mariage civile, puisque fait en mairie, est une institution étatique régit par des lois. Les homosexuel-le-s en étant exclus, ils ne possèdent donc pas ce droit de l’égalité citoyenne devant la loi à ce chapitre. C’est l’accès à ce droit que les homosexuel-le-s revendiquent avant tout. Et lorsqu’ils manifestent en ce sens, c’est à l’Etat qu’ils s’adressent, et non à l’Eglise. Il faut tout de même rendre à César ce qui appartient à César, et arrêter de mettre tous les homosexuel-le-s dans le même sac. Oui, certains, au regard de leur foi, aspirent également à un mariage religieux, mais pour le réclamer, tout du moins dans les pays laïques, ils se tournent alors vers les institutions religieuses et non plus étatiques. Encore une fois, il est important de ne pas faire la confusion.

                              Vous semblez rendre les homosexuel-le-s responsables de cette expérimentation initiative, alors que, de fait, il s’agit d’une décision d’Etat. N’est-ce pas aller vite en besogne ? Qu’en est-il réellement ? Sont-ce les homosexuel-le-s suédois qui ont réclamé cette initiative à leur Etat ou est-ce l’Etat qui a lancé cette expérience de sa propre initiative ? Sans compter que vous ne manquez pas d’élargir l’affaire en ne parlant pas seulement du cas suédois, mais du thème général du mariage homosexuel et en ne parlant que « des homosexuel-le-s ». Vous mettez encore une fois tous les homosexuel-le-s dans le même sac à propos de cette loi, sans même plus prendre la peine de distinguer le fait que votre exemple de départ se situe en Suède.

                              Et puis, vous dites : « Rien n’empêche un couple homosexuel de se marier par un contrat civique ». Bien au contraire, et c’est pourquoi le débat se pose. L’écrasante majorité des pays du monde refusent aux homosexuel-le-s un mariage civique, leur interdisant l’accès aux mêmes droits que les hétérosexuel-le-s sur ce point. Pourquoi ne pas déjà commencer par le leur accorder ? A ce moment-là, et seulement à ce moment-là, votre remarque, et même votre article dans son ensemble, seront pertinents (à condition, bien sûr, qu’une fois ce droit accordé, des homosexuel-le-s réclament son pendant religieux).
                              Vous me direz peut-être qu’ils ont tout de même accès à des contrats type PACS (et encore, seulement une minorité de pays proposent ce type de contrat). Je ne cracherai pas totalement sur le PACS, parce qu’il offre tout de même un compromis et qu’il reste utile (aux homosexuel-le-s comme aux hétérosexuel-le-s).
                              Le PACS, c’est bien beau, mais ce n’est pas un mariage. L’Etat offre ceci : Le pacte civil de solidarité (PACS) est un contrat. Il est conclu entre deux personnes physiques pour organiser leur vie commune. Ces deux personnes doivent être majeures (il est impossible de conclure un PACS à trois personnes, ou plus), de sexe différent ou de même sexe. alors que les homosexuel-le-s voudraient ceci : [Par le mariage, les deux conjoints] Ils acceptent et reconnaissent l’institution du mariage et la loi commune qui la régit, mais en retour, ils demandent à la société de reconnaître l’existence et la valeur de leur engagement mutuel et de leur assurer la protection de la loi. Le mariage civil, qui n’est pas une simple formalité administrative, ne commence et ne s’achève pas le jour de la cérémonie.
                              La différence est tout de même de taille, et le PACS n’a rien à voir avec un mariage. Le PACS est une formalité administrative, et d’ailleurs, si deux personnes souhaitent se pacser, elles n’ont même pas besoin d’être en couple, seulement de justifier d’une vie commune, donc de vivre sous le même toit. Le mariage, lui, incarne l’union officielle et symbolique de deux personnes qui s’aiment et qui souhaitent s’engager sur le long terme et de façon officielle dans leur relation. Enfin, vu comme vous défendez le mariage, j’imagine que vous savez déjà tout ça.

                              Mais rassurez-vous, si le mariage civil homosexuel venait à être autorisé, les homosexuel-le-s qui n’aspirent qu’à s’envoyer en l’air ne s’empresseront pas de se marier à la chaîne, tout simple parce qu’un mariage, de par leurs aspirations, ne les intéressent pas. Exactement de la même manière que les hétérosexuel-le-s qui partagent ces aspirations, et qui, eux, ont le droit au mariage.

                              Voilà pour le mariage civil. En ce qui concerne le mariage religieux, vivant dans un pays laïque, j’estime que c’est vers les institutions religieuses qu’il faut se tourner. Ces institutions n’ayant jamais affirmé considérer toute personne de façon égalitaire, elles ne sont pas tenues de fournir ce mariage (or, l’interdiction du mariage civil homosexuel va à l’encontre des lois prônées par l’Etat français, pour ne donner qu’un exemple).
                              La foi étant affaire de convictions et d’opinions personnelles propres à chacun, les homosexuel-le-s désirant affirmer leur union au regard de leur religion, n’ont, dans un Etat laïque, logiquement pas à s’en remettre à l’Etat sur ce chapitre. D’autant plus, que, comme je le disais, la religion est affaire personnelle.
                              Mariage civile et mariage religieux s’opèrent sur deux dimensions bien différentes.

                              NB : pour faciliter les choses, je parle « des homosexuel-le-s » tout au long de cette intervention. Il faut évidemment comprendre « des homosexuel-le-s qui aspirent et/ou réclament le droit au mariage civil ».


                              • chmoll chmoll 9 mai 2009 08:41

                                l deux femmes violée par cette secte (vatican bank) sont venu a la vatican bank , immense fief d’une secte de pervers

                                remettre un courrier a l’benoit (gouroux de la secte), dénonçant leur viole par un des innompbrales pervers composanr cette secte, il a refusé de les recevoir

                                la pourriture a encore de beaux jours devant elles

                                et l’pourri qui les a violé vit en toute tranquilté en irlande


                                • Reinette Reinette 10 mai 2009 01:30


                                  Afin qu’il n’y ai pas d’ambiguïté, je rappelle à mes lecteurs que ne suis pas catholique et dédié à quelque forme de prosélytisme, mais j’aimerai rappeler aux homosexuels que le mariage à l’église est un sacre religieux (Soral. Euh non Porstraumatik)

                                  - une autre religion, peut-être ?






                                  • Agoratonlaveur 4 juin 2010 15:39

                                    Pas catholique, juste homophobe !


                                  • Reinette Reinette 10 mai 2009 01:49

                                    En Iran, deux hommes homosexuels, dont un mineur, ont publiquement été flagellés puis exécutés.

                                    19 juillet 2005
                                    Deux homosexuels ont été pendus en Iran. En 26 ans, ce pays a exécuté près de 4000 personnes, hommes et femmes, reconnues coupables de ce seul crime. Dans le monde, 9 pays prévoient ce châtiment pour les homosexuels.

                                    Deux jeunes hommes ont publiquement été pendus le 19 juillet dans la ville iranienne de Masshad, après avoir admis sous la torture leur homosexualité. L’un était mineur, l’autre âgé de 18 ans.

                                    Leur avocat avait tenté d’éviter la sentence capitale, affirmant que les jeunes gens ne connaissaient pas la loi et ne savaient pas que l’homosexualité et la consommation d’alcool étaient interdits.

                                    Les deux condamnés à mort ont préalablement été incarcérés durant quatorze mois, fouettés (228 coups de fouet) et finalement pendus en public, sur la place de la Justice à Mashhad.

                                    Depuis l’arrivée au pouvoir des Ayatollahs il y 26 ans, près de 4000 homosexuels - hommes et femmes - ont été exécutés en Iran.

                                     
                                     

                                    8 autres pays prévoient la sentence capitale pour les personnes reconnues coupables d’entretenir des relations homosexuelles : l’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, la Mauritanie, le Soudan, le Nigeria (12 États musulmans du nord du pays), le Yémen, le Pakistan et les Émirats Arabes Unis.


                                    Pour agir contre l’exécution des homosexuels

                                    Pétition on-line de l’Association française « Ensemble contre la peine de mort » - Pas d’homo à l’échafaud !

                                    http://www.abolition.fr/ecpm/french/petitions.php?ref=9


                                    • brieli67 5 juin 2010 15:41

                                      Die Kirche wär’ von Sünden freier,
                                      Wär’n Papst, Bischöf’ und Priester ohne Eier.1

                                      1 Siehe Matthäusevangelium 19,12 : "... und es gibt Eunuchen, die sich um des Himmelreiches willen selbst zu solchen gemacht haben. Wer es fassen kann, fasse es !" = ... καὶ εἰσὶν εὐνοῦχοι οἵτινες εὐνούχισαν ἑαυτοὺς διὰ τὴν βασιλείαν τῶν οὐρανῶν. ὁ δυνάμενος χωρεῖν χωρείτω.


                                      • Agoratonlaveur 5 juin 2010 15:51

                                        Toute cette haine homophobe est pitoyable !

                                        Vous êtes des pauvres gens, j’ai pitié de vous !

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