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Accueil du site > Tribune Libre > Gergovie : un lieutenant-colonel de Zouaves à la retraite soutient que... (...)

Gergovie : un lieutenant-colonel de Zouaves à la retraite soutient que... (1)

Écoute donc, Socrate, un récit bien étrange, mais pourtant très véritable, que faisait autrefois Solon, le plus sage parmi les sept sages. Ainsi commence le Timée de Platon, puis, dans Critias, le récit prend tout son développement. Rappelons d’abord qu’il y a neuf mille ans, il s’éleva une guerre générale entre les peuples qui habitent au-delà des colonnes d’Hercule (la Gaule en y accédant par l’Atlantique après avoir franchi le détroit de Gibraltar) et ceux qui habitent en deçà (les cités grecques et hellénisées). C’est cette lutte qu’il faut vous raconter maintenant. Parmi ces peuples, les uns étaient dirigés par notre république qui, suivant la tradition, acheva seule la guerre ; les autres étaient commandés par les rois de l’Atlantide (Gergovie)... (2)

Dessin du héraut d'armes, Guillaume Revel, XV ème siècle, représentant la forteresse et la ville du Crest.

Gergovie d'après César (DBG VII, 36-52)  : La ville était posée sur un mont particulièrement haut et partout difficile d'accés (1) DBG 36, 1....Vercingétorix (2) avait installé ses camps autour de luisur le mont, en avant de l’oppidum (3) ... tous les versants (4) de la ligne de crête (5) étaient tenus... sur quelque côté qu’on pouvait observer (6), le spectacle était terrifiant DBG 36, 2... le dos de la ligne de crête (5) était à peu près plat mais étroit et boisé DBG 44, 3... (jusqu' à) l'autre bout de l'oppidum (7) DBG 44, 3. La distance entre la muraille de l’oppidum et la plaine était à vol d’oiseau de mille deux cents pas -1,776 km - comptés à partir de l’endroit où la montée commençait (8). Il fallait ajouter à cette distance celle des détours qui rendaient la montée plus facile mais augmentaient la longueur du chemin (8) DBG 46, 1, le chemin est toujours là avec ses contours et la distance concorde... Il y avait face à l'oppidum, au pied du mont, une colline en pente particulièrement bien fortifiée (9) DBG 36, 5, la colline de la Roche blanche. (Commentaires de Jules César sur la guerre des Gaules, 52 avant J.C.)

 

Gergovie d'après Sidoïne Apollinaire (lettres et poèmes, V ème siècle après J.C.)

 Je prends à témoin la fortune de César que la frayeur saisit ici à un tel point que le légionnaire, après avoir été rejeté des pentes de Gergovie, ne trouva son salut que dans le refuge de ses camps. (Panégyrique d'Avitus)...  Nous sommes à Avitacus (Epist II, II, 2 et seq.)... Au couchant, la montagne, bien que de terre, est cependant abrupte. Elle s'est vidée en quelque sorte de sa substance, en répandant à ses pieds, comme par un enfantement gémellaire, ses deux versants, lesquels ne sont séparés l'un de l'autre à leur naissance que par une longueur d'environ quatre arpents (renvoi 3). Les flancs de chaque versant suivent la ligne de faîte centrale, jusqu'au moment où se présente une place qui se prête à l'entrée d'une résidence, aux abords de la ville. L'enceinte extérieure de la ville regarde le nord et le sud... 

Au sud-ouest, les bains s'accrochent aux racines de la falaise boisée. Quand on coupe du bois de taillis sur le plateau, on le jette en bas. Les tas glissent tout naturellement le long de la paroi et tombent pratiquement dans la bouche des fours. Parties de là, les eaux ressurgissent, brûlantes, dans le sanctuaire du temple auquel est accolée la salle des parfums...  Quittant ce lieu, on va se détendre dans la salle des bains froids. Toute vanité mise à part, cette salle peut rivaliser avec les établissements de bains publics. A sa partie supérieure, le toit se termine par une tourelle conique. Dans sa partie inférieure, il présente des arêtiers qui montent en convergeant aux quatre côtés. Ces arêtiers sont recouverts de tuiles creuses et encadrent quatre pans de toits recouverts également de tuiles. Le local est un carré parfait et ses dimensions sont très convenables. Il peut recevoir autant de sièges que le banc de l'hémicycle peut accueillir de personnes ; et cela sans que les domestiques soient gênés dans leur service. Le premier constructeur a placé à hauteur du plafond des fenêtres doubles en vis-à-vis pour éclairer sa décoration, de façon qu'il puisse être admiré d'en bas... Ceux qui veulent s'y rendre en sortant du bain chaud dans lequel ils se sont purifiés et lavés, passent par l'une des trois ouvertures voûtées qui s'offrent à eux au milieu du mur. Ces trois passages voûtés ne sont pas soutenus par de simples piliers, mais par de véritables colonnes que les architectes les plus savants appellent : colonnes de porphyre... De la partie saillante de la montagne sort un courant d'eau qui alimente la piscine... Du côté de la place d'entrée, s'ouvre une longue galerie fermée continue dans le milieu des murailles...

Hélas ! La paix ne dure qu'un temps : Et moi, enfermé que je suis à l'intérieur d'une muraille fragiliée en partie par les incendies, il ne m'est pas possible de satisfaire le désir de te voir à cause de l'imminence de la guerre (Epist III, VII, 10)...

Gergovie d'après Platon.

...Poséidon (la colonisation phénicienne, ma thèse), à qui était échue l’Atlantide, établit les enfants qu’il eut d’une mortelle dans un endroit de l’île que je vais vous décrire. Du côté de la mer (dans l’esprit de Platon, Gergovie se trouve du côté de l’Atlantique) et au milieu de l’île (au centre de la Gaule) était située une plaine, qui passe pour avoir été la plus belle de toutes les plaines et remarquable par sa fertilité (la plaine de la Limagne). Près de cette plaine, à cinquante stades plus loin (à 9 km de la plaine, là où elle commence, vers Clermont-Ferrand) et toujours au milieu de l’île (la Gaule), il y avait une montagne peu élevée (la montagne de la Serre). Là, demeurait un de ces hommes, premiers nés de la terre, qui s’appelait Evénor (un autochtone)...Poséidon s’étant épris de sa fille, Clito, il s’unit à elle (union des colons avec les autochtones). Voulant clore la colline que Clito habitait (l’éperon du Crest), le dieu la creuse alentour, et forme des enceintes d’eau et de terre alternativement plus grandes et plus petites, qui se repliaient les unes autour des autres : il y en avait deux en terre et trois en eau (?), et toutes étaient parfaitement circulaires, comme s’il les avait tracées au compas à partir du centre de l’île de manière que la colline était inaccessible aux hommes... Les descendants de Poséidon et de Clito revêtirent de bronze, en guise d’enduit, tout le pourtour du mur qui entourait l’enceinte la plus extérieure ; d’étain fondu celui de l’enceinte intérieure, et celle qui entourait l’acropole elle-même d’orichalque aux reflets de feu.

Je ne retiens que la partie vraisemblable du récit. Il est bien évident que Platon s’échappe ensuite dans son "monde des idées" pour imaginer une cité idéale très puissante, ce qui rend la victoire de l’Athènes "de nos pères" d’autant plus glorieuse. Ce texte est à la fois un modèle de cité que Platon donne en exemple à ses contemporains, mais aussi une féroce critique politique de son époque qu’il juge décadente.

Les deux sources, l’une chaude, l’autre froide, ne tarissaient point, et l’agrément et la salubrité de leurs eaux les rendaient admirables pour tous les usages. Alentour, on avait construit des maisons et planté des arbres qui se plaisent près des eaux ; on avait laissé des bassins découverts, d’autres étaient fermés pour les bains chauds qu’on prend en hiver : il y en avait pour les rois, pour les particuliers et pour les femmes ; d’autres étaient réservés aux chevaux et aux bêtes de somme (pour qu’ils boivent). Et tous étaient ornés d’une manière convenable. L’eau sortait de ces bassins pour se rendre au bois sacré de Poséidon où elle arrosait des arbres de toutes espèces auxquels la fertilité du sol donnait une beauté et une hauteur prodigieuses... (4)

 Le plafond du temple de Poséïdon était d'ivoire diversifié par l'or, l'argent et l'orichalque, et tout le reste, les murs, les colonnes et le pavé, était recouvert d'orichalque. Il y avait des statues d'or : on voyait le dieu debout sur son char et dirigeant six coursiers ailés, sa taille était telle qu'il touchait le plafond. Autour de lui étaient rangées cent néréides assises sur des dauphins... À l'extérieur,on voyait les images en or de tous les rois et de toutes les reines qui descendaient des dix enfants de Poséîdon et on remarquait encore beaucoup d'autres offrandes faites par les rois et les particuliers,soit de la ville elle-même, soit des pays qui lui étaient soumis. L'autel, par la grandeur et la beauté du travail, était digne de cette magnifiscence et le palais des rois répondait à la grandeur de l'empire et aux ornements du temple. (5)

Poséïdon s'étant uni à l'autochtone Clio (en ce lieu ?) il eut cinq fois deux enfants mâles. L'aîné, qui fut le premier roi, s'appela Atlas et c'est de lui que l'île entière et la mer ont tiré le nom d'Atlantique. Son frère jumeau eut la province gadirique.

Gergovie d'après Grégoire de Tours († 594)

La construction (factum) et les contreforts (firmamentum) étaient d’un ouvrage remarquable (6). Il y avait une muraille double, l’intérieur était en petit appareil, l’extérieur en grosses pierres carrées et taillées. Cette muraille avait une épaisseur de trente pieds (dix mètres). Du côté intérieur, elle était décorée de statues en marbre et d’étonnantes mosaïques (7).

Quant au temple (aedes), son sol était pavé de pierres polies (et non de marbre) et au-dessus, le toit était garni de plomb. Chrorus arrivant chez les Arvernes, incendia, ruina et bouleversa ce sanctuaire que les Gaulois avaient consacré à Vasso. »(Grégoire de Tours, Histoire des Francs)

Gergovie/Le Crest dans un autre dessin du XVème siècle et aujourd'hui en 1982

 

E. Mourey, 19 décembre 2014, extraits de mon "Histoire de Gergovie" publié en 1993, site internet http/ www.bibracte.com, et de mes articles Agoravox. L'auteur de la photo au début de mon article est M. Romary, voir condition d'utilisation sur Wikipédia, à la page "Le Crest". Traduction ancienne corrigée pour Platon et Sidoïne. Traductions de l'auteur pour César et Grégoire de Tours.

Renvois

1. Un franc-tireur dans la bataille de Gergovie : un lieutenant-colonel de Zouaves à la retraite soutient que c’est au Crest, à l’extrémité de la montagne de la Serre qu’il faut situer l’oppidum gaulois défendu par Vercingétorix. Dans son livre "Histoire de Gergovie", il avance également l’hypothèse que Gergovie serait l’Atlantide terrestre... L’auteur ne se revendique ni historien ni archéologue, mais poète » (Journal « La Montagne » du 9.12.1993).

2. Platon dispose de deux types de sources : les comptes-rendus des marchands qui ont remonté le Rhône juqu'au pays éduen et les comptes-rendus des navigateurs qui ont abordé la Gaule par sa façade atlantique jusqu'au pays arverne. J'ai tenté d'expliquer à M. Luc Brisson que Platon comparait la Gaule à une île dont la partie méditerranéenne avait subsisté malgrè les dégats dûs au conflit, mais dont la partie atlantique, arverne, a sombré dans un cataclysme volcanique. Probablement Platon se base-t-il sur un dernier compte-rendu d'explorateur qui s'est perdu dans le marais poitevin.

3. Quatre longueurs d'arpents romains, soit très exactement 35m568 x 4 = 142m272, ce qui est très proche des 120 mètres que j'ai mesurés.

4. J'ai prévenu, en son temps, la DRAC d'Auvergne en proposant même de venir sur place pour repérer, éventuellement, les canalisations de plomb. Au vu des mails que j'ai reçus, je pense avoir indisposé très considérablement les archéologues de ce service.

5. Je laisse aux archéologues le soin de retrouver l'emplacement du temple de Poséïdon. Logiquement, il devrait s'identifier aux "masures" du vieux château, sur le point haut.

6. Le sanctuaire de Vasso galate qu'évoque Grégoire de Tours est l'antique Gergovie dans sa totalité.

7. Il s’agit de l’ensemble de la forteresse, de l'épaisseur de la muraille de l'oppidum et non pas : le temple et sa voûte étaient d’un ouvrage remarquable (mauvaise traduction).

 

Toujours pas de réponses à mes courriers et articles de la part des responsables de la Culture. Je suis vraiment pour eux un pestiféré.


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22 réactions à cet article    



    • Diogène diogène 19 décembre 2014 09:52

      Encore !!


      Décidément, les mythes platoniciens trouvent davantage de crédit à vos yeux que les recherches scientifiques.

      Pourquoi pas.

      Connaissez-vous ce site ?

      http://www.francenervie-secretes.com/celtes_art3.html


      On peut y lire :

      « La Croix Druidique, dite de Dendrophore, se compose de trois éléments essentiels : trois cercles concentriques dont chacun a un diamètre triple de celui qui s’y inscrit immédiatement. N’oublions pas deux éléments essentiels : le point central et le carré formé par les branches de la Croix… »


      ça vous intéressera sûrement.


      • ZEN ZEN 19 décembre 2014 11:33

        (dans l’esprit de Platon, Gergovie se trouve du côté de l’Atlantique)

        Dans l’esprit de l’auteur, Platon aurait affirmé que Gergovie...
        Je cherche encore. Mais ne désespère pas... smiley


        • Hermes Hermes 19 décembre 2014 13:48

          En terme de circularité, là on est servi ! Le monde intérieur et la vision du monde extérieur se réflètent et s’allégorisent avec conviction en utilisant des pans incompris d’un passé lointain disparu.

          Joyeuses fêtes à tous smiley


          • Pyrathome Pyrathome 19 décembre 2014 15:48

            Mon colonel,
            La France ne peut avoir été l’Atlantide puisque celle-ci est une île qui fût engloutie il y a 11 000 ans dans l’atlantique et décrite comme telle par Platon et ses disciples....
            Je le répète donc, vos recherches sont très intéressantes mais vous êtes dans la méprise sur l’appellation du continent/île de Platon, peut-être a t-on réellement affaire à des survivants échoués en France venant du continent mythique et voulant refonder leur civilisation....


            • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2014 16:00

              @ Pyrathome


              Merci pour votre commentaire. J’attends, éventuellement, d’autres commentaires pour savoir ce qui dérange dans mon article. Peut-être que je donnerai une suite pour expliciter davantage la pensée de Platon. Pour le moment, cela ne semble pas intéresser grand monde.

            • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2014 17:12

              @ Gnostic


              Le vrai peut paraître faux, mais il n’en est pas moins vrai.



                • Emile Mourey Emile Mourey 19 décembre 2014 18:31

                  @ Antenor


                  Merci pour tous ces liens. C’est absolument fabuleux.

                • bakerstreet bakerstreet 19 décembre 2014 23:49

                  J’ignorais que les vagues aient un jour léché les murs de Gergovie, pour en faire cette mythique Atlantide. 

                  Bretons, nous avons l’habitude de voir pourtant la mer remonter les rias à marée haute bien à l’intérieur des terres. 
                  Mais là, c’est très fort, et sans doute faut il être faut il être « lieutenant-colonel de zouaves », pour y apporter une autorité incontestable. 
                  Voilà une appellation qui a le grand mérite d’être aussi exotique que le mythe de l’Atlantide en question.

                  Alexandre Vialatte que j’admire beaucoup aimerait beaucoup les rubriques de monsieur Mourey, en raison de cette foi toujours intacte qui bouscule les montagnes. 
                  Ceci dit dans le sens premier du terme surtout.

                  Question Atlantide, en Bretagne, on s’est construit aussi un solide patrimoine virtuel.
                   Autant d’ Atlantide qu’il y a d’épaves.... 
                  C’est dingue comment ce truc a généré de mythes. 

                  Platon a fait référence une fois ou deux de ce monde situé au delà des colonnes d’hercules, que certains ont repéré comme le détroit de Gibraltar, avant que les britanniques ne s’y affairent.

                   Néanmoins, on peut trouver chez Platon à peu près tout ce qu’on veut, et les balises argos de son intuition et de son intelligence étaient bien plus performantes pour s’enquérir des problèmes éthiques que ceux de géographie. 

                  L’Atlantide en tout cas semble bien situé en Méditerranée. 

                  Il a été montré que l’irruption du volcan sur l’ile de santorin, a généré un des plus gros séismes que ce monde ai eu à supporter. Une vague géante s’est formée et a alors détruite toute cette civilisation brillante qui se trouvait en Crète. 
                  Des découvertes archéologiques ont validé ce concept, car on retrouve bien des débris de l’explosion dans les rivages et les falaises de Crète. 

                  • Diogène diogène 20 décembre 2014 15:49

                    Une autre théorie, plus crédible à mes yeux est la submersion de la dépression constituée par la zone recouverte aujourd’hui par la mer noire, il y a 7 500 ans..

                    Des peuples proto-celtes vivaient dans cette région quand un séisme a provoqué l’ouverture du Bosphore et inondé des terres habitées à une vitesse qui n’a pas permis à tout le monde d’en réchapper.
                    Le traumatisme créé par ce « déluge » a donné naissance à deux mythes : l’arche de Noé et l’Atlantide. 



                  • bakerstreet bakerstreet 20 décembre 2014 16:12

                    En tout cas, pour les anciens, il allait de soi que les limites du monde étaient ceux de la méditerannée, même si évidemment des marins comme les phéniciens connaissaient l’atlantique. Mais seuls leur préoccupait leur espace clos, où les grandes civilisations étaient nées, après l’explosion du croissant fertile. C’est pour ça qu’il ne faut pas aller chercher ailleurs l’origine des mythes. 

                    Pour l’Atlantide, il n’y a pas de mystère. 
                    Puisque ce fut bien la fin de la civilisation crétoise, antérieure aux cités du Péloponnèse et à Athènes. Les anciens pour les grecs, c’était bien les crétois. 
                    L’archéologie a bien saisi ce qui s’est passé là bas, un véritable tsunami qui a totalement arrêté les horloges d’une vieille civilisation, 1500 avant notre ère. Comment la gréce ne serait elle pas emparée de ce mythe qu’elle avait sous le nez, en live. 


                    Pas la peine d’aller chercher au delà de cet espace clos, et surement pas au milieu de la france ; cette histoire est un vrai délire. Du reste, les dates ne correspondent même pas. On peut faire des mots croisés fantaisistes, en plantant dans des cases des mots qui ne répondent pas aux définitions, c’est à peu près pareil. https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&cad=rja&uact=8&ved=0CCoQFjAB&url=http%3A%2F%2Flaterrevuedemars.blog.lemonde.fr%2F2010%2F11%2F13%2Flatlantide-de-platon-etait-bien-la-crete%2F&ei=W5GVVN2VK9Xlas_IgqAI&usg=AFQjCNGtFQqKkI3gMDcfGifZ66sEcukvxA&sig2=01HpKq3GjaNGUOTOsnMcXQ

                  • Antenor Antenor 20 décembre 2014 18:29

                    Pour construire son Atlantide, Platon a amalgamé plusieurs civilisations pour en faire une seule. Il a pris les Gaulois et les Carthaginois de son époque auxquels il a ajouté le souvenir de civilisations antérieures comme la Crète et la Culture Campaniforme.

                    Donc oui, Gergovie a été une source d’inspiration pour Platon mais pas l’unique.


                  • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 20 décembre 2014 00:12

                    Je propose une loi interdisant de nier la Victoire des Gaulois à Gergovie !

                    Je sais que ça n’a aucun intérêt historique cette loi ! Mais c’est pas le, but !
                    ça va rassembler les Français !

                    Vite une loi !

                    Et entre nous, cette loi sera pas plus inutile que beaucoup d’autres smiley


                    • soi même 20 décembre 2014 02:01

                      Bonsoir Emile, c’est fou on lache rien comme du dit l’Atlantide, c’est l’Atlantide c’est à dire 3000 mètres sous l’eau en moyenne entre l’amerique du nord et l’europe .
                      Gergovie n’a rien à voir avec cela, mais bon comme tu insistes, tu vas sans doute nous dénicher derrière tes fagots une bonne preuve que tu as trouver de l’’orichalque !



                      • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2014 12:09

                        @ soi-même


                        En effet, il n’y a pas de gisement d’orichalque en Auvergne mais il est fort possible que les explorateurs aient fait une confusion avec des minéraux précieux d’origine volcanique dont l’Auvergne est riche, cristaux aux reflets de feu, c’est-à-dire plutôt rouge translucide.

                      • Emile Mourey Emile Mourey 20 décembre 2014 12:10

                        Je vois qu’Antenor pense la même chose que moi.


                      • soi même 20 décembre 2014 13:59

                        @ Emile, je suis taquin et il y a de quoi, c’est que tu prends Platon par dessus la jambe et ton objection gauloise de l’histoire de fait perdre tous raisonement critique, l’Atlantide c’est moins 12000 ans avant notre époque, faite votre calcule et tu verras pas toi même 12000 ans en arrière, il y a pas de civilisation celte !

                        Que les celtes par le mythe où légende est une réminiscence cette époque, c’est possible surtout si l’on tien compte de la légende de la ville d’Ys mais de là a pensé que c’est l’Atlantide, c’est que visiblement vous n’avez pas le pied marin !

                        Car le déluge correspond bien à 1200ans , à la grande glaciation et qui dit grande glaciation dit qu’il y a eu des déformation plastique de la terre , des zones immerges et d’autre sont sortie de l’immersion sous-marin, d’ailleurs j’invente rien , il suffit de voir dans la bourgogne comment cela foisonne d’ammonite géante pour voir qu’il y a bien des bouleversements de grande ampleur qui montre bien ce que tu décrits ne peut pas tenir la route un seul instant .
                        A moins que tu nous sorte une preuve incontestable de tes divinations ahistoriques !


                      • bakerstreet bakerstreet 20 décembre 2014 15:52

                        Antenor ne serait il pas par un hasard un reflet du zouave ? 


                        Non pas celui du pont de l’Alma !

                        A ce propos celui ci ne serait il pas passé un jour par Bribacte ?
                        "Bring back my tomy to me ?....




                      • Montdragon Montdragon 20 décembre 2014 18:56

                        Mon colonel, pour l’amour du Givry et du Montagny, j’aimerai que vous nous exposiez un article sur les événements des 13ème et 12ème siècles avant JC....
                        Entre le soi disant exode, la Guerre de Troie, l’invasion des peuples de la mer, la fin de civilisation crétoise....tout ceci amalgamé j’y vois une fable autour de l’Atlantide platonicienne.
                        Au retour des âges obscurs, les grecs ont cherché à connaitre leur passé surtout celui, glorieux, de la Crète.
                         

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