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Accueil du site > Tribune Libre > Grèce : le retour des 300 ?

Grèce : le retour des 300 ?

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Quelqu’un s’est-il jamais posé la question de savoir ce que doit l’Europe à la Grèce ?

Mais il est vrai que dans le meilleur des mondes construit par la troïka, les objecteurs de consciences n’ont pas trop leur place tant l’argent y représente la valeur suprême dans l’idéal européen…

Au moment de raquer, l’Europe s’en tape qu’Aristote, père fondateur de l’épistémè, fut Grec. Tout comme elle s’en bat les roubignoles de savoir que toute la philosophie occidentale n'est qu’une suite de notes de bas de page aux dialogues de Platon qui considérait le modèle du « bien en soi » pour bâtir une cité juste…

Oui, au moment d’encaisser, l’Europe à géométrie variable s’en contrefiche qu’Euclide posa les jalons de cette discipline, réduisant ainsi tout l’art des mathématiques à sa quote-part comptable

Archimède ? Pensez-vous, un charlatan qui s’est trompé dans son axiome revisité par les grands esprits calculateurs de l’union : tout Etat plongé dans l’union reçoit une poussée de haut vers le bas dont le poids est égal au montant multiplié par 50 de sa dette…

Que reste-il donc de tous ces préceptes et concepts offerts généreusement par le premier berceau de l’humanité ? C’est en Grèce que ce mot « Humanité » prit tout son sens constitutif à dimension morale et si le lieu de l’apparition de l’homme reste encore sujet à caution, il ne fait aucun doute que l’humanité, dans l’idéal de sa conception moderne, est bien née en Grèce.

Cette humanité est en train d’être assassinée par la mise sous le joug d’un peuple sous le poids des valeurs bancaires par une Europe soumise elle-même à une grave crise de valeurs humaines et qui vient saper, en Grèce, les fondements de ce qui fit son rayonnement en matière d’équité de justice et de droit.

Dans un tel contexte, Il n’est pas étonnant que les spartiates reprennent les armes pour recouvrer leur dignité humaine spolié par les argentiers de l’union…


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18 réactions à cet article    


  • flourens flourens 15 juillet 2015 22:11

    avis de décès
    la démocratie, née il y a trois millénaires en Grèce vient de mourir cette semaine a Athènes
    RIP


    • bakerstreet bakerstreet 15 juillet 2015 23:34

      Encore le refrain de la dette, décliné cette fois ci sur le plan moral. C’est le versant le plus facile à escalader. Mais il est bourré de sophismes, un truc que les grecs aussi ont inventé ! En ce moment le sophisme est revenu furieusement à la mode, on en met partout, comme la féta dans la salade.

      La question est donc celle ci : Un peuple pourrait il bénéficier d’une sorte de rente viagère, en raison de son passé, pour « services rendus à l’humanité » ?

      Déjà une remarque en soir : Quelle est la pertinence du dilemme ? 
      Ne cache t’il pas une faiblesse argumentaire liée à ce pauvre présent accablant, pour défendre ce pays ! Tout cela ne révèle t’il pas d’un bottage en touche ? 
      En clair, c’est comme si lors d’un procès, faute de mieux, vous alliez chercher votre arbre généalogique et les mérites de votre grand père pour que la justice soit clémente.

      Autre problème : Bien des pays peuvent aller chercher dans leur trousse à outils historique un vrai mérite. 
      Je parle pas du label « plus beau village de franc », mais d’un vrai mérite universel, qui a permis à l’humanité d’avancer, ou de penser qu’elle avançait, tant l’idée du progrès, parfois est contestable. A la bourse des mérites

      -citons d’abord l’IRAK, où se trouvait le croissant fertile, et qui a mis au point les fondamentaux : Ecriture, agriculture, premières cités....Pas de la petite bière tout de même...D’aileurs je crois bien qu’ils ont inventé aussi la bière. 

      -L’Egypte n’est pas mal non plus ! Je ne vais pas monter sur la pyramide de Chéops comme Napoléon et vous clamez les 20 000 ans d’histoire, mais ce n’est même pas la peine d’en parler. Elle a sa place sur le podium elle aussi, avec ses systèmes d’irrigation, ses ingénieurs,, sa civilisation qui a duré 20000 ans. Le grand livre des morts, c’est l’ancêtre de la religion hébraïque, chrétienne et musulmane. 

      - L’Italie. ...En tant qu’ex gallo romains, c’est inutile de parler de la brillance de cette civilisation qui a inventé l’Europe avant l’UE....En tant cas, son latin a pris le relais du grec comme langue d’échange pour les clercs et les érudits

      - La france : Le grand siècle, les lumières,on a tout de même ça en magasin nous aussi, avec pas mal de philosophes par pourris des vers, la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, l’abandon du vieux régime royal ! 
      Je pourrais bien sur développer davantage et parler des autres, de l’immense mérite des arabes leur civilisation brillante, des indiens, des chinois tout autant incontournables, et tant d’autres on en finirait pas ! Newton, Darwin pour les anglais...Des Aristote modernes...

      C’est donc pour moi un argument démagogique, qui ne tient pas debout, et qui serait dangereux dans son exécution.
       Le passé ne soit pas servir à se défausser de ses responsabilités présentes. Il doit servir simplement de leçon, en nous efforçant de ne pas bégayer.

      • kb kb 16 juillet 2015 11:50

        @bakerstreet
        là ou vous voyez un argument démagogique je ne ciblais en fait que le rappel des « valeurs humaines » et leur apport - comme vous l’avez si brillamment démontré - dans la marche du monde.

        ce que je trouve dangereux c’est plutôt ce chapeautage du politique par la finance érigeant la « rentabilité » comme valeur étalon permettant aux états membres de conserver une place dans le panthéon Européen
        ce que je trouve dangereux aussi c’est d’imputer aux peuples les résultats circonstanciels de sa classe dirigeante
        aujourd’hui c’est la Grèce, demain ça pourrait être le tour de l’Espagne, de la France....etc
        si l’Europe ne tient que par l’argent, l’Europe se désagrégera inéluctablement par l’argent quand celui ci viendra à manquer et malheureusement dans une vie, individuelle ou collective, l’argent vient toujours à manquer...


      • alinea alinea 16 juillet 2015 11:51

        @bakerstreet
        Et que sont-ils devenus tous ceux-là, comme par hasard ?


      • kb kb 16 juillet 2015 12:16

        @bakerstreet
        vous évoquez un angle de vue intéressant :

        c’est vrai que les contributeurs à l’évolution de la marche du monde ne demandent pas une rétribution pour leur participation dans cette entreprise tant elle relève du patrimoine mondial
        mais là c’est plutôt l’inverse qui est en train de se passer. On punit ceux qui maintenant trainent la patte dans cette marche... 

      • bakerstreet bakerstreet 16 juillet 2015 18:30

        @kb
        C’était juste pour le plaisir de la rhétorique.

         Un truc que les grecs ont aussi inventé,quoique...je crois que le scepticisme fait partie de la trousse d’urgence, et évite de trop se faire abuser...A condition toutefois de ne pas tomber dans la paranoïa....Pour tempérer mon enthousiasme, j’avais oublié que les chinois avaient inventé la poudre à canon, les anglais le libéralisme, etc...
        Finalement ceux qui n’inventent rien, se contentent de vivre en harmonie avec leur écosystème, comme les indiens de Levi strauss, seraient peut être ceux qui devraient nous servir d’exemple, par les temps qui courent. 
        Le bonheur reste une idée neuve en Europe, mais je crois pas forcément que Bruxelles a les clés, ni se targue de les avoir d’ailleurs. 

        J’ai déjà dit ce que je pense de la Grèce, entendu que mon avis est limité, perfectible, aléatoire : Les bons et les méchants,de chaque coté je n’y crois pas. 
        J’ai trouvé par exemple insupportable l’instrumentalisation du passé, au travers ce cadavre de la dette de guerre réactivée, avec les risques xénophobes que cela représentent. 

        L’Europe, avant tout c’est la paix, une certaine assurance de ne pas se taper sur la gueule. Les anciens auraient dit, « c’est énorme ! »...Technocratique, mais perfectible. 
        D’ailleurs, malgré ce que l’on dit, la crise révèle une évolution : Car si on s’était contenté des textes, c’était le grixit. La formule qui a été trouvé est avant tout politique. Peut être pas forcément la plus mauvaise solution d’ailleurs, pour l’Europe et la Grèce. 
        Les grecs eux mêmes semblent partagés. Espérons que ce sera la meilleure solution puisqu’elle a été choisi par les deux camps. 

        Tsipras en ce moment déçoit certains qui en avaient fait un dieu. Il lui faut composer malheureusement avec une réalité incontournable, qu’il a voulu occulter. Son ambivalence n’est pas très constructive. Un pas en avant un pas en arrière. Il tient à son image, mais son message est catastrophique : J’ai signé, mais je ne crois pas en ce plan. ON peut penser ce qu’on veut, mais à partir du moment qu’on se lance dans une direction, il faut tenir le cap. C’est le marin breton qui vous parle. 

        Mais l’argent est bien au coeur du système, du problème, et les grecs le savent tout de même mieux que les autres. On ne peut tout de même se laver les mains de la comptabilité, quand on joue du tiroir caisse...Peut être un moine un ermite dans sa grotte, à l’innocence et l’autorité pour s’extraire des lois générales et de l’histoire accablante qui a amené cette crise, mais pas la citoyen lambda, voulant passer le mistigri aux autres, sûrement pas ; en l’’occurence, ça ne sert à rien d’être dans le déni, et de diaboliser les allemands, de représenter Merkell en nazi comme j’ai vu sur les journaux populaires ; c’est con, et très contreproductif, illustrant une attitude de deni et de recherche de bouc émissaire. Il semble qu’avec cette histoire on fasse le tour de la mythologie, du vase de pandore au rocher de sysyphe, jusqu’au roi Midas, celui qui pensait être riche, les dieux lui ayant donné le pouvoir de changer tout ce qu’il touchait en or. 

        On ne peut pas tout de même se laver les mains des erreurs comptables du passé. Pour la bonne raison vous le savez bien, que les autres ne sont pas d’accord. Il n’y a que des mauvaises solutions, et peut être certaines moins mauvaises que d’autres.... 
        Voilà ou j’en suis arrivé, bien trop long. Des avis qui valent ce qu’ils valent, disons une causette de trottoir qui ne se prétend pas vérité.

      • César Castique César Castique 15 juillet 2015 23:42

        "Quelqu’un s’est-il jamais posé la question de savoir ce que doit l’Europe à la Grèce ?"

         

        Celle dont vous parlez est une Grèce qui n’existe plus depuis longtemps. Elle a été polluée par vingt siècles de métissages. 

         

        Elle a déjà connu six fois la honte de la faillite, depuis 1820. 

         

        Aux Solon, aux Périclès, aux Alcibiade, aux Thémistocle, ont succédé des Papandréou, des Karamanlis, des Mitsotakis, des... Tsipras...

         

        C’est pas la même planète ! 

         

        Pour s’en convaincre, il suffit de comparer les ruines de son glorieux passé, et celles de bon nombre des installations olympiques de... 2004.


        Ça va bien au-delà de la consternation, pour frôler l’incrédulité…


        • bourrico6 16 juillet 2015 12:22

          @César Castique

          Elle a été polluée par vingt siècles de métissages.

          Ah ben tout s’explique alors. smiley


        • César Castique César Castique 16 juillet 2015 18:18

          @bourrico6

          « Ah ben tout s’explique alors. »

          Quand un petit peuple, qui fut véritablement immense par son jaillissement créateur et par son rayonnement, est successivement envahi par des Romains, des Serbes, des Bulgares, des Arabes d’Egypte, des Normands, des Albanais, des Tartares, des Vénitiens et des Turcs, au long de deux millénaires, que peut-il subsister de ses vertus originelles ? 

          A ce propos, il n’est pas inintéressant d’évoquer les travaux de Richard Lynn, professeur de psychologie à l’Université de l’Ulster, et Tatu Vanhanen, professeur de science politique à l’Université de Tampere, aujourd’hui retraités, auteurs de « The IQ and the Wealth of the Nations » (« Le Q.I et la richesse des nations »*) qui ont établi que les habitants de la Sicile ayant subi, peu ou prou, un nombre équivalent d’invasions, ont un QI moyen de 89, contre 92 pour les Grecs, tandis que les habitants du Frioul-Vénétie julienne (Nord-Est de l’Italie), en ont un de 103.

          * L’ouvrage établit de troublantes corrélations et entre le quotient intellectuel moyen et le PIB/hab, des différents pays de la planète. Publié aux Etats-Unis en 2002, il n’a jamais eu de traduction française. Sans doute, pour ne pas faire tiquer les existentialistes.


        • César Castique César Castique 16 juillet 2015 20:52

          @rocla+

          « Et pour les Corses il est de combien le QI ? »


          Votre question e des remugles de Sampierophobie. Et c’est déplaisant. Je répondrai néanmoins, dans le cadre de mon combat personnel contre l’ignorance.

          Si Lynn a déterminé que le QI moyen des Siciliens est de 89 - le plus bas d’Italie -, celui de la Sardaigne est de 90. En poursuivant notre progression en direction du Nord, on pourrait déduire que la Corse doit se situer aux environs des 91-92. Ça manque de rigueur scientifique.

          Alors, nous disposons d’une autre indication. Pour l’ensemble de la France, toutes communautés confondues. Lynn est parvenu à un Q.I. moyen de 98 et, s’agissant de la Corse, il précise qu’il est inférieur à celui du « continent », mais il a une explication à cela : cette « infériorité » serait due à l’émigration des sujets les plus intelligents vers des régions plus propices aux activités lucratives.

        • César Castique César Castique 16 juillet 2015 23:42

          @rocla+

          « ...qui lui est parti vers des régions plus lucratives puisqu’ il est allé jusqu’ à Marseille . »


          Mais ici, on se heurte au problème particulier du Q.I. moyen de la population phocéenne. A Q.I. égal, on peut peut-être briller à Marseille et faire « plouc » à Paris.

          Lynn et Vanhanen, encore eux, ont établi que telle communauté venue d’Asie mineure a entraîné, chez un de nos puissants moyens, une baisse du Q.I. moyen de 3 pts, avec un recul correspondant du PIB/hab de 500 euros par point perdu...

          Mais tout cela est à manier avec d’infinies pincettes - selon l’expression de L.-F. Céline - une accusation de racisme est si vite arrivée...

        • César Castique César Castique 17 juillet 2015 00:19

          @César Castique


          RECTIFICATION :

          « ...chez un de nos  puissants voisins, une baisse de Q.I. moyen... »


        • eric 16 juillet 2015 08:49

          Ce que la Grèce doit à la France...
          J’ai pas le courage de retourner chercher. Allez voir vous même l’histoire des siècles d’oppression, d’esclavagisme, d’exploitation des peuples gaulois autour de Massalia pendant des siècles et des siècles. Les révoltes courageuse réprimées dans le sang, etc...
          Quand je pense que d’aucun invoquent 3 à 4 ans d’occupation Allemande pour occulter cette triste réalité.
          Tant que les grecs n’auront pas payé cette dette imprescriptible, il ne saurait être question d’aborder le reste....


          • Le p’tit Charles 16 juillet 2015 08:54

            Vous vivez avec des « Fantômes »... ?


            • kb kb 16 juillet 2015 12:03

              @Le p’tit Charles
              non...je vis avec des humains avec qui je partage ce qui nous rassemble et non ce qui nous sépare


            • César Castique César Castique 16 juillet 2015 23:45

              @kb

              « ...je vis avec des humains avec qui je partage ce qui nous rassemble et non ce qui nous sépare. »


              Ça n’a rien d’extraordinaire, je ne me vois pas partager un sandwich jambon-beurre et un demi sans faux col avec le concierge de la mosquée...

            • kb kb 17 juillet 2015 11:42

              @César Castique
              hu hu hu...oui mais là vous êtes dans ce qui sépare. Tablons (pour rester dans ce culinaire dans lequel vous enfermez la sémantique humaniste) que vous ne rechignerez pas à partager un bon couscous avec ce gardien du temple de l’autre


            • Depositaire 16 juillet 2015 19:52

              Bien sur, on peut évoquer la passé prestigieux, dans certains domaines de la Grèce, mais bien entendu aussi, celui de bien d’autres pays. Même l’Afrique noire a eu de brillantes civilisations dans le passé.

              Mais là, nous touchons à un problème bien plus fondamental. Tout d’abord, les civilisations sont comme les individus. elle naissent s’épanouissent, plus ou moins bien, déclinent et disparaissent. C’est manifestement une sorte de loi de l’histoire universelle. En ce sens, l’arrogante civilisation occidentale finira de la même manière, c’est inéluctable et d’ailleurs les signes de son déclin sont déjà très présents.

              Ensuite, quand on étudie l’histoire, on remarque que chaque grande civilisation s’est bâtie sur l’apport des précédentes. C’est là un point très important à prendre en considération. Le passé est passé, mais il fait partie de nos racines. D’une certaine façon, en voyant les pyramides d’Égypte, le sphinx, les grands temples hindous, les grandes mosquées musulmanes, les grandes cathédrales gothiques, etc. Je peux dire : ce sont mes ancêtres qui ont bâti cela. Je suis, en quelque sorte, l’héritier, puisque vivant à l’époque actuelle, de tout cet extraordinaire héritage civilisationnel et humain !

              Et c’est là la pierre d’achoppement. Ce système occidental aujourd’hui de mondialisation et de financiarisation de tout, y compris du vivant, où tout est sacrifié à l’autel du profit, détruit tout, nivelle tout par le bas ; Avec sa créature de daesh au Proche Orient, il détruit des millénaires de culture, de traces des anciennes civilisations. Les musées sont pillés pour aller enrichir des collections privées sinon les pièces archéologiques d’une valeur morale et civilisationnelle inestimable sont détruites, des manuscrits très précieux, véritable trésor culturel sont détruits, comme à Tombouctou.

              La Terre est saccagée au nom de la sacro-sainte croissance, les terres deviennent stériles, brûlées par les engrais chimiques, la pollution par les pesticides atteint un tel degré que le risque de voir les abeilles disparaître est très sérieux, ce qui veut dire la disparition à terme de plus de 90% des cultures agricoles et de la végétation. c’est extrêmement grave. Et non, on continue de plus belle dans ce système aberrant.

              Alors la question se pose sérieusement : Va t-on vers l’extinction du vivant sur Terre à cause de la folie et de la cupidité insatiable d’une infime partie d’individus manifestement atteint d’une psychopathologie grave ? Parce que là, c’est la direction qui est en train d’être prise. Et on ne peut pas dire que les peuples enfumés dans un consumérisme aussi illusoire que dérisoire, abrutis par une télévision et des médias qui agissent délibérément en ce sens, soient très conscients de ce qui se trame sous leurs yeux. Il y a des réactions, des initiatives pour changer cette ordre aberrant, mais il faut les amplifier. Il ne reste pas beaucoup de temps, sans vouloir jouer les pessimistes, avant d’atteindre un point de non retour.

              Alors qu’allons-nous faire ? Que pouvons-nous faire ?

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