Un mal qui répand la terreur,
Mal que le Ciel en sa fureur
Inventa pour punir les crimes de la terre,
Eurolaser (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
Capable d’enrichir en un jour, le petit Apollon.
L’état dota un jour nos forces de l’ordre de ce puissant moyen de remplir ses coffres(1). En y adjoignant un pincé de cotât, la recette pour le trésor public était finalisée. Le pandore, doigt sur la couture du pantalon, ne compris pas la manœuvre. Avec son carnet à souches, il devient l’homme à abattre. Le flic c’est le nouveau Jacques Brel, l’Emmerdeur.
Ce pelé, ce bleu, d’où venait tout leur mal.
Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
Défendre la propriété d’autrui ! Quel crime abominable !
Pour la société, ce poulet tant
loué, devient la cible des médias. Flasher le citoyen pour un petit KM/H en plus, quel crime abominable…
Rien que la mort n’était capable
D’expier son forfait : on le lui fit bien voir.
De gendarme, il passe pour gent de larmes. Pensez donc, utiliser son arme pour défendre la société et son intégrité.
L’inspecteur Harry doit sourire de l’incurie des Français pour leurs policiers.
Soyons réaliste. On n’aime plus les bleus.
Pas les footeux. Eux, ils redeviendront des héros sous la férule de la F.F.F.
Je vous parle de ces hommes et femmes, qui s’imaginaient défendre la société. La société des biens pensant vous abandonne pour des intérêts politiques.
Le fonctionnaire, c’est une nouvelle peste. Pensez-donc, il assassine des braqueurs. Ce n’est pas bon pour l’opinons public. C’est la porte ouverte au F.N….
Flic, tu es flic. Et sur ce flic, je bâtirais mon programme sur l’insécurité.
Poulet, tu dois apprendre à protéger
la villa de Clavier quitte à devenir un petit canard dans sa piscine.
Pandore, assume la sécurité des ors de la République. Mais sur les routes, apprend à voler comme un pigeon sur les capots des BMW de mes amis. Pour les mauvaises réceptions au sol, le quota de Légion d’ Honneur, n’est pas atteint….
Tu es flic pour faire renter du fric.
Dans ton étui, oublie ton arme, mais pas ton carnet à souches.
Depuis
Laurent Mourguet, c’est sur toi que l’on doit taper. Mais j’ai perdu mes rêves de gosse. La vie n’est pas un western, c’est sur toi que je compte pour défendre ma liberté et mes biens…
J’accepte par avance vos critiques, mais je vous demande de simplement réfléchir aux risques de ce métier. Ce ne sont pas des mercenaires, juste des fonctionnaires de la République France.