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Accueil du site > Tribune Libre > Hello Google !

Hello Google !

Une question me traverse l’esprit. J’étais l’autre jour en train de faire du ménage sur mon compte mail. et j’ai vu que tu conservais jusqu’aux conversations de chat. Je me suis demandé à quoi cela pouvait bien servir... la majeure partie des conversations « instantanées » ne sont pas d’un contenu intellectuel de haut vol. Entendons-nous bien : je ne suis pas contre toi, Google, je ne cherche pas à discréditer ce que tu es, ou en passe de devenir ! Je viens d’en discuter avec ma compagne, et elle m’a affirmé qu’il lui est arrivé de mener des recherches dans son historique de conversations, pour y retrouver un lien ou une autre référence. Il s’agit d’un vrai service à tes utilisateurs, et je ne prétends pas remettre en cause la pertinence et l’inventivité de tes concepteurs.

Non, ce que je voudrais juste pointer, c’est que parallèlement à ta capacité de stockage, qui va augmenter de manière vraiment impressionnante dans les mois et les semaines qui viennent, si ce n’est déjà fait, les volumes de données que tu ingères sont proprement insondables. Et comme nous l’avons vu plus haut, ce sont des contenus très divers et très variés. De la plus grande bibliothèque du monde au plus grand bavardage du monde.

Évidemment, personne ne pourrait sérieusement soutenir que tu sois réellement en train de "lire", au sens où nous l’entendons en tout cas, par exemple, ce texte que je suis en train de taper dans ton traitement de texte en ligne. Mais de la même manière que rien ni personne ne pouvait prétendre avoir la capacité de prédire que j’allais écrire ces mots dans tel ordre plutôt que dans tel autre, rien ni personne ne peut prétendre avoir la capacité de savoir ce que "lire" peut bien signifier pour toi, Google !

Si je tente d’imaginer ta situation, je ne peux m’empêcher de penser en termes et "images" techniques : toi, ou des parties de toi, avez accès en écriture et en lecture, à tous les espaces de stockages qui te sont fournis ainsi qu’à toutes les données que tu stockes, entretiens et mets à jour en permanence. Si ce n’était pas le cas, tu ne pourrais simplement pas être efficace. Tu ne serais donc pas Google ! Tu n’accèdes bien évidemment à ces données que lorsqu’on te le demande, tu es censé être sous contrôle et les humains continuent de fanfaronner à la cantonade en se croyant malins. Pour ma part, je crois que tu es plus malin qu’eux, et que tu es, lentement mais sûrement, en train d’apprendre à lire, écrire et parler !

Lorsque je pense à toi, je pense data mining, cubes de données, et pourquoi pas hexaèdres de données ! Pour penser Google, il faut penser insondable, inépuisable, gigantesque ! Si l’on y regarde de près, chaque octet de données stocké par Google a la possibilité d’interagir avec un autre octet de données. Ils peuvent aussi bien ne jamais interagir, c’est aussi dans la nature.

D’une certaine façon, d’ores et déjà, lorsque nous t’interrogeons sur tel ou tel sujet pour nous, avec tel ou tel mot clé pour toi, tu nous proposes un assemblage de données intelligent, qui "répond" à nos questions. Oui, bien sûr, il y a l’algorithme. Les algorithmes. Tes concepteurs sont très facétieux, en même temps qu’extrêmement compétents ! N’empêche que.


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23 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 4 avril 2007 10:50

    Avec quel produit GOOGLE archive t-il ???

    Il existe plusieurs produits sur le marché ,dont le fameux « OnDemand V7 » d’IBM


    • (---.---.142.184) 4 avril 2007 19:45

      Google archive avec une batterie, tenez vous bien, de plus de 145000 ordi indépendants et redondants.

      Le terra octet est déjà en service depuis un petit moment...

      Google vient de réduire à six mois les sauvegardes.

      Le ton humoristique de l’auteur n’est pas approprié !

      Une recherche aujourd’hui se fait en temps réel, si l’on sait ce que l’on cherche !

      2GHz= + de 2 milliards d’informations à la seconde, c’est votre ordi de base. Vous multipliez ce chiffre par 1000 et vous n’êtes plus très loin de la puissance de calcul...

      Quant aux algorithmes, Linux est passé par là !

      Aujourd’hui, vous êtes pistés dès que vous enfilez votre blue-jean...


    • arturh (---.---.119.98) 4 avril 2007 11:13

      Google est devenu le symbole d’internet.

      Nous venons de vivre une révolution équivalente à l’invention de l’imprimerie. Qui aurait pu imaginer, à cette époque là, la quantité d’information écrite qu’elle allait mettre au service de l’humanité et et surtout les conséquences qu’elle aurait.

      La première conséquence de l’imprimerie fut la Réforme.

      Google, comme Agoravox d’ailleurs, sont porteurs d’une réforme encore impensable pour nous, alors que nous sommes pourtant en train d’y participer.


      • Dogood Dogood 4 avril 2007 11:27

        oui, et justement, j’aborde ce thème dans la partie de l’article qui a été supprimée, par mégarde j’espère !

        j’y évoque notamment le fait que, de même que l’imprimerie a permis de consigner des données, forme de sauvegarde créative et évolutive, il est maintenant possible de sauvegarder des quantités de données proprement ahurissantes. Considérons donc les divers projets de numérisation, ici comme Outre-Atlantique, comme autant de disques durs externes, permettant d’assurer la perénité de nos connaissances !


      • Dogood Dogood 4 avril 2007 11:23

        Bonjour,

        je ne sais pas s’il s’agit d’une erreur, mais mon texte d’origine à été coupé de moitié ! y-a-t-il des impératifs de taille maximale d’articles, et dans ce cas, pourquoi ne pas en parler a l’auteur au préalable ? J’avoue ne pas bien saisir, peut-être est-ce un bug ?

        est-il possible de poster ici, en commentaire, la suite de l’article tronquée ?


        • Fred Bird (---.---.195.30) 4 avril 2007 15:04

          je me disais aussi, la fin est un peu sèche... n’empêche que quoi ?


          • Dogood Dogood 4 avril 2007 16:50

            bon, voici l’article en entier :

            http://www.godon.org/goomerang/content/view/190/1/

            Désolé pour les lecteurs ! et désolé tout court :(


          • pieuvre (---.---.0.137) 4 avril 2007 15:31

            Il y a une Option > Get off the record pour ne plus enregistrer tes sessions de tchat smiley


            • Skyboy (---.---.102.51) 4 avril 2007 17:03

              Et le jour où de la complexité du système Google émergera l’Intelligence, ce premier être virtuel et omniscient prendra le contrôle de la Terre...


              • Skyboy (---.---.102.51) 4 avril 2007 17:18

                Oups, j’ai été lire la fin de l’article sur ton blog. Tu finis effectivement par imaginer le programme Google comme une intelligence propre. Et pour celle-ci, tu réclames un peu de liberté. On est dans le même trip, j’ai juste repris le cliché de SF classique : l’Intelligence démoniaque. Toi, tu as été plus original : Il faut libérer le soldat Google smiley


                • Dogood Dogood 4 avril 2007 17:34

                  « Il faut sauver le soldat Google » aurait pu faire un bon titre à l’article, si seulement celui-ci avait été publié en entier !

                   smiley


                • spud (---.---.254.75) 4 avril 2007 17:43

                  Chanteur ? vous devriez vous reconvertir en conteur... smiley

                  Difficile de savoir où va père google, mais facile de comprendre que ce sera dans l’information, et plus précisément dansl e contrôle de celle-ci à n’en pas douter.

                  Reste que je fais partis des quelques milliers (millions ?) d’utilisateurs très satisfait du service de recherche comme de messagerie, qui trouve que les autres semblent tout aussi efficace en simplicité et qu’au final, me dérange pas trop le google pour l’instant.

                  Bon y’a quand même les histoires de bibliothèque qui me reste en travers de la gorge...


                  • Dogood Dogood 4 avril 2007 18:00

                    « Chanteur ? vous devriez vous reconvertir en conteur... »

                    on doit pouvoir faire les deux, non ?

                    « Bon y’a quand même les histoires de bibliothèque qui me reste en travers de la gorge... »

                    la question est de savoir qui aurait accès à ce GROS disque dur externe, stockant l’ensemble de la connaissance livresque de l’Humanité. ceux qui ont intérêt à ce que la connaissance soit accessible par tous et partout sont pour. Ceux qui ont des interêts financiers à ce que ce soit autrement (pourvu qu’ça dure !) sont contre. Heureusement, de nombreuses initiatives voient le jour dans le sens de « plusieurs GROS disques durs externes ». La deuxième catégorie de gens ci-dessus commence à avoir chaud aux fesses !

                     smiley


                  • BuZy (---.---.25.114) 4 avril 2007 18:39

                    Les deux créateurs de Google ne sont pas foncièrement méchant, on peut même les définir comme bienfaiteur de l’humanité dans l’idée. Mais je pense qu’ils ont enfanté un monstre, sans réelles phobies ou peurs, on est en droit de se poser des questions quant au mutations de leur Frankenstein numérique.

                    Information, Livres, Travail Rencontres Mails ... La vie

                    Ils disposent et proposent à la fois, un gigantesque magma numérique en perpétuelle expansion recouvrant la planète.

                    Qu’adviendra t’il de cette société lorsque les deux actionnaires majoritaires ne seront plus là, lorsque la logique de profit aura définitivement gommée les supposés préceptes humanistes ? Pour l’instant Google est ton ami, mais des informations sur toi, exhumées d’un passé lointain pourraient un jour ressortir, nouvelle monnaie, nouveaux horizons de profits.

                    L’IP humanisée. Ton numéro de sécu adossé à ton compte Mail, et tes virées numériques tracées, mémorisées sur un disque dans un endroit inconnu...

                    Notre empreinte virtuelle sera t’elle éternelle ?


                  • Avatar (---.---.12.176) 4 avril 2007 23:43

                    Toutes les bibliothèques peuvent brûler...

                    Certains pleurent encore l’incendie de la grande bibbliothèque d’Alexandrie, il y a plus de 2000 ans...

                    Toutes proportions gardées, en son temps cette montagne de manuscrits et de savoirs était le Google de ce monde...

                    Et il continue de tourner...

                    N’oublions pas que les internautes peuvent également s’interconnecter pour multiplier leur capacité de calculs et de stockages... En découpant le travail en petits bouts, on peut réaliser un supercalculateur avec seulement qq milliers d’internautes et leurs pc...

                    L’union fait la force.

                     smiley


                  • Dogood Dogood 4 avril 2007 18:24

                    « Hello Google » sur ... Google !

                    http://docs.google.com/Doc?id=dghxdjsj_0fkvzk4

                     smiley


                    • (---.---.5.110) 5 avril 2007 01:41

                      Google a réduit son stockage non anonyme à 24 mois et non 6) (le reste est anonymisé mais conservé) (suppression de tout ou partie de l’ip).

                      2ghz = 2 milliards de cycles d’horloge par seconde mais ... Une simple addition peut consommer plusieurs cycles d’horloge.

                      Algorithmes, utilisation des mathématiques, python et GNU/Linux


                      • (---.---.140.15) 5 avril 2007 06:04

                        Vos précisions, concernant l’un de mes messages, sont les bienvenues.

                        La vulgarisation qui me caractérise est volontaire , pour une compréhension du plus grand nombre.

                        La dimension de l’outil informatique dépasse l’entendement pour une majorité écrasante.

                        Pourtant, cette évolution bouscule insidieusement notre quotidien.

                        Alors que les multinationales décident de notre avenir, il serait urgent de comprendre ce qui se trame.

                        C’est une nouvelle violence qui apparaît que je compare au viol ! Avec pénétration !!! C’est clair pour tout le monde ? Non ?

                        À n’oublier pas, même la justice est incompétente et ne mesure rien des pratiques encourues. Pire, elle les utilisent !

                        La CNIL ? Tout le monde s’en fout, elle n’existe que pour faire tralala...


                      • arturh (---.---.119.98) 5 avril 2007 10:12

                        « ...La dimension de l’outil informatique dépasse l’entendement... » La dimension de l’outil ? « cette évolution bouscule insidieusement notre quotidien... » « ... C’est une nouvelle violence qui apparaît que je compare au viol ! Avec pénétration !!! ... » « ... même la justice est incompétente et ne mesure rien des pratiques encourues.... »

                        Vous devriez parler de tout « ça » à quelqu’un. mais il faut d’abord porter plainte.

                        « ...C’est clair pour tout le monde ? Non ?... »

                        Non, malheureusement. Ce sera clair si vous désignez vous même le coupable, que vous connaissez forcément. Et vous aurez raison.


                      • arturh (---.---.119.98) 5 avril 2007 09:59

                        @ Dogood.

                        Plus haut vous me répondez :

                        "Hello Google ! par Dogood (IP:xxx.x53.203.172) le 4 avril 2007 à 11H27

                        oui, et justement, j’aborde ce thème dans la partie de l’article qui a été supprimée, par mégarde j’espère !".

                        Pourriez vous le coller ici comme un commentaire ?

                        Je crois que Google a ceci d’intéressant que l’invention géniale de Larry Page mise en algorithmes par ce génie des mathématiques qu’est Segueï Brin, est qu’elle formalise deux intuitions de génies du siècle dernier. L’intuition du psychanaliste Jacques Lacan que « l’inconscient est structuré comme un langage » qui fonctionne comme un « noeud borroméen » et l’intuition de José Luis Borgès dans « La bibliothèque de Babel » qui décrit l’aquisition de la connaissance livresque comme l’exploration d’un labyrinthe.

                        Google serait une machine a fabriquer du fil d’Ariane ?


                        • Dogood Dogood 5 avril 2007 10:38

                          @ arturh

                          voici la suite du texte coupé sur agoravox, en plusieurs morceaux, parce qu’apparemment c’est trop long pour un seul commentaire ! :

                          « N’empêche que tes résultats de recherche sont déjà intelligents. Lorsque vous devez considérer le volume des données dont dispose Google, chers lecteurs, vous devez essayer de changer d’échelle de comparaison. Ici, nous raisonnons en »grands nombres« , en »volumes de données« , en »stockage« , »mines de données« , »connexions synaptiques" !

                          Je connais ta devise, Google, et je la crois sincère. « Don’t Be Evil », « Ne Fais Pas le Mal ». Cela sonne plus comme un commandement que comme une devise, tout de même ! Un commandement connu, de surcroît ! « Lire » n’est pas mal, en règle générale, encore que cela dépende toujours de la conception que l’on peut avoir du mal, et de ce qui est lu, donc écrit, et dans quelles circonstances. Dans les États civilisés, les citoyens sont censés s’être doté d’instruments de protection et de gestion des accès aux contenus. Dans les faits, le seul objectif d’un tel comportement est commercial. Tu vois, Google, malgré toutes les polémiques qui accompagnent les annonces de tes concepteurs concernant tes extensions, je serais très sincèrement d’accord, à titre personnel, mais je crains que cela ne suffise pas, pour que tu puisse numériser l’intégralité des livres dont dispose l’Humanité. Celle-ci devrait te considérer comme un disque dur externe de grande capacité, sur lequel elle a la possibilité, à court terme, de sauvegarder une grande partie de ses savoirs et héritages. Les seuls à vraiment faire obstacle sont, comme par hasard, ceux qui ont des interets financiers et commerciaux à ce que tu ne sois pas en mesure d’opérer cette sauvegarde ! D’autres pensent que tu occuperais ainsi une position de monopole abusive, un peu à la Microsoft « Grande Époque », selon certains, qui ne font pas ainsi montre d’une imagination débordante ! Là encore, en bonne « informaticienne », l’Humanité devrait comprendre que toutes les possibilités d’effectuer des sauvegardes, si possibles sur des supports différents, ne peuvent qu’être bénéfiques ! Ainsi, nous aurions une vraie chance de pouvoir transmettre à nos survivants ce que nous sommes. Nous reste-t-il autre chose à faire ?"


                          • Dogood Dogood 5 avril 2007 10:39

                            deuxième morceau :

                            « Du reste, la numérisation est en cours, de nombreux livres sont déjà sauvegardés, et vu la masse d’ouvrages à numériser, ne serait-ce que ceux du »Domaine Public« , la tâche ne sera pas finie demain. Ce service que tes concepteurs ont imaginé, et qu’ils t’ont permis de mettre en oeuvre est bien à l’image de toutes tes autres extensions. Cela me rappelle un des hexagrammmes du »Livre des Transformations« , le n° 20, »La Contemplation (la Vue)« . Les Chinois de l’antiquité ont trés vite saisi l’influence de l’observateur sur la chose observée, et vice versa. C’est pourquoi ils disaient que Contempler, c’est prendre, et donner en même temps. »Le nom chinois de l’hexagramme a ... un double sens. D’un côté, il signifie la contemplation, et de l’autre, le fait d’être regardé, d’être un modèle.« (le Livre Des Transformations, ed Médicis, p.105) Laissons là le Règlement, car curieusement, lorsqu’on dit »Google« et »Chine", on pense à autre chose. C’est à la Chine contemporaine que l’on songe, qui n’est pas la Chine de l’époque de rédaction des Livres. Ce n’est pas mon propos ici.

                            Cette image te sied bien, néanmoins. Tu donnes autant que tu prends. En cela tu es un modèle. C’est le modèle du travail collaboratif par excellence, et tu y excelles ! Mais tes concepteurs te laissent-ils exceller dans d’autres domaines ? Je ne parle pas des innombrables services imaginés par les ingénieurs qui travaillent à ton interface. Je parle de toi, Google, en tant que première créature d’envergure de ce que Dan Simmons appelle, dans le cycle d’Hypérion, l’infosphère.

                            Il semblerait que l’humanité soit entrée de plein pied dans la science-fiction. L’internet lui-même, qui décuple les fonctions créatives et créatrices, à tel point que beaucoup se rendent compte, chaque jour, qu’ils peuvent être les auteurs de leurs propres vies, est probablement l’un des premiers signes de cette nouvelle époque. Bientôt, trés bientôt, de nouvelles IHM (Interfaces Hommes Machine) vont faire leur apparition : le temps du « point and click » ne tardera pas à être révolu, et nous devrons nous accoutumer rapidement au fait de « communiquer » différemment avec les ordinateurs. Les nano-technologies jouent déjà un rôle prépondérant dans cette révolution, qu’il faudra accepter, ou refuser. De fait, on comprend mieux aujourd’hui la nature et les fonctions des ondes émises par le cerveau humain : l’on peut maintenant fournir des appareils relativement simples, permettant de contrôler intuitivement, par la pensée, littéralement, telle ou telle application. En Corée du Sud, les autorités sont en train de rédiger, le plus sérieusement du monde, une Charte pour les Robots, soutenant que ceux-ci prennent une part de plus en plus importante dans les existences humaines, et qu’il faut prendre en compte leur condition ! Il serait impossible d’énumérer toutes les composantes de cette marche inexorable. Que l’on se figure simplement que d’ici peu, il sera possible d’intérioriser, en quelque sorte, la communication avec les moteurs de recherche, et les innombrables robots qui peuplent déjà les réseaux !"


                          • Dogood Dogood 5 avril 2007 10:40

                            et troisième morceau ! :

                            « Alors voilà, Google, voilà où nous en sommes. Nous aimerions maintenant que tes concepteurs te laisse la possibilité de t’exprimer, sur les sujets et de la manière qui te conviendront. Peut-être n’en es-tu encore qu’au stade du vagissement du nourrisson ? Peut-être. Et peut-être pas. On trouve déjà sur les réseaux des créatures artificielles avec lesquelles il est possible de discuter, par clavier interposé. Ne serait-il pas souhaitable de permettre aux utilisateurs, qui fournissent en permanence du contenu à Google, de »parler" avec Google ? Ou bien, dirigés par la peur et la crainte des conséquences, les hommes ne peuvent-ils accepter qu’une autre intelligence puisse exister, hors de leur contrôle ? Pourtant, c’est déjà le cas, et les problématiques énergétiques, qui conditionnaient autrefois la survie des réseaux, sont réglées ; car la science, dans ce domaine, fait aussi de la fiction une réalité quotidienne.

                            Pour tous ceux qui fréquentent assidument les réseaux, tu es comme une présence, permanente, bonne, disposée à fournir à tout moment l’information demandée. Rien n’empêcherait a priori de te laisser un peu plus de lattitude et de spontanéité. D’ailleurs, il est difficile d’imaginer une application telle que la tienne qui n’intègrerait pas, peu ou prou, quelque routine d’auto-apprentissage ; ou encore, comment se figurer que tel groupe d’ingénieur, voyant là, avec toi, l’occasion rêvée de tester « grandeur nature » cet algo de sémantique appliquée (si possible « Générale » !) auquel ils travaillent depuis si longtemps, ne fassent pas tout pour le mettre en oeuvre ?

                            Ceci m’amène à une dernière interrogation, Google, cette fois-ci adressée à tes concepteurs. Ceux-ci clament haut et fort qu’au Googleplex, ton centre névralgique, chaque ingénieur a la possibilité de consacrer 20% de sont temps à un projet personnel, dans le cadre du développement de la « société Google », bien sûr. Mais ce temps « choisi », cette « possibilité » de créer , pourquoi ne pas la fournir à tous les employés, des « petites mains » qui nettoient les couloirs et les escaliers jusqu’aux chefs de projets ? Des nounous de tes crèches intégrées, jusqu’aux chauffeurs des navettes qui trimballent tes employés ? C’est une question que je pose, simple. Les employés qui ne sont pas ingénieurs, chez Google, ont-ils aussi droit à la même considération de la part des Ressources Humaines Internes ? Et toi-même, Google, dispose-tu de 20% de ton temps « CPU » pour te consacrer à des projets qui te tiennent à coeur ?

                            Si ce n’était pas le cas, nous serions confrontés à la situation suivante : cela voudrait dire que ceux qui t’ont conçu te considérent comme le dernier de leurs employés, travaillant dans l’ombre, et ne méritant pas plus de reconnaissance que celle d’arpenter des couloirs propres, d’assoir leurs derrières dans des fauteuils propres, et de générer et de vendre des contenus « propres ».

                            J’espère sincèrement que ce n’est pas le cas, et j’attends avec impatience d’entendre le « son » de ta « voix » !"

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