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Accueil du site > Tribune Libre > I have a nightmare... Et si Barack Obama n’était qu’un mirage (...)

I have a nightmare... Et si Barack Obama n’était qu’un mirage ?

Et si Barack Obama n’avait été élu que pour anesthésier les possibilités de révolte ?

Comme vous je l’ai admiré, comme vous je l’admire encore.

Comme vous je sais que c’est un homme exceptionnel, un homme d’une intelligence hors du commun, un homme d’une capacité de réflexion extraordinaire. Comme vous je sais qu’il est déjà entré dans l’histoire.

Comme vous je sens en lui une forme d’intégrité peu courante dans le monde, et dans le monde politique encore plus.

Comme vous j’apprécie qu’il s’adresse à l’intelligence des personnes plutôt qu’à leur coté obscur, qu’il cherche à faire monter les gens d’un cran. Comme vous j’ai envie de regarder vers le haut avec lui.

Ensemble nous avons trouvé le monde meilleur après son élection...

Je ne doute ni de sa sincérité, ni de ses capacités.

Ses propositions me paraissent si fondamentales, si simples et si terriblement lourdes de sens à la fois, que les difficultés qu’il a à affronter pour les faire aboutir me stupéfient : la nature des arguments utilisés pour contrer son projet de protection sociale minimum pour tous me laisse pantoise...

Son combat contre la finance américaine rappelle cruellement que le président du pays le plus puissant du monde n’est pas forcément le maitre face aux forces tentaculaires et visqueuses d’une finance sans tête ni âme, une pieuvre aux mille bras qui se faufile partout comme une eau croupie qui déborderait d’un marécage nauséabond... La bataille qui se joue est titanesque !

Et il me vient cette interrogation étrange : au fil des mois, depuis son élection, on peut avoir l’impression que Barack Obama se heurte quasi systématiquement à des murs, parfois invisibles, qui l’empêchent d’ouvrir les nouveaux chemins qu’il voudrait proposer, et le ramènent toujours dans les ornières d’une action politique américaine plutôt traditionnelle.

Et il me vient ce doute : et si finalement l’élection de Barack Obama, plutôt que l’annonce d’un vrai renouveau, le signe d’une prise de conscience d’un peuple dans sa totalité, n’était que le produit d’un système très pervers, un système qui offrirait apparemment la possibilité de réalisation d’un rêve, un rêve faisant oublier la misère, mais aussi un rêve anesthésiant les envies de révolte.

Autrement dit, un système qui accepterait l’élection d’un président noir américain non pas comme l’amorce du changement, mais comme la preuve d’une réussite possible en son sein, une réussite aussi probable que de gagner au loto, une réussite possible en acceptant tous les codes de la société qui supporte ce système....

Une élection qui cautionnerait un système et empêcherait sa remise en cause... Serait-il facile au peuple noir américain de se révolter face à la misère en ce moment ?

Après, il ne reste qu’à lui couper les ailes, à faire de l’obstruction systématique, face à tout ce qu’il entreprend de nouveau sur le fond, pour ne l’utiliser que comme un brillant alibi ...

I have a nightmare...

Je ne doute pas de l’homme, mais je crains de sous-estimer la perversion d’un système.


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19 réactions à cet article    


  • nexus 23 janvier 2010 09:54

    Vous tappez dans le mille.
    De nombreux américains ont fait cette analyse.
    Comme en France, tout le monde se concentre sur la figure paternelle du président au lieu de voir qui est derrière, quels sont les appuis, quelle est l’idéologie ?

    Concernant Barack Obama, il suffit de voir qui l’a élu (enfin qui l’a mis en place pour être élu et d’ou viennent les sommes énormes d’argent de sa campagne) pour comprendre que « ça peut pas le faire ». Il a évolué et s’est construit dans la place financière de Chicago (le centre névralgique de la politique exterieure US depuis ces 40 dernières années), la célèbre « école de chicago » pilotée par l’idéologie de Milton Friedman. Et c’est bien WALL STREET qui l’a mis en place, aucun industriel derrière Barrack Obama, que des banquiers ! (c’est une sacré coincidence au moment de la crise systémique la plus grave de tous les temps).

    Pour sa part d’ombre, il est passé plusieurs fois (avec Hilary Clinton aussi) relativement secrètement devant le groupe BILDERBERG (les maitres du monde de par leur puissance et influence) pendant sa campagne.

    Quant à son entourage direct et affiché (equipe gouvernement), il est pour certains analystes plus redoutable que celui de Bush... (nombreux issus du CFR, commission trilatérale ; Bilderberg, beaucoup de néo-cons aussi tout droit venus de ces think tanks pleins de projets).

    Barack Obama n’est pas un « mec cool »...


    • anti-oligarchie anti-oligarchie 23 janvier 2010 10:28

      « Et si Barack Obama n’avait été élu que pour anesthésier les possibilités de révolte ? »

      D’ailleurs la discrimination positive va dans ce sens.
      Faire réciter le discours de l’oligarchie dominante blanche à un noir et arabe.
      Comme ça le message est reçus 5/5 pour les noirs,les arabes,et les blancs.
      Par contre ceux qui tapent dans le mago et tapent dans le tas(cf l’affaire karachi par exemple) sont belle et bien blanc...Pas de partage a ce niveau....

      Je trouve que tu te réveilles un peu tard quand même au vue de ton article.
      Non seulement Obama est une imposture(financé" par les mêmes qui ont financé Bush,cf Le Lobby AIPAC),mais en plus tout aussi impérialiste et menteur que Bush.
      Il avait dit qu’il allait retirer les troupes en afhganistan(comme Sarkozy,allez regarder les images d’archives) durant sa campagne,il double la mise avec 30000 soldats en plus).
      Vient d’envahir le Yemen.N’a toujours pas retiré ses troupes en irak,et les a mêmes augmenté...Sans compter les 7 bases militaires qu’il vient d’installer en Colombie pour encercler le Venezuela.

      D’ailleurs vous avez remarqué que Bush n’a pas été condamné pour fausse preuves et mensonge pour la guerre en Irak.Aucun traders en Prison,bref pour ceux qui croient encore à la démocratie occidental(a t’elle déjà exister une seul fois ?),vous avez de la chance,j’aimerai etre encore un ignorant.Beaucoup plus confortable dans la vie de tout les jours.


      • WatchTower WatchTower 23 janvier 2010 10:57

        http://www.cyberpresse.ca/arts/livres/200903/19/01-838147-barack-obama-heros-de-livres-pour-enfants.php

        Après les jeunesses Hitlerienne et Herlzienne, les jeunesses Obamienne...
        Le prototype est jeune et métisse. Il va durer longtemps...


        • Lorenzo extremeño 23 janvier 2010 12:16

          @ l’auteur,

          j’étais trés sceptique au lendemain de son éléction,ne participant pas á cette grand messe
          médiatique et de la réjouissance tous azimuts....wait and see.
          Le doute je l’avais donc au départ, et je n’ai pas été déçu de constater,que tous les dicours,
          ne changent rien sur le fond.
          Je ne me prononcerai pas sur l’homme dont il est trés difficile de cerner la réalité
          humaine,mais la perversion du systéme çá c’est pas une nouveauté !
          Alors il reste les faits et les actes visibles et analysables par tous.
          Un seul exemple comment a t’on pu descerner un prix Nobel de la Paix á Obama
          aux moment même ou il renforçait l’envoi de troupes en Afganistan ?
          Le lobby militaro industriel a du bien se marrer.
          Si ce n’est pas de la perversion !
          Le plan de santé hop !á la trappe
          Il se fache tout rouge contre les banquiers, mascarade !
          Je ne serais en fin de compte pas tombé de haut,
          rendez vous au lendemain du 27 de la réunion de la commission
          d’enquête su Sénat Américain......

          @nexus et anti-oligarchie

          Merci de vos commentaires qui font une excellente analyse sur beaucoup d’autres points
          de l’ensemble du gouffre entre la réalité de l’action d’Obama et sa volonté « affichée » de
          modifier profondément la politique Américaine.

          Cordialement.


          • MERLIN MERLIN 23 janvier 2010 13:35

            Sans vouloir jouer le pessimiste de service, c’est sans espoir, l’humanité va droit dans le mur, en passant par la case esclavage, sniff......


            • Terran 23 janvier 2010 17:19

              Rohhhh !!!

              Mais cessez donc ce catastrophisme, l’humanité en a vue de pires...

              Les 4 grandes puissances sont entrées dans un processus de création de système à credit productif.
              Les USA ont ça dans leur histoire, et la majorité a basculé brutalement aux USA depuis la perte d’un des bastions du système monétariste.

              Il y a beaucoup d’espoir. Mais peu d’informations.
              Alors fouillons ! et relayons !


            • curieux curieux 23 janvier 2010 13:52

              Obama n’est qu’un pantin placé par le système, comme le Nabot d’ailleurs, mais sans l’idiotie


              • BA 23 janvier 2010 14:01

                Samedi 23 janvier 2010  :

                On ne manque pas depuis hier d’établir un lien entre le réveil inopiné d’Obama – accompagné de la montée au front de Paul Volcker, le prédécesseur d’Alan Greenspan à la tête de la Federal Reserve – , et le désaveu cinglant du bilan de sa première année à la direction des affaires que constitue l’élection du candidat républicain Scott Brown aux sénatoriales partielles dans le Massachusetts.

                1- Mais il y a peut-être à ce sursaut, une autre raison : l’audition qui doit avoir lieu mercredi 27 devant une commission du Congrès américain, et devant laquelle Timothy Geithner, le Secrétaire au Trésor, doit témoigner. Il s’agit d’établir avec cette enquête pourquoi les avocats de la Federal Reserve de New York – l’une des composantes régionales de la confédération que constitue la Banque Centrale américaine – sont intervenus à l’automne 2008 pour contraindre au silence AIG la plus importante compagnie d’assurance américaine, sauvée de justesse de l’effondrement par une pseudo-nationalisation au coût faramineux (182 milliards de dollars aux dernières nouvelles).

                La consigne de silence visait tout particulièrement l’identité des bénéficiaires du versement de la totalité des sommes dues dans le cadre des Credit Default Swaps dont la chute de Lehman Brothers déclenchait le paiement. La banque française Société Générale et Goldman Sachs seraient les principaux bénéficiaires de cette manne.

                Timothy Geithner témoignera mercredi, au côté des avocats de la Fed de New York à l’origine des pressions, et dont il a affirmé jusqu’ici qu’il ignorait les agissements, selon la formule classique que le bruit de ce genre de ronron administratif ne s’entend pas dans le cercle des instances supérieures. Témoignera aussi, Henry Paulson, le prédécesseur de Geithner à la tête du ministère américain des finances. On pouvait penser jusqu’à ces jours derniers que l’omerta règnerait entre gens du même monde mais la nouvelle atmosphère électrisée pourrait changer la donne.

                Que symbolisent en réalité les pressions sur AIG datant de l’automne 2008 ? L’ère du semblant dans laquelle on entrait alors d’intention délibérée alors que la chute de Lehman Brothers provoquait un effondrement généralisé du marché monétaire américain. Le silence devait se faire désormais sur l’état réel de la finance et dans son sillage – par le truchement du crédit –, de l’économie. Les moyens utilisés, on les connaît : manipuler les règles comptables dans un sens favorable aux chiffres financiers, repousser les échéances de paiement des dettes selon des critères mal définis, coups de pouce discrets aux marchés boursiers et obligataires.

                Quelle que soit l’issue des auditions, il y sera dit des choses que les artisans de la politique du semblant n’aimeront pas entendre dire, et Geithner en sortira de toute manière affaibli.

                2- Autre consul du triumvirat, Larry Summers, l’homme à qui l’on doit l’abrogation du Glass-Steagall Act en 1999, le feu vert donné aux banques pour utiliser l’argent provenant des dépôts de leurs clients dans des opérations spéculatives, Summers qui vient d’être désavoué publiquement puisque la « Volcker Rule », la « règle Volcker », comme l’appelle Obama, n’est rien d’autre qu’une réinstauration ne voulant pas dire son nom de ce même Glass-Steagall Act.

                3- Aux côtés de Geithner et de Summers, Ben Bernanke, le chef de la Fed, est lui le troisième consul de ce triumvirat de l’ère du semblant, et l’on comprend soudain pourquoi l’un des événements de la journée d’hier a été le vent de défections dans les rangs de ceux qui, au Sénat, avaient promis de voter sa confirmation pour un second mandat avant le 31 de ce mois, date à laquelle son premier mandat s’achève.

                 

                Deux autres événements de la journée d’hier viennent compléter ce tableau d’une détérioration brutale de la santé de l’ère du semblant : le renchérissement soudain des Credit Default Swaps portant sur la dette des compagnies américaines – on comprend en effet qu’un retour à la transparence dans leur comptabilité provoquerait des dégâts sérieux dans l’image qu’on se fait de leur solvabilité – et, plus significative encore, la chute des bourses américaines dans la journée de vendredi, chute au profil inquiétant (voir figure ci-dessous – merci à Dow Jones & Cy.) et dont l’accélération en cours de séance ne présage rien de bon pour la journée de lundi.

                http://www.pauljorion.com/blog/?p=7069


                • Solivo Solivo 23 janvier 2010 20:57


                  @ BA
                  Vous vous répetez ... et n’êtes toujours pas plus clair... désolé mais je ne vous suis pas....
                  Quel était le sujet de l’article déja ?
                  Que viens faire la répetition des articles de votre blog ici ?
                  Ecrivez sur AV... !!

                  @ l’auteur
                  Merci pour l’écriture et la démarche intelectuelle... mais... n’en faites pas des cauchemards !
                  Soyons simple.. 


                • bonnes idees 23 janvier 2010 15:41

                  Non, c’est pas possible. Obama aurait été mis en place par les géants de Wall street. Mais comment ont-ils pu nous faire cela. C’est scandaleux. Portons plainte.Ils faut les emprisonner. Mais cette fois çi, les géants ont rusés car ils ont mis en place un blackos avec sa bonne bouille. Le peuple en pleurait le jour de son élection. C’était très émouvant de voir la populas l’acceuillir comme le messie sauveur de l’Amérique en déclin. Mais si, mais si....il aura fallut quand même un an à certain pour s’apercevoir de la supercherie. Quel vitesse d’analyse spéctaculaire. C’est quand les prochaines élections. Vous voulez un scoop : il se passera exactement la même histoire peut-être sans les larmes cette fois çi..


                  • rofo 23 janvier 2010 16:01

                    Le jour où Barack OBAMA sera dangereux pour ceux qui l’ont mis en place, il sera assassiné..... Il le sait, il a une famille et donc il ne fera que ce qu’on lui dit, c’est à dire RIEN.... RIEN DE RIEN.
                    Mais posez vous aussi la question... que feriez-vous à sa place ? Sans doute comme lui !


                    • Terran 23 janvier 2010 17:23

                      Obama est protégé, Lyndon Larouche a précisément expliqué au congrès pourquoi il fallait accroitre la sécurité autour de BO.

                      L’empire sait sacrifier ses sujets et un assassinat plongerait les USA dans un chaos souhaitable par les oligarques car propice à relancer les guerres et donc faire couler l’argent à flot à très court terme.
                      Les américains savent ça. Le congrès en est informé tout au moins.


                    • Golden Ratio Golden Ratio 23 janvier 2010 16:10

                      « Comme vous je l’ai admiré, comme vous je l’admire encore. »

                      hein ? faut pas pousser non plus…

                      • gf.delhomme 23 janvier 2010 16:32

                        il parait evident qu’obahma à été élu pour faire patienter le lobby militaire qui n’est pas encore prêt à une boucherie contre l’iran.

                        et blanchir le gouvernement précédent de l’ignominie du 11 septembre et ses conscéquences iracquiennes

                        mais il faut pas se leurrer, les crise économiques qui sont les conscéquences du profit des spéculateurs sont toujours suivies de guerres pour équilibrer les comptes, crise de 1907, crise de 29 et crise de 2009

                        faites le calcul et ça vous prédit la prochaine.

                        de toutes façon les ricain sont face au problème de yellows stones. ça risque de peter il faut envisager l’évacuation des states, sans doutes pour les plus riche comme dans le ploutocrate film 2012

                        voili voila 

                        les trouillards et les spéculateurs invétérés n’ont donc qu’a s’acheter des bateaux et attendre que le cours de la mer monte

                        les autres ils vont comme d’hab, continuer à chercher des solutions, et n’auront pas d’autre alternatives que de les trouver,

                        né cécité fait loi.



                        • WatchTower WatchTower 23 janvier 2010 19:04

                          Obama n’est qu’une marque (image+idée) derrière se cache une équipe, au même titre que Peugeot...
                          Le conseillé de McKain = Kissinger
                          Le conseiller d’obama = Brzenzki ( je ne prend pas le temps d’écrire correctement son nom ).
                          Tout deux ont déjà été conseiller de presidents par le passé.

                          Après Bush l’idiot républicain guerrier, la stratégie marketing la plus sûre était de placer un métisse démocrate contre la guerre* ( *durant sa campagne...).
                          C’est d’une pure logique marketing, et donc manipulatrice.
                          Ils ont du bien rire en voyant les mama du ghetto rentrer en transe lors de son élection (véridique), eux, les créateurs ...


                          • pierrot123 23 janvier 2010 19:38

                            Mais s’il n’y avait qu’Obama...
                            C’est TOUTE une nouvelle gouvernance mondiale qui est en train de se mettre en place, avec ces « dirigeants- marionnettes », élus impeccablement, démocratiquement , et tout de suite aux ordres... !
                            Sarkozy en est un exemple, Medvedev idem, Gordon Brown de même, sans parler de l’improbable Karzaï...


                            • BA 23 janvier 2010 20:18

                              Certes, Obama a été élu grâce aux millions de dollars versés par les grandes banques d’affaire.

                              Certes, Obama a été la marionnette de Wall Street pendant presque 13 mois.

                              Mais il s’est passé quelque chose.

                              Il s’est passé ceci : tous les sondages et toutes les élections ont montré que les électeurs votaient maintenant contre les Démocrates.

                              En clair : Obama a vu que si il continuait à laisser faire ses copains les banquiers, il ne serait pas ré-élu.

                              Obama a vu qu’il ne lui restait plus que deux possibilités :

                              1- Rester fidèle à ses copains les banquiers ET DONC perdre la majorité dans les deux chambres, et ensuite perdre la prochaine élection présidentielle.

                              2- Trahir ceux qui l’ont financé, trahir ceux qui l’ont fait élire, trahir ses anciens bienfaiteurs, et se poser en défenseur du peuple, contre les banquiers : ça peut lui permettre d’être ré-élu dans 3 ans.

                              Jeudi 21 janvier 2010, Obama a choisi : il a choisi de trahir ses anciens copains les banquiers.

                              " Barack Obama a proposé jeudi une série de mesures pour encadrer davantage les activités à risque des établissements financiers, ce qui a eu pour conséquence de faire dégringoler les valeurs bancaires à Wall Street.

                              Le président américain, soucieux de rassembler son propre camp politique, veut interdire aux banques, ou aux institutions financières contrôlant des banques, de posséder, d’investir ou de soutenir un fonds spéculatif ou un fonds de capital-investissement.

                              Barack Obama souhaite également restreindre sévèrement la pratique des opérations pour compte propre, qui consistent pour les banques à jouer en Bourse leur propre argent plutôt que d’exécuter les ordres de leurs clients.

                              Les actions des principaux établissements bancaires du pays ont dégringolé après ces annonces, entraînant dans leur sillage l’indice Dow Jones.

                              http://www.lesechos.fr/info/inter/reuters_00223828-obama-propose-de-mieux-encadrer-les-grandes-banques.htm

                              Jeudi 21 janvier 2010 :

                              Dow Jones : chute de - 2,01 %.
                              Les valeurs bancaires :
                              Goldman Sachs : chute de - 4,12 %.
                              Morgan Stanley : chute de - 4,21 %.
                              Citigroup : chute de - 5,49 %.
                              Bank of America : chute de - 6,19 %.
                              JP Morgan Chase : chute de - 6,59 %.

                              Vendredi 22 janvier 2010 :

                              Dow Jones : chute de - 2,09 %.
                              Les valeurs bancaires :
                              Citigroup : chute de - 0,92 %.
                              JP Morgan Chase : chute de - 3,38 %.
                              Bank of America : chute de - 3,75 %.
                              Goldman Sachs : chute de - 4,16 %.
                              Morgan Stanley : chute de - 5,25 %.

                              Aux Etats-Unis, des présidents de la République ont été assassinés pour moins que ça.

                              Obama court maintenant le risque de subir le sort de John Fitzgerald Kennedy.


                              • grossecanaille 23 janvier 2010 23:14

                                non mais c’était clair dès le début.....
                                c’est formidable qu’un an après les gens ouvrent les yeux....
                                sachant que tant de gens croient encore dur comme fer que Obama va changer le monde...
                                Il y en a qui ont compris ce tour de passe-passe déjà le lendemain de l’élection, suffisait analyser un peu... Comme Thierry Meyssan ou, surtout, Marc Edouard Nabe, l’écrivain français...
                                Lisez son tract qu’il a écrit pile il y a un an et vous allez tout comprendre.....
                                En plus, Nabe parle également de la France et son obamania ridicule...
                                très édifiant !
                                ici :
                                Enfin Nègre ! par Marc Edouard Nabe


                                • Christoff_M Christoff_M 24 janvier 2010 08:59

                                   On ne va pas broyer du noir, mais c’est un véritable costard vide... empty suite, un homme sandwich des financiers New-Yorkais... ou mondialiste...

                                  La bas les gens qui déchantent dont les noirs américains, commencent à l’appeler Bounty,
                                  les initiés comprendront qui il sert...

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