Il a enfin son CDD !
C’est Françoise Fressoz journaliste du Monde qui l’affirme, l’entreprise ‘’France’’ vient d’accorder un CDD valable jusqu’en Mai 2017 au stagiaire Hollande. Enfin,’’ le Stage est fini’’ peut-elle titrer son dernier ouvrage et ce n’est que justice car il en aura connu des galères au cours de sa formation.
Dès la mise en place du stage, le 15 mai 2012, outre l’inconfort des voyages en TER, il a subi des conditions climatiques épouvantables, trempé comme une soupe, sans imperméable, ni même un parapluie compatissant, il est resté stoïque face aux éléments déchainés qui l’ont poursuivi à l’ile de Sein puis plus tard à Mayotte.
Sa situation matérielle devait être des plus précaires puisque si l’on en croit ‘’Voici’’ il se métamorphosa en livreur de pizzas et fut surpris rue du cirque dans cette occupation complémentaire à moins que cette activité ne fasse partie de la formation en alternance suivie par notre intrépide stagiaire.
Promu spécialiste en dérèglements climatiques, il a été contraint lors d’un voyage aux Philippines de réconforter à Guiuan les victimes d’un cyclone meurtrier dans la langue de Shakespeare, ce qui n’a fait qu’accentuer l’état dépressif de ses auditeurs.
Le 11 janvier, jour de la marche républicaine, l’homme des valeurs morales, le progressiste auto proclamé a dû marcher main dans la main avec ce que la planète terre produit de mieux comme démocrates estampillés, même si Fidel Castro et Kim Jong Un s’étaient fait excuser. Il lui fallut également, il y a des jours où rien ne va, étreindre Patrick Pellous sous le regard narquois d’un pigeon qui lui fit savoir aussitôt sa désapprobation.
Il prit néanmoins quelques initiatives encouragé par un autre stagiaire Michel Sapin, fort d’avoir inversé pour la campagne électorale, la courbe de son abdomen, il se mit en tête d’en faire autant dès 2013 pour celle du chômage avec le succès que l’on sait.
Il s’est si bien battu contre l’hydre monstrueuse de la finance, sa seule ennemie dont il a tranché une tête brandie comme un trophée qu’il s’est empressé de nommer au Ministère de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique. Son combat contre le pacte budgétaire de Merkel et de Sarkozy se solda par un remarquable copié-collé qui enthousiasma les frondeurs de son camp.
On lui confia également le soin d’observer en qualité de vigie le retour de la croissance et malgré les lunettes embuées par des pluies incessantes, il feignit de la voir à plusieurs reprises et l’annonça au bon peuple qui fit mine de le croire.
Mais l’évènement qui emporta la conviction de son employeur de transformer l’essai fut probablement le débat de haute tenue qu’il entama et gagna face à la poétesse roumaine Léonarda, pourtant réputée redoutable bretteuse, il démontra ainsi qu’il possédait toutes les qualités de chef que requiert le poste.
Pour reprendre la quatrième de couverture du livre de Fressoz on peut dire de sa période de stage « Qu’elle n’est jusqu’à présent qu’une succession d’épisodes tragi-comiques » mais les choses sérieuses commencent pour lui. Il lui faut songer désormais, armé de sa seule autosatisfaction, à son nouveau boulot ‘’de dans deux ans’’ comme le faisaient dire les Guignols à Jacques Chirac.
19 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON